[RP/IG] Péage ducal: Passage obligatoire aux arrivants

Une grande brune élancée au visage enfantin faisait le tour de Saumur quand une affiche attira son attention.

- Ah tiens .. murmura-t-elle, faut d'mander maintenant pour voyager !

Tout sourire, elle se dirigea vers une femme qui semblait être de la maréchaussée. Posant sa besace à ses pieds, elle se présenta :

- Je m'appelle Yliade et j'habite Bourbon, dans le Burb .. Bourbonnais Auvergne. Je suis arrivée hier matin avec une amie, et nous sommes de passages pour quelques jours à Saumur, et surtout un peu plus dans votre dûché. J'espère que vous n'y voyez aucun problème.

Dit elle avec une expression sur le visage des plus innoncentes.
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Se séparer pour mieux se retrouver

[Le 9ième jour de février, fin de soirée]

Alors que Lysand avec le soleil déclinant comptait aller diner, une jeune femme vint se présenter à elle.

Non il n'y a aucun problème chère dame!... Grand sourire.
Je vous souhaites un agréable séjour à Saumur et en Anjou.
Goutez le vin l'est pas mal par ici!... Chuchotti discret...

Je vous souhaites la bonne soirée et la bonne ballade dans le duché!

Lysand' nota son nom et ses indications sur son registre, puis releva la tête vers la jeune dame, le visage serein...
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La grande brune souria à la dame et la remercia, quand soudain, elle s'exclama en levant les mains au ciel :

- J'ai une taverne dans mon village, et on y boit un excellent Calva ! Mais ne vous en faîtes pas, je gouterais avec plaisir vot' vin. Bon et bien, la bonne journée !


Elle attrapa sa besace et s'éclipsa.
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Se séparer pour mieux se retrouver

Ayant marché toute la nuit,lasses et fourbues,nous arrivames au pied de la citadelle de Saumur.Un garde nous indiqua le chemin pour aller nous présenter.Bonjour Dame,mon amie et moi venons de Thouars pour venir pécher sur vos terres, nous ne resterons que quelques jours puis nous rentrerons chez nous.

[Petit matin du 23ème jour de Février]

Lysandral vit au loin de nouveaux voyageurs se présenter au péage...
Arborant son plus grand et beau sourire, elle vint à leur rencontre, les saluant de la tête, puis écouta:

Bienvenue à vous dès lors, et j'espere grandement que vos parties de pêche se réveleront fructueuses...
Je prend note et vous signale que vous pouvez continuer votre chemin et entrer dans notre belle Saumur...
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SccckkkoonnnntcchhhhTaacckkkkkkkkSsssszzziiipppppOouuuaaaaaahhhhhhZbaoouuuuuuuuuuuummmmPlplplplpl!!!!

La terre a tremblé. Un son sourd a accompagné le séisme dont l'épicentre se trouvait sous le pavé dégagé de la route. Examinons ce son, décortiquons-en les alambics et les sinuosités pour en comprendre le sens profond.

Sccckkkoonnnntcchhhh...Ceci semble être le craquement annonciateur d'un rabattement en puissance de deux gencives prenant en chasse un quignon de pain, enduit d'une généreuse couche de confiture aux prunes.

Taacckkkkkkkk...caractérise ici le son d'une canne en bois se heurtant à un rocher bordant le plancher des vaches. Rocher singulier, s'il en est, puisque les ondes de choc et la réverbération sourde nous indiquent qu'il s'agit ici d'un artéfact taillé de main d'ouvrier. Un pavé, donc.

Ssssszzziiippppp...Nous indique ici un glissement. Pas n'importe quel glissement. Un fin observateur aurait constaté qu'en cette période pluviale où tombent des pluies mouillées, la chaussée s'en retrouve glissante.

Oouuuaaaaaahhhhhh... Un cri d'effroi, vif, court, spontané, tout en beauté, monté dans les aigus par un regain d'adrénaline effrayée.

Zbaoouuuuuuuuuuuummmm...nous le témoigne sans concession: un fessier a heurté les pavés. Une paire de braies tout de velours manufacturé, pour être précis.

Plplplplpl!!!!... retombée de l'apothéose, ici, avec le morceau de pain s'en allant valdinguer, suivi de près par miettes et postillons, allant s'éparpiller sur la jonchée.

Le garçon se relève, la mine penaude de constater l'état de ses culottes. Un pied-bot, la lippe à demi renfrognée, il se baisse pour récupérer sa canne. Pas plus de six ans, le petiot, lorsqu'il s'adresse à la dame tenant le péage, et pour le coup, spectatrice de sa belle cabriole.

-Même pas mal! qu'il lui dit en s'époussetant pataudement. Tout sali les braies, rien que. Vous le dira pas quand même, hein? J'ai pas l'roit d'êt' dehors à c't'heure-ci. Moi, suis Melchiore de Montmorency. Et vous, c'est comment madame? Z'êtes jolie comme une h'rondelle, même que. J'aura l'roit à un bécot, hein, dites?
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Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt

[Le 24 février 1458]

Tsssssss...c'est qu'on l'avait pas prévenue la Rouquine ! Elle connaissait l'existence du péage mais on avait oublié de lui dire d'aller poser son séant là-bas pour accueillir comme il se devait les arrivants. Heureusement que Lysandral l'avait finalement prévenue... Ce n'était pas un problème pour Vik oh non, plus pour sa nourrice qui n'avait toujours pas capté que la gamine était de garde cette semaine. La gamine aux longues gambettes avait donc loupé quelques jours et c'est en courant qu'elle était venue au péage.

Personne. Personne pendant quelques temps. Soudain une arrivée en fanfare. Une espèce de brouhahaha et plus tard, un gamin sur le derrière juste devant son nez. Humpf. Pas doué. Oui elle était elle même une gamine, mais Viktoriya avait tendance à l'oublier, aussi c'est de haut qu'elle regarda le garçon. Melchiore de Montmorency qu'il s'appelle ? Probablement noble avec un nom pareil. Aussi, Vik prit un air plus aimable, finalement amusée par la cascade du garçon au pied-bot.

- Bienvenue à Saumur ! Je vous souhaite un bon séjour dans la ville, en espérant que vous vous y plairez ! Et puis...si vous ne devez pas vous trouver ici à cette heure là je n'ai qu'un conseil à vous donner : rentrez ! Et promis, pas un mot de votre chute.

Petit sourire. Il était marrant le gamin, il lui rappelait son petit frère bien que beaucoup plus jeune.
Peu de temps après une femme arriva. N'enlevant pas le sourire qui décorait son visage plein de tâche de rousseurs, Viktoriya accueillit la Dame.

- Bonjour, bienvenue à vous. Cependant il vous faut un laisser passer pour parcourir le duché, si c'est le cas vous pouvez continuer votre voyage sans soucis. Autrement écrivez au prévôt mais si vous ne faites que traverser le duché il ne doit avoir aucun problème. Bonne journée à vous et bonne route !

Viktoriya ajouta les deux noms sur le registre. Sur le coup elle était bien contente d'avoir pu apprendre à lire et écrire chez les sœurs, comme quoi il n'y avait pas que du mauvais à faire un séjour chez elles contrairement à ce qu'on pouvait bien dire...
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Voilà encore une nouvelle ville qui s'affichait devant eux.
La charrette qui s'arrête comme à son habitude devant le soldat statufié de la ville.
Le groupe qui se présente...
Efin... Jade qui présente le groupe, sourire enjouée aux lèvres, comme à son habitude.

Bonjour! Pèlerinage familial composé de six personnes!
Luna Wolback de Chambertin, dame de Saint Quentin des Anges
accompagnée de Stephan cousin d'Aelith
Aelith-Anna de Chambertin
accompagné d'un ami, Verso
Yohanna de Chambertin
et moi sa sœur, Jade-Valentine de Chambertin.
Voilà. On vient se reposer dans votre ville.

Sur ses mots elle continua sa marche aux côtés de Yohanna qui avaient une fois de plus, pris le devant sur la charrette qui en somme n'avançait tout de même pas vite!
Direction encore une fois.... les tavernes!!!
C'est fou ce que ça donne soif la marche et le pipelotage.
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Fin de matinée, une charrette et à son bord, des voyageurs installés tant bien que mal entre des monticules de bagages, bringuebalant au rythme des cahots de la route. Cavalant en tête, deux sœurs préférant la marche à pied afin de pouvoir plus rapidement courir dans la première taverne venue. Ah, ces ivr... fines connaisseuses ! Elles vont pouvoir déguster du vin d'Anjou. Faut bien profiter du voyage pour faire de nouvelles découvertes non ?
C'est l'une de ces jeunes filles qui fait les présentations aux portes de la ville, tandis que la brune installée dans la charrette et pressée de pouvoir franchir les remparts, écoute attentivement les paroles échangées, auxquelles elle trouve à redire, bien évidement !

Oui, enfin, Verso est angevin donc pas b'soin de noter son nom, ça serait gâcher de l'encre inutilement. Et moi on m'appelle pas Luna trucnuche de blablabla ici ! Donc si vous avez déjà écrit le nom, veuillez le rayer s'iou plait ! Tant pis pour les ratures ! Ça pullule par ici donc c'est pas trop grave... Mettez Lilo Verne à la place. En plus c'est plus court, vous vous foulerez pas le poignet comme ça. Puis pour la durée du séjour, j'sais pas encore. Je compte leur faire visiter le duché avant qu'on reprenne la route.
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Nouvelle journée. La Rouquine aimait bien ce travail et s'y rendait avec plaisir. Là encore, à peine la journée commencée que des gens s'entassaient devant elle pour entrer dans Saumur. Une charrette pleine à craquer manquant presque de s'écrouler sous le poids des bagages et de ses occupants. La gamine allait avoir du boulot pour noter chaque nom et chaque provenance. Néanmoins elle afficha une fois de plus son sourire professionnel et accueillit les nouveaux arrivants.

- Bonjour à tous ! Je vois qu'on voyage chargé ! Je prends note de vos noms.

Viktoriya souriait toujours, écrivant 1,2, 3, 4, 5 et 6 noms ! Pfffiou...ça en faisait du peuple. Ceci étant fait elle posa son carnet et reprit la parole

- Eh bien bienvenue à Saumur, j'espère que le repos y sera bon pour vous et que vous apprécierez les vins d'Anjou !
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Ah, si jeune, et déjà si myope. C'est que, sous le coup de sa chute, et oublieux des bonnes manières, Melchiore n'a pas pris la peine de bien considérer la taulière. C'est un bref coup d'œil en l'air qui lui révèle l'abomination. Voilà que la journée commence mal, pour le mioche. Très mal. Un grand cri de répulsion s'échappe d'entre ses dents de lait, abandonnant ses amygdales à de vives trémulations. Et levant son semblant de canne vers la rouquine, de crier:

-Ahhhhh! Sorcière sapajou! Engeance du Très-Bas! Tonnerre d'Anjou! Hors-la-loi! Sanglipin!Tartare en gousse! Ramassis d'aigrefin! Rousse! Asteur, meuuuuuurrrssss!

Pour parfaire à ses obligations, le Melchiore entreprend de ramasser les restes de son quatre-heure éparpillé sur les pavés, histoire de lapider promptement la roussâtre hôtesse de miettes de pain bien senties. Mais déjà, une paire de chariotes se mettent en travers de sa visée. Quinaud, le gamin repart en boitillant.

-J'reviendra!
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Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt

Long soupir...
Non pas un soupir de désappointement, de désapprobation, ou tout autre chose négative, non, plutôt un soupir d'aise, de bonheur, de satisfaction.

"AAAhhh les voyages en famille... quel plaisir" pensait la jeune fille.
Entre les pinaillements de sa sœur toujours de bonne humeur, les ronchonades incessantes de sa cousine toujours de mauvaise humeur, les sourires toujours fixés sur le beau visage de Stephane, les ronflements toujours sonores de Verso, les cheveux toujours rougeoyants d'Aelith.. Bref! La liste était longue!
Mais c'est cette régularité que la jeune fille aimait. Comme si la vie était stable grâce à tous ses petits éléments routiniers. Comme si e monde n'était qu'une seule et même scène, mais toujours dans un décors différent...

Et là, le décors, c'était l'Anjou.
Enfin arrivées devant les portes, que la scène se mit en route, comme une horloge prête à sonner au même rythme que la veille à la même heure.
Une Jade pinailleuse, une Luna ronchonne... Et une Yohanna aux anges.
Et pour satisfaire tout le monde, elle abonda dans le sens des deux filles et de la femme qui notait en chuchotant à cette dernière:

"Notez ce que bon vous semble, et pas besoin de rature, dites juste "oui" à la dame avec un sourire, elle ne se doutera de rien"

Un clin d'œil et la voilà qui rejoint sa sœur en repérant déjà de loin les lieux ou les pochetrons sortaient ivres et titubants pour tenter de rentrer chez eux cuver leur vin...
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Elle avait arrêté le lourd cheval de trait aux portes de la ville où, chaque fois, il était question de recensement, de sécurité, de temps de séjour. Pendant que les deux sœurs toujours impatientes de pénétrer dans la taverne la plus proche répondaient aux questions d'usage, Aelith observait le jeune homme qui venait de s'éclipser en maugréant. Hum. "Je rêve, où il l'a agressée parce qu'elle est... rousse?" La flamboyante Aelith retint difficilement un rictus. Voilà que son passé la prenait à la gorge, et lui rappelait gentiment qu'à une époque, elle était aussi appréciée des gamins de Tonnerre que si elle avait été le Sans-Nom en personne.

Hé, petit! Présente tes excuses à la dame... ou je te transforme en crapaud baveux.

Sourire amusé. Il était difficile de trouver plus aristotélicienne qu'Aelith, à part Luna peut-être... Il était aussi difficile de trouver plus moqueuse qu'Aelith - à part Stephan peut-être, et encore, elle avait gagné du terrain depuis leur dernier combat de sarcasmes! (On s'amuse comme on peut entre cousins, ça va hein...) Bref, elle avait une divine et très pieuse envie de martyriser le pauvre garçonnet. Mais le regard appuyé des deux sœurs terribles en direction des enseignes des auberges signifiant clairement "On se dépêche les gars, il commence à faire soif", elle donna un petit coup de rêne à l'immense hongre qui partit pesamment au pas. Tirer une charrette n'était pas de toute repos, surtout si l'on considère l'équipage transporté. Il avait bien du courage, le trait.

Moi, je l'ai toujours dit, que tu étais une sorcière! C'est pas humain d'être aussi insupportable que toi, cousine. Et puis je me suis réveillé ce matin avec l'impression d'avoir tout oublié de ma soirée d'hier: tu effaces ma mémoire pendant mon sommeil!

Aelith leva les yeux au ciel, légèrement agacée par Stephan. A quelle sauce était-il digne d'être mangé? Une sauce à la bière, sans aucun doute...

Non, ça c'est parce que tu étais complètement ivre quand tu es allé te coucher, abruti.

Vraiment beaucoup de courage, ce cheval...

Le fou, un regard froid, esquisse un sourire en voyant, déjà a l’arrivé, que l’Anjou ne change pas. Figé dans le temps comme la pierre, elle reste égale à elle-même. Puis sur le compte se dit 6 ??? Me compte pas au moins ???

Oui je confirme je suis verso de Craon, encore pour quelque temps, angevins… donc inutile de me noter. En plus crier mon nom ferais faire des cauchemars a certain qui était content de plus me voir.

Se disant que sont état fantomatique ne lui avait pas enlevé sont insondable virulence.