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[RP] Quand la vie arrive plus tôt que prévu

Ealaena
La pestouille était passée devant et en avait profité pour préparer un coin à son amie. Après avoir vérifié que le bouillon n'était pas trop chaud,
la blondinette en servit un bol à son amie pendant que celle-ci était occupée à rédiger le message pour son époux.

De rien Zo, cela ne me dérange pas le moins du monde.

Le temps que Zo finisse d'écrire, Eal avait mangé un peu de bouillon. Ce n'était pas le moment de gaspiller ses forces. Elle déposait son bol quand son amie lui tendit le parchemin plié.
Un PGV, il y en avait bien un. Missive en main, elle avait été dans un mini pigeonnier attenant à la cuisine. Pendant un moment, elle avait regardé le parchemin...
Indécise... Il était tentant de ne pas l'envoyer. Intense réflexion de la blondinette puis soupir, elle l'enverrait mais l'envie n'y était pas.
Pigeon attrapé avec douceur et message attaché avant de le relâcher à l'extérieur. Au moment de retourner dans la cuisine, elle se plia sous la douleur d'une nouvelle contraction.
Le souffle court, elle essaya de se calmer, il fallait absolument qu'elle ne montre pas qu'une nouvelle contraction était venue. Une nouvelle contraction qui était bien plus rapprochée que d'ordinaire. De retour dans la cuisine, elle sourit à son amie qui, bol vidé, s'apprêtait à prendre congé.

C'est moi qui te remercie, Zo. Petit sourire. Oui, je suis un peu lasse mais j'ai encore à faire avant d'aller me coucher.

Elle avait raccompagné Zo jusqu'à l'entrée. Embrassade de rigueur et explication pour retrouver le cheval de son amie. Elle referma la porte puis fit le tour de chaque pièce afin de dénouer tous les liens. Les tentures devront rester pendantes. Il était hors de question de voir l'enfantement être compliqué par un oubli. Les croyances avaient peut-être la vie dure mais il ne fallait négliger aucun détail. Eal hésitait à aller trouver Backy pour lui dire de détacher ses vaches. Ils en avaient parlé assez longuement et elle pouvait lui faire confiance. Il n'oublierait pas.
De nouveau près de la cheminée, la jeune femme allait pour se préparer pour la nuit quand... L'oreille dressée, elle crut entendre frapper à la porte. Haussement d'épaules et air sceptique.
Cela ne pouvait pas être Backy, il avait se clé. Mais avait-elle vraiment entendu frapper ? Légère indécision puis la blondinette alla ouvrir. Après tout, elle n'allait pas se montrer ridicule en ouvrant une porte pour rien. Au pire personne ne l'apprendrait. Un moment de surprise devant la vue de Lulue puis un éclair de génie illumina son regard. Zo avait déposé un mot pour Lulue et celle-ci était venue.

Bien le bon soir, Lulue... Je ne pensais pas que tu passerais si vite. Mais je t'en prie, entres.

Dégageant le passage, la future mère invita Lulue à entrer dans un large sourire.
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Lulue
L'attente derrière cette porte lui paru interminable.
cependant, vu l'heure tardive, elle n'allait certainement pas tambouriner comme une folle sur la porte, histoire de ne pas se mettre tout un voisinage à dos.

Elle allait frapper à nouveau lorsque la porte s'ouvrit.
A sa surprise, ce fut Eal qui se tenait derrière celle-ci.
Hum, c'est pas plus mal, au moins les présentations seront rapides, parce que d'après le mot de Zoyah, Dame Nature avait décidé de précipiter les choses.
Réponse au Grand sourire de la blondinette.

Bonsoir Eal ! D'après le mot de Zoyah, il était préférable que je passe au plus vite, et comme je dois prendre la route très prochainement, j'ai préféré passer malgré l'heure.
Mais dis moi, je ne t'ai pas réveillée au moins?

Elle ne pouvait s'empêcher de détailler discrètement la future maman des pieds à la tête...

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Ealaena
Ainsi donc la blondinette avait vu juste. Zo aurait pu attendre le lendemain pour prévenir Lulue. Il n'y avait pas d'urgence quand même.

Réveillée ? Euh non. Je n'étais pas encore couchée. Et puis j'aurai eut du mal à m'endormir Backy n'est pas encore rentré...
Enfin, j'allais m'y préparer après avoir fait quelques...Euh...Rangements.

Oui, on pouvait certainement le dire comme cela. Du rangement... Enfin, ce n'était pas non plus le grand ménage fait de fond en comble.
Il ne faut pas exagérer quand même.

Mais entres, je te prie. Tu ne vas pas rester dans le froid et puis nous serons bien mieux à l'intérieur.

Cette fois-ci, la blondinette ne laissa pas le choix à la visiteuse et l'attira vers l'intérieur de la maisonnée.
La porte se referma derrière elles sans un bruit mis à part ce léger chouinement des gonds. Hum... Backy devra revoir cela.
D'ailleurs en parlant de celui-là, on se demande bien où il est rendu !
Guidant Lulue vers la grande pièce à vivre, Eal ne pu s'empêcher de rougir en regardant le lit près à accueillir la future mère.

Je...Euh... Backy a préféré descendre le lit plutôt que de risquer me voir faire une mauvaise chute dans les escaliers.

Le sourire est gêné et la blondinette ne peut s'empêcher de triturer l'ourlet de sa manche visiblement nerveuse et gênée.
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Blackhorn
*Black avait attendu longuement sous l'appenti...
Il avait bien été faire un tour à l'étable, mais ses vaches se portaient bien... enfin, sauf la roussette qui ne grossissait pas. Il avait vérifié le fourrage, les abreuvoirs et avait pris une brassée d'avoine pour son cheval.

Au bout d'un long moment, Zoyah vint reprendre le sien. Elle semblait soucieuse et pressée et ne dit que quelques banalités pendant qu'elle détachait la longe. Black n'avait que juste eu le temps de retirer la couverture du hongre avant qu'elle ne l'enfourche et s'éloigne rapidement...

Black était gelé et comme il n'avait plus d'alcool à la maison, il décida d'aller boire une petite poire à la taverne avant de rentrer.

La taverne était animée ce soir là. Quelques amis, de vagues connaissances et une ou deux nouvelles têtes. L'un d'entre eux offrit une tournée générale, un autre une deuxième... et Black offrit aussi la sienne bien entendu!

Il avait bien *hips* chaud quand il sortit de la *hips* taverne ce soir là... Le froid lui fit du bien et c'est complétement *hips* dégrisé qu'il rentra chez lui.

En ouvrant la porte, il entendit des *hips*.. non, des voix! Il rentra dans la pièce et vit Ealaena discuter avec une jolie jeune femme qu'il avait déjà vue et qui s'appelait *hips*... euuuh, non ! il ne savait plus... mais ce n'était pas *hips*.

Il s'affala sur une chaise et salua fort courtoisemment la jolie Dame:*

"Bonsoir ma jolie "hips* on se connait je crois?"
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"
Lulue
Sourire amusé en voyant la gêne d’Eal.
Cela lui rappelait des souvenirs.

Ne t’inquiètes pas, je lui aurais tiré les oreilles s’il n’en avait pas fait autant.

Clin d’œil et petit pouffement pour montrer à la futur maman qu’elle n’était pas là pour la juger mais lui apporter son aide.

Elle allait lui demander de faire le tour du propriétaire pour repérer un peu où se trouvait quoi, lorsque Blackhorn rentra visiblement de la taverne au son des *hips* redondants qui sortaient de sa bouche.

Levé d’un sourcil lorsqu’il la salut d’un " ma jolie".
Mpfff qu'est ce qu'ils ont tous à croire en ce moment qu'elle a élevé les cochons avec eux?
M'enfin, il empestait l'alcool, elle préféra alors se dire qu'en d'autres circonstances, la salutation aurait été de meilleure goût.
Elle ne releva donc pas

Bonsoir Blackhorn.
Il me semble qu'on s'est croisé quelques fois au HIPS effectivement.

Se retournant vers la blondinette...

C'est donc ici que tu vas enfanter... je veux dire dans cette pièce?
Peux tu me montrer où trouver du linge, des bassines... hum des plantes si jamais tu en as?
J'ai déjà apporté quelques petites choses et puis après, je t'examinerais... ton ami aura bien de quoi s'occuper en cuisine où je ne sais ou? Et Ysa a été prévenu? Tu sais quand il arrive?

Pas que le maitre des lieux la dérangeait.
Mais vu son état, elle doutait qu'il lui soit d'une grande aide en cas de complications ou d'urgences...
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Ealaena
Le sourire se fit plus détendu. Elle était rassurée de voir que Lulue ne la jugeait pas. Et ce fut ce moment que choisi un Bakcy bien imbibé pour faire son entrée. Et quelle entrée !
La blondinette fusillait Backy du regard, se retenant à peine de le fustiger. Lui qui disait vouloir être en possession de tout ses moyens au cas où elle aurait besoin de son aide... C'était loupé !
Un léger grognement désapprobateur se fit entendre au « ma jolie » qu'il servit en guise de salut et de nouveau Eal sourit à Lulue, un peu gênée. Mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête à celui-là pour aller boire comme un trou à la taverne ? Au moins, Lulue ne releva pas le salut alcoolique. Une chance pour lui mais chance qui ne sera pas longue à tourner.
Comme si c'était des manières... Quand Lulue s'adressa à elle, la pestouille eut du mal à ne pas bredouiller.

Je...Euh...Oui, c'est ici. Enfin, c'est ce qu'il y a de plus confortable. Petit sourire gênée malgré tout.
Le linge pour l'enfant à venir est dans le meuble là. On a préféré tout mettre à porter de main au cas où. Désigne du doigt un meuble bas à côté du lit.
Normalement, il y a suffisamment de linge. J'ai du même en prévoir de trop mais sait-on jamais.

La blondinette se dirigea ensuite vers un meuble près de l'entrée et l'ouvrit pour montrer à Lulue la panoplie d'herbes et de potions en tout genre qu'elle avait.
C'est qu'elle n'était pas démunie pour cela. Au couvent, elle avait eut le temps d'en apprendre sur les plantes médicinales et autres.
De plus, elle avait déjà aidé à enfanter Angie et ce malgré son jeune âge et son inexpérience.

Voilà pour les plantes. Regardes si tu vois quelques oublis mais je ne pense pas qu'il y en ait. Pour les bassines, c'est dans la cuisine. Si tu veux y jeter un coup d'oeil...
Mais quand Backy aura décuvé, il pourra les ramener ici pour que tout soit là. Lance un regard noir vers ledit Backy.
Il y a un chaudron plein d'eau près de la cheminée pour ne pas avoir à aller jusqu'à la cuisine... Cela évitera les allers et venues inutiles.
Léger bredouillement au nom de son époux. Oui, je... J'ai envoyé un pigeon il y a peu pour le prévenir... Enfin, c'est Zo qui l'a écrit. Il viendra peut-être... Enfin, quand il pourra.

La blondinette se tourna vers son ami, le regard encore noir de le voir dans cet état... C'était vraiment du beau !

Backy, si tu veux bien aller à la cuisine chercher les bassines pour les mettre avec les plantes... Et au passage, si tu pouvais vérifier que tes vaches et ton cheval ne sont pas attachés...

Petit sourire un peu contrit de devoir le chasser de nouveau au froid.
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Lulue
La Dame Blanche écouta avec attention les explications de la future mère.
Elle prit ensuite les différentes herbes qu’Eal lui montra et les posa sur la table de la pièce à vivre.
Petit sourire en voyant les linges et le chaudron.

Bien, je vois que tu es fin prête pour l’arrivée de ce petit ange.

Lucie prépara ensuite quelques linges, qu’elle sortit de sa besace avec quelques herbes aussi.
Elle avait fait quelques mélanges avant sa venue, ne connaissant pas la gravité de la situation, mais avait peur d’en manquer.
Mieux valait être prévoyante…

Elle attendit ensuite que Blackhorn pose les bassines aux endroits indiqués.
Puis, le chassa poliment de la pièce.

Je te remercie. Je vais examiner Eal maintenant, et cela ne peut se faire qu’entre femmes. Eal, allonges toi s’il te plait.

Rejoignant l’homme à l’entrée et fermant la porte, elle baissa légèrement la voix.

Hum… pourrais tu aller chercher Zoyah, j’ai un drôle de pressentiment et il vaut mieux qu’on reste tout près.

Elle retourna dans la salle de vie.
Eal était déjà allongée.

Bien ma Belle, on va commencer l’examen, tu es prêtes ?
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Ealaena
Eal avait regardé les allées et venues de Backy avec anxiété. De le voir s'affairer ainsi lui rendait encore plus réelle l'idée de devenir mère.
Elle, la pestouille officielle, allait bientôt donner la vie. Vie qui s'était épanouie en elle au fil des jours, des semaines, des mois. Vie qu'elle avait sentie bouger d'abord légèrement.
A peine quelques effleurements. Bulle de vie flottant à l'intérieur d'elle.Puis cette bulle avait pris plus de place, les effleurements avaient laissé place à des mouvements plus appuyés.
Tout au long de sa grossesse, elle avait été émerveillé de voir son enfant prendre vie... Prête ? Non, quelle idée ! Comme si on était prête à devenir mère ou ne serait-ce qu'à voir où cela en est...
Il serait temps que quelqu'un écrive le manuel de la parfaite future mère ou comment ne plus appréhender le moment où l'on donne la vie.
Elle se tenait allongée sur le lit et attendait avec anxiété.

Quand faut y aller, faut y aller... N'est-ce pas ?

Encore heureux, elle avait sa houppelande et n'était donc pas obligée de se dévêtir. Après tout ce n'était qu'un petit examen qui permettrait juste de savoir comment cela s'avançait.
Le temps que Lulue se prépare, Eal observait doucement souriante. Elle n'était pas inquiète du tout. Soudain, la jeune femme se sentit palir. Une nouvelle douleur lui vrilla le ventre.
La jeune femme se redressa sous la douleur.

Lu...Lulueeeeeeeeeeeeeeeeee !

Le regard gris pale chercha celle-ci avec frénésie. La panique d'être seule même si elle commençait à connaître les lieux la gagna.
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Lulue
Bien sur qu’elle n’était pas prête.
On pouvait se préparer au pire, mais à ça… trop d’émotions d’un coup pour pouvoir le gérer.
Elle alla chercher des linges propres puis partit faire chauffer de l'eau.
Revenant linge en main, suite au hurlement d’Eal, elle lui sourit tout en lui prenant la main.

Allez ça va aller, je suis là. D'accord ?
Tu es entre de bonnes mains, tout va bien se passer. Je vais maintenant t'osculter pour voir où en est le bébé et voir s'il arrive correctement. Tu inspires et expires tranquillement. Et si tu sens qu’une contraction trop douloureuse arrive n’hésite pas à mordre dans ce linge.

Lucie posa alors le linge dans l’autre main de la future maman.
Tenir les draps, mordre les linges, des petites choses qui paraissent inutiles mais tellement efficaces…

Main posée sur le front… la rassurer autant que cela est possible
Elle alla chercher l'eau bouillante, et la vida dans une grande bassine.
Les prochaines heures promettaient d’être délicates.
La rassurer encore…

Fais moi simplement signe si quelque chose ne va pas, et concentre toi bien sur ta respiration. C'est la seule chose qui compte maintenant, parce que ça y est la famille va s’agrandir ma Belle.

Elle regarda la position du bébé dans le ventre de sa mère. Il semblait bien passé... Tête la première.
Il fallait espérer qu’il serait de bonne proportion également car le petit impatient arrivait avec un peu moins de 4 semaines d’avance.
Mais au vu de se qu’elle avait pu voir, elle ne s’inquiétait pas trop…
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Blackhorn
Black se retrouva à la porte de chez lui, un peu hagard... Il devait aller chercher Zoyah lui avait dit la jolie brune (chuuut faut pas le dire !)

Il n'avait aucune idée de l'endroit ou se *hips*... Ah ben c'est ça! au HIPS qu'il l'avait rencontrée ! Qu'est-ce qu'elle m'a demandé déjà? Ah oui... Zoyah!

Non mais dans quel état j'erre ! Et où verge ? *hips* verge? nooon.. où vais-je !

Une étincelle de lucidité traversa (rapidement) le cerveau embué de Black... Il se dirigea à l'arrière de sa maison et plongea la tête dans l'abreuvoir à côté de son appenti.

"Brrooouuffff" Voilà que Black s'ébrouait comme son cheval! IL rentra sous l'appenti, s'essuya avec un vieux linge à la couleur douteuse et se dit que s'il remarquait ça, c'est que ça allait beaucoup mieux!

Elle est glaciale cette eau... Zo! Il faut que je trouve Zoyah! Mais elle peut être où à cette heure? Seule chez elle? ou dans les bras de... Je commence par chez elle, c'est au 18 je crois!

Black s'enroula dans sa cape, complétement dessoulé et remonta la rue du Chevalier Marzïn à grand pas... 16 -17 et voilà le 18. Il frappa trois grands coups à la porte et en moins d'une minute, il vit plusieurs lueurs s'allumer dans les maisons des alentours. Mais rien chez Zoyah... Il frappa à nouveau et vit enfin une lueur à l'étage.
Puis le bruit d'une fenêtre qu'on ouvre et une ombre blafarde apparue...

C'est fini ce tapage! Vous avez vu l'heure! *silence* Mais, c'est toi Black? C'est Ealaena qui t'envoie? Lulue est arrivée? Le travail a commencé?

Black était submergé par cette avalanche de questions. Son cerveau était peut-être dégrisé... mais encore un peu lent.

Oui à tout Zo! on t'attend! et c'est urgent m'a dit la Dame... La porte est ouverte, rentre directement!

Black se souvenait de ce qu'Eal lui avait dit: "pas d'homme dans une maison où une femme enfante"! Et elle lui avait répété plusieurs fois, comme le font souvent les femmes qui ont toujours l'impression de s'adresser à un débile quand elles parlent à un homme...

Haussant les épaules, Black pris le chemin du seul endroit encore ouvert où il ferait chaud... l'auberge! D'autant que la poire était excellente et le réchaufferait de l'intérieur...
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"
Ysaoth
Depuis le pigeon que le jeune homme avait reçus de son amie Zoyah le mettant au courant de l'état de santé de Eal, le jeune homme avait fait son possible pour expédier les affaires courantes. Les affaires importantes, notamment à la garnison, pouvaient bien attendre quelques jours, voir semaines s'il le fallait.
La route lui avait permis de faire le point sur ces derniers mois, sa séparation avec Eal, et la situation qu'il avait eu du mal à gérer. Il s'était retranché derrière le travail, profitant de son départ pour Bourges pour affronter la situation avec plus de....distance...Mais la lettre de Zo lui avait mis un coup de fouet...à croire que jusqu'à présent il n'y croyait pas réellement...le fait d'être père...les responsabilités...
Bref, il était temps de faire face à tout ça...il n'est jamais trop tard pour faire les bons choix se disait il, peut être un peu pour se donner confiance car il savait que Eal pouvait être obtus quand elle le voulait.
Et puis ce temps de défection.....Mon Dieu qu'il fait froid...Emmitouflé dans ses vêtements pour les voyages par temps froid, il n'en pouvais plus. Évidemment, on peut pas demander grand chose lorsqu'on voyage en plein mois de janvier. Les saisons sont telles que le Très Haut les à faites....Une moitié agréable et l'autre durant lesquelles on préférait se faire lapider sur la place public tant ce châtiment était plus agréable que des grêlons gros comme le poing qui vous tombe sur le coin du bec. A croire que le tout puissant à commencé son travail par le printemps, super inspiré, la naissance de tout chose, les oiseaux les insectes, les papillons et les petites bêtes....puis l'été, encore mieux! Le soleil lui même ne cesse de briller, apportant son éclat sur la surface du monde. Puis après, ça s'est barré en sucette direct. Le Bon Dieu avait plus de peinture dans ses tubes....voir plus d'inspiration, alors il nous a pondu l'automne en deux temps trois mouvements, et quand il s'est rendu compte qu'il fallait qu'il sorte une quatrième saison, il a fait ça avec des matériaux recyclés à deux balle, nous sortant par la même une saison morte, ou même les espèce les plus grouillantes n'osent pas foutre le pif dehors....

!!!!!!

Il FAIT FROID !!! Les jambes sont engourdies et les articulations se raidissent au fur et à mesure de la marche. Heureusement, il ne restait à tout casser qu'une demi heure. Il commençait à la connaitre par cœur cette route.

Une demi heure...il à l'impression que ça fait pas une demi heure et pourtant toujours pas de ville en vue. évidemment, c'est l'hiver et comme le Bon Dieu était à court de tout arrivé à cette étape, il était aussi en rade de lumière...donc, en hiver, il fait déjà pas beaucoup jour, le peu que le soleil arrive à fournir, c'est assez faiblard, et en plus, il se barre aussi vite qu'il est arrivé.....vraiment une saison de défection tient !

Au loin les premiers fumées de cheminée qui apparaissent.....puis les fortifications de la ville...enfin...il n'en pouvait plus.....il marcha le long des rues, ne levant pas la tête...non pas dans un soucis de discrétion...il s'en foutais, mais toujours se froid...le vent s'engouffrait dans les couloirs formés par les rues, le rendant plus puissant, plus vif, plus glacial.
Il arriva près du poste de police....on lui avait dit que c'était juste à coté...le 34...

La porte semblait impressionnante, tout juste éclairé par les torches municipales, lui conférant un aspect sinistre renforcé par la très sainte saison qui officié en cette époque de l'année et qui avait donc pour principale caractéristique de rendre les choses les plus insignifiantes sinistres. Peut être que les circonstances n'aidaient pas le jeune homme à voir les choses sous un aspect gai et entrainant....Rares ont été les fois ou il avait abordé la vie avec autant d'appréhension....

TOC TOC TOC !!!
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Zoyah
[Retour en son foyer…18 rue du chevalier Marzïn]

La porte fut poussée brusquement, engouffrant un vent glacial dans la pièce qui fit danser les flammes crépitant au cœur de l’âtre.
Zoyah pénétra fraîchement mais rapidement dans sa demeure avant de refermer la porte massive en s’appuyant dessus.

Une vieille femme assise devant la cheminée, goûtant la chaleur du feu, sursauta à l’entrée tout en bourrasques de la jeune femme. Bien qu’elle se relève péniblement, chacun de ses mouvements semblaient la mettre en souffrance, elle arrive à la hauteur de la tisserande.


Mademoiselle, je m’inquiétais de vous savoir à l’extérieur à une heure si avancée et surtout par ce froid qui vous glace les os jusqu’à la moelle. Sur un ton soucieux appuyé par un regard inquiet qui semblait rendre sans âge le visage pourtant ridé de Mathilde.
Mathilde, la vieille servante recueillis dans la fange des bas-fonds de Châteauroux, s’approcha un peu plus son châle élimé à la main.

Tenez mademoiselle, mettez ça sur vous épaules,… accompagnant le geste à la parole as-t-on pas idée de se promener dehors en cette saison. Vous allez attraper la mort !

Cessez vos reproches de suite ! Assena la prévôte sur un ton qui ne souffrait pas la moindre contradiction. Un « mais ?! » aurait été malvenu et la vielle, habituées aux sautes d’humeurs régulières de la jeune femme habituellement si douce ne pipa mot.

Zoyah avait néanmoins laissé la vieille femme la couvrir de l’épais châle de laine et s’avança vers la cheminée afin de profiter de la chaleur dégagée. Puis comme pour donner un semblant d’explication à ses déambulations nocturnes, Le prévôt reprit sur un air plus apaisé …Merci Mathilde pour vos bons soins...mais j’avais une urgence…

La vieille écarquilla ses deux orbites : Oh ! Vous avez passé du temps avec Messire de …
Zoyah fustigea alors la pauvre servante du regard. C’est un océan en tourmente dans lequel elle plongea Mathilde.
Vous savez bien qu’il est parti en voyage ! sur ton acerbe…Cette dernière grimaça, elle venait de toucher un point sensible, un sujet délicat car telle était l’absence du jeune duc.

La Castelroussine plongea alors son regard dans le brasier et resta un moment un moment hypnotisée par la danse complexe des flammes. Le bougonnement de la vieille qui passait dans une autre pièce ne la distrait point de sa contemplation… il pourrait donner de ces nouvelles de temps en temps…elle serait de meilleur humeur…m’enfin, elle devrait être habituée depuis le temps…
Les pensées de Zoyah étaient ailleurs, elles voguaient vers son amie qui d’ici quelques heures ou jours mettrait au monde son premier enfant. Qu’elle avait hâte de le voir cet enfançon, fruit de l’amour jadis fusionnel de deux de ses meilleurs amis…inconsciemment un sourire vient troubler le masque rigide qu’était devenu son visage, elle ne souriait plus beaucoup ces temps-ci…elles naviguaient également vers lui, en chemin pour je ne sais où. Misère, elle avait oublié, mais lui avait-il seulement dit ? Misère de lui…

Mathilde revint les bras chargés d’un plateau de victuailles…les sourcils se froncent et Zoyah ne laisse pas le temps, à la vieille femme de lui proposer quoi que ce soit, qu’elle lui crache presque au visage un « je n’ai pas faim, j’ai déjà mangé merci »...l’air consterné de Mathilde ne provoqua pas une once de regret chez la jeune prévôté.

Emmenez ça à la cuisine et allez vous coucher, je vous prie…je vais moi-même regagner ma couche.

La conversation fut close de cette manière fort peu courtoise et inhabituelle chez Zoyah Quelques minutes, des bottes jetées dans un coin de la chambre et une pile de vêtements éparpillés sur le sol, la conseillère ducale s’effondrait dans son lit avant de plonger dans un sommeil réparateur qui elle le savait serait sans rêves.


[Il y en a qui n’ont rien à faire d’autre que de réveiller les autres au beau milieu de la nuit…]

Toc, toc toc !!!

Depuis quand dormait-elle ? Quelques minutes ? Une heure ou deux ? Le sommeil s’était emparé d’elle si rapidement qu’elle en avait déjà perdu la notion du temps.

Toc, toc toc !!!

Extirpant difficilement sa tête de l’oreiller moelleux sur lequel elle reposait, les paupières mis closes, ronchonnant après qui venait de la réveiller.

Mathilde ! Qui fait autant de boucan ! La jeune femme tend l’oreille et aux ronflements qui lui parviennent, elle comprend dans l’instant qu’il faudra qu’elle aille voir ce qui se passe d’elle même…ah le petit personnel je vous jure…

Elle se traîna jusqu’à sa fenêtre et poussa la tenture qui la couvrait d’un geste rageur avant de l’ouvrir. Un premier éclat de voix… C'est fini ce tapage! Vous avez vu l'heure! Puis un silence le temps que la jeune femme, les yeux plissés, tente d’identifier la source de tout ce boucan… Mais, c'est toi Black? …Blackhorn ! OH MAN-DIEU ! C’est ainsi qu’on pourrait résumer l’état d’esprit de Zoyah à ce moment précis puis les questions fusent…C'est Ealaena qui t'envoie? Lulue est arrivée? Le travail a commencé?

Confirmation de ce qu’elle redoutait, et en un battement d’aile la jeune femme se rhabille, dévale les escaliers et se retrouve au beau milieu de la rue. S’enchaîne une course effrénée, laissant le Blackhorn voguer vers d’autres lieux afin d’entretenir son taux d’alcoolémie.

Essoufflée qu’elle était mais bel et bien réveillée…à quelques enjambée de la porte de chez Black…pfffioouuu….Zoyah reprend son souffle...un silhouette sur le palier de la porte....Un homme à en juger par la stature. le coeure battant, la jeune prévôt s'approche prudemment de l'ombre...Qui cela peut bien être...? Maudite nuit , maudits nuages qui cachent la lune....
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Ealaena
Les paroles de Lulue étaient apaisantes et rassurantes. Oui, tout allait bien se passer, il n'y avait pas de raison. Il était par contre plus dur de se concentrer sur sa respiration.
L'angoisse d'une nouvelle contraction restait tapie au fond d'elle. Celles-ci n'étaient pas encore trop intense. Cependant, elles ne laissaient plus aucun doute.
Le travail avait commencé et ce n'était plus qu'une question d'heures pour voir arriver son enfant. Et personne ne pouvait se préparer à cela malgré tous les efforts fait...
La blondinette avait peur. Peur mais pas pour elle. C'était pour son enfant qu'elle avait peur. Et si... Eal regarda Lulue, le coeur battant à tout rompre.
Oui, l'examiner... Voir où en est l'enfant. C'était la première chose à faire. Tenant le linge dans sa main, Eal fit signe qu'elle était prête autant que possible à subir l'examen.
Une longue inspiration... Ne plus penser, surtout ne plus penser ! Expiration tout aussi longue... Garder son calme...
Nouvelle inspiration et sursaut bondissant en entendant les coups à la porte. Qui cela pouvait bien être ? Personne n'était attendu ce soir. D'un bond, elle se leva.
Un regard vers Lulue pour lui signifier que l'examen attendrait et la blondinette alla ouvrir la porte pour se retrouver nez à nez avec... Son époux. Ses yeux s'arrondirent de surprise.
La porte encore en main, elle resta là, interdite de le voir. Le temps s'étira, silencieux. La blondinette avait du mal à enregistrer le fait qu'il était là.
Elle était tout simplement incapable de dire un mot. Pourtant... Il fallait bien dire quelque chose. C'était au dessus de ses forces.
Elle referma la porte au nez d'Ysa, sans un mot ni même un sourire. La pestouille retourna sur le lit, le visage blême... Un nouveau regard vers Lulue, les larmes aux yeux.
Elle était complètement déroutée. D'une voix peu assurée, elle ne put dire que trois mots à peine un murmure.

Ysa est là...

Son regard se tourna vers l'entrée puis elle se recroquevilla sur elle-même. Lulue avait bien du entendre que justement, il n'y avait eut aucun échange entre les deux époux.
Libre à elle d'ouvrir la porte et d'expliquer la situation à Ysa. Eal n'en avait pas la force. Une grande inspiration... Garder son calme.... Une lente expiration... Ne plus penser à rien...
Et on reprend ! Inspiration, expiration... Calme, pensées absentes...
Elle se détendit un peu puis son corps se décrispa et elle retrouva une position allongée plus facile pour l'examen qui allait venir. Yeux clos, elle se concentra sur sa respiration.
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Ysaoth
Évidemment, c'est l'hiver comme chacun sait. Alors la tradition veut que le voyageur prêt à se transformer en bloc de glace attende un peu plus....sorte de rite initiatique pour qu'il prenne conscience de son bonheur futur, celui de se réfugier au coin d'un feu accueillant, dans une maison le protégeant des bourrasque incessantes du vents. Et bordel! ce soir, on peut dire qu'il avait du souffle. Encore les bras croisés sur le torse pour garder le maximum de la chaleur de son corps, la porte s'ouvre. Un peu....le type d'ouverture qu'il est réservé aux voyageurs qui ne sont pas attendu....ou bien pratiqué dans des lieux ou il se trame quelques affaires sordides.
Et a voir la tronche d'Eal, il avait vite compris que la première solution était plus envisageable que la seconde.

Bon....ok....phase qu'il est courant de constater dans les relations entre deux puissances politique...phase d'observation ou la moindre faille est extrapolée, analysée, pour en tirer des conséquences sur l'attitude à avoir plus tard. Le moindre signe d'énervement, qui était plutôt l'état d'esprit du jeune homme après une si long et glacial voyage, était manifestement un handicap à ce moment précis. Les relations avec Eal étaient plutôt inexistantes depuis l'été derniers et les évènements qui les avaient conduit à se séparer, ce qui devait donc nuire d'avantage à la position délicate d' Ysaoth....

Ne rien dire...attendre qu'elle....Bam!

??!!

Bordel! Elle a fermé la porte ! Mais...???

Bon...pris de façon "cosmique", puisque Dieu se plaisait à manifester ses plus mauvais cotés en ce jour, il conclu qu'il avait encore du chemin pour se faire pardonner et qu'il récoltait les fruits de ce qu'il avait semé....encore heureux qu'il n'avait pas fauté pendant le mariage sinon les fléaux bibliques auraient été de la rigolade comparé à son sort....des siècles d'errance en tant qu'âme désincarnée dans un monde qu'il ne comprendrait plus,.....remarque...pas dit que ce soit pas déjà le cas...Bien souvent,, le jeune homme passe pour une ombre, tout le monde ou presque l'appelle le Ténébreux...et des fois, il a bien du mal à comprendre le monde avec lequel il tente de cohabiter...

Soudain une présence se fait sentir dans son dos....cette sensation bien connue mais pourtant inexplicable d'être observée. Sa respiration ralentie, il fait le vide dans son esprit afin de contrôler le moindre de ses mouvements pour éviter tout gestes brusques. Il fait pivoter sa tête alors que le vent continu de souffler, déchainé, comme s'il s'était mis dans l'idée de balayer la surface du monde de la crasse....sauf que là, il faudra soufflé plus fort mon vieux...

Peut de doutes quant à la silhouette qui se dessinait dans l'obscurité. Cette démarche, cette posture, ces façons de faire, tout tendait à dire qu'il y avait de grandes chances pour que Zoyah soit cette personne....

Zo??

Celle ci s'approcha, et confirmation fut faite, c'était bien la jeune conseillère ducale.

Je te croyais à l'intérieur! Eal n'a pas ...enfin elle a ouvert mais a refermé aussitôt...je reviendrais plus tard....peut être....
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Lulue
Ysa ? Elle vient de fermer la porte au nez de Ysa ? M’enfin !
Un sourire toujours rassurant s’afficha cependant sur le visage de la Dame.

Ne t’inquiètes pas, je vais aller lui ouvrir, en attendant, allonges toi correctement, et reprends la respiration comme il faut. Et surtout, tu ne bouges PLUS !

Le dernier mot avait été prononcé avec insistance.
A force de gesticuler ainsi l’accouchement allait être bien plus délicat que la position du bébé ne le présageait pour le moment.
Arrivée en trombe à la porte d’entrée qu’elle ouvrit.
Petit sourire confus envers le Ténébreux et puis léger soupire de soulagement de les voir tous les deux… enfin.
Baiser déposé sur la joue du Capitaine, tandis qu’elle tira Zoyah par le bras

Entrez donc ! … ne pas y aller par 4 chemins, on a pas vraiment le temps… Euh le travail a commencé. Zoyah, Eal va avoir besoin de ton soutien.
Quant à toi mon c… Ysa, je ne peux te laisser entrer dans la pièce à vivre. Par contre, il y a tout ce qu’il faut dans la cuisine pour te réchauffer.

Lucie invita donc Zoyah à entrer avec elle dans la salle, puis referma la porte derrière elles.
Elle releva alors une nouvelle fois la robe de la futur maman et décida de rassurer celle-ci…

Tout va bien se passer surtout si tu restes tranquille…le bébé est bien positionné, et prêt à sortir. Nous allons devoir attendre encore un peu que tes contractions se rapprochent un peu plus. Pour l'instant continue de respirer doucement. Ne changes pas de rythme.

Voilà donc trois blondinettes à attendre dans un silence de plomb ou presque...
Seule la respiration d'Eal fendait le silence.
Elle semblait s'inquiéter.
Et pourtant... aucunes raisons.
La Dame Blanche n'avait pas suivit la grossesse, mais pour le moment, tout allait bien.
Et le bébé ne semblait pas encore trop pressé de sortir, bien que le dit jour d'accouchement était arrivé plut tôt que prévu.
La rassurer encore, lui répéter encore et encore que tout va bien se passer...

Allez, continue de souffler. Tout va bien se passer, je te promet que cet enfant vivra longtemps, alors ne penses plus à rien... la respiration, il n'y a que ça d'important.

Lucie entendait des bruits, juste derrière la porte... mais n'y prêta pas plus attention... surement Ysaoth qui devait faire les 100 pas derrière la porte...

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