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[RP] Seules les montagnes...

Gorborenne
Aussi étrange que cela paraisse, le fait de se faire entrainer malgré lui dans une situation que certains qualifieraient sans doute de rocambolesque, mais que tous s'accorderaient sur son côté périlleux, et bien, cela amuse le Géant plus qu'autre chose. Et c'est finalement sans doute une des raisons de son affection pour le Baron. Au moins, avec lui, on ne s'ennuie jamais......

Malgré tout les défauts qu'on peut lui prêter, au moins, il arrive toujours d'une manière ou d'une autre à rompre la morosité avec ses frasques de tête brûlée....... Encore faudra-t-il pouvoir s'en tirer.....

Orion sait bien que le plan est fumeux, mais bien mis en scène, ils n'y verront que du feu...... Ne rien laisser au hasard...... Et rattraper le Baron qui déjà s'emballe et s'égare.


- Minute Théo, minute..... quelque soit l'endroit, la thèse des brigands manquera furieusement de crédibilité si on vous retrouve tous les deux dans le plus simple appareil.....

Baron un peu hagard qui louche de toute sa doublitude...... mmm, il a l'air encore un peu sous le choc, des mots simples.....

- Rhabille toi!

Orion range flasque au ceinturon et relique en besace, et entreprend ensuite de rhabiller la Princesse de ce qui reste de ses habits..... Moindre mal qu'il soit en lambeaux..... Plus facile de lui laisser éventuellement se souvenir des faits...... juste un peu changer les visages qu'elle mettra dessus...... Par contre, pas de toile de jute....... Mais Géant comme il est, la blondine rentrera bien trois fois dans sa cape..... Rapidement dégrafée - la cape - rapidement emballée - la blondine - le Géant se relève, ramasse son épée et la cale à sa place dans son dos, avant de jeter un œil discret par le rabat de toile. Personne dehors, les tentes des Dragons semblent endormies pour la plupart. Et grâce soit rendue à leur esprit d'indépendance qui leur font planter leur tente à l'orée du campement..... Le maquis devrait être facile à atteindre discrètement.

Regard qui revient sur le Baron, quelques instructions données d'une voix basse mais un brin autoritaire......


- Écoute, vu le baratin qu'on va leur servir, il vaut mieux pas qu'on nous voit ensemble, même de loin. Donc, toi, tu pars de ton côté, tu marches à ton aise, l'air de rien, en essayant de pas trop boiter ni de répandre ton sang partout dans le camp, et tu vas jusqu'en bordure du maquis derrière l'enclos où sont parqués nos chevaux, c'est pas loin. Je t'y rejoins par un autre chemin.

Princesse qui se jette sur l'épaule sans ménagement, dernier regard au Baron pour être sur qu'il a compris, et le Géant chargé de son royal fardeau disparaît dans la nuit. Rapide et en silence, une ombre qui glisse à pas feutrés, il contourne les tentes, dissimulé dans l'obscurité et file droit vers l'enclos des chevaux. Langue qui claque inaudiblement, sauf aux oreilles de Dunamis. Sans enlever l'Armoria emballée de son épaule, il s'abaisse pour prendre un seau d'avoine laissé là, et le tend à sa jument qui y plonge avec gourmandise...... Geste furtifs de la main entre la besace et le seau, petit éclat précieux qui disparait entre les céréales....... Et hop..... Une relique de dissimulée là ou personne n'ira la chercher..... Enfin, juste le bijoux, la chaine du collier est toujours dans la sacoche, prête à remplir son office en temps voulu.

Seau reposé, petit regard autour de lui..... toujours personne..... bon, direction le maquis. Il contourne l'enclos à l'opposé du camp, jusqu'à arriver à l'endroit indiqué, et comme il l'escomptait, en premier. Princesse laissée mollement choir d'une cape qui se déroule comme un tapis avant de retourner sur ses épaules, et le Géant la laisse là, fait quelques pas, jette la chainette précieuse aussi loin qu'au hasard dans les buissons, et puis se tapi accroupi entre les broussailles, en attendant que le Baron clopine jusqu'ici........

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Theognis
"L'air de ne pas trop boiter et de ne pas répandre ton sang partout....."

L'est malin, l'Orion! Le Baron voudrait bien voir comme il se débrouillerait, le Géant, s'il était victime d'un tel horion!
Bref, le temps n'est pas à la discussion, Théo sort discrètement du pavillon, observe les environs, personne à l'horizon.
Et ron et ron petit patapon, en deux trois mouvements il se faufile à l'écart des sentes boueuses du camp, entre les toiles qui claquent au vent, évitant la rencontre des patibulaires, des taciturnes, des casse-pieds.

Clopin-clopant il se dirige vers le parc des canassons, l'oeil aux aguets, les dents serrées. Une mèche de sueur lui barre le front, malgré la température fraîche de la fin de journée, elle montre son inquiétude. Aurait-il été seul à supporter les conséquences de ces actes que voilà....Mais il a mêlé son bon Gorbo au pétrin, et ils devront ensemble faire avaler une belle histoire aux gardes de la Princesse.

Sans compter que si la blonde en chef se souvient de leurs ébats sanglants, de nouvelles évolutions dans l'histoire de la torture sont à prévoir. L'émasculation, la roue, l'écartèlement....Théo bute sur une corde de tente et pousse un juron. Il s'est appuyé sur la mauvaise jambe et le sang forme une large tâche rouge aux commissures de son pantalon. La douleur, comme un brasier dans son ventre, l'étouffe et le force à s'arrêter souvent pour reprendre sa respiration.

A cette heure, chacun prépare sa tambouille ou se presse à la cantine pour recevoir sa maigre ration. Aussi personne ne s'occupe de son cas, et c'est bien mieux ainsi. Il parvient à l'endroit indiqué et cherche Orion des yeux, qui sur la terre comme au ciel protège son Baron. Néon.

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Les Terres d'Arquian
Armoria
Armoria et la mémoire... Curieuse histoire. Elle qui était capable de reconnaître quelqu'un vu une seule fois, longtemps auparavant, elle qui sur un nom pouvait vous resituer où et dans quelles circonstances elle avait rencontré la personne, citant des détails précis avec une aisance qui souvent lui faisait obtenir en retour, pour son plus grand plaisir, d'ailleurs, des yeux ronds d'étonnement... Cette même personne avait eu à plusieurs reprises avec des pans de sa propre vie.

Elle avait cette curieuse faculté d'évacuer de ses souvenirs ce qui était source de souffrances : ainsi, quand elle avait dû avouer à Persan son aventure avec Asterius. Une chûte, un choc, et elle était repartie vierge de ce passage, jusqu'à se retrouver dans une situation qui l'avait - rudement - remise devant la réalité. Ainsi, ce qui s'était passé lorsque la Zoko s'était emparée d'elle, et dont les détails se refusaient à revenir, malgré ses efforts...

Allez savoir ce qui allait se passer dans les méandres de cette jolie petite tête.

Alea jacta est. (*)

Ou en tout cas, ça ne va pas tarder.


(*ce qui dans le langage armorien, signifie qu'il y a lancer de dés pour connaître le résultat.)
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Gorborenne
[Même pas peur......]

Tapis dans le maquis, le Chauve se frictionne les épaules pour chasser le froid de la nuit en récapitulant intra cranum la suite du plan. Quelques détails sont encore à peaufiner mais il faudra attendre le dernier moment pour cela. Et le moment en question ne tardera guère, déjà clopine le Baron, venant à lui comme le bossu de Lagardère.

Le Géant sourit en même temps qu'il se redresse et s'approche. De toute sa haute stature, il toise le Baron, le contre-jour de feux du campement l'empêchant de bien distinguer ses traits, alors il se plait à imaginer une expression que nous auront la pudeur de ne point décrire.....


- Bon, Veni, Vidi, pas encore tout à fait Vici...... Donc, dans l'idée, tu as surpris des brigands entrain d'emmener la Princesse, tu leur as chargé dessus n'écoutant que ton courage et faisant fit du fait que tu n'avais point d'armes blablabla, ils t'ont blessés mais tu as réussi à en désarmer un....

Orion s'accroupit devant lui, sort de ça ceinture une dague récupérer sur un boulangère à Arles et entaille les braies de Théo à hauteur de la blessure.... un plaie sans trou dans le tissus la couvrant aurait paru suspecte...... ça c'est fait..... Il se redresse et lui met le couteau en main en continuant son laïus, sans se demander si le Baron à intégré la première partie......


- Question crédibilité, on va dire qu'ils étaient trois, tu as surgit en étalant le premier d'un poing vigoureux, le deuxième avant que tu le désarmes, te frappe au plus vif, quand au troisième..... pardonne moi, mais, je ne vois rien d'autre que le pif....

Malicieux sourire, et soudain craque le sec impact d'un crâne de chauve sur un nez de noble, invitant son propriétaire déjà plus trop au fait des notions d'équilibre vers une rencontre avec le sable frais de Provence. Orion se retourne prestement, fait quelques pas en direction du camp, et beugle au plus haut.......

-AUX AAAARMES! et cetera.....

POOOOOOOO POOOOOOO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT

Le coup du cor n'est pas vraiment nécessaire c'est juste pour le plaisir...... mais il le range rapidement pour dégainer son épée et courir à nouveau vers l'endroit où se trouve le Baron et la Princesse, remuant sable et brisant broussailles, les dépassant et continuant encore de quelques toises dans le maquis vers la "direction qu'auraient pris les brigands".......

- On attaque la Princesse! ALEEEEEEERTE!

Orion range son sourire et sort une expression parfaitement maitrisée de rage et plein d'autre sentiment qui font bien dans la situation. Jusqu'ici, tout va bien, mais maintenant, il s'agira de la jouer serré, pas vraiment d'éviter la chute, non..... l'important n'est pas la chute, mais l'atterrissage.....

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Theognis
Appuyé contre un arbre, Théo se laissait faire, écoutant à moitié les palabres de Gorborenne, à moitié le vent capricieux jouant dans la pinède, à moitié les rumeurs confuses du camp militaire.*
Aussi, dans sa distraction, ne vit-il pas venir le terrible choc contre son nez. Ce n'est pas une boule, ce n'est pas un globe, c'est un géocroiseur! Théo tombe comme une masse, le cul plein de poussières, les pensées dispersées aux quatre vents, le nez en sang.


Brigands....

Est la seule réponse qui lui vient à l'esprit. En portant la main à son visage, il manque de s'entailler la joue, réalisant à point nommé qu'il tient une dague entre ses doigts. A droite, à gauche, il vacille, sur le bastingage il entend Gorbo entonner sa chanson des pirates.
Hébété, il tente de rassembler les débris de son intelligence, mais sa caboche résonne terriblement du choc frontal, ses yeux pleurent comme deux éponges pleines, et le sang épais coule dans sa bouche entrouverte.


Brigands....

Est le seul mot qu'il peut prononcer, car sa réflexion est totalement bloquée. Totalement? Non....Au fond de son crâne, un neurone résiste encore et toujours à l'évanouissement. Sa voix est faible, mais déterminée. Il crie:

Gorbo, je vais t'éclater la tronche!



*Note: En Provence, comme chacun sait, il y a 4 tiers et 3 moitiés. Quant au un, il est double, ainsi les glaçons dans le pastis. Note de l'auteur pour ses amis du Nord

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Les Terres d'Arquian
Armoria
Un gémissement, non loin de Theo. Une pensée confuse dans le blond crâne : ma tête... Bon sang, ma tête, elle va exploser... La remontée vers la conscience se fait par à-coups, presque à contrecoeur, tirée vers le haut par les cris et le son du cor le soir au fond des bois. Ouvrir les yeux. Non, pas en vie. Si, il le faut. Non, j'te dis, ça fait trop mal. Ouvre-moi ces bordels d'yeux, t'es une larve, ou quoi ? Ici, nous notons que la conscience d'Armoria lui parle avec rudesse... Faut dire aussi qu'elle n'arrive pas à s'en débarrasser, du coup, ladite conscience en profite largement. Bon, bon, je les ouvre, les yeux, mais arrête de crier, j'ai mal au crâne. Un troupeau de taureaux qui galope d'une tempe à l'autre. La vache.

Une silhouette, là, près d'elle, dans la pénombre. Mais la pénombre ne sait pas déguiser les silhouettes familières...


Théo ?

Ne surtout pas parler trop fort... La tête dolente, la nuque aussi. Casque de douleur. Ne pas bouger trop vite non plus... Elle se redresse un peu - pas trop, juste se caler sur les avant-bras.

Mais qu'est-ce q... ?
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Theognis
Les souvenirs se mélangent, des éclats du temps qui profitent du bordel ambiant pour se mettre en avant. Images furtives de la blonde sans diadème ni couronne, à peine un tortil, femme rencontrée autour d'une table en Bourgogne. Pas une ronde d'ivrognes, mais une grande table ronde nappée de parchemins et d'encre dispersée.
Du chemin parcouru depuis lors. Théo contemple le revers de manche ensanglantée qui a servi à éponger son nez. Puis il revient sur Armoria, Armoria qui tente de lui parler, avec une voix percluse de douleur. Théo est triste de la voir ainsi, triste du rôle à jouer, mais il ne peut revenir en arrière et l'avenir attends. Un mariage, un héritier, un combat, une passion. Le Baron doit jouer, jusqu'au bout de ses forces.
S'approchant de la Princesse, autrement dit rampant jusqu'à elle, il laisse tomber sa tête sur l'épaule blonde et lui souffle à l'oreille:


Ils sont partis....Ces malandrins se sont enfuis....Il n'y a plus rien à craindre.

Au dernier souffle, il tombe, non il s'affale par terre, mêlant au pourpre nasal la robe alezane de la terre provençale. Par un zèle de coquetterie, il se couche sur le côté de la cuisse blessée, que la marque rouge ne trahisse pas le rageur coup de poignard.
Il ne reste plus qu'à attendre.

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Les Terres d'Arquian
Armoria
Les vieux réflexes... C'est terrible, les vieux réflexes. Chez Armoria, le plus vieux réflexe, celui qui vient de sa prime enfance ? Soigner. Cette science du soin que les femmes de sa famille se transmettent, à tel point que - mais ça, sa mémoire miséricordieuse le cache tout au fond de sa tête, à peine des bribes de temps à autres, dans des cauchemars qui s'effacent au réveil - à tel point qu'elle avait vu sa grand-mère si douce brûler sur un bûcher, parce qu'elle connaissait l'art des simples.

Le peu de lumière à l'agonie lui révèle le sang sur le nez de son ancien amant.

Et du coup, c'est elle qui vient vers lui. A quatre pattes, parce que sa tête est trop dolente encore. De nouveau ce réflexe : déchirer le bas de sa chemise, et éponger avec douceur le nez sanguinolent.


Malandrins ? Non, oublie, plus tard... Que t'ont-ils fait ? Es-tu blessé ailleurs ?

Dans son esprit concentré, quelque part, dans l'arrière-boutique, les diligents agents de la mémoire tentent de ranger les dossiers. Ce qu'ils viennent d'apprendre ne cadre pas avec ce qu'ils savent. Ils sont perplexes. L'un des dossiers, celui qui parle de viol et de la dague pénétrant la cuisse, est rouge : couleur de la douleur. Ce genre de dossier qu'ils ont ordre de ranger là-bas, tout là-bas, dans la drôle de pièce qui ferme à clef.

Affaire classée. Les agents ont fait leur travail.


De l'aide, quelqu'un ! A la garde !

Un coup sourd dans la nuque, qui se répand dans toute la tête... Ah ça oui, elle a crié... Mais elle le paie.

Theo, tu m'entends ?
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Damisella
La nuit tombe et tous s'affairent dans le camp , dans le soir qui tombent les feux ronflent sous les marmites .

Fraichement lavée et rhabillée, elle s'est allongée un moment, rêvassant en écoutant les bruits habituels du soir tout en grignotant un biscuit.

Citation:

Aux Armes
POOOOOOOO POOOOOOO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT




Ah elle était trop bien, dehors les bruits ont cessé, tous tendant l'oreille,
Une attaque du camp? Qui sont les fous qui s'y risquent? Ils sont si affamés que ça les provencaux qu'ils osent pénétrer ainsi au milieu des armées?

Elle sort de sa tente, guettant des bruits de combat, cherche d'où vient le son du cor....


Citation:
On attaque la Princesse! ALEEEEEEERTE!


*Didiou*, regard qui se porte vers la tente princière proche, où l'oriflamme se balance doucement sous la brise, elle y court trouvant la tente vide, se retourne œil et oreilles aux aguets

Le son provient de l'enclos aux chevaux ou du moins dans cette direction, elle part en courant happant au passage une broche encore garnie d'une volaille qui lâchait ses sucs grésillant dans un feu, sans s'occuper du rugissement de protestation de son propriétaire.

Citation:


De l'aide, quelqu'un ! A la garde !


La voix de la princesse... Elle fait quoi dans ce coin, hein? Au lieu de tremper gentiment dans son bain comme toute princesse se doit de le faire? Il est où d'abord le garde, parti manger sans doute laissant les chevaux sans surveillance, mais elle n'a pas le temps de le chercher, fait en courant le tour de l'enclos.


Des bruits dans les broussailles à peu de distance et dans la pénombre une masse confuse, une natte blonde et un homme qui semblent se battre, elle va trop vite pour les détails, d'un bond elle se projette à leur côtés, la broche s'élève prête à perforer les reins de l'homme.


Raaaaaaaaaaaaaaah!

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Theognis
Les yeux piquetés de soleil, il sourit, les joues rouges de sang. Sa main nue effleure les rayons dorés d'où s'échappe une musique douce comme le vent dans les champs de blé. L'amour qu'il porte à Armoria est compliqué de haines profondes comme les racines d'un chêne. Elle est belle ainsi, auréolée du bleu de Provence, et Théo, comme une réponse à ses questions, se redresse pour cueillir du bout des lèvres un baiser des siennes.
Profitant de l'occasion, en bon noble-brigand, pour soutirer à la Princesse un peu de sa beauté. S'il n'a pu, par excès de précipitation, consommer avec elle l'union désirée, apposer sa bouche à la sienne est un symbole de trophée. Et le miracle se produit.
Leurs langues se retrouvent après des mois de jeûne, et leur timidité se dissipe bien vite sous la chaleur de l'accueil. Les lèvres s'enhardissent comme leurs mains qui se joignent et se dénouent pour mieux enlacer leurs corps allongés sur le chemin. Ils ont oublié le décor, la situation, la guerre, ils sont deux être en gravitation mutuelle.

Soudain, à leurs oreilles, une sorte de rugissement, entre le lion et le chat, et Théo, sitôt arraché aux lèvres d'Armoria, se retrouve devant une lame d'épée tenue par une jeune femme déterminée.

Ces brigands existent, finalement? Peut-être que c'est lui qui a été assommé, peut-être a-t-il vraiment été blessé par des malandrins et....

Il se morigène avec des mots cuisants. Dans la chaleur de l'action, il avait oublié que l'alarme avait été donnée. Seulement, voilà une menace inattendue que cette écuyère avec l'épée tendue. Par réflexe, Théo saisit entre ses doigts un peu de terre et la jette au visage de l'inconnue, mieux pour faire diversion que pour l'aveugler. Puis il roule sur le côté, laisse échapper un juron de douleur, se relève sur une jambe et dégaine son épée.
Avec une amère pensée: en trois duels il n'a jamais gagné contre une femme. Le syndrome de la galanterie.

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Les Terres d'Arquian
Armoria
Ah... Ah bah oui, en fait, il l'a entendue... Mais la réponse n'est pas celle qu'elle attendait. Elle pensait plutôt à un "non, juste le nez, je vais bien" ou encore à un "oui, j'ai reçu un coup, ouh la la ça fait mal", à la rigueur la grimace de douleur contenue de l'homme qui se veut stoïque.

Et au lieu de cela... Un baiser.

Tête en capilotade, trop de coups qui résonnent entre les tempes pour pouvoir raisonner, ce qui les sépare - leur conscience, la sienne, en tout cas - a reculé, et les corps ont sauté sur l'occasion pour se déclarer vainqueurs et prendre les rênes.

Instant d'éternité. Plus rien n'existe.


Raaaaaaaaaaaaaaah!

... Dami ? Ce n'est pas...

Les agents de la mémoire regardent avec inquiétude la porte du fond, celle des dossiers sensibles... Va-t-elle tenir le coup ?

... Il m'a défendue.

Regard perplexe vers Theo, elle est perdue, et cela donne aux yeux émeraude une sorte de candeur.

Non ? C'est pour cela que tu es blessé ?
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Damisella
La broche s'abat avec violence... dans l'herbe tendre. Une poignée de terre qu'elle esquive mais l'homme a roulé sur le côté et s'est relevé sortant son épée. Lalaouille...... Bon d'accord, il n'a pas l'air en pleine forme au vu du sang qui macule son visage et à sa jambe faiblarde, n'empêche, contre un poulet roti et une femme enceinte...

Gnépapotib, cet enfançon pas encore né lui trouble l'entendement, se ruer ainsi sans arme ne lui ressemble guère, qui a dit qu'il faut faire avec ce qu'on a sans ce poser de question?

Grand moment de doute mais la survie de sa princesse est prioritaire à tout autre considération, elle a dit quelque chose d'ailleurs... mais quoi? pas entendu pis elle a autre chose à faire pour le moment, surveiller cette épée brandie. Elle a l'avantage de l'allonge certes, mais les broches n'ont pas de poignée digne de ce nom, ni de garde d'ailleurs, hormis un volatile dégoulinant de graisse.

Elle attaque vivement essayant de le faire reculer pour s'interposer entre la princesse vautrée dans l'herbe et l'homme.

Bilan de l'assaut: elle a gagné un pas, le poulet a perdu un pilon.. qui voltige gracieusement avant de retomber au ras du nez d'Armoria.

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Theognis
Surpris par cette broche transformée en épée de fortune, il boite de quelques pas en arrière, cherchant plus à défendre qu'à attaquer. Du coup, Damisella s'enhardit dans ses assauts, malgré la faiblesse de son outil de combat.
Estimant que la comédie a assez duré, Théo empoigne cet estoc qui s'agite devant son nez et tire violemment en arrière, emportant Damisella dans le même élan. Profitant de sa force, il arrache des mains de son adversaire son arme improvisé. Puis la contemple d'un oeil courroucé, celle qui se mêle d'un baiser qui ne la regarde pas.
Mais il est épuisé et s'assoit au bord du talus, posant la broche sur ses genoux, sans se soucier le moins du monde des taches de graisse sur son habit. Il y a des lavandières pour ça. Seulement, le coup du Glabre a fait naître sous son crâne mille étoiles et toutes ne sont pas éteintes. Il n'a plus la force de se battre. Seul ses yeux étincèlent de colère.


Quoi, la Princesse s'est faite attaquer par de dangereux brigands et c'est maintenant que vous intervenez? En voulant me frapper, de surcroît? Alors que je l'ai sauvée des griffes de ces malandrins, au péril de ma vie!

Le Baron arrache l'autre cuisse du poulet et la brandit devant Damisella:

Vous avez failli me tuer alors que je lui prodiguais des soins! Et qu'elle m'en prodiguait aussi, car je suis blessé, voyez!

Négligeant les cuisses, la sienne et celle du poulet, il montre son nez comme preuve des combats.

Occupez-vous plutôt de la Princesse au lieu de vouloir m'embrocher! De l'eau, des linges mouillés pour sa nuque et une fiole d'un bon alcool pour la soigner, et vite!

De rage, il croque la cuisse, celle du poulet, pas la sienne. Les émotions, ça creuse. Le mensonge, aussi. Il en oublierait presque l'essentiel.

Ah, et prenez ce mouchoir tiré de mon pourpoint pour lui essuyer le visage de toute cette poussière.

Mais là n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est d'éviter de regarder Armoria pendant qu'il cause de cette histoire de brigands.[/i]
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Les Terres d'Arquian
Armoria
Elle est loin de sa perspicacité habituelle. Encore semi hébétée, elle regarde les choses avec un temps de décalage, écarquille les yeux en voyant une cuisse de poulet passer sous son nez, tente de remettre ses idées à peu près en ordre. Sa nuque, dit-il. Elle y passe la main, se mord les lèvres. Aouch. Puis elle regarde le poulet - décidément, idée fixe à cause du poussin ? - et son esprit au ralenti tente désespérément de mettre ensemble deux notions qui ne vont pas. Comme faire entrer un carré dans un cercle de même taille. Poulet. Cuit. Sang. Sang. Cuit. Sang ???

Il est bien question de ma nuque, bêta que tu es ! Regarde ta cuisse !

Aouch. Crier, et en plus se lever en hâte pour déchirer le tissu autour de la blessure. Tête qui tourne de s'être levée si vite, troupeau de taureaux de nouveau lâché entre les tempes. La vache - bis. Idiote.
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Damisella
Regard à gauche, à droite, à gauche, à droite...... Elle malmène ses méninges désespérément essayant de comprendre ce qui se passe.

On parle de cuisse maintenant? Pas du poulet bien sur, non, mais de celle du mâle sur lequel la princesse se penche avec une surprenante douceur.

Les dites méninges étant provisoirement au repos, débranchées par l'excès d'hormones progestatives, elle jette un regard navré à la volaille désormais hors d'usage tandis que son estomac gronde férocement.

Aller chercher un seau d'eau.... moui, c'est une bonne idée, pis ramasser une des couvertures de cheval qui traine sur la barrière.

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