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[RP]: Le Mizuage de Nitta Sun...

--Nitta_obasan


La vieille machait sa chique...
La vie la dégoutait...
Toute cette jeunesse! Ces cuisses fermes, ces ventres plats et ces tailles étroites...
Peuhhh! Les jeunes filles n'étaient pour elle qu'une vitrine qui lui servait à asseoir la renommée de l'ôkiya Nitta dont elle était la mère...

Mais cette Sun...
Cette gamine qu'elle avait acheté pour tout juste 50 kobans à une veuve affublée de 7 marmots braillards...
Celle-là...Elle l'agaçait particulièrement.
Sale et les pieds terreux, voilà comment elle l'avait ramenée à l'ôkiya...
Tout juste 5 ans et déjà sage et disciplinée, toujours à se plier face à ses caprices. Une nature douce, des sourires qui lui mangeaient la moitié du visage! Elle ne l'avait jamais supportée!
L'autre geiko : Atsumomo; elle au moins était une sale teigne, mauvaise, langue de vipère, regard méchant...
La vieille se mit à sourire en pensant à Atsumomo...Elle lui ressemblait tant...

Petit rire un peu sardonique.

C'est que la vieille était en train de faire les comptes, et ça la foutait toujours en rogne.
Bien sur, acheter une gamine 50 kobans, et la voir devenir * agaçante!!* de plus en plus talentueuse...
Elle avait fait là une affaire en or!
Mais ce n'est pas pour autant qu'elle l'avouerait! Et elle ne cessait de trouver des prétextes pour gonfler ses dettes.

Il allait falloir qu'elle la rembourse...elle n'y arriverait jamais!
Elle avait été jusqu'à lui facturer les tatamis tâchés, par l'alcool que Atsumomo avait renversé un soir de grande ivresse...
Elle avait ajouté à sa note, le pot de crème brisé: Atsumomo lui avait affirmé que c'était Sun qui l'avait fait tomber...Et cette petite sotte qui avait gentiment et poliment nié...

Elle cracha au sol de dégoût...

Au final, entre les frais d'achat de la gamine, les frais pour ses cours, les frais divers d'entretien, les objets nécessaires à acheter pour elle, le coiffeur et l'habilleur...
Ôbasan avait gonflé et gonflé la dette de Sun qui s'élevait à près de 80 000 kobans
Elle explosa de rire!
Jamais elle ne parviendrait à rembourser toute sa dette, et elle resterait donc sa propriété pour très longtemps...Jusqu'à ce qu'elle en ait assez de la voir et qu'elle décide de la revendre à un bordel pour finir de "renflouer" sa dette.

Allez assez ri, elle allait l'appeler cette sale poupée agaçante...

SSSuuunnnn KKKKKuuuunnnn!!!!

Isoiderundaneeeeee (Magnes-toi le train)!!!!!!



HRP: une maiko est payée 1/2 ohana par heure de présence lors des banquets ou autres fêtes.
Une fois devenue geisha, elle sera payée 1 ohana de l'heure.
Une ohana correspond environ au prix de 2 bouteilles de saké.
(Une ohana est une "heure fleur"qui correspond au temps que met un bâton d'encens à se consumer.)
IG Une bouteille de saké doit pouvoir permettre de faire 30 verres de saké...Verres de saké vendus aux alentours de 1 koban pièce...Je vous laisse faire le calcul...
Sun
Sun entendit sa mère l'appeler.
Ou plutôt elle l'entendit lui vociférer après..

Me voilà mère! J'arrive!

Elle savait bien qu'il n'était jamais bon de contrarier ôbasan, comme par exemple en la faisant attendre...
Elle n'avait jamais su pourquoi d'ailleurs elle contrariait toujours ôbasan. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir toujours tout fait pour lui plaire...

Elle s'inclina très bas en entrant dans la chambre d'ôbasan afin de la saluer.

Quelle belle journée aujourd'hui qui me permet de vous voir de si bon matin.
Que désiriez-vous me dire mère?

_________________
--Nitta_obasan


Toujours aussi belle et fraîche... Arfff!
Et cette politesse...Beurkkk!

Urusai(ferme ta "bouche")Sun Kun!

J'ai fait les comptes.
Il va falloir que tu rembourses ta dette!
Il va être temps pour ton mizuage!!!
As-tu distribué des Ekubos auprès de certains de tes clients?


La vieille avait une idée encore plus cruelle en tête: déroger à la règle et demander aux hommes qui viendront faire une offre, d'y inclure un kimono en prétextant que c'était une lubie de la maiko qui les aiderait à obtenir son mizuage s'il était somptueux.
Et comme elle en était persuadée, jamais elle ne réussirait à rembourser sa dette, les kimonos ainsi offerts de façon définitive deviendraient la propriété de l'ôkiya...
Une très lucrative affaire pour elle en somme, vu le prix que coutait un kimono.

Sunnnn sannnn

Voix mielleuse...Il faut se méfier...

Je demanderais aux hommes qui voudront ton mizuage de viens vouloir au préalable t'offrir un kimono.
Ils auront à coeur, je pense, de faire preuve de cette générosité afin de te rendre davantage belle à leurs yeuxxxx....


La vieille qui minaude. Elle se marre intérieurement...

Tiens au fait Sun Kun! Avant de me ficher le camp d'ici, prends ces ouvrages et lis les avec applications!

Elle lui balança méchamment 2 livres dans lesquels les geishas étaient censées apprendre l'art de l'amour, dernier des arts qu'elles se devaient d'apprendre.


HRP: Voici donc un petit défi supplémentaires pour ceux qui souhaitent obtenir le mizuage de Sun: Faire une proposition financière ET offrir un kimono. Tout cela se déroule en RP et exclusivement en RP.Le kimono devra être décrit et être bien sûr le plus "beau" possible.
Ôbasan décidera au final de la personne qui obtiendra le mizuage de Sun en se basant en grande partie sur votre talent de Rpistes!
Sun
Sun écoutait ôbasan avec appréhension...

L'heure de vendre son mizuage était venu.
Son plus grand désir: devenir une geisha libre. Mais elle ne savait même pas si cela serait un jour possible...
Il était évidemment hors de propos que de croire qu'ôbasan lui laisserait voir les comptes!

Haï mère, j'ai en effet distribué quelques ekubo...

Elle l'écouta lui parler de kimonos, et bien que méfiante face à la façon dont ôbasan s'adressait à elle, ses yeux ne purent s'empêcher de briller.

Enfin avant de la congédier, la vieille lui lança les fameux ouvrages dont atsumomo ne cessait de lui rebattre les oreilles.
Elle les reçus en plein ventre et en eu un instant le souffle coupé.

Elle prit soin néanmoins de remercier chaleureusement ôbasan avant de s'en retourner dans sa chambre.

Les hommes viendraient bientôt présenter leurs hommages ainsi que leur offre à la vieille.
Sun en devint nerveuse...

_________________
Nobunaga
Kumagai Sen no Nobunaga avait eu une enfance à la fois insouciante et pénible. Sa mère mouru après avoir donné la vie à trois enfants, puis il fut envoyé étudier les bonnes manières dans une autre noble famille dès l'âge de sept ans.
D'Edo, il passa à Kyoto où il entra dans un monastère comme novice - histoire d'apprendre à lire et à écrire. Le résultat fut qu'en dehors d'une cousine de cinq ans son aînée et de sa petite soeur, il n'y avait guère eu de femmes dans sa vie.

Lorsque son père, sentant la mort venir, le rappela à lui, il était âge de dix sept ans et n'avais toujours rien appris des arts guerriers, hormis le yari (bâton fort apprécié des bonzes). Pour un fils de samurai, il y avait là de sérieuses lacunes.
Heureusement, bombardé chef d'un clan raisonnablement puissant, il comptait suffisemment de sempai pour chaque type d'arme. Il pouvait désormais jouir avec modération des plaisirs de sa jeunesse, construire des édifices culturels ou religieux, organiser des fêtes et des réceptions - bref, il appréciait à sa juste valeur les possibilités de son nouveau statut, malgré les lourdes obligations qui y étaient assocées.

Néanmoins, Sen no Nobunaga avait un problème bien plus grave que toutes ces obligations. Il était amoureux.
En soi, cela n'aurait pas constitué un réel problème (bien qu'il sache pertinnemment ne pas pouvoir épouser quelqu'un uniquement par amour, dans sa position), si l'élue de son choix n'était pas une simple meiko, une apprentie geisha.
Il n'avait donc aucun avenir avec elle et, tout comme elle, le savait pertinnement. Cela n'empêchait toutefois pas les jeunes gens de vivre dans l'espoir. Après tout, le chef du clan avait le droit à quelques courtisanes... et rien n'indiquait qu'il soit obligé de se marier de sitôt.

Sans hésiter, il lui offrit donc d'être son "danna", son protecteur. Cet engagement durait deux mois et devait donc être renouvellé. Il s'engageait ainsi à la protéger et à lui offrir tout ce dont elle pouvait avoir besoin, des frais médicaux aux bijoux et parfums.
Et un jour, ce qu'il redoutait et espérait tant à la fois arriva...

Un serviteur était venu jusqu'à la demeure du "grand Kumagai no Nobunaga" afin d'y déposer une estampe représentant la jeune maiko Nitta Sun. Un oeil avisé pouvait y contempler la jeune femme et y décrypter ceci :


Citation:
Sun
A le visage d'un ovale parfait,
Des yeux charbons pétillants
Et des lèvres délicates d'un incarnat délicat.
Elle ne mesure qu'un petit mètre 52
Mais juchée sur ses zoris compensés,
Elle doit bien aller presque au mètre 60.
Alle a quinze ans
Et la taille étroite.
Cinquante-cinq centimètres peut-être, pas plus.
Ses hanches s'arrondissent même si elles ne sont pas,
Encore, celles d'une Femme : à peine quatre-vingt centimètres.
Elle affiche un tour de poitrine, plutôt élevé
Pour notre peuple, de quatre-vingt-cinq.
Elle a des mains fines
Et quand elle pose une main sur son sein,
Lorsqu'elle est aux bains,
Il doit bien l'emplir totalement
Et bien sûr, bien sûr, Sun est pure,
Intacte encore.


Le sang de Nobunaga-sama battait dans ses tempes lorsqu'il acheva la lecture de l'audacieuse formule. En bas de l'estampe figurait une phrase qu'ôbasan, la mère de l'okiya Nitta, avait aposé :
Citation:
Te battras-tu pour son mizuage ?

Car oui, il allait falloir se battre. Le message avait du être envoyé à tous les hommes riches ou puissants de la région - et à quelques autres au hasard.
De rage, Kumagai Nobunaga froissa dans sa main la missive avant de la jeter à l'autre bout de la pièce. Non ! Jamais un autre ne possèderait SA Sun-pôn. Du moins, pas sans son consentement. Et la mission de lui apprendre l'amour et ses mystères ne pouvait - ne devait - lui revenir qu'à lui, Sen no Nobunaga de l'Uji de Kumagai Noazane.

Il fit immédiatement porter une réponse positive.
Non seulement il viendrait, mais il avait déjà offert un kimono à Sun. Et il en offrirait encore cent s'il le fallait, dut-il s'endetter jusqu'au nez !

Après un détour par le kami-dama pour honorer ses ancêtres, Nobunaga revêtit son plus beau kimono et se dirigea, le plus vite qu'il lui était possible en gardant une attitude digne, en direction du "quartier des saules et des fleurs".
Il espérait que son ami le plus honorable l'aiderait dans son combat. Après avoir pris le temps de se calmer, en récitant un petit mantra appris à Kyoto, il entra dans l'okiya.


Konnichi wa. Watashi wa, Kumagai Sen no Nobunaga desu. Je viens enchérir pour le mizuage de la meiko Sun-chan.
_________________

Clan ouvert aux artistes comme aux samurais. - Suivez le lien.
--Koyote
Le jeune Koyote avait fait des jours de marches pour se rendre dans la démeure de la jeune Sun.

Lui qui avait réçu ordre par sa grandeur le patriache Takuta Kosgwa de venir conquérir cette jeune femme dont la description troublait déja son sommeil.

Une fois à la porte de la demeure il descend de son cheval prend sa manche à la main la sacoche au dos puis tape trois fois à la porte


TOC TOC TOC

reste là attendant d'être réçu
--Nitta_obasan


Ôbasan sirotait du saké comme à son habitude, dans le petit salon; et si il y avait bien une chose dont elle avait horreur c'est d'être dérangée.

Mais voilà qu'un homme; enfin pouvait-on appeler ce jeune blanc-bec un homme; était entré dans l'ôkiya le verbe haut et la voix forte pour le mizuage de la p'tite sainte-nitouche...

Elle indiqua à la servante de le faire entrer dans lesalon et l'invita à s'asseoir, mais l'acariâtre vieille, ne daigna pas même lui offrir à boire.

Elle le jaugeait; le reluquant bien peu discrètement des pieds à la tête.

Kumagai sen no Nobunaga?

Un semblant de sourire, plus grimaçant qu'autre chose étira ses lèvres...

Hummm...je connais bien ce nom...
J'ai bien connu ton grand père...


Petit rire grivois, et pas un semblant de gêne d'avoir tutoyé un chef de clan.
Après tout, elle en avait tué quelques uns des petits bâtards qui s'étaient nichés dans son ventre suites à leurs ébats fougueux; à elle et au vieux Kumagai,parti rejoindre ses ancêtres depuis belle lurette.
Le jeunôt était donc pour ainsi dire...un peu de sa famille...

La vieille manque s'étouffer de rire vu le tour que prenaient ses pensées.

Bon...
Parlons peu parlons bien, à mon âge chaque instant est précieux.
Que proposes-tu?

Et ma charmmannnnte fille a ajouté le désir de se voir offrir un kimono. Pense à le faire parvenir à l'ôkiya dès que possible.


Bien heureusement cette foutue maiko n'était pas sa véritable fille...
Elle ajouta entre ses dents un presque inaudible: Baka!
Maruku
Quelques jours auparavant, une jeune fille est venue lui apporter des gâteaux. Pas mauvais d'ailleurs ces petites douceurs... Le présent tenait également lieu d'invitation d'après la coutume. Chose confirmée un peu plus tard par la réception d'une estampe représentant l'exquise maiko dans toute sa fraicheur et son innocente splendeur.

Maruku s'est d'abord montré intrigué, se demandant un peu pourquoi l'on venait le trouver ainsi au fin fond du village d'Usuki. Mais, même si le projet est tout sauf raisonnable, il ne lui a pas fallu longtemps pour savoir qu'il cèderait à l'attrait qui lui était proposé. Inutile de lutter contre la tentation, et l'occasion est trop belle, pour satisfaire sa curiosité et découvrir une partie de ce monde si particulier.
La troublante Sayuri, apprentie geisha elle aussi, dans un autre ôkiya, demeure encore dans une partie de son esprit. Et comme elle l'a encouragé à demi-mot à mener l'enquête, il saisit aujourd'hui la chance de découvrir un univers similaire.

Et puis, la fille "mise aux enchères" est de son âge, sans être moche à regarder si la reproduction est un tant soit peu fidèle à la réalité. Il y a donc plus pénible comme visite à réaliser.
Le jeu est dangereux, emporté par la fougue de sa jeunesse, son côté inconséquent, Maruku risque de se retrouver à dilapider tout ce qui reste de la fortune familiale dans une pure futilité. Et si la douce May le voyait faire, elle se demanderait sans doute encore ce qui peut lui passer par la tête...
Mais tout le charme et l'intérêt de l'existence résident souvent dans cette conduite apparemment irréfléchie. Etre joueur, charmeur, explorer chaque possibilité sans se fixer de limite... que l'on en retire plaisir ou bonne leçon, il ne faut pas hésiter lorsque l'on a toute la vie devant soi.

Plutôt grand pour un garçon d'à peine plus de quinze ans, Maruku parvient souvent à faire plus que son âge. Surtout que même s'il lui arrive de se comporter comme le dernier des "aventuriers", il est également capable de tenir une conversation avec éloquence, et tout dans sa posture et ses manières, lui apporte une certaine prestance peu coutumière chez un adolescent.

Vêtu de son habit rougeoyant, bordé de blanc par endroits ou discrètement rehaussé de motifs d'or, il se déplace avec calme, ses pas semblant presque glisser sans bruit à la surface du sol. Son visage est serein, presque impassible, seulement égayé par une esquisse de sourire offert à certains de ses interlocuteurs.
Paquet sous le bras, invitation en main, il se présente finalement devant les lieux où l'on l'attend.

Konnichi wa, je me nomme Maruku Katanabe, meneur des lucioles et fondateur du clan Hotaru.
Je suis attendu pour participer à l'attraction du jour.


Le sourire en coin se fait plus marqué. Il y a déjà d'autres prétendants visiblement, et par pur esprit de compétition, le jeune homme pourrait bien tout faire afin d'emporter la mise...
_________________
Fondateur du clan Hotaru, ou clan des Lucioles
--Nitta_obasan


A peine le jeune Kumagai était-il sorti que la porte s'ouvrit de nouveau.

La vieille dévisagea l'homme qui venait d'entrer et ne le fit même pas s'asseoir celui-là...
Au premier coup d'oeil elle s'était aperçu qu'il ne s'agissait que d'un serviteur...
Elle émit une sorte de borborygme à peine audible.

Mmmmmouaiisss
C'est pour quoi?


Petit geste d'impatience de la main droite...

Allons parle Baka!

Elle n'en avait pas fini avec le serviteur qu'un autre morveux fit son apparition.
Elle leva les yeux au ciel...
Oh la la pas encore un qui vient pour cette Sun kun tout de même!

Elle le jaugea lui aussi en l'observant avec attention.

Maruku Katanabe, meneur des lucioles et fondateur du clan Hotaru?
Et bien et bien et bien!
Qu'en voilà du beau monde!
Et tout ça pour ma chèrrrrrreeee fiiiiilllle chhérrriiieee


La voilà qui pouffe.
Cet homme là? Un morveux...mais bon, fort bien vêtu lui aussi...
Les hommes devenaient-ils hommes de plus en plus jeunes dans ce monde? Ou se faisait-elle de plus en plus vieille?
Il venait pour le mizuage lui aussi... Mais elle pensait en elle même qu'il était bien encore possible qu'il soit puceau celui là!
Elle ne put retenir un grand éclat de rire à cette pensée.
Tentant d'excuser ce rire par une explication:

Pardonnez-moi cher "chef des lucioles" c'est que je ne pensais pas que Sunnn sannnn attirerait autant de monde!
Ce n'est qu'un maiko somme toute banale ne trouvez-vous pas?

M'enfin, comme pour les autres, Sun aimerait bien un kimono...Drôle d'idée mais que voulez-vous...C'est qu'elle est coquette!


La garce pensait-elle! 3 hommes pour un mizuage? Le prix risquait de monter!
Quelle bonne affaire pour l'ôkiya! Et que de nouveaux kimonos pour sa collection...
Maruku
Qu'elle hideuse bonne femme!
Sur que cette Obasan serait parfaite pour compléter l'exécrable caractère de Mugen-Sensei. Aussi vieux, moches et désagréables l'un que l'autre à première vue. Et en général Maruku cerne vite ce genre de personne, qu'il trouvera à coup sur difficilement supportable.
D'ailleurs il ne goûte guère la façon dont la bougresse s'adresse à lui.

Toutefois, pas un seul tressaillement ne vient trahir le jeune homme, qui conserve un visage affable et ne donne aucun indice sur ses pensées profondes. Au contraire, il s'incline et salue son hôte avec déférence, la gratifiant même d'un léger sourire. Lui aussi parfois sait se composer un masque répondant au mieux aux circonstances.

Prenant place à son tour, il note la présence de Nobunaga, le "serveur de thé" croisé dans le daimyo Uchi juste avant son départ pour Usuki.
Un hochement de tête poli en guise de salut, et Maruku s'assied non loin de lui. Vu d'ici il ne semble guère plus âgé que lui. C'est étrange, il n'aurait pas cru que l'écart soit si mince... les responsabilités qui font ça sans doute...

Se retournant vers la vieille peau qu'il continuait malgré tout d'écouter d'une oreille, il daigne enfin lui répondre.


Je vous trouve bien sévère avec votre protégée, et j'espère que c'est par... modestie que vous dénigrez ses qualités.
Je ne la trouve pas si banale d'après ce que j'en ai vu. Elle a su éveiller mon intérêt et vaut de prendre la peine de se déplacer.

Cela dit, nous ne sommes pas au marché aux poissons d'Usuki ici, et je ne suis pas non plus venu acheter un vulgaire morceau de viande, aussi appétissant soit-il.

Je n'ai pas eu l'occasion de fréquenter Sun, parlez moi un peu d'elle s'il vous plait. Quels sont ses talents? Dans quels arts est-ce qu'elle excelle?
A-t-elle un esprit suffisamment vif pour tenir une conversation intéressante? Une personne qui sait écouter est appréciable, mais la répartie qu'elle peut avoir est également importante, sinon son interlocuteur risque de sombrer dans l'ennui.

J'avoue être exigeant, et si je dois devenir son "parrain", lui permettant ainsi de quitter sa chrysalide de maiko pour devenir une véritable geisha, j'aimerais la connaître mieux.

Bien sur votre ôkiya est réputé, et m'offrir le mizuage d'une de vos filles m'assurerait un prestige certain, mais si vous le permettez, je souhaiterais qu'elle vienne se présenter avant que je formule une offre.

D'ailleurs ces deux hommes étaient là avant moi. Je leur laisse le soin de fixer la somme offerte.
Je m'alignerais sans mal si je suis convaincu par ce que je vois et ce que j'entends.


L'apprenti chef de clan termine de déclamer son monologue, soutenant sans sourciller le regard ou les mimiques de la maîtresse des lieux, et parlant d'une voix assurée. Un timbre requis lorsque l'on s'apprête à débuter des négociations.

Lui n'en a bien sur après la virginité de personne dans cette maison. Son coeur, s'il devait être touché par les affres d'un amour naissant, ou d'un désir charnel, le renverrait plutôt prestement vers son village d'adoption, mais il continue la partie.
Un coup d'oeil vers Nobunaga lui permet de percevoir l'éclat qui illumine le regard de son rival, trahissant son impatience et sa volonté farouche d'emporter la belle et les faveurs qui vont avec, et lui assure qu'il doit s'agir là du favoris pour ces enchères. Sans doute que lui et la promise ne sont pas des inconnus d'ailleurs.

Mais en très mauvais chrétien, puisqu'il est mi shinto mi bouddhiste, Maruku n'est guère charitable, et ne souhaite pas s'effacer afin de rendre la partie plus facile pour son compagnon d'infortune.
Il s'amuse d'avance des réactions à venir.

Jeu dangereux et audacieux qui se poursuit, sans en connaître la fin.
Dans les faux-semblants et les prises de risques, l'héritier des Katanabe est déjà devenu un maître en la matière...

_________________
Fondateur du clan Hotaru, ou clan des Lucioles
Nobunaga
C'est au jeune Katanabe de le rejoindre dans le salon d'attente de la sorcière, qui lui rappelait l'onibaba des contes de son enfance - celle qui attrapait les promeneurs solitaires en montagne, pour en faire de la soupe.
Cet homme, rencontré à Kokura où il avait été invité avec les autres chefs de clan à son chanoyu, lui avait d'emblée été sympathique. De le voir ici le surpris et le ravis : qui sait, peut-être comprendrait-il et l'aiderait-il ? Si son inconscient lui soufflait qu'il aurait du détester ce jeunot, sa conscience ne pouvai s'empêcher de vibrer d'espoir.

Et ce concurrent, pour ce jeu cruel, se mit à parler :


Je n'ai pas eu l'occasion de fréquenter Sun, parlez moi un peu d'elle s'il vous plait. Quels sont ses talents? Dans quels arts est-ce qu'elle excelle?
A-t-elle un esprit suffisamment vif pour tenir une conversation intéressante? Une personne qui sait écouter est appréciable, mais la répartie qu'elle peut avoir est également importante, sinon son interlocuteur risque de sombrer dans l'ennui.


Ses talents ? Elle dansait magnifiquement et récitait des poèmes. Sa compagnie était un ravissement sans cesse renouvellé. Elle pouvait écouter des heures ou discuter en poussant de longs sons ravissants, d'une petite voix flûtée. Lorsqu'elle minaudait, on pouvait s'attendre à ce que ses mots fassent bientôt éclater son interlocuteur d'un grand rire naturel et joyeux.
Sun, tout simplement, était sa "Sun-pôn". Et s'il venait batailler pour avoir le privilège de la déflorer, c'est que c'était bien là la seule partie de son corps qu'il n'osa encore toucher qu'en pensées. Car il n'avait eu nul besoin du dessin pour savoir à quoi ressemblait la créature, même dans son plus simple appareil.
Il ne se battait pas pour la déflorer, mais pour enfin pouvoir dormir dans ses bras - pour le privilège de se réveiller à ses côtés, afin que la première chose qu'il vît le matin soit la plus belle créature du Japon.

Ses poings se crispèrent. Ainsi, la vieille avait connu son grand-père ? Son goût pour la compagnie des geishas devait donc être un héritage. Mais cela lui donnait-il le droit de traiter ainsi son petit-fils ? Quoi qu'à la réflexion, elle traitât mal tout être à portée du venin de sa langue. Etait-ce à forcer de sucer des serpents, qu'elle était devenue vipérine ?
Sans un mot, il posa le paquet de soie contenant le kimono exigé, puisque la vieille, déjà, ne s'occupait plus de lui.




Dans le paquet de soie, le kimono attendait d'êter découvert.
C'était un kimono de soie chinoise jaune, d'une finesse telle qu'on aurait cru porter un voile d'eau. L'intérieur de ses manches et le col étaient cousu d'une soie plus épaisse, rouge comme le sang, semée de motifs floraux rosés évoquant des fleurs de cerisier au printemps.

Ce kimono étant un furisode : très long, il couvrait les jambes en allongeant la silhouette de la porteuse, tandis que ses manches s'étiraient jusqu'au niveau des chevilles et devaient donc être retenues pour marcher. Sur chaque manche, un très petit point rouge, fleur à peine visible pour celui qui savait observer, mais qui plaisait pourtant même à l'oeil de celui qui ne voyait qu'inconsciemment, en rehaussait l'attrait au niveau des poignets.

Sur la "jupe" du furisode, étaient brodés des chrysanthèmes aux teintes cramines allant sur le mauve profond. Elles s'harmonisaient ainsi, de nuance en nuance, avec les fleurs brodées au niveau du ventre : bleutées, fort pâles, tirant çà et là sur l'indigo pour rejoindre le mauve de certaines chrysanthèmes.

Avec ce kimono était joint un obi qui devait être noué dans le dos et dont les motifs évoquaient un oisillon se posant sur un arbre porteur de petites fleurs bleues. Ainsi l'ensemble parvenait-il, de ton en ton, à rester harmonieux tout en étant d'une fraicheur digne de la jeunesse qu'il devait glorifier.

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--Nitta_obasan


Ôbasan écouta Maruku parler...
Sans aucun doute le morveux avait de l'éducation et de la prestance.
Langage fort agréable en plus du kimono clinquant; v'la à coup sur du beau parti...

Je vous trouve bien sévère avec votre protégée, et j'espère que c'est par... modestie que vous dénigrez ses qualités.
Je ne la trouve pas si banale d'après ce que j'en ai vu. Elle a su éveiller mon intérêt et vaut de prendre la peine de se déplacer.


Moue de désapprobation sur le visage, les lèvres d'ôbasan se firent l'espace d'un instant plus fines qu'un trait de pinceau...
Mais de quoi se mêlait-il ce baka!
Sa voix se fit mielleuse quand elle demanda à Maruku:

Aimez-vous les animaux jeune "chef des lucioles"?Petit temps de pause pour laisser à son auditoire le temps d'apprécier tout ce que peut contenir de sens cachés une telle question...
Car si c'est le cas, il est certain que vous adoooorerez notre chère Sun San!
Elle a...

Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour vendre se dit-elle...
Une taille de guêpe, des yeux de biche, la grace d'un félin lorsqu'elle se déplace et elle chante comme un rossignol.
Rapide sourire suivi d'une moue écoeurée...

Bien sur votre ôkiya est réputé, et m'offrir le mizuage d'une de vos filles m'assurerait un prestige certain, mais si vous le permettez, je souhaiterais qu'elle vienne se présenter avant que je formule une offre.

La vieille toisa le jeune Maruku d'un regard perçant...
V'la qu'le puceau avait des exigences en plus ben tiens!

Elle ne disait rien pour le moment, une lutte intérieure s'était engagée en elle...
Dire oui? Ca ne pouvait que faire monter les enchères, la petite Sun Kun étant prodigieusement mignonette -- horreur !!! -- et rageusement charmante avec sa conversation à n'en plus finir...
Dire non? Elle en crevait d'envie, rien que par pur plaisir égoïste. Si Maruku déclarait forfait et qu'elle trouvait aussi le moyen de faire déguerpir le Kumagai... Peut-etre Sun ne trouverait-elle rien de plus délicat qu'un vieux bushi au mains rugueuses; un peu pressé et qui aurait l'habitude de la rudesse des combats.
Petit rire intérieur à cette pensée...

L'appât du gain étant ( heureusement pour Sun) la plus forte; la vieille finit par lâcher une réponse.

Fort bien...Sun viendra...

Sur cette réponse tout juste prononcée, la vieille découvre du coin de l'oeil le kimono que le jeune Kumagai a apporté pour la Sun kun...
Ses yeux s'agrandissent d'une lueur de convoitise sans équivoque. Le kimono est absolument sublime!
Il doit coûter à lui seul une petite fortune et est accompagné d'un riche obi qui plus est!

Mais, soudain elle se fige. Comment diable le blanc-bec était-il au courant qu'il fallait un kimono?
Elle ne l'avait nullement indiqué dans ses courriers, et n'en avait parlé qu'à Atsumomo, afin d'en rire, ainsi qu'à Sun!
Serait-ce cette pimbêche qui se serait permis de l'indiquer à Nobu? Il l'avait récemment réclamée à plusieurs reprises dans ses zashikis(banquets réceptions)...
Si elle avait parlé, elle tâterait de sa canne de bambou.
Autre possibilité: le jeune freluquet avait apporté de lui même ce kimono pour l'offrir en cadeau en gage de son engagement pour le mizuage comme cela se faisait parfois.
Toujours est-il qu'elle songeait déjà à une nouvelle manoeuvre d'enrichissement pour l'ôkiya.

Sun viendra oui...discuter quelques instants avec chacun d'entre vous; petit regard vers le serviteur; tu pourras le dire à ton maître toi!
Mais pas avec vous Nobunaga San.

Petit sourire de victoire personnelle.
Il me semble en effet que vous connaissez déjà la jeune maiko n'est-ce pas?
D'ailleurs à ce propos, comme ELLE réclamait un kimono afin de l'aider dans notre décision, et que vous avez déjà apporté ce...cet...ce.
..(bout de chiffon? Non elle n'oserait tout de même pas ça) kimono...Vous serez bien aimable de lui apporter quelque parure qui l'honorerait d'avantage... Ce que vous voulez Nobunaga san: peigne, ombrelle ou coffret précieux...

Sur ce l'ancêtre indiqua à une servante de faire quérir Sun et fit signe à Maruku qu'il pouvait disposer pendant quelques minutes du petit salon attenant...
Onibaka
[Kurume, tombée de la nuit, la veille... ]

Alors que la cité voisine s'enfonce lentement dans le calme précédent la nuit noire, un groupe de cavaliers arrive en vue d'un petit hameau au centre d'une petite clairière, dont seule une pauvre bicoque est encore debout intacte. L'un après l'autre, les guerriers mettent pied à terre pour venir former un cordon autour de la modeste demeure paysanne, pendant que certains mènent à une modeste pâture voisine les montures délaissées. Ces précautions élémentaires une fois prises, un petit groupe entre dans la chaumière, suivi par un homme dont l'armure rutilante, laquée d'un rouge profond marque à elle seule le rang éminent.
"Konnishi Wa Seigneur Onibaka" salue le propriétaire des lieux, s'inclinant respectueusement devant son visiteur, visiblement attendu.
"Konnishi Wa, Shigé" répond l'aristocrate en armure, "Alors dis moi car je ne resterai pas ...Quelles sont les nouvelles récoltées par notre antenne locale?".
" Peu nombreuses maître, mais fort intéressantes. L'opération Mushikawa suit son cours de manière satisfaisante, nous avons pu infiltrer deux hommes à nous dans les lieux"
"Parfait"
" Un marchand local, Aijiro a subi de fortes pertes au jeu, il est pris à la gorge par ses créanciers et acculé à la faillite. Etant influent parmi ses pairs, il ferait une recrue de choix..."
"Je te fais laisse suivre ton intuition, tu peux tenter de le recruter, mais ne donne pas le nom de notre famille , je n'ai qu'une confiance mitigée envers les gens qui s'adonnent à ce vice. Ensuite...?"
" Un de nos mendiants a été démasqué et roué de coups, nous l'avons sorti des griffes de nos adversaires, mais il faudra l'envoyer ailleurs, je pense...Et l'interrogatoire d'un de leurs hommes a permis de confirmer l'implantation du réseau Soleil de Sang dans la région. Votre intuition s'est révelée exacte, une fois de plus"
" Excellent, dans une semaine nous aurons réuni les forces nécessaires pour éradiquer cette branche. Et à part celà...?"
" Rien hélas ou bien peu, je vous ai fait la liste des tarifs constatés sur les marchés, comme convenu, on signale des actes de brigandage, une révolte à Imari pour des motifs assez obscurs de jalousie ou de dépit sans incidence sur nos plans, trois mariages parmi les gens de notre organisation, je vous ai indiqué leurs noms, je sais que vous appréciez de leur témoigner votre faveur, le mizuage d'une jeune geiko, Sun de son nom, et splendide selon la rumeur populaire, un scandale au monastère de..."
"Attends...un mizuage dis tu ? As tu d'avantage d'information à son sujet ? Ces filles des fleurs et des saules ont souvent connaissance d'informations de premier ordre glanées lors des soirées qu'elles égaient de leurs arts... Est-elle aussi belle qu'on le dit crois -tu ? "
" Assurément belle, de nombreux seigneurs seraient prêts à tout pour avoir l'honneur de ceuillir sa fleur en primeur."
" Parfaite alors! Le reste de ton rapport sera transmis par les voies habituelles. Et comme promis,voici la somme convenue pour tes services et ceux de tes hommes. Et un sauf conduit pour ta fille, elle sera formée selon tes souhaits. Je suis très satisfait de toi" , l'homme se relève souplement et fait signe à une femme de son escorte, "Kuroïme, prends Mamoru avec toi, faites préparer nos montures et partez en avant vous procurer des fonds auprès de notre relais d'Imari, qu'il se hâte, je gage que le prix sera élevé pour le moins. Nous vous suivons à un train plus raisonnable"
"Sun ma petite, voyons si tu es digne d'éveiller l'intérêt d'un kitsune à forme humaine... " songe Onibaka en enfourchant son étalon, puis d'une voix habituée à commander " A cheval compagnons, une nuit de chevauchée nous attends...HAAAAAYYyyyyaaahhhhh..."
Sur ce, il lance sa monture au galop et en un instant, le hameau se vide de ses visiteurs nocturnes qui repartent comme ils étaient venus, à la seule lueur de la lune, et leurs silhouettes s'évanouissent rapidement sous les frondaisons de la forêt voisine...
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Maruku
La vieille et le puceau... cela pourrait être le titre d'une fable... Les deux poursuivent leur petit jeu, et il est à parier que derrière les mimiques, les grimaces, les réflexions intérieures ou les répliques faussement aimables, ils parviennent à trouver un certain intérêt à leur échange.
Maruku découvre une nouvelle atmosphère, et aime assez finalement se confronter à de vieilles carnes qui ne se laissent pas aisément démonter par son verbiage. En voilà une qu'il ne mettrait assurément pas dans sa poche si facilement...
Et de son côté, cette face de poisson-lune dévorée par l'aigreur et les relents nauséabondes de son âge avancé doit bien adorer qu'on lui rende un petite visite, lui permettant du même coup de converser avec quelques jeunes gaillards bien éduqués.

Nobunaga lui par contre, ne semble pas être à la fête le pauvre! Et si la douce Sun est aussi enthousiasmante qu'on est en droit de se l'imaginer, il n'a pas fini de se faire du souci!

D'une nouvelle légère inclinaison de tête, le chef du clan Hotaru exprime sa gratitude à Obasan lorsque celle-ci confirme son accord concernant la demande formulée précédemment.


Je vous remercie d'accéder favorablement à ma requête. Voilà qui va me permettre de prendre une décision avec plus de clairvoyance.
Mais rassurez-vous, je n'abuserai pas longtemps de sa compagnie. Je ne voudrais pas la soustraire durablement à ses autres devoirs et obligations bien entendu.
J'ai également pris note pour le kimono. Il sera apporté ici dans les délais les plus brefs.


Il écoute ensuite distraitement la reprise de la conversation et se lève finalement lorsqu'on lui indique un endroit plus intime pour discuter en toute tranquillité. Le garçon prend congés silencieusement et les laissent se débrouiller entre eux concernant les détails et exigences supplémentaires déjà formulés par la tenancière, qui décidément ne perd jamais de vue son propre intérêt et tente de toujours faire cracher un peu plus de koban.

Quelques pas plus loin, Maruku s'accroupit et s'installe confortablement en attendant celle qu'il doit rencontrer. Il réajuste à plusieurs reprises les pans de son kimono, et ses doigts trahissent pour la première fois un début de nervosité.
Sun... son jeu du jour va se présenter à lui dans quelques instants, elle sera là, en chair et en os, ses yeux dans les siens...
Si l'adolescent conserve très souvent son sang froid sans mal, son inexpérience avec les femmes lui joue parfois des tours et l'empêche de totalement maîtriser ses réactions dans certaines situations.
Il sait se donner une apparence détachée, mais dans les relations humaines, plus directes, il a finalement bien du mal à mentir.

Enfin, il est là à présent, et la maiko qu'il doit voir est des plus charmantes, autant aller jusqu'au bout.
En espérant sentir la chaleur de la flamme avant de se brûler les ailes...

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Fondateur du clan Hotaru, ou clan des Lucioles
Sun
La servante était entrée comme une furie dans la chambre de Sun.

Sun san! Vous devez rapidement vous préparer, vous êtes attendue dans le petit salon par le seigneur Maruku Katanabe, du clan Hotaru. Il vient pour votre mizuage et souhaite vous rencontrer!

Haï!


Sun était surprise, elle ne s'attendait absolument pas à rencontrer d'homme! Qui plus est, cet homme elle ne le connaissait pas! Et il venait pour son mizuage?
Cela ne faisait pas du tout ses affaires; elle qui souhaitait tant que Nobunaga soit celui qui la déflorerait!

Mais si mère souhaitait qu'il en soit ainsi, elle se devait de se hâter.

Fort heureusement sa coiffure était bien en place et l'habilleur occupé en ce moment même avec atsumomo, pas besoin de perdre du temps pour aller le quérir...
Elle pris donc soin de parfaire son maquillage, couvrant son visage de blanc , ses sourcils d'un trait de charbon et ses lèvres de pigment carmin.
Elle disposa dans ses cheveux quelques peignes de nacre ainsi que des fleurs tombant en cascade sur ses cheveux laqués...

Elle choisit ensuite un kimono assez simple car elle ne souhaitait pas trop attirer la convoitise de ce Maruku. L'habilleur la para habilement et rapidement. Mais ce dont Sun ne se rendait pas compte, c'était que la simplicité des motifs représentés sur son kimono, ne faisait que mettre encore en valeur la finesse de ses traits et l'expression que dégageait ses yeux...

Elle descendit et entra dans le petit salon, faisait coulisser le panneau silencieusement.
Elle s'inclina en un salut honorifique d'une grâce extrême, le front frôlant le tatami.

Ohayôooo gozaimasu! Watashi wa Nitta Sun desu.
Je suis honorée de l'attention que me porte le grand Hotaru Katanabe no Maruku en souhaitant me rencontrer.


Elle se redressa alors et vint s'asseoir en face de Maruku.
Ce n'est qu'à ce moment là enfin qu'elle redressa le visage et que son regard croisa celui du jeune homme.
Un sourire délicat vint s'épanouir sur son visage; il n'était pas Nobunaga mais elle fut frappée malgré tout du charme qui se dégageait de toute sa personne.

Sans un mot et sans vraiment savoir ce que Maruku attendait d'elle, elle l'observa un instant, les cils légèrement baissés, afin de ne pas paraître trop insolente.(Sun était ainsi faite qu'elle ne supportait pas de ne pas "plaire". Il eut s'agit d'un grave manquement à son art...Que voulez-vous ^^)
Elle avisa qu'une bouteille de saké avait été déposé sur le coin de la table. Et c'est tout naturellement qu'elle se proposa de se comporter en hôtesse parfaite et de lui en servir un verre.

Maruku sama me permettrait-il de lui offrir un peu de ce délicieux saké si vivifiant?

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