Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] Camille, La Fillette Qui Rêvait d'Etre Pilier De Bar

Camille_agathe
De Fin Mars à Fin Avril : Le Séjour à Bourbourg.

Je vous ai déjà raconté le début de son premier jour, ou elle est tombée du lit, a eu un petit déjeuner de roi, est allée voir les poulains dont son préféré, Monpote. La suite de la journée ? Ben elles sont aussi allées voir Aïtor, l'etalon très nerveux de Margaux. Camille avait pour instruction d'etre calme et courageuse, et elle a reussi comme une chef. C'est quoi cet air surpris que je vois sur certains visages ? Si elle sait être calme ! Chuis vexée que vous en doutiez, tiens. Elle a approché de l'étalon mains dans le dos, et lui a chuchoté ça :

Jour Aitor, moi chuis Camille, j'a cacran. Tu sais moi je te donnerai jamais jamais de fessée, que des carottes. D'abord jo suis la coupine à Margaux. Margaux elle est gentille, alors les coupines de Margaux aussi. Tu vois ?

Et elle s'est pas fait mordre, na. Je vous l'avais bien dit, lecteurs de peu de foi ! Personne m'ecoute, t'façon, pfff. Je vous raconterai bien la suite de la journée, mais Camille l'a fait bien mieux que moi quand Dunca est rentré ce soir là :

Jo va BIEN Duncan ! Passaque même que si tonton et tata sont pas là et quo cé crite, ben d'abord Margaux elle m'a fait ma coilette, pis même que elle m'a donné mon manger et pis qu'elle m'a proposé des crucs pis moi j'a choisi ! Et pis même que j'a vu Aitor et il m'a pas mordu passaque j'a eté toute cré cal-meuh !!! Et pis on a joué à so cacher ! Oui ! et pis j'a monté avec Margaux sur sa cheval dame, et j'a pas cro bougé comme tu as dit, alors j'a pas tombé ! T'es fier do moi ?

Ensuite y a eu la veillée, et Camille a reçu une lettre de Saian, que Margaux lui a laissé tenir cérémonieusement, et l'ouvrir, même si elle sait pas lire.



Ma petite Camille,

J'espère que tu vas bien et que tu t'es bien intégrée chez Duncan et Margaux.

Chez nous, rien de neuf. Nous errons a travers l'Artois, la région de ta maman. Calais est bien morte en ce moment, mais Azincourt est plus vivante.

Nous avons rencontré le nouveau Comte de cette province. Il semblerait qu'un mouvement indépendantiste agite les rumeurs publiques ces derniers temps.

Enfin, j'imagine que le sujet ne te passionne pas. Mélusine et moi allons bien, même si le voyage est fatiguant, voici des jours que nous marchons en ne nous reposant que pour manger et dormir. Nous voyageons de nuit dans un souci de discrétion et de romantisme.

Un jour j'espère que tu pourras toi aussi profiter des longues balades au clair de lune. En attendant, sois bien sage, et donne nous de tes nouvelles.

Je t'embrasse (et Mel y joint des bisous au miel).
A bientôt,
Saian.


Quelques jours plus tard, elle en a reçu une autre de Mélusine. Gâtée, la gamine, elle a deux couples qui prennent soin d'elle, un à distance et un de près.



Ma p'tite tornade,

Comment vas-tu ? Comment se passe la vie à Bourbourg ? Va falloir que tu me raconte tout ça quand je rentrerai ! j'ai hâte de te revoir et de te serrer à nouveau dans mes bras !!

Connaissant Margaux je pense que tu dois être heureuse avec eux et choyée surtout. Puis c'est pas tous les jours qu'une petite fille va vivre quelques jours dans l'château d'un beau seigneur blond. Duncan t'as-t-il montré ses chevaux ? Et l'étendue de son domaine ? Margaux t'as-t-elle appris un peu à te servir de ton épée ? Si non va absolument que tu lui demande c'est une grande guerrière tu sais ; bien plus grande et aguerrie que moi quand à Duncan j'en parle même pas il est chef dans une armée.

Avec tonton nous avons retrouvé les Dames Blanches. Ça m'amuse beaucoup de le voir camper avec toutes ces femmes. Tu le connais il farce et fait le fanfaron mais je pense que ça lui fait bizarre aussi d'être l'un des rares hommes à être admis parmi nous. Il m'a dit qu'il t'avait écrit quand nous avons quitté l'Artois et je crois que tu lui manque même s'il le dit pas trop. Sans doute sent-il combien j'aimerai que tu sois avec nous ici même si c'est pas possible.

Hier j'ai repris mon carnet à dessins et j'ai crayonné un paysage de la campagne autour de la ville où nous sommes. Comme ça je pourrai te montrer les lieux où nous nous sommes arrêtés. J'essayerai de dessiner autant que je le pourrai et peut être même si tu veux que je t'enverrai mes croquis, comme ça tu sauras toujours où nous sommes et tu verras ce que nous voyons.

Et sinon t'enfuis tu toujours en taverne quand personne ne te vois ? As-tu revu Gailen ? Et Achilée ou monsieur Dorable ?

J'ai hâte de recevoir de tes nouvelles. Je t'envoie plein de bisous au miel. A très bientôt ma Tornade, je t'embrasse très très très fort,

Ta tata Mélusine


La réponse commune aux deux lettres, dictée à Margaux, ne répondra pas à la question sur la taverne. Camille fait son premier mensonge par ommission, ça se fête ! Ben quoi, elle a un deal avec le cocher qui rechigne a faire demi tour quand il la decouvre dans son coche - normal, pauvre bougre, il voit pas souvent sa dulcinée - et elle veut pas qu'il se fasse gronder, ou pire, qu'on lui donne la fessée.



Bonjour mon tonton et ma tata chéris,

Tu me manquez beaucoup beaucoup, mais je suis toute tégrée chez Duncan et Margaux, parce que ils sont trop gentils et tout, et le chateau il a des gardes pour proteger des nonnes.

Tonton, fallait pas trop marcher, faut etre sage pour pas mourru avant de rentrer. Tata elle dit que tu farces avec les Blanches, moi je suis un peu jalouse, mais pas trop trop. Bocom et moi on farce un peu tous les deux parceque tu nous manques beaucoup. Je l'appelle mon bocom chéri à cause d'une dame qu'elle disait que je dois pas etre sur ses genoux parce que elle le connait pas, alors moi je m'en fiche et je l'appelle chéri, d'abord. Parce que moi je le connais, d'abord !

Tata, moi aussi je veux tes bras. Mais sois pas crite, parceque Margaux elle a des bras doux aussi pour moi, et toi t'as les bras de Saian, mais en plusse durs. J'a pas enceore appris l'épée, mais c'est pas graffe, j'a vu les chevals, et même que Aitor il m'aime bien, et il aime pas les autres mais moi oui. C'est Duncan il a lu ta lettre pour moi, il est gentil et parfait. Merci pour les dessins, quand tu les envoies dis ? J'a pas revu Gailen, il est avec sa maman peut-être. Mais j'a revu Achilée et Mossieu Dorable plein de fois, et mon prince Skal, que même que maintenant il est le comte à la place de l'autre comte.

Reviendez vite avant que je grandis trop.

Camille Agathe


Le reste du mois se poursuit tout gentimment, une petite routine bien confortable pour l'enfant. Elle voit plus souvent Margaux que Duncan, qui n'est là que le soir, mais elle ne manque ni de tendresse ni de conversations. Monpote l'aime de plus en plus, Aïtor l'a toujours pas mordue, elle est allée à la chasse aux oeufs chez Rosa et a rencontré Balthazar qui a décrété qu'elle etait " zoulie, toi, Mille". Le pied quoi. Et y a aussi Toinette, la vieille dame qui fait la cuisine et qui connait plein de choses sur Duncan quand il etait petit, Camille adore ça.

Et puis la nuit, ben c'est les tavernes, ou elle se faufile pour retrouver Bocom, son seul lien tangible à Saian. L'autre jour pour le plus grand plaisir de ma pitchoune, il a même dit à Achilée que Camille méritait qu'il l'aime bien. Et avant ça, il lui avait dit qu'elle etait pas contrariante, parce qu'en apprenant qu'il aimait plus Tirya, elle avait juste répondu "ok-ay". Ben quoi, c'est pas à elle de décider qui il aime, c'est à son coeur à lui, hein. Les affaires de grands, c'est les affaires des grands.

Bon sang ça me fait penser, en parlant d'affaires de grands. Ma pauvre gamine en entend des trucs, à force de fréquenter en majorité des adultes, et là elle a entendu "socret" plus gros qu'elle - non c'était pas en taverne, mauvaises langues ! - et elle est obligée, très régulierement, de mettre ses deux mains sur sa bouche pour pas répéter ce qu'elle a entendu ! Je sens qu'elle va aller poser la question directement à la source, histoire qu'elle puisse respirer normalement, pis histoire qu'on rigole un coup, aussi.


Camille_agathe
12 Avril : Camille et la Rumeur

Une conversation surprise en taverne, répétée à Camille par un homme plein de bonnes intentions qui essayait de lui apprendre la tolérance je suppose, et paf, on se retrouve avec une enfant de 4 ans obligée de garder un secret dont elle ne mesure même pas toute l'ampleur. La taverne qui suit est épique. Chaque fois qu'on parle des personnes concernées, elle rougit comme une tomate, met ses deux mains sur sa bouche pour pas que le secret ne sorte, et marmonne dans ses mains :

cé un socret un socret un socret.

Ce qui bien sur attire encore plus l'attention. Heureusement, les grands présents, Achilée et Bocom, ne la poussent pas dans ses retranchement et ne cherchent pas à savoir. Ouais, heureusement, parce qu'il aurait fallu plus de deux petites menottes pour retenir les mots qui voulaient sortir. Le "socret" concerne une de ses "coupines", Moon. La Fleur de Lune ne l'impressionne, ni ne lui fait peur. Alors après deux jours d'agonie... elle lui saute dessus au sortir d'une taverne, la tire par la main à l'écart et vide son sac.

J'a appris un socret, un gros socret. Il est gros. C'est un socret. Faut pas dire les socrets. Chais pas quoi faire, alors comme que le socret il est sur toi, jo vo to domander, passaque, c'est un gros socret....

Moon reste calme, tendre, et à force de douceur, arrache le secret des lèvres récalcitrantes de l'enfant. Elle est bien c'te Moon.

Des gens y zont dit, que barbiche, ben c'est pas le papa de ton bébé dans ton ventre. Et que il dit que il est le papa, pour que les gens ils te grondent pas, mais que le vrai papa il est parti en vrai.

Elle rentre la tête dans les épaules. Si ça se trouve, Moon va la gronder, on sait jamais, hein, Docteur Jekyll et Mr Hyde-style ! Mais la jeune blonde la prend sur ses genoux et lui parle tout gentiment, même si elle a quand même les yeux qui brillent fort.

Les gens....Ils racontent plein de choses..Et souvent tu sais, ces choses sont fausses et méchantes. C'est pour faire du mal.

Alors... barbiche... c'est le papa de ton bébé ou c'est pas ?

Barbiche....
lui sourit parce qu'elle trouve ce surnom plutôt mignon. Barbiche c'est le père de mon enfant. Je vais t'expliquer. Avant de connaître ton Barbiche... mon Ica...Je n'avais jamais été amoureuse. Jamais jamais. J'étais comme une enfant...Ica... c'est mon premier amoureux. Et tu sais... ce sera le seul. Alors les gens qui disent le contraire... Ce sont des idiots. Ils ne voient pas les étoiles dans nos yeux.

Camille-Agathe regarde les yeux de Moon, essaie de voir des étoiles.

M'as-tu déjà vu regarder un autre homme que lui avec des étoiles dans les yeux ?

Nan tu rogarde que barbiche, même si il est moche.
Mains sur sa bouche. Oops.

Oh....Euh...Tu ne le trouves pas beau Ica ?

Pardon....ben il est vilain avec moi alors jo lo trouve vilain et pas beau. Mais il est potet pas vilain avec toi, alors.... pis les étoiles dans les yeux, ben ça doit pas et' fastoche pour voir. T'es pas fâchée ?

Je sais bien qu'il n'est pas très gentil avec toi....Non, je ne suis pas fâchée

Oui mais bon, c'est la vie mon kiki.

Moonflower éclate de rire. C 'est la vie mon Kiki ?

Oui.

Je vais te dire. Je me fiche de ce que les gens pensent. Ica et moi... on sait bien que c'est notre enfant. Et tu verras quand il sera né, comme il nous ressemblera.

Chouette, alors c'était un faux socret ?

C'est un faux secret.

Ouf, moi j'ava peur quo les gens ils to grondent.

Tu sais ce qu'est une rumeur ?

Nan c'est quoi une rumeur ?

Je vais te donner un exemple. Quelqu'un qui ne t'aimerait pas décide qu'il veut te faire souffrir.

Comme barbiche ?


S'ensuit toute une discussion ou la pauvre Moon s'empêtre un peu. Eh oui, elle dit que Barbiche ne ment jamais, la gamine lui donne direct un exemple prouvant le contraire. Voilà ce qui arrive quand on est pas assez précis. Mais à sa décharge, si elle avait été trop précise pour expliquer que Barbiche n'est pas du genre à lancer des rumeurs... Vu que Camille sait pas encore ce que c'est, elle aurait eu droit à 10 fois plus de questions, héhé. Enfin, après un échange surement éreintant pour Moon et très marrant pour moi, elle finit par réussir à détourner Camille du sujet "Barbiche" et lui expliquer ce qu'est une rumeur.

Bon alors la rumeur.... c'est quand on dit des menteries sur toi pour t'embêter et te faire pleurer. C'est ça ?

C'est ça. Tout à fait ça. Et c'est facile de faire courir une rumeur...ça peut faire beaucoup de mal.

Voui, passaque si moi j'avais pas mis mes mains sur ma bouche cossa.... ben j'aurais dit à des gens. Pis les gens y auraient dit barbiche c'est pas le papa.

Laisse-les parler Camille...Ils sont bêtes.

Pas tous. Le mossieu qu'il m'a dit ça, il a dit faut pas t'embêter. Lui il t'aime bien. Mais c'est pas sa faute si il a entendu les méchants dire des menteries.

Tu veux me dire son nom ?

Nan, c'est un socret passaque après tu va lo détester. Pis lui c'est pas sa faute !

D'accord... de toutes façons, ce n'est pas bien grave. Quelqu'un a même osé me le dire en face.

Ben en face c'est plusse mieux. Cossa tu peux les taper !


Moon éclate de rire. Tu me prêterais ton épée ?

Voui. Passaque en face c'est pas de cowards. Alors que derrière c'est des cowards, d'abord.

Des cowards ?

Euh... c'est les pas courageux.

Ah ! Des couards ?!

Ah ouais, ça rossemble ! couard.
Répète le mot pour le retenir. couard couard couard.

On dirait un canard ! Couard couard couard !


Woala woala. La discussion se termine en Statuquo. Camille n'a plus de lourd secret à garder, puisqu'il n'y en a jamais eu. Barbiche est toujours son ennemi, Moon toujours son amie, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Camille_agathe
14 Avril : La froide philosophie de Mossieu Dorable.

Aïe Aïe Aïe. Camille sait pas ce qui lui prend, à mossieu Dorable. Si elle avait des mots de grands, elle dirait qu'il voit le monde en noir. Si j'avais mon mot à dire, je lui demanderais ce qu'il lui prend d'imposer cette sombre vision à une enfant si jeune. Groumpf, c'est reparti pour des questions existentielles.

Ca a commencé pour une histoire de bisous. Camille sait bien qu'il faudra pas en faire à tous les mossieu quand elle sera grande. Et déjà, la dame un peu zinzin semble penser que dès maintenant, à quatre ans, c'est pas bien de faire des bisous à son tonton, ou à Bocom. Pffff. L'autre soir en taverne, à son arrivée ça polémiquait sur l'affection des "tontons". Maintenant voilà Mossieu Dorable qui lui dit que c'est le coeur qui décide, au fnial, pas les nonnes. Bonne nouvelle alors ! Elle pourra peut être continuer à faire des bisous à tonton ! Et à mossieu Dorable, Duncan, son prince, tout ça !

Ouais ben vous réjouissez pas trop vite les gars. Parce que derrière, il lui annonce que le coeur, ben il peut changer. Comment ça ? Il sera toujours son copain quand elle sera grande, non ? Il sait pas. Il sait pas ? Il peut pas promettre. Camille est sur le cul, pardonnez l'expression. Et pire encore, il garantit pas non plus qu'il aimera Achilée pour la vie non plus ! On peut rien promettre, jamais, qu'il dit.

Quand elle retourne le voir quelques jours plus tard, il est toujours aussi calme, toujours aussi souriant... toujours aussi décidé à ne pas la rassurer. Et ça empire. Car de la seconde conversation ressort qu'il l'aime beaucoup, qu'elle est adorable, qu'il l'aimera surement longtemps, mais que personne ne peut promettre d'aimer toujours. Ah, l'amour conditionnel. C'est tout ce qu'il lui fallait, tiens, à ma gamine qui vient de perdre le seul être qui vous aime inconditionnellement et à vie. Elle repart donc, tête basse, en ruminant. Et si mossieu Dorable avait raison ? Et si tonton et tata changeaient d'avis ? Et Duncan et Margaux ? Et Achilée, et Bocom, et Skal, et Moon, et la liste est longue ?

Ah mais je vais pas me laisser faire si facilement hein. J'ai décidé que Camille serait une petite fille joyeuse, contre vents et marées. M'en vais trouver un adulte prêt à la rassurer, quitte à lui mentir. Nan mé ho !


Camille_agathe
Cinq minutes plus tard : J'adore msn, et Camille adore Skal.

Vous avez demandé un adulte pour rassurer Camille ? Pas de souci, pointez vous sur msn et sautez sur le premier adulte disponible. Ca donne à peu près ça :

Elle lui saute au cou en criant "mon prince, t'es rovonu !" il l'attrape, l'embrasse et lui demande comment elle va. Tete enfouie dans son cou, elle le serre fort et refuse de lâcher prise. J'espère qu'elle l'a pas etranglé, elle devient forte en grandissant l'air de rien.

Va pas cré bien. Dis toi tu va etre mon prince toute la vie hein ? tu vas pas arreter un jour potet ?

Bien sur que je serai ton prince toute la vie, même quand tu seras une grande, tu seras toujours ma princesse.

Mossieu dorable il a dit " personne peut promettre de naimer toute la vie". Il a dit les gens ils t'aime ménant, mais plusse tard on sait pas !

Oui mais il parle d'aimer pour les couples.... pour les amoureux, nous c'est différent.

Nan ! meme pour moi il a dit ! Il a dit "vous etes dorable, je vous aimerai longtemps, mais je ne peux pas promettre de vous aimer toujours" il a dit ça !
Hyperventile, parle trop vite. Enfin encore plus trop vite que d'hab. Et il a dit PERSONNE sait, passaque la vie, c'est long....

Je vois les choses autrement, quand une personne rentre dans mon coeur, c'est pour la vie.... Car si un jour je ne dois plus l'aimer ça voudra dire qu'en faite je l'aimais pas vraiment. Et toi tu es ma petite protégée.

Oui moi pareil ! Si t'es là dodans, tu bouges pas, sauf si tu deviens cré vilain navec moi,
dit-elle en appuyant sur son coeur. Alors tu es mon coupain, tu vas pas arreter ? Et tonton et tata, et duncan et margaux et bocom et nachilée ? hein dis... jo vo pas et' tout seul....

Non jte promet que tu ne seras jamais toute seule.

Merci mon prince... moi j'a au cré peur.

Il faut pas avoir peur, tu es bien entourée ne tinquiete pas

Camille-Agathe lui plaque un bisou sur la joue, soulagée.

Il est bizarre mossieu dorable. Jo crois il est crite.

Triste.... tu crois? Pourtant il vient de se marier avec Achilee, il devrait être heureux...

Voui mais il est tout bizarre. Avant il parle pas cossa. Il a besoin d'un gros dodo, potet ?

Oui surement, ça lui passera ne t'en fait pas, Achilee est avec lui.

Alors il etait bien, ton voyage, mon prince pour la vie pour toujours ?

Skal sourit . Oui ça va en fait c'était pas vraiment un voyage, je devais juste aller rendre service.

Et ménant tu restes ?

Oui je reste un peu mais tu sais... Je suis le nouveau comte des Flandres, je vais surement devoir un peu voyager dans les différentes villes du comté. Tu sais ce que c'est le comte ma princesse?

Voui, t'es cré nimportant. C'est bocoup du cravail quand on est cré nimportant. Le Comte, euh... c'est quand tu es le chef.

Skal sourit. Oui en gros c'est ça, je suis le chef de tout le monde en Flandres. C'est bien non?

Camille-Agathe applaudit. Oué ! Pis t'es un gentil chef.

Gentil avec les gentils. Avec les méchants c'est différent, je deviens très très méchant.

Camille-Agathe rigole. Pov barbiche, il va avoir la fessée ! Mais moi j'aime Moon. C'est compliquette!

Moi je l'a connais pas trop, elle a l'air gentille. Peut être un peu naïve mais y parait que l'amour ça aveugle.

Camille-Agathe éclate de rire Mais nan ! elle est pas naveugle, c'est passaque elle a des etoiles dedans ses noeils ! C'est elle qui l'a dit.

Elle est bonne celle la ! Et ben faut qu'elle enleve les étoiles dans ses yeux.

Ben elle veut pas !

Si elle est heureuse comme ça tant mieux pour elle.

Vi. Pour ça, moi jo vo pas qu'on tue barbiche. Sinon Moon elle est crite. Et moi j'aime Moon. alors zuste un tiiiite fessée cossa.
Montre un petit peu entre le pouce et l'index. C'est pour lui apprendre à etre pouli !

Skal rit Bon alors raconte moi, tu as fais quoi pendant mon absence?

Plein ! J'a vu lo choval do margaux, il est mechant passaque il a eu des fessées avant. Mais moi j'etais cré calme. alors moi, ben il m'a pas mordu !Et pis aussi, y a une dame, elle me counait meme pas, et ben elle decide quo elle mo procege.. contre bocom ! pff elle est bete. Elle dit faut pas faire de bisous aux grands garçons, moi j'a dit bocom c'est le copain à tonton, pis jo l'aime plein, alors ménant, pour embeter la dame, ben jo l'appelle mon bocom CHERI !

Skal rit Et bien... il s'en est passé des trucs. Dis ma princesse, je veux que tu viennes à mon couronnement. A la cathédrale de bruges.

C'est quoi ? y a une courronne ?

Oui. La mienne. L'Archevêque va me courronner, il va me donner ma courronne. Comme ça je serai comme un vrai prince.

Ah oué ! Et moi jo po vonir ? Chouette !

Oui je t'invite officiellement, tu seras dans les premiers rangs. Tu me promets de venir hein ?

OUI ! Pis tu sais, ben y a un bal, et tata elle a dit elle m'emmene mais elle a pati....T'y vas toi ?

Bha si tu veux moi je t'accompagne et puis comme ça tu seras pas seule.

Oué ! Moi jo va au bal avec le chef ! et pis jo va voir ta couronne ! T'es le plusse gentil prince de tousse les princes du monde !

Skal rit Oui mais parce que toi tu es ma princesse c'est pour ça.

Pour la vie !

Oui pour la vie.

Jo dois aller à la maison, ménant. Mais jo suis pu crite. C'est toi, tu m'as rendu pu crite. T'es su-per.

Je suis heureux de te voir sourire ma princesse


Pour ceux qui ne sauraient pas comment on rassure une enfant, ben prenez-en de la graine. On fait exactement comme ça. La gamine est rassurée, tout va bien. J'adooore msn

Oui bon sauf un mini accro en taverne quand j'ai voulu pousser ma chance... et que Camille a posé la meme question à Bocom.... Il a répondu comme mossieur Dorable, qu'il garantissait pas de l'aimer toujours, et alors là panique à bord, eclatage en sanglot, la totale. Ben ouais si tous les grands se mettent à menacer de la lacher, juste quand Saian et Melusine sont en voyage, forcément hein.

Heureusement pour elle, il met un bémol, une condition. Il lui dit qu'il l'aimera plus si elle devient bisounours, elle jure de lui faire que des bisous normaux, pas nours. Il lui dit qu'il l'aimera si elle reste droite. Elle se raidit et reste toute droite pendant une bonne dizaine de minutes, de peur qu'il l'aime pu si elle est toute tordue. Bref on s'est bien marré. Enfin moi. Heureusement qu'il y avait Rosa pour lui jurer un amour eternel, et la comtesse Mormynette pour lui filer un bonbon, du coup ça c'est bien terminé.

Ecueil mélo à peu près evité, peur chronique d'être abandonnée à peu près calmée, et j'ai pas dit mon dernier mot.


Soeur Hanneke, incarné par Camille_agathe
[ Février... Mais qu'est devenue soeur Hanneke ?]



Toe !

Ach zo, chen peut plus, cette enfffant est fraiment top fifante ! Songeait la nonne en tirant Camille par le bras, un peu plus rudement que nécésaire.

Canterbury, Douvres, Calais, et maintenant Dunkerque.. à chaque ville une floppée de questions...

Et les biSSous, touchours les biSSous, pfff !

Elle jette un regard irrité à l'enfant. Hanneke n'est pas connue au couvent pour son instint maternel, mais elle etait la seule à pouvoir faire ce voyage. Hollandaise de naissance, elle connait un peu la région. D'ailleurs apres s'être débarassée de l'encombrante enfant, elle ira rendre visite à sa famille. Elle s'arrête pour admirer un soldat flamand en uniforme, ben quoi y a pas de mal à regarder... Et ne sent pas la menotte lui glisser de la main.

Goetferdom ! C'est sorti tout seul. La nonne rougit jusqu'aux oreilles, regarde à droite à gauche, voir si on l'a entendue. Mais c'est une féritaple anquille ma parrrole !

Pendant des heures, elle fouille les rues, entre dans les échoppes, l'église... Un passant lui conseille la taverne.

Une taferne ? Ach ! Chamais Camille ne mettrait les pieds dans cet entroit de perdition !

Evidemment, elle a tout faux. Et elle ne le saura jamais. Parce qu'après avoir fait le tour des endroits "respectables" de la ville, la voilà qui s'aventure hors des murailles, dans les bois. Comme si Camille etait du genre à aller se promener dans les bois pendant que le loup y est, et quand y a tellement plus intéressant en ville. Pfff. Empêtrée dans sa robe de bure, elle trébuche, s'assomme sur une souche toute seule comme une grande. Les loups mangeront bien ce soir là, et on ne retrouvera jamais rien de la nonne Hanneke.

Comment ça, c'est horrible ? On s'en fiche, c'est un personnage totalement secondaire, pis elle avait qu'à pas renâcler en bisous, Camille aurait pas été si prompte à la planter là, na.
Duncan.
Une soirée particulière

L’esprit Duncannien c’était apaisé après qu’il ait arrêté la politique. En effet, imaginez un homme qui a passé son temps entre le conseil, le parlement et tous les autres lieux qu’ils devaient visiter régulièrement suivant les tâches qui lui étaient confiées et qui, d’un coup, arrête tout. C’est un véritable choc psychologique. On ne sait pas quoi faire, on tourne en rond, on croit toujours avoir oublié de faire quelque chose alors qu’on a rien à faire…ou presque…

Bref, après un temps d’adaptation à sa nouvelle vie et avec le retour du beau temps, Duncan décida qu’il était temps de fêter sa nouvelle vie et aussi la visite de la jeune Camille.
Il profita d’une absence de son épouse, partie en balade avec leur pensionnaire pour leur préparer une soirée particulière.

Ordres étaient donnés de faire préparer un feu et d’installer la table dehors. Les mets avaient été commandés et choisis avec soin, quelques troubadours arrivèrent, pour animer le dîner, ils firent conduit dans une pièce réservée au personnel, là où Margaux et Camille ne devraient pas se rendre…normalement…
Un coursier parti prévenir son frère qui était, bien évidement invité à festoyer avec eux.

Une fois que tout était prêt, inspection finale du Seigneur pour s’assurer que rien ne manquait, dernières instructions pour le déroulement de la soirée, tout était parfait.
Il ne restait plus qu’à attendre que les promeneuse rentrent de leur balade.
Camille_agathe
Fin avril : La surprise

Ca alors ! Il fait honneur à sa réputation de parfait, le Duncan, trouvez pas ? Camille et Margaux rentrent d'une visite à Aïtor et aux poulains, font une toilette rapide avant de redescendre dîner et là... Elles voient Toinette les bras chargés d'un gros plat, qui sort par derriere, vers les jardins.

La gamine regarde Margaux, qui hausse les épaules, aussi étonnée qu'elle faut croire. Elles suivent le fumet délicieux et... Tadam ! Une jolie table installée là, avec plus de plats que d'habitude, un vrai petit banquet... Et assis là, dites donc, Duncan et Aidan, en train de discuter tranquillous !

Le visage de Camille se fend d'un énorme sourire et court embrasser le frère à son héros blond.

Aidan ! T'es pu en Gleterre ?! C'est la fête passaque t'es là ? Ensuite elle se tourne vers Duncan, tout sourire. Elle est belle la table. Margaux et moi on a vu les chovals, on a faim ! Seconde d'hesitation, comme si elle pensait avoir oublié quelque chose. Ah oui. Elle leve les bras. Et mon bisou sitoplé ?


Aidan.
    Aidan était revenu de sa petite ballade -ou de son long périple- en bateau depuis quelques jours. Il avait dormit un long moment chez lui a Tournai et avait travaillé légèrement a sa forge, mais rien de plus. Il faut dire qu'il avait pas vraiment besoin de travaillé si cela ne lui disait rien. Bah quoi ? Enfin bref, alors qu'il était encore en train de roupiller, un coursier vint le prévenir que son petit frère l'invité pour une petite fête a Bourbourg. N'y une, n'y deux, le jeune homme ce leva et alla directement ce préparé pendant qu'il demandé a son valet d'aller préparé son cheval rapidement. Pour une fois qu'il aller y avoir un peu d'animation a Tournai, Aidan ne voulais pas raté cela. Et puis depuis qu'il avait assister a leur mariage, il n'avait pas encore revu le petit couple. C'était une bonne occasion.

    Quelques heures plus tard, Aidan arriva au domaine de Duncan en tenu de soirée, épée de cérémonie a la ceinture et jolie chapeau a plume sur la tête. Étrangement, le château semblait grouillait d'activité. Tout les petits serviteurs du Seigneur de Bourbourg était en exécution d'une tache et personne n'était présent devant la porte pour l'accueillir. Aidan ne s'en offusqua pas. Il connaissait bien le château a présent et partit a la recherche du petit Duncan tout seul. Il le trouva donc assis dans le jardin ou l'on organiser un grand repas. Mais, combien on aller être a cette petite soirée ? Il s'assit donc avec lui et ils parlèrent de tout et de n'importe quoi. En passant du voyage d'Aidan et du fait qu'il avait certainement pas le pied marin, des élections avec la nomination de Skal comme Comte et tout autre chose qui passé par la tête. Jusqu'à en venir a parlé du temps qu'il faisait dehors. Bref, une charmante petite discutions entre deux frères.

    Mais cela fut de courte durée car quelques minutes plus tard, Margaux ainsi que Camille arrivèrent eux aussi dans le jardin. Camille ? Aidan ce retourna un moment vers Duncan, surprit. Mais il le questionnerai plus tard. Pour l'heure, il ce baissa pour ce tenir au niveau de Camille lorsqu'elle lui parla. Alors comme sa elle aussi était au courant qu'elle avait prit la bateau. On savait beaucoup trop de chose de nous jours par la bouche a oreilles.


      « Et oui Camille, je suis revenu. Ta petite bouille me manqué. Et moi ... je t'es manqué ? Par contre, pour dire la vérité je ne sais pas vraiment en quel honneur es cette soirée. C'est le petit blondinet qui m'a invité. On en est au même point. »


    Il lui fit un petit sourire avant d'aller salué Margaux. Et bien, maintenant que tout ce petit monde était réuni, la fête pouvait débute. Hein Duncan ?
Margaux.
L'accueil fut plus que chaleureux car visiblement son époux avait lui aussi le goût des surprises et n'avait pas manqué une si belle occasion de surprendre son épouse et leur jeune invitée.

Le temps d'un brin de toilette et elles redescendirent et enfin s'apercevoir de ce qu'il se tramait à Bourbourg.

Les jardins... l'un des lieux préféré de la Muse... elles-y retrouvèrent les deux jeunes de Clairambault. Tandis que Camille bavardait avec Aidan, Margaux s'approcha de son époux un sourire malicieux flottant sur ces lèvres.

Quelle belle attention avez vous eu là ! Cette soirée promet d'être fort agréable, je vous remercie d'en avoir eu l'idée. Lui prenant la main, elle ajouta : quelque chose me dit que nous n'allons pas manquer de surprise vous et moi... Elle laissa ainsi planer le mystère et accueillit Aidan le sourire aux lèvres.

Quel bonheur de vous avoir parmi nous ! Votre voyage fut agréable j'espère ? Soyez le bienvenu !
Camille_agathe
Ta petite bouille me manquait....

Alors là, s'il veut qu'elle fonde comme pour son frère, il a tout juste. Est-ce qu'il lui a manqué.. Tiens bonne question. Pas comme tonton lui manque, mais elle a regretté qu'il soit parti si vite apres leur premiere rencontre, curieuse qu'elle est de le connaitre. Gratouillage de tête, reflexion profonde, puis décision.

Voui, tu m'as manqué !

Elle lui offre son plus grand sourire avant de se tourner vers Duncan.

Ben alors, si la belle table avec lo manger elle est pas pour Aidan qui est roviendu, elle est pour quoi dis ?

Ah ces gosses faut tout leur expliquer. Ou pas, si on attend qu'ils changent de centre d'interet, et ça loupe pas : regard à Margaux.

Ca sent bon, et j'a faim. On peut manger dis sitoplé Margaux ?


Duncan.
Impatience des jeunes et moins jeunes. Il suffit que vous fassiez quelque chose de différent pour être harcelé de questions. Pourquoi ? Qu'est ce qu'il va se passer ? Qui va venir ? C'est quoi cette tâche sur ton pantalon ?
Non pas que cela est déplaisant, bien au contraire, mais faut il encore avoir le temps de répondre à chacune des questions posées, sans trop en dire pour ne pas gâcher la suite...

Son frère était le premier arrivé, les deux jeunes Clairambault ne c'étaient pas vu depuis un moment et c'est donc avec une joie non dissimulée que Duncan accueilli Aidan les bras grands ouverts.
Discussions diverses et variées, questions sur l'un comme sur l'autre les menèrent jusqu'à l'arrivée de la petite tornade et l'épouse muse.

Bras tendus de Camille, Duncan la soulève du sol pour l'embrasser, puis son épouse à qui il serra chaleureusement la main donnée avant de la baiser (lui donner un baiser n'aller pas chercher perversité, y a des enfants...) avant de leur répondre.


Et bien, voyez vous, des choses à fêter, il y en a plus d'une.
Le retour sur les terres Flamandes d'Aidan en est une, ta présence parmi nous, Camille, en est une autre et aussi l'arrivée des beaux jours et ma plus grande présence auprès de mon épouse en sont d'autres.

Je dirais donc que c'est le fait de pouvoir être tous réunis qui m'a donné l'envie de cette soirée.


Ordres donnés de débuter les festivités. Mets apportés sur la table, feu crépitant et réchauffant, troubadours qui sortent de leur cachète et font leur spectacle, les festivités pouvaient commencer.
--Toinette
[ça fait du bien d'être chez soi]

Elle a cuisiné toute la journée, chose qui ne lui était pas arrivée depuis longtemps. Posant le dernier met sur la table, elle s'esssuie les mains sur son tablier avec un sourire de satisfaction. Le tableau devant elle est à ses yeux la plus belle chose qu'il puisse être donnée de voir :

Ses jeunes maîtres qui attaquent son travail à belles dents, riant et trinquant, la gamine applaudissant les troubadours et jongleurs à tout rompre, les yeux agrandis d'émerveillement, avec des "oh !" et des "ah !" et sa nouvelle maîtresse qui sourit tendrement à la petite et gère tout son petit monde avec douceur et sérénité. La vieille Toinette a envie de se pincer pour voir si elle ne rêve pas. A quelques détails près, on se croirait à Valenciennes au bon vieux temps.

Oui vraiment, ça fait du bien d'être à nouveau à sa place.
--Sister_rosalind


Debout dans la cour du château de Bourbourg, une jeune nonne au regard inquiet patientait en passant d'un pied sur l'autre, songeant aux évènements qui l'avaient amenée ici. Quand l'Abbesse s'était inquiétée de n'avoir pas de nouvelles d'Hanneke depuis sa lettre de Dunkerque bien des mois plus tôt, la jeune femme s'était portée volontaire pour faire le voyage, ravie de quitter le couvent. C'était compter sans la barrière de la langue. A Dunkerque, personne ne semblait la comprendre. Mais Dieu avait du guider ses pas vers la bonne auberge ce soir là.

- Vous v'nez régler la note de vot' consoeur, j'espère !
- I beg your pardon ?
- Portez la même cornette qu'elle. Pas une coiffe d'ici.
- Pray, excuzay mouah, I don't understand...Jay nay comprende pas...


L'homme avait disparu dans l'arrière salle en grommelant, pour revenir les bras chargés du barda... d'Hanneke ! Elle n'avait pas compris l'histoire qu'il lui racontait sur la disparition de la nonne et la note impayée, mais avait saisit l'essentiel. Il voulait de l'argent. Apres l'avoir payé, elle s'était assise sur sa paillasse, avait ouvert le barda et blêmi. La lettre d'Helene y était. Hanneke ne serait pas partie en Hollande sans confier Camille, et la lettre, à qui de droit... Ou étaient-elles, par Aristote ?

A l'église le lendemain, elle était parvenue à décrire une nonne avec une enfant... Et obtenu du vicaire une lettre adressée à Hanneke ainsi qu'une carte sommaire, sur laquelle il avait entouré une ville : Tournai. Hélas, la lettre était en François, la pauvre Rosalind n'y comprenait goutte ! C'était signé "Mélusine". Mais ce n'était pas le nom qu'on lui avait donné pourtant... Hanneke avait disparu, laissant la lettre derrière elle. Et une certaine Mélusine avait l'enfant, à Tournai, avait-elle songé.

Arrivée à Tournai, personne n'avait sut l'aider à l'église. Alors elle s'était faite violence, était entrée dans une taverne.


- Little girl, avait-elle répété à qui voulait l'entendre. Camille-Agathe... Mélusine ?
- Camille ? La petite à Mélusine ? Ben elle est à Bourbourg, j'crois bien.
- Pardon me ?
- Bourbourg. Bour...bourg.... Château !


L'homme avait fait de grands gestes jusqu'à ce que la jeune nonne finisse par sortir sa pauvre carte. Il avait pointé le doigt à coté de Tournai, répétant "Bourbourg" avec insistance. Et elle se retrouvait dans cette cour. Le charretier qui l'avait déposée avait disparu, le garde qui avait levé la herse aussi. Avec un peu de chance on était allé prévenir le maitre des lieux.. Mais une faible musique lui parvenait. Serait-elle reçue ce soir si le Seigneur recevait ? Verrait-elle Camille-Agathe ? Que faisait l'enfant ici... Doux Christos ces questions sans réponses lui tournaient les sangs. Aristote lui avait donné une bonne leçon. Plus jamais elle ne quitterait la sécurité de son couvent.
Duncan.
De l'extérieur, on aurait pu croire à une fête entièrement familiale. un couple et leur enfant, l'oncle venu rendre visite...
Même si Camille n'était qu'invitée au Domaine de Bourbourg, elle était traitée comme une Clairambault.

La soirée se déroulait sous le signe de la joie, une gamine survoltée qui gesticulait aux rythmes des troubadours, des adultes qui parlaient et riaient fort tout en se remplissant la panse généreusement.

Le jeune Seigneur fut stoppé dans son allégresse. On lui annonça qu'une nonne se trouvaient dans la cour du Château, demandant à le voir.
Surpris et sans trop réfléchir, Duncan fit demander à ce qu'on la fasse venir dans le jardin, ménestrels et troubadours baisseraient d'un ton en voyant la nonne, à coup sur.

Impossible pour le jeune Seigneur de reprendre le rythme de la soirée. Il ne cessait de se demander pourquoi une nonne pouvait vouloir le rencontrer. Il était vrai qu'il y avait quelques temps qu'il n'était pas allé à confesse mais tout de même, de là à ce qu'on vienne le chercher...

Quelques instants plus tard, la nonne, escortée d'un garde, arriva dans les jardins. Le Seigneur de Bourbourg vint à sa rencontre, juste un peu à l'écart pour que leur conversation soit le moins dérangée possible.


Bonsoir ma sœur, je suis le Seigneur de Bourbourg... regard interrogatif...Comment puis je vous être utile ?
--Sister_rosalind


Bonsoir ma sœur, je suis le Seigneur de Bourbourg... Comment puis je vous être utile ?

Flûte, elle ne comprenait pas la question... Mais le regard interrogateur et le ton courtois l'encouragèrent.

Good Eve my Lord, dit-elle avec une courte révérence. Moi cherchay peteete fille ? Cam-oumpf !

La nonne fut interrompue par un boulet de canon dans l'estomac.

*Rosalind ! I'm so happy to see thee ! Hanneke lost me but auntie Mélusine found me but now she has gone on a trip, but I loooove staying here ! Wilst thou stay Rosalind ?

Rosalind s'accroupit pour serrer la jeune enfant dans ses bras. Elle était la seule à avoir pleuré en la voyant partir. Les autres nonnes avaient excusé les effusions de leurs adieux en murmurant : Rosalind est encore jeune, elle ne maîtrise pas ses émotions.

** It's a pleasure to see thee too, dear child. I daresay I'm relieved to see thou art safe, and have made friends... Regard attristé à la demande de l'enfant... Nay, I cannot stay little one... And neither can you.

La gamine ouvrit des yeux affolés, la repoussa violemment et courut se cacher derrière le maître des lieux.

Jo vo rester ici ! Margaux elle a promis ! Vopa y aller sitoplééé !

A cul plat parterre, sous la poussée de Camille, la petite nonne soupira avant de se relever, le rouge aux joues. Incapable de comprendre l'enfant, elle jeta un regard incertain au Seigneur de Bourbourg.

Jay suee daysolay... My lord... But jay suee... er... forced... forcay ? Sa..errr... family... awaits. Famille attenday elle...?

* Rosalind ! Je suis si contente de te voir ! Hanneke m'a perdue mais t tata Mélusine m'a crouvée mais là elle est en voyage mais j'adoooore rester ici ! Tu restes aussi, Rosalind ?

** C'est une joie de te voir aussi, chère enfant. Je suis soulagée de te trouver en sécurité, et entourée d'amis..... Non, je ne puis rester, petite.... Et toi non plus.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)