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[RP] Aux Roses de Vénus (suite de "La grange brûle")

Moonflowerdemosel
Ils arrivent les petits soldats du feu, tout sales, tout piteux. Théalie aura du ménage à faire. Moonflower l'aidera.

La porte s'ouvre sur une pièce conviviale. La chaleur qui y règne est une bénédiction.

Moonflower lâche la main de sa marraine.


Je vais t'aider à les servir.

Elle lui sourit, un peu trop tristement d'ailleurs, se lave les mains et sort des verres.
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Thealie
Voila. Une page se tournait, le cœur lourd Théalie avançait doucement vers sa taverne. Enfin sa taverne, la taverne de Théo mais c'était tout comme !
Sa filleule proposa de l'aider, elle était si gentille, elle lui fit un sourire pour la remercier.
Des pensées trop noires tourbillonnaient dans sa tête, alors elle s'activa pour ne plus penser.
Elle se rendit dans l'arrière cours, actionna la pompe sous un baquet. Voila de quoi se nettoyer quelque peu.


De l'eau fraîche pour enlever un peu la suie, prenez en autant que vous voulez !

Elle repartit derrière le comptoir, sortit les chopes, les tasses, les pichets. Elle en remplit un d'eau pour dire de bien rincer le gosier et en remplit d'autres de bières. Elle prépara également une infusion pour ceux qui ne voudraient pas de bière. S'activer, s'activer pour ne plus penser sinon les larmes couleraient.
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Slystaline
Le blond à la gueule encharbonné entre dans la taverne des Thés associés et unis.
Sans savoir pourquoi il se trouvait honteux.
Pourquoi ce malaise ? Sans doute une résultante de sa tenue souillée.... Peut être un deuxième effet de son odeur âcre, mélange de suie et de transpiration.
Il ne se l'avoue pas, mais cette honte est la résultante de son sentiment d'impuissance face aux évènements de la nuit.

Le feu et le destin ont tout emporté, tout ravagé.

Il regarde Moon et Théa sans dire un mot.
Sans dire un mot il remonte ses manches.
En silence toujours il se dirige vers le baquet. Il se lave soigneusement les avant bras et les mains.
Des deux mains il s'asperge la figure pour avoir l'air à peu près présentable.

Son visage était à peu près propre. Mais toujours fermé.

Sans dire un mot, mais avec un signe de tête de remerciement, il prend une chope de bière et s'assoit. Tout au fond de la taverne.


Certains se féliciteront peut être de le voir si peu loquace.
Zeliejeanne
Zélie entre dans la taverne bien après tout le monde, sans un mot. Elle dépose sur le comptoir juste un pain qu'elle a cuit ce matin et du jambon de Bayonne qui leur restait de leurs noces.
Elle cherche des yeux son époux, il est là bas au fond de la taverne. Leurs regards se croisent et pour la première fois ne se sourient pas.
Elle va rejoindre l'homme, son homme, s'assoit près de lui, glisse sa main dans la sienne et le regarde sans mot dire.
--Yagar
Il les a suivi jusqu'à la taverne, discrètement, comme un tigre, se cachant derrière les arbres, les murs, les charrues.
C'est donc là qu'elle se cachait pendant tout ce temps.
Pourtant, il avait fouillé partout : les tavernes, le lavoir, le jardin public, les rues. Cette taverne même.
Pas de chance. Elle n'y était pas à ce moment.
Des semaines qu'il est là, qu'il a laissé son père, l'abattoir et son étal de boucher. Des semaines qu'il la cherche discrètement, évitant les soupçons. Et enfin, il l'avait trouvée.

Les quatre tournaisiens sont entrés. Il reste seul dans le froid. Eux sont au chaud. Ils boivent, ils mangent. Il les voit bien par la fenêtre.
Lui subit les assauts de ce petit matin glacial et il a faim... dans tous les sens du terme.

Il tremble mais ce n'est pas à cause du froid.

Il faut qu'il y aille... il la lui faut aujourd'hui. Il a déjà été trop patient.
Encore un instant. Ses poings se serrent. Il laisse remonter la pression.
Tant pis pour la brunette. Seuls contre quatre... il est fort mais tout de même.

Moonflower va peut-être sortir. Ce serait plus facile. Il attend encore un peu.
Moonflowerdemosel
Quatre amis autour d'un verre. La nuit a été longue et difficile, pour le corps comme pour l'âme.
Elle apprécie cet instant. On ne dit pas grand-chose. On se soutient d'un regard, d'un sourire ou de sa seule présence.

Moonflower est exténuée. Elle s'approche de la fenêtre comme elle aime souvent le faire, pour rêvasser un peu.
Ses yeux distinguent, à quelques pieds de là, une masse tapie dans les premières lueurs du jour.

Qu'est-ce que c'est ?

Curieuse, elle force sur ses yeux. On dirait un être humain... Il a peut-être besoin d'aide. Tout cela n'est pas normal.
Elle se dirige vers la porte.


Je reviens !

Elle leur sourit lentement, abaisse la clanche et sort.
Thealie
Elle continue à s'activer, encore un peu et elle se mettrait à cirer le parquet...
Moon parle, elle ne comprend même pas le sens de ses mots, elle la voit se diriger vers la porte.
Un léger sourire, léger soulèvement des commissures de ses lèvres. Et même pas un mot, même pas une parole ne sort de ces mêmes lèvres.

Elle, qui habituellement lui dit prudence, rien ne sort de sa gorge.

Et elle regarde Zélie et Sly qui ne devraient pas être aussi tristes, surtout après leurs noces.
Elle soupire, elle met de force une tisane dans les mains de Zélie, elle ressert une chope à Sly. Elle a les yeux qui brûlent, à cause de la fumée mais aussi à cause des larmes qui ont envie de couler librement et qu'elle retient à peine.

Se soutenir, panser son âme et son coeur, aller de l'avant. Mais avant d'aller de l'avant il faut faire son deuil, chose pas facile.
Le temps nous aide à diminuer la douleur mais on n'oublie jamais.
Alors il faut garder en tête uniquement les moments de bonheur, ceux qui nous font sourire, ceux qui nous font rougir...

Et elle grommelle entre ses dents :


Garder espoir... Ne rien lâcher... Aller de l'avant...

_________________
Zeliejeanne
Zélie regarde Moon sortir. Elle s'inquiète tout à coup ..

Elle va avoir froid ! Je vais lui porter un châle !!!!

Zélie se lève, s'emparre du châle de Moon pour le lui porter et se dirige vers la porte.
--Yagar
Soudain, la porte s'ouvre. C'est elle !
Trop facile !
Comme un ressort qu'on a trop longtemps compressé, en une seconde, il surgit devant Moonflower.
Elle est encore sur le seuil et tourne la tête vers une autre blonde qui lui tend un châle. Il n'aura pas pu attendre qu'elle s'avance.
Il a vu son visage sortir, il a bondi.

Elle n'a même pas eu le temps de réagir qu'il empoigne ses cheveux et la tire dehors en grognant.


Devergogneuse ! Tu pensais vraiment que j'allais te laisser te moquer de moi ainsi !
Moonflowerdemosel
Moonflower est sur le seuil. Zélie lui tend un châle. Elle lui sourit gentillement.

Merc.......

Soudain, une vive douleur tire son cuir chevelu et quelque chose la hape à l'extérieur. Elle n'a pas le temps de réagir. Elle n'a même pas eu le temps de voir son agresseur.
Sa tête lui fait mal, elle trébuche et tombe sur le sol enneigé. Elle entend une phrase :


Citation:
Devergogneuse ! Tu pensais vraiment que j'allais te laisser te moquer de moi ainsi !


Tout cela ne dure qu'une seconde. Une longue seconde où la surprise et l'incompréhension font qu'elle ne puisse rien faire ni rien penser.

Citation:
Devergogneuse ! Tu pensais vraiment que j'allais te laisser te moquer de moi ainsi !


Elle ne peut pas bouger la tête mais ses yeux se tournent vers l'homme qui la tient.
Yagar ! Elle pousse un hurlement qui lui vient du fond des tripes. Mais elle l'entend comme un écho.

_________________
--Yagar
Il la tire dans la neige. Son corps laisse une traînée. Elle ne paraissait pas si lourde. Il fait quelques mètres puis la relève d'un coup.

Avance. Et ferme-là. On va règler nos affaires en privé.

La main qui tenait le bras de Moonflower le lâche pour se diriger vers le couteau. Il le lui pointe dans le dos.

Plus vite !

Il est encore tendu mais commence à jubiler. C'est lui le plus fort. Il la tient sa vengeance et fermement.
Moonflowerdemosel
Sa tête ! Ca fait mal ! Elle ne peut même pas se débattre. Elle voit la douce lumière de la taverne. Il la traîne... puis la relève violemment.

C'est effroyable ! Comment a t'il pu la retrouver ?! Le temps des questions n'est pas venu.
Il faut se dégager. Il faut fuir. Elle voit la lumière. Il faut fuir là-bas et fermer la porte sur l'horreur. Elle échafaude rapidement quelques plans. Aucun ne semble probable. Il la tient trop fort.

Sa bouche semble clouée. Elle avance, comme il le lui demande... plus vite... parce qu'elle a senti la pointe de la lame froide dans son dos.

Ses amis... eux-seuls peuvent faire quelque chose. Ca ne peut pas se finir comme çà.
A t'elle peur ? Pas vraiment. Pas le temps d'avoir peur. Il faut trouver une solution... vite.

_________________
Thealie
Elle s'était assise, les coudes sur la tables, le front appuyé contre ses bras. Un peu de repos, un peu de temps pour digérer tout cela. Et puis les larmes coulèrent entre ses paupières closes, elle pleurait pour la grange, elle pleurait pour l'inquiétude qu'elle avait pu avoir en voyant les grandes flammes, elle pleurait pour sa fatigue...

Et puis un cri ! C'était Moon à n'en pas douter. Elle avait reconnu sa voix dans ce cri strident. Une grosse boule d'inquiétude vint s'installer en un instant.

Alors elle se lève, rapidement, prestement, faisant tomber le tabouret. Et elle court, oh oui elle court. Sa filleule avait un problème ou était en danger. Sa filleule si douce, si fragile.

Sortant de la taverne, elle le voit, l'étranger malsain qu'elle avait déjà croisé. Elle n'avait même pas fait le rapprochement entre la description qu'il avait faite et Moon. Qu'est ce qu'elle était cruche parfois...

Alors un cri de rage sortit du fond de son ventre. La perte de la grange l'avait déjà mise à mal, alors non, ça c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.


AAAAAAAHHHHHHHH !!!!

Tout se mélangeait dans sa tête mais une chose était sure s'il voulait Moon il allait falloir lui passer sur le corps avant. Alors elle dégaina son épée, qu'elle gardait constamment sur elle depuis son agression, et commença à avancer doucement vers eux. L'homme était coriace vu sa carrure et surtout, d'après ce qu'elle avait pu voir, il était retors, alors méfiance.
_________________
Icarionnoste
Il était à la grange. Il les avait vu partir, au loin, entendant le nom de la taverne de Théalie. Hochement de tête convaincu, entendu, il décide à l'unanimité Icasienne qu'il ira boire un verre avec eux.
Déjà, il a soif.
Et puis, il papoterait, tenterait de comprendre. Peut-être de rassurer même s'il n'a jamais rien eu de vraiment rassurant. Bref. Il y va. D'un pas habituel, d'un pas sempiternel. Il s'avance, il se dirige, les mains dans les poches, l'esprit ailleurs, le nez en l'air, les oreilles à découverts.

Un cri. Tudiou. Y'en a qui ont du coffre dans le coin ...

En haut du chemin. Il distingue des ombres. Des pas et des bruits, des mouvements des silhouettes, abstraitude visuelle ...
Il s'avance peu à peu, pas encore assez près pour distinguer convenablement. En tout cas, y'a du monde. A quelques 50 pas. Juste là devant. Et ça cri.

Plus qu'effrayé dans sa flegmatique et inamovible attitude, c'est plutôt la curiosité qui prend le dessus.

Quelques pas et s'approche.

_________________

"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
Theadeus
Theadeus dormait paisiblement dans sa taverne, ni le brouhaha
incessant, ni le fait que la grange fut brulé ne l'empêchait de dormir.
Alors que les clients semblaient compter fleurettes bières gratuite à la
main, en cri de rage retenti.
Sursautant, virevoltant, Theadeus se réveilla aux aguets, déjà prêt a en
découdre de la menace. Enfin... aux aguets...
C'était des yeux dans le brouillard et des pas remplis de vertige qui
décrivait son abrupte réveil, c'était bien là les effets néfaste de l'alcool au
réveil. Si Theo n'avait pas reconnu la voix de Thea, certainement ne se
serait-il même pas donner la peine de se lever. Titubants de gauche à
droites, écartant quelques clients de son chemin, s'aidant des murs pour
se retenir, ce n'était certes pas avec l'allure d'un héros qu'il finit pas
dégainé son épée, alors qu'à
la fente de la porte il voyait sa douce armé.
Ne réfléchissant même pas aux risques qui prendrait pour le coup, l'ex
soldat, et toujours mercenaire, constata que c'était en fait là jeune
pucelle qui se faisait agresser, Tout de suite, le jeu en valait moins la
chandelle.
Mais ce fut simplement pour la réputation de la taverne qu'il couru aux
cotés de Thealie, En effet, que deviendrait la réputation des videurs de la
taverne, si Theadeus ne faisait pas lui même en effort de temps en temps
? puis ce n'était qu'une femme, fallait bien l'aider un petit peu.


Vous pourriez me prévenir quand vous faites la fête dans ma taverne !
_________________
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