Ygerne
[Quand loiseau sort du nid]
Départ de Saumur, cur gros, larmes aux yeux, un dernier au revoir et je prends la route. Au porte de la ville, jhésite : nord sud ? Le souvenir dune promesse bien lointaine me parlant du bord de mer me revint. Je ne sais si le chemin du sud est le plus rapide toujours est-il que je my lance.
Je voyage seule.
La route est déserte. Je croise une ou deux personnes, de quoi échanger quelques mots et sortir de mes pensées. Parfois cest loccasion déchanger des impressions sur les villes traversées, parfois aussi vaut-il mieux se cacher.
Je voyage à pied. Cela me permet de me dissimuler sur les bords de route en cas de mauvaise rencontre. Le souvenir de larmée de Touraine me hante encore et je redoute de voir un nouvel étendard voler vers moi. Je suis une jeune femme et bien seule, une nouvelle rencontre avec des soldats pourrait mêtre fatale. Je nai plus confiance, jai perdu un peu de mon inconscience au porte de Loches.
La route est longue. Il fait relativement froid pour ce mois de février. La journée quelques rayons de soleil réchauffent bien plus les curs que le corps, la nuit je me camouffle sous des peaux pour supporter les piques de froid.
Je me concentre sur mes pas, je ne pense pas vraiment. Jimagine quelles seront mes rencontres à Thouars. Jévite de penser que cest la première fois depuis longtemps que je voyage seule. Jessaie de ne pas faire demi-tour et rentrer à Saumur, tentant de mon convaincre que mon destin cest celui-ci : rester vagabonde.
Je fus agréablement surprise par laccueil sympathique de Thouars. Je ne fais que peu de rencontre pour le moment. La vie y semble calme et les habitants heureux. Jinstalle ma tente en peaux dans la forêt. Jaspire au calme Allongée jécoute les bruits de la forêt : les feuilles qui bruissent et les animaux qui chantent. Je me promets dacheter du parchemin demain pour donner de mes nouvelles.
Je finis par plonger dans un sommeil sans rêve. Je constate que japprécie ses nuits sans pensée.
Départ de Saumur, cur gros, larmes aux yeux, un dernier au revoir et je prends la route. Au porte de la ville, jhésite : nord sud ? Le souvenir dune promesse bien lointaine me parlant du bord de mer me revint. Je ne sais si le chemin du sud est le plus rapide toujours est-il que je my lance.
Je voyage seule.
La route est déserte. Je croise une ou deux personnes, de quoi échanger quelques mots et sortir de mes pensées. Parfois cest loccasion déchanger des impressions sur les villes traversées, parfois aussi vaut-il mieux se cacher.
Je voyage à pied. Cela me permet de me dissimuler sur les bords de route en cas de mauvaise rencontre. Le souvenir de larmée de Touraine me hante encore et je redoute de voir un nouvel étendard voler vers moi. Je suis une jeune femme et bien seule, une nouvelle rencontre avec des soldats pourrait mêtre fatale. Je nai plus confiance, jai perdu un peu de mon inconscience au porte de Loches.
La route est longue. Il fait relativement froid pour ce mois de février. La journée quelques rayons de soleil réchauffent bien plus les curs que le corps, la nuit je me camouffle sous des peaux pour supporter les piques de froid.
Je me concentre sur mes pas, je ne pense pas vraiment. Jimagine quelles seront mes rencontres à Thouars. Jévite de penser que cest la première fois depuis longtemps que je voyage seule. Jessaie de ne pas faire demi-tour et rentrer à Saumur, tentant de mon convaincre que mon destin cest celui-ci : rester vagabonde.
Je fus agréablement surprise par laccueil sympathique de Thouars. Je ne fais que peu de rencontre pour le moment. La vie y semble calme et les habitants heureux. Jinstalle ma tente en peaux dans la forêt. Jaspire au calme Allongée jécoute les bruits de la forêt : les feuilles qui bruissent et les animaux qui chantent. Je me promets dacheter du parchemin demain pour donner de mes nouvelles.
Je finis par plonger dans un sommeil sans rêve. Je constate que japprécie ses nuits sans pensée.