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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Skip


Après avoir massé le crâne, Skip ne prit pas la peine d'attendre que la gelé fasse son effet! Il prit dans le panier un bout de ficelle et une aiguille à coudre recourbé qu'il posa sur la petite table pliante que le Garçon de Cours avait apporté. Il prit aussi un autre pot, l'ouvrit et le posa à coté du pot de gelé.

Il appliqua un onguent désinfectant et cicatrisant sur la large plaid du crâne ainsi que sur celle faite par le rasoir. Le tout était limite quant à la douleur procuré! Skip n'est pas très délicat dans son ouvrage! Pas de temps à perdre! Et Jack est bien capable d'en prendre!

Et puis... S'il ne fait pas ça, le tout risque de s'infecter et là ce sera encore pire côté douleur!

Quand l'onguent fut appliqué, la gelé commençait tout juste à faire effet! Skip, pour vérifier si justement l'effet était suffisant, donna un petit coup de l'index sur le crâne du Maréchal et en vérifia la réaction... qu'il espérait pas trop forte...

Durant toute l'opération, le Garçon de Cours s'était occupé à nettoyer les plaids sur les bras, les jambes, le torse et tout! Éponger le vomis, préparer un contenant pour récupérer ce qui coulerait forcément encore... Le tout fini, il sortie une denrée rare! Une boîte pleine de linge blanc immaculé! Pas question de faire des bandages avec des linges sales!!! Et puis, il a tout ce qu'il faut pour en laver d'autre et les désinfecter au besoin!

Donc, du bout des doigts, il vérifia que la gelé avait bien fait son effet et attendait la réaction du soldat avant de continuer... Recoudre avec du fils et une aiguille! Y'a pas beaucoup de médoc qui font ça!!!



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Qu'Aristote veille sur vous! Paix et repos à vos âmes!
Enored
Perdue dans ses pensées, l'Irlandaise perçu une présence, ombre silencieuse qui se faufilait de lit en lit, veillant sur les blessés. Elle leva le regard pour reconnaitre la Princesse Armoria. Léger froncement de sourcils jusqu'à ce qu'elle se rende compte que celle ci était 'entière'. Soupire de soulagement, puis interrogation sur la présence imprévue ... murmure pour tenter de ne pas réveiller le blessé endormi qui à coup de bienséance mal placée voudra surement se redresser. Froncement de sourcils ... elle lui a pardonné certes mais ... ne pas penser.

Votre Altesse, c'est un plaisir de vous revoir ici en ... pleine forme semble-t-il. Quelles sont les nouvelles ?
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Armoria
Elle releva le museau quand Enored l'interpella, et sourit, avant de placer un doigt devant ses lèvres, signe universel invitant à parler moins fort.

Nous sommes venus chercher ceux qui s'ennuient ici. J'en profite pour voir si je me puis rendre utile... Et j'ai ramené Lambert, pour le plaisir des dames.

Pétillance dans le regard vert, souvenirs de soirées en taverne, où Lambert était envoyé ça et là remplir des verres de bière imaginaire, pour le seul délassement de le voir déambuler.

Comment vont nos blessés ? Pas d'infection ?

Elle désigna l'homme, plus loin, dont les gestes trahissaient le savoir-faire d'un barbier, voire d'un médicastre.

Je vois que l'équipe soignante a reçu du renfort...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Enored
Un sourire se dessina enfin sur les lèvres de l'Irlandaise à l'évocation de Lambert, souvenirs de soirées en tavernes ...

Je fais partie de ceux qui s'ennuient et vous suivrais avec plaisir. D'autant plus si Lambert est de la partie. J'ai besoin de m'occuper tant le corps que l'esprit et repasser à l'action me ferait le plus grand bien ...

Léger coup d'oeil vers le blessé qui occupe ses pensées, puis vers l'homme à l'entrée

Aucune infection d'après ce que j'ai pu voir, ils guérissent tous plus ou moins vite, certains ont déjà quitté leurs lits ... et oui des renforts qui semblent plutôt efficaces
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Maelie
La caresse sur ses lèvres la tira de sa torpeur, lui faisant ouvrir de grands yeux surpris. Et elle le vit, glorieusement vivant, devant elle. Ce n'était pas un rêve, il était vivant et éveillé, debout près d'elle.
Son sourire rêveur se fit d'une profonde tendresse tandis qu'un long frisson traversait son corps, électrisé par ce contact inattendu. Il lui prit la main, ses doigts disparaissant dans la poigne, à la fois puissante et douce, du nouveau général.


"Maëlie, je suis là... Je... Je vous vois... Vous m'avez sauvé..."

Cette fois, le frisson la fit trembler, tandis qu'elle retenait son souffle, incapable de surmonter la vague d'émotion qui l'assaillait en voyant Adrien, le guerrier solide, son roc immuable, verser des larmes à ses côtés. Ebranlée, elle se redressa doucement sur sa couchette, serrant les doigts pour que leurs mains ne se séparent pas.

Ce fut comme si tout à coup la réalité venait de la frapper avec violence, sans lui laisser d'autre choix que de l'accepter pleinement et d'en subir les joies et les douleurs avec une intensité nouvelle. Il était vivant, il était près d'elle, et elle ne voulait plus jamais courrir le risque qu'il n'en fut plus ainsi. Elle prit une profonde inspiration, battant des paupières pour refouler ses larmes, envahie par un maelström de sentiments contradictoires : une allégresse sauvage et amoureuse se confrontait à une crainte farouche et profonde; un élan de fierté et de reconnaissance heurtait une puissante culpabilité. Elle se sentait tellement vivante que l'air semblait vibrer d'une façon inédite entre eux. Ainsi soit-il.


Adrien... murmura-t-elle comme une prière, avec une révérence presque craintive.
Que le Très-Haut soit remercié de m'avoir accordé ce miracle. Croyez-moi, je n'y suis pour rien, même si je l'aurais souhaité.

Sa main libre se leva pour effleurer, avec une lente délicatesse, la joue du soldat. Puis, à contre-coeur, elle se contraignit à poursuivre.
Si vous avez quelqu'amitié pour moi, Adrien, je vous supplie de retourner vous reposer avant que Messer Skip ne vous gronde. Vos blessures sont graves et je ne veux pas être la cause d'une rechute.

Même à ses oreilles, ses propos sonnaient creux et fades. Leurs mains ne semblaient pas vouloir se séparer. Elle s'autorisa un nouveau sourire, plongeant ses yeux verts dans le regard d'azur.
M'accorderez-vous cette faveur ?
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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Skip


Skip n'eut aucune réaction de douleur, peut-être d'agacement, mais pas de douleur... ce qui est un bon signe! Il regarda donc l'aiguille et se rappela ce que sa défunte mère lui rappelait toujours: "La peau, c'est comme du cuire, mais en plus mou! Il suffit d'une bonne aiguille et du fils solide!" Assez morbide en soit, mais fort utile! Ça explique aussi pourquoi elle fut brûler vive... mais ça...

Il prit l'aiguille dans ses doigts et enfila le fils par le chas du premier coup. Il regarda l'ouvrage qu'il avait à faire et se dit que le plus joli sera d'enlever le fils dans 2 ou 3 jours... juste le temps que les bord de la plaid soit suffisamment cicatrisé.


Ça va tirer un peu, mais tu ne devrait pas sentir grand chose. Quoi qu'il arrive, tu me dit ce qui se passe! Et avertie moi si tu a encore des nausées! Le plus tôt possible svp...

Il commença donc à coudre la peau en resserrant bien comme il faut les deux pans de peaux. Il prend tout de même son temps, bien qu'il n'y en ait pas des tonnes. Il ne faut surtout pas bâcler l'ouvrage! C'est pas un reprisage de pantalon, c'est une suture!!!

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Qu'Aristote veille sur vous! Paix et repos à vos âmes!
Majda_eulalie


Discrètement, le visage un peu plus serein que quelques heures ou était-ce des minutes ? des jours ? Elle ne saurait le dire en fait... Majda arrive donc dans la tente des blessés. La jeune maure glisse la fiole de l'élixir miraculeux dans la trousse de Skip, pour ne pas l'interrompre dans le charcutage du crâne de Jack, et regarde de loin Maelie et Adrien. Ne voulant rien laisser paraître de sa tristesse intérieure, elle inspire profondément et s'oblige à aller de l'avant, à se secouer.

Hésitante, elle s'approche cependant et fixe Adrien, un timide sourire, et un clin d'oeil espiègle aux derniers propos qu'elle a entendu de son amie.


A moins que vous ne préfériez un coup de pieds dans le fondement pour vous expliquer où est votre couche ?

Fronçage de sourcils en règle, tout en se mordant les joues pour ne pas exploser de rire, à croire que l'élixir de Skip agit toujours... Air faussement fâché, et les mains sur les hanches.

Allez ! Zhou ! Au dodo ! Namého !

Et d'autorité, elle lui prend le bras, pour le conduire à son lit en murmurant.

Appuyez-vous sur moi, je ne voudrais pas en plus me faire enguirlandée par Skip pour ne pas avoir soutenu comme il faut...

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Adriendesage
Les yeux du nouveau général se clorent presque entièrement, lorsque la main de Maëlie lui effleura la joue. Un long tressaillement lui parcouru l'échine. Il se sentit plus vivant que jamais, quand bien même il était à l'aube de la Mort quelques jours auparavant. Ses doigts se firent plus pressants sur la main de Maëlie et il accueillit avec un tendre sourire les paroles de Celle qui gouvernait son coeur désormais.

"J'irai, puisque vous me le commandez. Je suis à vous Maëlie..."

Son regard se mit à pétiller palgré la lassitude qui prenait son corps.

"Puisse le Très Haut me conserver la force de toujours pouvoir vous veiller... Je vous aime et rien en saurais plus vous défaire de mon coeur..."

Il avait prononcé ces mots avec une infinie douceur. Et sa voix ne tremblait plus. De se livrer avec autant de sincérité, il aurait été pétrifié quelques semaines auparavant. Mais tout était si différent.
Une madonne brune le tira de sa torpeur béatifiante, d'un verbe moqueur et malicieux. Adrien leva les yeux vers une Majda déterminée, qui ne lui laissa point le choix de protester. L'autoritaire général venait de se faire mater en moins de deux, par l'Amour et l'Amitié qui venait achever le travail. Docile, le soldat rugueux qu'il était se laissa entraîner vers son logis de fortune, en quittant Maëlie sur un regard à mi chemin entre la désolation et l'espoir d'une rencontre prochaine. La vie avait prit sa place entre eux, avec une force aussi déterminée que la jeune rivière qui déferle dans un lit nouveau.
Il se confia à la jeune Maure jusqu'à sa paillasse, dont le linge était encore maculé de sang. L'on n'en avait point assez pour se permettre de changer les literies. Il y avait tant d'hommes et de femmes à panser...
Lorsqu'il fût couché, cétait comme s'il avait chevauché durant trois jours et quatre nuits. Il était éreinté et ne tarda point à trouver la porte du sommeil. Avant de sombrer, le sourire aux lèvres, il pu simplement glisser à la jeune Saggash:


"Veillez sur Maëlie..."
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Majda_eulalie


Adrien était docile, ce qui surpris Majda. Il devait vraiment être mal en point... Elle le soutint comme elle put pour le mener à la couche qui était la sienne. L'odeur qui en venait, entre le sang, et la transpiration suite à la fièvre vous donnait des hauts-le-coeur, elle nota dans un coin de sa tête de trouver des draps frais avant la nuit.

Lorsqu'il s'épanche, parlant de Maelie, elle lui sourit, ça fait bien longtempas qu'elle a surpris leurs regards, elle s'en doutait très largement. Avant qu'il ne s'endorme, elle a le temps de lui conter, comment dans leurs sommeil, ils s'appelaient l'un l'autre, ne laissant plus planer le doute quant à leurs sentiments respectifs. Lorsqu'il lui demande de veiller sur Maelie, elle hoche la tête.


Je vous en fait la promesse, mon ami, et vous savez que mes promesses, je ne m'en dédie pas, mais je vais vous faire subir un odieux chantage. Je veux que vous me promettiez de vous en remettre, de prendre soin d'elle après cette guerre, d'elle, et de ma chère filleule votre fille. C'est du donnant donnant.

Le regard volontaire, l'air de dire : et si tu promets pas, c'est moi qui te tue, elle le regarde, et lui pose une main sur le front, en fait, n'attend pas vraiment de réponse, et voulant juste le secouer pour qu'il se batte.

Je vais la voir Adrien, ne faites pas de bêtises, et prenez cette gourde. Ne restez pas vous lamenter, n'attendez pas de moi que je vous la mette dans la bouche pour boire. Faut vous secouer, si vous voulez pas que ce soit moi qui vous secoue.

Disant cela, elle passe une main dans le dos d'Adrien, l'aidant à relever à demi la tête, lui remettant ses oreillers, et le fait boire un peu.

Ah et puis interdiction de dormir dans la position du mort. On dort assis pour pas laisser s'échapper son âme s'il vous plait !

Ordre sur ordre, lui laissant à peine le temps de digérer les informations, en gros, de la vie et tout sauf le silence pour le rappeler à la vie. Elle lui colle la gourde de cuir dans les mains.

Allez, je vais voir Maelie. Je compte sur vous pour ne pas vous laisser aller !

Puis elle traverse le carré des languedociens, décidemment, ils ont piètre allure là, mais Skip va remettre tout le monde sur pied. Majda rejoint donc Maelie, s'asseyant sur le bord du lit avec une autre gourde d'eau fraîche qu'est allée lui chercher son valet sur un ordre bref. Taquinant son amie de longue date, l'une de celles peut-être avec laquelle elle s'est le enguirlandé le plus fort, souriant à cette pensée, aux portes qui ont claquées entre elles deux, Majda lui murmure, espiègle.

Bonjorn mon amie. Alors comme ça, on compte fleurette au lieu de guérir ? Je vois bien que ta jambe saigne à nouveau... Bois un peu d'eau déjà, et ensuite, comme pour Adrien ! Namého, il n'y a que les morts qu'on voit allongés, alors zhou ! On relève la tête... Et puis il y a un autre avantage, vous pourrez le voir...

Faisant venir Aristide avec de quoi mettre Maelie en position assise ou plutôt semi assise sur la couche, elle lui sourit, tentant de lui éviter au mieux les douleurs à la jambe.

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Dnapo
Il venait d'arriver à Arles après un voyage depuis la Bourgogne à une vitesse assez élevée. Lorsqu'il se mit à arpenter les rues d'Arles, le Seigneur de Lavault tenta de se renseigner où il pouvait pour avoir les nouvelles les plus fraiches, mais surtout pour retrouver sa suzeraine. Dnapo continua à chercher, il entra dans quelques auberges et tavernes, personne ne savait où elle se trouvait ...

Lorsqu'il croisa un petit détachement de gardes dans la rue, il leur posa la même question, il savait que sa suzeraine était surement avec les hommes au combat. C'est alors qu'il eut une lueur d'espoir ... l'un des gardes pensait l'avoir vu dans un petit campement de soin à la sortie de la ville. Celui-ci lui décrivit comme il pouvait le camp et Dnapo repartit, cherchant des tentes blanches.

Après quelques rues, il sortit de la ville et trouva le petit campement, ce n'était pas si dur en fin de compte, fallait juste espérer que ce qu'il cherchait s'y trouvait ...

Le Seigneur de Lavault arriva à la tente principal et releva le battant pour entrer. Après l'avoir refermé, il se retrouva dans la pénombre, son épée sur son flanc, toute propre encore, comme son bouclier, aucun combat ne les avait encore endommagé. Lorsque ses yeux s'habituèrent à l'obscurité, il aperçut pas mal de blessé, et juste à quelques pas de lui, ce qu'il cherchait ... sa suzeraine.

Il s'en approcha et s'agenouilla devant elle ...


Votre Altesse ...
Hervald
Sous une tente blanche, quelque part au campement militaire

Hervald reprenait conscience au rithme des boum retentissant qui lui martelaient le crane. Il se rapelait les evenement de la veille, l'assaut contre Arles, une fois de plus, pourtant cette ville il l'avait deja prise une premiere fois, pourquoi fallait il recommencer, il ne s'en rapellait plus.

Des images sous forme de flash lui revinrent en mémoire.

Le débuts des combats, quelques coups esquivés, puis la douleur d'un coup au flan, une bléssure réouverte, celle qui avait failli le tuer lors de l'attaque d'Aix, le sang qui coulait, le choc d'adrénaline, ses jambes qui ne le portent plus, puis plus rien, rien d'autre que le noir.

il avait mal, vraiment tres mal, respirer était deja une épreuve, il n'osa meme pas bouger. D'une voix timide il appela.


Maman ?

Une femme s'aprocha de lui, il ne reconaissait pas sa voix, peut etre une infirmiere.

S'il vous plait, prevenez ma mere que je suis la, elle doit me chercher partout, c'est Nennya Blackney.

Cette simple phrase lui avait couté en douleur et pourtant il en avait une deuxieme a dire, puis il se reposerait.

Il faut aussi prévenir la princesse, dites lui que son ecuyer ne peux pas etre aupres d'elle.

Ouf, il en avait enfin fini, et il ressombra dans le someil.
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Armoria
Elle avait reçu la lettre d'un médicastre, la prévenant que le jeune Hervald avait été blessé cette nuit. Autant dire que déjà, elle se rendait régulièrement aux tentes blanches quand elle se trouvait en Arles, mais là... Cela expliquait pour quelle raison Dnapo la trouva là. Elle avait suivi non sans angoisse la progression de son vassal et de sa douce pucelle depuis la Bourgogne, et voir Dnapo arriver lui permettait d'enfin respirer. Le sourire avec lequel elle l'accueillit fut celui, radieux, d'une mère comprenant que sa progéniture était saine et sauve.

Le bonjour, mon vassal : vous voir est grande joie, et me rassure. Venez avec moi, j'ai un jeune blessé à visiter.

Elle déambula dans la tente, jusqu'à trouver le lit de son quasi-presque-futur écuyer et entreprit de regarder ses blessures.

Ne bouge pas, jeune homme, je vais m'occuper de toi. Ta mère est arrivée en ville, elle va bien. Lambert, va la quérir de suite !
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Nennya
Les bras chargés de boustifaille, la Duchesse avait remis cela à l’intendant. La nuit venue, elle avait suivit, juste avant, elle avait dans ses bras son fils, la cajolant, vérifiant que sa santé se porte au mieux. Elle ne voulait plus le quitter, mais l’assaut de la ville en décida autrement, et la jeune femme perdit des yeux son chaton. La peur au ventre qui ne lui arrive mal, l’épée à la main, elle avait eu peine à se concentrer, le combat était vain, comme cette guerre se dit-elle.

Elle débuta sa longue recherche, son fils était intrépide, il se faufilait aisément, la Duchesse de Mortain avait un sentiment de malaise de plus en plus pressant.

Le matin se profilait, elle déambulait dans le camp pour l’apercevoir, s’il lui était arrivé malheur, assurément, qu’elle tuerait son père et tous ceux qui l’avaient entraîné dans ce bourbier. Un homme l’interpela :


-M’dame, vous savez où je peux trouver une certaine Nennya

Elle confirma de la tête, il est vrai qu’accoutré ainsi, on ne pouvait remarquer aucune marque distincte.

-C’est moi-même

L’homme baissa les yeux, et au contraire, la Blackney sentait qu’elle bouillonnait, il dit :

-On vous fait demander, vostre fils a été touché dans les combats de cette nuit

Et le susdit homme l’emmena jusqu’à une tente, Nennya était en rage, elle fit halte à une tente proche, emportant avec elle, sa fameuse trousse verte. Elle avait eu du mal à le soigner petit déjà, là, il fallait pourtant qu’elle le fasse à nouveau.

La jeune femme pressa le pas jusqu’à la tente et entra. Elle le cherchait des yeux, l’air y était lourd, son regard se posa sur un lit de fortune où son fils gisait, une dame penché sur lui, elle se précipita vers son enfant.


-Madame, je suis médecin et la mère de cet enfant, je vais m’occuper de lui, dit-elle d’une voix anxieuse
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Armoria
Elle en était à regarder avec précaution la blessure quand celle qu'elle avait envoyée chercher arriva. Elle se redressa, et lui parla d'une voix douce.

Armoria de Mortain : c'est moi qui ai envoyé mon valet à votre recherche. Sa dernière plaie s'est rouverte... Je sais pour avoir dû le faire que soigner soi-même ses enfants est chose malaisée : voulez-vous le faire, ou préférez-vous que je le fasse à votre place ? Rassurez-vous, je m'y entends en soins.
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Hervald
Hervald entendait de nouvelles voix, la premiere il n'en était pas bien sur, mais c'était peut etre la princesse. Il se dit que non, elle devait forcement avoir a faire ailleur, il n'était rien pour une princesse, et pourtant il aurais juré que c'était elle.

La voix qui suivit elle lui était parfaitement connue, ellle était la, il en aurait pleuré si il en avait eut la force.

doucement a peine audible il l'appela pour la deuxieme fois.


Maman...

Puis fébrilement, une petite main levée pour checher celle de sa mere
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