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[RP] Camille, La Fillette Qui Rêvait d'Etre Pilier De Bar

Aidan.
    Pour l'instant cette petite fête improvisé était des plus agréable. Il faut dire aussi, qu'une fête improvisé par un seigneur, avec tout les gens qu'il avait a sa disposition devenait vite une bonne petite fête, avec de délicieuse victuailles, de la bière a flot et autre amusement de premier choix. En effet, Duncan avait mis les bouchées double pour cette soirée. Mais qui voulais t'il impressionné de la sorte ? Son frère ? Ce n'était pas son genre, après avoir passé toute sa vie avec lui. Sa toute nouvellement promu femme peut être ? Quoi qu'elle était elle aussi une Dame. Alors la petite Camille ? Roh ! Et puis cette question ne rime a rien au final. On s'en fiche pas mal de qui il veut impressionner, le principal c'est que tout le monde s'amuse. Non ?

    Bien mangé, bien but, bien parlé et rigolé, mais cela n'était pas encore fini. Mais tout de même les divers troubadours et autre ménestrels stoperent alors d'un seul coup, tous ensemble. Mais quoi encore ? Ils sont deja fatigué ? Aidan ce retourna alors vers son jeune frère pour lui demandé des explications quand il s'aperçut qu'il y avait de la visite. Une nonne de petite taille était devant l'assemblé et parlé avec la petite Camille qui semblait la connaitre. Et le pire dans tout cela, c'est que c'était en Anglois. C'était pas génial sa ? Et le pauvre Aidan qui pige rien du tout les regarde a tour de rôle en tentant de traduire. Comme si on pouvait traduire en lisant sur les lèvres. Mais après un petit instant de dialogue entre la nonne et la petite fille, cette dernière alla ce réfugie derrière les genoux de Duncan et cela fit "tilt". Tout le monde a Tournai était au courant de l'histoire de Camille. Qu'une nonne l'avait emmené en Flandres pour on ne sais qu'elle raison. Et aujourd'hui, jour de fête en plus, une nonne venait reprendre Camille ?

    Aidan ce leva alors et dégaina son épée d'apparat. Oui, même si elle n'était pas aiguisée et qu'elle était toute légère donc loin d'être solide, cela était tout de même une arme de persuasion. Il s'avançât donc et ce mis entre la nonne et Camille, Duncan et Margaux. Bah quoi ? Aidan est un soldat, il aime le combat et il a la carrure pour.


      « Dit moi Frangin, cela te dérange si je découpe en morceau sur tes terres une nonne Angloise ? »


    Aidan lâcha alors un petite rire sadique. Cela fait bien entendu partit du personnage et Aidan y prenait un malin plaisir. Bien entendu, il parlé mais jamais il oserai levé la main sur une nonne. Aristote ne serrai pas tellement heureux de perdre de la main d'un autre fidèle une jeune femme qui avait juré fidélité a son culte. Mais pour faire peur ... il faut bien mettre le paquet. Car on peut le dire, Aidan n'avait pas tellement envie que Camille parte de Tournai pour rejoindre encore une fois un groupe de nonne sans coeur qui ne l'aime pas. Maintenant, les des étaient jeter.
Duncan.
Vous avez déjà essayé de communiquer avec quelqu'un qui comprend rien à ce que vous dites et dont vous ne comprenez pas le traitre mot ?
Imaginez le pauvre Duncan qui comprenait rien à ce que la nonne racontait et pourtant, elle n'avait pas dit grand chose...

Alors qu'il cherchait désespérément à déchiffrer le baragouinage nonnal, Camille les interrompit de façon...plutôt violente.
Déjà que Duncan était perdu alors que la nonne tentait de parler Français, cette fois ci, il était totalement largué lorsqu'elle se mit à parler anglois avec la gamine.

Par contre, une chose qu'il avait bien comprit c'est les dernières paroles de Camille...
Déduction Duncaniènne, la nonne venait certainement du même endroit que celle qui avait menée Camille en Flandres et semblait vouloir ramener la gamine...où ? ça, il ne savait pas.

Pas le temps de faire le moindre mouvement -surtout avec Camille dans ses jambes- qu'Aidan se mit en travers.


Dit moi Frangin, cela te dérange si je découpe en morceau sur tes terres une nonne Angloise ?

Sourire en coin, une main sur l'épaule de son frère, l'autre prenant Camille par l'épaule.

Allons, un peu de calme.

Un pas vers la nonne, il lui parla d'un ton ferme mais sans agressivité.

Je ne vous laisserais pas emmener Camille, quelles que soit vos intentions.
J'ai fait promesse de la garder ici et de la protéger jusqu'au retour de sa tante par adoption et je tiens toujours mes promesses.

Vous avez deux solutions, soit vous repartez d'où vous venez, soit vous attendez le retour de Mélusine et Saian.


Vu l'expression de la nonne qui semblait perdue, Duncan regarda Camille.

Dis moi, tu pourrait lui traduire ce que je viens de dire ?
Margaux.
Cette soirée très agréable permettait à la muse de découvrir, avec bonheur, le goût naturel de son époux pour dénicher de talentueux troubadours et également de faire plus ample connaissance avec Aidan au gré des conversations. Ils auraient pu continuer ainsi durant de longues heures si une nonne angloise n'était pas venue jouer les troubles fêtes.

Au départ, les trois de Clairambault surprit par ce fort accent se regardèrent sans comprendre un traitre mot de ce qui avait été dit. Ce qui n'était visiblement pas le cas de Camille qui se mit à parler gaiment avec la nonne certainement en anglois mais il était difficile pour la muse d'en être sûre car elle même n'en avait que de faibles notions.


Jo vo rester ici ! Margaux elle a promis ! Vopa y aller sitoplééé !

Plus vite qu'il n'en faut pour le dire, la nonne se retrouva à terre et Camille bien cachée derrière Duncan lui même protégé d'Aidan et de sa lame.

C'était exact, elle avait promis, promis qu'elle ne laisserait aucune nonne s'approcher et l'emmener. D'une par la petite lui avait été confiée par Mélusine et la muse ne pouvait imaginer un instant faillir à cette mission et d'autre part, certainement la plus importante, Margaux s'était attachée à la petite durant ces jours passés en sa compagnie.
Oh bien sur, elle imaginait également la famille attendant la petite, les liens du sang, le foyer qui l'y attendait...


Attendez ! S'interposa la blanche posant une main sur l'avant bras d'Aidan. Certes, il n'avait jamais eu l'intention de verser le sang de la nonne et elle avait pour vocation de protéger l'église d'où qu'elle vienne. La muse leva alors les yeux vers ceux de son beau frère le remerciant pour son intervention. Puis son regard croisa celui de son époux qui lui aussi avait pris la parole.


Je ne vous laisserais pas emmener Camille, quelles que soit vos intentions. J'ai fais promesse de la garder ici et de la protéger jusqu'au retour de sa tante par adoption et je tiens toujours mes promesses.
Vous avez deux solutions, soit vous repartez d'où vous venez, soit vous attendez le retour de Mélusine et Saian. Dis moi, tu pourrait lui traduire ce que je viens de dire ?


Difficile en effet de converser lorsque les interlocuteurs ne se comprennent pas l'un l'autre.

Il ne pouvait pas y avoir erreur songea la muse qui pourtant aurait tant voulu y croire. La petite et la nonne s'étaient reconnues...


Dites moi juste une chose qui est cette famille qui dit attendre impatiemment cette fillette et qui pourtant s'inquiète si tardivement de ce qui a bien pu lui arriver ?
Camille_agathe
Dis moi, tu pourrait lui traduire ce que je viens de dire ?

L'épée d'Aidan, (elle espère qu'il farce quand meme, elle aime bien Rosalind ) le ton ferme de Duncan, tout est fait pour rassurer la gamine, à croire que c'est un bal bien orchestré ! Alors que même pas, ou si peu Elle se sent entourée et aimée. Elle a encore moins envie de suivre Rosalind dans une famille qu'elle connait pas et qui pourrait etre aussi vilaine que Barbiche ! Elle sort la tête de derriere les jambes de Duncan et traduit pour Rosalind, qui a l'air encore plus embêtée.

But... Darling, your mother wanted you to go to your family....

Camille fronce les sourcils, se mord la lèvre, lève les yeux sur les grands :

Elle dit que ma maman elle veut que moi je va dans ma famille à moi. Mais ...j'aime ici moi !


Dites moi juste une chose qui est cette famille qui dit attendre impatiemment cette fillette et qui pourtant s'inquiète si tardivement de ce qui a bien pu lui arriver ?

Margaux parle à Rosalind directement, et la jeune nonnette regarde Camille d'un air de dire : hein ? Alors Camille traduit encore, enfin l'essentiel, hein, Margaux parle trop jouli pour elle des fois.

Er... .well... your family is not exactly waiting... Er, they do not know thou art coming, little one. Not yet. But your mother wants you to go there.

Elle dit que ma famille sait pas que jo viens encore mais maman veut que j'y va.puis se tournant vers la nonne... Margaux asks their name, Rosalind.

La nonne hoche la tête, se tourne alors vers les adultes et leur dit directement :


Du Clayrembow. Famille être Du Clayrembow.Vous connaissay elle ?

J'ai pas encore décidé si Camille a compris. On verra après l'intervention de mes petits camarades si ça m'arrange ou pas

Duncan.
Quelqu'un a-t-il regardé s'il y avait une flaque sous la nonne ? venir en croyant bien faire et se retrouver face à trois gardes du corps, pour une femme dévouée au Très Haut, ça doit être surprenant et impressionnant. D'ailleurs, Duncan se dit qu'elle a bien du courage de ne pas avoir fuit à toutes jambes...

Et il était là, notre Beau Blond, avec son épouse, son frère et leur petite protégée qui, elle, jouait les traductrice. D'un point de vu extérieur et avec un peu de recul, la scène était plutôt comique.
C'était celle qui se trouvait au centre du "désaccord" qui faisait les traductions pour les deux parties. une petite de cacran qui pourrait dire n'importe quoi histoire de brouiller les pistes et que ça se termine comme elle elle le voulait.

Duncan, lui, essayait tant bien que mal de suivre. Ils parlaient de la famille de Camille mais quelle famille ? Les parents de la gamine étaient tout deux morts, elle n'avait jamais parlé d'oncles et de tante,autres que Mélusine et Saian, ni de grands parents...
C'est Margaux qui posa la question la plus intéressante, celle qui éclairerait tout le monde...ou pas...


Du Clayrembow. Famille être Du Clayrembow.Vous connaissay elle ?

Allez savoir ce qu'il c'est passé dans la tête du Seigneur de Bourbourg, ou alors c'était cet accent qui lui embrouillait l'esprit mais sa réponse était quelque peu...à côté de la plaque...

Bien sur que nous connaissons la famille de Clairambault, vous l'avez en face de vous !
Camille est chez nous, en pension, c'est pour cela qu'on vous a dirigé vers nous.

Je suis Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg et j'aimerais que vous nous disiez enfin où vous voulez emmener cette enfant dont on m'a confié la garde !


Le jeune Seigneur avait parlé sur un ton ferme, plutôt agacé que cette soirée festive soit interrompue de la sorte et que la nonne semblait user de sa patience. Enfin s'il avait fait plus attention, ce n'est pas de la fermeté qu'on aurait entendu mais plutôt un trouble dans la voix...
--Sister_rosalind


Bien sur que nous connaissons la famille de Clairambault, vous l'avez en face de vous ! Camille est chez nous, en pension, c'est pour cela qu'on vous a dirigé vers nous.

Rosalind ne comprit rien à la réponse, à part "de Clairambault". Elle se tourna tout naturellement vers Camille, mais celle-ci semblait totalement perdue, regardant tour à tour les quatres adultes. Visiblement, cet homme connaissait la famille qu'elle recherchait, puisqu'il en répétait le nom. Seulement il avait l"air très agacé. Peut-être désapprouvait-il de cette famille...? Elle faisait un pas en arrière, pas rassurée, lorsqu'il lacha...

Je suis Duncan de Clairambault, Seigneur de Bourbourg ....

La nonne se figea. Duncan de Clairambault. Le nom sur la lettre d'Helene. Elle secoua la tête pour se remettre les idées en place. Bon, alors... lui, c'etait le seigneur de Bourbourg. Bien. Et il connaissait visiblement le Seigneur de Clairambault... ou avait-il dit qu'il etait Duncan de Clairambault ? Completement décontenancée, elle se pencha sur Camille.

Camille ? Child.... Please... Pas de réaction, l'enfant regardait un peu partout, yeux agrandis de choc. La nonne la secoua legèrement.Darling ! It's important ! Is that man Duncan du Clayrembow ? Is he Duncan ? dit-elle en pointant du doigt le seigneur blond.

Camille sortit enfin de sa transe et hocha lentement la tête en répétant : Duncan. Rosalind secoua encore la tête et faillit se pincer pour voir si elle ne revait pas. Alors quoi, Hanneke l'avait amenée à bonne destination mais sans la lettre ? Non, c'etait ridicule, Camille avait bien dit qu'Hanneke l'avait perdue, et une certaine Melusine l'avait.... Elle s'aperçut soudain du lourd silence qui s'etait installé, et leva les yeux. Les trois adultes la fixaient intensément, impatiemment...Elle se redressa
.

Vous être Duncan. Oui ? Duncan Du Clayrembow ?

Sortant le pli de sa poche, elle montra au Seigneur de Bourbourg le nom qui y etait griffonné, mais hésita à le lui tendre. S'il n'etait pas le destinataire....? Mais le Seigneur de Bourbourg hocha la tête sèchement, posa sa main sur son torse et répéta son nom lentement. Son autre main se tendit pour recevoir le pli. La pensée qu'il puisse lui mentir traversa l'esprit déjà apeuré de Rosalind, mais il semblait tout aussi surpris qu'elle....

My lord, this is from Camille's mother, dit-elle en lui donnant le pli, oubliant sous l'effet du choc de parler français, ou du moins d'essayer.

Elle le regarda décacheter la lettre. Les deux autres adultes avaient réagi, prononcant des paroles qu'elle ne comprenait pas, puis le silence s'etait fait pendant que le grand blond lisait.




A Duncan de Clairambault.

Cher Ami,

Dieu me pardonne la triste révélation que je m'apprête à vous faire, et le poids qu'elle apportera dans votre vie. Soyez assuré que si je n'étais mourante, vous n'eussiez jamais eu à vous en inquiéter. Peut-être n'aurais-je pas du vous laisser partir sans vous avouer mon attachement. Mais la campagne de Hollande, les geôles, la désertion de votre promise... tout cela avait été si rude que je n'osais prétendre être autre chose pour vous qu'un réconfort passager.

Mes mains tremblent à l'idée même d'écrire ces mots, mais il le faut, le temps me presse. Camille-Agathe, l'enfant qui accompagne la sœur porteuse de cette lettre... est votre enfant. Dieu me pardonne de vous l'avoir cachée, mais j'ai agi pour votre bien. Car en m'apercevant de mon état j'ai voulu vous rejoindre, et j'avoue avoir caressé le fol espoir que vous ayez assez de tendresse à mon endroit pour envisager le mariage sans regrets, mais... sur la route, un Bourrin de vos amis m'annonça vos noces prochaines à Nellyne. Je compris alors que si vous l'aimiez assez pour lui pardonner, mon arrivée allait détruire votre vie à quelques jours de votre mariage. Je connais votre sens de l'honneur. Vous m'eussiez épousée pour l'enfant, et j'ai pour vous trop de tendresse pour exiger tel sacrifice.

Je m'enfuyais donc en Angleterre, j'accouchais au couvent, me faisant passer pour veuve. A Camille aussi, je contais la même histoire. Seulement la maladie me rattrape, mon ami, et je n'ai nul autre vers qui me tourner pour assurer son avenir. J'ai menti à la nonne porteuse de cette missive. Elle vous croit un cousin éloigné de ma famille... Ainsi... si vous décidiez de ne point avouer son identité à votre épouse et à Camille elle-même... Le choix est vôtre. Je ne puis vous imposer de la reconnaitre comme de Clairambault, mais je vous supplie, au nom de la tendresse que vous me portâtes jadis, de veiller à son bien-être et son éducation. Camille est une petite fille facile à vivre, obéissante, même si sa curiosité la pousse parfois à s'échapper pour découvrir le monde. Je crois qu'elle tient ce trait de vous.

Je prie pour votre pardon, mais quand bien même vous ne me l'accorderiez pas, je sais que vous ne punirez pas l'innocent fruit de vos entrailles pour une décision qui ne fut pas sienne.

Dieu vous garde et vous protège, Duncan.

Hélène.


Une petite voix appeurée brisa le silence presque religieux qui s'etait installé.

Duncan, pourquoi ma maman elle t'a écrit une lettre ?
Duncan.
La légendaire impatience Duncaniènne commençait à prendre le dessus. Qu’il y ai désaccord pouvait passer mais ne rien comprendre à ce qu’on lui racontait, ça avait tendance à l’agacer l’blondinet.
Et lorsque la nonne parla en anglois à Camille, la secouant pour obtenir réponse, le Seigneur de Bourbourg retint une violente réaction. La gamine semblait perdue, autant que lui mais pour une si jeune enfant, normal que cela l’apeure.
Ce qui l’empêcha d’écarter la nonne de Camille c’était d’entendre son prénom. La nonne semblait insistante, comme si elle voulait confirmation mais de quoi ?
Savait elle qui il était ? Et, dans ce cas, que lui voulait elle ?

Après confirmation de Camille, la nonne demanda celle de Duncan, lui tendant un pli avec son nom écrit dessus.
Se frappant la poitrine pour bien insister sur le fait que c’était de lui qu’il parlait, il répondit, surpris de se voir remettre un courrier par une nonne, « Je suis D-u-n-ca-n de C-la-i-r-a-m-b-a-u-l-t ».
Tout en prononçant ces mots et sans demander autorisation, il prit la lettre à son nom.

Il ne comprit pas ce que lui dit, à ce moment là, la nonne, juste que ça concernait Camille…
Sans ménagement, il décacheta la lettre et en débuta la lecture.
Par habitude, il commença par la signature. Il avait toujours fait ainsi afin de connaître dès le début de la lecture celui ou celle qui s’adressait a lui. Suivant la personne, il savait sur quel ton était écrit le courrier ce qui aidait souvent à la compréhension.

« Hélène ». Il n’avait pas commencé à lire le contenu qu’il était stoppé dans son élan.
Souvenirs de discussions avec Camille, sur sa mère, sur la Hollande…Hélène…était ce elle ?
Avant de poursuivre, il fit partir ses gens ainsi que les ménestrels et troubadours, d’un geste de la main qui valait bien des mots.
Il partit s’asseoir, légèrement isolé, ne prêtant pas attention à la demande de Camille.

La lecture pu se poursuivre, le jeune seigneur laissa entrevoir un visage triste aux premières lignes, apprenant que la passion de ces temps troubles avait prit la peine de lui écrire avant de rejoindre Aristote.
Au second paragraphe, il se stoppa, relevant la tête et fixant Camille, l’air de ne pas y croire…
Sans un mot, il reprit la lecture afin de connaître les raisons de cette cachotterie non sans de lourdes conséquences.

Une fois la lecture terminée, il replia la lettre délicatement et se leva lentement. D’un calme apparent, il passa sa main sur les cheveux de Camille avant de la prendre par l’épaule. Un regard vers son épouse, son frère et la nonne « entrons ».
Sans autre explication, il pénétra à l’intérieur du château, entraînant la gamine avec lui et vérifiant que chacun suive jusqu’au salon, pièce la plus paisible.

Une seule question, comment allait il pouvoir leur annoncer ?
Aidan.
    Après son petit coup d'éclat avec son épée et le rôle qui allais avec, beaucoup de chose ce sont déroule. D'une premier coup, a la vue de son épée la pauvre petite nonne devint légèrement livide ce qui fait sourire Aidan. Bah quoi ? Faire peur a quelqu'un aussi facilement et toujours jouissif, même lorsqu'il s'agit d'une femme d'église. Mais ce petit jeu ne dura pas plus longtemps que Duncan l'incita a ranger son épée. Bien dommage, il prenait gout. Il ce rangea donc au coté de son jeune frère pour suivre la suite des évènements avec grande attention.

    Qui a dit que le langage n'était pas une barrière entre les peuples qu'Aidan lui coupe la sienne de langue. Car dans le cas présent, tout ce qu'on pouvais dire c'est qu'autant d'un coté que de l'autre (que ce soit du coté des Clairambault ou de la nonne pour ce qui n'ont pas comprit) ne réussi a déchiffré la langue de l'autre. Heureusement pour eux, Camille parlé plutôt couramment l'Anglois, chose étonnant pour une petite fille de quatre ans qui avait encore du mal a prononcé certain mot en Francois correct. La discutions alla bon train et Aidan commença même a s'ennuyait. Mais son attention sur la nonne redevint complète lorsqu'elle cita le nom de son frere, "Duncan de Clairambault". Comment diable une nonne des Angles pouvait t'elle connaitre un Seigneur local des Flandres ? Il n'eut même pas le temps de cherché plus loin que la nonne sortit une lettre dont ne sais ou de sa robe et la donna a Duncan. Que ce passait t'il donc encore ? Pourquoi une lettre ? De qui était t'elle, de quoi parlé t'elle ? Que de question qui devrai attendre la fin de la lecture de son frère pour trouvé réponse. Quoi que ! Aidan entendit Duncan murmurai quelque chose, un simple nom. Avec chance il était a coté de lui et pouvais entendre, bien qu'avec un peu de mal ... "Helene".

    Helene ? Aidan n'avait connu durant toute sa vie qu'une seule Helene et encore si on peut appelé cela connaitre avoir vue quelqu'un une ou deux fois dans une vie. L'histoire remonte a plus de quatre ans en arrière. Bien avant que Lealie soit morte, bien avant qu'Aidan soit un Clairambault, bien avant les FSF. A ce moment la, c'etait la Hollande ! La Campagne contre ce Comté a était un véritable échec. Trahi par son propre Comte, Duncan alors Capitaine des Flanders ainsi qu'une tres grosse partie de l'Ost Flamand -dont Aidan en était un tout jeune Caporal- partirent a l'assaut de leur voisin du Nord pour aidé leur voisin du Sud. Helas, durant la bataille, Aidan fut gravement blessé tandis que Duncan l'un des chefs du mouvement de combat fut envoyé au cachot d'Heusden. C'est a ce moment la précis que Duncan rencontra une Helene. A ce moment la que son frère -qui n'était a l'époque que meilleur ami- la lui fit rencontré. Un jolie petit bout de femme qui avait l'air de bien plaire a Duncan. Mais l'amabilité de Hollandais fut de courte duré et tout les Flamands durent retourné chez eux et c'est donc a ce moment la, qu'Aidan vue et entendit parlé d'Helene.

    Mais une toute petit voix, fit sortir Aidan de ces songes nostalgiques. Camille, du haut de ces quatre ans avait prit la parole d'une toute petite voix. Pourquoi donc en effet sa maman envoyé une lettre a Duncan ? Tic, tac, Tic, tac ! Le petit puzzle ce mettait doucement en place et Aidan regarda alors Duncan avec de grand yeux surprit, puis un regard furtif en direction de Margaux puis fini par levé les yeux au ciel. Pourquoi donc Aristote mettait une nouvelle épreuve sur la route des Clairambault. Aidan ce mis a la hauteur de Camille en mettant un genoux a terre et lui déposa un baiser sur le front.


      « Ne t'inquiète pas petit-bout, tout va bien ce passé. Suis Duncan a l'intérieur. »


    Il lui fit alors un petit sourire complice avant de laissé passé Duncan qui entraina la petite fille a l'intérieur du château. Il invita ensuite Margaux puis enfin la Nonne a rentré a l'intérieur et ferma lui même la marche de cet étrange cortège qu'ils allèrent jusqu'au salon. Aidan alla s'assoir bien tranquillement sur un fauteuil en regardant Duncan, un petit sourire en coin sur les lèvres. Maintenant qu'il pensé savoir le bout de cette histoire, il attendait avec grande impatience comment son frère allais pouvoir annoncé cela. Courage petit frère, on est tous avec toi ... !
Camille_agathe
Si on demandait à Camille ce qu'elle ressent, là tout de suite, je pense qu'elle dirait que ça cervelle c'est de la bouillie.

On dit souvent qu'un enfant comprend vite, mais je voudrais bien vous y voir. Pour l'instant elle accumule les informations mais ne les compile pas encore. La famille chez qui maman veut qu'elle aille, c'est le meme nom que la famille chez qui elle est déjà. Rien que ça, déjà, ça colle pas. "Passaque", comme dirait Camille, elle veut pas aller dans la nouvelle famille avec la nonne, mais elle veut bien rester ici, près de Melusine et Saian. Enfin quand ils reviendront.

Et puis y a Rosalind qui la secoue, qui lui fait redire le nom de Duncan. La gamine obéit par reflexe. Comme quoi ça existait meme à l'epoque, le pilote automatique. Ensuite, une lettre de sa mère pour Duncan. Comment maman peut ecrire à Duncan de chez Aristote, ça la dépasse. Elle a pas encore capté que la lettre a du etre ecrite avant la mort de sa mère, faut croire.

Et puis y a le regard bizarre que Duncan lui jette en lisant la lettre. Camille déglutit. Ce qui lui passe par la tête ? ça donne à peut pres ça :
Qu'est-ce qu'elle peut bien raconter, maman ? Puis pourquoi elle ecrit à Duncan et pas à moi, c'est trop pas juste d'abord.

Duncan se leve et lui caresse les cheveux. Elle lui a posé une question, mais il a pas répondu, et là encore, il dit toujours rien ! Ca ça la panique, total. Heureusement, Aidan lui embrasse le front et la rassure. Tout va bien se passer, il a dit. Duncan lui a attrapé l'épaule, toujours en silence. Elle suit, le nez en l'air, cherchant le regard de Duncan (y a pas moyen), de Margaux, trouvant celui d'Aidan qui lui sourit.

Elle suit en trainant les pieds. L'heure est grave, elle le sent. Suffit de regarder la tête de son héros blond pour le savoir, pas besoin d'être devin. Mais pourquoi... Est-ce que maman va obliger Duncan à la donner à Rosalind ? Maman à toujours raison. Mais pour le coup, vraiment, Camille prefèrerait ne pas avoir à obéir à maman.


Margaux.
Une nonne, de l'anglois... rien de tel pour perdre la muse ! Enfin pour sa défense, elle a pas toutes les cartes en mains pour comprendre.

Au début, elle n'est pas inquiète car Duncan semble maitriser la situation. Il se charge d'expliquer péniblement la situation à la nonne.
C'est à ce moment là que la muse décida qu'elle étudierait l'anglois une fois cet incident clos.

La différence de langue n'aidant pas le ton fini par monter... pauvre Camille au milieu de tout cela. Son cœur se serra pour la fillette car si elle, adulte était perdue, les choses étaient surement pires pour Camille.

Le parchemin passa d'une main à l'autre.


Hélène

Cœur qui se serre à nouveau... elle ne la connait pas cette Hélène, elle n'en a même d'ailleurs jamais entendu parler. Peut être son époux connaissait-il la famille de la petite... cela ne pouvait être... sans quoi la petite serait aujourd'hui chez ses proches et non à Bourbourg... peut être l'ignorait-il, peut être n'avait-il pas fait le lien entre Camille et la ou les personne qu'il connaissait ? Toujours est-il qu'à cet instant, pour notre muse, il est difficile d'entendre le prénom d'une autre femme dans la bouche de son époux... enfin c'est surtout l'intonation qui la surprend parce qu'elle n'est pas jalouse au point de lui interdire de prononcer un prénom féminin.
Elle a pu sentir de la surprise dans sa voix et à présent c'est de la tristesse qu'elle lit sur son visage. Tristesse ? Ses yeux verts ne le lâchèrent plus, hormis une fois pour suivre son regard adressé à Camille.

Puis se fut fini. Comme si rien d'important ne venait de se passer, Duncan se leva et les invita à entrer... ce qu'ils firent.

La muse alla, comme souvent, se placer près de la fenêtre, déboussolée par les questions qui se bousculaient dans sa tête. Elle s'adossa au mur et regarda à l'extérieur ou les jardins avaient été désertés par les troubadours et où leurs gens s'affairaient, sous les directives de Toinette, à faire disparaître toute trace du festin qui s'était tenu là quelques instants auparavant.
Son regard errait toujours sur le paysage.
Que se passe-t-il ?

Une chose était sûre, cette fois-ci les réjouissances étaient bel et bien terminées.
Duncan.
Situation des plus difficile pour le jeune Seigneur. S'il avait eu le temps de s'y préparer, il n'aurait certainement pas agit ainsi. dans un premier temps, il aurait parlé à son épouse, puis, prit Camille à part afin de lui annoncer la nouvelle.
Mais là, sans recul et sous le choc, pas évident de faire les choses bien...
Une Camille qui semblait inquiète, Margaux n'avait pas l'air plus rassurée, voilà qui n'allait pas l'aider dans cette tâche.

Lettre posée sur la table, d'abord un regard à son épouse puis à son frère, cherchant un peu de soutien. Il s'approcha de Margaux, un main posée sur l'épaule, il lui dit, tout bas.


Si j'avais su avant, soyez assurée que je vous en aurait parlé mais ce que je viens d'apprendre...je ne pouvais le deviner.

Il ne s'étendait ps plus auprès de son épouse, espérant qu'elle comprenne en attendant d'en discuter seuls à seuls, plus tard.
Ensuite, Duncan prit Camille et l'installa sur un siège avant de s'asseoir face à elle.
Il prit la lettre, la replia soigneusement avant de s'adresser à sa...fille...


Camille, cette lettre est tienne, lorsque tu seras en age de comprendre ce qu'il y a d'écrit, tu pourras la lire sans que personne n'ai le droit de t'en empêcher.

Il posa la lettre sur les genoux de Camille puis la regarda dans les yeux d'un air attendri.

Te souviens tu quand nous avons discuter de la Hollande ?
Tu m'as parlé de ta mère qui y était infirmière. Sur le moment, je n'ai pas fait le rapprochement...
Je t'avais raconté que j'avais connu une femme du même nom que ta mère, sans penser un seul instant que ce pouvait être elle...


Il regarda plus intensément la gamine, sous tous ses traits, cherchant la ressemblance. Oh, dans tout enfant on pouvait trouver une ressemblance avec un adulte, surtout si on la cherchait mais celle qui ne trompa pas et qu'il avait devant lui depuis tout ce temps, sans jamais y prêter attention, c'était les yeux de Camille. Se regard si particulier qu'il reconnaissait maintenant et qui lui parut si évident, celui qui l'avait si souvent rassuré, celui de sa propre mère.
Même s'il avait toujours un peu de mal à croire ce qui était écrit dans cette lettre, chaque minute qui passait lui apportaient la preuve que c'était vrai.


Tu es encore trop jeune pour que je te raconte en détail ce qu'il c'est passé là bas. Je fut légèrement blessé et emprisonné et ta mère m'a soignée.

Doigt passé sous le menton de Camille pour lui relever la tête avant de continuer.

Ta mère et moi...regard vers Margaux comme pour s'excuser de ce qu'il allait dire...nous sommes aimés.
Malheureusement, la guerre nous à séparé bien rapidement, sans que nous n'ayons de nouvelles l'un de l'autre.


Comment expliquer les choses à une enfant sans pour autant mentir et sans évoquer des regrets alors que l'on aime la vie que l'on a actuellement ?
pas évident, il pouvait en vexer du monde. Camille et Margaux, l'une pour ne pas avoir chercher sa mère, l'autre qui pourrait croire qu'il en aimait une autre lorsqu'ils se sont retrouvés...


La vie a fait que nous n'avons pu nous revoir ensuite, les obligations de chacun nous ont tenu éloignés l'un de l'autre.
Et si j'avais su..
.Il baissa légèrement les yeux, il savait qu'il n'avait pas vraiment de reproches à se faire mais Camille l'entendrait elle ainsi ?
enfin, nous avons fini par nous perdre définitivement de vu et vivre notre vie chacun de notre côté.

La gamine ne devait pas comprendre pourquoi il lui disait tout cela, il était temps d'en venir aux faits...

Dans cette lettre que ta mère m'a écrite alors qu'elle était mourante, elle m'annonce que lorsque nous nous sommes perdus de vue, dans son ventre, grandissait un petit être issu de notre amour.

Plus question de reculer maintenant, les réactions allaient se faire sentir, allaient elles comprendre ?

Camille, dans cette lettre, ta mère me demande de prendre soin de ce petit être, de prendre soin de toi...
Tu...tu es ma fille...


Bon, oui, c'est cach mais il fallait que ce soit dit.
Avant d'entamer la suite, Duncan marqua une pause, les réaction de chacun l'aideraient à poursuivre...
Camille_agathe
Essayons de nous mettre dans la tête d'une gamine de cet age, orpheline de surcroit, pour comprendre ses réactions à chaque phrase de Duncan.... Comment ça vous voulez pas ? Comment ça c'est mon boulot ? Bon, ok ok je me débrouille seule. Bande de lâcheurs, va.

Allez quand faut y aller.... Bon déjà il lui dit que c'est sa lettre, mais il ne la lui lit pas. "Quand tu seras grande". Bon sang si j'avais eu un écu pour chaque fois qu'on a dit ça à Camille, elle serait riche. La gamine ouvre la bouche pour demander qu'il la lise, puisque c'est la sienne, et puis pourquoi elle lui ecrit à lui maman, et puis pourquoi elle ecrit du ciel.

Pis elle la referme, parce que Duncan parle, et quand les grands parlent on ecoute, y parait. Déjà tout de go, premier mystere eclairci : Duncan et maman, y etaient à la guerre ensemble. Si elle savait ce qu'est une coïncidence, elle s'exclamerait : Ouah, alors ça pour une coïndicence ! Mais elle sait pas, alors elle dit :

Ouah ! Tu connais ma maman !

Elle ouvre la bouche pour poser d'autres questions, mais Duncan il la détaille comme un contrôleur fiscal scuterait la déclaration d'impôt de Florent Pagny. Pour moi, c'est une mine d'info, ce regard. J'apprend que Camille a le même regard que mère-grand, chouette, je vais pouvoir m'en servir pour mon RP à venir.. Nan je vous dis pas, vous aurez la surprise. Mais pour Camille, ce regard est incompréhensible, déroutant, la totale. Au point qu'elle doit baisser les yeux pour y échapper. Mais on échappe pas au fisc, enfin je veux dire, au regard du grand blond. Il lui releve le menton.


Ta mère et moi...nous sommes aimés. Malheureusement, la guerre nous à séparé bien rapidement, sans que nous n'ayons de nouvelles l'un de l'autre. Et si j'avais su...

Alors, pensée de camille... voyons voir :

Bon, okay, ils ont eté namoureux, pis apres plus. Comme bocom et tirya, c'est la vie mon kiki. Pis apres maman elle a eté namoureuse de papa, fastoche, lougique. Apres tout, il est blond et beau, Duncan. Surement presque autant que papa.


Dans cette lettre que ta mère m'a écrite alors qu'elle était mourante, elle m'annonce que lorsque nous nous sommes perdus de vue, dans son ventre, grandissait un petit être issu de notre amour.

Bon. Dilemme... La moi avec mon cerveau de grande, j'ai déjà compris. Comment imaginer un truc pour que Camille ait pas encore capté... ? Et comme vous m'avez laissée seule pour me mettre dans sa tête, bande d'enfoirés, je suis pas dans la mouise. Ah ! Eurêka. Elle bloque sur la premiere phrase, et ça donne ça : "Aaah ! Maman lui a ecrit AVANT qu'elle a mourru ! Voilà pourquoi elle m'a pas ecrit à moi, passaque moi j'etais avec elle, avant qu'elle a mourru...." Du coup le reste passe à la trappe, plus ou moins. Comment ça je triche ? C'est mon RP, je fais ce que je veux.

Camille, dans cette lettre, ta mère me demande de prendre soin de ce petit être, de prendre soin de toi...

Booooiiiing ! C'est le bruit que je m'imagine dans sa tête, quand l'annonce tombe. Alors c'est normal que la famille ou elle doit aller c'est le meme nom que Duncan !

Tu...tu es ma fille...

Tiens, aucun mal à décider ce que camille pense, là. Je fais des progès : Etre fille de Duncan ?! Mais c'est super ! Elle va vivre avec lui et tout ! Elle se jette à son cou, ravie, ravie. Mais pas pour longtemps. Parce que son petit cerveau rattrape enfin son metro de retard. Elle s'ecarte à bout de bras, sourcils froncés.

Mais...c'est pas possib ! Passaque, si jo suis ta petite fille...alors t'es mon papa. Et mon papa l'est mort, c'est maman elle a dit. Et toi t'es pas mort, alors t'es pas mon papa.

C'est dommage, mais c'est la vie mon kiki. Elle hausse les epaules. Ses petits neurones essaient de faire coller deux vérités qui collent pas. Si elle est sa fille mais qu'il est pas son papa...

Alors t'es mon quoi alors ?

Margaux.
Toujours réfugiée dans le renfoncement de la fenêtre, la muse avait prit la parole, d’une voix fluette, tremblotante, inquiète… Oh, son esprit était toujours en train d’essayer de la protéger du doute qui s’insinuait en elle, niant les signes quelle avait su déceler… En vain. Cela revenant à lui faire admettre que ses instincts, ceux là même qui l’avait protégée maintes fois, n’étaient pas bons, avaient été trompés, abusés ou qu’elle ne connaissait pas son époux, cet homme, qu’elle aimait tant… Un simple regard mit fin à cette lutte intestine. Ses prunelles vertes pointèrent vers lui et elle su qu’il ne servait à rien de se mentir ainsi. Quelque chose d’important était en train de se produire à laquelle il lui faudrait faire face. Il s’approcha alors de son épouse murmurant quelques mots à son oreille.

Si j'avais su avant, soyez assurée que je vous en aurais parlé mais ce que je viens d'apprendre...je ne pouvais le deviner.

Voilà maintenant que son esprit, qu’elle était parvenue à faire taire, se réveilla pour se gausser d’elle.
J’ai bien essayé de te protéger ma belle ! Mais tu as préféré me museler pour faire face ! Maintenant je ne peux plus rien faire pour toi ! Débrouilles toi !
Et quelle aide aurais-tu pu m’apporter face à ça ? Nier la vérité, renier mes instincts, mon amour pour lui ne m’aurait menée nulle part sinon à une peine encore plus violente une fois le rideau levé, car il aurait bien été levé un jour !


La main bienveillante, réconfortante, se retira alors de son épaule lui ôtant, il fallait bien l’avouer, un peu de l’assurance que la proximité et les mots avaient apportés.
Les explications débutèrent… et elle écouta attentivement, le regard à nouveau dirigé au loin par la fenêtre.


Camille, cette lettre est tienne, lorsque tu seras en age de comprendre ce qu'il y a d'écrit, tu pourras la lire sans que personne n'ait le droit de t'en empêcher.
Te souviens tu quand nous avons discuter de la Hollande ? Tu m'as parlé de ta mère qui y était infirmière. Sur le moment, je n'ai pas fait le rapprochement... Je t'avais raconté que j'avais connu une femme du même nom que ta mère, sans penser un seul instant que ce pouvait être elle...


Sa main agrippa le montant de la fenêtre. Camille n’avait visiblement pas encore compris. Elle était perspicace cette enfant, mais la nouvelle était… si inattendue, si grande, quoi de plus normal.

Se pourrait-il que ?
Non non, il lui m’en aurait parlé si cela avait été le cas !
Ah oui ?! Comme il t’a parlé de cette femme… Hélène ?


La main serre plus fort alors qu’une part de son esprit la poignarde encore et encore. Que répondre à ça ?

S’il ne m’en a pas parlé c’est parce que je l’ai fais taire ! Nous avons évoqué notre passé il y a longtemps ! Je lui ai fais promettre de plus en parler, qu’il nous fallait à présent nous tourner vers l’avenir, notre avenir et uniquement ça !

Tu es encore trop jeune pour que je te raconte en détail ce qu'il c'est passé là bas. Je fus légèrement blessé et emprisonné et ta mère m'a soignée.
Ta mère et moi... nous sommes aimés.


Sa tête prend alors appui contre le mur les yeux levés vers le plafond. Sans qu’elle s’en rende compte ou même le contrôle, sa prise se resserre encore sur le bois de la fenêtre. Elle ne sent même pas les échardes pénétrer dans sa main gauche alors que le regard de Duncan l’effleure et qu’elle se borne à regarder face à elle.

Ils se sont aimés ? Il l’a aimé ! Cette femme… Hélène !
Bon et puis alors ? C’était avant non ? Moi aussi j’ai aimé d’autres hommes avant lui !
Un autre homme tu veux dire !
Oui un mais là n’est pas la question !
Peut être oui mais la différence c’est que lui le savait !


Malheureusement, la guerre nous à séparé bien rapidement, sans que nous n'ayons de nouvelles l'un de l'autre.

Malheureusement ? Il a dit malheureusement ?
Oui, il l’a dit.
A-t-il des regrets ?


La vie a fait que nous n'avons pu nous revoir ensuite, les obligations de chacun nous ont tenu éloignés l'un de l'autre. Et si j'avais su…

Des regrets.
Les obligations ? S’il avait su ? S’il avait su quoi ?


enfin, nous avons fini par nous perdre définitivement de vue et vivre notre vie chacun de notre côté.

La muse était perdue. Une part d’elle passait en revue les souvenirs de leurs retrouvailles, le bonheur qu’elle avait ressenti, leurs noces. Le bonheur qu’elle avait pu lire dans les yeux de son époux. Cette part d’elle était convaincue que Duncan l’aimait et qu’il n’avait pas feint ses sentiments… l’autre en revanche était pleine de doutes et de questions et ce n’était pas encore fini…

Dans cette lettre que ta mère m'a écrite alors qu'elle était mourante, elle m'annonce que lorsque nous nous sommes perdus de vue, dans son ventre, grandissait un petit être issu de notre amour. Camille, dans cette lettre, ta mère me demande de prendre soin de ce petit être, de prendre soin de toi... Tu...tu es ma fille...

Tu as ta réponse à présent ! S’il avait su qu’elle était enceinte de leur enfant, jamais il ne t’aurait épousée !


Les explications avaient été dirigées vers Camille, et elle, elle avait écouté, comme un témoin indiscret, silencieux. Les choses n’auraient pas du se passer ainsi. Elle aurait voulu pouvoir réagir, au lieu de cela elle se sentait bridée par la présence de la fillette à laquelle elle s’était attachée, ne voulant pas la heurter par des questions, des mots qu’elle n’aurait jamais du avoir à entendre. La pauvre enfant, pour elle aussi ça ne devait pas être facile.

Elle ne se sentait pas à sa place… Elle n’était pas à sa place ! Elle avait envie de fuir la peine, de fuir cette révélation. Elle avait besoin d’air mais sa raison l’emportant, elle resta là silencieuse, les yeux dans le vague.
Aidan.
    Si Margaux a bien du mal a ce sentir a sa place dans cette situation, je vous parle meme pas d'Aidan. A bien y regardait il aurai meme preferé resté tout seul dehors a finir son diner plutot que d'assister a cette petite revelation. Bien entendu, il avait deja deviné les grandes lignes du petit puzzle, mais l'entendre de la bouche de Duncan etait une bien autre histoire. Donc Camille etait vraiment ... la fille de Duncan. Donc une Clairambault de sang et par la meme occasion sa niece ? Trop d'information en une seule fois. Le regard d'Aidan passa silencieusement de Duncan, en passant par la petite Camille, enfin sur Margaux et pour finir a revenir sur Duncan. Il y avait dans la piece un long silence et une ambiance legerement tendu. Apres le discourt de Duncan entrecoupé par les reponses de Camille, plus personne avait ouvert la bouche. Etrangement Margaux semblait livide. Aidan aurai bien voulu dire quelque chose pour brisé la glace, pour voir de nouveau un sourire sur les visages de tout ce beau monde, mais il ne trouva pour une fois rien a dire. Il ne reussi simplement qu'a faire un leger sourire et encore cela semble des plus pataud quand a la situation. C'est alors qu'il ce leva et ce rapprocha doucement de son frere pour finir par lui chuchoté quelques mots au creux de l'oreille.

      « Je croit que vous avez beaucoup de chose a vous dire. Si tu a besoin de moi je serrai dans les jardins avec notre invité.


    Aidan lui fit une accolade fraternel pour bien lui montré qu'il avait tout son soutient dans cette épreuve et que comme a chaque fois, il pouvais compté sur lui. Il jeta un leger regard envers Camille qui ne relevé aucun sentiment. Pauvre petite, elle n'y etait pour rien au final s'y tout lui tombé sur la tete du jour au lendemain comme cela. Son regard ce posa devant margaux au moment ou il passa a coté d'elle. Il hocha la tete en signe de tenir bon. Bah quoi ? Elle est maintenant une Clairambault et tant que tel Aidan devait aussi la soutenir quand cela ne va pas. Mais une accolade aurai etait certainement trop, surtout dans cette situation, alors un simple regard suffira amplement. Il arriva enfin a hauteur de la nonne et lui prit delicatement le bras. Esperont qu'elle a oublié le coup de l'épée et du fait qu'il a voulu la coupé en morceau quelques minutes plus tot. Puis il l'emmena en direction de la sortit du chateau pour rejoindre les jardins.

    Maintenant qu'ils sont vraiment seules la "petite famille" vont pouvoir parlé tranquillement sans oreille indiscrete. Esperont que cela ne parte pas en effusion de sang.
Duncan.
On avait parlé de situation difficile...ben on dirait que ça s'arrange pas...
Camille semblait avoir comprit et heureuse de ce que lui annonçait "son héros blond", c'est ce qu'il cru lorsqu'elle lui sauta dans les bras mais, ce fut de courte durée...

Comment pouvait il deviner ce qu'il se passait dans la tête d'une gamine de cacran ? Pas évident pour lui, même si un jour il a eu cet âge, il n'a jamais eu ce genre d'expérience, ni de près, ni de loin.

Alors que répondre à Camille.
Aidan l'interrompit dans sa réflexion, il est vrai que le frérot devait se demander ce qu'il foutait là, même s'il était concerné, difficile pour lui d'intervenir... Il emmena la nonne au dehors, ce qui faisait un poids en moins sur les épaules, au moins, Duncan était certain de ne ps être déragé par les questions d'une angloise qui n'y comprenait rien.

Suite au départ d'Aidan, le Seigneur Blond se tourna vers son épouse, pour y chercher soutien, réponses ou tout autre chose qu'il pourrait.
Bon, visiblement, elle n'allait pas lui être d'une grande aide, la nouvelle semblait l'atteindre plus que Duncan ne l'aurait cru.
En même temps, entendre son époux annoncer à une petite fille qu'elle est sienne et issue de l'amour d'une autre doit pas être évident pour une jeune mariée...mais c'était il y a si longtemps que pour Duncan, il n'y avait aucune ambiguïté.

Il se tourna à nouveau vers Camille pour tenter de lui donner une réponse...satisfaisante...


Je suis ton père Camille. Bon, on commence par répéter histoire que ce soit bien encré
Lorsque ta mère t'as parlé de moi, elle pensait ne jamais me revoir et que tu ne me connaitrais jamais.
Alors, pour que tu ne crois pas que ton père...hum...que je t'avais abandonné, elle a préféré te dire que j'étais mort.

Comment lui dire que parfois les adultes mentent en pensant protéger les enfants...
En fait, en ne te disant pas la vérité, elle voulait te protéger, que tu ne te sentes pas rejetée...ouais, on fait c'qu'on peut hein...
Elle voulait que tu ai une bonne image de ton père plutôt que d'avoir celle d'un homme qui a laissé ta mère seule avec toi. Oui, bon en même temps, il n'avait pas cherché cette situation, voilà qu'il va se faire passer pour un méchant maintenant.
Dans sa lettre, ta mère dit qu'elle pensait que j'étais marié à une autre et donc qu'il valait mieux pour toi, pour moi, que je ne connaisse pas ton existence
bon, il s'embrouille le blond là, si au moins elle savait lire, ça aurait été plus simple...
Mais quand elle a su qu'elle allait mourir, elle a souhaité que tu ne te retrouve pas seule et que je m'occupe de toi, comme un père doit s'occuper de sa fille.
Elle a du se dire que si j'étais marié, celle qui avait conquis mon cœur devait être au moins aussi douce qu'elle et t'apporterait l'amour maternel qui te manquerait.

Un regard vers Margaux
N'avait elle pas raison ? Margaux, j'en suis certain, pourra t'apporter cet amour, même s'il ne remplacera jamais celui de ta mère. Oui, enfin elle le fera surement quand elle aura digéré la nouvelle et peut être émasculé l'blond...

Bon, il avait fait ce qu'il avait pu, restait plus qu'à savoir comment Camille allait le prendre et combien de temps Margaux allait le lui faire payer...
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