Guy_kdr
Le haut gradé écoute attentivement la description de la forêt que lui fait Arthur. Dessine une carte mentale qui s'élargit et s'agrémente de détails et de légendes au fur et à mesure du récit..."plus dense"..."dénivelés"...
Hoche la tête de temps à autres, notamment au fait que la bête a des chances d'avoir planté la tente du côté de la rocaille. Une petite caverne abritée, peut-être.
Une mauvaise glissade, et c'est plusieurs pieds en contrebas, séparé du reste du groupe...
Bien. Il va nous falloir des cordes, aussi.
Reste 5 minutes environ. Regroupe les villageois sur le chemin s'il-te-plaît, je vérifie les derniers détails de matériel et je te rejoins.
Tournant la tête.
Soldats ! Regroupement là bas ! Sauf toi, avec moi.
Alors qu'ils fouillent les fontes accrochées à l'arrière de leurs montures, les objets s'entassent au sol. Torches. Cordes. Sifflets. Quelques vêtements chauds. Gourdasse et nourriture. Les armes, ça, ils les ont sur eux et c'est bien la dernière chose qu'ils risquent d'oublier.
Retour en direction du fier attroupement. Une ou deux personnes manquent à ce qu'il peut en juger au premier coup d'oeil. Une jeune femme, sûr. Leur mise en garde les a fait réfléchir. Leur a peut-être sauvé la vie.
Guy refile un sifflet à Arthur et un autre à celui qu'on appelle Savary.
De même pour les cordes. Il faudrait faire des cordées s'ils devaient prendre de la hauteur sur les flancs rocailleux.
Ne peut s'empêcher de passer une dernière fois les "troupes" en revue, fait un signe de temps en temps au soldat qui l'accompagne et qui, à chaque fois, donne aux villageois trop légèrement vêtus, qui d'une écharpe, qui d'une paire de bottes de soldats, usées mais étanche. Les torches, aussi, sont réparties.
Dernier coup d'oeil vers la route, vers le ciel. Rien. Tan pis pour Any, il faut y aller. Ils feraient sans pièges, pour l'instant. A moins que le groupe de Savary en ait ramené...
Bien.
Frères et Soeurs Auvergnats, il est temps.
Se tournant vers Laurentide, à son grand déchirement Legowen, et les autres déjà sur place.
Les soldats prévus dans le groupe d'Anyenka suivent les ordres de Messire Savary ici présent et collaborent avec ses pisteurs.
Refermant sa large main sur la longue lance qu'il avait ramenée, similaire à celle des autres,
Les piquiers, avec moi !
Les civils suivent les directives d'Arthur.
Voici comment on va procéder.
Le groupe de pisteurs emmenés par Savary, avec les chiens, prend le sentier emprunté par la première battue, là où les arbres sont calcinés, là bas.
Le groupe d'Arthur rentrera dans le sous-bois une cinquantaine de mètres à l'est de cette ouverture, tandis que le mien prendra son point de départ cinquante mètre à l'ouest, coté colline. Nous allons ratisser au plus large sans trop nous isoler les uns des autres. Assurez-vous qu'il y à en permanence au moins une personne de chaque groupe en contact visuel avec une personne d'un autre groupe. Aucun excès de confiance.
Direction initiale, tout droit. Une fois plus profond dans la partie plus dense, nous opérerons un arc de cercle vers l'ouest pour nous retrouver au pieds de la partie escarpée. Si nous n'avons rien vu d'ici là, on ira y débusquer cette horreur.
En avant !!
Sur quoi la grande équipée se mit en branle.
Ils sont prêts.
Ils sont déterminés.
Ils vont lui faire payer ses crimes.
Prépare toi, la bête, ta fin est proche.
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Hoche la tête de temps à autres, notamment au fait que la bête a des chances d'avoir planté la tente du côté de la rocaille. Une petite caverne abritée, peut-être.
Une mauvaise glissade, et c'est plusieurs pieds en contrebas, séparé du reste du groupe...
Bien. Il va nous falloir des cordes, aussi.
Reste 5 minutes environ. Regroupe les villageois sur le chemin s'il-te-plaît, je vérifie les derniers détails de matériel et je te rejoins.
Tournant la tête.
Soldats ! Regroupement là bas ! Sauf toi, avec moi.
Alors qu'ils fouillent les fontes accrochées à l'arrière de leurs montures, les objets s'entassent au sol. Torches. Cordes. Sifflets. Quelques vêtements chauds. Gourdasse et nourriture. Les armes, ça, ils les ont sur eux et c'est bien la dernière chose qu'ils risquent d'oublier.
Retour en direction du fier attroupement. Une ou deux personnes manquent à ce qu'il peut en juger au premier coup d'oeil. Une jeune femme, sûr. Leur mise en garde les a fait réfléchir. Leur a peut-être sauvé la vie.
Guy refile un sifflet à Arthur et un autre à celui qu'on appelle Savary.
De même pour les cordes. Il faudrait faire des cordées s'ils devaient prendre de la hauteur sur les flancs rocailleux.
Ne peut s'empêcher de passer une dernière fois les "troupes" en revue, fait un signe de temps en temps au soldat qui l'accompagne et qui, à chaque fois, donne aux villageois trop légèrement vêtus, qui d'une écharpe, qui d'une paire de bottes de soldats, usées mais étanche. Les torches, aussi, sont réparties.
Dernier coup d'oeil vers la route, vers le ciel. Rien. Tan pis pour Any, il faut y aller. Ils feraient sans pièges, pour l'instant. A moins que le groupe de Savary en ait ramené...
Bien.
Frères et Soeurs Auvergnats, il est temps.
Se tournant vers Laurentide, à son grand déchirement Legowen, et les autres déjà sur place.
Les soldats prévus dans le groupe d'Anyenka suivent les ordres de Messire Savary ici présent et collaborent avec ses pisteurs.
Refermant sa large main sur la longue lance qu'il avait ramenée, similaire à celle des autres,
Les piquiers, avec moi !
Les civils suivent les directives d'Arthur.
Voici comment on va procéder.
Le groupe de pisteurs emmenés par Savary, avec les chiens, prend le sentier emprunté par la première battue, là où les arbres sont calcinés, là bas.
Le groupe d'Arthur rentrera dans le sous-bois une cinquantaine de mètres à l'est de cette ouverture, tandis que le mien prendra son point de départ cinquante mètre à l'ouest, coté colline. Nous allons ratisser au plus large sans trop nous isoler les uns des autres. Assurez-vous qu'il y à en permanence au moins une personne de chaque groupe en contact visuel avec une personne d'un autre groupe. Aucun excès de confiance.
Direction initiale, tout droit. Une fois plus profond dans la partie plus dense, nous opérerons un arc de cercle vers l'ouest pour nous retrouver au pieds de la partie escarpée. Si nous n'avons rien vu d'ici là, on ira y débusquer cette horreur.
En avant !!
Sur quoi la grande équipée se mit en branle.
Ils sont prêts.
Ils sont déterminés.
Ils vont lui faire payer ses crimes.
Prépare toi, la bête, ta fin est proche.
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