Faile.
Cest bien pâle quelle arriva ce jour là.
Hier encore, on lavait laissé pour morte aux portes de Rodez et pourtant, elle navait de cesse que de continuer son chemin.
Elle sappuyait maintenant sur un bâton quelle avait trouvé près dun arbre mort, foudroyé sans doute lors dun précédant orage.
Ni trop long, ni trop court...juste là pour laider à continuer davancer.
Malgré le froid, elle sentait la chaleur du bois au contact de sa paume sous la cape sombre qui lenveloppait toute entière.
Elle souriait comme lon sourit à la vie lors de ses plus beaux instants.
Contraste
Sa capuche relevée cachaient à peine la couleur flamboyante de sa chevelure retenue par un diadème hérité dune vie passée dont elle navait aucun souvenir pas quelle voulut oublier quoique ce soit, mais juste parce toute sa vie, avant Bourg, sétait effacée de sa mémoire
Elle ne ressentait pourtant aucun vide, aucune peur et si parfois elle était visité par des rêves qui dépassaient sa compréhension, elle se sentait confiante fille de la vie elle-même.
Elle entre dans Millau ce matin là, prise dun pressentiment étrange.
Limpression quon a parfois que les choses vont se jouer dans linstant.
Pourtant, nulles tourelles, nulles habitations néveillent sa mémoire.
La ville est claire et joyeuse les toits sont presque rouges.
Chacun vaque à ses occupations sans même lui prêter attention de sa main gauche, elle va toucher sa bourse de fortune. On lui a volé lautre pas bien grave que du matériel
Soudain son regard se fixe sur un enfant qui joue dans la ruelle, aussi noir quun charbonnier, en haillon. Une dizaine dannée peut-être, la tignace en désordre
Elle lui sourit il la regarde un instant ses yeux à lui son presque noirs remplis dune grande malice.
Doucement elle savance et se baisse à son niveau, observant ses mains qui ramassent avec dextérité quelques pierres quil lance et rattrape tour à tour
Tu veux jouer ? lui chuchote-t-il sans même arrêter son geste
Jai bien peur de ne pas savoir
Mais si vas-y essaye
De lui tendre une pierre, puis deux un soupçon de défit dans les yeux
Si tu y arrives je taccompagne où tu voudras
A elle, de lancer lune, puis lautre puis de laisser partir ce rire qui lui vient à la gorge
Tu vois ? Je sais
Elle irradie alors du bonheur de vivre
Je cherche un chevalier Il sappelle Ethan laurais-tu aperçu par ici ?
Hier encore, on lavait laissé pour morte aux portes de Rodez et pourtant, elle navait de cesse que de continuer son chemin.
Elle sappuyait maintenant sur un bâton quelle avait trouvé près dun arbre mort, foudroyé sans doute lors dun précédant orage.
Ni trop long, ni trop court...juste là pour laider à continuer davancer.
Malgré le froid, elle sentait la chaleur du bois au contact de sa paume sous la cape sombre qui lenveloppait toute entière.
Elle souriait comme lon sourit à la vie lors de ses plus beaux instants.
Contraste
Sa capuche relevée cachaient à peine la couleur flamboyante de sa chevelure retenue par un diadème hérité dune vie passée dont elle navait aucun souvenir pas quelle voulut oublier quoique ce soit, mais juste parce toute sa vie, avant Bourg, sétait effacée de sa mémoire
Elle ne ressentait pourtant aucun vide, aucune peur et si parfois elle était visité par des rêves qui dépassaient sa compréhension, elle se sentait confiante fille de la vie elle-même.
Elle entre dans Millau ce matin là, prise dun pressentiment étrange.
Limpression quon a parfois que les choses vont se jouer dans linstant.
Pourtant, nulles tourelles, nulles habitations néveillent sa mémoire.
La ville est claire et joyeuse les toits sont presque rouges.
Chacun vaque à ses occupations sans même lui prêter attention de sa main gauche, elle va toucher sa bourse de fortune. On lui a volé lautre pas bien grave que du matériel
Soudain son regard se fixe sur un enfant qui joue dans la ruelle, aussi noir quun charbonnier, en haillon. Une dizaine dannée peut-être, la tignace en désordre
Elle lui sourit il la regarde un instant ses yeux à lui son presque noirs remplis dune grande malice.
Doucement elle savance et se baisse à son niveau, observant ses mains qui ramassent avec dextérité quelques pierres quil lance et rattrape tour à tour
Tu veux jouer ? lui chuchote-t-il sans même arrêter son geste
Jai bien peur de ne pas savoir
Mais si vas-y essaye
De lui tendre une pierre, puis deux un soupçon de défit dans les yeux
Si tu y arrives je taccompagne où tu voudras
A elle, de lancer lune, puis lautre puis de laisser partir ce rire qui lui vient à la gorge
Tu vois ? Je sais
Elle irradie alors du bonheur de vivre
Je cherche un chevalier Il sappelle Ethan laurais-tu aperçu par ici ?