[RP] La place de Tournai

Pierre aimait se promener dans la ville, au petit matin. Lorsque tout le monde dort encore, il y règne une atmosphère spéciale, un calme presque surnaturel.
C'est à ce moment là qu'il entrait en communion avec Dieu. Il priait en marchant, il priait pour les tournaisiens, demandait pour eux la santé, la prospérité et la joie. Il priait aussi pour la petite Lyvie qui avait été emmenée au couvent après ses frasques d'il y a quelques semaines. Il priait pour les gueux, pour les brigands, pour les femmes enceintes, pour les gens malades, pour les soldats... mais aussi pour lui-même.

Soudain, il voit une ombre. C'est une femme apparemment. A cette heure, il y a quelque chose qui cloche.
Il s'approche.

Dame ? Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous dehors à cette heure ? Tout va bien ?

Il s'approche encore. Une lèpreuse !
Il la reconnait à ses bandelettes, à son crécelle. Sa première réaction est de reculer.
Il se reprend vite. Il a voué sa vie à l'Eglise, à Dieu. Son devoir est d'aider cette malheureuse.
Mais comment ? Il laisse une distance de quelques pieds entre eux et lui parle.

Il ne faut pas rester là. Les habitants se réveilleront bientôt. Ils vont vous chasser. Et ne pensez-pas qu'ils seront tendres.
Vous avez faim ?

Petit matin, aube qui se lève sur une nouvelle journée, journée emplie de douleurs encore une fois...
Un homme s'approche, il parait plein de bonté, peut être que la caillasse ce ne sera pas pour tout de suite.

Je suis ce que la maladie a fait de moi, une femme impure qui erre à la recherche d'un endroit ou se reposer.

Ma foy m'empêche de chercher le repos éternel par mes propres moyens.

N'y a-t-il donc pas de léproserie par ici ?

Elle avait marché plusieurs jours, elle était épuisée. Qu'on la chasse elle était habituée, sans jamais l'approcher, alors les cailloux souvent pleuvaient.
S'il fallait fuir alors elle fuirait, mais lui lancer un pain au lieu d'un caillou, voila qui lui donnerait du baume au cœur pour les prochains jours.

Pauvre enfant. Je ne puis m'approcher, vous le comprenez. Je vais cependant vous aider.
Restez-là. Je reviens.

Pierre se hâta vers le château. Il prit une plume, écrivit un mot. Il emmena du pain aussi, un peu de lait et des conserves de fruits. Ils ne manquaient de rien ici. Personne ne s'apercevrait de la disparition de quelques victuailles.
Il retourna prestement voir la pauvre femme, lui tendit les provisions et la lettre.

Il y a une lèproserie à Abbeville. C'est à 35 lieues en aval d'Amiens. Donnez-leur cette lettre. Ils me connaissent. Vous serez bien reçue. Ces quelques provisions vous permettront de tenir jusque là.
Soyez prudente sur la route. Je prierai pour vous, mon enfant. Dieu vous bénisse.

Il la bénit et s'en va, le coeur serré par la souffrance de cette femme.

Ainsi donc il y avait encore des âmes charitables dans ce bas-monde.
Cela pourrait lui redonner espoir, mais de l'espoir elle n'en a plus.
Elle prend les victuailles et la lettre. Elle irait donc à Abbeville puisque c'est la que l'on essaiera de soulager ses blessures du corps et de l'esprit.
Le voyant s'éloigner elle lui lance avant qu'il ne soit plus à portée de voix :

Qu'Aristote vous garde messire !

Elle est épuisée, mais il a raison si elle reste la elle pourrait se faire lapider. Alors elle s'appuie sur son bâton, fait jouer sa crécelle et reprend doucement sa route.

Elle reçut une pierre sur le front. Le sang se mit à couler, elle ne fit même pas un geste pour endiguer le flot. A quoi cela servirait-il ?
Pauvre individu, elle espérait sincèrement que sa folie ne le conduirait pas trop loin.

Si grâce à moi tu as pu te défouler, j'en suis ravie !

Après tout il ne valait vraiment pas la peine... Le châtiment divin viendrait tôt ou tard.
Elle se retourna et reprit sa route. Direction la léproserie peut être aurait-elle le temps de reprendre bien des forces, voir même de rejoindre son Seigneur.

Cahin-caha elle s'en alla, loin de Tournai. Elle y aura vu la bonté même et la haine. Les villes... On y trouvait vraiment de tout !

Wall arriva sur la place de Tournai, deja à cette heure il y avait foule, amuseur publique qui vous faisait rire pour une piece ou de la nourriture, le menestrel qui chantait les gloires passées que l'on ne connaissait pas toujours, et bien sur le marché d'où s'elevait les voix des marchand de bonheur.

Ou est la halle des doyens des metiers? demanda t'il à une petite vielle,pres du beffroi vous pouvez pas le rater entre le Beffroi et la halle des Consaux les bannières de ces différentes corporations flottent sur la façade de cette halle.

Il la remercia d'une piece et s'en alla en jouant du coude vers la halle.
Le batiment était imposant, ecrasant le visiteur de toute sa splendeur, les bannieres claquaient au vent comme pour saluer l'arrivant, enfin il se decida à rentrer.

Bien qu'il expliqua qu'il participer à une chasse au tresor,Wall n'eut pas le droit d'aller bien loin, seules deux pieces lui était accecible, deux pieces et deux portes sans aucun mots, la mort dans l'ame il sortit, il alla s'assoirt sur le gazon sui bordait la batisse, apres n instant de reflexion et quand il allait partir, il apercut un renfoncement dans un mur, il se depecha d'aller voir, voir quoi? voir une petite porte qui devait donner sur une cave certainement, mais plus encore voir un petit mot accroché.

Bien caché sur la petite porte, Wall avait eu l'œil aguerri. Et voici le dernier indice pour trouver le mot mystère pour Wall !

Scrogneugneu, le beffroi, où est-il? A force d'avoir le nez en l'air, Rosa se cogna dessus. Aiïeuuuuu, qui a fichu une tour ici?

Moment de réflexion, un sourire illuminé envahit son visage. Le voilà! Elle fouilla la porte voir si le petit indice s'y trouvait. Il fallait faire vite, le temps filait comme le vent.
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Hé oui, une porte, un indice.

Maison du porcelet... Il ne savait pas trop où chercher, l'indice était à la porte, mais quelle porte?

S'approchant de la bâtisse, il frappa, peut-être quelqu'un l'aiderait-il...
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On frappe. En bonne tenancière Herzelinie vient ouvrir. Peut être quelqu'un intéressé pour faire un prochain banquet. Les clients faut savoir les appâter...

Elle regarde le peut être futur client. Elle plisse les yeux. Sa tête lui dit quelque chose...
Ah oui peut être le futur bourgmestre ! Ouhla va falloir lui graisser la patte, peut être qu'il voudra faire un banquet ici s'il gagne !

Messire, c'est pour un renseignement ?

Elle lui fait un large sourire. Toujours être aimable quand ça peut être utile, toujours...

Après un bref instant, la tenancière lui ouvrit la porte, rien d'étonnant jusque là...
A-t-elle l'indice? Est-elle l'indice? Hum... Il essaye de ne pas paraître trop ridicule, il y a peu de chance qu'elle ait entendu parler de "La chasse au trésor".

Répondant par un sourire à cette femme tout aussi souriante.

"- 'Jour... retourne la carte dans tous les sens et lui montre, je cherche un indice caché à la "Maison du porcelet".

Dit comme ça elle n'y comprendrait rien, mais poursuit quand même.

Auriez-vous trouvé un morceau de parchemin griffonné?"

Il passera encore pour un fou, mais ça ne sera pas pire qu'au lavoir...
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Elle avait pour habitude de nettoyer l'intérieur mais aussi l'extérieur pour que les gens de passage voient à quel point sa salle de réception était bien tenue.

Effectivement elle avait vu un bout de papier griffonné sur la porte et elle avait failli l'arracher en plusieurs morceaux et elle ne savait pas pourquoi elle l'avait gardé dans sa poche... Peut être tout simplement parce que l'écriture était belle !

Tenez ! Je l'ai trouvé ce matin ! Si j'avais su que c'était si important je l'aurais laissé ! Menfin je sais pas trop à quoi ça peut bien vous servir !

Alors elle lui tend le morceau de papier... Elle se dit qu'au pire il se souviendra de son bon geste le jour ou il lui faudra une salle.

"Je vous remercie infiniment."

Il lui sourit, récupéra le mot et salua la femme de la tête.
Sur ce, il devait continuer son chemin vers le bureau du tribun.
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