RPartage - [RP/Taverne] Le Bar

[RP/Taverne] Le Bar - Bare

Shigella

Shigella cru s'étouffer avec sa bière lorsque qu'elle vit le poing de Siska percuter le menton du gosse... Non pas qu'elle le plaignait, non certainement pas mais elle était étonnée de la réaction si vive de Siska... Elle avait l'habitude de la taquiner, en la traitant de blonde niaise et grosse, mais jamais elle ne l'imaginait capable d'une telle... violence!

Elle regarda Igor qui, avait l'air de trouver le spectacle amusant puis, vit entrer la patronne... Vite vite, il fallait trouver quelque chose à faire, une tache à nettoyer, un verre a ranger... Finalement, elle empoigna son chiffon et le passa vivement sur le comptoir, étalant la crasse:

Bonjour Lana!

Elle savait que Lana ne lui en voudrait pas de ne pas travailler mais bon, il fallait quand même faire un minimum semblant, histoire de sauver les apparences...

Shig, sert nous trois bières s'te plait... et aussi... est ce que tu as ce truc là qu'on appel... euh... tu sais ce truc qu'à pas de goût, infect ? Avec des plantes... ? Tzig... non... Tisane ! Tisane voilà, pour le mioche.

Elle n'attendait que ça! Elle jeta son chiffon et servit trois chopes de bières et une tasse de tisane froide pour le mioche. De toute façon, chaude ou froide sa tisane était infecte alors...
Elle jaugea le gosse qui semblait bien intéressé par la poitrine de Siska puis, attrapa le balai et lui colla dans les mains.

En attendant de nous montrer c'que tu sait faire avec les tonneau, moi je veux voir ce que tu sais faire avec un balai! Allez zou, et je veux que ça brille!

Finalement, ce gosse était peut être une bénédiction, envoyé par le Très Haut pour l'alléger de ses corvées de nettoyage...
Elle regarda lana, s'étant aperçue qu'elle lui avait pas demandé son avis et se ravisa donc:

Il peut faire le ménage aussi hein Lana? Tant qu'à faire...

Lanawel

Lanawel soupira, leva les yeux au ciel. Faisant mine d'avoir l'air contrarié, le genre de visage qui vous dit : si tu m'énerves ça vas partir. Ce afin d'effrayer le gamin définitivement.

Puisqu'il en est ainsi ...

Citation:

Il peut faire le ménage aussi hein Lana? Tant qu'à faire...

Bah tant qu'à faire ! Et puis il nous refera correctement les lits à l'étage aussi le mioche. Et même que si il fait ça bien il aura une piécette.

Lanawel sourit, se tourna vers les deux comparses accoudé au comptoir, une bière à moitié vide à la main. Elle fouilla alors dans sa petite bourse solidement accroché à l'intérieur de son mantel. Jeta trois pièces sur le comptoir et annonça fièrement :

Tournée d'la patronne !

C'était agréable de se sentir chez sois, tout en étant à l'étranger. Elle s'adossa au comptoir quelques instants, contemplant la taverne dans son ensemble, un tableau des plus intriguant se dressait pour ceux qui n'étaient pas habitué au "Bar-Bare".

Une jeune homme, la bouche en sang, le regard craintif, un balais à la main, maniant maladroitement la chose tentant de nettoyer les taches de bières et autres saleté.

Au fond un idiot, dont on pourrait dire qu'il se contemplait dans la porte d'entrée tant il passait de temps derrière à la guetter, comme s'il attendait que quelque chose en sortes.

Elle fît alors un nouveau volte face, vers ses deux amies, leva sa chope, et lança fièrement, avec son accent Languedocien :

SANTAT !
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--Valerian

Et le voilà avec un balai dans les mains....

Saleté de foutu de raclure de racures de putains de bonnes femmes marmona t il entre ses dents

Mais bon, au moins, il était au chaud, et avec un peu de chance, il arriverait même à manger quelques chose de consistant. sa journée ne serait pas tout à fait perdue.

Et puis, pourquoi pas, un jour, pourquoi ne pas se faire une de ces bonnes femmes. Suffit juste d'être gentil. Gentil, il pouvait l'être, il l'était avec sa mère..Poli, il le deviendrait..

Lanawel était bien jolie, et désirable.

Il se tut, pris le balai, et fit de son mieux. Il lança un sourire à Dame Lanawel.

Pour sur qu'j'sai faire des lits...J'vous less f''rai bien comme vous l'voulez.

Citation:

Tournée d'la patronne

Euh, j'peux boire une bière aussi ??????

Il se dit qui ne tente rien n'a rien, et le gros niais n'avait plus l'air contre lui.

Siska

La blonde fronça les sourcils, le gamin la regardait de trop près à son goût. Se penchant par dessus le comptoir, la chope à la main elle murmura à Shig. Il m'fait peur ce gosse, t'as vu comment il nous regarde ? T'es sûr qu'il est bon de l'embaucher? Il a l'air d'un p'tit voyou des rues. Et si des chopes disparaissent, c'pas moi.

Une idée germât dans la tête de Siska... Le morveux tombait à pique. Et si elle piquait une chope, elle pourrait toujours faire porter le chapeau au gosse. Oui, elle avait une mauvaise foi international, elle assumait, elle aimait ça.
Basculant sec la fin de ses bières, la blonde tritura les contours de la chope nerveusement. C'était le moment où jamais, tout le monde était afféré autour du mioche ils ne se rendraient compte de rien.

Suivant la scène du regard, prenant une tête totalement intéressée par le coup de balais du gamin, la blonde saisit la chope fermement et avec le plus de discrétion possible, elle se baissa et fourra le verre dans le fond de sa besace puis fit semblant de trifouiller à l'intérieur.
L'air de rien, elle releva la tête et reprit le fil de la conversation.

S'cuse moi, je cherchais quelques écus au fond de ma besace hum.. Je disais donc ! J'sais pas si Igor appréciera d'avoir un mioche dans ses pattes... Attends, en plus j'dors à l'étage quoi j'suis pas confiante là Shig...
Siska zieuta le gosse, l'air méfiante.

--Valerian

Alors j'peux la boir c'te bière ?

Valerian observait à la dérobée l'autre au comptoir. Elle n'avait pas l'air très honnête, ma foi.

il s'avança vers elle et la regarda droit dans les yeux

M'dame, quand je dis que je piquerais rien, je piquerais rien. J'propose qu'on m'fouille à chaque sortie.

Si quelqu'chose vint à disparait, j'veux etr' sur qu'on m'accuse pas

Puis il se tourna vers Lanawel

J'peu toujour faire les chambres, sauf celle de vot' bonnich' là dit il en montrant de la tête Siska.

J'sui p'tete un vaurien, mais j'ai qu'une parole. J'ai pas envie de vous déc'voir

Beulbeul

Tout en faisant sa ronde, Beulbeul se décida à entrer dans la nouvelle taverne le bar-bare. La devanture était agréable, et rafraichissante, loin de certaines tavernes crasseuses.
Elle entra, et vit un étrange personnage, assez imposant, et pas l'air très aimable.

En voilà un qui ferait fuir la clientèle pensa t elle, en jetant un oeil méfiant.

Elle s'avançat vers le comptoir, et vit un jeune garçon, la bouche laissant quelques traces de sang séché. Le gamin était en train de balayer, zieutant au passage Lanawel. Elle vit dans le regard du jeune homme bien plus qu'un regard amicale. Il faudrait se méfier de ce type d'ici quelques années.

Bonjour Mesdames. JE suis venue vos voir pour savoir si tout se passait bien, si vous n'aviez pas rencontré de malheureuses visites.

Vous avez bien aménagée votre taverne, je la trouve très accueillante.

Shigella

Amusée, Shigella regardait le gosse se débattre avec son balai, tout en sirotant sa bière... Elle acquiesça aux paroles de Siska, il faudra surement faire attention à ce mioche, ce genre de gamin avait toujours la main leste pour dérobé le moindre écu...

Beubeul entra et elle la salua d'un signe de tête avant de poser les yeux sur le comptoir... Quelque chose n'allait pas... Elle même avait une chope entre les mains, Lana avait la sienne... cinq chopes vides sur le comptoir et Siska les mains vide... Shigella refit le calcul rapidement dans sa tête: 2 chope pour moi et siska, suivi de trois payé par siska et trois autres mayés par lana... Ce qui fait en tout... 8 chopes...

Elle recompta et... il n'y en avait que sept!
Elle plissa les yeux, fronça les sourcils puis tourna son regard vers la blonde... Elle l'avait déjà prise plusieurs fois la main dans le sac, la voleuse de chopes, et avait appris à être prudente...

Avant même de dire un mot, Shig. tendit la main vers Siska:

Siska... Rend moi cette chope si tu veux pas qu'Igor te mette dehors... Je suis sure qu'il s'en fera une joie de pouvoir te tripoter un peu...

Puis elle tourna a nouveau son regard sur Beulbeul:

Tout se passe à peu près bien, mis à part quelques voleurs ou plutôt devrais je dire... Une voleuse de chope...

--Valerian

Wha hahahahah ahaha hahahaha pouffa le gamin. Et ca's'dit honnête, et v'eux d'ner des l'çons à un v'rien comme moi ..
Ca bastonne un gosse, et ca vole.
Mon pér'disait " Fais c' qu' j' dis, mais pas c'que' j' fais" Et il est MORT ajouta le gamin en riant.

Il s'adressa à la jolie dame qui venait d'entrer dans la taverne

M'dame, à vot'place, j'm'en irais en courant.On sait jamais,elle vous piquerai quelque chose.

Valerian jeta un regard triomphant à Siska.

Puis il regarda, ou plutôt admira Lanawel.

Vous pouvé m'faire confiance, j'vous l' dit.

Beulbeul

Citation:

Tout se passe à peu près bien, mis à part quelques voleurs ou plutôt devrais je dire... Une voleuse de chope...

dois je faire quelque chose, ou allez vous régler cela entre vous ?

Beulbeul sentait bien que l'affaire en elle même n'était pas si grave..
Elle regarda le jeune gamin moqueur et répondit

D'après ce que je vois, tu as reçu un coup, mai s à mon avis c'est que tu le méritais. Tu n'as pas du respecter comme il faut ces dames.
Sache jeune homme, que le respect fait beaucoup. Sois poli et tu obtiendras beaucoup.

Tout en se retournant vers le comptoir :

Pourriez vous me servir une bière s'il vous plait ? Pas de souci, sinon ?

elle s'adressa vers Lanawel

Rassurez vous, je suis sure que cette histoire de dérogation s'arrangera.

Lanawel

Citation:

Vous pouvé m'faire confiance, j'vous l' dit.

Sache petit qu'on ne me chantes pas de berceuse par devant pour mieux me voler par derrière, j'aurais toujours un œil sur toi.

Et puis va chercher un tonneau, on en aura pas assez d'un ce soir.

Elle laissa Shig s'occuper de la cleptomane de choppe, pour se tourner vers la nouvelle venue.

Bienvenue dans le Bar - Bare, des choppes à toutes heures et la qualité du monastère ! Elle doit fermenter longtemps pour provoquer le hoquet mais a très bon goût !

Elle la laissa faire son sermon au jeune vaux-rien, puis continua.

Pour la dérogation, j'ai envoyer ce qu'il faut à la personne qu'il faut, l'affaire suivra son cours, je ne m'inquiète pas, la personne en question saura juger d'accorder ou non cette dérogation.

Puis elle lui tendit la bière que Shig avait amener sur le comptoir.

Mais dites moi, cela fait longtemps que vous êtes à Limoges ?
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Beulbeul

Beulbeul prit la bieère avec plaisir, et y trempa les lévres. Elle prit quelques gorgées, et reposa sa chope.

Cela fait déjà quelques mois que je suis arrivée à Limoges. Auparavant, je venais de champagne. La vie est vraiment diiférente là haut.

Elle repensa un instant aux personnes qu'elle avait laissé, et reprit

A mon arrivée ici, j'ai trouvé cette ville triste, et peu accueillante. Maintenant, c'est autre chose. Les habitants sont sympatiques, et quand on les connait sont prêt à donner beaucoup.

Elle reprit quelques gorgées

Dites moi, si vous avez un souci, n'hésitez pas à faire appel à moi. Je tacherai de vous aider.

En jetant un oeil au gamin

Avec lui, aussi.Mais bon, ca peut peut être lui faire du bien de trouver un endroit ou travailler.

L e jeune homme ramenait un tonneau de bière. Cela n'avait pas l'air facile pour lui, mais il se donnait du mal

--Valerian

Citation:

Sache petit qu'on ne me chantes pas de berceuse par devant pour mieux me voler par derrière, j'aurais toujours un œil sur toi.

Mais M'dame, J'peux rien vous chiper, vous 'vez de trop Bo' Zieux.

Valerian lui fit un sourire des plus charmants, et descendit de suite chercher un tonneau.

Lorsqu'il vit le tonneau, il fut décourage, mais il pensa au doux regard de Lanawel, et ferait tout pour qu'elle le regarde encore.
Il Bougea difficillement le tonneau, et s'arrangea pour le déplacer. La sueur coulait le long de ses tempes, et il eut rapidement le visage rouge sous l'effort.

Après d''énormes efforts, il arriva sur le seuil de la taverne. Il prit sur lui et souria malgré la difficulté de la tâche.
C'est qu'il ne voulait pas se retrouver à la rue, dan s ce froid glacial.

J'vous l'met où c'tonneau ajouta t il tout en tentant de récupérer un peu.

Siska

Citation:

Siska... Rend moi cette chope si tu veux pas qu'Igor te mette dehors... Je suis sure qu'il s'en fera une joie de pouvoir te tripoter un peu...

Pourquoi les parents apprenaient toujours à leur gosse à compter... la vie serait p'têtre meilleur sans !
Haussant un sourcil, elle interrogea Shig du regard.

Quelle chope ?! Elles sont toutes sur la table!

Citation:

M'dame, à vot'place, j'm'en irais en courant.On sait jamais,elle vous piquerai quelque chose.

Et fallait bien sûr que l'autre gosse en rajoute une couche...
La blonde répondit au regard du gosse en lui tirant la langue et siffla entre ses dents: Prends en d'la graine morveux...

Siska tapa son violemment son poing sur la table, faisant tressauter toute les chopes posées sur le comptoir, ramassa sa besace d'un air décidé.

Et bien si on me traite de voleuse, je m'en vais ailleurs na ! Non mais crénon de Dieu... brrrr j'vous jure...

La vagabonde salua l'assemblé, la chope bien calée au fond de sa besace et sortie en gratifiant Igor d'un clin d'oeil avant de hurler : C'EST IGOR QUI M'A DIT DE LA VOLER!!

--Valerian

Vas'y, dégage ton gros cul de sainte nitouche...moi j'ai rien fait.....Même pas fichu d''s'dire que cé elle

Le gamin riait à nouveau, et il pouvait même se reposer. C'est que ces tonneaux étaient fichtrement lourds.

Va nous fair'croir que c le gros bébette qui sait parler, et encore plus réfléchir.
Whahahahahahaha hahahaha .

Allez fousl'camp

Beulbeul

Beulbeul regarda le jeune homme deblater un tas de méchancetés.
Elle ne pouvait l'accepter. Elle se leva et se dirigea vers Valerian. Elle le prit par la chemise, et le plaqua contre le mur.

Ecoute moi bien, morveux. Avec les dames, il faut être honnête, gentil et POLI.
Je ne sais même pas ce que tu fais ici.. Alors arrête de rire de suite.
Et Excuse toi

L'attitude du gamin venait de la mettre en rage. Elle qui était d'habitude si douce, et si sereine, elle ne supportait pas qu'un mioche puisse se moquer ainsi des autres.

Elle le regarda droit dans les yeux, et le lacha. Le gamin tomba par terre, légérement secoué.

Beulbeul retourna au comptoir, et prit quelques gorgées.

Veuillez m'excuser mais d'habitude je ne suis pas comme cela. Mais là il dépasse l'entendement.

[RP/Taverne] Le Bar - Bare

Shigella

La taverne était située dans une petite ruelle, toujours sombre même en pleine journée, un de ces fameux coupe gorge diraient certains... La façade ne différait en rien de celle des autres bâtisses de la ruelle, et seul un panneau au dessus de la lourde porte indiquait la fonction du bâtiment:

Citation:

Taverne le Bar-Bare

Lanawel et Shigella avait emmené leur pancarte en partant de Béziers, et elles se félicitaient à présent d'avoir ouvert cette taverne, qui, malgré l'ambiance morose de la ville faisait souvent le plein en soirée... Faut dire que c'était l'une des rares tavernes, pour ne pas dire la seule, à disposer de tonneau bien remplis...

Elles avaient également ramené Igor leur videur. Pas très fiable, et surtout très idiot, il avait toujours tendance à jeter dans la rue de pauvres innocents, sans qu'on lui ai demandé... Mais il avait le mérite d'être la, et il faisait très bien son travail auprès des sales gosses ou plutôt, "du" sale gosse qui venait trainer dans le coin.
De plus, son ventre bedonnant et son regard bovin, à défaut d'attirer les foules, pouvait aisément effrayer les niaiseux non désiré dans cette taverne...

C'était également le rôle du dessin de Siska, et bien que son efficacité laisse Shig. perplexe, elle avait tout de même affiché la bête sur la porte, histoire de pas vexer une des plus fidèles clientes...

Dans tout les cas il n'était pas rare d'entendre s'échapper des bruits de bagarre d'ivrogne et de disputes en tout genre au milieu des rires enjoués...

Shig. prit donc son service habituel à la fin de sa journée de travail... Elle entra dans la taverne, collant au passage une bonne bourrade à Igor... Celui ci grogna de satisfaction. Faut dire qu'il était pas très bavard... L'intérieur de la taverne était aussi sobre que l'extérieur, de la poussière sur les tables, quelques flaques de bières au sol, et un maillet sur le comptoir, toujours à disposition de la taulière venait parfaire le décors...

C'est donc dans cette atmosphère tout à fait plaisante que Shigella s'installa au comptoir, prenant un chiffon dans les mains histoire de se donner bonne conscience et surtout, afin d'être prête à faire semblant de travailler si d'aventure la patronne décidait de venir y faire un tour...

Siska

La chevelure de blé au vent, Siska se rendit au coin des habitués, les écus pleins les poches prêts à être dépensés en boisson. Faut dire que la saison sèche approchait, et elle avait plus besoin que tout de se réhydrater, et le Bar-Bare était l'une des seules tavernes à contenir une réserve suffisante de bière pour une soirée. Et pis, ça lui faisait plaisir de dépenser ses malheureux écus dans cette taverne, sachant que Lana et Shig étaient des plus sympathiques, quoi que cette dernière était bien des plus... euh... niaise et radine. M'enfin, il y avait le beau Igor pour rattraper le coup... Sa bedaine, sa gueule cassée et sa calvitie apparente et ses bonnes joues joufflues la faisait des plus fantasmer !

La blonde esquissa un sourire lorsqu'elle aperçut son magnifique Shigosor planté sur la porte. Elle espérait grandement qu'il ferait de l'effet sur tout ces niais qui rodaient dans les parages. Elle en avait presque peur d'entrer elle-même, ne sachant ce qu'elle allait y découvrir. Shig en train de tâter du maillet prête à lui flanquer un grand coup sur la tête, ou tout simplement Shig en train de ronfler comme une masse. Elle pourrait alors en profiter pour piquer une chope...

Songeant à une tactique de vole, Siska arrangea quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles et poussa la porte à la volé, bousculant quelque peu Igor qui se mit à grogner contre elle. Elle plissa les yeux et lui lança un regard noir, lui dissuadant de la jeter dehors.
Hrmpf, t'ention à toi.

Déçue de voir Shig de dos en train de ranger les chopes sur l'étagère, la vagabonde s'approcha du comptoir à pas de souris et s'y accouda, zieutant la tavernière qui ne l'avait pas encore remarquée.

Alors Shig, on fait semblant de bosser ?

--Igor.blansec

Igor avait suivi la Dame Shig. avec ses amis jusqu'à cette grande ville où tout le monde dormait. Au moins avant à Béziers ben y avait plein de gens, et même si ils était pas gentil avec lui, toujours à lui lancer des pierres ben ils étaient la, et ils étaient bien niais comme il les aimait.
Mais ici, y avait pas grand monde. Et comme d'habitude, on lui avait dit de surveiller la porte. "Surveille la porte" qu'elle lui avait dit la Dame Shig. Ouais ben c'bon quoi, il avait l'habitude maintenant de surveiller la porte.

Mais bon, au moins, il voyait un peu des gens passer. Surtout des Dames. Des sacrément jolies Dames d'ailleurs! Y avait Dame Brune, un peu vieille mais quand même joli, quoiqu'elle avait toujours cet air bizarre sur le visage, prête à tuer quelqu'un.
Mais surtout y avait la Dame aux cheveux d'ange! La plus jolie de toute! Elle était un peu hystérique des fois mais Igor il aimait bien ça! Elle parlait, parlait, parlait, et Igor se laissait souvent bercer par sa voix criarde. Puis surtout il aimait bien regarder ses formes. Dame Shig disait qu'elle était grosse mais lui il aimait bien, elle avait une belle poitrine, comme celle de sa maman avant qu'elle meure!

Ça faisait un moment qu'il surveillait la porte, et il commençait à piquer du nez quand même. Mais finalement, la porte s'ouvrit et la Dame Shig. entra. La Dame Shig. elle semblait tout le temps énervée, et ça lui faisait peur un peu des fois. Mais cette fois, elle lui tapa le dos avec affection et Igor grogna de satisfaction, tout en affichant un sourire niais sur le visage.

Pas longtemps après, la porte s'ouvrit a nouveau, mais cette fois, la personne qui l'avait ouvert avait pas fait attention à lui et elle lui avait claqué dans le nez! Il avait grogné, prêt à mettre dehors le vilain, mais se ravisa en voyant la chevelure d'ange. Sa princesse était la! Elle était drôlement belle! Et elle lui parla!

Alors la, Igor ne pu s'empêcher de sourire encore plus, un filet de bave coulant sur son menton. il regarda la Dame aux cheveux d'ange se diriger vers la Dame Shig. se disant que finalement, c'était pas si mal ici.

--Valerian

12 ans, et quelques dents noires. 12 ans et la méche rebelle. 12 ans et les braies sales, un regard méfiant, et la main voleuse. Valérian, grand pour son âge cherchait à manger.
Il vagabondait depuis quelques jours sur Limoges, mendiant, ou chapardant par ci par là pour survivre.
Ce jour d'hiver, il faisait froid, il décida d'entrer dans la taverne pour se réchauffer un moment, et tenter par la même occasion de boire à l'oeil.

Il regarda un instant par la fenêtre, il y avait peu de monde. Il poussa la porte, et vint s'installer au comptoir.

[size=24]Une bière...[/size]

il croisa les bras, et attendit qu'on le serve.

Siska

Mouais, voyant que Shig était plutôt en train de pioncer le nez collé sur l'étagère à chope, Siska s'adossa au comptoir, lorgnant sur Igor qui bavait comme un porc.
Très élégant... Elle afficha une mine de dégoût, en plus il avait une fixation sur elle... Berk, plutôt mourir. Quand elle disait qu'elle fantasmait dessus, c'était pour rire... Elle tenait à le préciser aux gens, histoire qu'il n'y ai pas de malentendu. En fait, c'était de l'humour... pas compris de tous, malheureusement.

La blonde détourna le regard lorsque la porte claqua, et elle suivit le gamin des yeux qui se dirigeait vers elles. Elle le détailla du regard: Un p'tit mendiant, mal en point, mal poli. Pinaize, Limoges allait devenir une garderie. Doux jésus, elle n'allait pas rester dans le coin.
Elle haussa les épaules, il ne saluait pas, elle ne saluait pas. Mais elle manqua de s'étouffer quand il commanda une bière. Haussant un sourcil, elle se retourna vers lui.

Et l'chiard, j'crois pas qu'à ton âge on boive de la bière, laisses en plutôt aux grands. La bière se fait rare.

Shigella

La porte s'ouvrit... En vitesse, Shig. prit la pose de la personne qui travaille, dos à la salle, trifouillant les choppes sur l'étagère...

Alors Shig, on fait semblant de bosser ?
Cette voix elle la reconnue aussitôt... Le retour de l'habituée, la voleuse de choppe, la blonde au doudou, la niaise, la dessinatrice de Dragon... Un tas de qualificatif lui venait en tête pour définir Siska...

Elle se tourna vivement au son de sa voix, comme prise en flagrant délit de... de quoi d'ailleurs? De travail? Relevant le buste, elle répondit aussitôt:

Ha ben tu vois, je travaille moi, pas comme certaines!

Avant même de la laisser répondre, Shig. empoigna deux choppes et les remplit de bière, puis les posa sur le comptoir sans ménagement... Alors qu'elle s'apprêtait à engloutir le contenu de sa choppe, la porte claqua à nouveau et Shig. tourna le regard vers un adolescent, pas plus qu'un gosse à ses yeux, un de ces gamins qui se croient tout permit, le type même de celui qu'il faudrait sacrifier au nom de la bienséance...

Une bière...

Pour sur le gosse ne doutait de rien, et Shig. ne pu s'empêcher de rire à gorge déployée en entendant ce môme parler comme un homme. Siska lui répondit à sa manière, le traitant de chiard... Ca lui allait bien... Puis, calmant son fou rire, Shigella répondit d'un ton amusé:

Première règle de la maison, ici on sert pas les hommes qui ont pas un minimum de poils sur le torse et sur les joues... Et encore moins ceux qui disent pas bonjour!

Elle avala sa bière comme pour le narguer avant de reprendre:
Si t'es venu voler quelque chose, t'es mal tombé. Si t'es venu chercher des jupons, t'es encore plus mal tombé! On fait pas dans les gosses ici... C'est clair?

Pour accompagner ses paroles, Shigella empoigna le manche de son maillet, fixant le gosse d'un regard qui était loin d'être amical... Après tout, Igor avait viré plus d'un morveux de son genre, et il ne demandait pas mieux que de faire un peu d'exercice...

--Valerian

Citation:

Et l'chiard, j'crois pas qu'à ton âge on boive de la bière, laisses en plutôt aux grands. La bière se fait rare.

JE bois d'la bière alors que t'étais encore dans le ventre de ta putain de mère ricana le gamin.

Et puis j't'la paie ta bière

Le gamin chercha dans ses poches, et en retira deux malheureuses pièces. Il les lança sur le comptoir..

Voilà pour débuter, le reste, après

Une autre voix fit retourner le gamin

Citation:

Première règle de la maison, ici on sert pas les hommes qui ont pas un minimum de poils sur le torse et sur les joues... Et encore moins ceux qui disent pas bonjour!

Ah pourquoi, tu m'as salué en entrant ici. Alors moi je te salue.

Valérian descendit et se posta devant la jeune femme

Bien le bonjour dit il tout en faisont une révérence grostesque.

Siska

Quel gosse à la con celui là, on lui avait pas appris la politesse. Haussant un sourcil, elle le regarda de haut en bas et esquissa un sourire narquois, les poings serrés sur les genoux.
T'sais ce qu'elle te dit ma putain de mère ?

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle dégaina un coup de poings dans la petite mâchoire du gosse qui manqua de tomber de son tabouret. Lui souriant, elle continua :
T'avises pas de recommencer, t'as même pas 3 poils sous la ceinture que tu veux jouer dans la cours des grands. Puis se retournant vers Igor. Igor, t'as du boulot. Vire ce mioche.

Lanawel

Lanawel, exténuée, ses mains calleuses noircies par son travail de forge, elle ouvrit doucement la porte, les gonds sont fragiles : trop de portes claquées. Habitué à ce que Igor se poste derrière la porte elle se décala et referma la porte.

Igor était toujours très intimidé de voir Lana, elle lui lançait souvent des chopes lorsqu'il faisait des bêtises, mais elle savait être gentille des fois. Lanawel se plaça face à lui, croisa les bras et le regarda dans les yeux quelques instants, puis ouvrit la bouche :

Igor ... Igor, igor, igor ... Tu veux pas te mettre juste derrière la porte non plus ? Imbécile ... Allez décale toi !

Puis elle le poussa vers l'autre coté de la porte, elle s'avança alors vers le comptoir où se tenait un trio bien insolite ! Shigella, Siska et un gamin.

Elle s'avança alors discrètement vers le comptoir, posant ses deux mains sur les épaules du bambin.

Hep gamin, c'est pas un endroit pour les p'tiots, alors tu t'en retourne dans les jupons de ta mère ou j't'envoi le gros niais là bas, il sait pas trop ce qu'il fait, alors vu comment t'es tailler il te tuerait sans t'en rendre compte.
Allez oust !

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--Valerian

Il n'eut pas le temps de répondre qu'il recut un coup de poing dans la machoire. La douleur se fit intense, et il sentit une ou deux dents se casser, le sang envahit sa bouche. La tête baissée sous la douleur, il sentit les larmes envahirent ses yeux.
Non il n'était pas un gamin, il ne pouvait se permettre de pleurer. Il se frotta la bouche, et se redressa, porta sa main à son pantalon, là où il cachait son couteau. Il allait le sortir, mais se retint.

Il jeta un regard mauvais à Siska. Il sentit deux mains sur ses épaules, il se retourna près à se battre, et à se défendre au cas où. La voix n'était pas agressive bien au contraire, le gamin se détendit légérement

Citation:

Hep gamin, c'est pas un endroit pour les p'tiots, alors tu t'en retourne dans les jupons de ta mère ou j't'envoi le gros niais là bas, il sait pas trop ce qu'il fait, alors vu comment t'es tailler il te tuerait sans t'en rendre compte.
Allez oust !

S'vou' p'lai Mdame, c'est qu'il fait froid dehors.J'peux p'ete vous passez un coup de balai...Tant pis pour la bière..J'ai plus soif.

Et pis, j'sai pas trop ou aller. J'peu rester un peu dans l'coin. J'dirai pas un mot

Le gamin avait changer d'attitude, il ne voulait pas retourner dehors. Pour aller où ? ici, au moins, il avait chaud, les filles étaient belles, ce qui ne gachait rien. Il n'y avait que le gros là bas qui craigniat un peu, mais il avait l'air plus bete que méchant.

--Igor.blansec

Igor avait regardé entrer le gamin en grimaçant. Les gosses, c'était toujours les plus méchants avec lui, alors forcément il les aimait pas trop. Pis il aimait bien les mettre dehors ceux la. Ils étaient sacrément légers, alors on pouvait les lancer loin dans le mur d'en face. Puis souvent ils pleuraient ce qui le faisait bien rire.

Il écoutait ce qui se passait mais faut dire qu'il comprenait pas tout. La Dame Shig. avait l'air être énervée. Elle non plus elle aimait pas trop les enfants. Et la jolie Dame aux cheveux d'ange! Elle elle était sacrément belle quand elle sénervait! Encore plus belle que d'habitude!

Igor émit un rire gras et idiot lorsque le poing de Siska vint percuter le visage du gosse. Elle était quand même drôlement forte. Et lui était de plus en plus sous le charme. Un jour peut être qu'il essaierai de lui faire un bisou. Un jour, mais pas aujourd'hui!

La Dame aux cheveux d'ange lui avait demandé de mettre le gosse dehors et alors qu'il s'approchait pour le prendre par le col, il fut interrompu par la porte qui s'ouvrit une fois de plus sous son nez. Il faillit la prendre dans le museau une fois de plus, mais non, il était quand même pas idiot, il s'était un peu poussé. Par réflexe.

La Dame Lanawel était entré. Elle était toujours ivre, et lui lançait toujours des verres. Mais bon, il l'aimait bien quand même. Elle aussi était jolie. Moins que sa Dame aux cheveux d'ange mais un peu quand même. Il lui aurait bien fait un bisou à elle aussi.
Mais une fois de plus elle lui cria dessus. Sans raison en plus, il allait se pousser bien évidement. Il émit un grognement boudeur puis finalement abandonna l'idée de mettre le gosse à la porte et reprit son poste, un peu plus à l'écart de la porte cette fois ci.

Lanawel

Lanawel plongea son regard dans celui le Shig, le gamin toujours maintenu par les épaules.

Quelques secondes ou minutes s'écoulèrent, c'était impossible à dire. Un hochement de tête suivis, Lana retourna la gamin pour qu'il lui fasses face.

Elle le regarda de sa hauteur et lui dit sur un ton des plus secs :

Mmmh ... T'sais faire quelquechose de tes dix doigts toi ?

Elle le soupesa du regard puis rajouta :

Gringalet comme t'es tu serais bien incapable de porter des tonneaux toi !

Puis se reculant d'un pas.

Et pis comment être sûre que tu piqueras rien ... Je crois qu'finalement j'vais plutôt laisser Igor te montrer le mur d'en face ...
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--Valerian

Pour sur que j'suis fort. J'peux vous les portez vos tonneaux.

Le gamin descendit de sa chaise, prêt à démontrer ce qu'il savait faire.

J'peuxl'fair

Citation:

Et pis comment être sûre que tu piqueras rien ... Je crois qu'finalement j'vais plutôt laisser Igor te montrer le mur d'en face ...

Regard vers le gros niais, regard d'angoisse. Dans quelle mouise s'était il encore fourré. A jouer les hommes, il allait en rencontrer un, et qui n'aurait aucune pitié pour lui. Il regrettait déjà son attitude.

Si j'vous porte des tonneaux, j'pourrais rester un peu ?
Et pis, j'vous piquerais rien, vous n'aurez qu'à me fouiller en sortant.

Toute la sincérité reflétait dans ses yeux. Il préférait encore travailler, et même faire des taches ingrates que de se retrouver face à ce lourdeau.

J'vous mont c'que j'saisfaire, et pis vous décidérez après.

Il regarda autour de lui, il n'y avait qu'une sortie. Il avait pensé courir vers la porte et ne plus jamais revenir, mais les risques étaient grands. Le niais se trouvait près de la sortie et même s'il n'avait pas l'air trés futé, ni trés vif, le gamin jugeait ses chances de s'en sortir entier très faible.

La jeune femme qui lui parlait semblait plus compréhensive, et humaine. Il se frotta la machoire, là où il avait reçut le coup de poing, et regarda Lanawel droit dans les yeux.

Laissez moi vous montrer de quoi j'suis capable.

Siska

La blonde se figea lorsque le mioche porta la main à son pantalon, ça y'est elle venait d'enfreindre sa bonne résolution de la nouvelle année. Pourtant elle se l'était promis... mais ça avait été plus fort qu'elle, qu'on traite sa mère quoi... Elle ne savait ni où elle était, ni si elle était encore vivante; et ce mioche qui se prenait pour le Roy... Sur l'instant, elle regretta d'avoir donner un coup mais après réflexion, elle se dit que ça le dissuadera de recommencer à ce jeu là avec les autres.

Heureusement Lana, bon prince, avait su calmer le jeu par ses mots fermes mais doux. On voyait que la proprio disposait d'une autorité naturelle car le gamin ne ronchonna pas lorsqu'elle lui demanda de dégager... et encore mieux, il proposait son aide.

Se tournant vers Shig, Siska haussa les épaules et craqua ses phalanges sur ses genoux puis porta la main à la poche et en sortit 5 écus qu'elle déposa sur le comptoir.

Shig, sert nous trois bières s'te plait... et aussi... est ce que tu as ce truc là qu'on appel... euh... tu sais ce truc qu'à pas de goût, infect ? Avec des plantes... ? Tzig... non... Tisane ! Tisane voilà, pour le mioche.

--Valerian

Citation:

Shig, sert nous trois bières s'te plait... et aussi... est ce que tu as ce truc là qu'on appel... euh... tu sais ce truc qu'à pas de goût, infect ? Avec des plantes... ? Tzig... non... Tisane ! Tisane voilà, pour le mioche.

Les choses se clamaient. Le gamin allait peut etre s'en sortir vivant après tout. Peut être mémé réussirait il à chiper quelque chose au passage. Enfin, pour le moment, il faisait tête basse.

Une Tisane, c'est mieux que rien, après tout. Il aurait préféré une bière. Il en avait déjà bu quelques unes, et il en aimait le gout. Il appréciait la sentir descendre le long de son gosier. IL aimait la sensation d'être "grand", il aimait l'interdit.

Il regarda Siska. C'était une belle femme, avec de belles formes. Son regard s'attarda sur sa poitrine généreuse, puis descendit le long de ses hanches. Formes généreuses....

Puis il regarda Lanawel. il aimait ce visage si doux, il lui rappelait celui de sa mère. Elle l'avait toujours aimé malgré ses bêtises. Elle avait essayé de lui éduquer un minimum de sagesse, mais lui préférait suivre son père dans les bordels, observant à la dérobée, les filles nues.

Il l'observa un moment et décidé de ne pas faire d'histoires. Juste pour lui faire plaisir à elle. Il ne broncha pas quand on lui proposa une tisane. C'était toujours mieux que rien, et de plus, ça avait la qualité d'êtr chaud.

Il la regarda, et souriat

M'dame, J'peux vous aider? J'ppeu porter ces tonneaux.

Shigella

Lanawel

Citation:

Il peut faire le ménage aussi hein Lana? Tant qu'à faire...

--Valerian

Citation:

Tournée d'la patronne

Euh, j'peux boire une bière aussi ??????

Il se dit qui ne tente rien n'a rien, et le gros niais n'avait plus l'air contre lui.

Siska

--Valerian

Beulbeul

Shigella

--Valerian

Beulbeul

Citation:

Tout se passe à peu près bien, mis à part quelques voleurs ou plutôt devrais je dire... Une voleuse de chope...

Lanawel

Citation:

Vous pouvé m'faire confiance, j'vous l' dit.

Beulbeul

--Valerian

Citation:

Sache petit qu'on ne me chantes pas de berceuse par devant pour mieux me voler par derrière, j'aurais toujours un œil sur toi.

Siska

Citation:

Siska... Rend moi cette chope si tu veux pas qu'Igor te mette dehors... Je suis sure qu'il s'en fera une joie de pouvoir te tripoter un peu...

Citation:

M'dame, à vot'place, j'm'en irais en courant.On sait jamais,elle vous piquerai quelque chose.

--Valerian

Beulbeul

--Valerian

Valerian ne comprit pas tout. A peine s'était il exprimé qui se trouva soulevé de terre, et la lieutenante lui abyant dessus.
Décidément, ce n'était pas sa journée.
Il se retrouva par terre, et ne broncha plus, enfin pour le moment.
Il se redressa prés du tonneau, et reprit son souffle. Une fois cela fait, il ramassa le balai et se mit à nettoyer la pièce, tentant de se faire oublier.

Beulbeul

Beulbeul finit sa bière et sortit.

Shigella

[Quelques semaines plus tard...]

Shigella fut réveillée par les premières lueurs de l'aube. Elle ouvrit les yeux, éblouie par un rai de lumière oblique filtré par le voilage des rideaux. A ses côtés, Lanawel dormait profondément, la respiration régulière et le visage paisible.

Shig. s'extirpa du lit le plus doucement possible, laissant son amie dans les bras d'une chanceuse Morphée. L'étage de la taverne comprenait plusieurs chambres mais celles ci étaient très souvent occupées par des voyageurs de passage à Limoges, si bien que les deux amies partageaient la même couche. Il arrivait de temps à autre qu'une chambre ou deux se libèrent, et Shig. avait à l'occasion essayé plusieurs fois de dormir seule, mais la chaleur réconfortante de son amie lui manquait trop et elle finissait systématiquement par rejoindre le lit commun. Bon nombre de personnes commençaient à croire en une relation plus qu'amicale entre les deux femmes et cette pensée faisait souvent sourire Shigella qui, s'amusait à entretenir cette rumeur...

Après avoir posé un regard affectueux sur Lanawel, elle s'habilla de ses vêtements habituels puis passa un long moment à démêler son épaisse chevelure. Son amie dormait toujours à poing fermé lorsqu'elle referma la porte derrière elle avant de rejoindre le rez de chaussé.

Igor était réveillé et guettait déjà la porte, bien que celle ci soit encore fermée à clé. Au moins avait il comprit son rôle, même s'il exerçait sa fonction avec assez peu de jugeote. Shigella alla donc déverrouiller la porte, puis rejoignit son comptoir. elle avait assez peu de chance de recevoir des clients de si bon matin mais après tout, puisqu'elle était levée, autant en profiter pour ouvrir la porte aux lève tôt.

Elle observa la taverne. Depuis l'ouverture, celle ci s'était déjà emplie de souvenirs, de rires, de bagarres, de complots, de secrets, de ragots... Igor pleurait souvent le départ de Siska. La blonde avait fini par repartir, laissant un certain vide derrière elle, surtout dans le cœur du pauvre portier.
Shig. quant à elle, voyait apparaître des sentiments naissants assez contradictoires, la laissant dans une impasse affective plutôt inconfortable. Malgré tout, elle était heureuse d'être ici, elle aimait son travail fait de rencontres, de joie, d'amusement et... de bière évidement.

Brunehilde

A l'étage dans une chambre:
L'aube, avant que le jour ne pointe le bout de son nez

Des yeux fixes qui scrutaient le plafond comme si en lui s'était imprimé tout le passé de Brune. Des tavernes pleines de rires, des rencontres amicales, des sourires et des regards. Un regard. Particulier qui avait occupé toute sa vie, jusqu'à ce jour il y était encore imprimé, les traits bruns ne voulant jamais la quitter. Tout les évènements qui s'étaient déroulés ensuite. Tout cela avait défilé en images sur la plafond de la chambre que Brune avait prit, parce qu'elle n'avait pas eu envie de faire le chemin jusqu'à sa cabane dans la forêt de Chabrières.

Depuis son retour c'était la première fois, ou elle avait eut peur de la solitude. Sa cabane étant en général un refuge ou elle pouvait cacher ses peines, et surtout ses démons. Démons qu'elle maitrisait depuis de longues années, ou elle avait apprit à vivre avec, sans les combattre. Ils faisant partie d'elle. Mais depuis quelques semaines elles les avaient sentir revenir plus fort, luttant pour ressurgir, percer au dessus de celle qui acceptaient leur présence mais combattait pour ne pas qu'ils l'envahissent jusqu'à ce qu'elle disparaisse complétement.

Si elle arrivait à endormir quelquefois ses démons intérieurs, ceux de son entourage venaient alors la torturer, ils lui lançaient des cruautés, voire des insultes à la figure, ils lui reprochaient d’exister et d’être un frein à l’épanouissement complet de l’Autre.
Elle n’aurait plus alors qu’à disparaître pour que l’Autre puisse jouer sa carte blanche sous de meilleurs auspices et avec des partenaires plus attirants.
Mais là encore, dans ses quelques moments de lucidité, elle avait conscience de s’accorder une importance qu'elle n'avait pas. Elle n'était qu’un bouc émissaire de plus.
Elle préfèrerait, être une feuille balancée par le vent, elle aurait la douce illusion d’être le ressort de sa liberté. Un ricanement sortit de sa gorge alors qu'elle criait au plafond.

On peut toujours rêver les yeux éveillés !

Se tournant dans son lit elle prit une position en chien de fusil ,serrant un oreiller contre elle, un profond soupir affaissant ses épaules, comme si cette nuit avait été un long chemin couvert d'épines elle avait mal à ses pieds, dans son corps en entier. Serrant l'oreille encore plus fort contre elle, Brune émit un rire ironique. Elle avait beau faire elle savait qu'elle se gaussait d'elle même et qu'elle ne serait jamais en paix, au moment ou elle était sure d'avoir gagné et qu'elle baissait un tant soit peu la garde, les démons avoisinants, les siens ou les autres ne manquaient pas de la rappeler à l’ordre, et celui qui était la cause de cette nuit d'insomnie avait pour nom: Daron:

Daron qui lui avait fait penser à un autre duquel elle avait fait le deuil. Reposant en paix au fond d'une rivière, voilà qu'il le lui avait remémoré. Et sans les retenir les mots passèrent ses lèvres, naturellement.

J’espère chaque jour que tu y seras moins présent,
Et pour l’instant chaque matin me dément.
Tu es là, dès mon lever, tellement présent
Et paradoxalement, si cruellement absent.

Puis viennent les gestes habituels, qui se veulent rassurants
Je m’y plonge de manière fébrile, te fuyant dans leur accomplissement
Mais soudain tel un esprit malin, tu es là, t’imposant en moi ;
J’en oublie ce que je fais, totalement possédée par toi.

S’ensuit une lutte, où je te chasse à force de prières, de renoncements.
Le combat est inégal, en toi, j’ai placé tous mes démons et mes passions
A ta présence, à ton image, s’associe l’idée folle de « Et si seulement… »
La crise passe comme une vague déferlante, ou un terrible tourbillon ;
Me laissant pantelante, légèrement hagarde, et transie de froid.
Je sais que tu reviendras, je sais que je te porte en moi, je sais qu’un jour viendra
Où penser à toi sera comme la douce caresse de la chaleur d’un feu de bois.
Mais qu’il me semble loin ce jour prochain…

Une larme roula sur le dernier mot. Un poème venu de son cœur, des mots qu'elle avait voulu rimeurs, mais qui elle savait n'auraient jamais de signification pour personne, celui à qui ils étaient dédiés ne les entendraient jamais. Brune savait qu'il ne lui restait que ses démons et qu'il allait lui falloir de nouveau les apprivoiser, travail d'une vie de savoir d'où ils venaient et ce qu'ils lui voulaient encore. Si elle cherchait à lutter, elle perdrait; si elle tentait de les mépriser, elle perdrait encore parce que elle ne faisait pas le poids face à des fantômes. Les démons, le mal, la part d'ombre, tout cela faisait partie de son identité, la constituait, il fallait qu'elle l'accepte de nouveau.

Dans les remous d'un torrent, celui qui s'en sortait s'était laissé flotter, les morts avaient essayé de nager contre le courant et s'étaient épuisés.
Les démons ne la laisseraient en paix que quand elle aurait cessé de les combattre pour leur reconnaître une existence autonome et nécessaire; Elle ne serait pas là sans eux mais elle n'était pas obligée, à l'inverse, de les suivre partout; ils feraient de même avec elle.
Forte de cette dernière pensée, Brune repoussa les couvertures et se glissa hors de son lit.

Au jour naissant: Rez de chaussée: Taverne

Habillée de ses braies noires aux frises rubanées rouges de chaque côté extérieur de ses jambes, et d'une chemise aussi noire sur laquelle elle posa une veste de laine plus légère, Brune quitta sa chambre et descendait dans la salle de la taverne.

L'odeur de houblon y régnait en maîtresse, par dessus celles de tranches de pain grillées sur une plaque de fer posée à même les braises, dans un âtre constamment attisé par Igor.
Alors qu'elle posait les pieds sur la dernière marche Brune sentit son estomac grogner menaçant. Elle avait peu ou pas du tout mangé la veille et son corps lui signalait son mécontentement. Igor se tenait devant l'âtre et retournait les tranches de pain sur lesquelles il déposait des tranches de viande et de saucisses qui grésillèrent emplissant l'air de leur odeur graisseuse. l'eau vint instantanément à la bouche de Brune, son estomac grognant plus fort.

Des bruits venaient de derrière le comptoir, Shigella s'était déjà mise au travail. Brune regarda sa amie qui semblait songeuse. Certainement quelques démons qui la tenaillaient. Les yeux fixes et cernés de Brune se baissèrent un instant sur le bout de ses bottes et se relevèrent au moment ou un soupire s'échappa de ses lèvres. L'amour était une chose terrible, n'était -elle pas bien placée pour le savoir? Un seul amour lui avait suffit pour lui faire comprendre: Aimer l'autre c'était lui permettre de la détruire. Pourtant elle était prête à recommencer. Serrant les dents elle avança vers le comptoir et salua son amie.

S'lut Shig. Comment va?

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse

--Igor.blansec

Igor avait dormir à même le sol, derrière le comptoir... Comme d'habitude. Il aimait pas les lits, c'était trop mou et il avait toujours trop chaud. Le sol c'était bien mieux.
Il s'était levé avant que le coq commence à chanter. Faut dire qu'il dormait pas beaucoup. La Dame Shig. lui avait dit un jour qu'il devait avoir une maladie. La maladie des gens qui dorment pas, mais Igor s'en fichait pas mal, dormir ça servait a rien de toute façon.

Comme à son habitude, il prit place devant la porte, fixant la poignée d'un regard vide de toute expression. C'est ça qu'il devait faire: surveiller la porte...
Alors il surveillait. Il était content quand elle s'ouvrait, surtout si c'était une belle Dame qui venait. Puis surtout il attendait que la Belle Dame blonde revienne. mais ça faisait des jours, des semaines même qu'elle était plus revenu. La Dame Shig. lui avait dit : "elle reviendra pas Igor", mais lui il était sûr que si. Des fois, il lui arrivait d'essuyer une larme d'un revers de sa manche quand il pensait trop à elle. Mais elle allait revenir un jour, il le savait, elle le laisserai pas tout seul!

Alors qu'il sentait les larmes lui monter aux yeux, il entendit un bruit derrière lui. La Dame Shig arrivait, habillée de rouge et noir, comme d'habitude. Elle posa sur lui un regard qu'il connaissait bien. Elle avait pitié de lui. Après tout, mieux valait faire pitié que d'énerver. Parce que quand il énervait, il se prenait des coups.
Elle passa devant lui, lui tapotant sur l'épaule et glissa la clé dans la serrure pour la faire tourner. Puis elle partit derrière son comptoir, comme d'habitude. Igor aimait bien les habitudes, il savait toujours quoi faire comme ça.

La Dame Shig. posa du pain et du lard sur le comptoir et lui alla faire du feu. Puis, il faisait griller le pain et le lard, comme d'habitude... S'il faisait bien son travail, il avait le droit de manger avec les Dame Shig. et Lanawel. Puis parfois il y avait des visiteurs aussi. Et il pouvait manger les restes quand y en avait.

Alors qu'il agitait les braises, il regardait la Dame Shig. du coin de l'œil. Il était certes un peu limité mais pas complètement idiot et il voyait bien qu'elle avait des soucis. Surement que ça devait être la faute de ce méchant type qui voulait toujours lui faire du mal. Il avait vu la Dame Shig. lui offrir des bisous déjà, et ça c'était plutôt rare. La Dame Shig. était jamais très démonstrative sauf avec Lanawel. La patronne et elle était toujours proche, parfois il lui arrivait même de penser qu'elles étaient amoureuses l'une de l'autre. Mais ça c'était pas possible qu'on lui avait dit. Mais quand même... c'était bizarre...

De nouveau du bruit dans son dos. Il détestait quand les bruits venaient de derrière, on savait jamais ce qui pouvait débarquer. Ça devait être la patronne...
Il se retourna, accroupi devant le feu dans une posture ridicule et sourit en voyant Dame Brune. Elle elle était jolie aussi, elle lui rappelait sa maman des fois, surtout quand elle faisait son regard méchant. Il la salua d'un sourire accompagné d'une espèce de grognement puis reposa son attention sur le feu et le petit déjeuner. Il se demanda soudain si il allait y en avoir assez pour lui. Il avait quand même drôlement faim...

Argawaen

Argawaen s'était levé tôt ce matin, il n'avait pas le sommeil lourd et depuis quelques jours il tournait en rond, en ayant assez de regarder le plafond il prenait ses affaires et sortait de son appartement afin de rejoindre les écuries...Il fermait la porte à clé et s'engageait dans la ruelle qui menait aux dictes écuries. Le jeune homme marchait d'un pas lent et lourd, ses yeux fixaient le sol et on entendait seulement le bruit de ses armes à chaque pas.
L'homme arrivait enfin aux écuries, Elors sortait la tête du box lorsqu'il l'entendait entrer, léger sourire sur son visage il s'approchait de lui et caressait son encolure.

Salut mon beau, je vais encore avoir besoin de toi...

Arga le brossait et nettoyait ses sabots, il le sellait et lui donnait de quoi manger avant de partir. Une fois tout cela fait il sortait Elros de son box et grimpait sur lui. L'homme mettait son capuchon et prenait ensuite la direction de la ville afin de se rendre dans la taverne de Lana et Shig...

S'engageant dans les ruelles tel un cavalier endormit on pouvait seulement apercevoir son capuchon, il n'y avait pas grand monde en cette heure de la journée, seulement quelques paysans qui partaient aux champs, mais ça c'était habituel, continuant sa route il arrivait enfin à la taverne du Bare-Bar. Le jeune Malemort laissait sa monture aux écuries et se dirigeait vers l'entrée où se trouvait Igor...Il souriait en le voyant, combien de fois il avait pu le torturer lorsqu'il le mettait dehors sans comprendre pourquoi...

Bonjour Igor, comment vas-tu? Les patronnes sont réveillées?

En attente de sa réponse il posait sa main sur le pommeau de son arme et regardait la porte, elle espérait qu'elle été réveillée et qu'elle avait réfléchie à leur dernière discussion...
Argawaen ne cessait de penser à ça, à vrai dire cela le rendait nerveux, il ne savait plus comment faire...Ronchonnant à cette pensée il reportait son attention sur Igor...

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Brunehilde

Attablée devant une tranche de pain grillée, garnie de viande à la braise et de graines de moutarde, une choppe de bière brune à côté de l'écuelle plate ou était posée la tranche de pain, Brune s'apprêtait à prendre son petit déjeuner, son estomac grognant de plus en plus s'éveillait de plus belle aux odeurs de viande que les papilles inondées de salive lui envoyaient par signaux humides et abondants. Prenant sa dague attachée à sa ceinture elle découpa le morceau de pain en plusieurs petits carrés qu'elle dégustait avec appétit, arrosant abondamment le tout de bière.

Alors qu'elle portait un autre bout de pain à sa bouche, Brune leva les yeux sur Shig.La minette ne lui avait pas répondu, et s'était contentée de ronchonner dans son coin, alors que Brune servie par Igor était allée s'installer à une table ,non loin de la cheminée.

Brune avait beau avoir les joues creuses aux yeux cernés de fatigue, elle discernait bien que quelque chose n'allait pas. L' aventure de Shig avec Argawaen ne semblait pas être de tout repos.
Brune avait essayé, mais Argawaen était un un jeune cheval fou, il avait le sang chaud et s'enflammait de rien.
Avalant une autre bouchée de pain, Brune soupira. Elle aussi avait été fougueuse, au delà de la fougue elle avait dépassé toutes les passions que les amoureux vivaient. Aucune ne lui avait été épargnée De la plus folle passion à la plus douce des tendresses, elle avait aimé et été aimée. L'amour cette si belle chose, la plus belle expérience qui puisse arriver à un être humain. Elle était non seulement nécessaire mais c'était aussi la seule à laquelle on n'échappait pas. Elle pouvait être la meilleure et parfois la plus terrible. Son poète ne se trompait pas, quand il disait que l'amour était ce qui nous portait tous. Il était une drogue, la plus naturelle et la plus innée, avec son pouvoir magnifique et son envers toxique. Elle pouvait te faire planer ou à l'inverse te faire tomber dans un gouffre sans fond.

Brune avait eut son baume pour la sauver du gouffre. Le peut de temps qu'il avait vécu avec elle, Solstice avait remodelé son âme, en lui montrant un côté de l'amour ou la tendresse et l'éternité régnait en maîtres.Brune avait envie de parler, rassurer son amie, mais les choses de l'amour étaient compliquées parce que unique pour chacun et tout ce qu'elle pourrai dire ne changerait absolument rien. De cela elle en avait la certitude, Shig était de celles qui se protègent parce qu'elles on encore leur cœur en leur possession, pas comme Brune, son cœur n'était plus là, il gisait dans un coffret au fond d'une crique du lac de Ventadour, elle l'y avait enfermé quand Solstice est mort, emmurant la crique pour que personne ne puisse le déterrer. Pourtant Daron avait faillit, mais n'y était pas arrivé, sinon elle aurait fait comme jadis en s'oubliant pour un homme, elle l'aurait suivit.

Prenant sa choppe pleine de houblon brun, Brune la porta à ses lèvres. Le gout typique de la bière, pénétra dans sa bouche, et dévala le long de sa gorge pénétrant son corps, qui se couvrit de chair de poule, à la fraîcheur qui se dégagea de l'alcool et avait investit l'intérieur de son corps.
Étouffant un rot qui lui montait à la gorge et aurait fait désordre, quoi que!! Un petit rot ne fait de mal à personne. Et ouste il passa sa bouche en souffle discret. Le petit rot qu'aurait put faire une souris, et qui la força à sourire, éclairant son visage aux joues creuses.
Elle levait la tête vérifiant si elle avait été trahie par le rot et tournait la tête vers la pote au moment ou Argawaen entrait.

Tiens v'là le Malemort!!

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse

Shigella

Igor avait bien entamé son travail lorsque Brune apparut au rez de chaussée. Shig. quant à elle rangeait méticuleusement les bouteilles d’eau de vie sur les étagère, dernier arrivage de la patronne. Elle répondit à son amie d’un « bonjour » presque inaudible, marque d’un réveil non apprécié. La donzelle n’était pas vraiment du matin et ce matin là tout particulièrement, elle aurait préféré le passer sous les draps avec Lana. Cette pensée l’amena à revoir l’image de son amie, le visage paisible, le sommeil imperturbable, de ces sommeil qui font que la vie parait simple et sans ombrage. Cette vision la fit sourire légèrement, tandis qu’Igor servait deux écuelles remplies de pain et de viande grillée.

Shig. apporta un chope de bière brune à son amie tandis qu’elle s’installa en face, accompagnée d’un verre et d’une bouteille de liqueur de prune datant du dernier arrivage. Il fallait bien tester la marchandise, et rien de tel qu’un tord boyaux pour se mettre d’attaque le matin. Avalant un premier verre, elle afficha une grimace, sentant le liquide brulant lui traverser le corps pour atteindre un estomac encore a jeun. La liqueur était à son goût malgré tout et elle se resservit un nouveau verre tout en repoussant son écuelle de sa main libre. De nourriture elle n’aurait pas supporté ce matin.
Apportant le verre à ses lèvres, elle observait Brunehilde manger de bon appétit, dans un silence quasi religieux. Un de ces silences trahissant un certain malaise. Elle savait son amie en proie aux doutes et aux questionnements, elle aurait aimé lui apporter son soutien en lui assurant que l’amour était un sentiment cruel et que les hommes étaient tous des lâches. Sur ce dernier point, elle savait ne pas avoir tord.

Son époux l’avait quitté pour parcourir les routes, préférant la vie excitante de brigand à celle d’époux aimant et attentionné. Il avait toujours été aventurier et l’avait aimé pour ça. Elle avait feint de ne pas s’en soucier outre mesure, aguichant de ce fait les jeunes –et moins jeunes- voyageurs à l’aide d’œillades non équivoques. C’est ainsi qu’elle avait rencontré le Malemort.
Cela aurait pu être une relation simple et agréable, mais c’était sans compter sur les exigences de ce dernier. Exigence que Shig. savait ne pouvoir satisfaire, préférant l’intimité d’une chambre à coucher à l’affichage de sentiments surfait et mielleux au possible. On aurait pu qualifier la donzelle d’avare et radine, aussi bien au niveau financier qu’au niveau affectif. Et cela n’aurait pas été un mensonge.
Ainsi il lui avait laissé un choix, sans savoir que ce soi disant choix lui avait été imposé. Après tout, elle n’avait rien trouvé a redire à cette relation avant ses reproches. Shig. détestait ce genre de remarque déplacées. On la prenait telle quel ou l’on passait son chemin. Jamais au grand jamais elle n’allait se laisser piétiner par un homme à la façon de ces donzelles enamourées, prête à toutes les humiliations pour garder l’être aimé.

C’est donc les sourcils froncés sur un nouveau verre de liqueur qu’elle entendit soudain la voix de Brune.

Citation:

Tiens v'là le Malemort!!

Shig. releva les yeux et posa son regard sur la porte. Lui aussi avait décidé d’être matinal. Coïncidence étrange, et c’est le cœur battant qu’elle attendit l’entrée de son amant. Décidément, elle aurait du rester au lit ce matin…

Argawaen

Argawaen n'attendait pas la réponse d'Igor et préférait entrer dans la taverne, seules Brune et Shig étaient présentent...

Tiens v'là le Malemort!!

Son regard se portait sur Brunehilde, il se contentait d'un simple signe de tête en guise de réponse puis retirait son capuchon, le jeune homme regardait les deux femmes présentent et plus particulièrement la tavernière...Il ne l'avait pas vu depuis quelques jours et savait d'après son courrier que ses attentes ne seront pas effectuées, pour l'instant seule Emi, celle qui avait réellement conquis son coeur avait réussit, mais elle était partie, tout ça pour une histoire idiote...L'amour cachait bien des surprises...Argawaen essayait de tourner la page et Shig s'était présentée comme celle idéale pour qu'il y parvienne, mais malgré ses espérances il y arrivait de moins en moins...Emi était constamment dans sa tête et malgré que c'était surement peu probable qu'il puisse la revoir il ne cessait de penser à elle...

Le jeune Malemort sortait de ses rêveries et partait rejoindre la tablée où se trouvait les deux femmes. Il retirait son mantel, détachait le haut de sa chemise et remontait les manches de cette dernière, hé oui, il était souvent débraillé, il ne supportait pas d'être habillé tel un aristocrate, ou alors seulement dans les grandes occasions, mais il trouvait toujours le moyen d'être débraillé lorsque la plupart des invités étaient faits.

Bonjour la Castelcerf et la tavernière !

Ne disant pas plus que cela il commandait une bière et sortait de quoi écrire...Il commençait à gribouiller sur un morceau de papier avant ensuite de l'envoyer par pigeon...

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Genievre_derosebourg

Je me promenais comme chaque matin dans la ville. Je flânais au gré de mes envies. Aujourd'hui, j'avais envie de voir du monde. Mes pas me menèrent à la taverne Bar-Bare. une taverne où je me plaisais à aller.
Je poussai le battant de la porte qui s'ouvrit sans un grincement.

J'entrai donc dans la taverne, tout sourire. Je vis alors les personnes présentes, je les connaissais, bien sûr. Il y avait Shigella, Brunehilde et...Argawaen?! Mon coeur faillit défailler.

Cependant, je n'en laissais rien paraître, je me repris de sitôt. Le fait seul que c'est homme si charmant se trouve ici sufisait à faire battre mon coeur à la chamade. Je souris, les saluai et m'installai près d'eux.

Bonjour! Comment allez vous?

J'étais de très très bonne humeur. Je commandai une bière, que l'on me servit quelques instants plus tard et commençai à la siroter.
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Jeune,célibataire, belle, audacieuse, douce, intelligente, séduisante. Elle sait rester humble et a de la conversation.

--Igor.blansec

Après avoir servi la Dame Shig. et la Dame Brune, Igor était partit veiller dehors. Il pouvait rester dedans, la Dame Shig. l'y avait autorisé, mais il faisait beau, et il aimait bien écouter les oiseaux chanter le matin. Ça lui faisait penser à sa belle dame blonde partie loin.
Alors qu'il rêvassait devant la porte, revoyant la chevelure d'ange aux reflets dorés de Siska, il vit l'horrible personnage arriver. Après être descendu de son cheval, celui ci lui adressa la parole. Mais Igor se contenta de grommeler. Tout le monde savait qu'il parlait peu, pour ne pas dire pas du tout, et il n'allait surement pas gaspiller sa salive pour une être aussi abject.

Il fut soulager quand celui ci entra, le laissant seul avec lui même et ses rêvasseries. Puis ce fut au tour de la charmante Dame Genievre de se présenter à la porte. Elle elle était sacrément jolie. Puis elle souriait tout le temps alors il l'aimait bien. Pas autant que Siska, mais bien quand même. Elle était sacrément gentille...

Il s'écarta pour laisser passer la Dame, puis la suivi à l'intérieur. Il fallait qu'il protège les trois Dames si le méchant messire venait à devenir violent avec elles. On sait jamais ce qui peut arriver avec ce genre d'énergumène.

Brunehilde

Brune mâchait et avalait goulument pain et bière. Son estomac rassasié commençait à se calmer et elle sentait une douce chaleur envahir son corps. C'était comme si cet amas de chair et d'os la remerciait de le nourrir. Elle posait sa choppe vide sur la table quand Shig la rejoint avec une bouteille de prune. De la prune!!! Les yeux de Brune brillèrent devant la couleur ambrée de l'alcool et son odeur qui chatouilla ses narines.

Mais elle ravala les paroles qu'elle s'apprêtait à dire en rencontrant le regard de son amie.
Shig buvait plus que d'habitude trahissant ainsi son trouble.
Les yeux fixes de Brune ne quittèrent pas ceux de Shig alors qu'elle avait l'impression de suivre le fil de ses pensées. Elles étaient deux femmes qui avaient aimé et toutes deux gouté à l'amertume. Elles n'étaient pourtant pas les même face aux sentiments qui pouvaient parcourir leur vie. Shig était d'une beauté tranquille, surement volcanique à l'intérieur, sa réserve cachait surement un tempérament de feu. Mais de tout temps elle le cachait, préférant l'intimité secrète d'un endroit pour deux. Du moins c'était comme cela que Brune voyait son amie.

Brune elle se sentait différente. Elle était différente. Entière elle se fichait du jugement des autres et restait elle même en toute occasion. Cela lui avait valu la fuite de Bretagne dans sa jeunesse, pour échapper à un mariage forcé. C'était suite à cela qu'elle s'était installée à Ventadour et rencontré Aelthys. Son âge avancé ne lui enlevait en rien son pouvoir de séduction elle l'avait remarqué à maintes reprises dans cette même taverne, par les regards que lui lançaient les messieurs. Sa seule retenue parce qu'elle s'accrochait encore à un rêve avaient empêché que quelque chose aboutisse. Ce fut ainsi pour Pipon qu'elle avait la chance maintenant d'avoir comme ami et, ce fut de même pour Daron, mais lui le regret reste de ne avoir put aller plus loin ne serait-ce que gouter à ses lèvres. Un profond soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle finissait la dernière bouchée de pain et que Argwaen s'installait à leur table.

Bonjour la Castelcerf et la tavernière !

Froncement de sourcils devant l'effronterie du Malemort. Bon elle l'avait salué de la même manière mais l'âge comptait, non?

Heumm! La Castelecerf te demande un peu plus de respect hein?

Alors lui lançait un regard glacial quand Genièvre derosebourg fit son entrée, et se pâmait d'émoi en constatant la présence de Arga avec elles.

Bonjour! Comment allez vous?

Voix doucereuse des filles des beaux quartiers, elle avait beau faire malgré son nom Brune ne pourrais jamais se comporter de cette façon. Et dans son esprit un instant elle eut une pensée délicate pour la jeune Velours qui allait souffrir les affres d'un tuteur si coincé que le manche à balais devais être aussi gros qu'un bâton de prêtresse et il était gros le bâton de Brune. Sa voix prit un ton doux pourtant en s'adressant à Genièvre. Brune avait apprit à garder son sang froid en toutes occasions,même quand ses dents se serraient de rage, son apparence restait froide.

ça va on ne peut mieux Genièvre? Et vous même?

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse

Argawaen

Argawaen fixait la Castelcerf, "la mamie" comme il la surnommait, lorsque ce n'était pas lui qui lui cherchait des noises c'était elle, mais ce qu'il savait c'est que cette vieille femme avait encore des atouts malgré son âge avancé, il souriait en y repensant, tant d'hommes à ses pieds, à croire que les femmes mûres et expérimentées attirent plus qu'on le croit...
Il allongeait ses jambes sous la table et croisait ses bras, le jeune Malemort s'enfonçait un peu plus dans sa chaise de façon à paraître négligé, il aimait paraître ainsi car comme cela on lui foutait la paix...Certains n'arrivaient pas à faire la différence entre un nom et un titre...La plupart du temps les personnes pensent que c'est un noble mais ce n'est pas le cas, il porte seulement le nom "Malemort"...

Heumm! La Castelecerf te demande un peu plus de respect hein?

Argawaen fixait Brunehilde et levait un sourcil, du respect? Il n'allait surement pas avoir de respect pour elle, le respect ça se gagne et ça personne ne lui enlèverait de la tête...
Prenant une inspiration il prenait la parole...

Du respect? Et puis quoi encore? Tu as vu comment tu t'exprimes? C'est bien les personnes de ton âge ça tsss....

Marquant une légère pause il reprenait tout en la regardant sans défaire son regard du sien...

Et puis tu sais, le respect ça se gagne, je n'en ai pas pour toi...Ou pas des masses...

Léger sourire sur son visage leur conversation était coupée par la venue de Rosebourg, elle semblait étrange lorsqu'elle l'avait aperçut, un regard d'une femme troublée, n'y prêtant pas attention il fixait de nouveau Brune et reprenait d'un ton plus sec...

Lorsque tu auras compris cela mamie, tu auras compris mon fonctionnement...Et soit certaine d'une chose, je ne changerais pas de ton envers ta personne.

Il avait terminé sa petite tirade et attendait avec impatience les répliques de la Castelcerf, il se doutait bien qu'elle n'allait pas laissé passer ça et il en souriait d'avance...
Argawaen regardait la demoiselle de Rosebourg et répondait à sa question...

Je vais bien merci, et vous?

En attente des réponses il s'étirait et regardait les trois demoiselles présentent dans la taverne..

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Shigella

Argawen était entré, et les avait rejoint à la tablée, accentuant le malaise chez Shigella. Celle ci le salua avant de se lever et de rejoindre son comptoir, accompagné de son verre et de son écuelle.
Elle n'avait pas touché a son repas, mais avait l'intention de le donner à Igor quand celui ci rentrerai réclamer sa pitance.

La porte s'ouvrit a nouveau, les gens était sacrément matinaux ce matin. Genièvre apparut dans l'encadrement. Shig la gratifia d'un sourire accueillant. Elle sourit doucement en remarquant le regard appuyé qu'elle posa sur Argawaen. Elle se retourna, retenant un rire plus nerveux qu'autre chose avant d'appeler Igor à la rejoindre.

Celui ci ne se fit pas attendre, et elle lui offrit son écuelle accompagné d'un verre de lait. Ce dernier, trop heureux, la remercia d'un grognement de gratitude. Shigella était toujours étonnée par le mode d'expression de cet homme mais finissait par éprouver une sorte d'affection à son encontre. Comme elle aurait éprouvé pour un animal blessé.
Brune et Arga avait déjà entamé une discutions et elle ne se sentait guère d'humeur à y prendre part. Elle restait donc silencieuse, buvant plus que de raison cette fameuse eau de vie. Igor était assis au comptoir et mangeait bruyamment, tandis que le regard de la tavernière se perdait dans le vide, trahissant une accumulation de pensées fugaces...

Genievre_derosebourg

J'écoutai ce que dis Argawaen à Brunehilde et me renfrognai.
Pas très gentil tout cela!
Il baissait dans mon estime.
Pourtant, ce fut avec une voix douce et aimable que je répondis à leur question commune, comment j'allais.

Je vais fort bien merci, c'est une belle journée qui s'annonce on dirait!

Je croisai les jambes, et posai mes mains sur la table, mon anneau de pureté, toujours à l'annulaire de ma main gauche.
Je souris à Igor , à Shigella et Brunehilde.
Je portais une tenue plus légère adéquate au temps du jour.
Une robe simple couleur lilas, corsetée, sous un gilet en résille noir. Un ruban s'enroulait dans les entrelas de ma tresse.

Il faisait beau, et chaud.
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Jeune,célibataire, belle, audacieuse, douce, intelligente, séduisante. Elle sait rester humble et a de la conversation.

Brunehilde

Du respect? Et puis quoi encore? Tu as vu comment tu t'exprimes? C'est bien les personnes de ton âge ça tsss....

Plissement des yeux, jusqu'à en devenir des fentes étirées tel le regard d'un félin guettant une proie. Blanchiment des phalanges qui blanchissent en serrant l'anse de la choppe de bière, pour y trouver le contenu nécessaire au contrôle des sens.
Brune serrait les dents alors que sa bouche s'emplissait de salive en pensant aux délicieuses entailles qu'elle ferait sur la chair tendre de ce jeune coq aux dents de lait.

Et puis tu sais, le respect ça se gagne, je n'en ai pas pour toi...Ou pas des masses...

La provocation du Malemort était certaine. Que cherchait-il? Remplir sa journée? Qui d'un ennui latent, passerait à un amusement, quand la jeunesse ne savait trouver de quoi l'occuper qu'en provocant quelqu'un au hasard ne se souciant pas de savoir qui ou comment

Lorsque tu auras compris cela mamie, tu auras compris mon fonctionnement...Et soit certaine d'une chose, je ne changerais pas de ton envers ta personne.

Lever du regard vers le visage au sourire béat du Malemort. Brune fixa les yeux aux lueurs impertinentes de Arga. Un autre jour elle aurait rit de ses bêtises, leur donnant la seule importance auxquelles elles avaient droit. Mais ce matin et après la nuit qu'elle venait de passer, sa patience était limitée et la gonfler était une douce erreur. Erreur que le Malemort allait regretter s'il ne changeait pas de ton, et il n'avait pas l'air de vouloir -l'affirmant d'ailleurs - de changer de comportement.

Vraiment? Je crois moi que tu a besoin d'un apprentissage de fond. Neb va avoir du mal avec un cabochard de ton espèce. Enfin je suppose que cela la changera des sa silencieuse descendance. C'est à se demander s'ils existent.

Le geste de Brune partit tout seul. Elle même en riait encore en voyant la tête de Argawaen, dégoulinant de houblon, la frange de ses cheveux fous collés sur son front. S'en suivit un silence brisé par la chute de la choppe vide qui claqua sur le sol en fracas de brisures, dans la poussée de son geste l'objet lui avait échappée de la main.
Se tenant droite le dos cambré, ses mains posées à plat sur la table, Brune attendait la suite sans qu'un clignement de cils viennent perturber son regard fixe.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse

Argawaen

Vraiment? Je crois moi que tu a besoin d'un apprentissage de fond. Neb va avoir du mal avec un cabochard de ton espèce. Enfin je suppose que cela la changera des sa silencieuse descendance, que c'est à se demander s'ils existent.

Argawaen la regardait de travers, un cabochard? Et puis quoi encore? Décidément la Castelcerf lui tapait sur le système, ce n'est pas parce qu'elle avait un âge avancé qu'il fallait qu'elle l'insulte de la sorte...Remarque il avait était insolent lui aussi, mais de la part d'une personne d'un certain âge cela paraissait plutôt maladroit. Quand on disait que l'on s'assagissait avec l'âge...Arga en avait des doutes...

Un apprentissage de fond? Du moment que ce ne soit pas toi qui m'apprenne cela tout ira bien...

L'homme fixait Brunehilde aussi sèchement qu'elle, il n'était pas du tout impressionné devant elle, au contraire, cela l'amusait de la voir ainsi...N'ayant eu le temps de continuer il recevait le houblon sur le visage tandis que la chope de Brune tombée au sol. Grognant légèrement il laissait faire, il avait tout le temps de rendre l'appareil...Ne s'en souciant pas plus il continuait...

Cela fera un peu d'animation, et puis pense à une chose...Si tu les voit peu c'est normal, si l'on voit des personnes telle que toi en taverne ne t'étonne pas si on les voit pas...C'est malsain...

Argawaen souriait provocateur et ne cessait pas de la regarder, il s'accoudait contre la table et fermait les yeux écoutant Igor se goinfrer, murf ! Il pouvait pas manger la bouche fermée?! Reportant son attention sur Brune il la regardait de nouveau et attendait...
Soudainement il se rappelait la fois où elle avait soi-disant éternué...Il allait pouvoir faire de même...

Argawaen faisait mine d'éternuer et donnait un coup dans sa chaise afin de faire basculer Brune, la regardant il ne pouvait s'empêcher de rire.

Oups...Désolé !

Le jeune Malemort se doutait bien qu'il allait avoir une réaction de la part de la Castelcerf, c'est pourquoi il ne la quittait pas des yeux et guettait le moindre de ses mouvements...Qui sait, les vieilles ne sont pas toujours ce que l'on pense...

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Brunehilde

Les mains posées à plat sur la table, Brune s'attendait à une réaction venant du Malemort. Ce qui ne tarda pas à venir. La prenant en traitre tout en continuant à palabrer.

Cela fera un peu d'animation, et puis pense à une chose...Si tu les voit peu c'est normal, si l'on voit des personnes telle que toi en taverne ne t'étonne pas si on les voit pas...C'est malsain...

Le moins qu'on pouvait dire c'est qu'il aimait la parlote. Le fracas que fit la chaise de Brune en s'écrasant au sol la surprit autant que son corps roulant à sa suite s'affala de tout son long sur la paille qui couvrait les dalles de pierre.
Ses coudes appuyés par terre elle le fusillait du regard alors qu'il souriait d'un air moquer ses lèvres murmurant une excuse non pensée.

Oups...Désolé !

Il la cherchait comme chat courrait après une souris et Brune déjà agacée par son comportement insolent se releva d'un bond poussant le squelette boisé de ce qui avait été son siège.
Ses yeux plissés fixaient le Malemort, une lueur métallique faisant briller ses iris elle avança et fut sur lui en deux enjambées. Passant dans son dos elle appuya fortement sur le dossier de la chaise sur laquelle il était affalé et la fit basculer d'avant en arrière le déséquilibrant assez pour qu'il se lève.
Une dague apparue en sa main Brune la tendait vers la gorge de l'insolent.

Alors on provoque la justice. Et bien cette justice va ta demander des comptes..Hop en geôle.

Le coup partit plus vite qu'elle ne l'aurait voulu. Peut-être. Et s'abatit sur le crâne du Malemort, qui s'affala sur le sol.
Rangeant sa dague, Brune se pencha et de ses deux mains tira sur le col de la veste du Malemort en direction de la sortie. Pour sur ce jeune lascar allait dormir en geôle dès la nuit venue. Mais qu'il était lourd il fallait de l'aide, le porter jusqu'en geôle lui casserait les reins à coup sur et elle avait envie de retrouver Tristan encore et encore.
Le laissant a terre elle retourna vers la taverne demandant de l'aide.

Euh..quelqu'un pour m'aider, ce jeune impertinent dois apprendre à vivre.

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Brunehilde de Castelcerf..Maîtresse de la rumeur du Masque... Son épouse

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[RP/Taverne] Le Bar - Bare