Camille_agathe
Dimanche 28 février : Gailen, c'est mon copain.
Donc on en était où ? Ah oui, un enfant un peu plus haut qu'elle mais pas de beaucoup, en taverne.
Il s'appelle Gailen d'Arduilet, il a cacran, du moins c'est ce qu'on lui a dit, le gamin n'en semble pas si sûr. Il n'a jamais connu son papa, un grand guerrier - chouette, tout comme elle ! - sa maman est comtesse - ah non, pas tout- et alors cerise sur le gâteau, il est blond.
Il a une épée en bois. Camille lui montre la sienne. Gailen explique que celle qu'il tient à la main, elle est pas vraiment à lui, et il a l'air un peu désolé. La petite lui promet direct que son tonton à elle, ben il lui en fera une tout pareil, belle et tout. En comprenant qu'il est noble, elle veut lui montrer sa revérence, normal. En plus elle a fait des progrès.
Je veux pas qu'elle me fasse la révérence !
Tu devrais la laisser faire, elle n'est pas noble et toi, si, dixit une des grandes, chais pu laquelle.
Si tu es noble tu es mieux que les zotres, dixit Camille.
Je suis pas mieux, j'ai même pas encore d'amis.
Si, moi chuis ton amie.
Simple et sans détour. J'adore cet âge, décidément. Ca parle d'epée, de bataille, de devenir des grands chevaliers. Comme il est plus grand, Camille lui demande naturellement de lui apprendre tout ce qu'il sait. Il doit savoir biiien plusse qu'elle, songez, il a au moins un an de plusse ! Un an c'est plein, d'abord. Il promet. Je ne me rappelle plus bien comment, mais Camille décide qu'il est son chef, et ça lui plait beaucoup, à Gailen.
Mais ce n'est que quand un inconnu s'intéresse d'un peu trop près à Mélusine que la complicité totale s'installe entre eux. L'homme demande un bisou sur la joue. Y va pas bien lui, ho ? Camille réagit immédiatemment, soutenue par son nouveau pote.
NAN ! Pas de bisous à Mélusine ! Jamais ! s'ecrie-t-elle
JAMAIS ! Gaelen en écho.
L'homme le fait quand même. Camille reste bouche bée devant l'audace du mossieu. Mélusine grimace.
Il l'embête ! On l'attaque, chef ?
Gailen est plus rapide à réagir et lui fonce dessus, suivi de près de Camille.
Personne embête la maman-même-fausse de Camille ! qu'il dit.
Décidément il est à croquer, ce petit. Enfin ça c'est moi qui le dit, hein. Camille ne sait pas ce que c'est, à croquer, et ne le trouve pas petit. En revanche elle le trouve blond. Et super sympa, et courazeux et c'est son copain, voilà. Cherchez pas plus loin. La nourrice/servante que sais-je de Gailen vient le chercher et l'entraîne d'un côté, Mélusine entraine Camille de l'autre. On s'echange des promesses de revenir vite, de s'echapper pour revenir jouer.
Et voilà comment on passe de triste parce que tous ses amis grands ou presque ont déserté Tournai, à ravie et surexitée d'avoir un copain/chef avec qui démonter les méchants. Reste plus qu'à esperer qu'il reste, et à courrir se faire féliciter par Saian d'avoir si bien défendu sa namoureuse.
Donc on en était où ? Ah oui, un enfant un peu plus haut qu'elle mais pas de beaucoup, en taverne.
Il s'appelle Gailen d'Arduilet, il a cacran, du moins c'est ce qu'on lui a dit, le gamin n'en semble pas si sûr. Il n'a jamais connu son papa, un grand guerrier - chouette, tout comme elle ! - sa maman est comtesse - ah non, pas tout- et alors cerise sur le gâteau, il est blond.
Il a une épée en bois. Camille lui montre la sienne. Gailen explique que celle qu'il tient à la main, elle est pas vraiment à lui, et il a l'air un peu désolé. La petite lui promet direct que son tonton à elle, ben il lui en fera une tout pareil, belle et tout. En comprenant qu'il est noble, elle veut lui montrer sa revérence, normal. En plus elle a fait des progrès.
Je veux pas qu'elle me fasse la révérence !
Tu devrais la laisser faire, elle n'est pas noble et toi, si, dixit une des grandes, chais pu laquelle.
Si tu es noble tu es mieux que les zotres, dixit Camille.
Je suis pas mieux, j'ai même pas encore d'amis.
Si, moi chuis ton amie.
Simple et sans détour. J'adore cet âge, décidément. Ca parle d'epée, de bataille, de devenir des grands chevaliers. Comme il est plus grand, Camille lui demande naturellement de lui apprendre tout ce qu'il sait. Il doit savoir biiien plusse qu'elle, songez, il a au moins un an de plusse ! Un an c'est plein, d'abord. Il promet. Je ne me rappelle plus bien comment, mais Camille décide qu'il est son chef, et ça lui plait beaucoup, à Gailen.
Mais ce n'est que quand un inconnu s'intéresse d'un peu trop près à Mélusine que la complicité totale s'installe entre eux. L'homme demande un bisou sur la joue. Y va pas bien lui, ho ? Camille réagit immédiatemment, soutenue par son nouveau pote.
NAN ! Pas de bisous à Mélusine ! Jamais ! s'ecrie-t-elle
JAMAIS ! Gaelen en écho.
L'homme le fait quand même. Camille reste bouche bée devant l'audace du mossieu. Mélusine grimace.
Il l'embête ! On l'attaque, chef ?
Gailen est plus rapide à réagir et lui fonce dessus, suivi de près de Camille.
Personne embête la maman-même-fausse de Camille ! qu'il dit.
Décidément il est à croquer, ce petit. Enfin ça c'est moi qui le dit, hein. Camille ne sait pas ce que c'est, à croquer, et ne le trouve pas petit. En revanche elle le trouve blond. Et super sympa, et courazeux et c'est son copain, voilà. Cherchez pas plus loin. La nourrice/servante que sais-je de Gailen vient le chercher et l'entraîne d'un côté, Mélusine entraine Camille de l'autre. On s'echange des promesses de revenir vite, de s'echapper pour revenir jouer.
Et voilà comment on passe de triste parce que tous ses amis grands ou presque ont déserté Tournai, à ravie et surexitée d'avoir un copain/chef avec qui démonter les méchants. Reste plus qu'à esperer qu'il reste, et à courrir se faire féliciter par Saian d'avoir si bien défendu sa namoureuse.