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[RP] Camille, La Fillette Qui Rêvait d'Etre Pilier De Bar

Camille_agathe
Lundi 22 : Le beau, la brute et l'adorable .

La journée au dispensaire, elle adore. Les visites en taverne avec Mélusine quand on fait des pauses, encore plus.

Déjà, elle a rencontré un vieux. Je vous ai dit qu'elle adorait les vieux ? Forcément, elle est ravie. Le vieil Auguste lui raconte tout plein d'histoires d'arbres et de moineaux et de loups. Il en a fait des choses dans sa vie, le vieil Auguste, ça prouve la théorie de Camille que les vieux sont hachement intéressants !

En taverne, y a toujours Barbiche qui l'embête. Ca commence à lui courrir, à la petite. Vraiment. Quand Saian lui offre son epée en bois, superbe, travaillée comme une vrai, vernie et tout.... avec même son surnom sur la fausse lame en bois....Camille est aux anges, mais les remarques à la noix du barbu lui gâchent son plaisir. Saian lui fait deviner le mot gravé sur la lame... Et l'autre détesteur de nenfants de deviner aussi :


sale naine ? sale mioche ?

Il a vraiment décidé de l'enquiquiner tant qu'il peut, et moins elle comprend pourquoi, plus elle le déteste. Qui pourrait la blâmer, du coup, de tester son épée sur ce vilain pas beau qui lui cherche des poux tout le temps ? Du plat de la lame d'abord, sur la cuisse. Il dit qu'il sent rien...

Ah ben s'il sent rien on essaie plus fort, et du tranchant, hein, logique. Mais le fourbe se met à se plaindre, que lui il l'a pas touchée, comme si ses mots ne faisaient pas mal, à force. A trois ans on a pas de carapace, ho !

Voilà qu'elle se fait gronder par Mélusine - enfin, doucement réprimander, mais pour Camille si Melusine ne la trouve pas parfaite, c'est l'horreur- qui lui dit qu'on tape pas les gens, et la gamine de rétorquer qu'il l'a mérité.... Melusine lui dit d'arrêter son caprice. L'enfant est piquée au vif. Elle avait qu'à empêcher ce grand sadique de l'embeter aussi, hé ! Si personne la défend, faut bien qu'elle le fasse toute seule ! Tout ça devant la soeur à Melusine, en plusse ! Elle s'appelle Achilée, elle est jolie et gentille et fiancée à un barbu qui lui, lui assure-t-on, est gentil, meme s'il est barbu. Achilée a l'air bien d'accord avec Camille que le barbu (l'original, le méchant) abuse grave, et elle la petite veut faire bonne impression. Elle a donc d'autant plus la honte de se faire reprimander devant la jolie dame.

Et Camille de bouder Mélusine, blessée qu'on la pense capricieuse, elle qui essaie d'etre gentille et "poulie" avec tout le monde et qui a meme éssayé un pacte avec le barbu ! Si se défendre contre cet acharné est un caprice....

Mélusine s'en va, Saian calme Camille en lui expliquant que Mélusine ne la trouve pas capricieuse et l'aime beaucoup. La gamine a des doutes, elle a peur que Melusine la pense vilaine à cause de ce....C'est décidé, elle le hait. Mais alors elle le hait. Mettre Mélusine en colère contre elle, fallait pas. Il va voir celui là quand elle sera grande....

La suite de la soirée se passe mieux. Elle rencontre un mossieu blond, qu'elle trouve encore plusse beau que mossieu Duncan (même s'il est barbu) surtout que lui il est pas marié ou fiancé, lui. Ca c'est passé à peu près comme ça :

Elle s'est plantée devant lui en tendant la main.

Jour moi chuis Camille et j'a croizan.

Il l'a prise par la taille, l'a assise sur le comptoir et lui a dit qu'elle irait loin dans la vie.

Toi, t'es beau.


Quand je disais que tu irais loin dans la vie.

T'es marié ?

Non, j'attends que tu grandisses.

Chouette, z'allais te demander passque je veux te marier, passque tu es beau.

Ah, si c'etait aussi facile à 20 ans qu'à 3 ...En plus, il dit qu'il connait personnellement "Harry Stote", et il est d'accord avec elle que c'est un égoïste de garder sa maman pour lui.

Achilée décide d'aller retrouver son fiancé à coté, Camille saute et supplie de pouvoir suivre. Un deuxieme barbu gentil, faut qu'elle voit ça ! Elle ne part pas sans avoir dit au revoir à son nouveau fiancé, Klesiange qu'il s'appelle, et lui avoir promis qu'elle ne ferait pas d'infidélités, meme si elle comprend mal ce que c'est. Elle promet tout ce qu'il veut, c'est simple.

Arrivée devant le second barbu.... celui que Melusine a dit qu'il est adorable, elle félicite sa nouvelle amie Achillée : oui, il est beau, presque aussi beau que Klesiange. Achilée trouve son fiancé plusse beau que klesiange, et Camille d'expliquer d'un ton docte :

Oui mais toi tu as le droit parce que c'est ton fiancé, alors que moi j'ai pas le droit de le trouver plusse beau que mon fiancé, tu vois ?

Trois ans et déjà des valeurs, moi je dis chapeau à sa mère. La preuve, elle ne grimpe sur les genoux de Jacques Van Artevelde qu'après avoir demandé la permission à Achillée, et lui cède la place dès qu'elle apprend qu'Achillée aime, elle aussi, s'asseoir là.

La gamine finit par s'endormir sur le comptoir ou on l'a déposée à sa demande, avec des pensées heureuses de fiancée sur les genoux de leur fiancé, et le rêve que quand elle aura des nouveaux parents, ils feront ça tout le temps, eux aussi.


Icarionnoste
Se frotte la "barbiche" (‘tention au copyright tudieu !) avec délicatesse, l’après midi est calme, très calme. La taverne PAF est vide, l’en profite pour faire quelques rangements. A droite à gauche, quelques bibelots, des vieux trucs moches bons à bazarder mais auxquels ils portent une étrange affection. Un tabouret à 2 pieds (j’vous laisse imaginer la stabilité du truc), souvenir d’un vautrage d’Harress entrain d’essayer de réparer une fenêtre. Entre autre …
Il se frotte lentement la "barbiche", en jettent de temps à autre un coup d’yeux cyans sur la porte, et de saluer quelques clients qui entrent et sortent, il est affalé sur une grande table, quelques articles à corriger, quelques dossiers « conseil » à consulter, et de chercher où sa fleur de lune peut bien se planquer, pas vue depuis ce matin.

Le temps passe, et le soir arrive.
Achilée … Saian … Met l’Uzine … jusque là rien de bien anormal, la confédération des alcooliques-qui-essayent-même-plus-d’être-anonymes Tournaisienne est au complet. Enfin nan quand même pas ... mais on a d’éminents membres !

Et bordel !

Forcément y’a cette gosse qui les suit. Légère pulsion contenue qui envahit le Flamoc’.

Il s’imagine la scène, le truc violent. La gosse entre, se présente.

-« Bonjour Barbiche, j’m’appelle Camille, j’ai croizan ! »

-« On s’en tappe ! Moi j’m’appelle Icar.
Cacar pour les intimes (ou ceux qui ont pas de gout pour les surnoms), j’ai 22 ans et jpeux pas blairer les gosses alors casses toi avant que je te fasse manger ta couche usagée par les trous de nez !!! »


Secoue la tête … Nan il en était pas encore là … enfin, pas très loin en fait. Voir tout ces gens tomber sous le charme d’une gosse qui est pas capable de compter sur ses 10 doigts, ça le fout en rogne. Pour lui c’est de l’avilissement par les gosses.
Fin bref, il apprécie Saian (répétez lui pas s’il vous plait) et adore Met l’Uzine (ça vous pouvait le répéter à Saian ça va lui foutre les boules) et tente donc … tant bien que mal de faire des efforts.
Tant bien que mal …

Voilà que Saian sort l’épée qu’il a confectionnée pour la petite, évidemment le Flamoc’ peut difficilement se refuser une petite attaque gratuite pour la vilenneté haute comme trois pommes. Au début il la marmonne, histoire de pas faire d’histoire, pas pour elle, il s’en fout, mais pour ses amis. Mais elle entend, bah oé, n’a de bonnes zoreilles à 3 ans. Du coup il répète plus fort ces gentillesses.
Ce qui plait pas vraiment à madame … qui vient lui claquer un gros coup d’épée sur les cuisses.


-« Merdà ! Mais elle est débile cette gosse ! »

Une politesse sans précédent.

Au moins il ferait son éducation. En attendant la gosse se fait plus ou moins engueulé par la Met l’Uzine qui apprécie pas trop d’avoir une guerrière sanguinaire (j’exagère à peine *sourire angélique*) comme fille adoptive. De fait, la gamine se vexe, et boude.
Sale gosse …

Hum bref. Lui il se calme un peu, faut avouer qu’il l’a pas ménagé encore une fois, mais bon, quand vous avez une envie de pisser à mourir vous l’a ménagé pas non plus. Ben là pareil.
Il se calme donc, et papote avec la petite … en Anglois …
Et même dans la langue de Shakespeare ils trouvent le moyen de s’envoyer des gentillesses.
Elle lui promet de le tabasser quand elle sera grande et que la Flamoc’ sera vieux. Lui, il lui promet qu’il lui en mettra plein la tronche avec sa canne de vieillard.

Une belle et délicate histoire d'amour ...
Melusine34
Elle était sortie lasse de la taverne hier soir… furieuse ? Non pas vraiment, déçue plutôt… mais quelle mouche piquait donc Icare depuis quelques jours ? Il n’aimait pas les enfants, soit bon a la rigueur pourquoi pas mais cela devait il expliquer son comportement ? Non, non ! Elle se serait cru hier au pied d’un arbre désormais célèbre de Bruges mis a part que parmi les antagonistes l’une d’eux avait trois ans…

Comment pouvait elle en vouloir a cette petite et surtout comment lui expliquer que répondre a la provocation par la violence n’était pas la meilleure des façons quand les adultes lui donnaient tous les jours l’exemple qu’eux même n’y arrivaient pas et n’avaient pas l’intelligence de calmer le jeu quand celui-ci s’avérait stérile et destructeur ?

Ce matin au réveil elle gardait encore ce poids sur le cœur et ce gout amer dans la bouche. Il n’avait pas a la provoquer ou a la blesser par ses mots et ses regards méprisants et son rôle a elle serait d’apprendre a Camille a se protéger de ce genre d’attaques autrement qu’en tirant le fer, ou le bois en l’occurrence… apprendre que parfois on peut blesser plus durement avec des mots ou une indifférence, apprendre que tout saltimbanque a besoin de spectateurs pour exister et qu’en l’en privant elle le punira plus durement encore car elle lui ôtera toute eau a mettre a son moulin…

Elle y songeait encore en s’habillant ce matin là et au gré de sa réflexion et de ses souvenirs de la veille elle en vient à se remémorer la réaction de la petite et ça la fit sourire : comment en vouloir a cette adorable fillette alors qu’elle réagissait exactement comme elle au même âge et parfois encore. Étais-ce du mimétisme ou se ressemblaient elles plus que Mel ne voulait l’admettre ? C’est vrai qu’elle était mal placée la Blanche pour apprendre a la Tornade patience et sang froid alors qu’elle-même se laissait si souvent submerger par son caractère entier et impulsif… soupe-au-lait lui avait dit Saian un jour, expression qui l’avait fait rugir alors … il avait p’être pas tord au final.

Le pire là dedans c’est qu’elle avait une fois de plus écouté ce penchant de son caractère qui la poussait a tout envoyer bouler avant que d’exploser et elle avait quitté la taverne hier sans régler ce qu’elle avait sur le cœur avec l’un et l’autre. Conclusion Icare était parti et elle avait pas eu l’occasion de mettre certaines choses a plat, quand a Camille elles s’étaient quittées fâchées et c’est peut être ce qui rendait la brunette morose ce matin.

Il fallait qu’elle passe la voir, au dispensaire. Voir si elle ne manquait de rien et si la vieille nourrice qui y veillait sa petite protégée s'en sortait. Et puis « faire la paix »…

Mélusine remit de l’ordre dans la chambre et en refermant un coffre vit dépasser de celui-ci un bout de la robe qu’elle avait y avait rangé après le bal de l’Hostel Dieu. Une robe ! une jolie robe de dame… voilà ce qui sans doute ferait plaisir a la petite fille, une belle robe qui tourne et tout et tout; car Mel n’en doutait pas bal il y aurait sans doute pour clôturer les jeux flamands qui s’annonçaient. Quelle fillette n’a jamais rêvé d’aller danser avec les grands, dans une robe toute neuve a l’image de celles des élégantes qui ne manqueraient d’y venir aussi ?

Cette idée rendit le sourire a la brunette et c’est la tête pleine d’images de patrons, rubans, étoffes… et le cœur plus léger qu’elle sortit de chez elle pour se rendre au dispensaire.

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Camille_agathe
Mardi matin ( le roi, la reine et le p'tit princeuh, sont venus chez moi, pour me serrer la pinceuh...pardon.)

Je vous surprend si je vous dis qu'elle a eu un sommeil agité, la petite ? Non, hein. M'en doutais.

Depuis qu'elle a perdu sa mère, Mélusine est la première femme a lui avoir montré de la tendresse. Et comme si elle avait ouvert les vannes, d'autres depuis lui en ont témoigné : Lilou, Rosa, Achilée, pour n'en citer que trois. Quant aux hommes, elle n'est pas en reste avec Saian et Duncan. Klesiange on peut pas appeler ça de la tendresse... Appelons plutot ça de l'intérêt. Mais passons.

Alors pensez si croire la jeune femme fâchée contre elle la paralyse. Sûr qu'elle va la chasser du dispensaire et lui refuser ses bisous au miel ! Du coup, quand elle entend la porte du dispensaire s'ouvrir le lendemain, elle saute du lit, dévale les escaliers - un miracle qu'elle se rompt pas son petit cou- et se jette sur Mélusine à peine celle-ci à franchi la porte.

Bras serrés autour des genoux de la jeune fille au risque de la faire tomber, visage enfoui dans ses jupes.

Parchonmeluchinechelereferapuchamaietchedirapurienàbarbichememechilévilain !

Je vous traduis, je suppose... en petit pour ceux qui veulent s'amuser à déchiffrer, y en a qui aiment la difficulté

Pardon Mélusine, je le refera pu jamais et je dira pu rien à barbiche même s'il est vilain !

Sinon il s'est encore passé des trucs en taverne cette nuit, mais je vous le raconterai plus tard, pour pas vous emmêler les pinceaux !


Melusine34
Qu’elle entrée !! Des arrivées tonitruantes au dispensaires elle en avait vécu…(Nev a demi nu dans l’entrée a côté d’un Saian menacé pour un tisonnier brandit par un Klésiange couture et un drap passé autour des hanches/ Khalidia effondré portant une Maya a l’article de la mort…) Mais des comme ça encore jamais.

Elle manqua de tomber à l’impact mais ce qui fit un bond fut son cœur dans sa poitrine et elle accroupie tant pour conserver son équilibre que pour se mettre a hauteur de la fillette

J’t’en veux pas Camille je venais … m’excuser ? oui en somme c’était ça mais comment l’avouer a la petite sans lui faire comprendre du même coup qu’elle faisait d’elle se qu’elle en voulait ou presque ? Je venais… voir comment tu allais et te dire que je t’en voulais pas. J’ai peut être été un peu rude aussi… Oublions ça tu veux ? Moi je l’ai déjà presque oublié… Puis il est partit de toute façon, en voyage, quelques jours, donc…

Dis moi je pensais a une chose : bientôt il va y a voir des jeux dans la capitale ; ça te dirai qu’on aille encourager Saian ensemble ? P’être même qu’on pourra y essayer ta nouvelle épée hein ? Qu’en dis-tu ?
Approchant sa bouche de son oreille elle ajouta : je vais voir aussi si tu peux venir avec nous au bal, parce qu’il y a toujours un bal a la fin. Si t’es sage et que Saian veut bien je te ferai une jolie robe de dame. Promis.

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Rosa
Les sentiments de Rosa avaient été chamboulés, son coeur avait fondu, non pour un homme, voyons, elle venait de perdre son mari, mais pour une fillette, pas plus haute que trois pommes, craquante comme tout.

Elle la voyait en taverne, se jeter dans ses bras, ceux d'autres et zozoter zoyeusement. Elle lui avait confié que ses parents avaient rejoint Harry Stote, elle lui confia que son mari aussi, et qu'elle avait un bébé, Balthasar. Serre ce rayon de soleil sur son coeur lui faisait du bien, bien plus qu'elle n'aurait pu penser.

Manifestement en tout cas la petite ne laissait pas indifférent son entourage et presque tous s'accordaient pour dire qu'elle était absolument craquante. Elle s'empressait de faire des "Références" aux nobles, et à demander aux nouveaux arrivants "t'es zentil toi?"

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Duncan.
Au fil des rencontres : Attachement entre deux opposés


Il essayait de renouer de plus en plus avec celles qui l’avaient vu grandir, celles où il avait rit, aimé, discuté, plus ou moins violemment, bu jusqu’à plus soif et parfois dormi…les tavernes Tournaisiennes.
Plus de temps devant lui, l’acceptation de la mort de sa mère et sa sœur et…cette petite fille…
Allez savoir pourquoi, il c’était laissé attendrir par ce petit bout de femme au caractère bien trempé et au désire d’attachement.

Étrangement, il la croisait bien souvent en taverne, il lui avait pourtant dit de ne pas y venir seule, que c’était dangereux mais, comment pourrait il lui en vouloir alors que lui-même, enfant, il faisait de même, laissant de côté les réflexions des adultes qui lui disaient que ce n’était pas sa place ou qu’il devrait aller se coucher…

Chaque fois qu’il la voyait, elle finissait sur ses genoux, fermant les yeux et, parfois, allant jusqu’à s’endormir, obligeant le jeune Seigneur à la porter jusqu’au dispensaire où Mélusine et Saian la logeaient en attendant.
Même si cela n’allait pas vraiment avec sa condition d’homme noble, guerrier de surcroît, il s’y prêtait volontiers, songeant chaque fois à cette petite sœur qu’il n’a pas pu connaître et avec qui il aurait aimé partager ces moments de complicité.
Peut être la raison de cet attachement d’ailleurs, Duncan agissait avec Camille comme il aurait aimé agir avec sa sœur, une façon de mieux accepter sa disparition précoce, peut être.

Au fil des rencontres entre le colonel des FSF très controversé et la petite fille qui mettait « presque » tout le monde d’accord sur le fait qu’elle était adorable, ils se racontèrent leurs souvenirs de leur mère respective, le fait que chacun ai perdu la sienne les avaient rapprochés, malgré la différence d’age et donc de ressentis, il y avait beaucoup de similitudes.
Duncan s’efforçait de rassurer Camille sur le fait que sa mère serait toujours là pour elle, qu’elle veillait, de là haut. Il insistait sur ce point, peut être pour se convaincre lui-même…

Camille semblait aimer ces discussions, parler de sa mère et, depuis peu, son père. Sûrement la cause de l’attachement de la petite pour Duncan, son père, selon la description que sa mère en avait fait, lui ressemblais beaucoup : grand, fort et blond.

Le dernier échange troubla quelque peu Duncan. Le sujet était plus porté sur le père de la petite, cette fois ci et, les ressemblances ne s’arrêtaient pas au physique.
Le père était, selon les dires de Camille qui répétait ce que sa mère lui avait conté, un soldat français ayant combattu en Hollande, certainement en même temps que Duncan, vu l’age de Camille. Sa mère et lui se seraient rencontrés là bas, lui blessé et elle infirmière, peu de temps après, il mourrait au combat…

La ressemblance avec Duncan, c’est que lui aussi avait eu une aventure là bas.
A l’époque, il avait été légèrement blessé puis jeté en geôles. C’est à ce moment, où son moral était au plus bas que sa compagne de l’époque lui fit envoyer un courrier annonçant leur rupture, allez savoir pourquoi, les gardes lui avaient remit ce courrier alors qu’ils ne laissaient filtrer aucune nouvelle jusque là…torture mental peut être….
Ce fut le coup de grâce qui, l’espace de quelques jours, avait plongé Duncan dans une tourmente sans précédent. Il ne s’alimentait plus, se laissait dépérir petit à petit.
C’est la présence de ses compagnons d’armes qui lui fit reprendre le dessus mais, en sortant, il était affaibli et sa blessure c’était infecté.
Ramené dans le camp flamand après sa libération, il fut soigné par une infirmière Artésienne.
Elle était belle, attentionnée. La guerre est ce qu’elle est, elle éloigne de ses attaches, on s’y sent seul et une présence rassurante lie plus que dans d’autres conditions.

Leur idylle dura quelques semaines, jusqu’au moment où Duncan repartit sur le champs de bataille. De puis ce jour, il n’avait plus revu l’infirmière…

Voilà ce qui fit douter, un instant, Duncan. Une ressemblance troublante entre les deux histoires. Mais ce genre de chose n’était pas exceptionnel, cela arrivait même très souvent et le fait que la mère de Camille lui ai dit que son père était mort au combat enleva tout doute possible. Pour quelle raison aurait elle inventé la mort d’un père ?

Toutes ces similitudes avaient rapprochées encore un peu plus le Seigneur de Bourbourg et la petite fille.
Camille_agathe
Mardi 23 au matin au dispensaire : Le drame evité.

Il en faut pas beaucoup pour rassurer une enfant de trois ans, et encore moins pour lui faire penser à autre chose.

Un bisou, l'information que Barbiche n'est plus dans le coin et la promesse d'une jolie robe, et c'est dans la poche.

De toutes façons Mélusine ne peut rien faire de mal à ses yeux, je vous le dis tout de suite. Je défie même la marionnetiste de Mélusine d'essayer, tiens pour voir Elle et Saian sont la meilleure chose qui soit arrivé à cette petite depuis la mort de sa mère, après tout.

Sans Mélusine et Saian, elle serait à Dunkerque, seule ou avec la sévère Hanneke. Elle n'aurait ni bisous au miel, ni farces et protection. Elle n'aurait pas rencontré Rosa et ses calins, Achilée qui semble toujours de son coté et comprend tout ce qu'elle dit, Van Artevelde qui est marrant quand il rougit, Klesiange qui joue au fiancé avec elle, et enfin et surtout Duncan, qui ressemble à l'image qu'elle s'est construite de son père et qui partage avec elle le deuil de sa maman. Il la comprend, elle le comprend.

La gamine saute donc au cou de Mélusine, toute peur envolée, et pose milliards de questions sur la robe, et la fête, je vous fais pas un dessin si vous avez dejà eu le malheur d'etre la cible de ces questions en mitraille en taverne....

Mardi soir, en taverne : Klesiange est bizarre.

Elle a passé la soirée en taverne avec....Je m'en rappelle pu bien, pour ça qu'il vaut mieux que je raconte juste après les faits : Saian, Rosa, Bocom et... ? j'en oublie à tous les coups.

Un des thèmes était les blonds. Camille est fascinée par les blonds, ça parait logique, quand on est elevée dans le culte d'un père mort... et blond.

Saian a l'air de le prendre un peu mal, alors pour le consoler elle lui dit qu'il est aussi beau qu'un blond. Cette petite a un coeur d'or que voulez vous. Je ne sais pas comment Saian a réussi à s'empecher de vomir et à la remercier, mais il peut se rassurer, si moi j'ai remarqué son dégout, elle n'y a vu que du feu.

Camille echange quelques "socrets" avec Bocom que je ne répéterai pas ici puisque ce sont des "socrets", hein. Rosa s'en va, et en l'embrassant, la charge de dire bonne nuit à Bocom qui s'est endormi. Jusque là rien de passionnant.

Mais entrent Klesiange et Achilée qui trainaient à coté, juste au moment ou Camille suppliait Saian de l'emmener les rejoindre. Camille est ravie, pensez. Meme pas besoin de sortir dans le froid, que demande le peuple ?

Et Klesiange a un cadeau en plus ! C'est Byzance ma parole. Mais juste au moment ou la gamine doit choisir une main, Bocom se réveille. Camille veut pas oublier la mission supeeeeer importante, attention, qu'on lui a confiée. Et de donner son message à Bocom avant de se tourner à nouveau vers son choix Cornélien, la main gauche ou la main droite.

Ouais ben le mec il s'était déjà relevé. Si si ! Comme une Diva qui ne supporte pas qu'on le délaisse un quart de seconde, moins patient qu'une gamine de trois ans lui eh. Pensez si ma gamine a rien compris. Il etait là, bras croisés sur la poitrine, genre puisque tu t'en fiches de mon cadeau tu l'auras pas.

Et de lui sortir tout un discours sur le fait qu'il était possessif, et pas forcément gentil, et que si elle etait sa fiancée elle devait l'aimer sans avoir d'idées ou d'attentes préconcues sur lui.....

Holà, arrête ton char Bénhur, tu as remarqué que tu parles à un bambin qui sait pas courrir sans se casser la gueule ? Tiens d'ailleurs Camille lui a dit presque ça en taverne :


Euh... chcomprend rien... tu sais que j'a croizan, hein dis ?


Elle a raison, vu le discours y avait de quoi avoir des doutes. Achillée tente d'expliquer, Camille est paumée, mais fait un effort, faut croire que c'est dans sa nature d'orpheline de toujours croire que c'est à elle de se faire aimer en faisant des efforts ?

Elle lui fait un pacte. Ouais, je sais, elle à l'air de vachement aimer les pactes, pourtant ils fonctionnent pas si bien que ça.... En gros elle n'attend rien de lui, mais s'il est méchant, ben elle l'aime pu, pis c'est tout.

On verra comment Klesiange se débrouille de ça, tiens. Mais va falloir simplifier son vocabulaire un petit peu, et baisser ses exigences... à croire qu'il y croit vraiment à ses fiançailles ! Non que Camille n'y croit pas, hein. M'enfin lui c'est un adulte. Enfin il parle certainement pas comme un enfant.

J'ai déjà rédigé mercredi, avec cette fameuse taverne qui a fichu des doutes à Duncan... Mais je vous le poste plus tard ou vous pourrez jamais tout lire d'un coup.


Camille_agathe
Mercredi 24 février, taverne : Improvisation sur le thème du père de Camille.

Cette fois je me souviens qu'il y a Duncan, Mariote, son mec dont je connais pas le nom... Saian je crois, Rosa presque sûre... et Skal surement à un moment aussi. Et Camille qui raconte à chais pu qui d'ou qu'elle vient, qu'elle a croizan et qu'elle vient de Gleterre et patati et patata. Je ne sais plus comment on en est arrivés là, mais on parle du père de Camille. Elle répète consciencieusement ce que maman lui a dit, c'est à dire pas grand chose.

Et ton papa il s'appelait comment ?
Ben... papa !


C'est ce que je disais. Pas grand chose.

Papa était soldat et Maman était infirme, (elle soignait les malades... faut suivre !) et c'était la guerre dans le pays de Hanneke.

Duncan dit que lui aussi il a fait la guerre. Décidément, cet homme n'a pas fini de l'etonner. Elle a vécu un truc que peu de gens comprennent ? Lui il comprend. Elle sait rien ou presque sur son père et est passionnée par tout ce qu'elle peut apprendre à son sujet ? Paf, Duncan a vecu un truc similaire qui peut la rapprocher de papa. Dingue. Mais d'un coup la conversation des autres adultes lui parvient par bribes...

Un blond mort en Hollande... c'était pas untel ? non, il était trop jeune....Ah mais y avait untel aussi....

Je sais pas vous mais moi à sa place j'aurai tendu l'oreille, et comme c'est moi qui décide... C'est exactement ce qu'elle a fait !

T'as connu mon papa ? Demande-t-elle à tout le monde et personne en particulier..... Et là, y a Mariotte, charmante dame au demeurant, sauf qu'elle est amie avec Barbiche et ça, Camille, ça la défrise.... Mariotte donc de lui dire :

Ton papa est surement parmi nous ! Pas dans cette taverne, hein, mais en Flandres...

Alors celle là je m'y attendais pas, tiens. Comment une gamine de trois ans doit elle réagir à ça..... Mystère et boule de gomme. C'est Duncan qui sauve le coup parce que mes doigts sont figés sur le clavier et j'ai pas idée de quoi dire là....

Non, sa mère lui a dit que son père n'était plus....

Suivi de...Arf chais pu qui l'a dit mais il m'a sauvé la mise aussi :

Ben oui voyons, la petite croit sa mère !

YES ! Merci les gars, déblocage de neurones, c'est reparti pour un tour. C'est que faut pas croire, la taverne ça demande une sacrée concentration et un bon sens de l'improvisation, en fait ! Inspirée par les réponses des deux hommes, je fais pleurer la gamine qui s'écrie :

Il est mort mon papa ! maman elle ment pas !

Oui j'avoue, j'ai totalement copié sur eux. Merci les gars. Et Mariotte s'excuse auprès de la petite qui lui pardonne meme si elle est amie avec le diable en personne, et tout rentre dans l'ordre. Enfin je crois. N'empeche la petite ça l'a secouée. Elle chuchote à Duncan ( oui elle était perchée sur ses genoux tout ce temps là. La prochaine fois que vous savez pas ou elle est dans un RP, et que Duncan y est aussi, cherchez pu.)

Pardon. Donc, je disais : Elle chuchote à Duncan....

Si que mon papa l'était pas mort, il serait vonu me charcher, hein ? Alors il est vraiment mort... hein ?

Duncan - qui sait toujours quoi répondre, ce mec doit être brun en dedans- Lui dit qu'il est persuadé que si son papa était en vie, il n'aurait de cesse de retrouver ciel et terre pour retrouver sa petite fille. Et après on s'étonne qu'elle l'aime.

Mercredi soir : Rencontre cruciale.

La gamine a encore fugué, si vous me demandez pourquoi vous avez rien suivi. Et la taverne est vide, sauf une blonde. Belle. Avec des cheveux en chignons qui impressionnent Camille au delà de tout.

T'es noble ?

Ben oui, c'est pas qu'elle est pas polie, c'est qu'elle veut savoir comment elle va dire bonjour : avec ou sans révérence, avec ou sans Dame devant, hein. Ben cette blonde n'est autre que.... que.... Margaux ! Ouaip. La fameuse fiancée de son héros blond. Celle qu'on espère qu'elle soit gentille aussi, sinon c'est la merdre. Immédiatememnt apres entrent Saian, Mélusine, Skal... Les habitués quoi.

Je peux pas vous raconter les détails, là, j'ai les doigts qui saignent tellement je tape depuis longtemps sur le clavier. Mais en gros c'est une "indiscretion" de Saian qui va briser la glace. Déjà la blonde lui demande si elle est d'accord pour qu'elle épouse Duncan, et Camille est flattée, mais alors... flattée !!! qu'on lui pose la question.

Ensuite Saian lui glisse à l'oreille que si elle et Duncan ont perdu une maman, Margaux a perdu une petite fille. Le malheur rapproche, le saviez vous ? Ben ça rapproche, là. Et ma Camille tout émue qui caresse la joue de Margaux, lui dit de pas etre triste, qu'elle elle va lui faire des bisous, tout ça....

Je vous dis, je vous raconte pas, je vais tomber dans le mélo et je vais pleurer sur mes doigts ensanglantés, des larmes salées et le sel ça fait mal sur les plaies ouvertes alors n'insistez pas, quoi ! Enfin au final c'est Margaux qui a couché Camille, parce qu'elle s'etait endormie sur Mélusine et Margaux rentrait. Pratique de s'y mettre à plusieurs pour s'occuper de la gosse, sont pas cons ces tournaisiens !

Bon, elle s'est relevée après un "chocomar" pour le raconter à Saian en taverne. Rien de transcandant la dedans sauf une chose : Saian l'a présentée à chais pu qui comme etant sa protégée. Et alors ce mot là, les cocos, vous allez l'entendre.

Je suis sa PROTEGEE ! Ca veut dire qu'il me protège ! Okay ?


Camille_agathe
Vendredi 26 : Mais quesse qu'y zont tous avec la guerre ?

Ah ouais mais non ça va pas le faire, là. D'abord Skal, celui qui l'appelle sa princesse ( après une discussion limite surréelle, mariote à gagné le droit de l'appeler mon ange, et Skal ma princesse. Elle est tres demandé ma gamine !) lui dis qu'il part à la guerre. Il lui promet qu'il revient, ça la rassure moyen, juste assez pour qu'elle pleure pas.

Mais ensuite c'est Margaux qui lui annonce qu'elle s'en va. Duncan - sur les genoux duquel elle a passé la soirée, est-il besoin de le préciser - part pour dormir, et Camille croit bêtement que Margaux sort juste de la taverne pour le suivre.

Jo comprend, tu es importante comme mossieu seigneur Skal, t'as des choses à faire, mais toi tu vas pas à la guerre alors ça va.

Qu'est ce qu'elle avait pas dit là. Voilà Margaux qui grimace et lui avoue que si, elle va à la guerre.

Deux grands ça fait trop. Surtout que Margaux c'est la fiancée à son héros, je vous raconte pas le problème. Faut que je vous esplique. Sa mere lui a dit que son pere est mort à la guerre. Donc qui part à la guerre, meurt. Et ils ont beau lui dire, à la gamine, qu'ils sont forts et tout et tout... Son père il était fort aussi et il est mort quand même, d'abord ! Y sont nuls ces grands à se croire plus forts que Harry.

Non mon papa il est mort à la guerre, va pa va pa va pa !!!

Et que j'imite (très bien) la sangsue, collée à la BlancheBlonde.

J'ai promis de protéger les faibles, Camille, c'est mon devoir.

Moi chuis faib ! Chuis potite ! Tu restes et tu mo protege et ton chef y dira que c'est bien !

Mais bon, heureusement pour Margaux, elle est encore assez naïve pour croire que si on promet qu'on meurt pas, ben on meurt pas. Et Margaux a donné sa promesse de Blanche, que meme que c'est un ordre de chevaliers et tout. Elle a aussi la bonne idée de lui dire que Melusine, sa soeur d'armes, reste à Tournai, elle.

Encore heureux, parce qu'à entendre les mots soeur "d'armes" la gamine imaginait déjà Mélusine à la guerre, et alors là c'etait la fin du monde, les enfants. N'empeche, elle est pas jouasse, la petiote. Rosa la console d'un calin. Entre Toffie qui l'invite sur ses genoux et lui parle de son porcelet. Excatement ce qu'il lui fallait pour oublier ses malheurs.

Bon, ça aurait mieux marché s'il avait pas oublié en partant qu'elle etait perchée sur ses genoux. Se casser la gueule d'une hauteur de tabouret de bar, à son âge, ça fait haut quand même. Faites moi penser à refuser les genoux de Toffie la prochaine fois, ça méthode de sortie de taverne est un peu trop musclée.


Catouline

Un bref passage à Tournai, une petiote mignonne à souhait, adorable et craquante elle ne pouvait que le concevoir ainsi. La voir se dandiner pour descendre des genoux et allez saluer les nouveaux arrivants en taverne et leur faire sa révérences si ils sont nobles ne pouvait que laisser un sourire sur les lèvres ...

Son franc parler et la sincérité de ses trois ans lui faisait fondre le coeur, tellement attachante la petiote que rien que pour elle, elle serait bien restée quelques jours de plus mais elle devait repartir surtout avec les derniers évènements dans la capital ...

Elle entendit derrière elle sur la place de Tournai ... Jo-vo-pa-que-tu-par-catouline ! ou que tu vas d'abord ? elle se retourne, voit la petiote et lui sourit ... Je rentre chez moi ... elle s'accroupit pour être à sa hauteur ... et je te promet de revenir te voir elle lui fait un gros bisou sur le joue avant d'aller chercher ses affaires ...

Plus tard en taverne elle n'avait pas eu le courage de lui dire qu'elle avait eu d'autre ordre qu'elle ne rentrait plus chez elle et encore moins de courage quand la petiote lui avait demander tu par pa a la guerre toi hien? ... elle avait fin de ne pas l'entendre pour ne pas devoir lui dire qu'elle aussi partait défendre les pauvres ...

Mais ce qui était sur c'est qu'elle tiendrait sa promesse et reviendrait la voir ...

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Catouline
Camille_agathe
Vendredi 27 dans la nuit : Saian et Camille

Elle dort pas, trop de gens à la guerre. Elle se relève et trouve Saian seul en taverne. Il s'inquiète aussi pour ses amis, il le cache pas. Il aurait sûrement du, hein, ça fait peur à Camille qu'on lui dise que les grands sont en danger. Mais Saian c'est pas un menteur, sauf quand il farce. Et il sait mieux farcer que parler de choses tristes.

La gamine l'observe par en dessous. Elle n'arrête pas de penser à la fois où Margaux, Melusine, Rosa et lui parlaient de faire des bébés. Margaux a dit qu'elle en voulait plein, avec son fiancé. Une équipe de soule, même. Et quand Rosa a dit à Saian qu'il devait en faire plein aussi, il a pas répondu. Enfin si...

Il fait beau hein ?

Le malaise, elle le sent. Il en veut pas des nenfants, alors... ou alors pas cro tout de suite... Et elle alors ? Elle dérange ? Faut qu'elle trouve une autre famille....? Elle a pas l'impression qu'elle les derange, mais on sait jamais avec les grands. Si l'idée d'un papa lui plait à fond comme elle en a jamais vraiment eu, une nouvelle maman là tout de suite, non. Maman était la seule maman, la vraie maman. La remplacer ça la dérange.

Donc en gros, la situation lui conviendrait plutôt, à Camille. Grimper sur les genoux de tout le monde, avoir un toit, les genoux de Saian et les bisous de Melusine, et en plusse toute l'affection de la plupart des villageois, c'est chouette, et ça trahit pas sa mère. Mais aura-t-elle un toit encore longtemps, là est la question qui tue. Ah, les orphelins c'est lourd des fois, toujours à se demander s'ils vont etre abandonnés, chassés, repoussés.... Mais que voulez vous, j'ai crée une orpheline, maintenant faut bien que j'assume !

Et donc après ce flashback des plus édifiants, on en revient à Camille qui regarde Saian qui regarde dans le vide. Elle voudrait bien lui demander mais elle sait pas comment. Elle sait meme pas quoi demander exactement et pour une fois je peux pas l'aider, ça serait de la triche. Alors elle se lance avec toute la....diplomatie de ses trois ans, et elle lui déclare de but en blanc qu'il a pas envie de n'enfants toute de suite. Il a l'air hachement surpris, à sa place on l'aurait été aussi.

Des fois oui, des fois non, qu'il dit.

Ah ben ça l'avance, tiens. Comment qu'elle peut lui demander si elle peut rester ? Comment lui dire en gros : me chasse pas et je me ferai toute petite et je me trouverai un autre papa pour pas déranger ? Elle aurait du lui dire ça, moi je dis. Mais non, ce qui sort de sa bouche c'est :

Puisque tu veux pas etre papa, tu peux être mon tonton ? Passaque toi tu veux pas de n'enfants tout de suite et moi je veux un papa....

Bravo Camille, super clair ! Bien joué ! Moi je le vois bien que le Saian il vient de se prendre la remarque en pleine poire, mais je me vois mal rattraper le coup avec mes neurones d'adulte, hein. Faut par tricher. Le farceur met une minute à se reprendre, mais il se reprend bien :

Mais j'aime bien m'occuper de toi, Camille. Même si c'est pas facile !

Il farce, ça détend l'atmosphère et ils font un pacte ( oui, encore un) que même si il a des enfants "en vrai" et même si elle trouve un papa, il sera son tonton pour la vie.

La gamine est satisfaite sur son avenir proche, elle a un tonton, elle va pas demander plus. Saian, c'est moins sûr, faudrait lui demander.

Samedi 27 A l'aube : Van Artevelde et la poupée.

Mossieu Dorable entre en même temps que l'aube, si j'etais poête je vous décrirai ça magnifiquement bien, avec la lumière qui filtre et tout... Imaginez, parce que je sais pas faire. Camille lui annonce, toute contente, que "même que Saian il a accepté d'etre son Tonton". Les deux grands parlent de tout et de rien, elle ecoute pas vraiment. Mais suffisamment pour entendre le mot "mourrante". Aïe.

Ma maman l'a mourru.

Eh oui, fallait bien que ça arrive. Et elle pleure, et Saian se demande comment en sortir le pauvre... Et moi j'ai qu'une hâte c'est qu'on me tende une perche pour qu'elle arrête de pleurer. C'est VanArtevelde, avec ses manières polies, limite froides, et sa voix douce, qui va sauver la mise.

Avez-vous déjà vu du lin, jeune Camille ?

Elle s'en fiche elle sa mère à mourru ! Trouve autre chose, là.... Ah mais c'est qu'il a une idée derrière la tête le barbu. Vlà qu'il se met à confectionner une poupée de chiffon sous les yeux de plus en plus interessés de la gamine... Et alors quand Saian met son bras autour d'elle, ça finit de la calmer.

Le flamand qui parle bizarre (comprenez qu'il parle flamand) la fait participer à la confection en lui demandant ce qui manque à la poupée. Je ne résiste pas à la tentation :

Des bras ? Une maman ?

Alerte au piège, tombe pas dedans ! Eh oui, j'aime la difficulté faut croire. Ou alors j'aime emmerder le monde

Des bras.

Ouf, il a pas mordu à l'hameçon. La poupée terminée, il la donne à Camille, sous condition qu'elle en prenne grand soin. Elle lui serre la main, marché conclu. L'amour de cette gamine pour les pactes et les marchés devient inquiétante, trouvez pas ?


Camille_agathe
Nuit de Samedi à Dimanche : L'art du "Vous"

Comme bien des enfants de son âge, Camille est réveillée et prête à s'amuser dès l'aube. Alors que les grands, non. Elle se glisse hors du dispensaire et guette la lumière dans les tavernes.

Chouette, un lève tôt ! Et en plus, c'est mossieur Dorable, quelle aubaine ! Il demande comment va la poupée, et Camille lui tend pour inspection.

Elle est un peu froissée de calins mais sinon elle va bien, promis.

Après inspection, il lui rend la poupée, la prend sur ses genoux, lui fait faire du cheval dessus en lui parlant de sa mule cocotte, bref, il est adorable, mais ça, vous le saviez déjà. En revanche Camille est intriguée qu'il lui dise vous tout le temps, et on a eu beau lui expliquer qu'on dit vous aux gens qu'on respecte, ou qu'on connait peu.... Elle comprend pas comment ça marche. Eh oui, la seule personna avec qui elle ait jamais parlé françois c'est maman, qui la tutoyait, alors hein.

Alors pour dire vous, je remplace vous par tu et pis c'est tout ?

Il lui dit que non, la conjugaison c'est plus compliqué que ça. Camille est sur le point de demander ce que c'est, la conjugaison - ne jamais utiliser un mot savant avec Camille si vous n'aimez pas les questions - quand d'un coup, elle a une révélation. Vous voulez savoir ce que ça donne, quand Camille a une révélation ? M'en doutais. Et comme je suis trop sympa, j'ai pensé à garder l'echange de la taverne :


Camille_agathe : Atta, atta !
Camille_agathe lève le doigt
Camille_agathe : j'a crouvé !
Vanartevelde sourit un peu plus
Camille_agathe : je sais je sais !
Camille_agathe bondit littéralement d'excitation
Camille_agathe : en fait je sais dire vous... passaque je sais dire quand y a plein de monde !!!!
Vanartevelde contemple la petite fille d'un air attendri
Camille_agathe : c'est pareil ?
Vanartevelde : c'est le meme
Camille_agathe : alors les nobles et les gens..euh que je les connais pas...je fais comme si que y en avait deux et c'est bon ?
Vanartevelde approuve lentement
Camille_agathe : c'est marrant.
Camille_agathe rigole
Camille_agathe : alors en faite, en faite.....
Camille_agathe : les gens nobles ils sont tellement cro important que ils comptent pour deux moi ?
Vanartevelde : comme si un inconnu ou un noble valait plus que un seul
Camille_agathe sautille, ravie.
Camille-agathe : on a dit pareil !

Ils parlent encore un peu, de pleins de choses, puis le barbu la ramène au dispensaire sur son dos, en trottant comme un cheval, ce qui, vous vous en doutez, lui plait hachement beaucoup.

Melusine34
[La princesse et l’apprenti chevalier]

Si on lui avait dit à son retour de Bruges qu’elle trouverait en taverne une petite troupe armée d’épées de bois nul doute que la brunette ne l’aurait pas cru…

La journée avait mal commencée. Rentrée tôt de Bruges épuisée et lasse, Mélusine était passé chez elle faire un point sur sa situation et surtout un bon brin de toilette. Les armées s’étaient constituées et mises en branle, elles n’avaient pas besoin de son épée pour le moment et Margaux lui avait conseillé de rentrer s’occuper de sa petite protégée et préparer le dispensaire en vue d’un rapatriement des blessés. Pour la guerrière qu’elle était difficile à accepter. Non pas qu’elle renâcle à rester auprès de son brun et de la petite brunette qui petit à petit faisait son nid au dispensaire et au sein du couple, mais elle avait plutôt l’habitude d’être des premières lignes et un sentiment diffus de culpabilité à être ainsi planquée à l’arrière du front s’était peu a peu insinué dans l’esprit de la jeune femme au retour de la capitale.

Une fois reposée, lavée, coiffée, parfumée et habillée de frais, machinalement elle alla flâner du côté de son officine. L’affection de la petite voilà ce qu’il lui fallait pour retrouver un semblant de sourire et les bras de Saian pour enfin se sentir bien. Las aux Herbes Folles elle ne trouva ni l’un ni l’autre… qu’à cela ne tienne tentons la taverne se dit elle connaissant trop bien ses deux compères elle se doutait les y trouver. Mais une fois devant les devantures elle hésita. Camille était bien là mais dans une taverne où elle avait juré ne plus mettre les pieds tant le tenancier était des plus désagréables à son endroit.

Que faire ? Rentrer ? Rester dehors ? Aller ailleurs en priant pour que la petite mue par la curiosité ne vienne l’y trouver ? Ou entrer tant pis et voir ce qu’il se passerait. À la réflexion elle eut du sans doute partir mais voir la fillette à travers une vitre sans pouvoir aller l’embrasser était trop dur et avait eu raison de sa prudence. Et ce qu’elle redoutait se produisit : elle fut accueillie par les propos violents pour ne pas dire insultants du propriétaire du troquet qui vigoureusement et sans ménagement eut tôt fait de les remettre toutes deux dans la rue. Voilà, elle avait vu Camille mais lui avait par là même offert un spectacle peu recommandable… comment ensuite espérait elle lui apprendre à se bien tenir quand à côté de cela elle avait sous les yeux l’exemple d’adultes qui ne respectaient même pas la politesse la plus élémentaire ?

Elle éluda les questions de la petite et sans pour autant se faire l’avocat du diable essaya tant bien que mal de mettre son amour propre dans sa poche pour essayer de justifier ? non mais expliquer à l’enfant la réaction de l’adulte.

Elle y gagna un moment rare de complicité et de bavardage avec Camille. Une de ces moments qu’elle affectionnait tant et qu’elle trouvait pourtant si rares occupée qu’elle était par ses devoirs de Blanche et d’herboriste… puis quand bien même aurait-elle eu plus de temps avec la petite fille ces instants étaient si particulier qu’elle les aurait encore trouvés trop brefs.

Théalie vint ensuite les rejoindre accompagnée d’un garçonnet blond comme les blés et guère plus grand que Camille. Si seulement son compagnon pouvait être d’une compagnie aussi agréable qu’elle… elle n’eut l’occasion de le lui dire pourtant, la demoiselle pressée partit trop tôt et c’est sans doute tant mieux car la Blanche n’aurait sans doute pas su trouver les mots justes pour lui exprimer sa pensée. La voilà donc assise en taverne une brune sur les genoux et un blond a son côté…

Le nom de ce garçon la fit sursauter : Gailen d’Arduilet. Serais-ce ? Non ce n’était pas possible… elle savait sa Cap’ flamande et mère d’un garçon mais… confirmation faite oui il s’agissait bien du fils de Cyrielle. La brune rosit et s’inclina ce qui d’ailleurs le surprit. Puis elle observa ce qui pour Camille habituée à vivre avec des adultes était sans doute sa première rencontre avec quelqu’un de son âge.

Et le résultat fut probant : ils se mirent a babiller, se monter leurs épées respectives, se raconter leur vie qui commence, … et même protéger l’amazone qui les surveillait du coin de l’œil contre les questions par trop personnelles que lui posait un homme !! Elle en resta pantoise !! En quelques minutes, en plus d’avoir fait connaissance voilà qu’ils s’étaient constitué en petite troupe ! Gailen en apprenti chevalier défendant la veuve et l’orphelin (remarquez il a de qui tenir) et Camille épée au point répondant du tac au tac "«Oui chef ! » à chaque phrase ou presque.

De morose qu’elle était au départ Mélusine se prit au jeu et ne put retenir un sourire attendri en voyant faire ces deux-là. Elle était heureuse que Camille trouve un compagnon de jeu, elle qui avait grandi avec Achilée connaissait l’importance d’être deux pour faire toute sorte d’expériences et de bêtises que les grands ne savent ou ne veulent pas vous apprendre. Et puis ça promettait… il allait falloir qu’elle prévienne les anciens dont elle s’occupait : il n’y avait plus une tornade dans Tournai mais deux garnements bien décidés à s’amuser et à se perfectionner dans le maniement de l’épée… en attendant qu’ils trouvent un lance pierre ou de quoi se confectionner des bombes a eau…
Faudra qu’elle en parle a Cyrielle d’ailleurs et qu’elle lui demande si Gailen ne pourrait pas de temps en temps passer au dispensaire s’amuser avec la p’tite. En attendant, lorsqu’elle ramena Camille a l’officine prendre son gouter cette dernière était passablement excitée… songez donc un peu à toutes les choses qu’elle aurait à raconter ce soir à Saian !

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Camille_agathe
Elle a raison. La gamine va en raconter, des choses à Saian ! Mais ce sera pour le prochain chapitre, repartons un peu en arrière voulez vous ? Sinon je vais m'emmêler les pinceaux.

Dimanche après-midi : Théadeus, bonus ou malus ?

Il est gentil. Avec elle .Son problème à Camille, c'est qu'il lui donne l'impression d'être vraiment pas pouli avec les autres. Et ça, c'est pas gentil. Alors elle est un peu paumée avec celui-là, premiere fois qu'elle sait pas quoi penser exactement.

Si elle écoute Théadeus, Duncan est un con, sa mère, heureusement qu'elle est morte, Skal est un autre nom d'oiseau dont je me souviens plus. Toffie y a droit aussi même si celui-là il dit l'aimer, qu'il blague... Et Tirya a droit a un nom que même moi je n'oserai répéter ici, et qui semble la mettre en rage, mais là aussi, il parait que c'est juste une blague. Et puis alors quand Mélusine vient pour la chercher et qu'elle lui saute au cou, c'est l'hallu totale. Theadeus la pousse dehors, la gamine dans les bras. Lentement mais sûrement, sans écouter.

Pour quoi tu nous pou.... ?

Trop tard. Mélusine est un peu blanche, mais calme. Elle emmene Camille dans une autre taverne et répond au flot de questions. Elle explique à Camille que l'homme a dit des choses méchantes sur Wullalisque, le papa de Duncan, et que parce que elle le défendait, il l'a mise dehors. Camille enregistre, mais décide quand même de poser la question à l'homme lui même. Pas qu'elle croit pas tout ce que dit Mélusine, hein. Allez pas croire ça. Juste que ça lui parait totalement fou que Théadeus soit si gentil avec elle, et pas avec Mélusine.

Moment d'émotion - sortez les mouchoirs- quand Mélusine explique à Camille qu'elle est restée à Tournai rien que pour elle, et se reçoit une pluie de bisous dans la tronche. Moment interrompu par l'arrivée d'un garçonnet blond, accompagné de Théalie, et Camille oublie tout ça d'un coup. ( prochain chapitre, je fais par thèmes aujourd"hui c'est comme ça) Une fois le gamin parti, elle retrouve Théadeus dans une autre taverne, avec Théalie. Elle lui demande pourquoi il a poussé Mélusine et elle dehors.

Je ne t'ai pas poussé dehors, juste ta mère.

Mais euh ! D'abord Ica, maintenant lui ! C'est pourtant pas compliqué, sa mère elle est morte, et Mélusine elle est vivante, ok ? Mais passons. La version de Théadeus est différente, lui il dit avoir eté insulté par Mélusine... à force de questions plus enervantes les unes que les autres la gamine apprend que c'etait une insulte sans grot mots, et pas celui qu'il a dit à Tyria. Encore plus paumée, l'enfant se tourne vers la gentille Théalie, mais celle-ci écoute en souriant et ne donne pas d'opinion particulière. Cet homme l'intrigue, il farce comme Saian mais pas exactement non plus. Les farces de Saian elle les comprend, mais celles de Theadeus, vraiment pas. Normalement si on insulte ses amis on est méchant, mais lui il dit qu'il est son ami, c'est juste qu'il ment pas, et qu'il suffit de pas parler des autres et ça ira.

N'empêche qu'il en parle, des autres, et en mal. Bon, soyons juste, elle en pose des questions, la gamine. Des milliards. On pourrait même dire qu'elle le pousse, hein.

Et pourquoi t'aime pas Duncan, et qu'est-ce qu'elle t'a fait sa maman, et ça veut dire quoi être noble par copinage, et avec qui elle a copiné pour être noble la maman de Duncan. D'abord il lui dit qu'elle a montré ses fesses au papa de Duncan, puis sous l'avalanche de questions qui en découle, il finit par dire qu'il en sait rien, il a parlé trop vite, mais que, en gros, il aime pas tous les nobles qui l'ont gagné par mariage pas par élection, et encore, y a ceux qui ont eté élu mais qui auraient pas du...Et, pour finir en beauté, de lui annoncer que les nobles sont pas "mieux" que les autres, ce qui ébranle la gamine profondément. Moi même j'ai du mal à suivre, alors la fillette de trois ans c'est même pas la peine. Elle en retiendra, en gros :

Que Théadeus est aussi compliqué à comprendre que Klesiange, et tout aussi facile à se vexer si on l'adore pas tout de suite.
Que Théadeus l'aime bien mais qu'il aime personne que elle, elle aime vachement beaucoup.
Que Théadeus il lui donne de la bière, ce qui est bien, mais que ça lui fait tout coupable dedans de lui faire des bisous si il parle méchant des grands qu'elle aime et de leur maman.

Au prochain épisode : "Gailen, l'enfant qui apparaît comme par miracle quand tous les grands sont à la guerre."


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