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[RP]Pro Rege saepe:Pro Patria Semper l'expédition Arlésienne

Nkhan
*Vindiou*, se dit le Baron * Sur quelle équipe de bras cassé je suis encore tombé*...
La Princesse, accaparé par des tonnes de parchemins chaque jour, de telle manière que du coup, on avait même pas besoin d'aller chercher du petit bois pour allumer le feu, parlait maintenant de panache blond...manquait plus que Toulouse rapplique, et elle nous recréerait le "club des blondes"...

Autour d'eux, tous s'affairaient...il semblait au Baron avoir aperçu le normand Neiviv en train de se diriger vers l'écurie...celui-là même pas besoin de pain, tu lui donnais deux trois ennemis, et cela le contentait..Un gars bien en somme...ou comme on disait par chez lui, un normand, tout simplement...


(Edit pour post croisé et réponse donc! )

Majda, la jeune maure en charge de l'exat, donna ses suggestions pour l'armée...le Baron l'écouta avec attention..sa suggestion était bonne...du moins même s'il la voyait autrement...

L'idée d'envoyer des éclaireurs est excellente, au moins pour connaitre les positions ennemis, leurs nombre, et pouvoir adapter notre stratégie..avez vous une suggestion quand aux éventuels volontaires?..je pensais à la lance salamandre...

Puis exposant alors l'organisation de l'armée à laquelle il avait pensé en cas de bataille..

Suivant les positionnements ennemis, cette stratégie peu changer, mais voilà pour moi, comment nous pourrions organiser notre armée suivant les effectifs, en cas de bataille rangée...

Dégainant une dague il s'accroupit et, sur un espace dégagé de ses herbes, il dessina son plan de bataille..
Dessinant un puissant rectangle au centre, surmonté de 2 rectangles plus courts sur les côtés..
Puis levant la pointe de sa dague en direction d'Armoria..


Les 45 et la Princesse, cinglé du corps des volontaires français et gardes royaux commandés par la Capitaine Royale, Désignant par un nouveau mouvement de la pointe de sa dague Arianrod, Tiendrons le centre..
Nous leur enjoindrons alors les régiments d'archerie..
pointant sa dague sur les 2 rectangles plus court...
Puis dessinant des carrés plus gros sur les deux côtés du rectangle central..

Je compte confier un flanc aux volontaires du Languedoc, sous commandement du Baron Adrien.
Désignant l'autre carré...
Il nous faudra déployer notre cavalerie sur les côtés, afin de pouvoir contourner les flancs de l'adversaire...mieux que les charges de front, je pense sincèrement que ces troupes de choc doivent être employées de manière à contourner la ligne adverse...Majda?...vous sentez-vous prête à conduire la cavalerie?..si vous êtes plus à l'aise à pied, je comptais la confier au Seigneur Valezy ou au Seigneur Jack..je sais qu'il vous sera difficile de vous séparer de certains de vos hommes, mais certains peuvent commander...dans d'autre cas sinon, je me chargerais de conduire cette troupe.

Puis dessinant un triangle, en avant de la troupe...

Là ce sont nos éclaireurs...notamment la section Salamandre...qui est rapide et efficace...elle agira en renforts sur tous les points d'une bataille..et devra donc déployer des trésors pour se mouvoir rapidement...

Se relevant..il regarda son schéma, puis ses vis-à-vis...

Ceci, bien sûr, n'est qu'une organisation basique de notre armée, qui s'adaptera en fonction de l'ennemi...d'autres suggestions.
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GAN, Un parti qui en a!...des idées!
ulrich
[sous le cheval du jeune de Lasteyrie de Cénorel]

Ulrich n'avait ni les hommes, ni le courage de monter sa tente. Il s'installa donc sous son cheval, et sortit son écritoire...

Que de choses s'étaient passées depuis son départ pour Paris, puis pour la Provence!
Il avait besoin d'en parler... La question était de savoir à qui... Sa mère semblait s'éloigner de lui, à moins que ce ne soit lui qui grandisse, toujours était-il qu'il ne se sentait pas de se confier à elle, ou à ses gens en ce moment...
Il sortit son écritoire, en réfléchissant à qui il pouvait écrire...

Sa maîtresse?
Inutile, elle lui renverrait un courrier déchirant, qu'il déchirerait pour résister à son appel de retour en Normandie...

Le jeune homme se gratta la tête, c'était confus à l'intérieur...
Puis il pensa que le côté de Lasteyrie était toujours bienveillant à son endroit, malgré le fait que lui n'aie jamais été particulièrement attentionné à leur égard... Ce qu'il regrettait parfois d'ailleurs...
A tout Comte tout honneur... Il fallait déjà informer le patriarche...

Ulrich trempa sa plume dans sa bouteille d'encre et commença...

Citation:
En Provence, le premier jour de Mars 1457

Grand-père,

je vous écris de Provence, où je séjourne depuis quelques jours maintenant.
Voilà quinze jours que je galope, et que le soir venu, je suis trop épuisé pour prendre la plume, et vous envoyer de mes nouvelles. Je vous prie de me pardonner cette négligence à vostre endroit, d'autant que les nouvelles sont vraiment importantes, et n'auraient dû souffrir d'aucun retard...

Comme je sais que vous estes bien informé, je présume que vous estes au courant de la mort de mon père, vostre fils. Je ne l'ai apprise que fort récemment, alors que je passais à Paris, pour régler quelques dettes avant mon départ pour la terre que je suis censé aider à mettre à feu et à sang.
Mais ce n'est pas là la seule nouvelle que j'ai apprise là bas.... Le regretté ancien Grand Aumonier de France a eu une aventure avec une Dame, décédée aussi. Cet amour qui fût semble-t-il bref, a donné naissance à un fruit; une fleur, devrais-je dire, puisqu'il s'agit d'une fille. J'ignore l'attitude à adopter vis à vis d'elle; aussi, me suis-je montré courtois; mais j'attends de connaître vostre avis, qui, vous le savez, est important pour moi, avant de décider de l'attitude à adopter vis à vis d'elle...

Pour le reste, les Provençaux sont mous, on raconte que leurs flèches ne transpercent pas, et que les blessures infligées par leurs épées guérissent en un jour. On les dit aussi mal nourris, et pleutres, donc je ne m'inquiète guère de doute sur l'issue du combat.
dès que cette guerre sera terminée, si vous le permettez, je passerai vous voire en Gascogne, vous, et Grand-Mère , que je n'ai encore jamais rencontré.
En attendant ce jour que je chéris tant, grand père, mes prières vous accompagnent chaque jour.

Vostre petit fils;

Ulrich Milambert Louis


Voilà qui était fait...
La plume était toute chaude, elle ne demandait qu'à écrire encore... Le jeune homme ne pouvait pas lui refuser ce plaisir...


Citation:


En Provence, le premier jour de Mars 1457

Ma chère tante,

vous portez vous bien? Et vostre fille?
et la Normandie?
La Provence quand à elle semble se bien porter, sauf ses marchés, ou des gens, probablement spinozistes, ont installé une pénurie sur les marchés et font grimper les prix. Ha, je me suis fait provoquer en duel par un ami de maman aussi, parce que j'ai dit qu'il avait une tête parfaite à part le sourire niais qu'il arborait. En fait, il me ressemble beaucoup, sauf ce sourire, d'où ma boutade, qu'il a mal prise. C'est un ami de mère d'ailleurs.
En parlant d'elle, elle semble se désintéresser de moi... Et c'est un euphémisme, je crois... Est-ce l'adolescence? Son nouvel amant? Je l'ignore... Toujours est-il que je me sens seul en Provence, et que je suis impatient de revoir nostre Normandie, même si je pense faire un crochet en Gascogne, voir grand-père...
D'ailleurs, à ce sujet, avez vous une idée de présent que je puisse lui faire? C'est que je le connais assez peu, voyez-vous... Et pour Grand-mère?

Mais je tourne autour du pot, ma tante, et je vais finir par m'égarer si je n'en viens pas au fait...
Comme vous le savez sûrement, papa n'est plus... Je ne parviens d'ailleurs pas à prendre conscience de son départ, je ne suis pas aussi triste que je pensais l'être en de pareilles circonstances. Dès que j'y pense, je refoule au fond de mon âme... Est-ce normal à vostre avis?
Mais je m'égare de nouveau... Je prends la plume pour vous aviser que vostre neveu a une batarde. Non point que je sois femme; mais une de ses maîtresses a enfanté avant de mourir.

J'espère que cette nouvelle n'assombrira pas vostre journée, ni ne fera plisser votre front si sage... En attendant mon retour, portez-vous bien!

Vostre petit neveu qui vous aime tant;

Ulrich Milambert Louis

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Pour vous quand il vous plaît!
Armoria
Elle fronça le nez en écoutant Majda.

Ma parole, vous avez été envoûtée par mes 45 ! Je croirais entendre Damisella... En tout cas, mon cheval a été dressé pour avoir horreur des pruneaux, hasard-t-elle au cas où ils auraient vraiment beaucoup parlé.

Oh, à propos de parchemins... Lamber le joliment fessu revenait, porteur d'un échantillon de ce qu'elle recevait en masse chaque jour que dieu faisait. Elle le parcourut rapidement - le parchemin, pas Lambert, quoique sa poupe fût admirée au passage.


Ecoutez donc ce que je viens de recevoir de Genève...

Elle fit la lecture des documents tout frais reçus.

Citation:
Voici le temps venu de prier pour notre salut, le Lion est revenu.

Ce matin, en consultant les journaux de la douane, j'ai éprouvé grande ire à l'égard de l'hérétique qui s'en est revenu.

Frères, l'heure est grave à Genève : les membres du Lion de Juda sont revenus dans le Canton et narguent déjà le pouvoir en place en faisant appel du procès et en ... reprenant la citoyenneté genevoise, scandant le fait qu'on les contraignent à devoir attendre un mois pour pouvoir récupérer totalement leurs droits et conditions de citoyen du Canton de Genève.

Le sang coulera, le Lion périra, puissiez-vous mes Frères m'apporter aide pour la levée d'une armée qui pourra, opérer des frappes stratégiques, tuant les hérétiques impies qui reviennent semer à nouveau le trouble.
Plus encore, ce sont les traitres et les suppôts de cet ordre sanguinaire qui se doivent de périr.

Pour Genève !


Et aussi celui-ci :

Citation:
Marre des croisades à répétitions ?

Marre que le monde extérieur nous dicte sa volonté ?

Il est temps d'aider Genève à garder la tête haute et Aristotélicienne.

L'engeance pourrie du Lion refait surface.

Une fois de plus l'indifférence générale en Helvétie montrera que ceux qui aujourd'hui sont inactifs, devront demain pleurer que l'étranger nous impose sa volonté.

Il est temps aujourd"hui de réagir et de montrer que Genève est une ville Helvète libre.

soutenez la liberté et le maire de Genève en mettant le Lion "Hors la loi".

Si aujourd'hui vous laissez le lion s'en revenir, ne venez pas demain plueurer si les croisades reviennent.

Les inactifs d'un jour seront les coupables de demain.


La noblesse noire a cru bon venir en Provence, et a du coup abandonné Genève aux mains des impies. Un mois... Les lionceaux n'auront qu'un tout petit mois à attendre pour redevenir citoyen helvètes...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Arianrod


[Campement de l'armée... ou tempête frappe !!]



La baronne écoutait tant ce qui se disait quand elle aperçut son fils sous sa monture à écrire au lieu de préparer le nécessaire avec les autres ? Il se prenait pour qui lui encore, pas de favoritisme.

Princesse... Nkhan excusez moi...

Elle parti d'un pas ferme et déterminé vers son fils ainé. Le tirant par le bras de sous son cheval faisant valser les courriers, qu'elle récupéra dans sa colère.

Vous vous prenez pour qui Fils ?! Ici tout le monde est logé à la même enseigne !! Il y a de quoi faire, des tentes à défaire des armes à ranger bougez vous !!! Vous pensez être là en promenade ???!! Filez avant que...

Que quoi ? trop tard... Elle mit un coup de pied dans l'écritoire comme pour se calmer. Elle prit les missives et commença à les lire une rage montreuse l'envahie, son regard se fit noir. Elle le regarda comme jamais elle avait osé même regarder un ennemie et lui colla un taquet qui lui en fit mal à sa main.

Vous êtes la honte !!! Une honte !!! un bâtard ne pouvait faire qu'un bâtard !!! Comment avez vous pu faire ca ?! Je me désintéresse de vous ?! Vous osez dire ca et en plus en rajouter par c'est un euphémisme ???

Nouvelle gifle qui le fit décoller du sol. Comment avait il osé ??

Vous vous sentez seul ici alors que vous êtes là depuis 2 jours ? que vous vous cachez depuis votre arrivé.

La Baronne tremblait de la tête au pied, il avait réussi, il fallait qu'on vienne l'arrêter sinon elle le tuerait sur place ici à Arles en plein campement.

Sachez qu'à partir de ce jour vous n'êtes plus mon fils et ni même mon vassal !! Allez donc voir votre grand père le père de votre chien de père !! Vous êtes le même !!! Une honte de plus chez les Lasteyrie ne choquera pas !

Et clac nouvelle gifle, la rage... la rage...

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Armoria
Oh bon sang...

Les parchemins churent à terre, et par habitude, elle esquissa le geste de retrousser ses jupons pour ne pas s'empêtrer : parce qu'elle comptait bien courir... Juste une esquisse, donc, la fraction nécessaire à se souvenir qu'elle portait braies, elle voici la flèche blonde en train de filer tout droit vers Arian. Sans calculer, elle ne perdit pas de temps à essayer de saisir un bras : juste bon à s'en prendre une... Elle se plaça entre le fils et la mère, mère dont elle saisit les joues entre des mains rafraîchies par février.

Arian.

Douce, mais implacable, sa voix : pour la rappeler.

Arian. Stop. C'est Leviathan qui vous emporte, Arian : résistez, et revenez à vous.

Des joues, les mains étaient descendues vers les épaules, qu'elles tenaient sans donner l'impression de pouvoir flancher.

Revenez...
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Stephandra
Stéphandra était occupée à aider à démonter la tente tout en regardant du coin de l’œil Arian en pleine discussion avec les Chefs, elle aurait bien aimé entendre curieuse comme elle était. Quand tout d’un coup elle la vit quitter le groupe, la jovente imagina qu’elle avait remarqué un soldat qui faisait mal son boulot, machinalement en toute bernique qu’elle était la suivit des yeux. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant qu’Arian avait filé directement voir son fils.

Steph comprit que ça n’allait pas, les gestes de la Baronne semblaient colériques, la jeunette la vit prendre des velins, gifler Ulrich, elle semblait hors d’elle. Steph n’entendait guère ce qu’il se disait mais elle se précipita sur Arian rapidement afin d’éviter qu’elle ne le tua ?

La princesse qui avait vu aussi la scène et était arrivée avant elle près d’eux, Stéph connaissant l’impulsivité d’Arian se dit qu’elles ne seraient pas trop de deux pour interférer et intervenir.

Arrivée à leur hauteur elle entendit les mots d’Armoria, la jovente se mit rapidement entre Ulrich et sa mère au côté de la princesse au cas où, fixa Arian du regard et lui dit


Arian…Arian…

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ulrich
Ulrich étai interdit, il n'avait rien vu venir, et ne savait que dire, il se sentait en quelque sorte violé dans sa vie privée...
Le bâtard sentait que la scène allait attirer les regards...
Pas de scandale surtout, il souhaitait l'éviter à tous prix, il ne fallait pas que les gazettes fassent leurs choux gras de cette séparation...
Il valait mieux partir...
La destination?
Il l'ignorait. Sûrement la Gascogne.
Et puis retour en Normandie? Peut être se ferait-il brigand, le capitaine Namaycush était dans les parages peut-être qu'il l'accepterait?
Ou rentrée dans les ordres??

Lasteyrie avala sa salive, nombreuses étaient les portes ouvertes...
...mais avant de partir, il fallait qu'il subisse la fin de cette scène...

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Pour vous quand il vous plaît!
Arianrod


[Campement... une vanillée pour calmer la tempête ?]


Rouge de colère, tremblante de plus en plus... dans sa tête tout se mélangeait, elle ne comprenait plus rien ou trop bien maintenant, lui ôter la vie ? après tout c'est elle qui lui avait donné, n'avait elle pas le droit à cela ?


Arian. Arian. Stop. C'est Leviathan qui vous emporte, Arian : résistez, et revenez à vous.

Puis ses mains froides à la douce odeur de vanille qui lui rafraichissent les joues puis encore une voix, celle de sa protégée.

Arian…Arian…

Le regarde perdu.. loin dans sa rage revenait doucement sur les deux femmes, puis elle plongea son regard dans celui de la Princesse.

Pourquoi... pourquoi à moi ? Pourquoi....

Elle regarda son fils, poussa légèrement Stephandra et lui jeta aux visages les missives. Puis elle tomba à genoux, ne sachant plus quoi penser. La Déstabiliser de la sorte alors qu'elle part au combat mais faut être fou ?! La mettre dans une colère comme ca alors qu'elle est en sur tension depuis plus de quinze jours ici faut être fou aussi...

Elle posa son regard au sol, comment celui qu'elle chérissait le plus de ses enfants pouvait lui avoir fait ca? Pourquoi c'était il détacher d'elle... Depuis de longs mois il lui en faisait voir de toutes les couleurs même le passage à Noirlac alors ne fut pas ce qu'elle espérait sur lui... Pourquoi c'était il éloigné d'elle au point de la souiller encore plus ce jour par ses agissements, ses actes ?

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Armoria
Il suffisait parfois d'un rien pour que tout bascule. Vers la rage comme vers un retour au calme. Il suffisait parfois de briser l'élan. C'était fait. Consoler ? Elle avait remarqué des liens entre Arian et son ancienne camériste : d'un regard, elle fit comprendre à cette dernière qu'elle lui laissait la partie réconfort. Elle ne brillait de toute façon guère dans cette discipline. En revanche...

Venez par ici un instant, jeune homme, que nous puissions parler un peu, fit-elle en prenant Ulrich par le bras, toujours d'une main douce et ferme - ne disait-on pas d'elle qu'elle avait une main de fer dans un gant de velours ?
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ulrich
"Gné"? pensa le bâtard...
Il se laissa néanmoins faire, interloqué... qui était-elle pour se mêler de sa vie?
Il avait envie de la rabrouer, et de lui lâcher le bras, mais elle avait l'air d'être quelqu'un "de la haute" aurait dit sa douce...
Ce qui le fit sourire... Oui, il fallait qu'il reparte en Normandie la chercher, et ensemble, ils fileraient en Berry; c'était là que tout avait commencé, là bas, le volcan se réveillerait, voir, exploserait...

Toujours était-il que c'était mauvais, très mauvais... Ulrich savait que quand quelqu'un lui prenait ainsi le bras, ce n'était pas pour le féliciter, il pensa qu'il allait morfler sévère...
Il réfléchit aux mots fleuris qu'il allait utiliser, ne sachant pas si ce serait suffisant pour échapper à ce qui semblait s'imposer à lui...
Il avait vraiment envie de fuir sur le champ, mais il refoula cette idée loin derrière ses pensées, et déglutit... La peur du scandale, telle le scandale lui même avait un gout amer dans la bouche du jeune homme...
Il allait donc falloir qu'il subisse... et devant tout le monde... pour éviter le pire...

A moins que sa mère se lamentant en public ne soit déjà le pire?
Il préféra ne pas y penser...


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Pour vous quand il vous plaît!
Stephandra
Arian avait décalé Stéph pour jeter ce qui semblait être des missives puis
s’était mise à genoux le regard hagard face au sol, la jovente hésitait un instant guettant la réaction de la princesse, pour qui elle avait grande estime et respect non dissimulé, celle-ci lui lança un regard que la jovente comprit de suite. Elle la remercia d’un sourire timide et s’agenouilla auprès de son amie, l’enlaça entre ses bras, regarda Armoria embarquer Ulrich, une fois un peu éloigné d’elles, la jeune fille lui murmura


Arian, qu’a-t-il encore fait pour provoquer telle réaction de vostre part ? De quelle façon vous a-t-il humilié ?

La Baronne était en état de choc, peut être n’allait elle pas lui dire de suite, peut être avait elle juste à ce moment le besoin de ne point se sentir seule…Stéphandra lui caressa tendrement les cheveux tout en la serrant contre elle, décidément ces derniers jours rien n’était épargné à Arian.

Arian glissa sa main dans la sienne, se releva doucement et toutes deux rejoignirent un endroit calme à l'abri de tous regards indiscrets.

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Armoria
Elle l'entraîna à quelque distance. Guère loin, mais assez pour parler en toute discrétion. Ce qu'elle fit, regardant au loin, ne lui laissant voir pour le moment que son profil. Elle ne tenait pas à le regarder dans les yeux. Il devait déjà être remué, et elle ne ressentait pas le besoin - pour le moment du moins - de le pousser dans ses retranchements.

Ainsi donc, vous êtes le fils de Muad ?

La voix aussi était douce. Mais elle ne lui laissa pas le temps de se remettre de la surprise qu'elle avait dû provoquer : sans doute, il s'attendait à une algarade. Mais il ne l'aurait pas. Pas si elle pouvait l'éviter.

Quelle est donc cette colère en vous ? Qu'est-ce qui vous fait tant de mal que vous ressentiez le besoin de piquer ?

Cette fois, elle laissa un blanc.

Jamais rien ne se règle dans la colère et les non dits, vous savez. En général, lorsque l'on blesse, c'est que l'on a mal. Et si l'on a mal, c'est un poison qu'il faut évacuer. Vous ne faites que lui donner de l'ampleur, à ce poison.

Enfin, seulement, elle tourna vers lui l'éclat de ses yeux verts.
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Neiviv
Neiviv était toujours sur sa colline.
Voyant tout le monde rentrer désormais sa tente, le Normand sortit de sa besace une bouteille de calva dont il prit une gorgée avant de la ranger, puis alla lui-même ranger ses affaires.
Le rangement fut aussi simple que l'installation, en quelques minutes, le Dieppois fut prêt à partir.
Alors qui allait rejoindre les camarades pour les aider à ranger ce qui restait du campement, il vit sortir de la tente des chefs une Arianrod qu'il n'avait pas encore vu.
Se décidant à faire un peu son curieux, il regarda de loin ce qui se passait dans les écuries.
Arianrod en train de gifler ce qu'il avait entendu dire être son fils.
Puis tout une ribambelle de gens qui allait séparés les deux.
Tandis que le fils semblait subire, la mère passa dans un état de dépit totale.

Sentiment bien trop étranger et compliqué pour le Normand que l'esprit de famille, lui qui n'en avait guère eu que pendant les quatres premières années de sa vie, ce qui devait sûrement avoir influencé le caractère froid et débrouillard de Neiviv.

Voilà qu'Arian se retrouvait désormais a pleuré dans les bras de Steph, et Armoria à parler au jeune homme, dans un coin assez discret que le Dieppois ne put voir que parce qu'il les avait vu partir tout les deux.


"Ben voilà qu'sa s'chamaille juste avant le combat.... super coup d'moral pour les hommes.... Mais bon, j'y peux rien.... qui règle leur problème, rien à faire moi."

Le Dieppois décida alors de se positionner près d'un arbre pour profiter des dernières heures de sommeil tranquille dont il pouvait profiter pleinement, ne sommeillant bien sûr que d'un oeil, tout sens en affût, même endormi.
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Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
ulrich
Ulrich passa le revers de sa main sur le bas de sa joue, puis sur son menton... Il avait déjà vu ce profil quelque part... Peut être en Normandie?
Toujours était-il que cela s'annonçait mal, puisqu'elle commençait à parler de feu son père: ça ne pouvait être aux yeux du jeune homme qu'un moyen de le flatter et de le faire paraître plus haut qu'il n'était... avant de le faire chuter...

Il hocha la tête, en fronçant les sourcils, ignorant si elle savait pour le décès de son père, mais préférant ne pas l'ajouter maintenant; ça pourrait peut-être lui servir plus loin...

Quand elle en vint à parler de colère, Ulrich se mordit la lèvre inférieure, il sentait qu'il devait montrer un calme épiscopal s'il voulait ne pas trop sombrer...
Mais c'était plus aisé de l'imaginer que de le faire, et pour masquer les tremblements dans sa voix, d'instinct, il parla bien plus vite que ce qu'il n'avait souhaité...


Je... je regrette, mais j'ignore pourquoi elle dans un tel état. Et je ne suis pas en colère, juste intrigué par ce à quoi je viens d'assister.

Quand à moi, je n'ai pas de fiel en moi, je vous répète que je ne comprends pas ce qui vient de se passer.


Le bâtard se demanda s'il devait ajouter quoi que ce soit...
Il avait envie d'ajouter quelque chose pour demander à la dame d'éviter que le scandale ne se propage, mais il ne se sentait pas de se mettre en position de demande...
Après s'être tû, il se demanda s'il était allé là ou il le fallait, ou s'il avait réagi comme l'avait prévu son interlocutrice... Difficile de le savoir...
Il opta pour la seconde solution, et se promit intérieurement d'essayer de la surprendre, afin de ne pas "tomber"...

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Pour vous quand il vous plaît!
Kenrui
[campement de l'armée, très tôt un matin]

Chaque jour qui passe laissait un peu plus le printemps arriver, le froid et les vents fort laissant peu a peu leur place a la chaleur et au petite brise... Malgré le chargement de saisons qui ne serai tarder, Kenrui avait froid ce matin. Il avait rarement aussi mal dormit, ces nuit était de plus en plus agité. Il se renvoyait marchant, pour sa premier guerre, sur la Guyenne, Puis Orléans, Genève, Narbonne... Et maintenant la Provence. Le plus souvent il se retrouvé a défendre une ville ou a participer a une révolte, mais cette fois les ordres étaient différents, il étaient dure. Les premiers jours tout aller plus ou moins bien, puis les premiers conflit était arrivé, les premiers combats... Kenrui les revoyait chaque nuit, quant il fermait pour s'endormir, des hommes, des armes, du sang, et pour finir des morts!

Kenrui faisait partit de l'Ordre de la Cosse de Genêt. Il avait choisi sa voix et il ne la regrettait pas, il se trouvait la pour défendre les intérêts et les ordres de la couronne de France, du Roy, et rien ne pourrait le faire changer d'avis. Tout ça vie il l'avait voué au autres, travaillant pour son village puis pour son duché, il avait finalement trouvé un moyen de travailler pour son royaume. Et pour être franc ce n'était pas toujours facile, surtout depuis le début de cette guerre, il avait commençais a tuer, a prendre des vies, ce n'était pas la premier fois qu'il se retrouvé au milieux d'une guerre, pas la premier fois qu'il avait du prendre une vie mais ... Cette fois .... C'était différent, il n'avait jamais autant tuer que depuis qu'il était arrivé la .

Il faisait souvent le même cauchemar, il revoyait le visage de chacune des personnes morte sous les coup de son arme. Chacune de ces personne était comme lui en train de se battre pour ces convictions, mais cela avait un prix, Kenrui s'en rendait maintenant compte. Mais il était trop tard personne ne pouvait plus rien pour l'aider, Il sentait qu'il allait vivre chaque jour de sa vie avec ces images dans la tête. Était il fou ? Devait il être enfermé ? C'est ce qu'il se demandait a chaque fois qu'il était réveiller par un des ces atroces rêves. Il était interdit a Kenrui d'oublier les vie qu'il avait prise!

Ce matin, il était encore tôt, le soleil n'était pas encore levé, Kenrui sortit de sa tente, il se dirigea près du feu de camps et regarda les flammes danser sur bois... Il mangea un bout et comme tout les matins il fit le tour du camps en courant, cela lui permettait deux choses. Une, de bien se réveiller et de se tenir en forme. Deux,de chasser toutes ces image sanglante de sa tête. Quant il avait fini, il finissait de s'équiper et en principe le soleil ne tardait jamais a se lever. Il retourna près du feu en attendant que tout le monde soit près. Regardant le camp se réveiller peu peu ... Quoi qu'il se passé pour lui, il était fier et heureux d'être ici. Il était maitre Officier de l'Ordre de la Cosse de Genêt, il avait choisie son chemin et il n'avait nullement l'intention de le quitter !

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