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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Nennya
Les jours passèrent, et Hervald ne présenta aucun signe d’infection, ce qui la rassura au plus haut point, son petit jeune homme était fort, comme le père. Elle était soulagée, elle veilla toujours au grain, tous les matins, elle venait examiner sa blessure, changer les pansements avec soins. Ce matin là, il se leva, et fit quelques pas, sans trop grimacer, dans sa marche il demanda à sa mère :

Maman, j'aurais pas reçu des ordres pour rejoindre bientôt l'armée ?


Elle fut un brin étonnée de la question, décidément, il avait bien la personnalité du père qui ressortait à bien des égards. Nennya posa sa voix pour ne point montrer son énervement, et dit à son fils :

-Le seul ordre que j’ai reçu dernièrement, depuis la reprise de Arles, c’est que je suis « remercié » d’avoir servit l’armée, et surtout d’avoir apporté du ravitaillement. A présent, j’ai écrit au Baron Nkhan, pour être un peu plus informée, car je suis au courant de rien. Soit nous quittons de ce pas Arles pour rejoindre le collège où la rentrée va se faire, soit nous restons ici. Je n’ai aucunes informations, on me prend pour la dernière des crétines mon ange.


Nennya resta de marbre, son fils s’appuyant sur elle encore.
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Maelie
Il était temps. Voilà plusieurs jours déjà que Maëlie faisait quelques sorties, d'abord réduites puis de plus en plus longues, en dehors des tentes des Hospitaliers. Désormais, elle n'y avait plus sa place, elle le savait. Oh, elle avait bien essayé de clopiner un peu, exagérant sa boiterie, déjà notable, cherchant une excuse pour demeurer auprès de Lui.
La convalescence de son Général - oui, Son Général - prenait beaucoup plus de temps que la sienne, mais parfois, lorsqu'Il était autorisé à recevoir de la visite, Maëlie restait à Son chevet et ils échangeaient des silences émerveillés ou des paroles sans importances, pour le seul plaisir de les partager.

Mais il était temps, désormais. Arnachant l'épée qui lui avait été rendue et son bouclier, vérifiant les sangles de ses équipements et de son armure renforcée de cuir, étrennant ses braies toutes neuves, Maëlie s'apprêtait à partir. Son coeur se serrait au point de lui couper le souffle : elle était venue ici pour être avec Lui, pour ne plus rester en arrière... Et c'était maintenant elle qui L'abandonnait derrière elle. Cette pensée la rendait amère et désespérée, mais elle n'était pas venue ici en tant qu'escorte civile : elle était soldate, et elle entendait bien faire honneur à Son Général. Quitte à ce qu'ils se séparent.

Elle ignorait si les ordres du Général Nkhan - l'autre Général, pas vraiment le sien, mais un Général quand même et qu'Adrien portait en haute estime, ce qui lui suffisait - elle ignorait donc si ces ordres l'éloigneraient ou non d'Arles. S'approchant de la couchette d'Adrien, Maëlie pria silencieusement pour qu'il n'en soit rien.
Il dormait, Ses boucles sombres et sauvages encadrant Son visage enfin appaisé, Ses azurs dissimulés par le sommeil. Un tendre sourire effleura les lèvres de Maëlie, tandis qu'elle caressa la joue de l'endormi.

Puis, dans un cliquetis étouffé, elle sortit.

Il était temps.

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PC HS !
De l'art de recevoir...
Occitania per totjorn !
Adriendesage
Les jours s'étaient passés, dans une paix relative. Arles était sécurisée par les troupes françaises et les blessés pouvaient ainsi jouir d'une convalescence tranquille , si toutefois elle n'avait rien de confortable. Le général Desage exécrait de plus en plus cette tente. L'odeur acre du sang séché, de la transpiration et celle de la fièvre qui prenait les blessés grâves de temps à autres, lui donnait à présent la nausée. On l'autorisait maintenant à se lever, à entretenir de longues palabres et même à sortir hors de la tente. De toute façon, le baron ne laissait guère le choix aux médicastres, il n'y tenait plus. Chaque jours à présent, il allait voir son destrier qui paissait avec d'autres, dans un enclos de fortune. Il restait avec lui généralement une heure ou deux par matinée. La première fois, un infirmier lui avait couru après en lui intimant l'ordre de rester sur sa couche, mais il n'avait rien pu y faire. Car si Adrien était rapidement las de par sa blessure au front, et maladroit par son bras cassé, il n'en gardait pas moins une grande vigueur et le médicastre ne tenta point de s'opposer plus au général languedocien.

A d'autres moments, Maëlie venait lui rendre visite, bravant ainsi les odeurs putrides qui emplissaient la tente. Heureusement que le nombre de blessés avait décroît ces derniers jours, et qu'ainsi l'on pouvait désormais converser sans trop de gêne. Parfois un infirmier curieux tentait de voler quelques échanges, mais alors Adrien fronçait les sourcils et leur quiétude n'était jamais troublée. Ces moments, qui pouvaient parfois durer plusieurs heures selon l'état de fatigue du général, étaient pour lui des instants d'infinie tendresse. Rien ne lui chauffait autant le coeur que Sa présence auprès de lui. Et lorsqu'il prenait désormais Sa main dans la sienne, c'était un élan de fougue et de douceur qui l'emportait, et qui lui rappelait à quel point la vie avait une saveur plaisante.

Un jour pourtant, Adrien entendit ce qu'il craignait tant depuis qu'Elle pouvait se déplacer à sa guise. Les préparatifs des armées françaises s'intensifiaient. Des charriots venaient en nombre apporter vivres et armes. Bientôt de nouveaux combats secoueraient la Provence. Maëlie partirait avec eux, car c'est pour se battre qu'Elle était venue, tout comme lui. Mais cette fois, il ne serait pas à ses côtés. Une profonde angoisse l'étreignit et elle fût décuplée lorsqu'un médicastre lui annonça qu'elle était venue le visiter pendant son sommeil. Peut-être ne la reverrait-il plus?
Il secoua la tête, au grand dam du médecin. Il avait foi en Elle. Maëlie lui reviendrait, c'était certain. De toute façon si elle ne revenait pas, il irait la chercher lui même, mordious, en Enfer ou au Paradis, qu'importe, ni Ange, ni Diable n'empêcheraient le général Adrien Desage d'aimer Maëlie...
Ainsi résolu, il se redressa sur sa couche et se passa de l'eau sur le visage. C'était là le seul luxe que l'on occtroyait aux blessés: une écuelle d'eau fraîche pour la toilette. Se rincer à une main était une opération délicate, que le général avait appris à accomplir avec une maîtrise parfaite. Ceci fait, il décida de se rendre aux enclos des chevaux. C'est lorsqu'il franchissait l'entrée de la tente, que les cors de départs retentirent depuis les murs arlésiens...

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Istanga
Sirènes

J'ai voyagé sur un nuage de lait, dans un cocon doucereux où je me suis enfoncée lentement, ne sentant plus mon corps, bercée par des paroles mélancoliques qui se glissent en moi.

Il était un pêcheur venu sur la terre
Qui a veillé très longtemps
Du haut d'une tour, solitaire.

Quand il a compris que seuls
Les hommes perdus le voyaient,
Il a dit qu'on voguerait
Jusqu'à ce que les vagues nous libèrent.

Mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel s'ouvre
Délaissé et presqu'un homme,
Il a coulé sous votre sagesse
Comme une pierre...


Puis je refais surface, peu à peu je réapparais, mon corps sort du matelas à l'intérieur duquel il s'était inséré. Peu à peu, j'inspire, j'expire, testant mes capacités. Je bouge un orteil, plusieurs, le pied.

Puis survient la douleur, sans crier gare. Mes entrailles se tordent, un voile noir se pose sur moi. Je sombre pour échapper à la brûlure, tandis que des ombres s'agitent autour de moi.

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C'est toute l'histoire de ma vie.
Laurine..
Une missive. Une missive qui l'avait décidée à partir. Chose peu compliquée puisque aucune attache ou presque et résidant à quelques jours de cheval de là.

Elle s'était rendu en Provence, la Blonde Normande étant coincée sur place.
Elle lui avait donné des nouvelles et apparemment certaines personnes très chères à son coeur se trouvaient à Arles.

La famille passait avant tout, c'est pour cela qu'elle était descendue.

Des tentes blanches partout. Des blessés. Pourvu qu'ils n'en fassent pas partie.
Elle espérait, en tout cas, ne pas le voir LUI, sur un lit de mort.
La dernière fois qu'ils s'étaient vus, ils s'étaient légèrement fâchés. IL avait ses raisons, ELLE avait les siennes.

Elle ne comprenait pas ce gâchis sachant qu'ils s'aimaient toujours. Mais bon. La vie était ainsi faite. Laurine comprenait mieux pourquoi elle ne voulait pas s'engager dans une telle relation. Cela faisait bien trop souffrir.

Elle avançait dans le camp, cherchant du regard ce visage connu.
Rien. Elle demanda à une personne qu'elle croisa :


Excusez-moi ? je... je cherche...
En fait, pourriez-vous me dire où se trouvent la Duchesse de Mortain ou bien, Messire de Trévière ?


Elle espérait qu'elle était au bon endroit.
Elle avait écrit, sous les conseils de sa cousine, à Messire Nkhan.

Pourvu qu'ils soient là, en vie, en bonne santé.

Laurine attendit qu'on la conduise à une des personnes demandées.

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Nennya
Le matin même, la Duchesse avait reposé le pied à Arles, elle n’avait pas compris pourquoi ce demi tour, elle ne posait plus de questions, l’organisation ne semblait pas être de mise dans les rangs. Cette expédition lui rappelait sa jeunesse aux côtés de son mestre d’armes, pour une femme qui n’avait pas combattu depuis un certain temps, elle n’avait apparemment oublié l’enseignement de son époux, ni même de ses tours chez les ordres. Elle déambula au milieu des tentes, le visage couvert de poussière, avec tous sauf les attraits d’une Duchesse, un homme l’interpela, il était déjà venu, il y a quelques temps, lui annoncer que son fils était blessé, qu’est-ce qu’il allait encore lui dire de néfaste…

-Une femme vous fait mander vostre Grâce à la tente médicale je crois


Ah oui, Nennya avait lu brièvement sa missive, et y avait répondu d’ailleurs, elle ne savait pas que sa propre sœur avait une cousine, d’ailleurs, par de même, c’était aussi sa cousine ? Elle dit au soldat :


-Merci bien pour cette information, je m’y rends de suite

La Blackney espérait ne pas effrayer celle qui l’attendait, elle épousseta un peu ses vêtements, et remis en place son épée, à grandes enjambées, pressée de rencontrer la cousine de sa sœur Anya, elle arriva jusqu’à la tente et s’approchant avec hésitations d’une jeune femme qui se tenait au milieu, elle demanda :


-Est-ce vous Dame Laurine ?
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Cisko
Cisko, se promenait dans les rues d'Arles.
L'air y était bon, et elle y voyait des personnes de connaissance..;; Cela changeait.
Les Arlésiens étaient un peux frileux de nous voir, nous estions gentils pourtant;
De Braves Savoyards, venus ici, pour prendre l'air de la Mer.
Cela les changeaient de leurs Montagnes ...
Continue sa route et sourit, le coeur léger.
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A la Vie, A la Mort et Vive La Liberté
Laurine..
Laurine attendait, espérant voir une des personnes demandées. Elle eut soudain peur qu'il ne soit arrivé quelque chose au brun.

Machinalement, elle tapotait ses ongles sur le pommeau de son épée, regardant le ciel azur. Il fallait qu'elle le voie. Mort ou vif, mais qu'elle le voie.

Une voix la fit se retourner.


-Est-ce vous Dame Laurine ?

Si on l'interpellait ainsi, c'est que forcément on la connaissait. Une voix de femme, donc ça n'était pas Samuel.
Cela ne pouvait être que la Duchesse du Mont.

Laurine se retourna lui faisant face, se penchant légèrement pour la saluer.


Laurine de Puycharic, en chair et en os.

Surtout en os pensa-t-elle, elle qui avait mangé très peu durant tout le voyage pour arriver avec le maximum à Arles. Elle s'adressa à elle en souriant.

Je suppose que vous êtes Nennya ?

J'ai eu peur, à un moment, de ne trouver personne, de m'être trompée d'endroit. En fait, j'avais demandé à me retrouver dans cette ville, suite à la demande d'Anya. Elle se pensait rassurée me sachant près de vous, du petit Chat et du père ... de sa fille...

Habitant Belley, il ne m'a fallu que quelques jours pour arriver.
Puis-je vous être d'une aide quelconque ?


Laurine regardait tout autour d'elle. Des blessés, il devait y en avoir un bon nombre. Il devait avoir assez de médecins, bien qu'on en avait jamais de trop.

Une question lui brûla les lèvres, sachant, aux dires de sa cousine qu'elle le connaissait :


Messire Samuel Alexandre de Trévière est-il... toujours... vivant ?
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Nennya
Alors Anya avait demandé à sa cousine de venir veiller sur la famille Blackney, s’était très généreux, et bienveillant, c’était sa sœur tout crachée. Elle demandait comment elle pouvait l’aider, et la Duchesse ne savait quoi répondre, déjà, surprise de rencontrer sa cousine par alliance.

-A vrai dire vous me prenez au dépourvu, je ne savais même pas que ma sœur avait une cousine.

Puis, une autre interrogation, ponctua cette conversation étrange. Pourquoi lui parlait-il de lui ? Nennya avait reçu une missive de son époux concernant cet individu, au lieu de savoir si sa femme allait bien, il préférait lui rapporter les faits néfastes de ce Samuel, qu’elle avait à peine rencontré. Elle balbutia :

-Euh, je ne sais, je ne m’occupe pas de cette personne, je n’avais même pas connaissance de sa présence dans l’armée de Nkhan, pourquoi cela vous intéresse-t-il ?
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Istanga
J'ai repris connaissance depuis hier, et mon Darius me tient compagnie, bien qu'il ne soit guère bavard. Il me faudra l'interroger lorsque mes forces seront revenues.

J'alterne périodes de somnolence et de conscience, bien que cette dernière soit altérée par le laudanum qu'on me délivre sans parcimonie, m'évitant de ressentir trop fortement le feu de mes entrailles.

Me parviennent, sans que j'y puisse mettre des visages, des voix éparses, des mots portés par l'air vicié qui règne sous la tente.


En f.... pourriez-.ou. .. dire où .. ..ouvent la Duch.... de Mo..ain ou bien, Mess... de Tréviè.. ?


Samuel... je l'avais complètement oublié, le cousin! Il devait être encore là, ses blessures étaient graves.
Puis somnolence, de nouveau...
Dans mes rêves se mêlent des images de batailles épiques, guerriers bien rangés, bien propres, guerriers d'apparat combattant sans bruit, au ralenti et des visages connus qui rient de me voir étendue.
Torpeur.
Réveil embrumé de nouveau. Encore cette voix féminine.


Messire Samuel Alexandre de Trévière est-il... toujours... vivant ?

J'essaie de trouver d'où viennent ces mots. Silhouette en contrejour sur la toile de tente. Je lève légèrement la tête :

Qui...mon cousin... qui le demande?

avant de la laisser retomber sur l'oreiller.
C'est alors que surgissent dans la tente un homme claudiquant et trois personnes le suivant de près. Ils s'approchent de ma couche. Les médicastres sans doute.
Je m'évanouis.

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C'est toute l'histoire de ma vie.
Laurine..
-A vrai dire vous me prenez au dépourvu, je ne savais même pas que ma sœur avait une cousine.

Laurine sourit.

Oui, à vrai dire, des cousines, elle en a plusieurs. Un frère aussi et... non, ses parents ne sont plus. Disons que pour des raisons... "personnelles" et de "sécurité", nous évitons d'ébruiter notre lien de parenté.

Je l'ai fait avec vous car Anya m'a longuement parlé de sa soeur, de son suzerain, et que je savais par avance que je pouvais vous faire confiance.
Raison pour laquelle je suis ici, sachant que des affaires importantes la retiennent en Normandie.


Puis vint le cas "Trévière". Arf, pourquoi en avait-elle parlé ? Après tout, étant sa soeur, elle imaginait aisément que la blonde avait dû lui en parler et que étant toutes deux Normandes, Nennya avait bien dû le croiser un jour. Apparemment, elle ne savait pas qu'il était intégré à l'armée.

Eh bien... Anya m'a dit que... qu'il avait été blessé, assez grièvement. J'avais des nouvelles à lui donner et, ayant compris que vous étiez médecin, j'ai cru que...

Elle marqua une pause.

Peu importe. S'il est ici, à Arles, je finirai bien par le trouver. On échappe rarement à l'oeil des Puycharic.

Elle sourit à nouveau.

J'ai reçu missive d'un certain Messire Titan, qui m'a demandé de prendre contact avec Dame Armoria.

Vostre fils se porte bien ?

Son fils... Nennya était la soeur de sa cousine... donc sa cousine aussi ? Histoires de famille étranges. Enfin, si on prenait exemple sur les "sème à tout va Trévièresque", pas étonnant que les liens familiaux étaient toujours complexes.
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Enored
Long soupire, c'est ce qui échappa des lèvres de la rouquine devant la tente blanche. Elle avait vu Istanga ... du moins l'état dans lequel on l'avait mise ... Elle avait vu Kahhlan la ramener alors qu'elle protégeait leur retraite. Et puis ... ils étaient rentrés à leur tour.

Une pensée pour Darius alors que son regard fixait l'entrée de la toile de tente qu'elle n'osait pousser. Que deviendrait celui qui se nommait lui même Prince des Etoiles si ... non il n'arriverait rien à Istanga.

Et puis ... elle entra. Fouillant la tente du regard, l'estomac noué l'Irlandaise cherchait fébrilement la féline cousine. Un mouvement non loin d'elle.

Qui...mon cousin... qui le demande?

Une tête qui retombe sur un oreille. Vivante ! Istanga était vivante ! La rouquine s'approcha rapidement. La brunette était inconsciente mais vivante.


Chuuut Istanga ... ne parle pas ... hum ridicule, comment pouvait elle parler alors qu'elle était dans les vapes ... Allez la panthère, je sais que tu es fortes, reviens nous ... ton cousin m'en voudra si jamais tu revenais pas ... Mot mis dit mis murmurés pour ne pas déranger les deux femmes qui discutaient non loin.
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Alicia, incarné par Prunille
Non, Alicia n'a pas le temps de jouer.
La petite a, sous le bras, un paquet soigneusement enveloppé.
Et une lettre.
Pour la Dame Istanga, qu'elle a dit, la belle dame blonde.
Les personnes à qui elle s'est adressée l'ont envoyée vers la tente des blessés.
Alors sur la pointe des pieds, elle poussa le panneau de toile qui en obstruait l'entrée.
Contourna soigneusement les deux dames qui discutaient...
En avise une autre, une rousse, au chevet d'une femme allongée.
Hésite un peu, et puis tire sa manche.


Dites, madame...
Je cherche dame Istanga.
La dame blonde elle m'a donné un paquet pour elle.


Et disant cela, elle lui adressa un sourire, et attendit une réponse, la bouche en cœur.
Faudrait quand même pas qu'elle passe à côté des écus promis par la belle dame blonde parce qu'elle était pas capable de délivrer un colis...
Enored
L'Irlandaise allait quitter le chevet d'Istanga pour se rendre auprès de Samuel, lorsqu'une petite ombre s'approcha d'elle. Elle leva le nez vers la gamine qui lui adressait la parole, une dame blonde qui cherchait Istanga ? Etonnant, méfiance quoique la môme n'a pas l'air dangereuse.

Tu as trouvé celle que tu cherches Coup d'oeil vers le paquet, puis vers la féline cousine alitée. Ce n'est pas moi hein ... elle est là.

Que dire de plus ? cette histoire de paquet ne la concernait pas vraiment ... elle resta néanmoins près d'Istanga autant par curiosité que pour voir si la cousine reprenait conscience.
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Alicia, incarné par Prunille
Elle adressa un léger sourire à la rousse, qu'était pas très rassurante, et se dirigea au chevet de la blessée.
La dame Istanga, qui semblait bien amochée.
Délicatement, elle posa le paquet sur le rebord de son lit.


Faudrait p'têt que vous l'aidiez à l'ouvrir, m'dame.
Et pis lui lire la lettre de la belle dame blonde.
Moi j'peux pas, je sais pas lire.


Et disant cela, elle tendit la lettre à la rousse.



Dame Istanga,

Voici la robe que vous zavié comandé a la boutique.
Je sé que nous somme énemies, mais peutètre suije trop fèble, je nez pas réusi a refusé aussi bien que mon oncle Gabcha...
Enfin, cète robe je laid faite en mon non, et non en selui de la Maison Cianfarano...
Jèspère qu'elle vous plèra.
Jet gardé a la baze une forme occidentale, pour le corsaje et la jupe. Bleu trè sonbre pour vous rapelé lé nuit d'orient. Lé manche en gaz pour le coté vaporeu, et lé broderie arjenté, pour la Lune.
Je sé que vous zète blesé, donc ne vous zenuillé pas avec lé problème d'arjent nous véron cela en tant et en eure, je l'éspèr, sinon je n'oré plu qu'a regrété d'avoir obéi a mon ceur pluto qu'a ma réson.

Bien avoue,

Prunille.

PS : Désolé, je sé, mon ortografe et catastrofik mé jèspère adramant progrèssé.


Puis, ayant effectué sa livraison, Alicia tourna les talons, et s'en fut toute courante chercher ses écus.
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