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[RP/IG] Péage ducal: Passage obligatoire aux arrivants

Lysandral
[Le 1er Lundi de Mars, de l'an 1458]

Lysandral commençait ce qu'elle appelait sa SM, soit sa Semaine Maréchaussée...
C'est qu'on courrait partout avec ce travail, pourtant la possibilité de rencontrer et d'accueillir des voyageurs lui plaisait grandement.

Elle se sentait en pleine forme pour commencer cette journée de début de semaine. Malgré le temps assez ingrats d ces derniers jours.
Elle se rendit donc au poste de garde en bois, à l"entrée de Saumur, sur la route principale.

Elle regarda les notes de sa collègue, Viktorya, avec qui elle travaillait en binôme et se dit qu'elle avait eu beaucoup de chance car du monde semblait avoir passer les murs et forcément devant elle...

Elle n'avait pas eu le temps de manger ce matin là, elle avait eu une courte nuit, elle avait donc préparer un baluchon contenant un fameux petit déjeuner.
Avec soin, elle défit les coins opposés du chiffon nouer entre eux, puis les étala déplia délicatement sur la table.

Sourire carnassier... Papilles en haleine... Grosse envie de s'en mettre plein le ventre...

Là, deux tartines posées tel un "sandeviche" contenant de la confiture de griottes faite un peu plus tôt dans l'année.
Dans un torchon, emballé, un morceau de fromage de brebis fait par un artisan local et dont Lysand aimait se délecter...
Elle s'en découpe une large tranche, découpe les etremités laissant tomber la croute sur le trochon.
Et le doux manége de la dégustation matinale commence. Un croc de la main gauche où elle tenait la tartine, puis un autre dans le fromage...
En bandolière une gourdinette contenant du vin d'anjou de quoi faire passer tout ça...

Une fois la collation terminée elle renoua son pique-nique et le posa derriere sur une autre table puis zieutant la route et ne voyant personne à l'horizon, elle se mit à de la lecture...
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Leandre
Atelier lecture ou pique-nique ? Il ne savait pas trop, mais il se présenta à la jeune femme, puisqu'il le fallait.

Le bonjour, angevine ! Leandre Lazare de Valfrey, pour vous asservir ! Je viens de Dole, en Franche-Comté, que j'ai quitté parce que j'ai contribué à son pillage. Je suis donc l'heureux possesseur de milliers d'écus que je compte bien dépenser dans votre bonne ville de Saumur. Je vends épées, bâtons, boucliers, maïs et pain. N'hésitez pas à me contacter si intéressés, je me ferais un plaisir de vous répondre.

Sa promotion plutôt que sa présentation, m'enfin bon...
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Leandre Lazare de Valfrey & de Grimwald - Chancelier & Héraut d'Anjou - Legatus de l'Imperator legio

Lysandral
Lysand fut tirer de sa forte ennuyeuse lecture par un nouvel arrivant...

Elle le salua de la tête et écouta, au fur et à mesure du monologue du jeune homme, elle levait les sourcils...
Lysand' déconfite, lui souhaita bienvenue comme il se doit et nota le nom sur son registre, elle le souligna afin de ne pas oublier cet individu a priori hors du commun...

Concernant vos marchandises je vous dirigerai vers notre maire afin de voir avec elle, en effet notre marché est légiféré...

Dole vous dites j'y ai des amis!... Je leur écrirai... Vous m'y faite penser, merci a vous.

Elle lui sourit et se mit à ses affaires...
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Zouk59
Zouk arriva à Saumur, avec son accompagnant.

la route avait été tranquille, et roucoucou (son fidèle pigeon qui lui apporte ses messages) venait de lui apporter le message suivant.

Citation:

XA L ABODYO GN LVKIL ZX EHPZDBVV PGRPAB OEI ECBTBBHKI.
GG LL XSYMMBPS OM UIE EOTIGMF

GVVZK LP ZPOKMBT


grâce à sa réglette contenant le mot clé, il n'eût pas de difficulté à traduire le message, et il le détruisit.

Après avoir passé les portes de la ville, il se présenta à la douane


Bonjour je suis Zouk , j'avais prévenu votre prévôt mais j'ai pris un peu de retard. Je viens pour chercher une de vos habitante.
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Hugoruth
Le Président de la Cour d'Appel se présenta au bureau.

Bien le bonjour. Je vous signale être de passage en votre ville pour quelques jours. Je ne compte pas déranger, soyez sans crainte.

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Andreia

Saumur. Droit devant. Ses remparts, dans l'aube naissante, semblaient habités par quelques figures fantasmagoriques d'ombres et de lumières et c'est dans ce spectacle en Technicolor qu'Andreia passa la porte du guet.

Remontant le col de sa capeline, se jouant du vent et de son souffle glacé lui mordillant le cou, elle avança vers les autorités angevines afin de se présenter.


- Senher, Doña, Adissiatz. Je me prénomme Andreia de Montjoie-Ryllas, languedocienne de mon état, mais native de ce beau duché Angevin. Je ne suis que de passage, en villégiature.

Elle s'incline donc devant les autorités compétentes et ajoute dans un sourire bienvenu :

- J'ai pu lire dans les dernières annonces de vos dirigeants que les frontières étaient ouvertes aussi, n'ai-je pas fait de demande de laisser passer au préalable, venant directement de Thouars. Toutefois, croyez bien que si cela s'avérait nécessaire, je me plierai à votre volonté pour faire les démarches qui m'incombe afin de pouvoir traverser votre duché.

Elle chercha des yeux la plus célèbre taverne du royaume se délectant déjà du beau monde qu'elle pourrait surement y trouver.
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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Lysandral
[le 4 février 1458]

Lysand, qui s'ennuyant en cette fin de soirée s'entrainait au maniement de son bâton avec acharnement...

Elle fut sortie de son fol apprentissage, par la venue d'un nouvel étranger...

Zouk a écrit:
Bonjour je suis Zouk , j'avais prévenu votre prévôt mais j'ai pris un peu de retard. Je viens pour chercher une de vos habitante.


Lysand était perplexe et fort gênée, par les propos de cet individu...

Et bien, veuillez m'excuser, mais je n'ai pas eu vent de ce dont vous me parlez!...
Notre prévôt Cavendish10 est absent pour le moment et est aidé dans son travail par messire Balestan pour le moment.
Puis je savoir a qui avez vous écrit? Et qui venez vous chercher?
Afin que nous réglions cette affaire?...


Lysand tout en lui parlant avait rédigé un petit message qu'elle accrocha à la patte d'un de ses pigeons et l'envoya expressement au chateau du Duché...

Puis je vous demander de patienter quelque peu afin de voir tout cela?...

Peu de temps après, un autre voyageur se présenta, elle laissa de côté messire Zouk et vint à sa rencontre...

Elle l'accueillit comme il se doit, l'ecoutant et reconnaissant le président de la cour d'appel, lui assura qu'il n'y aurait pas de problème et qu'il pouvait continuer sa route...
Perplexe, elle attendait des nouvelles du chateau...
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Grodard
Un petit groupe s'approcha. Il était composé d'une jolie femme portant un couffin et vêtue d'une houppelande rouge épousant ses formes. A ses côtés, un homme barbu, avec aux pieds des bottes ferrées qui résonnaient sur pavé et un kilt battant ses cuisses au rythme de sa marche. Une petite chatte était perchée sur son épaule, deux grands et gros chiens batifolaient à leurs côtés.

- Bien le bonjour à vous ! Nous sommes Grodard et Criskool de Tulle. Le p'tit bout de chou qui dort à poings fermés, c'est Ewann. Nous sommes en simple voyage d'agrément et ne faisons que traverser l'Anjou. Nous voyageons en groupe simple et n'avons évidement aucune intention belliqueuse ... à part envers quelques choppes en taverne éventuellement ... hi hi !
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Si ça bouge encore après avoir tapé dessus, c'est que t'as pas tapé assez fort ...
Karolinger
Otto von Karolinger avait quitté depuis plusieurs semaines maintenant les états allemands, que ce soit la cité de Cologne dont il s'était enfui après ses forfaits ou encore son Alsace natale où il avait été bercé entre le royaume de Germanie et la Lorraine de culture française. Depuis le début de son odyssée en royaume de France, il n'avait eu de cesse de se renseigner, dans chaque ville et bourgade traversée, sur la présence éventuelle d'impériaux en exil : c''est ainsi que plusieurs jours auparavant un marchand berrichon l'avait informé du passage récent d'une petite troupe joyeuse et bigarrée narrant à qui mieux mieux leurs hypothétiques exploits en Empire. Il les avait suivi à la trace, se perdant et revenant régulièrement sur ses pas, conscient de son très grand retard mais certain de pouvoir rencontrer, au terme de cette quête, des compagnons d'exil voir d'infortune. Saumur. Un poste de douane : le reître affamé et sans-le-sol s'approche, s'informe des procédures à suivre pour pouvoir continuer son voyage, puis se présente.

Bon... bonjour ! Otto Karolinger, cavalier germain sans affectation.
Je suis à la recherche d'une troupe en provenance de Franche-Comté, et qui serait passée par ici récemment.
Je demande donc le droit de passage, et, accessoirement, si de telles personnes seraient inscrites sur vos registres.

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Lysandral
[Le 12ième jour du mois de Mars, de l'an 1458]

Lysandral après unne bonne collation, se tournait les pouces, assise sur une chaise des plus incomfortable, les pieds sur la table qui se trouvait face à elle, elle zieutait, attendait, rêvassait.

Soudain, un bruit de fers frappant le sol, l'orage avant la tempête?...
Se relevant, elle aperçut un homme venant à elle, sur un canasson, elle sourit et sans mot écouta.

Karolinger a écrit:
Bon... bonjour ! Otto Karolinger, cavalier germain sans affectation.
Je suis à la recherche d'une troupe en provenance de Franche-Comté, et qui serait passée par ici récemment.
Je demande donc le droit de passage, et, accessoirement, si de telles personnes seraient inscrites sur vos registres.


Regard efficace sur l'homme, sur son acoutrement, son visage et peut etre son atitude... Elle prit la parole.

Bienvenue à vous cavalier.
Lysandral chef maréchale saumuroise.
Il se pourrait oui que de tels voyageurs soit passés par ici mais...
Pourrais je connaitre vos intentions?...
Pardonnez, mais je ne divulgue pas le contenu de ma bible du routard comme cela, entendons nous bien...


Regard étincellée atttendant une réponse...
Les pieds ancrés dans le sol, le port de tête haut et toujours une main sur son arme, au cas où elle aurait envie d'être plus rapide que la personne face à elle!...

Elle attendait, le soleil de midi dans les yeux, que le cavalier lui réponde...
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Karolinger
Otto avait attendu que la douanière, à moitié assoupie sur sa chaise de fainéante lui réponde. Elle s'était levée à son approche, plus efficace déjà que nombre de ses collègues dans les villes et bourgades qu'il avait traversé puis, supplice atroce pour le cavalier, avait pris quelques instants pour le dévisager et le détailler, avant de lui répondre, les yeux étincelants, pétillants, pleins de vie.

Grognasse, va !, pensa-t-il sans parvenir à retenir une grimace de dégoût, et en vouant aux pires châtiments lunaires la douanière qui refusait de répondre à sa question. Il l'inspecte à son tour, sanguine sur la défensive, prête à en découdre parce qu'il avait posé sa question, preuve qu'elle se méfiait et savait quelque chose. Otto analysa rapidement la situation : elle avait en plein visage le soleil au zénith, et il était à cheval. Il avait pour lui deux avantages, qu'il saurait utiliser s'il était contraint de partir subitement au galop.


Mes affaires privées ne vous concernent pas, maréchale. Puis-je passer, maintenant ? Merci., prit-il le temps de répondre en se mettant à trotter lentement pour passer devant la fonctionnaire sans plus lui adresser un regard.
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Lysandral
Lysand' se postait près de lui attendant une réponse, sentant son regard la détailler et ça elle aimait pas ça la "Chataîgne"...
Malgrè les faibles mais efficaces rayons de soleil lui brulant les yeux, elle aperçoit sur la mine de l'étranger une mine de dégout, traduite par une grimace, qui la fait à son tour grimacer bien que sa mine soit déjà tirée par le plissement d'yeux et pinçage de bouche...
Elle se dit au fond d'elle un peu piquée: "mais qu'est ce qui veut celui là tsss?!..."

Karolinger a écrit:
Mes affaires privées ne vous concernent pas, maréchale. Puis-je passer, maintenant ? Merci.


Mine surprise, son attitude aurait-elle montré quelques signes de méfiance?... En même temps, elle le savait la petite chef maréchale que sa position ne lui donnait pas l'avantage, fallait toujours être sur ses gardes, ça elle l'avait appris!...

Elle vît le cheval et son propriétaire commencer à s'éloigner tranquilement, sans attendre...

Elle lui lança à haute voix:
Vous avez la permission de circuler oui!
Bonne route.

Et chochuta bien plus bas:
Vous n'auriez pas été si rustraud dans votre réponse et attitudes, je vous aurais informé!...

Tournant à son tour les talons, elle retourna à son poste, feuilletant ses registres, en pensant au fond d'elle: "tout de même!..."
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Jef45
Jef arrive au bureau des voyageurs

Bonjour je suis Jef et Tonnerrois, et je repars ce soir donc je suis juste de passage merci pour votre charmant accueille et continuer d'accueillir comme sa
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Viktoriya
Claquée. Totalement claquée. La maréchaussée c'était vraiment dur finalement, et pas bon pour le sommeil. Les yeux soulignés par les cernes la rouquine vit arriver un homme auprès du péage. Elle avait une flemme olympique mais c'était son boulot. La gamine prit alors son sourire professionnel et s'avança vers l'homme.

- Bonjour messire ! Je prends note de votre passage et vous souhaite un bon voyage !

Avec la loi martiale peu de personnes passait au péage. Ça faisait moins de boulot pour elle mais ça contribuait à l'ennui, donc à la fatigue. Jamais elle n'avait eu autant de choses à faire, entre les nombreux courriers épuisant tous les pigeons du coin et les préparatif de baptême, Vik commençait à se demander quand elle allait bien pouvoir dormir. Heureusement qu'elle était bien payée et que les gens étaient aimables...
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Tayabrina
Humpffft ! Les portes de Saumur enfin, allez mon frère ! Courage on y 'es presque.

La silhouette de la châtaigne apparaît aux portes de Saumur accompagné de la lumière du jour qui se veut insupportable pour la jeune femme. Boitant, à bout de force et pour combler sa misérable de vie. Katso se repose sur son épaule de tout son poids.


Mais que bouffes tu didu !


Haletante elle se traîne avec peine avec le poids massif.

Tu devrais vraiment te mettre au régime mon frère...Franchement si tu n'étais pas si gros il ne nous auront pas eu.

La nuit fut terrible. Des vils fripons qui les attendaient dans la brousse, tel des loups affamés, c'est passé si vite, un couple machiavélien. L'homme a cru bon de s'attaquer à la Lochoise, après des luttes qui se révèlent nuls pour Taya, elle est restée toute la nuit inanimée, à son réveil son frère qui gisait au sol. Avec peine elle a put le soulever.

On y 'est ...Oncle Holaf va retrouver ces brigands ...


Elle s'arrêta à la porte pour annoncer son arrivée à la douanière.

Tayabrina de Villandry et Katsofil, pardonnez mon frère il n'est pas apte de parler en ce moment. Nous pensons rester quatre jours le temps qu'on récupère.
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Mais qui sont cachés là?
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