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[RP] Quand la vie arrive plus tôt que prévu

Zoyah
Zoyah était plantée comme une asperge au milieu de la rue, observant l’ombre face à elle, la détaillant et la jaugeant. La silhouette lui était familière pourtant. Un frissonnement…Oh ! Dans l’affolement, elle était sortit sans manteau…simplement vêtue de sa tenue de prévôt qui n’offrait pas grand rempart face à la morsure de l’hiver. La course qu’elle avait piquée pour venir l’avait bien réchauffée mais son effet se ternissait à rester immobile au milieu de la rue. Rhoo et ce vent ! Au même moment, une bourrasque vit voleter ses cheveux d’ébènes qu’on distinguait à peine dans l’obscurité. Des mèches froides venaient se coller sur son visage crispé par la température ambiante. La porte s’ouvre et un rai de lumière s’en échappe traçant un sillon sur le sol, tel un fil d’Ariane salvateur, promesse d’un lieu plus chaleureux. La lumière se projette également sur le visage de l’ombre qui, de silhouette obscure devient …Ysaoth.

Un soupir de soulagement précède le profond effarement dans lequel la brune se trouve. Déjà là ? Mais il est si tard qu’Ysaoth a déjà eu le temps de faire le voyage ? Ses sens ont dû la tromper, la nuit tombe tôt en hiver...et on ne doit plus être très loin du matin…enfin peut-être...non...si…elle ne sait plus…. Mais cela as-t-il une importance dans le fond ?

Zoyah allait s’approcher d’Ysa lorsque la porte se referma violement sur lui dans un « Vlam !!! » significatif et signifiant le chaleureux accueil auquel il avait eu le droit. Bref, elle lui aurait dit, dégages, tu pues et marche à l’ombre que ça lui aurait fait le même effet. L’hôte des lieux le laissa planté comme un nigaud sur le palier de porte. Stupeur…la jeune femme est stoppée dans son élan…mais qu’est-ce qui se passe...qu’est-ce qu’il a dit, Misère que ce vent, elle n’ouïe rien d’où elle est. Il va défoncer la porte c’est sûr…non, il remarque ça présence…

Zo??

Un sourire peine à s’esquisser sur la bouche muette de la tisserande qui s’approche à petits pas, le souffle court à cause du froid, frottant ses bras pour se réchauffer.

Je te croyais à l'intérieur! Eal n'a pas ...enfin elle a ouvert mais a refermé aussitôt...je reviendrais plus tard....peut être....

Euh…non….je ne sais pas….je suis aussi étonnée que toi …posant sa main sur son avant bras et y exerçant des petites pressions...ne t'inquiètes pas, elle ne s'attendait pas à te voir si rapidement....mais non, elle n’était pas étonnée, elle savait qu’Eal ne voulait pas qu’Ysa la découvre ainsi. La porte s’ouvre de nouveau sur …Lulue cette fois-ci…rho, et bien on peut dire qu’elle en aura connu des portiers en une nuit cette maison.

Zoyah suit la jeune femme dans la maison tandis qu’elle expédie Ysa dans la cuisine et l’attente commence…silencieuse au début….puis la conseillère cherche à détourner l’esprit d’Eal de ses douleurs…qu’elle pense à autre chose.
Oh, Eal tu ne sais pas ce que la mère Picaud a encore été raconter ?... Il paraît que la fille du boucher rue des remparts vient de se fiancer…le père François ce vieil ivrogne c’est endormi dans un fossé près de l’église, à son réveil voyant l’édifice, il a crû qu’il était mort et s’est prit pour un fantôme…et blablabla…. Entre ce flot de paroles, la jeune femme se taisait, laissant à Eal le soin de gérer l’arrivée des contractions, restant silencieuse, se contentant de lui serrer la main et de la soutenir par le regard.

Un léger bruit de piétinement aux cuisines…Zoyah s’approche de Lulue et lui murmure…Lulue ? Ysa doit avoir l’estomac dans les talons, tu ne crois pas ?
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Ysaoth
Le changement de température, cela faisait des heures qu'il l'attendait...pour être honnête, depuis qu'il avait quitté sa maison. Mais le problème était qu'il faisait tellement froid, et que la maison était à ce point surchauffé, lui semblait il, qu'une sensation de picotement lui envahit les extrémités du corps, réaction normal avec de trop violent et trop rapides chocs thermiques.

Une autre chose fut violente, c'est la rapidité des évènements qui venaient de se succéder. Zo lui à parlé, puis Lucie a ouvert la porte, il est entré et on l'a envoyé dans la cuisine pour attendre....résultat, pas le temps d'en placer une, pas le temps de demander quoi que ce soit...des clous...dans ses moments là, l'homme ne servait à rien....ce qui n'était fondamentalement pas un mal à vrai dire, surtout pour Ysaoth qui n'aurait de toute façon pas su quoi faire.

Il s'appuya contre la table, d'abord, espérant patienter le moins longtemps possible....mais il se souvint alors des accouchement de sa mère, il y à quelques années pour la naissance de ses deux petites sœurs...ça dure une éternité...en tout cas dans ses souvenirs....certes le temps altère la mémoire, mais il se souvient très précisément des hurlement de sa mère...Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas songé à sa famille....sur toute cette fratrie, composée de solides dégénérés et de grands malades, une seule personne lui manquait....justement l'une de ses deux sœurs...mais maintenant, elle avait du finir comme le reste de la famille, folle. Quoique, leur père n'était pas si fou que ça...cela venait visiblement de leur mère qui avait contaminé une grande partie de la meute excepté Ysa, qui avait finalement quitté la cabane familiale, un de ses frère, qui était mort dans un "accident", et peut être bien cette sœur là...

M'enfin peut importe....l'heure n'était pas au passé mais au présent...à l'avenir même...car plus les minutes avançaient, et plus la pression montait. Il allait devenir père....
Il prêta l'oreille quelques instants, mais la seule chose qu'il entendait, s'était cette grande bavarde de Zo qui racontait a Eal l'ensemble des potins Castelroussins. Alors il s'assit, et laissa son esprit vagabonder à nouveau, puisqu'il n'était apte à rien à part attendre.

Il s'imaginait difficilement père. Non pas qu'il ne volait pas cet enfant, bien au contraire....mais il ne savait tout simplement pas quoi faire, et avait eu des exemples assez médiocres en la matière. Mais peu importe, il apprendrait, et tacherait d'être à la hauteur comme dans tout ce qu'il entreprend.

Il posa sa tête sur ses bras croisés sur la table....continua de penser encore quelques secondes, peut être minutes...il na savait pas trop depuis combien de temps il était la, il avait fini par perdre la notion du temps dans cet espace clos, à attendre.....attendre.....encore attendre..........

Il se redressa d'un coup!
La tête était lourde, son esprit un peu embourbé dans la mélasse, comme les lendemains de biture....il regarda droit devant lui pour trouver des repères puis plaça à nouveau la tête sur ses bras....pourtant, le sommeil n'avait pas l'air de lui apporter de bons songes...le réveil avait été brutal...la respiration était légèrement accélérée et le cœur s'était légèrement emballé...aucun moyen de se souvenir de quoi il rêvait...

Zo toujours en fond sonorei était intarissable...le voila le repère...la voix de Zo....rassurante car il la connaissait....de temps en temps celle de Lucie, plus rare plus discrète...il fallait tendre plus l'oreille mais c'est ce qui rassura définitivement Ysa ...il se sentait un peu chez lui grâce à ça...l'esprit apaisé...
et le sommeil repris rapidement l'avantage et .....
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Ealaena
Concentrée sur sa respiration, Eal essayait de se calmer totalement pour éviter de trop ressentir les contractions.
Le babillage de Zo et les paroles rassurantes de Lulue l'aidait beaucoup. Cependant, une chose la perturbait. Pas n'importe quoi... L'idée de savoir son époux dans la cuisine alors que...
L'idée qui lui traversa l'esprit lui fit prendre conscience d'une évidence à ses yeux. Il manquait la présence de quelqu'un.
Une personne qui avait pris de l'importance et de la place dans sa vie. Les pensées se bousculaient dans sa tête. Ysa...
Il était là à faire les cent pas dans la cuisine, Lulue essayait de l'apaiser et Zo essayait de lui changer les idées... Pourtant, la blondinette ressentait un manque.
Une nouvelle contraction vint et elle expulsa la douleur de la plus simple des façons. Un long cri vrilla le relatif silence de la pièce.
Le front en sueur, elle regarda Zo et timidement elle murmura.

Je veux que Backy soit là... Il n'y a pas de raison à son absence surtout si Ysa est...

Un léger rougissement vint s'installer sur son visage. Un peu gênée, elle les regarda l'une après l'autre. Et le silence s'installa à son tour.

Est-ce que...

Une nouvelle contraction l'interrompit. Misère... C'était douloureux. Et elle savait que les douleurs allaient être de plus en plus fortes jusqu'à l'enfantement.
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Blackhorn
Black s'était dirigé vers l'Auberge pensif... Petit à petit, la brume qui recouvrait son crâne de dissipait..

En entrant dans l'Auberge, il n'y avait pas un chat! Seul le patron, fidèle au poste était encore là.
Sauf qui ronflait comme un sonneur, avachi sur son comptoir et Black ne voulu pas le réveiller. Il se contenta de prendre un fond de soupe dans le chaudron au bord de l'âtre et de lui acheter une bouteille de poire, cachée sous le comptoir.

Après avoir glissé quelques écus dans la main entr'ouverte du tavernier, il avait eu la surprise de la voir se refermer bien vite! Comme quoi certains réflexes fonctionnent même pendant le sommeil!

Black rentrait chez lui, pensant aller s'enfermer dans la cuisine puisque les 2 femmes devait s'occuper d'Eal dans la grande pièce du bas.

Black ouvrit la porte sans bruit. Il entendait des murmures derrière la porte de la salle, parfois des gémissements. Ca le mettait mal à l'aise d'autant qu'il ne pouvait rien faire de plus pour aider son amie.

Il ouvrit la porte de la cuisine... et tomba sur un homme dans la même position que le tavernier de l'Auberge. Décidemment cette nuit, personne ne voulait dormir dans un lit!

En s'approchant, il reconnu Ysa, enfin Ysaoth, le lieutenant de l'Ost et mari d'Ealaena qu'il avait croisé plusieurs fois à la garnison. Ils s'étaient salués mais ne se connaissaient pas vraiment.

Black prit un tabouret pour s'asseoir en face de lui et posa sa bouteille de poire sur la table, essayant de ne pas le réveiller...
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"
Lulue
Lucie était restée juste en face d’Eal, vérifiant souvent la position du bébé, au vu de la nervosité de la blondinette.
Normal me direz vous, surtout lors d’un premier enfantement.
Tandis qu’elle veillait à tout ceci, Lucie réalisa la situation cocasse dans laquelle la presque ex future maman, Ysaoth et elle étaient en cet instant.
Voilà que l’épouse du Ténébreux allait être accompagnée pour ce jour si particulier par son actuelle… compagne.
Penser à autre chose, trouver un sujet de conversation, cela vaut mieux…
Mais Zoyah fut la plus rapide en racontant les derniers potins de Châto et en lui posant une question ….

Lulue ? Ysa doit avoir l’estomac dans les talons, tu ne crois pas ?

Ne t’inquiètes pas pour Ysa. J’ai posé ce qu’il fallait pour se restaurer sur la table. Mais, l’attente d’un nouveau né, coupe souvent l’appétit aux hommes.

Une nouvelle contraction vint alors.
Elles se rapprochaient de plus en plus.
Lulue prit alors un de linges qu'elle avait amené un peu plus tôt et le posa sur le bord du lit, entre Eal et elle.
Elle posa ensuite sa main sur le ventre de la futur maman.
Le travail commencé cette fois, les choses sérieuses commençaient.

Elle se dépêcha de mélanger feuilles de framboisier rouge et de sauges pour en faire une tisane qu’elle donna à la blondinette..

Tiens, bois ça, cela soulagera ta douleur durant les prochaines contractions.

Reposant sa main sur son ventre ...

Ca y’est, cette fois va falloir y aller….
Tu continues à souffler tout doucement. Et quand tu sentiras la prochaine contraction, tu devras pousser. Pousser le plus fort possible. Et ça a chaque fois que tu sentiras une nouvelle jusqu'à ce que le bébé soit sorti.

Phrase à peine terminée qu'une porte claqua.
La nouvelle contraction étant proche, Lucie fit un petit signe à Zoyah, pour savoir si elle pouvait aller voir ce qu'il se passait.

Pendant ce temps, Eal, souffle et ressouffle.
Serre les dents, fronce les sourcils, grogne puis souffle à nouveau.

Lucie avait alors posée une main prête à accueillir l'enfant, tandis que l'autre était posée sur le ventre.
Elle regardait Eal, lui souriait pour la rassurer, tout en lui indiquant quand elle devait souffler, respirer, et surtout pousser.
Encore une contraction... Surement la dernière.

Vas-y pousses ! Pousse ! Encore !!

Sa main se leva du ventre pour aller quérir la tête de l'enfant qui commençait à sortir.
Eal continuait de pousser, tandis que Lucie continuait à la guider pour l'aider dans ce moment qui est à la fois dur et émouvant...

Vas-y, la tête est là. pousse !

Son regard se déplaçait entre la maman et le bébé qui ne tardera pas à faire entièrement apparition...
Zoyanh étant revenue pour leur annoncer que Blackhorn était en compagnie d'Ysaoth, Lulue lui demanda son aide...

Zo, peux-tu prendre un linge sur la table, le mouiller, et le poseri sur le visage pour la rafraichir.

La dernière contraction offrit la libération de la mère.
L'enfant poussa un cri dès plus puissant qui raisonna dans toute la maison.

La Dame Blanche attrapa alors la pince, positionnant 4 doigts après le nombril, elle coupa le cordon qui reliait le nouveau né à sa mère.
Elle nettoya la peau de l'enfant avec un mélange de rose pilée, de miel et de sel.
Puis l'entoura d'un linge avant de s'approcher d'Eal...

Félicitations ma belle... c'est un beau petit garçon... Et en parfaite santé.

Elle posa l'enfant dans un berceau juste à côté avant de demander à Eal de pousser une dernière fois afin de faire sortir la secondine.

Ceci fait, Lulue prit le petit garçon pour qu'il puisse enfin découvrir les bras de sa mère.
Elle sourit en voyant le tableau, cela lui rappelant tant de souvenir...

Lucie quitta alors la pièce discrètement... Il était temps de mettre fin à la torture des hommes.
Arrivée à la cuisine, elle se contenta de prendre place à côté du Ténébreux.
Petit sourire espiègle...

Ton fils t'attend à côté... félicitations !

Elle laissa donc le nouveau papa aller faire connaissance avec son fils.
Blackhorn le suivi de près.
Regarder une nouvelle fois le tableau de famille, pour s'assurer que tout va bien puis disparaitre, cette fois, de la maison.
D'autres aventures pour les Dames Blanches l'attendaient déjà...
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Ealaena
Les heures filaient incalculables pour la jeune femme. Les contractions étaient de plus en plus vives et rapprochées, la douleur insoutenable.
Lulue lui fit boire une tisane qui fort heureusement n'était pas de la ealtisane. Quelques minutes passèrent, le temps à la tisane de faire sont effet. Inspirer puis expirer lentement.
Rester concentrée sur la respiration, oublier que la douleur était là. Et elle s'atténua... Oh ! Rien de bien miraculeux mais suffisamment efficace pour ne plus hurler de douleur à chaque contraction. La jeune femme pris quand même le tissu pour mordre dedans. Les contractions étaient un peu différentes.... Elle ressentait comme un besoin irrépressible de pousser.
Ecoutant les paroles de Lulue, Eal ne se retint pas de pousser quand le besoin s'en fit sentir urgemment. Souffler, bloquer et pousser... Et dans cet ordre-là, s'il vous plait !
Eal n'en pouvait plus, cela faisait un long moment qu'elle essayait de sortir cet enfant d'elle. La tête... On voyait enfin la tête... Bonne nouvelle que voilà.
Encore quelques efforts et la pestouille qui ne pestouillait pas du tout, verrait enfin son enfant. Le linge que Zo lui posa sur le front lui fit le plus grand bien.
Et entre deux contractions, elle trouva la force de sourire un peu pour la remercier. D'apprendre que Backy était là, dans la cuisine acheva de la rassurer et lui donna
les forces nécessaires pour pousser de nouveau. Quelques contractions plus tard, un cri retentit dans la pièce. Celui-là, elle en était sûre, n'était pas d'elle. Les larmes lui vinrent instinctivement. Son enfant était pour le moins bien vivant. Une peur de moins pour elle...Un fils ?! Voilà, une nouvelle qui la rendait fière. Et les larmes jaillirent encore un peu plus sous cette nouvelle émotion. Arf... Décidément entre larmes et douleurs que cette longue nuit se passait. Les yeux écarquillés, Eal regarda Lulue. Quoi ?? Pousser encore ? Nonméo !
A se demander pourquoi il fallait qu'elle use ses dernières forces... Ah oui ! La secondine... Pfffff ! Prenant son courage à deux mains, enfin là c'était plutôt les draps qui l'entouraient, Eal poussa de toutes ses forces une ultime fois. Une sensation de déchirement se fit en elle. La secondine se décollait. Il fallait espérer qu'elle resterait entière.
La tête blonde retomba sur l'oreiller, le front était en sueur... Mais le sentiment du devoir accomplit et la fièreté de savoir qu'elle était mère lui fit oublier un peu la souffrance de l'enfantement.
On lui tendit son fils et elle le blottit tendrement, jalousement presque, contre elle. La blondinette prit tout son temps pour le regarder. Il était si petit et semblait si frêle. Un sourire aimant se dessina sur le visage de la jeune mère... Future louve pour ce petit être. Dans un léger murmure, elle s'adressa à son fils.

Tu es magnifique et tu le seras toujours, mon ange.

De le voir enfin, d'être rassurée sur la santé de son fils.... Son fils... Et celui d'Ysa. Les brides de passé lui revinrent en mémoire, conversations et projets... Tout cela qui ne sera pas.
Enfin, qui le sera si différemment...
L'arrivée de son époux et de Backy la sortit un peu de sa contemplation. Mais pas longtemps, sans un regard pour les deux hommes, elle replongea dans la contemplation du visage du nouveau-né. Son front si lisse et le petit nez surmontant une bouche un peu boudeuse... Le sourire de la jeune mère se fit plus large. Un regard vers son époux puis vers la petite assemblée.

Il s'appellera Jehan Gabriel. Le ton disait clairement que nul objection était possible.
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Blackhorn
Black s'était assoupit... Il fût soudain réveillé par quelques cris sourds, puis quelques instants plus tard, par des pleurs stridents! Le bébé... le bébé était né!

Ysaoth avait aussi ouvert un oeil et regardait vers la porte, aux aguets. Quand Lulue vint vers la porte de la cuisine il se leva d'un bond!

Black n'entendit pas ce qu'elle lui dit, mais vit Ysa entrer d'un pas décidé dans la pièce de vie...

Pièce de vie... jamais cette pièce n'aurait si bien mérité son nom! Black le suivit de près, mais resta dans l'embrasure de la porte, tandis que Lulue, déjà couverte d'une épaisse houpelande, quittait sans bruit la maison...

Black esssaya de croiser le regard d'Ealaena, pour lui faire comprendre par le sien qu'il était heureux pour elle, pour le bébé et d'autres choses encore... mais elle n'avait d'yeux que pour son enfant.

Black restait à la porte, interdit, ne voulant pas que qui que se soit se méprenne sur ses relations avec elle, passées, présentes ou futures...

Futures? D'ailleurs, le savait-il lui-même? Et Eal... ?
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"
Ysaoth
Les dernières...minutes? heures? avaient été particulièrement longues.....voyage, attente, sommeil agité et peu récupérateur, Ysa ne trouverais pas le repos tant que son petit et Eal ne seraient pas déclarés vivant et en bonne santé. L'arrivée de Black l'avait sorti lentement de son sommeil, tandis que celui ci s'était assoupis à son tour.
Le jeune homme était conscient que dans peu de temps, sa vie serait quelque peu bouleversée, en bien, évidemment....
Et l'attente repris, avec des cris cette fois, ceux d''Eal. Il savait ce qu'il se passait pour avoir eu des petites sœurs, bien que n'y ayant jamais assisté...et vu les cris, peut être heureusement.
Il entendait aussi Lulue la conseiller, mais Eal donnait de la voix. Comment pouvait il en être autrement vu ce qu'elle subissait.
Tout cette attente paru à Ysa comme une éternité, une éternité de tournante, ne sachant pas comment tout cela allait finir...il fallait que ça se finissent bien! C'était indispensable !
Cela durait trop longtemps, et le sentiment de longueur était renforcé par le sentiment d'impuissance que le jeune homme ressentait devant la situation....

Plus de bruit...des pleurs....

Puis tout s'accéléra....et il n'était pas prêt....Lucie entra, lui annonça qu'il était père...Black se réveille en sursaut, les regards n'ont pas le temps de se croisé, poussé par une volonté qui ne lui appartient pas totalement, le jeune homme se lève sans rien dire, se dirige vers la pièce qui jusqu'alors lui était interdite.....

Il s'arrêta à un mètre à peu près d'Eal...contemplant une scène qui inspirera bien des artistes dans les siècles présent et çà venir....un mère portant son nouveau-né....quoi de plus beau...

Il la laissa profiter de son fils...Jehan Gabriel.....le ton ne souffrait d'aucun commentaire certes...mais le Ténébreux n'en avait aucun.....son fils s'appelait ainsi, et le premier qui aurait la sombre idée de faire la moindre remarque ira s'expliquer devant le Très Haut rapidement.
L'intention qui a poussé Eal à appeler leur enfant de la sorte fut vite comprise

Jehan Gabriel...intérieurement, il demanda au Très haut que son fils hérite un peu du personnage duquel il avait hérité son prénom en hommage.....un des rares que son père aura respecté sans faille jusqu'au bout, un des rares que son père n'avait pas honte de reconnaitre comme exemple....

Il s'approcha alors doucement d'Eal et se mis à genoux à ses cotés et il regarda son fils pendant quelques minutes...puis il demanda doucement à Eal

Je peux le porter s'il te plait?

Il se releva et tendit ses bras en direction du petit.
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Zoyah
Longue est l’attente avant la délivrance mais cela vaut le coup. Dures sont les souffrances pendant l’accouchement mais cela en vaut la peine. Quoi de plus beau que de donner la vie ?! La protéger, l’aider à grandir et devenir quelqu’un ? Oui peut-être, mais nous en sommes pas encore là. Cela n’a pas l’air comme ça, mais des heures s’étaient écoulées depuis l’apparition des premières douleurs annonciatrices de la naissance. Zoyah avait parlé, parlé, parlé, dieu qu’elle est bavarde. Elle avait caressé la tête d’Ealaena, lui avait serré la main, l’avait aidé à changer de position lorsque cette dernière le désirait, lui déposait parfois un baiser sur le front quand les douleurs se taisaient afin de lui témoigner son affection, et à la demande de Lulue lui tamponnait le visage d’un bout de chiffon humide.

Comme elle se sentait inutile la tisserande dans pareil moment et surtout comme elle n’avait pas hâte d’être grosse un jour. Ah ça, son tendre n’avait rien à craindre quand à ce qu’elle lui fasse un enfant dans le dos un jour, déjà elle n’en avait point l’intention, d’autre part cela faisait fort fort longtemps qu’ils n’avaient pas partagés un moment d’intimité, mais surtout les souffrances de la pestouille l’avaient refroidie pour un bon moment.
Elle murmurait parfois un « courage Eal …c’est bientôt fini » ou « tiens le coup blondinette, il n’y en a plus pour longtemps » sans grande conviction. Zoyah était loin de pouvoir s’imaginer les inquiétudes que pouvaient ressentir son amie. Un jour, peut-être les vivrait-elle à son tour.

La délivrance est proche et…un bruit de porte se fait entendre. Zoyah hoche de la tête en guise de réponse à la demande muette de Lulue puis se lève afin de voir quelle est la source de ce raffut.
La jeune conseillère entrouvre légèrement la porte de la cuisine et découvre Ysa et Blackhorn somnolents. Un sourire se dessine sur son visage et elle referme doucement la porte. Elle avait eu le temps d’apercevoir les premières lueurs de l’aube à travers une petite fenêtre circulaire…le matin déjà…Zoyah pouvait sentir peser sur ses épaules le poids de la fatigue mais qu’il semble bien léger comparé à celui qu’Eal porte et en l’occurrence essaye d’extraire de sa matrice. Un bref moment de réflexion avant de retourner aux côtés d’Eal que Lulue sommait de pousser…Comment est-ce qu’ils peuvent dormir avec les cris que la future mère poussait…décidemment, elle ne comprendrait jamais les hommes.

Vas-y pousses ! Pousse ! Encore !!

Quoi ?! Comment ça pousse ? La porte ? Pousser la porte ? Mais non pas toi Nigaude, c’est le moment crucial !
Zoyah revient rapidement auprès d’Eal et se calle derrière elle afin de la soutenir dans son effort. Elle avait souvent vu faire ça lors d’accouchement…souvenirs, souvenirs…elle n’a pas vraiment envie de les voir revenir trop vite…il y en a qu’elel préfère oublier. Le chiffon humide est à portée de main et viens se poser sur le visage en sueur de la pestouille de temps à autre.

Puis un cri, un miaulement plutôt, se fait entendre. Zoyah, les yeux éberlués regarde Lulue sortir le nouveau-né vagissant des entrailles de sa mère. C’est un choc pour elle, le moment est intense et elle en finit presque par oublier la nouvelle mère. Zoyah se retire afin qu’Eal puisse s’étendre sur l’oreiller. Silencieuse la jeune prévôt ne quitte pas le nourrisson des yeux. Quelle fascination…il est si petit, si fragile. Ce n’est pourtant pas son enfant mais son cœur n’a fait qu’un bond à la vue de ce petit bonhomme s’éveillant à la vie. Elle refreine une envie de le prendre, de le serrer contre elle, de lui murmurer des mots doux pour le cajoler. Le père arrive à la rencontre de Jehan_Gabriel, Jehan…une pensée émue pour celui qui a inspiré le prénom. "Montres-toi en digne, petit bébé "pensa Zoyah, tandis qu’une larme perlait au coin de sa paupière.

Emue par l’arrivée de ce petit être, touchée par le prénom choisis et accablée de fatigue, il n’en fallait pas plus pour faire craquer la jeune prévôt qui écrasa les perles de rosées qui naissaient aux coins de ses yeux du poing. Désirant laisser aux parents ce moment privilégié, la jeune femme s’efface dans un coin de la pièce et observe la touchante scène…un peu envieuse il faut bien l’avouer.
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Ealaena
Personne ne dit mot quand à son choix pour le prénom de Jehan Gabriel. Et après tout, il n'y avait rien à dire en somme.
Ce prénom était venu naturellement en souvenir d'un gentil Dragon qui ne l'a jamais effrayé. Vava... Tant de souvenirs, de tournages en bourrique et autres pestouilleries...
Eal sursauta un peu en entendant Ysa réclamer son fils... Un bref moment d'hésitation se fit. Son regard alla de Jehan Gabriel à Ysa sans cesse puis avec résignation,
elle tendit le nouveau-né à Ysa. Celui-ci le prit un peu maladroitement mais quoi de plus normal pour un père qui tient pour la première fois son enfant.

Fais attention à lui, hein ? Il est fragile... Profitant de la proximité de son époux, Eal lui murmura doucement. Il va aussi falloir que l'on trouve un parrain et une marraine pour lui.

Du regard, elle chercha Lulue mais ne la trouva pas. Norf... Elle était déjà partie et la blondinette n'avait même pas eut le temps de la remercier, tout à son bonheur de serrer son fils contre elle. Son regard tomba sur une Zo, chamboulée et elle lui adressa un petit sourire. Puis la tête blonde se détourna pour laisser à son amie le temps de se remettre de ses émotions...
Mais aussi parce qu'il lui manquait une présence. Présence discrète qui restait aussi en retrait. Un fin sourire s'accrocha aux lèvres de la pestouille.
Le regard fixement dirigé vers Backy, elle tendit un peu la main comme pour l'inviter à venir les -ou la- rejoindre. Libre à lui de venir. Sa main n'attendit pas la réponse pour se reposer sur le lit.
La fatigue de la jeune mère était sûrement visible. Maladroitement, elle se redressa un peu sur le lit pour se retrouver à moitié assise dans le lit, calée tant bien que mal contre la tête de lit.
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Blackhorn
Black qui hésitait sur la conduite à tenir, encouragé par le regard d'Eal, s'approcha du lit...

Après tout, tous ces gens étaient chez lui ! Il posa une fesse au bord du lit, prit la main d'Eal et se pencha à son oreille.

Personne n'entendit ce qu'il lui dit, mais de temps en temps, il reculait un peu, comme pour vérifier sur son visage, l'effet que faisaient ses paroles.
Enfin il l'embrassa sur la joue, puis sur le dos de la main qu'il n'avait pas laché...

Il prit ensuite un linge fin, posé près de l'oreiller, et lui essuya le front. Il se repencha vers elle pour lui dire un dernier mot et se releva en souriant, sans la quitter des yeux.

Il sortit finalement de la pièce, se retournant avant de franchir la porte, et lui adressant un hochement de tête accompagné d'un clignement d'yeux entendu...
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"
Ysaoth
Fais attention à lui, hein ? Il est fragile...

Il regarda sérieusement Eal, lui signalant tacitement qu'il avait compris et qu'il ferait ça bien...Certes, ce fut maladroit....C'est toujours délicat de prendre un bébé la première fois....ils ont l'air si fragile....ils sont si fragile, que le peur de causer un dommage à ce petit être rend au final les geste un peu hésitant.
Mais une fois le nouveau né calé dans ces bras, il n'y avait plus de problème.

Eal lui soumit rapidement a mi voix l'idée de trouver un parrain et une marraine...Et si le jeune homme n'avait pour l'instant aucune idée pour le premier problème, celui du parrain, il trouva rapidement une solution au second problème tant la solution lui paraissait évidente. Tellement évident qu'il ne prit même pas la peine de soumettre l'idée à Eal...elle serait d'accord, c'est évident.

Il regarda son fils pendant plusieurs minutes tandis que Backy s'était approché d'Eal. Il lui glissa quelques mots à l'oreille, s'assura de son confort, puis s'éclipsa aussitôt.

Il était encore en train de dévorer son fils du regard à ce moment là...puis soudain il se retourna en direction de Zo, toujours là, toujours discrète, visiblement .... bouleversée....Le jeune homme s'approcha doucement de son amie....pour que celle ci prenne conscience que le jeune homme allait pénétrer dans sa sphère de solitude qu'elle s'était rapidement et artificiellement crée en attendant que ses émotions passent.

Mais Ysa, qui avait l'intention de bouleverser son amie Zoyah un peu plus...enfin, c'est ce qu'il espérait....décida qu'il valait mieux le faire tant que ça n'était pas fini,, comme ça, une peu plus ou un peu moins.....

Il tenait toujours son fils fermement, et arriva tout près de Zoyah. Il lui fit un grand sourire.

Zoyah, je te présente Jehan Gabriel, mon fils.

Il marqua une pause pour laisser à Zoyah le temps de réagir...ou pas, puis reprit.

Et il me semble que ce cher petit est déjà très heureux à l'idée que tu accepte d'être sa marraine....nouvelle pause, plus courte, puis il regarde son amie avec un regard faussement interrogateur....Tu accepte n'est ce pas?

Puis il se remit à sourire et se tourna vers Eal. Il avait parlé suffisamment fort pour que celle ci l'entende, et chercha son consentement du regard.
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Ealaena
Le voir se décider à approcher enfin fit naitre un sourire plus grand encore sur le visage de la blondinette. L'avoir près de soi et pour soi, même un bref instant, c'était très agréable.
Les mots chuchotés la firent rougir légèrement jusqu'à la voir devenir plus rouge qu'un coquelicot. Le temps qu'il passe près d'elle lui donne l'impression d'une bulle apaisante.
Sentiment amplifié par les gestes de tendresse qu'il a pour elle.
Son regard gris pale un instant planté dans celui de son ami, elle lui adressa un fin sourire et répondit à sa bise par un chuchotement à peine audible même pour lui suivi de très près par une bise pleine de légèreté. Le baise-main qui suivi la fit rougir encore un peu plus. Décidément, cette couleur ne la quittait pas de la nuit.
La jeune mère eut à peine le temps d'échanger un dernier regard complice que les paroles de son époux résonnèrent à ses oreilles. Croisant son regard, elle lui sourit puis regarda son amie.

C'est une très bonne idée, oui... Et nous serions tous honorés si tu acceptais, Zo.

Derrière cette dernière, la fenêtre laissait passer un peu de jour. C'était bientôt l'aube et la blondinette ne s'en était pas rendue compte.
Nous étions le 9 janvier 1456 et Jehan Gabriel avait trouvé une grande famille aimante pour l'accueillir.
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Zoyah
Zoyah regardait Ysaoth faire connaissance avec son fils. Ses yeux bleutés étaient encore humides des larmes versées l’instant précédent, le nez mutin de la jeune femme légèrement rougis et la bouche semblait se tordre dans une sorte de rictus qui devait être un sourire.

A l’approche d’Ysaoth, la conseillère sentit son cœur battre encore plus fort. Le bébé était si prêt. Elle l’avait à peine entraperçue lorsque Lulue l’avait mis au monde l’instant précédent. La jeune femme avait distingué une petite tête brune mais c’est tout. Zoyah, comme toutes les jeunes femmes en âge de procréer était fascinée par le nourrisson qui sommeillait dans les bras de son père. L’appel de la nature peut-être ?

Les petits poings fermés de l’enfançon étaient repliés sur sa poitrine et sa petite bouche boudeuse faisaient déjà fondre la jeune femme. Il devait la tenir de sa mère pensa-t-elle. Et surtout, elle était rassurée. Oui, tout c’était bien passé, Eal se portait bien, l’enfant était en bonne santé et en plus il était mignon. Il faut bien avouer qu’une des craintes complètement futiles de Zo était d’avoir à affronter le regard attendri d’une jeune mère sur son nourrisson pas joli du tout. Car on a beau dire, tous les bébés ne sont pas mignons, il y en a qui sont même assez moches. Et elle n’avait pas du tout envie de revivre un épisode assez traumatisant de sa vie de jeune femme. Celui où, tisserande débutante, elle était allée visiter la fille de son boulanger qui venait de mettre un petit garçon au monde. Elle y était allée radieuse et impatiente de découvrir le petit ange pour qui elle avait confectionné quelques vêtements. Oh oui, elle le revoyait bien ce moment où Béatrice lui avait tendu son bébé afin qu’elle l’admire. Et Zoyah avait découvert un enfant au crâne bosselé, séquelles d’un accouchement un peu difficile, rougeau, bouffit, de gros yeux foncés exorbités et avec une épaisse tignasse noire. Elle en était restée totalement muette et n’avais pu se forcer à dire un « Oh comme il est mignon » au grand désarroi de la nouvelle mère. Enfin, celui-là était parfait et mignon à souhait. Elle en était sûre, elle voulait le même.

Zoyah, je te présente Jehan Gabriel, mon fils.

La voix d’Ysaoth la tira de ses pensées. Le sourire de Zoyah fait écho à celui du Capitaine de régiment. Elle prend alors une grande inspiration et se penche vers l’enfant avant de déposer un baiser sur le petit duvet brun. Elle l’aurait bien prit dans ses bras mais se garda bien de le dire.

Bienvenue Jehan_Gabriel. Les mots sont à peine chuchotés comme l’on fait souvent lorsque l’on s’adresse à un tout petit. Ohh mais, c’est que je suis tout petit moi…. sur un ton plus enjoué. Puis sa main fine et blanche vient caresser la petite tête ronde et duveteuse.

Et il me semble que ce cher petit est déjà très heureux à l'idée que tu accepte d'être sa marraine
Tu accepte n'est ce pas?

Bref moment de surprise, vite éclipsé par la joie qui se lit sur le visage de la jeune femme.

Devenir sa marraine ? Eal confirme l’honneur qui lui est fait et la jeune femme qui était arrivée à reprendre le contrôle de ses émotions laisse perler une larme au coin de sa paupière.
Zoyah parvient à susurrer un oui, bien sur…puis ne souhaitant ne pas éterniser le moment trop longtemps …

et la future marraine de ce cher enfant…une fois qu’elle sera baptisée elle-même, hum…dit que pour qu’il grandisse bien, il lui faut une maman reposée qui puisse s’en occuper comme il le mérite…sourire à Eal qui semblait exténuée.
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