Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] Que la Bête meure...

Legowen
Pensive, dans sa chambre , elle s’habillait . Pour l’occasion elle n’avait pas revêtu son uniforme dont le grain , trop lourd , ne correspondrait pas à la mission dont elle était chargée
De même sachant ce qu’elle comptait faire , elle n’avait pas envie de le rendre peu présentable . Elle enfila des bottes de cuir souple qui ne feraient pas de bruit en se déplaçant dans la forêt et retint ses cheveux par un lien qu’elle noua

Guy avait dit , un groupe de pisteurs en charge de la pose de piège et du suivi direct des traces laissées par la bête. Ils devraient se mouvoir rapidement et légèrement . Bien sur elle s ’était portée volontaire . Elle avait ignoré le regard inquiet qu’il avait alors posé sur elle , si elle n’avait pas été si tendue pour sa ville , elle aurait souri , pour une fois , elle ne serait pas la seule à se faire du soucis pour l'être aimé

Quand elle avait appris le drame que vivait Moulins, quand elle avait pris connaissance de la demande d’Arthur, son cœur s’était serré et elle s’était alors sentie en faute . Pourtant elle s’était bien jurée en début de conseil de prendre le temps de passer en ville , de prendre le temps de se rendre en taverne . Et comme à chaque fois, les charges l’ avaient accaparée , pas mal d’évènements aussi qui n’ avaient guère aidé à des retrouvailles en soirée avec ses amis .
A la fin du conseil elle avait alors pris la décision de ne plus y participer avant un long , très long moment . Elle voulait se tourner vers d’autres priorités , se rendre plus disponible pour lui , pour eux , il était grand temps , et puis aussi enfin franchir ce pas auquel elle pensait de plus en plus . Ce pas que son 4° mandat n’avait fait que confirmer .

Quelques jours à Chaptuzat pour régler des affaires dont elle n’avait pas eu le temps de s’occuper, un passage éclair chez les nonnes . De retour , elle avait intégré la garnison de Moulins . Une émotion particulière l’avait alors saisie , un peu comme lorsqu’elle était entrée, toute jeune, à la maréchaussée
Elle connaissait déjà la COBA de part ses mandats de connétable, mais là ce n’était pas pareil, et lorsqu’elle s’était confié à Guy , elle avait vu qu’il la comprenait et savait ce qu’elle ressentait . Elle avait pris ses marques , avait été bien accueillie , sympathisait avec ces soldats qui ne comptaient pas leurs efforts pour la garnison

Et puis , le courrier de son ami Arthur était arrivé et depuis la jeune femme culpabilisait . Arthur, pas du genre à s’affoler pour rien . Les mots de la missive laissaient aussi transparaitre son désarroi de n’avoir pas pu défendre les Moulinois comme il l’aurait souhaité , d’avoir ces morts parmi la population
Elle n’avait pas hésité , c’était à sa ville que la bête s’en prenait, à ceux qui l’avaient si bien accueillis , à ses amis , à la ville dont elle avait été maire , et elle ne pouvait tout simplement pas les laisser
En plus, elle connaissait bien les bois , combien de fois les avait –elle parcouru depuis son arrivée , aimant écouter les murmures que la forêt chuchotait pour qui savait entendre

Elle finit de se préparer dans l’armurerie de Chaptuzat, prenant en compte les conseils d’Haplo et délaissant l’arbalète qui pouvait s’enrayer . Elle soupesa les arcs, en choisit un , léger en bois d’if, prit les flèches qu’elle mit dans un carquois , fixa un long poignard à lame effilée à sa cuisse , juste au point où sa main se posait naturellement, elle n’aurait ainsi qu’à le saisir et lancer , puis fixa par un lien à sa ceinture une bourse en cuir qu’elle avait prit soin de garnir d’un mélange indiqué par son chef des gardes
Prête elle scella Iluin et se dirigea vers Moulins . Elle arriva peu après sur la grande place où déjà beaucoup de villageois s’étaient regroupés et que plusieurs membres de la COBA avaient déjà rejoints

Elle se dirigea alors vers Arthur qui attendait proche d’une jeune femme qu’elle salua , puis un silence , un gris soucieux qui plonge dans les yeux de son ami , des questions qu’elle n’ose poser
Qui ? quels amis disparus ? …….et des mots pour conjurer le sort, des mots pour retarder ….. l’inévitable

Bonjour Arthur , je vois que beaucoup ont répondu à ton appel , comment vont -ils ?

mal bien sur, elle a remarqué plusieurs de ces regards un peu farouches que l’on retrouvait dans la peur viscérale de l’inconnu mais elle ne peut dire comment vas-tu ? car elle sait bien qu’il ne peut aller bien quand une bête s’attaque à eux ....... murmure

Qui ?

elle ne va pas plus loin, sait qu’il comprendra
_________________

Ex- Connétable (x4) / Douanière réserviste
Aube
Arthur la regarde. En ce moment il a l'air perdu, le regard hésitant, fuyant même. Aube le comprend, elle n'insiste pas et baisse les yeux.

Bonjour Aube. J'suis content que tu sois là. N'oublie pas ce que je t'ai dit. Ne quitte jamais le groupe.

Aube lui sourit, pas besoin de parler, elle ne quittera pas le groupe, elle ne lâchera pas Arthur d'une semelle. Ce serait folie de s'écarter de la battue et elle n'est pas folle. Elle sent bien qu'Arthur s'inquiète pour elle, elle ne va pas commencer à faire sa téméraire. À quoi cela servirait-il? Non, non, elle restera aux côtés d'Arthur, il ne faut pas qu'il s'inquiète...

Tu te sens... prête?

De nouveau pas de réponse, mais cette fois, ce n'est pas faute de vouloir le faire... Une dame arrive, salue Aube et s'adresse à Arthur.

Bonjour Arthur , je vois que beaucoup ont répondu à ton appel , comment vont -ils ?

Aube ne veut pas déranger, elle ne connaît pas la dame. Elle lui répond d'un signe de tête et se recule un peu, pour les laisser parler à leur aise. Les yeux fixés vers la forêt sombre, Aube attend que le signal du départ soit donné.





"Parfois, on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Parfois, on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas..."
--Fons
Fons est prêt. Sa dague est accrochée à son ceinturon, il tient à la main un long manche de bois. Contourne de loin le groupe des soldats, d'hommes en armes et de villageois et se dirige discrètement vers la forêt.

L'a pas envie qu'ils le voient. Sinon, y en a encore qui voudront lui prêter main forte et ça, il veut pas. Qu'est-ce qu'ils croient? Qu'il pourra pas l'avoir tout seul? Va leur montrer lui, que malgré son épaule bancale et son âge déjà avancé, il est capable de l'avoir tout seul c'te bête. Et quand il reviendra, brandissant la tête de la créature comme un trophée, ils l'acclameront, lui, lui pour qui ils n'ont même pas un regard...

Fons avance d'un pas décidé maintenant. Il est entré dans la forêt. Jette un coup d'oeil derrière lui... Ca va, personne ne semble l'avoir remarqué. Il se fraie un chemin parmi les branchages, les ronces et les tiges mortes des fougères. Il sait que c'est dans cette direction qu'il doit aller. Il a vu que c'est par là que les villageois jetaient des regards apeurés...

Il se retourne encore un fois. Il ne voit plus la prairie où le rassemblement se forme... N'entend plus qu'une vague rumeur. Au fur et à mesure qu'il s'enfonce parmi les arbres, le silence s'assourdit... Fons jette des coups d'oeil furtifs à droite et à gauche. Sent une pression s'abattre sur lui. Son coeur cogne dans sa poitrine. Se rend compte que ce ne sera pas une chasse comme les autres. La peur s'insinue en lui, insidieusement. Il regarde les arbres, tend l'oreille. Rien ne bouge... La forêt est comme paralysée par la terreur. Fons comprend que quelque chose de différent se passe. Les autres fois, il chassait un loup, un animal qui faisait partie de son environnement. La présence de la bête ne perturbait pas la vie de la forêt. Cette fois c'est différent, les animaux, les insectes, les arbres même ont peur...

Cette idée le cloue sur place... La terreur est entrée en lui. Il ne bouge plus, respire par saccades, tend l'oreille, à l'affut du moindre bruit. Il faudrait qu'il bouge, qu'il fasse demi-tour et qu'il retourne le plus vite possible vers le village. Mais il ne peut pas. Ses jambes sont lourdes, ses pieds rivés au sol.

Et il entend un craquement à quelques mètres de lui...
--La_bete_de_moulins


L'air est étrange, ce matin. Elle hume, la Bête. Beaucoup d'odeurs s'entremêlent. Des effluves de corps différents, de la sueur, de la peur. Les humains, à nouveau, rassemblent tous leurs pieds. Il fait jour. La Bête dort, le jour, normalement. Mais là, le souffle du vent l'a prévenue. Les pieds qui se rassemblent, ce n'est pas bon. Comme la dernière fois, les humains veulent renverser les rôles. Ils veulent chasser.

Pauvres humains crédules. Ils ne connaissent pas la forêt. Et même si, parmi eux, certains marchent sans bruit, ils sont comme l'homme aux cheveux de feu, dont le sang a étanché sa soif. Ils puent la confiance. Il ne faut pas avoir confiance, dans la forêt. La confiance est mortelle.

La Bête a dressé une oreille. Ses narines sont à l'affut. Voilà... Trop confiant, humain crédule... Tu t'aventures tout seul dans la forêt? Et les autres... Les autres viendront plus tard, c'est certain. Autant leur montrer ce qui les attend.

Et puis, la Bête a faim, ce matin. Elle n'a pas l'habitude d'être réveillée alors que le soleil cherche à traverser les ramures décharnées des arbres. Elle chasse de nuit, la Bête. La nuit est son monde. Sa nature. Le jour n'est pas bon, pour la chasse. Mais si on vient la déranger, alors c'est différent. Et lorsqu'on la réveille alors qu'elle goûte un repos mérité, la Bête a faim. Faim et soif. De chair et de sang.

Alors lentement, à pas comptés, la Bête s'extrait des ténèbres. Doucement, elle se rapproche de l'isolé. Quelle folie, petit humain. Quelle délectable folie...

Elle est proche, de plus en plus proche, la Bête. Elle le voit. Petite silhouette perdue dans l'immensité des bois, qui regarde de tous côtés. Que la peur envahit. La peur a une odeur. Une odeur si particulière. Une odeur si jouissive...

La Bête en oublie, un instant, toute prudence. Une branche craque. Il a entendu. Il se retourne. La terreur se fait plus grande, l'odeur de la peur plus puissante. La Bête n'en peut plus. Elle bondit. Droit sur la gorge. Pour étouffer le cri. Que les autres, ceux dont le pas est bruyant comme le tonnerre, n'entendent pas.

La fine peau de la gorge se rompt. Le sang jaillit. Il est chaud. Tellement chaud... Le gargouillement qui lui parvient aux oreilles s'étouffe lui aussi, à mesure que la carotide est broyée. L'humain tombe lourdement au sol. Il essaie de se défendre, bien sûr, mais chacun de ses mouvements est tellement vain. Bientôt, la Bête déchire l'épaule. Puis le bras. Elle tire, secoue, arrache. Le bras vient. Séparé du corps. Il n'est plus qu'un membre mort. Il n'intéresse plus la Bête.

Ce que la Bête veut, c'est la vie. Mordre la vie, boire la vie qui s'écoule. Qui s'éteint. La Bête se nourrit de cet instant exaltant où le sang se perd, où la pulsation de vie s'étiole. Où tout bascule. D'un brusque mouvement de tête, elle rejette le bras sans vie au loin. Et s'attaque au ventre. La chair du ventre est si tendre. Les tripes que l'on déchire ont cette chaleur enivrante. Elle fouraille dans les entrailles de l'humain si imprudent. Il bouge encore, un peu. Des mouvements convulsifs, qui ralentissent, petit à petit. Puis il s'immobilise. La Bête relève la tête. L'odeur de sang et de mort emplit ses narines. Il n'y a plus rien.

Le corps s'est vidé de tout son fluide vital. Plus rien ne bat, ne pulse. Cela n'intéresse plus la Bête. Elle se détourne. Elle hume l'air frais de ce matin blanc. Les autres n'ont rien entendu, n'ont rien senti. Pauvres petits humains aveugles de tous leurs sens. Venez. Pénétrez dans les bois. Aventurez vous dans la pénombre. La Bête est en son domaine. Les ténèbres étoufferont votre orgueil.

Venez, petits humains imprudents. Venez...

La Bête a faim.
Arthurdayne
Ses yeux posés sur Aube, en quête d'une réponse, Arthur n'avait pu vu l'arrivée de son amie. C'est à sa voix qu'il découvrit sa présence. Il se doutait qu'elle viendrait, parce que la réponse de la COBA était venue de Guy, qui représentait tant à ses yeux, dont ils avaient tant parlé lors de leurs longs échanges épistolaires. Ces mots écrits et lus les avaient rapproché, malgré les lieues qui les séparaient à l'époque. Leur amitié était née ainsi. Et il avait su que, dès lors qu'elle aurait appris le drame qui s'était joué à Moulins, elle ferait tout ce qui était en son possible pour participer à la traque.

Legowen. Sa bourgmestre préférée, comme il aimait tant à l'appeler.

Bonjour Arthur , je vois que beaucoup ont répondu à ton appel , comment vont -ils ?

Demi sourire qui se dessine, furtivement. Parce qu'il est heureux qu'elle soit là, malgré les circonstances... Parce qu'il y a trop longtemps qu'il ne l'a vue.

Bonjour Leg. Oui, ils ont tous répondu à l'appel, chacun à leur manière. La solidarité moulinoise... Mais ils ont peur. Ils sont terrifiés... Il faut mettre un terme à tout ça.

Une courte étreinte, pour la saluer, et un seul mot, qu'elle souffle à son oreille.

Qui ?

Même murmure pour la réponse.

Une jeune fille, du nom de Cersei, fraîchement arrivée au village... Un vagabond, rouquin... Et... et... Maya...

Etreinte qui se décroise, regards qui se croisent. Ils se connaissent, il n'est nul besoin de beaucoup de mots pour qu'ils se comprennent. Ils en ont tant échangé, déjà. Le regard brun rencontre le gris. Tristesse et détermination.

Nous l'aurons...
_________________
"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Malvinas
malvi était arrivée en compagnie de Tim, Laurentide et Meren avec à leur tête le Sénéchal Guy. Il y avait déjà beaucoup de villageois présents. On pouvait lire sur leurs visages, la peur mais également la détermination. Ils étaient prêts à en finir définitement avec la chose qui hantait leur forêt.

Un signe de tête à Arthur, qu'elle avait déjà rencontré en taverne quelques jours aurapavent, puis Aure arriva, elle aussi, Malvi la connaissait, elle n'avait pas pu gouter à sa soupe, mais avait adoré son maïs jeté dans le feu. Mais là Aure n'avait pas tout à fait la même tête que celle qu'elle avait à la soirée de maïs. Elle échangea quelques mots avec Arthur, Malvi étant restée un peu en arrière avec ses amis, ne put entendre ce qu'elle disait. Elle la salua de loin, lui faisant un sourire rassurant qui voulait dire, on est là pour vous aider.

La tension était palpaple même chez les soldats, on ne savait pas du tout ce qu'on allait affronter. Bien sur c'était un combat, bien sur on était entrainé pour se battre, mais pour se battre contre des hommes, pas contre une chose qu'on ne connaissait pas.

On discutait bien sur, mais plus des commentaires sur la facon de s'y prendre, plutôt que les bouttades habituelles qui étaient paroles de rigueur dans les autres missions.

Puis une dame arriva, voyant le sourire se dessiner sur les lèvres du sénéchal, Malvi devina que c'était une personne qu'il appréciait et qu'il connaissait bien. Elle salua Malvi, qui le lui rendit, puis elle alla discuter avec Arthur, ils avaient l'air de bien se connaitre également.

Les soldats étaient prets, ils attendaient juste qu'Arthur donne le coup d'envoi à cette chasse inhabituelle. Malvi vérifia une dernières fois ses armes, et sa besace contenant tout le nécessaire pour soigner les éventuels blessés.
_________________
Riggins
Tim avait hate que la battu commence.
Il avaitéchangé sa lourde armure de guerre contre une simple cotte de maille, plus legere pour les longs déplacements. De plus, c'est un loup qui allait lui faire peur, on verrait bien de toute facon.

Tim fit quelques blagues pour détendre un peu l'atmosphere. Certains avaient une mine un peu stressé, sans doute l'inconnu ou l'excitation avant l'action.
_________________
Benoit560
Benoit etait la avec tous les moulinois armes du mieux qu ils pouvaient et sa douce Ranya toute nouvelle de Moulins l avait rejoint sans hesiter pour cette traque.

il etait soulagé aussi de voir que la Coba avait repondu present a l appel d Arthur et quand l armee arriva c etait un soulagement au fon de lui meme, enfin peut etre on va mettre fin a cette Bete, enfin peut etre Moulins va pouvoir revivre dans le calme, enfin peut etre les Moulinois et leur enfants vont pouvoir dormir tranquille a nouveau

il apercut et salua Guy et Legowen ainsi que de l arrivee de Malvi et Riggins.

Benoit souria et se disait au fond de lui meme, prepare toi la Bete l heure de la vengeance a sonnée, l heure de traque va commencer, l heure de ta fin va arriver
_________________

Secretaire Ducal de Moulins
Cristras
Cris arriva en trainant sa vieille épée.Déjà plusieur personne se regroupait autour d'Arthur qui ne detachait pas le regard de sa nouvelle amie.

La mairette décida donc de se tenir un peu en retrait, en attendant les ordres qui serait surement donnés. La rage lui rongeait les entrailles depuis le moment où on avait découvert le corps de sa soeur, et la seule chose qui lui importait en se moment était de trouver et surtout de faire payer, tout le mal que cette chose fait.

Ruminant ses sombres pensées, Cris serrait avec force le pommeau de son épée.

_________________
--Bertranou
Le jeune paysan arriva derrière l’ancien tribun, et la regarda de loin. Il l'avait rencontrée lors de sa mésaventure à la rivière, mais n'avait plus eu de ses nouvelles.

Le grand gaillard se rappelait que le regard de la jeune femme l'avait quelque peu troublé, mais aujourd'hui il lui paraissait comme vidé de la passion qu'il avait entrevue lors de leur dernière rencontre.

Bertranou s'approcha du groupe plus important, tenant a la main la fourche qu'il utilisait pour son champs, il n'avait rien trouvé de mieux, mais le jeune homme supposait que cela serait suffisant pour tuer cette bête qui avait fait tant de mal.

Bien qu'il ne connaissait pas les victimes, il sentait qu'il devait aider ses voisins à finir avec ce fléau, et jetant un dernier regard sur la jeune femme aux cheveux ambré il pensa: "Si cela lui rend le sourire, cela en vaudra bien la peine".
Ranya
La jeune femme n'avait pas eu d'autres choix que d'accompagner les villageois dans cette épreuve, depuis son arrivée sur Moulins , elle avait entendu parler de cette chose à plusieurs reprises , des victimes qu'elles n'avaient pas connues ou du moins l'un d'eux croisé lors du premier rassemblement, qui malheureusement n'avait pas tardé à devenir une proie pour cette bête dont personne n'avait encore pu donner de description.

Elle avait pu constater les dégâts causés, cette image lui restera marquée, elle n'avait pas encore compris pourquoi ce jeune homme avait pris le risque seul de s'aventurer dans cette forêt , l'inconscience de la jeunesse surement...

Ranya observa tout cet attroupement, ravie de constater que non seulement les villageois arrivaient de partout mais aussi l'armée , en espérant que cette fois cette chose n'aura pas gain de cause, mais pour autant elle n'était pas plus rassurée car elle craignait la réaction de cette bête se sentant en danger qui d'ailleurs pouvait être à proximité .

Ranya se dirigea vers ses amis Meren , riggins et Malvi pour les saluer , certes le stress et l'angoisse était là pour tout le monde , mais maintenant il était temps d'affronter cette chose .

Son regard se porta un instant sur Ben qui paraissait dans ses songes , elle glissa une main dans la sienne l'autre tenant fermement son épée et attendit le début de la battue .

_________________

Douanière et soldat de Moulins.
[bannière en travaux]
--Savary
Nombreux ils avaient été à répondre présent à l'appel.
Savary avait repris place sur le dos de sa monture, lui tapotant l'encolure pour calmer l'animal qui commençait à se mettre à ruer. Sans doute la nervosité.
il paraissait que les animaux avaient la capacité de disposer d'un sens bien plus développé que ceux de l'homme et pouvaient ainsi ressentir le danger mieux que quiconque.

Adressant un regard vers ses comparses, il s'empara de l'une des armes dont il disposait, la guignant, impatient de se lancer à la poursuite de cette chose cachée.

Il pensait, imaginait, essayait de se projeter dans le temps. Déjà, il se voyait, allant de l'avant, accompagné de tout ceux qui avaient eu le courage de se mobiliser.

A eux tous, ils parviendraient à leur fin. Ils ne rentreraient pas tant que "la chose" n'aurait été achevé.

Un objectif ! Un seul ! ... Revenir avec "Le trophée" : la dépouille de cette bête dévastatrice, tête tranchée...plantée sur le piquet !
Laurentide
Toujours en attente du signal de départ pour un des plus vieux loisirs que l`homme est choisis.
La chasse, la guerre, le combat, tout pour rechercher l`émotion, sentir le danger, bravé l`inconnu.
La peur, sensation inoubliable, demandant de plus en plus d`action pour satisfaire le besoins d`adrénaline.
Enfin une épreuve a la hauteur des mes attentes, étant un fier guerrier avant tout, seul la chasse au monstre, m`éprouve une certaine crainte, car tous le sait, l`homme craint se qu` il ne connait pas.
La une fois devant la bête, tout mystère sera résolu, terminant par la mort, fin inexorable.
_________________
Malvinas
alors que malvi parlait avec ses amis soldats, benoit et ranya arrivèrent à leur tour. La brunette leur fit une bise à tous les deux. C'était rassurant de pouvoir aider ces villageaois, maintenant elle commencait à en reconnaitre pas mal. Certains qu'elle avait juste croisés, d'autres avec qui elle avait discuté et bien sur quelques amis.

Bonjour Ben, Bonjour Ranya. Alors prets à affronter cette chose ?

Elle sourit, elle essayait de ne pas montrer la crainte qu'elle avait. Pas facile de combattre une chose qu'on ne connait pas, mais elle avait été volontaire et elle était déterminée à tuer cette chose.
_________________
Merenwenn
Merenwenn adossé à un arbre, elle attendait avec impatience le départ de la battue. Elle observait l'attroupement, de plus en plus nombreux. C'etait une bonne chose.

Elle regarder loin devant elle, les yeux perdu dans la foret sombre. Avant chaque combat, elle penser à ses amis qui etait loin d'elle et surtout a son fils guillaume. Elle n'etait pas retourner à Murat depuis un long mois, ce qui faisait une douleur plus vive dans son coeur. Peur de ne plus retourner la bas, peur de ne plus les revoirs, peur de perdre la vie.

Ses penser fut interompt, par l'arrivée de Ranya et son compagnon Benoit. Elle etait contente de les voirs, un sourire au levres, elle se pencha vers ranya pour lui faire une bise.


Comment va tu rany ? Je suis très contente de te voir.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)