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[RP] HOSPITAL des Hospitaliers de St Jean - dispensaire

--Soeursixtine
-" voilà , voilà, on vient !!!!!"
Soeur Sixtine, à moitié endormie, sort de sa cellule d'un pas vif mais mal assuré, en jetant un grand châle sur sa longue chemise de nuit de gros lin
-"j'arrive ! j'arrive !" grommelle t elle....qui peut-il y avoir de si urgent dans ce village d'endormis pour qu'on me réveille en pl....."sa phrase reste en supsens car la soeur à ouvert la porte à toute volée , râlant et pestant mais, devant le spectacle qui s'offre à ses yeux, son coeur ne fait qu'un bond
- "mon Dieu, petit ! entre, allez entre vite !"
Elle prend l'enfant sous les bras , le soulève comme une plume et l'installe à califourchon sur ses hanches comme l'aurait fait n'importe quelle mère.
-" c'est à toi ce chien ? allez viens le chien ...au point où nous en sommes !"
Et elle repart, chargé de son précieux fardeau non sans avoir fermé la porte d'un coup de pied.

Le feu de la cuisine s'est assoupi mais une bougie brûle en permanence sur la cheminé.
Sixtine installe l'enfant sur une chaise, ravive la flamme et les torchères puis regarde l'enfant
Il est très pâle comme sur lepoint de perdre conscience.
-" tu me raconteras plus tard laisse moi faire , petit"
Sans mot dire la soeur prend de l'eau et lave délicatement les plaies apparentes à la tête
....attends ne bouge pas"
pprochant une groosebougie du visage de l'enfant elle entreprendsd'examiner soigneusement les plaies. Une tête ca saigne toujours beaucoup...
-" bon cela n'a pas l'air trop grave, laisse toi faire... ca va piquer mais il le faut"
Du linge propre habilement déchiré, une décoction de vinaigre....un bon bandage et voilà l'enfant qui se retrouve la tête enturbannée de belle façon.
-" le plus urgent est fait .....raconte maintenant ..."
Tout en l'écoutant, Sixtine accroche une marmite de bonne soupe à la crémaillère et se met en devoir de chercher un bout de pain qu'elle partage aussitôt et en jette un bout au chien qu'elle houspille en bougonnant
-" viens là toi ! y a de l'eau dans ce seau!"
Elle regarde l'enfant attndant une explication
-" que fais tu tout seul dehors par ce temps ?
--Sylvere
Sylère laissa échapper un soupir de soulagement quand la porte s'ouvrit. Et quoi qu'il eût aimé protester quand la femme qui le pria d'entrer le souleva dans ses bras, le petit garçon constata que le contact qui lui était étranger d'ordinaire lui paraissait soudain réconfortant.

-Ange..., bredouilla-t-il vaguement de sa voix déformée, et désormais ensommeillée. Il frotta ses yeux et bailla, prenant soin de vérifier que le chien les suivait à l'intérieur. Ce dernier aboya, comme pour leur rappeler sa présence.

-Allez viens, Marcello...


Le gamin enroula ses bras autour de ceux de son hôte, posa sa tête blessée dans son épaule sans vraiment se soucier du sang qu'il pouvait y mettre, et ferma les yeux.

Sylvere aurait volontiers protesté quand elle l'installa sur une chaise, et se contenta d'émettre un vague grognement. Il avait envie de dormir... C'était comme si le poids de la fatigue s'était abattu d'un seul coup sur ses épaules. Il remarqua à peine les soins qu'on lui prodiguait, mais effectua un bond prodigieux sur sa chaise tandis qu'on lui appliquait le linge sur la tête:

-Raaaaaaaah ! C't'y pas humain ! Saleté de...


Le chien gémit, visiblement inquiet du traitement réservé à son petit maitre. Mais bête oblige...Il oublia rapidement sa peine au profit du pain qu'il attrape au vol, faisant grogner son gosse.

-Ah ça... C'est long, ma bonne dame, c'est long, et j'suis...
, commença-t-il, avant de bailler, la bouche grande ouverte. Fatigué...

Il se recroquevilla sur lui même, repliant ses jambes contre sa poitrine et les enserrant de ses bras pour poser son menton sur ses genoux.

-J'peux dormir...?
, demanda-t-il, les yeux mi-clos, sans plus se soucier de son visage barbouillé de crasse et du sang dans ses cheveux. J'vous dirais demain...Demain...
--Soeursixtine
-" dormir ? ...mais bien sùr voyons petiot !...viens, reste pas là...je vais te donner une chambre pour toi tout seul ....et ton chien.."
ajouta la soeur voyant bien que l'animal ne laisserait pas son petitmaitre partir n'importe où et gratterait sans doute aux portes toute la nuit.
D'autorité elle reprit l'enfant dans ses bras, traversa le couloir et l'installa dans une des cellules particulières de l'hospital.
-" voilà un bon lit de draps de lin...."
Elle débarrassa l'enfant d'un minimum d'effets et l'aida à s'allonger
-" je dors en face, juste là ajouta t elle en montrant une porte entr'ouverte
si tu as besoin de quoi que ce soit...et demain on te montrera à l'hospitalière.."mais elle était certaine que la fin de sa phrase n'avait pas été comprise par l'enfant car celui ci c'était visiblement déjà endormis.
Soeur Sixtine souffla la chandelle, regarda, émue, le visage d'ange de l'enfant, remonta le drap sur ses épaules, soupira et sorti.
--Sylvere
Sylvère s'efforça de rester éveillé, simplement le temps de voir où on l'emmenait, d'apprécier le contacts de vrais draps dans un vrai lit, de s'allonger doucement et de fermer les yeux pour se laisser enfin sombrer. Marcello le suivit, bien entendu, et l'épagneul sauta rapidement sur le lit pour s'allonger contre les jambes de son petit maitre. Il ne se souvint de rien d'autre, pas même des paroles de sa bienfaitrice, et dormit du sommeil du juste plusieurs heures.

*


En se réveillant, Sylvère aurait eu bien du mal à dire si l'on était le matin ou l'après midi; Il ne portait guère qu'un haut très fin taché et froissé ainsi qu'un caleçon, et un filet de bave avait coulé sur sa joue durant son sommeil. Le gamin se redressa lentement, en baillant allègrement, s'étira et flatta avec un sourire les oreilles de son chien.

-Où c'est qu'on est, tu crois, Marcello ?


Pour toute réponse, l'animal se contenta de lui dispenser une léchouille affectueuse sur le visage. Le gosse, en riant, s'extirpa tant bien que mal du lit -Sylvère n'étant pas si grand-, se demandant vaguement où étaient ses vêtements et déplorant la perte de son couvre chef. A pas pressés, il sortit de la chambre, le chien sur les talons, et commença à partir explorer l'Hospital.
--Soeursixtine
Soeur Sixtine se levait assez tôt chaque matin, mais ce matin là, n'ayant d'autres patients que le ptiot arrivé dans la nuit, elle sursauta en entendant les cloches de sainte Marie sonner, vit que le soleil d'hiver brillait déjà. Elle se hâta de faire un toilette rapide, se revêtit de sa bure grise, fila en cuisine et se mit en devoir de préparer un repas frugal ainsi que quelques potions fortifiantes dont l'enfant aurait certainement besoin.
N'entendant aucun signe de vie, elle passa ensuite à la chapelle et pria longement puis se rendit au lavoir situé juste en face de l'Hospital pour y laver les frusques du jeune blessé et revint les étendre devant le bon feu de la cheminée afin qu'ils sèchent rapidement.
Ell fit ensuit prévenir Jeanne, l'Hspitalière de la présence incongrue de l'enfant.
Midi sonna.
La bonne soeur poussa délicatement la porte de la cellule de l'enfant t son coeur bondit : le petit n'était plus dans son lit.
-" Bon sang , pensa t elle heureusement la grande porte est fermée à clé !"et se précipita dans le couloir en criant
"houhou ! où es tu petit ? viens ! un bon petit déjeuner t'attends en cuisine...
--Sylvere
A vrai dire, Sylvère n'avait jamais ne serait-ce qu'oser imaginer avoir un jour à sa disposition un terrain de jeu tel que cet Hospital. Ce n'était pas comme les rues ou la forêt, il s'y sentait tout aussi libre, mais en revanche il s'y sentait aussi et surtout en sécurité. L'exploration des couloirs lui prit un moment, quoi qu'à se grande peine et malgré tous les efforts de Marcello, le gosse ne put mettre la main sur la cuisine. Quel baraque ! Sans doute avait-il bien choisi, mais dommage qu'il n'y eut que des bonnes sœurs. Pas grand chose d'intéressant, mis à part ça... Et il se demandait encore vaguement où il était tombé.

Quand les cloches sonnèrent, le gamin se mit à réfléchir. Cela devait signifier qu'il était une heure précise...Midi, peut être ? Puisqu'il vit plusieurs personnes se diriger au même endroit. Un réfectoire ? Bon. Dans le doute, suivons-les... Mais ce fut alors qu'il entendit les cris qui se répercutaient dans les couloirs. Un bon déjeuner ?! Dans les quelques secondes qui suivirent, le gamin et le chien se retrouvèrent tout deux avec des parfaites gueules d'anges comme ils avaient l'habitude de les faire, des étoiles dans les yeux et la bouche en cœur devant leur bienfaitrice.

-Ou ça ou ça ou ça, M'dame ?!


Et le chien d'aboyer en cœur.
--Soeursixtine
Soeur Sixtine sourit.
-" là, regarde: la toute première porte du couloir c'est la cuisine. Allez, suivez moi tous les deux.... on va manger et ensuite nous irons te laver, puis l'hospitalière viendra certainement te voir...n'aies crainte, elle est très gentille !...

Un doux fumet de bonne soupe avait envahit la pièce.
Sixtine fit asseoir le gamin en bout de table devant un grand bol en grès, une miche de pain et du fromage.
Au sol, elle avait rempli un vieux plat ébréché, d'un mélange de soupe et de pain pour le chien.
Elle servi une bonne rasade de soupe au petiot et s'assid près de lui, mangeant à son tour.

-" et si tu me racontais maintenant ....
--Sylvere
Manger, d'accord. Le gamin trottina d'ailleurs docilement, suivit par le chien, et prit place avec un plaisir non dissimulé devant la soupe, qu'il entreprit aussitôt d'engloutir à grands renforts de bruits divers. Mais se laver ? Bârk. Quant à l'hospitalière... Il verrait bien.

Du reste, il ne comptait pas se laver de sitôt, quoique la femme n'eût pas besoin de le savoir. Sylvere arracha un bon morceau du pain qui lui avait été donné, le trempa dans le bol et l'enfourna dans sa bouche sans se soucier des éventuels dommages collatéraux.

-Raconter quoi, m'dame ?, répliqua-t-il en mastiquant. Qui que c'est, l'Hospitalière ? Et pis vot' nom, c'est quoi ?

Sylvère esquissa un sourire, tout en finissant sa bouchée.

-Moi, c'est Sylvère m'dame. Mais c'est quoi ici ?
--Soeursixtine
- "Sylvère ? très joli comme nom ....moi c'est Sixtine, soeur Sixtine ajouta t elle en appuyant sur le "soeur" quand à l'Hospitalière c'est Damejeanne, la maire actuelle de ce village.
Tu vois nous sommes ici dans un Hospital.
C'est bien évidemment un endroit pour soigner les malades mais nous avons aussi une vocation d'accueil.
Si des pélerins passent ils peuvent dormir ici même s'ils ne sont pas malades ou aussi des nobles ....
tu as certainement vu la grande salle ce matin durant ta "visite" ?

le mot avait été dit accompagné d'un haussement de sourcil moqueur,
là c'est pour les malades, mais à l'étage il y aussi des chambres...
et là bas

elle montrait vers la porte d'entrée, il ya le bureau de Damejeanne et une grande salle. Là, je préfère que tu n'y ailles pas d'accord ?
Veux tu encore un peu de soupe ?"
--Sylvere
-Soeur Sixtine...Soeur Sixtine... Soeur, comme les bonnes femmes de l'église ?

Le gosse ne savait comment, mais il avait souvenir d'une église dans laquelle il passait ses journées, parfois à faire la manche, parfois à détrousser l'air de rien quelques dévotes qui passaient pas là.

-Un Hospital, hein...
, rétorqua-t-il, pensif. Il acquiesça quand on lui parla de la grande salle, sans aucune honte. C'est très beau ! Y'a beaucoup de malades ? Et pis z'avez vu beaucoup de nobles, vous ? Et y'a qui dans les chambres ? Y'a des gens d'armes ? Parce que j'aime pas les gens d'armes, ils sentent l'hypocrisie, 'pouvez pas savoir ! Et...

Sylvère s'interrompit aussitôt tandis que la Soeur lui indiquait le bureau de Damejeanne. Un endroit où il ne faut pas aller ? Et puis quoi encore ! Aux oreilles de Sylvère l'aventurier, voilà qui sonnait comme une douce invitation... S'il ne fallait pas y aller, après tout, c'était peut être qu'il y avait des trésors ! Plein de choses à voler ! Les yeux du gamins brillaient de convoitise alors que des centaines d'images défilaient devant ses yeux. Il avait oublié qu'on lui parlait, et du secouer la tête.

-Que que quoi ? Oh, de la soupe ! Volontiers, m'dame... Dites, vous savez où est mon chapeau ?

Il affichait l'air soucieux d'un avare ayant égaré sa cassette d'or.

-Et pis vous savez... Euh, enfin..., ajouta-t-il en se grattant l'arrière de la tête, penaud. Vous savez qu'est-ce j'peux faire pour vous ? Enfin euh, pour la nourriture, tout ça... L'tavernier, à l'auberge, y'm'faisait astiquer les canassons et les bourricots, ça puait ça puait !

Il grimaça, secouant légèrement les épaules comme pour se débarrasser de l'odeur. Il paraissait tout simplement impensable au garçon qu'il pût être hébergé quelque part sans rendre un quelconque service. Parole de Sylvère ! Et le chien d'aboyer, en complément de son petit maitre.
--Soeursixtine
Soeur Sixtine écoutait l'enfant un peu comme on écoute le chant des oiseaux. Il avait une voix légère et les pensés de la soeur se mélaient à ce babillage.
Elle sourit en lui répondant qu'elle était effectivement une de ces "bonnes femmes" qu'on voit habituellement dans l'église mais que son couvent avait été detruit par un incendie et son ordre éparpillé, alors elle était venue par hasard à saint Bertrand et avait ouvert le dispensaire pour se rendre utile.
Non, personne ne logeait dans l'hospital pour le moment à part eux deux, oui elle avait déjà rencontré des nobles et, malheureusement elle ignorait où pouvait bien être le chapeau de l'enfant.
Pendant ce temps son esprit repartait sur les routes. Elle revoyait ces enfants d'à peine 8 ans, travaillant avec leurs parents sur les marchés ou, pire encore, confiés à des maitres sans scrupules qui les employaient comme esclaves
Des petits, hauts comme trois pommes, se faufilant dans la foule et tirant très habilement bourses, pains ou autres denrées.
Ces enfants remplissant les mouroirs, ces bébés abandonnés sur les parvis d'église....
Pourquoi le visage d'ange de Sylvère lui provoquait il ces idées?
Sentait elle chez lui cette forme indéfinissable "d'expérience" qu'acquiert rapidement un enfant abandonné qui lutte pour sa survie au point de voler ou...pire parfois ?

Une phrase lui fit tout de même dresser l'oreille " l'aubergiste? les bourricots ?"
Tout en lui servant une nouvelle bolée de soupe elle lui demanda
-" dis moi Sylvère...qui était cet aubergiste ? tu vivais là bas? tu n'as pas de parents ?
--Sylvere
Sylvère n'écouta que d'une seule oreille Soeur Sixtine. Couvent? Ordre? Rien de très intéressant là dedans. Mis à part le fait qu'il avait égaré son chapeau...Ce fut vraisemblablement ce qui l'émut le plus dans les propos de sa bienfaitrice. Il en trouverait bien un autre.

Il s'empara du supplément de soupe avec appétit, tout en haussant les épaules.

-L'aubergiste ? Ben 'y gérait la taverne, té. C'était euh...ben...Par là.


Il esquissa un vague geste de la main, ce qui signifiait très clairement qu'il n'en avait pas la moindre idée.

-Et euh...Ben mes parents, 'chais point trop, m'dame..., reprit-elle en se grattant l'arrière de la tête, avant de revenir goulument à son repas. L'aubergisto, 'y m'a dit que ma mère l'était une souillon, et qu'elle avait pas à s'faire engrosser à son âge alors qu'elle avait pas d'mari. Q'c'était pas dans les traditions, ou 'chais pas quoi..

Le gosse haussa à nouveau les épaules, nullement affecté par son discours. Après tout, il ne faisait que raconter une histoire, une qu'on lui avait déjà raconté plusieurs fois et que son patron n'avait eu de cesse de lui rappeler.

-'Y m'disait que j'étais un bâtard, comme l'chien..., reprit-il, pensif, avant de relever la tête. Dites ! 'Y sont où, mes habits ?
--Soeursixtine
Le coeur de la vieille soeur se serra. Ah elle en avait bien vu des choses mais un enfant d'à peine 8 ans qui vous sort une des réalités les plus crues de la vie, comme cela, sans sourciller, ca l'émeuvait toujours.
Elle eut la tentation de prendre l'enfant dans ses bras, de lui dire "allons petit, t'en fait pas, tu es bien tombé, je vais faire en sorte que ta vie change ..." masi elle connaissait trop ce genre de petite graine que pour savoir qu'il allait se rbiffer, voire s'enfuir..pas habitué sans doute à de la gentillesse.
Aussi retint elle son geste et prit un air très détaché pour lui répondre
-" tes habits ?, je les ai lavés voyons ! et tu vas du reste suivre le même chemin...tu vas aller jouer dans la salle d'eau...avec ton chien si tu veux"
Elle riait imaginant déjà la réponse.
Oh non elle ne se battrait pas, elle le laisserait venir..quand il l'aurait décidé.
-" je vais préparer des potions. si tu veux m'aider ce sera avec grand plaisir.
Pourras tu venir avec moi au jardin? nous choisirons les simples dont j'ai besoin"

"tiens en attendant couvre toi avec cette tunique"
Elle lui tendit un habit, le plus petit qu'elle avait trouvé dans sa réserve et ajusta une ceinture afin que l'enfant se sentit à l'aise tout de même dans ce vêtement un peu grand.
Tigalia
[Tard dans la nuit de dimanche]

La nuit était belle est clair. Tigalia et Loup se préparaient à aller se coucher tranquillement. Alors que Loup se dirigeait dans leur chambre Tig se rendit dans la chambre du bébé pour posé le petit doudou qu’elle n’avait put résister à fabriquer. Elle le posa dans le petit lit puis examina la pièce. Tout était rangé et organisé au mieux, chose plutôt étonnante. Elle caressa son ventre et murmura comme pour parler à son bébé.
Voila tout est prêt pour toi, tu as plus qu’à te décider.
Tigalia allait quitter la pièce quand elle senti une intense douleur dans le bas de son ventre. Une crampe si forte qu’elle s’agrippa au montant de la porte par réflex.

Haaaaaaaa !

Tigalia ne s’attendait pas à une réponse si rapide mais au moment où la douleur se calmait enfin elle comprit tout de suite que la nuit aller être plus longue que prévu. C’était le moment ! Le bébé allait arriver. Dans la seconde qui suit elle se décida à appeler la seule personne dont elle avait besoin à cet instant.

Loup !

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Loup_alpha
Loup se préparait à se coucher, il était assit sur le lit, commençant à déboutonner le haut de sa chemise alors qu’il entendit le cri de Tig. Loup n’avait pas attendu son appelle pour accourir vers elle, il plaça son épaule sous la sienne et plaça son bras dans son dos pour la soutenir. Il l’entendit alors dans un murmure :

-Le bébé…. Il… il arrive…

Loup sourit un moment à l’entente de cette nouvelle, puis se ressaisissant il lui dit :

-Je t’amène tout de suite au dispensaire.

Loup la porta dans ses bras et descendit les escaliers aussi vite que possible, il prit un manteau et couvrit Tig et sortit aussitôt avec elle direction le dispensaire. Il regretta un instant de ne pas avoir pris de manteau pour lui, mais ce dit que ce n’était pas ce qui importait le plus pour le moment.

Les voilà enfin devant le dispensaire, Loup était bien heureux de ne plus habiter dans sa petite maison perdue dans les bois, il s’arrêta devant la porte, Tig poussa un nouveau cri :

- Haaaaaaaaaaaa !

Loup en frissonna et maintenant Tig d’une main contre lui, il frappa à la porte, aussi fort que possible.
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