Gorborenne
Aussi étrange que cela paraisse, le fait de se faire entrainer malgré lui dans une situation que certains qualifieraient sans doute de rocambolesque, mais que tous s'accorderaient sur son côté périlleux, et bien, cela amuse le Géant plus qu'autre chose. Et c'est finalement sans doute une des raisons de son affection pour le Baron. Au moins, avec lui, on ne s'ennuie jamais......
Malgré tout les défauts qu'on peut lui prêter, au moins, il arrive toujours d'une manière ou d'une autre à rompre la morosité avec ses frasques de tête brûlée....... Encore faudra-t-il pouvoir s'en tirer.....
Orion sait bien que le plan est fumeux, mais bien mis en scène, ils n'y verront que du feu...... Ne rien laisser au hasard...... Et rattraper le Baron qui déjà s'emballe et s'égare.
- Minute Théo, minute..... quelque soit l'endroit, la thèse des brigands manquera furieusement de crédibilité si on vous retrouve tous les deux dans le plus simple appareil.....
Baron un peu hagard qui louche de toute sa doublitude...... mmm, il a l'air encore un peu sous le choc, des mots simples.....
- Rhabille toi!
Orion range flasque au ceinturon et relique en besace, et entreprend ensuite de rhabiller la Princesse de ce qui reste de ses habits..... Moindre mal qu'il soit en lambeaux..... Plus facile de lui laisser éventuellement se souvenir des faits...... juste un peu changer les visages qu'elle mettra dessus...... Par contre, pas de toile de jute....... Mais Géant comme il est, la blondine rentrera bien trois fois dans sa cape..... Rapidement dégrafée - la cape - rapidement emballée - la blondine - le Géant se relève, ramasse son épée et la cale à sa place dans son dos, avant de jeter un il discret par le rabat de toile. Personne dehors, les tentes des Dragons semblent endormies pour la plupart. Et grâce soit rendue à leur esprit d'indépendance qui leur font planter leur tente à l'orée du campement..... Le maquis devrait être facile à atteindre discrètement.
Regard qui revient sur le Baron, quelques instructions données d'une voix basse mais un brin autoritaire......
- Écoute, vu le baratin qu'on va leur servir, il vaut mieux pas qu'on nous voit ensemble, même de loin. Donc, toi, tu pars de ton côté, tu marches à ton aise, l'air de rien, en essayant de pas trop boiter ni de répandre ton sang partout dans le camp, et tu vas jusqu'en bordure du maquis derrière l'enclos où sont parqués nos chevaux, c'est pas loin. Je t'y rejoins par un autre chemin.
Princesse qui se jette sur l'épaule sans ménagement, dernier regard au Baron pour être sur qu'il a compris, et le Géant chargé de son royal fardeau disparaît dans la nuit. Rapide et en silence, une ombre qui glisse à pas feutrés, il contourne les tentes, dissimulé dans l'obscurité et file droit vers l'enclos des chevaux. Langue qui claque inaudiblement, sauf aux oreilles de Dunamis. Sans enlever l'Armoria emballée de son épaule, il s'abaisse pour prendre un seau d'avoine laissé là, et le tend à sa jument qui y plonge avec gourmandise...... Geste furtifs de la main entre la besace et le seau, petit éclat précieux qui disparait entre les céréales....... Et hop..... Une relique de dissimulée là ou personne n'ira la chercher..... Enfin, juste le bijoux, la chaine du collier est toujours dans la sacoche, prête à remplir son office en temps voulu.
Seau reposé, petit regard autour de lui..... toujours personne..... bon, direction le maquis. Il contourne l'enclos à l'opposé du camp, jusqu'à arriver à l'endroit indiqué, et comme il l'escomptait, en premier. Princesse laissée mollement choir d'une cape qui se déroule comme un tapis avant de retourner sur ses épaules, et le Géant la laisse là, fait quelques pas, jette la chainette précieuse aussi loin qu'au hasard dans les buissons, et puis se tapi accroupi entre les broussailles, en attendant que le Baron clopine jusqu'ici........
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Malgré tout les défauts qu'on peut lui prêter, au moins, il arrive toujours d'une manière ou d'une autre à rompre la morosité avec ses frasques de tête brûlée....... Encore faudra-t-il pouvoir s'en tirer.....
Orion sait bien que le plan est fumeux, mais bien mis en scène, ils n'y verront que du feu...... Ne rien laisser au hasard...... Et rattraper le Baron qui déjà s'emballe et s'égare.
- Minute Théo, minute..... quelque soit l'endroit, la thèse des brigands manquera furieusement de crédibilité si on vous retrouve tous les deux dans le plus simple appareil.....
Baron un peu hagard qui louche de toute sa doublitude...... mmm, il a l'air encore un peu sous le choc, des mots simples.....
- Rhabille toi!
Orion range flasque au ceinturon et relique en besace, et entreprend ensuite de rhabiller la Princesse de ce qui reste de ses habits..... Moindre mal qu'il soit en lambeaux..... Plus facile de lui laisser éventuellement se souvenir des faits...... juste un peu changer les visages qu'elle mettra dessus...... Par contre, pas de toile de jute....... Mais Géant comme il est, la blondine rentrera bien trois fois dans sa cape..... Rapidement dégrafée - la cape - rapidement emballée - la blondine - le Géant se relève, ramasse son épée et la cale à sa place dans son dos, avant de jeter un il discret par le rabat de toile. Personne dehors, les tentes des Dragons semblent endormies pour la plupart. Et grâce soit rendue à leur esprit d'indépendance qui leur font planter leur tente à l'orée du campement..... Le maquis devrait être facile à atteindre discrètement.
Regard qui revient sur le Baron, quelques instructions données d'une voix basse mais un brin autoritaire......
- Écoute, vu le baratin qu'on va leur servir, il vaut mieux pas qu'on nous voit ensemble, même de loin. Donc, toi, tu pars de ton côté, tu marches à ton aise, l'air de rien, en essayant de pas trop boiter ni de répandre ton sang partout dans le camp, et tu vas jusqu'en bordure du maquis derrière l'enclos où sont parqués nos chevaux, c'est pas loin. Je t'y rejoins par un autre chemin.
Princesse qui se jette sur l'épaule sans ménagement, dernier regard au Baron pour être sur qu'il a compris, et le Géant chargé de son royal fardeau disparaît dans la nuit. Rapide et en silence, une ombre qui glisse à pas feutrés, il contourne les tentes, dissimulé dans l'obscurité et file droit vers l'enclos des chevaux. Langue qui claque inaudiblement, sauf aux oreilles de Dunamis. Sans enlever l'Armoria emballée de son épaule, il s'abaisse pour prendre un seau d'avoine laissé là, et le tend à sa jument qui y plonge avec gourmandise...... Geste furtifs de la main entre la besace et le seau, petit éclat précieux qui disparait entre les céréales....... Et hop..... Une relique de dissimulée là ou personne n'ira la chercher..... Enfin, juste le bijoux, la chaine du collier est toujours dans la sacoche, prête à remplir son office en temps voulu.
Seau reposé, petit regard autour de lui..... toujours personne..... bon, direction le maquis. Il contourne l'enclos à l'opposé du camp, jusqu'à arriver à l'endroit indiqué, et comme il l'escomptait, en premier. Princesse laissée mollement choir d'une cape qui se déroule comme un tapis avant de retourner sur ses épaules, et le Géant la laisse là, fait quelques pas, jette la chainette précieuse aussi loin qu'au hasard dans les buissons, et puis se tapi accroupi entre les broussailles, en attendant que le Baron clopine jusqu'ici........
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