Blanche_
Elle descend les escaliers dans une vitesse folle. Son coeur bat la chamade. Heureuse, simplement, par la visite de sa petite poupée Rousse, son substitut d'enfant, son autre "lui".
Si son fils avait vécu, quel âge aurait il ? Elle ne sait pas, plus.
Alors elle court, file se jeter devant la porte, en espérant saisir dans ses bras cette merveille de chair et d'esprit, cette môme au regard fier, qu'elle couve comme une matrone ses pupilles.
La princesse toque. Son entrée ressemblant en beaucoup de choses à celle d'une ogresse en manque de jambes à dévorer.
La jeune Blanche hausse un sourcil, main stoppée net dans son élan, à deux doigts de la poignée. Le chambranle s'immobilise enfin, lorsque la tornade s'interrompt.
Ciel, qu'est ce donc ?
Elle tremble un peu. Maintient sa paume angoissée dans l'autre, et se décale pour laisser libre place à sa suivante. la Walkyrie a peur du danger ? Non. C'est juste indécent que de laisser une femme de haut rang ouvrir porte à une invité.
Oui, elle a peur. De ne pas être à la hauteur. Que la gosse, désenchantée, rentre chez elle en maudissant le jour où elle a rencontré la Princesse. Qu'elle retombe de son château de carte, et y retrouve son quotidien morne et gris.
La frimousse rousse est là. Son visage candide, que les traits de l'enfance quittent peu à peu.
Maeve.
La suivante la laisse entrer. A quelques pas, muette, une hôte à l'élocution qui bizarrement, fait défaut. Au sourire qui s'agrandit, qui illumine le visage déjà rayonnant. A cette femme, cette gamine, cette enfante, qui a déjà vécu tant qu'elle ne peut dévoiler, et espère trouver ici ce qu'elle a perdu.
Elle s'incline. L'ourlet carmin en éternelle boucle vers le ciel, elle remercie.
Trugarez, Maeve, d'être venue.
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- Hermine cachée dans un couvent pour échapper au Loup ! -
Si son fils avait vécu, quel âge aurait il ? Elle ne sait pas, plus.
Alors elle court, file se jeter devant la porte, en espérant saisir dans ses bras cette merveille de chair et d'esprit, cette môme au regard fier, qu'elle couve comme une matrone ses pupilles.
La princesse toque. Son entrée ressemblant en beaucoup de choses à celle d'une ogresse en manque de jambes à dévorer.
La jeune Blanche hausse un sourcil, main stoppée net dans son élan, à deux doigts de la poignée. Le chambranle s'immobilise enfin, lorsque la tornade s'interrompt.
Ciel, qu'est ce donc ?
Elle tremble un peu. Maintient sa paume angoissée dans l'autre, et se décale pour laisser libre place à sa suivante. la Walkyrie a peur du danger ? Non. C'est juste indécent que de laisser une femme de haut rang ouvrir porte à une invité.
Oui, elle a peur. De ne pas être à la hauteur. Que la gosse, désenchantée, rentre chez elle en maudissant le jour où elle a rencontré la Princesse. Qu'elle retombe de son château de carte, et y retrouve son quotidien morne et gris.
La frimousse rousse est là. Son visage candide, que les traits de l'enfance quittent peu à peu.
Maeve.
La suivante la laisse entrer. A quelques pas, muette, une hôte à l'élocution qui bizarrement, fait défaut. Au sourire qui s'agrandit, qui illumine le visage déjà rayonnant. A cette femme, cette gamine, cette enfante, qui a déjà vécu tant qu'elle ne peut dévoiler, et espère trouver ici ce qu'elle a perdu.
Elle s'incline. L'ourlet carmin en éternelle boucle vers le ciel, elle remercie.
Trugarez, Maeve, d'être venue.
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