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[RP] Le lavoir aux potins

Thealie
Elle crut s'étouffer quand il lui dit qu'il allait garder sa culotte. Non mais et puis quoi encore ?

Elle resta la le bras tendu, la bouche légèrement entrouverte, totalement incrédule.
Mais... cela voulait dire que s'il le souhaitait il pourrait regarder sa culotte tel... un trophée ? Misère, il lui manquait plus que cela, un adorateur de sa culotte...
Bon ben fallait faire avec. En même temps c'était pas la fin du monde même si ça la gênait.

Et elle le regarde partir, impuissante, si elle réclamait sa culotte il raconterait l'histoire à tout le village et elle en serait la risée...

Elle baisse doucement le bras, s'accroupit à côté du chien, lui grattouille le haut de la tête et lui dit :


Bon, encore une aventure de Théalie qui s'est déroulée grâce à toi cette fois ci ! Tu t'en fiche de ce que je te raconte hein ?

Elle soupire, se relève et regarde le vieil Auguste déjà loin avec sa culotte... Elle va ensuite remballer toute sa lessive, ça suffit pour aujourd'hui. Elle prit le chemin du retour quand elle se retourna vers le chien.


Bon allez viens toi ! Même si tu as été un goujat aujourd'hui je peux pas te laisser la comme cela tout seul...

Et elle partit, le chien la suivant docilement.
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--Medor_le_chien_errant


Il était heureux le chien.
Il avait pu trouver un morceau de tissu pour jouer et on lui avait donné un morceau de pain à mâchouiller. Une vraie vie de chien quoi.

Il fut quand même un peu déçu qu'on lui reprenne son jouet. Les humains étaient si étranges. Voila qu'en regardant le morceau de tissu, le vieil humain montrait ses dents. A priori ça le mettait en colère...

Il ne chercha pas plus loin et se dit que de toute manière, la gentille humaine avait encore plein d'autres jouets. faudra lui en reprendre un à l'avenir.
Voila que le le vieil humain part, tandis que l'humaine lui grattouille la tête. Il aime bien ça, il en ferme les yeux de contentement.

Elle lui parle, il ne comprend rien mais remue la queue, heureux que l'on s'occupe de lui.

Il l'aime bien, elle lui donne à manger lui fait des papouilles, alors quand elle l'appelle il la suit tranquillement. Il aura certainement encore à manger et ça ça n'a pas de prix.
Blacky
Muni de son précieux parchemin, Blacky se lança dans l'aventure.

Le premier lieu à visiter était le lavoir, il s'y rendit à la hâte afin de trouver le précieux indice mais aussi pour rendre visite aux jolies lavandières.

Il commença à chercher un peu partout, rien.

Il s'essaya à l'escalade jusqu'à monter sur le toit du lavoir...
Icarionnoste
Court, court, court.

Tudieu, il a jamais autant bougé ... enfin bougé si, mais jamais aussi vite. Là, ça dépasse l'entendement de sa lenteur.
Au lavoir, une pierre ronde.

Hum ...

Non non ... il arrive, le pas se ralentit, il observe, DES pierres rondes, un peu partout, des grosses, des petites, ... Et ?!
Un frère.


-"Mais il a encore bu ou quoi?

Dit-il en observant son frère d'en bas, le plus grand des deux étant entrain de monter sur le toit du lavoir, le petit lui, les mains sur les hanches, lui envoi, l'air de rien, espérant ne pas trop le surprendre (faudrait pas qu'il se lourde, maman l'engueulerait encore ...)

Nan mais ... y'a pas de bière là haut frangin ..."

La recherche à la pierre ronde est quelque peu altérée par la rencontre fraternelle ...
--L_indice
Indice posé sur le toit d'un lavoir, il en a vu des choses caché la !

Blacky
Arrivé sur le toit du lavoir, il n'osait plus bouger, pas qu'il ait le vertige mais quand même...
Il se dit qu'en miaulant quelqu'un viendrait peut-être l'aider à descendre, ou alors il passerait pour un fou et serait brûlé en place publique.

Tant pis, cherchant ce fameux indice, il finit par l'apercevoir, s'en approcha non sans peine et à peine l'eut-il saisi entre le pouce et l'index droit que la Terre le rappela à elle...

Magnifique glissade accompagnée de pirouettes, il se retrouva très vite au sol mais il avait l'indice!

Encore sur le sol, il vit son frère Ica soulever des pierres, ça n'avait pas l'air d'aller bien pour lui non plus.


"- Tiens Ica... tu cherches des vers pour la pêche sous ces pierres?"
--L_indice
A tout retourner on finit par trouver, sous une grosse pierre ronde voila que se trouve l'indice.

Icarionnoste
Cherche, trouve.

-« Chemise ? Hum …

Perplexe le flamoc’, perdu dans des songes Fort Boyesques et Carte aux trésoriens. Ses eux cyans cherchent aussi la logique, sans trop la trouve, peut-être qu’elle n’apparaît pas encore … Verra bien …

Chemise ? Porte ? Tudieu … ça rime à rien …

Et maintenant le cadastre … »


Se tourne vers son frère. Le regarde, narquois.

Nan, je cherche mon frère, il vient de se vautrer, vous l'auriez pas vu?"

Sourit largement, et file prestement, cadastre en point de mir (en étant au lavoir, c'est fort!)...
Moonflower.
Un panier plein de linge sur la hanche, Moonflower s'approche du lavoir. Elle pose son fardeau à même le sol et commence sa besogne dans le courant du ruisseau.
L'eau est fraîche, le fond de l'air printanier. Le climat ici, est à peu près le même qu'en Lorraine. Simplement, moins vallonées, les Flandres n'offrent aucune résistance au vent du nord.
La Lorraine... Pourquoi y pense t'elle aujourd'hui ?

Agenouillée, les mains dans le courant, elle frotte et se met à fredonner une chanson de chez elle, une chanson que sa mère adoptive lui chantait quelquefois.


"… Mon Coeur, pourquoi ces noirs présages ?
Je suis triste à mourir.
Une histoire des anciens âges
Hante mon Souvenir.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Sur le Rhin, flotte, grondant ;
Seul, un haut rocher qui surplombe
Brille aux feux du couchant.
Là-haut, des nymphes la plus belle,
Assise, rêve encore ;
Sa main, où la bague étincelle,
Peigne ses cheveux d'or.
Le peigne est magique. Elle chante,
Timbre étrange et vainqueur,
Tremblez fuyez ! La voix touchante
Ensorcelle le coeur.
Dans sa barque, l'homme qui passe,
Pris d'un soudain transport,
Sans le voir, les yeux dans l´espace,
Vient sur l'écueil de mort.
L'écueil brise, le gouffre enserre,
La nacelle est noyée,
Et voilà le mal que peut faire
Loreley sur son rocher."


*[Poème écrit par Heinrich Heine XIXème siècle, mis en musique par Silcher http://www.youtube.com/watch?v=e0_PtHwbCiY]

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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=moonflower.
Thealie
Elle avait un gros paquet de linge sale à laver. La chasse aux œufs avait laissé des traces que ce soit pour elle ou pour Théo. Elle avait revêtu des vêtements propres et qu'elle pourrait sans remord mouiller voir même tacher légèrement.

Elle commença sa dure lessive, les chausses crottées de bouse et de limace écrasée, la houppelande et les braies salies de boue, les chemises dans un piteux état également.

Pour sur ils s'étaient amusés, mais maintenant fallait nettoyer tout ça. Elle avait gardé un peu de saponine qui n'était somme toute vraiment pas de trop.

Tout en frottant, rinçant, lavant, elle chantonnait d'une petite voix des airs connus et d'autres moins connus voir même inventés.
La lessive tout comme le ménage lui calmait toujours les nerfs et la rendait plus détendue. Même si c'était une tâche qu'on pourrait qualifier d'ingrate, elle aimait venir ici et en repartait toujours apaisée.

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Willbroc
Avec le peu de monnaie qu'il avait ramassé avec sa premiere prestation, mais juste assez pour se dire qu'il y avait moyen de se faire du blé sans trop trimer, Will continua sur sa lancée. Arrivé au lavoir, il se dit que c'etait un bien chouette endroit pour refaire la manche

De son tambourin il se mit à taper un rythme
TAM TAM TAM TAM


Allez m'sieur dames, on approche! v'nez donc ecoutez mes chansons et profitez en pour vous debarasser d'vos ecus qui encombrent vos poches


Il se mit alors à chanter
Derrière chez nous y’a un étang
Trois beaux canards s’en vont baignant


Trois beaux canards s’en vont baignant
Il a deux noirs, il y a un blanc

Le fils du roi s’en va chassant
Avec sa belle armure d’argent

il a tué mon canard blanc blanc


Il s'interrompit

Salaud!!! non mais z'avez r'marquez, j'vous fait des chansons tristes parce c'est c'qui rapporte le plus, enfin j'dis ca...

je r'prends

Sur joues coulent des diamants
Toutes ses plumes s'envolent au vent
trois dames s'en vont les ramassant
se s'ra pour faire un lit de camps
Pour y coucher tous les passants



Will salua à la fin de sa chanson





Will sorti son marteriel et se mit à jongler


On oublie pas l'artiste, A vot' bon coeur!
Thealie
Elle avait fini de nettoyer son linge et allait rentrer à la maison quand un troubadour commença une chanson.
Bien triste songea-t-elle. Mais la voix était la, la mélodie était bien jolie.

Puis il se mit à jongler, elle appréciait ce spectacle se demandant comment on pouvait être aussi habile. Elle avait bien tenté une fois de jongler avec des pommes mais elle avait juste réussi à les faire tomber par terre.

Alors quand il eut terminé elle applaudit à tout rompre. Elle fouilla ensuite dans sa bourse puis lui tendit quelques écus.


Voici une petite récompense pour le spectacle qui m'a été donné de voir. En espérant que je vous rencontre tantôt !


Elle repartit ensuite vaquer à ses occupations de ménagère maniaque.
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Moonflower.
Moonflower, Basine, Eulaly et Izidor arrivèrent au lavoir. Les vêtements des deux femmes leur collaient au corps tant elles suaient.
Qu'il faisait chaud ! C'était épouvantable.

Izidor court immédiatement s'ébrouer dans l'eau tandis que Moonflower tend le bébé à Basine.


Parlant doucement pour que personne ne l'entende, des fois que....

Basine, j'y vais la première. Vous restez là et vous surveillez. Après, ce sera votre tour.

Moonflower enlève prestement sa houppelande et touche l'eau du ruisseau de son orteil.

Brrrr ! Elle est froide !

Maîtresse ! Dépêchez-vous ! Et si quelqu'un arrive ?!

Moonflower hoche la tête et entre dans l'eau en frissonnant. La différence de température entre l'air et l'eau ne facilite pas vraiment la chose mais en serrant un peu les dents, elle finit par y arriver et une fois dans l'eau, apprécie grandement la fraîche sensation qui l'envahit.
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http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=moonflower.
--Le_pere_gontran



En ce premier jour d'août il faisait bon. Ni trop chaud, ni trop froid. Le Père Gontran en profita pour faire une ballade, cette fois il n'irait pas sous le grand arbre près de la place du marché mais au lavoir. Pas qu'il avait du linge à y nettoyer, non, et même si il en avait eu il n'aurait pas été capable de le porter jusque là et de le frotter.

Il vint ici pour raconter une de ses histoires aux jeunes filles qu'il trouverait sur place. De plus l'endroit était fort agréable, entendre le bruit des flots et l'eau s'écouler entre les rochers était bien plus reposant que les cris des enfants à qui il contait généralement ses récits.
Il prit donc place sur une grosse pièrre et observait les dames pendant leur besogne. L'une d'elle se retourna et fit un signe de tête aux autres, pour sûr elles le prenaient pour un vicieux. Ce diable de vieil Auguste, son acolyte de toujours, était certainement venu épier ces dames il n'y a pas encore si longtemps.
D'un signe de la main il tempera leur colère et il se mit à narrer son hisoire:




"Connaissez-vous les lavandières de nuit??

Ce sont des lavandières qui n'apparaissent que la nuit près des eaux mortes ou des lavoirs comme celui-ci. Elles manifestent leur présence par des chants et des coups de battoir sur le linge mouillé. Leur rencontre est toujours de mauvaise augure, et présage souvent une mort imminente".

Les dames regardaient le Père Gontran d'un oeil inquièt.

"Contrairement aux fées de l'eau qui viennent faire leur lessive au bord des rivières, et obtiennent un linge si pur qu'on le dit "blanc comme le linge des fées", aux sirènes qui blanchissent leur linge dans l'écume de la mer, les lavandières de nuit sont des créatures aux instincts morbides dont il vaut mieux se garder. Il s'agit le plus souvent de sorcières, de mortes qui n'ont pas été ensevelies dans un linceul propre -c'est pour cela qu'elles reviennent la nuit pour le laver- ou de fantômes revenu sur terre pour expier un châtiment.
Leurs fautes les plus communes sont d'avoir osé faire de leur vivant leur lessive un dimanche, défiant ainsi la règle du repos dominical, d'avoir trop économisé le savon ou d'avoir tué leurs propres enfants: dans ce cas elles sont condamnées à laver jusqu'à la fin des temps les couches sanglantes de leurs poupons sans vie.

En Basse-Bretagne, le linge qu'elles tendent aux passants contient un nourrisson ensanglanté. A Dinant, dans les Ardennes, les lavandières de nuit blanchissent les os des enfants morts sans baptème. Tandis qu'en Provence elles invitent les jeunes hommes à venir danser avec elles, mais c'est pour mieux les pousser au fond de l'eau où elles les dévorent ensuite.

En Bretagne on les nomme les "chanteuses de nuit". Elles apparaissent aux heures impaires de la nuit et filent des draps et des suaires avec leurs cheveux blancs puis les lavent dans la rivière. Si elles voient un promeneur passer près d'elles aux alentours du milieu de la nuit, elles le hèlent afin qu'il vienne les aider à tordre leur linge pour mieux l'essorer. Mais elles le tordent à toute vitesse, si bien que le malheureux finit bientôt le os brisés.

Voici le refraint chanté par les lavandières de nuit:
Tors ta guenille,
Tors
Le suaires des épouses des morts.

Et le conseil que je vous donne à vous et vos proches c'est qu'il suffit de faire un signe de croix pour voir ces âmes damnées s'envoler".
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