[RP] Cérémonie de l'Ordre du Cygne le 5 mars 1458

Rufus était tout heureux d'avoir réussi son premier labeur, et s'en retourna donc vers le lieu des futures festivités. La nouvelle de ces dernières se répandraient sans doute aussi vite que les rumeurs entendus dernièrement en taverne.

Tout en marchant, le vieux coursier prit le temps de la réflexion. Yep, il cogite quand même^^. Il devait s'occuper de rameuter quelques barriques et de la victuaille pour la populace qui viendrait le lendemain. Mais zety avant tout za, fallait voir un peu la salle si les zautres avançaient, marmonnait-il. Pouafff, beaucoup de turbin en perspective.

Le jour J

Il débarqua donc tel le grand conquistador dans la salle, démarche chaloupée, moustache lissée, roulage des mécaniques, sourire rufulesque. Attention, vl'a Rufus dans la place. Il mira les donzelles en plein préparation des tablées ... Des chopes, vides encore, étaient déjà installées sur les tables et attendaient qu'on vînt les remplir, puis les vider. D'autres géraient la décoration de la salle, un peu de rubans par ci, un peu d'oriflamme par là.^^

Pouaaaa, tout za, zétait pas za tazze de thè, mais fallait ce qui fallait pour impressionner la patronne et sa mamour. Remontant grossièrement ses braies histoire de remettre tout en place, le vl'a qui s'avança vers une bien belle domestique jugée sur son escabeau.

Zun peu plus za droite là ... oula oula, za gauche là ... grumph, plus bas ... zety pas compliqué quand même .... Bon bon ça colle là, plein dans le mille ... continue comme za.

Plein dans le mille, ça il ne pouvait point dire le contraire. Un regard lubrique vers le popotin de la donzelle, et un léger coulée de bave au coin du bec. Il avait une jolie vue.

Gwendoline était heureuse , elle avait été mandée pour s'occuper de la décoration d'une salle en l'honneur d'un cygne d'aprés ce qu'elle avait compris.

Aprés avoir pris les consignes, elle s'affaira à effectuer convenablement son travail.

Juchée sur son échelle, elle entendit :

Zun peu plus za droite là ... oula oula, za gauche là ... grumph, plus bas ... zety pas compliqué quand même .... Bon bon ça colle là, plein dans le mille ... continue comme za.

Elle baissa la tête et adressa un sourire au sieur. Elle remarqua son air vicelard et se dit qu'il s'agissait peut-être d'une personne importante étant donné qu'elle donnait des consignes.

Elle en profita pour écarter un peu plus les jambes et se cambra le plus qu'elle put :

comme cela sire, où est ce mieux comme cela. Oui sire, à vos ordres.

Elle se tortillait de plus belle là haut voyant bien que le vicieux n'en perdait pas une miette.

Le sire semblant satisfait, elle redescendit de son échelle en tortillant des fesses.

Sire, pouvez-vous m'aider à ranger cette échelle.

Elle passa légérement sa main sur ses bras.

Musclé comme vous êtes, cela va être de la rigolade pour vous sire.

Hum, quel homme lui dit elle en souriant.

Elle se retourna et repartit en sautillant direction la cave......

Gwen était heureuse, le charmant sire l'emmenait à la cave comtale. Il devait être un homme important; les gardes le laissaient passer et en plus, il donnait des ordres.

Le retour se passa sans problème, heureuse était elle de se promener avec un tel homme.

Les tables commencérent à se recouvrir tranquillement.

Zety qu'vous ferez le servize zaussi ? zavec le tabliotte ?

Elle lui lança une oeillade et fit son plus beau sourire.

Bien évidemment sire. Je suis à votre entiére disposition.

Elle s'en retourna vers les cuisines, tout en balançant son fessier de gauche à droite, sentant les yeux fixés sur celui-ci......

Le jour J ^^
Domaine d'Ytres


Après une matinée bien affairée, bouclant quelques dossiers au sein du conseil comtal, la Comtesse retourna en sa demeure afin de s’accorder une petite sieste salvatrice puis un bon bain. Après tout autant se faire plaisir de temps à autre. Une fois lavée, étrillée, massée avec des huiles artisanales et parfumée à l’eau de violette, il ne lui restait guère de temps pour être enfin prête et vêtue d’une tenue convenable pour la cérémonie du jour. Elle observa d’ailleurs cette dernière avec ravissement, heureuse du présent de Nefi. Seconde fois qu’elle la mettait et elle en était tout aussi ravie que lors de sa première mise lors du mariage d'Erwyn et Lndil.



La jeune femme demanda l’aide de le la Marie afin de lui brosser ses longs cheveux de jais bien emmêlé et qui la rendait un tantinet énervée …. Courte réflexion féminine sur la coiffure adéquate … Chevelure relevée … chignon parfait ou chignon lâche …. Soupirs, hésitations …. La chevelure finalement encadra son ovale délicat. Elle refusa les bijoux que lui proposa sa servante. Non, elle irait sans … pas de parure au prix ostentatoire et pis elle n’était guère breloque enfin elle se devait déjà d’arborer le collier de commandeur de l’Ordre du cygne … Hum … par contre ce petit médaillon particulier à ses yeux lui allait poser dilemme. Elle ne le quittait guère depuis, le glissant sous sa chemise… Bon, tant pis, il resterait autour de son cou. Ses doigts glissèrent dessus. Esquisse d’un sourire … Oui, elle y tenait tout autant que son autre médaillon argenté familial. La petite pendulette se mit à la rappeler à l’ordre.


Crénom d’une bobine, que le temps file !!! Ahhhhhhhh, vite.


Elle sortit avec fougue de sa chambre, battant le rappel du départ à toute la maisonnée. Bien vite toute l’équipe débarqua exception faite de Rufus, qui lui devait déjà être sur place, à tout superviser tel un grand manitou. Après quelques palabres et directives, tout le monde s’engouffra bien vite dans la calèche qui démarra sur les chapeaux de roue, suivi de quelques soldats l’escortant. Direction la Capitale.



Arrivée à la salle de cérémonie



Le groupe franchit l’imposante double porte en chêne qui donnait sur une immense salle. Petite vérification de sa mise par l’intermédiaire de la grande glace d’entrée … de même des deux enfants.. Hop, un petit col remis en place … De même d’une mèche de Nathanaël… hum … . La Comtesse, encadrée entre des deux garnements Nathanaël et Killian, entra donc dans la salle, puis observa la décoration et installation de la pièce. Quelques tentures ornaient les murs, les tables étaient remplies de victuailles et de vins de toutes sortes. Bon… Le style était fort différent de celui de Nefi, certes mais l’on ne pouvait point dire qu’on ne trouverait point chausse à son pied… Y’avait de tout, aussi bien buffet chaud que froid.
L’air embaumait des effluves aromatiques. Elle put apercevoir la rangée de fûts prêts pour remplir les chopines. Rufus s’était fort bien démené.. Elle en fut agréablement surprise… dire que ce matin, elle se demandait si elle avait bien fait de lui confier la dicte mission… Il arrivait vraiment à faire des merveilles quand il mettait du sien… Sourires de la jeune femme.. Hum, en parlant de lui, où était-il donc ??? Nouvelle observation de la salle ... Ahhh le vl’a.. Tiens, il m’a l’air fort occupé. . La Comtesse Ombeline tourna la tête vers son voisin qui venait de la rejoindre.


Alors ? Il s’en est plutôt bien sorti, non ? Ne trouves-tu pas ?


Nouveaux regards sur la salle pendant qu’il lui répondait. Tout donc était prêt ou presque. Ne manquaient plus que les invités, et les ménestrels … un peu d’animation ne ferait point de mal.
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Euh oui, oui, trés trés bien d'ailleurs. Je dirai même assez surprenant. Il a dû trouver une inspiration sur un cul bien rebondit euh...pardon je veux dire dans les bontés divines.
Nous sommes bien en avance comtesse, c'est dommage pour vous, vous auriez pu prendre tout votre temps au lieu de vous presser.

Plissement de nez ... Froncement de nez à la dérive de langage de son voisin, qui plus est en présence des enfants... Passons outre, songea-t-elle la petite pique sur le temps qu'elle a mis à se préparer ... Râlage habituel de la gente masculine ... De toute manière, rien ne servirait de se justifier, elle aurait forcément tord à ses yeux, pffff ... dire qu'elle n'était pas du genre à porter la robe auparavant, maintenant qu'elle trouvait cela plaisant, ça devenait un soucis .... Marmonnements ...

Hum ... Hum ...

Voulez-vous quelque chose à boire?

Pas le temps de répondre ... le voilà qu'il hélait une serveuse ...Le reluquage du fessier de la serveuse ne passa pas inaperçu ... Elle n'a pas l'œil dans sa poche tout de même.

Euh, comtesse vous ne cherchiez pas une dame de compagnie?

Déglutissement ... Parbleu ... Il avait bu avant l'heure ou quoi ... Nonmais vraiment ... Levant les yeux au plafond, puis regard vers Lou, elle sortit tout de même de son mutisme quand il eut fini de faire la causette à Rufus qui venait de les rejoindre. Et toc, elle jouerait la grande dame pour la peine de l'avoir titillée avec ses piques et ses œillades qui n'étaient pas du tout de son goût.

Mon cher, une dame de compagnie se doit être agréable avant tout pour la personne qu'elle accompagne et surtout s'entendre avec elle.
De surcroit, il me semble que j'ai une candidature à tester auparavant.
Vous vous rappelez ?

Elle sourit à Rufus et enchaina.

Parfait Rufus. Vous savez faire des merveilles.
Je n'ai point encore vu les ménestrels, mais rien d'urgent encore.

Oh mais le dit si bien le dicton, quand on parle des loups, l'on en voit la queue^^ ... La troupe des musiciens pénétra dans l'arène avec tout leur attirail.
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Jolie demoiselle; auriez vous l'obligeance de ramener à boire à sa grandeur. Vous mettrez la même chose pour moi ainsi que deux verres de lait pour les deux chanap... euh petits seigneurs qui nous accompagnent.

Gwen se retourna en entendant le mot comtesse. Au même moment, le sire situé prés d'elle lui demandait de ramener quelques boissons.

Elle fit sa plus belle courbette devant la première dame d'artois et adressa un beau sourire au sieur.

Je vais vous chercher ça de suite.

Constatant que le petit groupe s'était agrandi, elle mit ration double sur le plateau. Revenant rapidement, elle tendit le plateau et donna les verres de lait aux enfants.

Je vous prie de m'excusez comtesse mais je n'ai jamais eu l'honneur de trinquer avec une dame comme vous. M'accorderiez-vous cette faveur?

Un peu gênée par son culot, elle attendit la réponse de la comtesse.......

LordRomi avait escorté la Comtesse jusqu'à l'entrée de la salle. Là, certains de ses compagnons restèrent pour surveiller les entrées. Il continua son chemin en compagnie du Lieutenant. Ils se dirigèrent vers le Lieutenant Airemes qui dirigeait le fort de Cambrai.
Il était sur le qui vive, le souvenir de la tentative d'assassinat lors du match de soule, où le Lieutenant avait été grièvement blessé, était encore très présent dans sa mémoire et il ne voulait en aucun cas que cela se reproduise.
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ayant reçu l'invitation pour la nouvelle cérémonie de l'ordre du Cygne, elle était parvenue une fois n'est pas coutume à se libérer un peu de temps pour s'occuper de sa personne. Les urgences à l'hôpital et au fort allaient en crescendo depuis un moment au point qu'elle finissait par s'endormir sur sa monture en faisant la route entre Bertincourt et Arras, sans compter qu'elle se sentait encore bien faible des évènements d'un passé encore bien proche.
le peau blanche comme l'albatre de son visage faisait peur à voir à qui la connaissait de longue date. elle avait donc prit soin de sa toilette histoire de ne point paraitre trop ...

se présentant à la porte de la grande salle de l'ordre du Cygne, avec sa fille elles se firent connaitre puis entrèrent.



parcourant la pièce du regard elle apprécia la décoration quelque en soit l'auteur il avait travaillé à merveille.

sont regard s'arrêta sur ombeline et lou, vers qui elle se dirigea pour les saluer.

bonjour votre grandeur , les choses sont elle à votre goût ? je ne sais qui a travaillé en ces lieux mais c'est bien fait.
bonjour sergent.
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Toujours aux aguets pour éviter tout accident, il ne quittait la Comtesse des yeux. Celle-ci pouvait cligner des yeux, LordRomi le remarquait aussitot, un léger sourire à un homme dans l'assemblée...enfin tous ses faits et gestes étaient remarqués par le soldat. Il la vit suivre quelque chose du regard le temps de quelques secondes. Il regarda dans la même direction et aperçut un mouvement furtif entre les tables puis plus rien! Il s'éloigna pour essayer de voir ce qui avait attirer l'attention de la régnante d'Artois... Il ne vit rien néanmoins, il crut entendre un léger bruit sous une table! Il ne prit la peine de se baisser pour regarder en-dessous de la table se disant que son imagination devait lui jouer des tours...
Il revint près de la Comtesse au moment où la médicastre Nefi arrivait...
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Alors qu’il mirait un joli tangage, le regard libidineux du coursier tomba sur l’arrivée d’un groupe. Ah bourricot, vl’aty déjà la patronne. Grumphhh. Marmonnements de devoir se passer bien trop vite de ce p’tit lot chaloupée et aux courbes ô combien divine. Lissa de moustache, bombage du torse, il alla à la rencontre de la comtesse. Il eut la banane quand il entendit pleuvoir les compliments. Evidemment, il n’en aurait pu être autrement, zety pas n’importe qui, noméooo. Pas fini le Ruru, pas de suite qu’il serait mis au placard.

Parfait Rufus. Vous savez faire des merveilles.
Je n'ai point encore vu les ménestrels, mais rien d'urgent encore.

Hey, Ruru, mes félicitations, bon goût, belle décoration, beau c.. euh, enfin bien. Encore félicitations.

Les chuchotement à ses esgourdes du gringalet par contre lui fit perdre son sourire.

la comtesse avait peur que tu n'y arrives pas mais je lui ai dit : faites lui confiance....

Grognements… Zety qu’il ergotait quoi zencore le major. La jalouzie devait l’étouffer moui…. Pour sur, qu’la patronne lui faisait confianze, bonté de mère … Zety qu’elle zavait même confianze en zun gringalet comme l’asticot, pouafff… Il acquiesça envers Lou et baragouina deux, trois paroles, histoire d’être aimable comme une porte de prison.

Merzi, merzi. Zety l’talent tout za. Zon est doué, zou l’on n’est pas.

C'est là qu'il vit un p'tit défilé venir les rejoindre ... la médicastre ... la cannibale et ahhh la bougresse qui oscillait si bien avec son plateau. Ses mirettes dérivèrent comme envoutées par la cadence.

Albon arriva à la course, entra dans la piéce puis atteri derriére le Lieutenant Airemes.

Il reprit son souffle.

Huf, huf, Lieutenant, je suis arrivé dès que j'ai su, huf, huf, dites moi vos ordres!!
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[ Sous la table, en embuscade ]




[ Nappe levée ]

Les premiers invités zarrivaient, et pas des moindres puisque la " dame piqure " avait revêtu une toilette en laquelle Jaid ne l'avait jamais vu ... marmonnage dans ses dents, z'en avaient de la chance de pouvoir s'offrir des belles loques qui les mettaient en valeur.
Aaargh, la Comtesse semblait avoir l'oeil vif aujourd'hui, en soulevant un peu la nappe Jaid s'aperçut que cette dernière portait son coin-coin en pendantif, rho ça alors, on était donc à la fête des coin-coins , Jaid l'ignorait lorsqu'elle était entrée dans la salle comme une furie tout à l'heure.
Grognement de lionne, toujours pas de Ruru en vue.
Houlà, vite, se cacher, Jehanne approchait de la table pour se servir en petits-fours.




[ Nappe baissée ]


Petit point sur la situation.
Nous étions à la fête des coin-coins et Jaid avait oublié sa broche.
Mauvais point ça.
La salle commençait à se remplir, Jaid pouvait compter le nombre de gambettes qui s'agitaient près de la table ; finalement cette idée de se planquer sous les petits-fours n'était peut-être pas la meilleure qu'elle ait eu. D'autant qu'elle commençait à avoir faim et que la tentation de tendre une main par dessus la nappe pour s'emparer d'un morceau de pâté commençait à se faire forte.


[ Nappe levée ]


Ca y est, elle apercevait son Ruru
Admiration un instant face à l'homme en mouvement, sa moustache toute lissée, ses épaules toutes trapues, son regard tout libidineux .... libidineux ???




[ Nappe baissée ]


Non non, elle avait dû rêver, ou alors elle n'avait pas bien vu . Marmonnant dans ses dents la Jaid conspirait peu à peu son plan d'attaque, mais il fallait qu'elle vérifie, si ça se trouve le pauvre Maîstre d'armes injustement accusé lorgnait tout simplement les petits-fours qui, à force de rester à température ambiante, commençaient à sentir drôlement bon.
Il fallait que Jaid regarde encore une fois.
Elle s'apprêta à soulever la nappe lorsqu'une voix se fit entendre à ses côtés ...

Allez, garde à vous soldat !!!
tatatatataaaaaaaaaaaaa ...
Soldat, à mon commandement, prenez arme !!!
tatatatatataaaaaaaaaa
Soldat, à l'assauttttttttttttttt !!!
Tayo tayooooooooooooo

Hein, mais qu'est-ce que c'était que ça ???
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Le jeune officier accompagné de gardes comtaux suivait la Comtesse au pas.

Le jeune Lordromi était fidèle lui aussi à son poste.

Le Lieutenant lui donna quelques instructions.

Soldat, prenez avec vous deux hommes et faites le tour de la salle. Je veux un rapport de la sécurité des lieux dès votre retour. Exécution !

Le fait d'avoir hausser le ton lui provoqua une douleur au niveau de son ancienne blessure, à l'abdomen. Il posa discrètement sa main contre celle ci, grimaçant légèrement. Souvenir douloureux d'un attentat manqué ...

Il apercu le Lieutenant Airemes, pas très loin. Il le salua d'un hochement de la tête arboré d'un sourire amical.
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Jehanne vit arriver Lordromi vers SA table et prendre SES petits fours !!!
Elle commença à grogner, prête à le mordre, mais elle l'avait déjà mordu une fois, c'était suffisant... en plus il avait pas bon goût...

Puis elle le vit regarder vers le sol !

Zut... Elle avait pas ciré ses bottes !!!

Dès qu'il s'éloigna, elle les frictionna énergiquement sur l'arrière de ses braies, l'une après l'autre... parce que les deux en même temps, elle se serait vautrée !
C'est qu'elle était pas bête quand elle réfléchissait !!!

Et elle continua à effectuer sa mission, égaliser les p'tits fours dans leurs plats...

Là y'en a un nombre impair, ça va pas !
Scruntch...

souriante elle prit une verre sur un plateau qui passait justement sous son nez et se tourna de nouveau vers la comtesse.

hum en effet j'arrive à pique ^^

alors qu'elle allait tendre son verre pour trinquer albon arriva.

bonjour albon, mais c'est avec plaisir que je trinque avec toi.

à l'Artois, et à cette ordre du cygne qu'il deviennent prospère, et porte haut les couleurs de notre comté.
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Nefi et Laurie étaient venues se joindre à leur petit groupe. Le soldat Albon arriva également pour trinquer avec ses dames.

Jehanne étant partie surveiller les petits fours et lui semblant transparent, il resta en compagnie de Rufus et de la belle bien roulée. Il regardait le Ruru du coin de l'oeil; il avait la bave salivante de désir. Il est vrai que la petite servante valait son coup d'oeil faute de plus.

Ses yeux ballayérent la salle et il voyait les soldats patrouillaient entre chaque convive. Depuis l'attentat de la soule, ils étaient tous inquiêts à chaque sortie de la comtesse. En général, il était souvent le plus prêt d'elle; il avait donc intérêt à redoubler d'attention.

Il perçut une conversation entre deux soldats lesquels semblaient chercher la capitaine. Ils étaient certains de l'avoir vu rentrer.
Lou réfléchit quelques instants. Deux endroits possibles, la bibine ou le Ruru. Il rigola intérieurement en se disant que si elle voyait le vieux coursier débridé les yeux fixés dans le décolleté de la servante, cela ne serait pas triste. Mais bon, pas de Jaid à proximité de Rufus.

Il se pencha discrétement vers la comtesse et murmura : je reviens, un truc à vérifier.

Doucement, il commença à se ballader dans la salle, ses yeux recherchant le moindre indice. Le plus discrétement possible, il regardait derrière certaines tentures et rideaux mais point de Jeh. Il se dirigea vers les salles annexes, cuisines; rien de rien.

Il monta sur l'estrade et regarda l'assemblée. Décidément, où était-elle passée? Intérieurement, il se dit qu'il ne fallait pas tortiller du cul pour chier droit, elle était forcément dans cette salle. Il redescendit et commença à longer la table des victuailles. Elle n'était même pas là entrain de vider les assiettes ou boire une chopine.

Arrivé prés de Jehanne, il lui demanda si elle n'avait pas vu la capitaine. Entre deux fours et la bouche pleine, elle lui fit non de la tête.

Il continua ses recherches pour arriver sur Nathy et Killian qui jouaient avec un soldat de bois. Il s'agenouilla prés des jeunes garçons.

Hep, Nathy et Killian, vous allez me rendre un petit service. Vous allez passer sous les tables et me dire si vous ne voyez rien d'anormal. Vous ne dîtes rien surtout et vous venez me faire vos rapports.

Lou se releva et salua ses deux jeunes espions.

Allez soldats! Effectuez votre mission, je vous attends ici même.

Il en profita pour prendre quelques fours et vit les garçons plonger sous les tables......
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Petite arrivée discrète de la Comtesse de Guines... Elle n'avait pas trop le cœur à plaisanter actuellement et n'avait que trop peu dormi...Au réveil, quelques nausées l'avaient dissuadée de prendre un quelconque petit déjeuner et elle ne se sentait vraiment guère en forme pour le moment.

Elle se glissa vers l'estrade, adressa un sourire à toutes les personnes présentes, chercha son vicomte qui ne semblait pas être encore arrivé puis attendit patiemment.
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albon les quitta bien vite pour patrouiller, lou s'éclipsait dans un étrange manège, les gens arrivaient petit à petit quand l'arrivée discrète de la comtesse de guines attira son attention, point dans ses habitudes de ne saluer personne mais ça petite mine en disait long. souriant à cette pensé elle eu pitié d'elle solidarité de femme oblige elle se glissa jusqu'au buffet après sêtre excusé auprès d'omby.
'
tu m'excuse une petite chose à régler rapidement.

arrivé à destination elle pris quelques petites choses, baissant les yeux elle vit cependant une main dépassant de sous la nappe.
qu'es donc un espion ? une espionne plutôt l'est point poilu cette main... qui qui se planque la dessous encore, les gardes ont rien vu en plus. encore un attentat qui se prépare ???
hum, crier la garde ? ben j aurais l'air maligne si c'est une fausse alerte....
tour d'horizon ...
point jehanne qui se planque pour boulotter elle est la a grogner en se bâfrant...
qui qui se planque la dessous encore...
me baisser je vais attirer l'attention !!!

ni vu ni connu, sortant son jolie soulier de sous le velours de sa houppelande elle écrasa joyeusement les doigts qui traînait par là hop là ça t apprendra à espionner...
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[En mission commando !!!]



Allez, garde à vous soldat !!!
tatatatataaaaaaaaaaaaa ...
Soldat, à mon commandement, prenez arme !!!
tatatatatataaaaaaaaaa
Soldat, à l'assauttttttttttttttt !!!
Tayo tayooooooooooooo

Alors qu'il jouait tranquillement, Lou vint lui confier une mission.

Hep, Nathy et Killian, vous allez me rendre un petit service. Vous allez passer sous les tables et me dire si vous ne voyez rien d'anormal. Vous ne dîtes rien surtout et vous venez me faire vos rapports.
Allez soldats! Effectuez votre mission, je vous attends ici même.

Le garnement donna un coup de coude à son camarade, et exécuta de la main le salut militaire de rigueur.

Oui, chef !
Ce sera fait Chef Lou. Vous pouvez compter sur nous, chef !!!

Une mission ... superrrrrrrrrr ... Il venait d'obtenir encore une mission à réaliser ... Depuis la venue du Grand au manoir, il appréciait de plus en plus de participer à ses p'tits entraînements. Il croisa le regard de Killian et d'un air sérieux, reprenant quelques intonations maternelles, il lui donna les directives à suivre.

Bleusaille Killian, vous zallez gérer la table des pâtés !
Glissez-vous dessous et zans vous faire voir de l'ennemi !
Si vous en trouver un, et que vous pouvez neutraliser ce dernier, allez-y !
L'Artois compte sur vous, exécution !
Tayo tayooooooooooooo !!!

Il regarda Killian filer vers la direction mandée. Quand à lui, il décida de poursuivre ses investigations sous la table où il se trouvait. Tenant fermement son soldat de bois, il l'enjoignit aussi de le suivre.

Soldat Rayan^^
L'heure est grave, pas un mot.
Mission sous marin

A mon commandement, manœuvre de la limace.

Le garnement plaça son soldat allongé sur le sol et se mit à se tortiller comme un vers au sol, tel qu'il l'avait vu faire sur les terrains d'entrainements des casernes de l'Ost. Il rampa donc sous la nappe, en direction du potentiel espion.

screuch ... ploush ... screuch .... ploush .... oh hiss, oh hiss ... pouffff ...
... bruits entrecoupés de celui d'une respiration sifflante ...

Au bout de plusieurs déplacements ventraux, relevant le pif en l'air, ce dernier percuta quelques choses de ... de .... eu mou ???

Astreria débarqua à la cérémonie d'une humeur massacrante...elle avait les dents qui grinçait tellement elle était énervée. Elle avait encore reçu une invitation de l'horrible Capitaine, cette ivrogne, cette piaf de Jaidelachance. Depuis que celle-ci était Capitaine, elle abreuvait la boite aux lettres de l'abbesse d'invitation pour lui montrer combien elle était maintenant dans les hautes sphères de la société et cela énervait énormément Astreria.

Mais Astreria restait persuader que Jaid ne pouvait être Capitaine, mais plutôt bouffon de la cour, aussi pour une fois, elle avait mis sa plus belle robe de bure et sauter sur sa mule, direction la cérémonie, là elle serait fixée.


C'est donc prête à mordre qu'elle arriva à la cérémonie. Elle rajusta sa tenue puis entra la tête haute, elle repéra quelques têtes connues, comme la cannibale Jehanne, une dame ressemblant à la comtesse...Astreria faisait le tour d'horizon des gens tout en se dirigeant vers le buffet, endroit stratégique quand on connait cette parvenue, voire même cutéreuse de Jaid. Elle avançait donc à grands pas vers le buffet quand elle vit un gamin se faufilé sous la table près du bas de sa robe...*AH L'ATTENTAT*, ni une, ni deux, l'abbesse vérifia qu'il ne regardait pas sous sa robe. C'était pas possible ce genre de comportement dans une cérémonie. Elle remarqua Dame Néfi près de la dite table de buffet et se dirigea vers elle :

Ah, Dame Néfi, vous allez bien ? Excusez moi de vous sauter dessus, mais...

Elle baissa la voix et se pencha vers Dame Néfi

-Je viens de voir un petit vaurien se glisser en douce sous la table, tout prêt de ma robe. Je veux pas être médisante, mais, mais je le soupçonne d'espionner l'anatomie féminine si vous voyez ce que je veux dire, je me méfierai à votre place...
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Gwen était aux anges, elle avait eu l'honneur de boire un verre avec la comtesse. Elle reluquait de temps à autre le sire aux cheveux longs mais il était parti en chuchotant quelque chose. Cela devait être un bon parti pour être aussi proche d'elle. Elle se dit qu'elle s'en occuperait un peu plus tard.

Pour l'instant, elle voulait se mettre l'autre dans la poche, l'organisateur de la cérémonie; toujours bon d'avoir une bonne relation pour travailler dans ses milieux.

Elle débarassa les verres vides et regarda Rufus.

Sire pourriez vous m'aider, un ingrât a mis un fût dans le passage à la cave et je ne peux plus accéder aux bouteilles. Admirant vos muscles saillants, je ne pense pas que ce tonneau puisse vous poser problémes.

Ellel fit une courbette à la comtesse et se dirigea vers les cuisines pour y déposer son plateau; ensuite vers la cave tout en prenant bien soin d'onduler du croupion.

[ Souffre en silence, ma fille ]


[ Nappe baissée ]


Depuis son poste d'observation Jaid n'était pas dupe : Elle sentait bien que tout l'Artois était à ses trousses et elle se demandait bien pourquoi ... ... Après tout ça n'aurait pas été la première fois qu'elle arrivait en retard à une cérémonie, mais l'on aurait dit aujourd'hui qu'un sixième sens général et surprenant animait tous les invités, un peu comme si ... un peu comme si tout le monde l'avait vu se cacher sous cette table et trouvait un prétexte pour s'en rapprocher sans en avoir l'air.

Elle avait espéré en voyant arriver Erwyn que l'attention se détournerait un peu de sa personne, tout au moins lui laisserait gagner un peu de temps sur son objectif : Observer son Ruru d'amour, vérifier qu'il était aussi gentleman qu'elle l'imaginait et ainsi faire taire les rumeurs des gens qui se moquaient d'elle au château d'Arras .
Mais non, à peine avait-elle eu le temps de se mettre en planque qu'elle se savait déjà cuite, un peu comme les carottes qui sont cuites, même si Jaid n'avait jamais mangé de carottes parce qu'il paraît que ça rend zintelligent.
Se demandant si toute la cérémonie n'allait finalement pas se dérouler sous la table, elle vit approcher l'enfant qui jouait aux petits soldats, rampant vers elle inexorablement ... ... Que faire, par Aristote, que faire ???

Assise à même le sol elle essaya de reculer quelque peu, espérant retarder l'arrivée du gamin en s'éloignant ... mais sa main dépassa quelque peu de par dessous la table et un talon de chaussure vint directement s'écraser dessus, manquant de lui arracher un hurlement qu'elle parvint à contenir miraculeusement. Mon dieu, finir manchotte pour quelqu'un qui avait déjà deux mains gauches, c'était vraiment pas brillant.
Jaid était à présent en bout de table, et l'enfant avançait encore.


Soldat Rayan^^
L'heure est grave, pas un mot.
Mission sous marin

A mon commandement, manœuvre de la limace.

Ne plus bouger, ne plus bouger ... après tout peut-être qu'il passerait à côté sans la remarquer ... c'était sans compter avec cette poisse qui lui collait à la peau bien sûr, car en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire le petit arriva entre ses jambes tremblantes et releva le nez vers sa poitrine, du moins ce qu'il en restait après le choc .

C'était la première fois que Jaid rencontrait ce petit. Et elle s'y connaissait à peu près autant en enfants qu'en coutûre, ce qui n'était pas peu dire lorsque l'on voyait les derniers galons cousus-main qu'elle avait confectionné pour quelques soldats ces derniers temps. Son instinct lui dicta de ne pas effrayer l'enfant.


Rhooo mais tu es qui toi ? Tu joues aux soldats ? Mais je m'y connais moi en Soldats, je suis le Capitaine d'Artois.

Et la voilà partie, morte de honte sous la table, à jouer aux petits soldats avec l'enfant tout en voyant sa carrière militaire brisée à jamais.


A mon Commandement ... marche ! Debout ! Assis ! Couché ! Au pied !

Quelle honte, des années d'école pour en arriver là ... il fallait vite trouver un moyen de refaire surface et trouver un autre point d'observation.
Mais c'était qui cet enfant au fait ?

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[ Petit soldat deviendra ... ]


[ Nappe baissée ]


Ah, tiens, curieux !!
Tandis que Jaid faisait tout son possible sous la table pour ne pas que le petit garçon ne sonne l'alerte, elle vit des bottes de soldat bouger à travers la nappe au même rythme que ses ordres. Elle se pencha un peu, toute gracieuse qu'elle était.




[ Nappe levée ]


C'était Jehanne.
Ah ben ça c'était un soldat : Même sans savoir d'où venaient les ordres, elle les exécutait avec une précision sans chercher à comprendre le pourquoi du comment tout bien comme il fallait.
Jaid avait toujours su que Jehanne avait un brillant avenir devant elle. C'était l'occasion ou jamais d'essayer d'en faire une complice autant que d'essayer de se remplir un peu la panse.
Avant de baisser à nouveau la nappe, elle crut voir le Maîstre d'armes s'engouffrer dans un couloir : Mais d'où tsé donc qu'il allait ?
Pas le temps de regarder, prudence oblige.



[Nappe baissée ]


Regard vers le petit garçon.
Un miracle qu'il n'ait pas encore crié partout qu'il avait trouvé quelqu'un sous la table. Il fallait donc que Jaid continue de l'amuser et tente de discuter avec lui.
Grognement de lionne en pensant à Ruru.
Tâchant de maîtriser ses émotions, elle reprit donc en murmurant :


A mon Commandement ... marche ! Debout ! Assis ! ( se penchant un peu pour que Jehanne entende ) Prend un petit-four ! Apporte-le sous la nappe !


On ne sait jamais, ça pouvait marcher ...
Se penchant vers le petit en agitant son soldat.

Mais tu es qui toi ? Elle est où ta maman ?


Ca avait bien des mamans, les enfants ?
Oui, ça doit être ça
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[ 22 !! ]




Tandis qu'elle se penchait comme un siège à bascule vers l'enfant pour écouter sa réponse, un vent de panique s'engouffra sous la table.
En un instant, un seul mot, un seul geste certainement héréditaire, elle comprit.


Moi, j’ suis Nathanaël, et si ma mère te voit nespionner, elle va te botter le derrière et te filer un bon coup de cravache.
Tu vas voir, si tu me ...



LA CACA, LA CONCON, LA COMTESSE !!!!


La Capitaine manqua de se cogner contre la table en se redressant. Pas possible, la Comtesse avait pu donner la vie à un petit diable comme ça ?
Mille question envahirent l'esprit de Jaid.
Comment gérer calmement le garnement ?
Par où la fuite serait-elle la plus rapide ?
Une Comtesse peut-elle vraiment avoir des enfants ?
Les petits-fours sont-ils excellents aujourd'hui ?
Il fallait agir vite, plus vite que le petit. En un éclair Jaid disparut de la nappe en rampant.

Une chance : Juste en bout de table se trouvait une autre planque sous laquelle la brunette s'engouffra. Certes peu orthodoxe mais pour le coup, ce fut le seul endroit où Jaid put se cacher sans avoir été aperçue.
Trois secondes plus tard, elle était de nouveau invisible et accroupie. sauf que cette fois, ça chauffourait drôlement là-dessous.
N'y tenant plus, au bout de quelques minutes, elle murmura ...


Dites mon Lieut ... ma mère, ma soeur je sais pas comment on dit .
C'est Jaid, votre ancien Sergent.
Vous ne pouvez pas m'emmener au fond du couloir derrière Rufus en restant discrète ?
Et me prendre un petit-four au passage ? Promis, après vous n'entendrez plus jamais parler de moi


Dediou, quelle chaleur sous ces robes de bure ...
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Le soldat revint faire son rapport.

Le jeune officier acquiesça.

Le Capitaine est ici ? Dit il en tournant la tête de gauche à droite, mais sans l'apercevoir.

Bon ... Je vais aller faire un tour, voir si je peux m'entretenir avec elle.

Il continua en ces termes.

Continuez vos patrouilles, et assurez vous que les lieux soient bien contrôlés.

Faites en sorte que toutes personnes possédant une arme en ces lieux soient répertoriées sur un registre. Je reviendrais vous voir pour connaitre votre rapport.

Ah et ... vous me direz si vous voyez les soldats Merdita, et Maxlevaillant.

Le jeune officier salua Lordromi, et se mit en quête de trouver la Capitaine ...
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[Salle de la cérémonie]

En retard, comme d'habitude!
Ca ne servait décidément à rien de partir avec une journée d'avance, ce foutu bourrin n'avançait pas et semblait craindre les ateliers des meuniers.
Kagoo se dit que soit cet âne était complètement idiot, soit quelque chose avait dû lui échapper lorsqu'il l'avait loué à l'aubergiste du coin. Celui-ci lui avait transmis la recommandation du voyageur anglois qui lui avait abandonné l'animal:
" Prenez garde, Sir, le Donkey Shot, il a très peur de les moulins!"
Décidément ces anglois étaient complètement incompréhensibles.

Enfin bon, il y était parvenu, son manteau sentait un peu la poussière et du givre lui avait recouvert sa barbe naissante, toutefois c'est sous les regards interrogateurs des gardes du Château qu'il pénétra dans la grande salle.

Comme d'habitude, Omby avait fait les choses en grand et rien ne semblait manquer. Ici et là, des visages connus se pressaient. Il observa sa collègue Capitaine prise à partie par un d'jeun's qu'il ne reconnut pas, puisqu'il était caché sous la table, mais la discussion semblait très animée.
Il aperçut au loin d'autres visages connus, celui de la régnante du vice... ahem... enfin d'Erwyndyll quoi, de Leportel avec qui il avait pris quelques cours de connaissances militaires, et d'autres encore...

L'appétit ouvert par sa longue chevauchée, Kagoo s'approcha discrètement d'une pile de brioches qui semblaient avoir été cuites à son intention...
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Ancien Haut-Conseiller intérimaire d'Artois
Tribun actuel, ancien lieutenant du guet de Péronne
Ancien recteur à l'Université d'Artois
Ecuyer du Chevalier au Cygne
VOTEZ NUTELA!!!

[Trop Zarbi les Grands, moi j' vous le dis]



Le garnement regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes la nespionne qui prenait le large.

Zut, elle va où ???? Ça va mal, ça va mal, j'ai loupé ma mission là .. pas réussi à te l'estomaquer d'un coup de soldat de bois avant qu'elle ne décampe. Y avait le feu au fion, comme qui dirait le vioc. Trop trop zarbi la nespionne. Pffffffffff ... Pas net de chez pas net ... Bon, y'a plus qu'à aller faire mon rapport au chef chef Lou.

Il fit de mi-tour, zieuta un œil sur son soldat de bois.

A mon commandement, soldat Ryan,
Manœuvre du retour de la limaceuuuu
En avant toute !!!

plish ... plishh .... plishhh ... frottement de tissu sur le sol ... plish ... plishh .... plishhh ...

Il rampa jusqu'en bout de table et sortit de là. Il resta dissimulé derrière un poteau et une fois de nouveau sur ses gambettes, se mit en quête de sa cible. Tic tac tic tac tic tac ... cible en vue ... Nouveau regard sur son soldat de bois.

Soldat Rayan, votre mission si vous l'acceptez : effectuer la traversée de cette foule grouillante de Grands zarbis sans se faire toucher, ni accrocher une des jupes des dames.

Observation du soldat de bois et transformation de sa voix d'enfant en une un peu plus "grave" du garnement.

A vos ordres, chef Nathy !

Alors en avant tout, tayooooo, tayoooooo

Le chenapan zigzagua entre les robes, et les uniformes, ou costumes de sortie faisant quelques bruits étouffés pour se sentir un peu plus dans son trip. C'est que l'imagination est prolixe à cet âge. Il bondit dans les bras de sa mère ... oula un petit four entre les doigts de cette dernière valsa directement sur l'élégant pourpoint de Lou.

oupssssssssss

Il se retrouva tout penaud mais leva le nez vers Lou et arriva à baragouina tout de même un...

Bleusaille Nathy, au rapport chef chef Lou

Alors que le grand chef parlait avec le petit chef, Lou fut décoré de la légion de la friandise. Objet volant lâché par la comtesse lors d'une fusion entr'elle et son fils.

Vraiment navrée ... mais cela part bien, faut juste le nettoyer de suite, pour point que cela imbibe dans l'étoffe.

Donc, voilà la comtesse occupée dans une séance de nettoyage pour rattraper sa bévue.

Le toilettage et les excuses nathanaeloises effectués, le petite bonhomme demanda l'autorisation d'effectuer son rapport. Aprés l'accord de sa mére, Lou le salua :

Alors bleuzaille Nathy, effectuer votre rapport? Avez vous remarqué quelquechose d'anormal? Je vous écoute......
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Bon, Albon, vous allez vous mettre en faction à côté de l'entrée de l'escalier qui mène à la cave vous serez ainsi face à la salle et pourrez exercer une meilleur sécurité...

A vos ordres mon Lieutenant!

Albon se retourna puis se dirigea vers le point donné par son Lieutenant.
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alors qu'elle écrasait joyeusement la main'espionneuse, Astreria vient la saluer.

Ah, Dame Néfi, vous allez bien ? Excusez moi de vous sauter dessus, mais...

Elle baissa la voix et se pencha vers Dame Néfi

-Je viens de voir un petit vaurien se glisser en douce sous la table, tout prêt de ma robe. Je veux pas être médisante, mais, mais je le soupçonne d'espionner l'anatomie féminine si vous voyez ce que je veux dire, je me méfierai à votre place...

elle lui sourit d'un air entendu, et lui chuchota

bonsoir, Astreria, figurez vous qu'il se passe de drôle de choses sous cette table car je viens de voir dépassant de la nappe une main féminin, je crois que nous avons des espions dans le coin. gardons l'oeil...

alors qu'elle finissait de parler une drôle de choses s'engouffra sous la bure de l'abbesse.

mais qu'es donc ? vous n'êtes point seul sous vos jupes ? par aristote si j'avais crue ça ...
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[Bleusaille Nathy au rapport.^^]



Nahtanael attendait l’ordre du chef chef lou afin de faire son rapport quand il sentit la main maternelle sur sa frêle épaule. Zut de zut, il était bon pour un sermon. Soupirs du pauvre petit homme, il écouta la matriarche.

Alors la bleusaille au rapport, va commencer par regarder par ici et écouter ce que la grande chef a à lui dire.
Soyez attentif la bleusaille Nathanaël. Je ne me répèterai pas deux fois.
Donc, je disais, je ne suis certes point en porcelaine mais quand même ... de plus sachez jeune bleusaille que cela ne se fait pas en public, surtout en cérémonie ... En outre, les excuses ne sont pas toujours des options, la bleusaille Nathy et ...

Alalaalala, j’ sais tout ça déjà, pas possible les Grands, sont trop compliqués. C’est ennuyeux les protocoles ... moi j’aime l’actionnnnnnnnnnnnnnnn …. Soupirs …. Il esquissa un sourire quand il vit le Grand rire … ouaip, j’en ai dans ma poche …. Héhéhéhé, il se fait rouspéter aussi …. Trop forte ma mère pour gronder, même les Grands y passent …. Mouarfff … Sa mère interrompit tout à coup sa flopée de blablabla, et …. Pensées interrompues du garçon, observation de la scène se déroulant sous ses yeux innocents …. y avait un truc bizarre là … Il regarda de nouveau tour à tour sa m’aman et le Grand … et, hohohohoho, j’suis là moi, c’est de moi qu’on parlait là … une pointe de jalousie surgit, pas question de se faire zapper par un Grand même s’il était cool, zut alors … c’est ma mère pas la sienne !!! Il tira sur la manche de sa mère adorée et souffla de sa petite voix ses excuses.

Désolé m'am. Je ferai zattention.

Histoire de capter toujours l’attention, il lui montrerait qu’il savait aussi bien faire des rapports que ses soldats. De ses petits noeilnoeils innocents, il regarda sa maman.

J'peux faire mon rapport, dis m'aman, hein dis, j'peux le faire quand tu auras fini avec Lou, dis ?

Alors, oui non, oui non ???? oh, elle lève les yeux au plafond, c’est mal parti … ah nan, elle ne plisse pas encore le nez … allez allez maman ….. dis oui, dis oui …. Si elle commence à sourire, c’est gagné …. Allez allez …. Il prit les p’tits airs d’un chien battu …. Ça fonctionnait bien ça. Bingooooooooo, le sourire était apparut … Dès cet instant, il sut qu’elle accepterait. Duel Nathy VS M’aman, Nathy vainqueur, M’man KO. Yep yep …

Bien, excuses acceptées. Tâche de t'en souvenir.
Bleusaille, je vous autorise à faire ce compte-rendu.
Arffff

Nathanaël remercia sa maman et lui fit un énorme poutou sur la joue, puis il la laisser nettoyer la chemise du chef chef Lou tout en regardant ça tout de même de près. A les regarder comme ça, ça lui fit penser au temps bien loin de leur vie avec Lifestoler. Sa maman aussi était attentionnée avec, il était tout aussi gentil. … Mais bon, depuis qu’il était parti rejoindre les nuages, c’était lui, Nathy le seul p’tit homme à sa maman. Sa maman lui répétait souvent le soir et ça lui allait très bien….enfin y’avait Killian, mais lui, ce n’était pas pareil et pis trop petit pour tout comprendre. S’il n’y’avait pas sa comparse Laureline, c’est avec sa maman qu’il voudrait se marier le garnement. Il veillerait toujours sur elle. Il la regarda faire puis Lou se tourna vers lui.

Alors bleuzaille Nathy, effectuer votre rapport? Avez vous remarqué quelquechose d'anormal? Je vous écoute......


Il se remit en position de salut militaire puis énuméra son compte-rendu pendant qu’un autre Grand en uniforme proposer un verre à sa mère.


Bleusaille Nathy, au rapport chef



En mission commando sous la table des buffets, seul pendant que la bleusaille Killian est parti sur un autre point.

J’ai pu être en contact avec une nespionne, chef.

Après des tentatives pour m’amadouer, chef chef lou, la nespionne a effectué une retraite, chef chef!

Description chef de la nespionne :

vieille, brune, sent la binasse , porte accroché à sa ceinture une sorte de bâton de fanfare, et parle bizarrement, chef chef.

Elle a failli me capturer mais fut surprise de ma tactique de soldat de bois en plein les lolos.

Rapport terminé, chef chef Lou.

[à l'entrée de la salle]

Sate avait voulu faire un effort exceptionnel pour la cérémonie et avait fait l'achat d'une belle robe.Aprés avoir montré patte blanche,elle entra


Elle regarda la salle et vit sa soeur Jehanne encore en train de manger....Etant en blanc,elle préféra l'éviter pour le moment n'ayant toujours pas oublié le sort qu'elle avait fait à sa première robe.....Puis elle vit Nefi en conversation avec Astreria...Elle s'avança sûre qu'elles auraient du mal à la reconnaitre habillée ainsi,tant ça la changeait...Parvenue à leur hauteur,elle les salua

dames nefi et astreria,bonjour....

Quelle ne fut sa surprise de voir Astreria devenir blanche puis rouge de colère,comme par le passé lorsqu'elle la convoquait au fort après une bêtise....Instinctivement,elle sut que cela allait chauffer pour son matricule!Comment faire?Fuir,rester là?Elle opta pour la seconde ,astreria étant encore plus impressionnante maintenant qu'elle était au service du très haut!
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Albon étais déja en place depuis un bout de temps. Personne n'étais entré dans la salle avant l'arrivé, quand d'un coup, une magnifique femme entra dans la salle, vêtu d'une somptueuse robe blanche, Albon ne connaisait pas cette personne, il la regardait avancer en direction de Jehanne, toujours au buffet, puis il se marmonna

Hum, je serais vous, j'éviterais les postillons.

Puis il sourit
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Astreria discutait tranquillement avec Dame Néfi quand elle sentit quelque chose s’engouffrer sous sa robe. Puis elle entendit :

Dites mon Lieut ... ma mère, ma soeur je sais pas comment on dit .
C'est Jaid, votre ancien Sergent.
Vous ne pouvez pas m'emmener au fond du couloir derrière Rufus en restant discrète ?
Et me prendre un petit-four au passage ? Promis, après vous n'entendrez plus jamais parler de moi


Astreria songea :*gné, pas possible, elle lui aurait tout fait, elle voulait sa mort !*

Astreria écumait de colère mais elle se contrôlait pour éviter un scandale qui s’il remontait aux oreilles de l’évêque lui couterai très cher. Mais elle ferait payer très cher à Jaid cette audace. Heureusement pour elles, Jaid avait choisi Astreria. L’avantage d’une robe de Bure, c’est que c’est très long et ça traine par terre, si bien que personne ne pouvait compter le nombre de paire de pied sous la robe.



Astreria tenta de sourire à Néfi et à sa remarque :

mais qu'es donc ? vous n'êtes point seul sous vos jupes ? par aristote si j'avais crue ça ...


Si, si Dame Néfi, mais depuis qu’on a un chat au fort, j’attire tous les animaux errants. Ecoutez, on entend un chat...

Elle se mit à remuer sur place, comme si elle écrasait quelque chose sous sa robe et tant pis pour Jaid...


La sale Bête, je vais l’avoir...C’est vraiment la poisse ces bestioles, vous avez un chat ? Parait que ça transporte plein de maladie.


Astreria commença à disserter sous les chats se demandant comment se débarrasser de Dame Néfi...quand ...
Quand Sate s’approcha d’elle, manquait plus qu’une spectatrice de plus...

dames nefi et astreria,bonjour....


Astreria jeta un coup d’œil à Sate, concentré sur autre chose mais son coup d’œil la laissa pantoise...Sate avait une très jolie robe, mais le lacet de son décolleté étant défait on voyait touttttttt !!! L’abbesse s’empourpra à ce spectacle.

Sateeeeeeeee !!! Qu’est ce que cette tenue ? On voit, on voit....non ce n’est pas possible. Je vous croyais soldate pas racoleuse. Ce n’est pas possible !!!

Une idée germa dans l’esprit de l’abbesse, elle allait passer pour une folle mais tant pis.

Ces cérémonies ne sont vraiment pas pour moi. Je me fais attaquer par un chat, on porte des tenues inappropriées, on se pochtronne...petit regard en direction de Jehanne
J’ai besoin d’air, je ne vais jamais tenir devant autant de perversion. De l’air .... Excusez moi, mes Dames...


Elle s’éloigna entre grommelant entre ses dents sur le vice, esperant bien passer pour une abbesse folle et stricte...Direction le couloir, Jaid avait intérêt à suivre et en silence.
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Astreria arriva dans le couloir désert sans encombre...*ouf, elle avait réussi...maintenant faire sortir l'autre ivrogne*

Regard plein de colère, envie de meurtre, autant dire qu'elle n'était pas dans un bon jour. Elle écouta donc l'ivrogne Capitaine en silence

TOUT, TOUT ÇA POUR RUFUSSSSSSSSSSSS ????? QU'EST CE QU'IL Y A ????

Elle se mit à taper du pied

Jaid, je vous ai déjà, dis quoi à propos de Rufus ?????
Vous comptez faire quoi pour le grand service que je viens de vous rendre ????

Mais, mais, vous m'écoutez ????
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Zaza chopine en main laisser errer ses pensées et c'est alors que son Ti Pat lui lança de lui garder une place ! quelle idée bien sur qu'elle la lui gardait ! son pochtron d'adjoint ^^ comment aurait elle pu l'oublier !!

Alors elle lui prépara une énorme chopinette ayant hate de trinquer avec lui et papoter ; aussi elle attendait son tendre mari qui la réconforterait sans aucun doute.

Nombreux recherchaient elle ne savait quoi mais semblait enjoués, cela la fit sourire.

Elle vit arriver Stella et lui fit signe de la main ; elle avait hate de voir la cérémonie commencer, curieuse de connaître la suite
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Il arriva muni de deux chopines et un sourire tendre illumina alors son visage

Mon Ange, te voici enfin ! il me tardait !

elle rougit et lui souffla

Mais tu es très en beauté également Mon Amour ^^

Elle lui sourit, profita du calin de son tendre et lui rendit son doux baiser, puis lui répondit

Moi aussi j'espère qu'ils ont prévu moult tonneaux, car il avait l'air d'avoir très soif quand je l'ai croisé !! hihi !
Bon en attendant trinquons et savourons ce moment !

Elle lui fit un clin d'oeil et blottit l'un contre l'autre ils attendirent leur ami Pat.
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Lndil, tête dans les nuages....
Il errait un peu... de façon erratique s'approcha, s'éloigna, s'approcha, s'éloigna...
Si quelqu'un le regardait, il aurait cru que le Vicomte de Lens avait bu.

Mais que nenni... il était juste un peu perdu. Dès qu'il était sans Elle... sans sa Belle. Elle avait du le laisser pour préparer cette cérémonie
Perdu, oui simplement perdu

Mais il se reprit.
Il allait retrouver des amis et il allait surtout la retrouver elle.

Il rentra dans la salle où se faisait la cérémonie et essaya de ne pas se faire remarquer en avançant discrètement vers l'avant.
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Je jeune officier parcouru la salle, mais en vain ... Pas de Capitaine en vue ...

Renonçant à ses recherches, il interpella deux des gardes comtaux restés en arrière et avança vers la Dignitaire Artésienne.

Il se positionna devant elle, attendant que le Lieutenant Airemes eut fini de lui parler et intervint.

Votre Grandeur. Dit il tout en faisant une révérence polie.

Pardonnez moi de vous importuner.

La Garde Comtale est bien en place, et la sécurité des lieux semble optimale.

Pour ne pas que la situation ... à la soule ... se reproduise ... j'ai confié à l'un de mes soldats de répertorier et de réglementer le port des armes dans ces lieux, mis à part pour les soldats de votre garde personnelle, et ceux du Lieutenant Airemes, bien entendu. Dit il tout en esquissant un sourire.

Puis je me proposer avec mes deux hommes de vous servir de garde rapprochée durant la cérémonie ?
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[Salle de cérémonie]

Ombeline prêta une oreille attentive aux dires de son fils tout en jetant un œil sur le Lieutenant Airemes.

Sous un Lieutenant, je vous confie la surveillance de l'éblouissante comtesse et je vous dis : santé.
S'adressant à la comtesse : je reviens, une petite chose à vérifier.
Il disparut avec Nathanaël.

La jeune femme zieuta en direction d’Airemes qui semblait bien silencieux … Crénom d’une bobine, elle n’aurait pas du parler du manoir … Si cela se trouve, les bâtisses ne tenaient plus debout ou en piètre état … les toitures n’avaient sans doute point survécu aux diverses intempéries depuis tous ces longs mois et …. Elle commença à se faire un sang d’encre pour ce lieu qu’elle avait connu jadis et apprécié. Galant comme il était, il souhaitait sans doute l’épargner de narrer le désastre … Ne rien savoir était bien pire, en fait. Elle le regardant attendant réponse. Sur ces entrefaites, le prévôt adjoint se glissa entre eux et la salua avant de filer rapidement.

Belle journée votre grandeur ! Puis-je me permettre de vous complimenter sur la beauté de votre robe? Elle vous met, mais y en a t-il besoin, encore plus en valeur.

Oh merci, Pat. Vous allez me faire rougir encore plus. Profitez bien des divers nectars proposés.

Son départ fut rapidement remplacé par Lou, revenant de son expédition mystérieuse. Elle était en train de boire une gorgée de vin quand elle faillit avaler de travers sous les chuchotements de ce dernier. Toussotant, elle hésita entre le gifler pour son impudence, en rire, ou mander complément d’informations.

excusez-moi comtesse, mais vous ne sentez rien de bizarre entre vos cuisses?......

Guère le temps de répondre, le gredin était sauvé par le gong, en l’apparence du Lieutenant d’Arras et du Sénéchal qui vinrent les rejoindre à leur tour. Quelle garde, parbleu, elle ne risquait rien avec toute cette armada.^^

Votre Grandeur.
Pardonnez-moi de vous importuner.

La Garde Comtale est bien en place, et la sécurité des lieux semble optimale.

Pour ne pas que la situation ... à la soule ... se reproduise ... j'ai confié à l'un de mes soldats de répertorier et de réglementer le port des armes dans ces lieux, mis à part pour les soldats de votre garde personnelle, et ceux du Lieutenant Airemes, bien entendu.
Puis je me proposer avec mes deux hommes de vous servir de garde rapprochée durant la cérémonie ?

Vous ne m’importunez point. Euu, je ne crois point cela si utile … Vous savez, je suis déjà fort bien entourée. Je n’ai pas besoin d’autant de monde quand même … La plupart des personnes, venant icelieu, sont des familiers. Ah tenez, regardez voilà le Sénéchal …. Je crois que je ne risque vraiment rien, et ..
Elle le sentit se raidir … Flûte de flûte, il est vrai que depuis la rencontre de soule, il avait rajouté un escadron de plus quand elle se déplaçait … Il n’en avait rien dit, mais elle avait l’œil. Hum, elle ne désirait point le vexer non plus.
Votre compagnie devrait suffire, vos deux hommes pourraient veiller aux côtés de la vice régnante, non ?

Vôtre grandeur, mes respects...

Bonjour Sénéchal Pegas.

Oh, je vois que le nombre d’officiers augmentent à vu d’œil. Bien, peut-être acceptez-vous de boire un verre, même vous Lieutenant Sokarius, pas de « j’ suis en service » qui tienne.

Avisant un serveur, ce dernier vint vers eux, paré d’un plateau garni de verres.
Elle se tourna vers Lou, ayant encore en tête ses dires.

Hum, et vos histoires … De quoi, il en retourne encore, car me concernant tout est en ordre et je vous déconseille de vérifier.
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Ah ! Enfin il était là ! Elle s'excusa rapidement puis navigua entre les différentes personnes afin de LE rejoindre !
Arrivée au creux de ses bras, elle se haussa légèrement sur la pointe des chausses, légèrement... son état ne l'autorisant à plus..., et déposa un baiser sur son front.
Plissement du nez... Mais...Par Aristote...Il avait levé le coude ! Elle écarquilla les yeux, se racla la gorge en le regardant puis le prit par le bras et avança en direction de l'estrade, tentant d'éviter le mieux possible les différentes personnes qu'ils connaissaient.
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Zaza au bras de son tendre amour sirotait sa chopotte tranquilou et fit un immense sourire en voyant la miss Stella approcher vers elle, accompagnée d'un petit bout de choux qu'elle n'avait pas le plaisir de connaître encore !

Coucou la miss !! quel plaisir de te voir ici ! et biensur que non, tu ne nous déranges abslolument pas, nous attendions le pochtron de Pat pour trinquer mais il est pas mal occupé ! hihi !

Elle la bisouilla et lui laissa le temps de saluer Tib, puis ses yeux se posèrent sur la mignonne petite étoile Johanna

Bonjour Toi, mais tu es ravissante ! je suis enchanté de faire ta connaissance !
si tu veux on fera une petite danse toutes les deux si tu t'ennuies à cette cérémonie et on jouera à cahe cache si ca te dit !

Elle lui fit un clin d'oeil et lui tendit quelques cochonailles qui se trouvaient derrière elle sur le buffet

Tiens chipie ! régales toi !

Elle sourit à Stella et échangea un clin d'oeil complice avec son mari, en regardant le petit ange

Elle est à croquer ta louloute ! j'espère que tu me permettras de m'amuser avec elle ?
et sinon toi, coment vas tu ? cela fait bien longtemps que je n'avais eu le plaisir de te croiser...je manque toujours aussi cruellement de temps mais quelle joie de te retrouver ce soir !
on va pouvoir se pochtronner jusqu'à rouler sous les tables ! hihi !

Elle lui tendit une chopinette ainsi qu'à son Ange et lança

allez trinquons à nos retrouvailles et à la boulasse divine !
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Les deux soldats acquiescèrent et obéirent aux ordres.

Ils se dirigèrent vers la Vice Régnante.

Une fois devant elle, ils la saluèrent.

Un des soldats prit la parole.

Votre Grandeur, Mes Respects.

Nous sommes ici pour vous servir d'escorte. Nous nous assurerons de votre sécurité durant toute la cérémonie.

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[Salle de cérémonie]

Le Lieutenant Sokarius accepta sa proposition et deux gardes partirent en direction d’Erwyn vers l’estrade.

Et bien, si c'est un ordre.

Alors, buvons !

Elle prit délicatement un verre et les laissa prendre le leur. Lou se rapprocha d’elle et lui glissa quelques mots à l’oreille.

Oh!!!Comtesse je ne me permettrai pas à moins que vous m'en donniez l'autorisation.
Dit-il en rougissant un peu de sa réponse mais enchaîna de suite

ne vous inquiétez pas rien de grave ; au départ, peut-être un histoire de vulgaire espion, mais après recherches de la bleuzaille, il semblerait que ce soit la capitaine qui fasse des siennes. Elle n'a pu que se cacher que sous des jupons, d'où ma réflexion. Non de diou, que suis je bête ; elle s'est barrée sous les dessous d'Astréria. Je reviens, je veux en avoir le coeur net.

Déjà reparti, elle ne put lui donner réponse, quel phénomène songea-t-elle tout en laissant son regard dériver vers sa silhouette disparaissant sous la foule. Sourires aux lèvres, elle resta songeuse puis revint les pierres sur la terre ferme^^ quand elle entendit toussoter à ses côtés. Oh, crénom d’une bobine, me voila à rêvasser. Elle leva bien haut son verre et trinqua avec eux.

En ce jour du 5 mars de l’an de grâce 1458, à l’Ordre du Cygne que ce dernier prospère et que ses représentants en soient dignes et à l’Artois, messires ! A l’Artois ! et aux bonnes surprises que la vie peut nous réserver !

Les verres s’entrechoquèrent. Elle but d’une traite puis reposa son verre sur le plateau.

Bien, je dois prendre congé et m’en retourner vers l’estrade … au programme, discours et remise du collier à notre nouveau Grand Maître. A toute de suite.

La Comtesse prit cap vers Erwyn et la salua une fois arrivée à sa hauteur ainsi que les personnes l’entourant. Elle jeta un œil sur Lndil, il avait l’air bizarre, quoique sa douce était pâlotte aussi.

Bonjour, bonjour .
Alors alors, prête ma chère ? Je vais lancer par un p’tit discours, te remets le collier et te laisse faire tout le reste. Joli programme, hein^^.
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Lou avait tenté en vain de faire des signes à sa petite étoile pour lui indiquer qu'il allait arriver mais bon elle ne sembla rien voir. Elle riait avec Zaza donc il supposait qu'elle devait s'amuser.

Aprés ça on lui reprocherait encore de ne pas se préoccuper d'elle. Pfffffff

Amusement ou travail, il fallait décider. Il préféra poursuivre sa recherche......
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Pegas était venu les retrouver afin de rejondre sa douce et Zaza et Tiberre le saluèrent donc en lui souriant

Cher Pégas ! salutations mais dis donc ! quel flatteur tu fais !! hihi et je suis d'accord que la petite Jo est la plus mignonne de nous toutes !

alors qu'il prit la main de Stella dans la sienne et alla inviter le petit groupe à boire et qu' il remarqua les verres déjà dans les mains, Zaza sourit comprenant ce qu'il chuchotait a sa douce ! nombreux avaient sombré grace à ses mattraquages de chopines pour finir sous les tables hihi ! et comme lui elle leva donc son verre !

Au bon vieux temps, aux retrouvailles, et à l'amour...

un clin d'oeil complice avec Stella et celle-ci lui murmura a son tour comme Pégas était un homme bon et de cela Zaza n'en doutait pas

Comme il prit sa douce par la taille, Zaza qui avait promis à la petite de jouer à cache cache, elle s'empressa de lui dire

allez va te cacher et j'arrive ! je compte jusqu' à 20

Elle afficha un sourire et leur lança !

le devoir m'appelle

Elle embrassa son tendre Amour et retroussa ses jupons pour partir à la recherche du bout de choux !

la chipie s'était bien cachée car Zaza avait beau déambuler dans toute la salle, elle ne la trouvait pas ; elle avait soulevé chaque rideaux de la pièce et rien, elle avait contourné le buffet jusqu'à regarder sous les tables et rien ; discrètement avait fait le tour de l'estrade et personne, en désespoir de cause, elle s'était approchée des gardes afin de regarder derrière les portes et pas de Johanna en vu..ou pouvait bien se trouver la chipie ???

Elle lorgna les robes des dames voir si des mouvements suspects se passaient sous leurs jupons et rien ???

Mais ou pouvait bien se cacher la coquine ^^, elle vit un homme un sourire aux lèvres, regarder parfois en direction du sol, et décida donc de s'en approcher...
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Que de monde, que de monde, que de monde!

Cherchait le buffet et surtout le coin boissons... ne voyait pas! Pourtant nous sommes bien en Artois. Soudain il entendit lavoix de Zaza. Elle faisait semblant de jouer à cache-cache, mais la connaissant aussi bien il savait qu'elle jouait à cache-bouteille et il décida de la suivre!
Se rappelait les dictons

"Là où Zaza passe, les bouteilles trépassent"
ou encore
"Quand Zaza dit plus un mot, c'est qu'elle a bu le tonneau"


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Comtesse Erwyndyll !!!

Erwyn se présentait devant elle... Crénom de nom, elle avait bel et ben raison, elle était plus petite qu’elle, oh guère de beaucoup quoique … qu'elle était grande elle aussi... D’un geste discret, elle allait appeler Rufus à venir la rejoindre afin de lui porter le coussin bleu où reposait le collier du Grand Maistre mais elle n’alla point au bout de ce dernier… Jetant des regards dans la salle, elle ne le vit point. Froncement de sourcils, plissement de nez. Crénom d’une bobine, où était-il donc passé encore celui là !!! Pas plus que tantôt, il fanfaronnait devant …. Main sur sa bouche pour ne point scander un ouuuu de surprise en songeant à ce qui venait de lui traverser l’esprit.

Serait-il parti compter fleurette à la serveuse et en aurait oublié les usages du jour … ah pour sur, il allait l’entendre le bougre à son retour. Flûte de flûte, elle avait enfin la personne en face d’elle et point de collier à remettre. Petits tapotements du soulier sur le dallage, montrant des signes de contrariété de la Comtesse Ombeline. Une série de plissements de nez suivirent, ce qui n’augurait rien de bon pour les familiers de la jeune femme.

Un bruissement d’étoffe sur sa gauche lui fit légèrement tourner la tête. Oh, miracle, collier et coussin sous ses mirettes. Elle offrit son plus beau sourire à son sauveur du jour et attrapa le dict collier, puis se remit face à Erwyn.

Comtesse Erwyn, suite à la décision de l’ensemble des membres pour le choix du Grand Maistre,
Nous, Ombeline, Comtesse d’Artois, vous remettons, ce jour, le dict collier du GM.

Vous aviez jadis redonné de l’éclat à cet Ordre, osons croire qu’il rayonnera de nouveau avec vous, à sa tête.

Félicitations !



Ombeline lui remit le collier. Elle la fit se tourner et se placer à ses côtés afin que tous puisse la voir et l'applaudir.

Je vous laisse l’honneur de remettre les autres colliers.

La jeune femme se décala, se mettant ainsi en retrait afin de laisser l’assistance porter son attention sur Erwyn.

Albon regarda à droite puis à gauche, puis il observa Dame Ombeline remettre le collier à Dame Erwyn.
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Kagoo observait le déroulement de la cérémonie avec un peu de détachement. Le buffet l'avait revigoré, mais la fatigue du voyage le reprenait soudain et s'ajoutait au petit coup de barre post-prandial. Il se sentait las et prêt à s'assoupir mais une petite voix intérieure lui rappellait que lui aussi devait participer à la cérémonie.
Tenir, il fallait tenir.
Il entendit Ombeline dire de fort belles choses au sujet de l'Ordre, puis appeler Erwyndyll qui devait recevoir son collier de Grand Maîstre.

Kagoo sourit en se remémorant les circonstances agitées qui avaient vu la Comtesse Erwyndyll réclamer son entrée dans l'Ordre. Si cette entrée avait été et était toujours méritée et justifiée, l'empressement et la manière de le demander l'avait quelque peu rebuté à l'époque. Toutefois le passé était le passé, et il fallait bien dire qu'Erwyndyll, qui excellait dans le decorum, avait remis les choses en place dans cet Ordre quelque peu moribond. Obtenir à nouveau le collier de Grand Maîstre devait être une fin en soi pour elle, et il s'étonnait un peu de ne pas la voir accourir ventre-à-terre recevoir sa distinction. Cela dura peu. En effet la Comtesse Ombeline se tournait vers une personne masquée par la foule, et qui de toute évidence ne pouvait être qu'Erwyndyll.
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Ancien Haut-Conseiller intérimaire d'Artois
Tribun actuel, ancien lieutenant du guet de Péronne
Ancien recteur à l'Université d'Artois
Ecuyer du Chevalier au Cygne
VOTEZ NUTELA!!!

Yoshilas était dans son coin comme d’habitude à regarder la cérémonie. Il dégustait une petite chopine en devisant avec son ami Horst son voisin a Bertincourt. Il n’écoutait pas vraiment les discours des uns et des autres, il se laissait porter par le brouhaha ambiant et pensait plutôt a son futur départ.
Horst le secoua un peu en lui disant que la personne qui parlait lui demandait de venir.
Yoshilas leva les Yeux et vit Ewyndylll l’inviter, à venir sur l’estrade, d’un geste de la main.
Il se demanda bien comment il allait sortir de cette situation, les honneurs c’était pas pour lui.

Il monta sur l’estrade et s’adressa a Erwyndyll.

Heuuu .. oui c’est pourquoi, désolé j’étais dans mes pensées. De base j’ai rien fait ce n’est pas moi, je suis innocent, apres ya toujours moyen de négocier. alors c'est y pourquoi ?

Il attendit le regard interrogatif.


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CAC d'Artois. Fou et heureux de l'être.

Ah ! Arrivée du CaC devant elle... Hum... Par quoi commencer ?! Bah, le début serait surement une bonne idée en fait...

Heuuu .. oui c’est pourquoi, désolé j’étais dans mes pensées. De base j’ai rien fait ce n’est pas moi, je suis innocent, apres ya toujours moyen de négocier. alors c'est y pourquoi ?

Innocent... Hmmmm... Voila un terme qui n'est certes pas adapté à la situation ! Messire Yoshilas...

Elle se saisit d'un parchemin.

Vous êtes accusé... Elle leva les yeux vers lui.Hum... Voilà un fait qui va peser lourd dans la balance !

Vous êtes accusé donc...de bons et loyaux services envers l'Artois et ce, depuis de nombreux mois... Vous êtes reconnu coupable d'avoir œuvré a la bonne santé économique de ce comté et d'avoir employé tous les moyens en votre possession pour travailler à sa croissance...

Devant tant de charges... L'ODM du Cygne ne peut que vous octroyez la médaille de garde dudit ordre...

Approchez je vous prie !
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Kagoo écoutait Yoshilas refuser poliment une récompense qui lui semblait justifiée. Il se dit que ce geste montrait sans nulle doute une grande noblesse d'âme, qui devrait inspirer tous ceux qui passaient leur temps à exposer, comparer et rabâcher tout ce qu'ils avaient fait (ou avaient cru faire) pour leur Comté. Et qui briguaient récompenses, avantages ou privilèges au nom de leur immense mérite ou de leur incommensurable expérience. En omettant parfois les côtés plus sombres, quêtes égoïstes et personnelles, appâts du gain, des titres et les compromissions que cela pouvait et avait entraîné plus souvent qu'il ne l'aurait cru.

Cet acte désintéressé et malheureusement fort rare faisait souffler un vent de fraîcheur sur l'assemblée, du moins c'est ce que Kagoo ressentait en son for intérieur. En cet instant, il repensa à tous les gens de sa bonne ville de Péronne ou d'ailleurs qu'il avait pu côtoyer, dont certains oeuvraient dans l'ombre depuis des années pour l'intérêt général, parfois à leurs dépens, sans jamais sans vanter ni rien demander. Et qui ne demanderaient jamais rien.
L'hommage de Yoshilas à cette minorité silencieuse, altruiste et généreuse, représentative de l'Artois dans ce qu'il avait de meilleur, lui donna chaud au coeur.

Voyant Yoshilas s'éloigner, Kagoo s'efforça de lui adresser un signe discret, espérant qu'il partage une dernière coupe en sa compagnie avant de rentrer.
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Ancien Haut-Conseiller intérimaire d'Artois
Tribun actuel, ancien lieutenant du guet de Péronne
Ancien recteur à l'Université d'Artois
Ecuyer du Chevalier au Cygne
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Dame Chany...

Les membres de l'Ordre du Cygne se sont réunis et ont étudiés la proposition de votre intégration en notre noble ordre artésien.
Les votes vous ont largement été favorables, ce qui ne m'étonne guère connaissant votre tempérament et votre assiduité au Guet.

Votre présence sans faille, votre esprit d'initiative, votre dévouement permanent et toutes ces petites choses qui font que vous êtes vous ne pouvait qu'être remarqué.

Ce jour, Dame, j'ai donc le plaisir de vous remettre la médaille de garde de l'Ordre du Chevalier au Cygne.

Elle lui fit un sourire, s'approcha et épingla ladite médaille. La Comtesse recula ensuite d'un pas et fit se retourner la nouvelle décorée afin que tous puissent l'applaudir.


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Avait réussi à se frayer un chemin à travers la foule très nombreuse en ce beau jour...
Dans un coin (près de la buvette, quand même) il voyait tout et quand vint la remise de récompense à Chany, son aimée, il dut y avoir un coup de vent lui envoyant de la poussière dans les yeux qui rougirent et laissèrent échapper une larme...
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Lndil n'était pas bien placé loin bien sur... toujours à veiller sur sa Douce, surtout dans son état.
Mon Vicomte de Lens, Lndil !

Il souria car il avait pu entendre le début... d'autre aussi certainement.
Il grimpa alors les quelques marches de l'estrade pour la rejoindre et se mettre à coté d'elle.
En profita pour lui effleurer sa main et lui faire une mimique de baiser.
Que puis je pour le Grand Maitre de l'ODM ?
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Un rire puis un baiser à son attention... une drôle d'idée venait de lui passer en tête. Il connaissait bien sa Douce... il faudra qu'il lui demande plus tard en privée.

Vicomte de Lens...Baron de Saint Nicolas...
Les membres de l'ODM, dont vous faites déjà partie ont reconnu en votre personne de grandes qualités...Plusieurs ont proposé votre nom afin que vous soyez élevé au plus haut rang de l'ordre...celui de maréchal.

Je pense qu'il serait vain de faire ici l'éloge de toutes vos qualités car nous y serions encore demain...
Et j'avoue que j'en aurais d'ailleurs beaucoup à rajouter...de manière..hum plus intime.

Lndil rougit surtout aux derniers dires... se demanda si Fidos entendrait cela... il en souria intérieurement.

Au nom de tous les membres, je suis fière de vous remettre ce collier...

Elle s'avança au devant de lui, se haussa légèrement pour enlever l'ancien collier puis lui déposer le nouveau... Il sentit qu'elle hésita à lui donner un baiser.
Alors qu'elle se reculait, il s'avança d'un petit geste vif pour déposer ses lèvres sur les siennes.
Puis se redressa et fit face à l'assistance.

Je remercie notre ODM pour cette reconnaissance.
Je remercie la personne qui a pensé à moi pour cette promotion.
Je remercie bien entendu aussi dame Erwyndyll, ma Femme, de reprendre l'ODM et espère qu'elle continuera à le faire revivre.


Certains penseront que je vais bientôt me transformer en arbre de décoration... je leur répondrai que je n'échange qu'un collier pour un autre.
Je suis vraiment fier de pouvoir porter les distinctions de l'Artois.
Merci encore à tous...

Le nouveau maréchal de l'ODM se poussa de coté pour laisser la place à sa Femme qui devait poursuivre la cérémonie... lui adressa un clin d'oeil. Il pensa au prochain moment ou ils pourraient être un peu seul tout deux.... il pourra poser les mains sur son ventre.
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S'essuya furtivement une ch'tite larme qui commençait à vouloir se montrer, et bisouilla Chany.
oui, hum, une poussière comment t'as deviné ?
Se tournant vers Pat, elle le bisouilla aussi.
Comment Pat aussi ? Pfff fichu vent et beaucoup trop de poussières dans le coin !!
Puis se retournant vers Chany :
En tous cas félicitations ma belle !! Tu l'as bien méritée ! Çà s'arrose çà...

[et pendant ce temps à la cave ...]



vous êtes charmant de m'aider, un malandrin a mis un tonneau en travers de la cave et je ne peux plus accéder aux bouteilles. Sieur, je suis certaine que vous allez résoudre mon problème.

Rufus à ces jolies paroles bien mélodieuses à ses douces esgourdes, avait suivi la bougresse dandinant de la croupe. Arrivés à la cave, il n'eut point le temps de réagir trop occuper à reluquer une partie de l'anatomie de la bougresse qui marchait devant lui ... Il la vit chuter. Jupe et jupons sur la tête, gigotant en tout sens de ses gambettes, le spectacle cloua sur place le pauvre vieux Rufus.

Au secours Sire, au secours.......



Rufus ne savait plus trop où il en était là. Tous ses sens étaient retournés. Il ne savait plus où mirer tant tout était piouffffff intéressant quoi. La bougresse était vraiment une belle pouliche, avait tout ce qu'il faut, là où il faut. Foutredieu.

BOUGEZ PASSSSSSSSSSSS, bougez pas, j'VA vous aider, laissez vous faire !!!

Une bavouille commençait à poindre près du bec ... Il avait chaud, chaud ...Aussi prompt soudain qu'un chevreuil, il bondit vers elle mais dans sa précipitation de venir à son secours, ses pattes s'emmêlèrent un brin et il s'écrasa de toute sa carcasse sur la donzelle à moitié débraillée. Ses paluches moites se firent exploratrices sans le vouloir, hein, c'est qu'il essayait simplement de trouver un semblant d'équilibre de sa carcasse tout en aidant l'aguicheuse à se sortir de ce guépier.

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Kagoo mâchait lentement les reliquats de son 85ème plat.

La cérémonie se déroulait comme au ralenti. La poussière commençait à recouvrir les nappes désormais défraîchies et une compagnie d'araignées tissait gaillardement une nouvelle couche de toiles sur les reliques diaphanes des 32 générations qui les avaient précédées.
Du coin de l'oeil, Kagoo observait Erwyn en contemplation béate devant son Lndil. Son regard de merlan frit semblait figé dans un instant d'éternité, et c'était bien ça le problème...
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Ancien Haut-Conseiller intérimaire d'Artois
Tribun actuel, ancien lieutenant du guet de Péronne
Ancien recteur à l'Université d'Artois
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[Remonté comme un p'tit coucou]






Rufus était tout chaud bouillant mais la greluche l'avait planté là. Non d'un p'tit asticot, fallait qu'il se rafraîchisse rapido la goule, pouvait pas remonter dans cet état sinon la patronne allait lui péter une durite. Il alla vers le fond de la cave marchant en canard...Zety toujours l'que zest le blus frais … zety qu’il était donc là tout tranquillou, ne demandant rien à personne, pensant rester bien pénard mais non c’était sans compter sur la patronne encore sur son dos. Elle venait même le quérir à la cave, elle-même. Indispensable qu’il était, moui, indispensable lui le bon Ruru. Brefle, fallait qu’il se bouge de là avant qu’elle ramène sa fraise.


RUFUS ? L'on m' a dit que vous aviez quelques soucis ???
Rufus ??? Êtes-vous ici ??? L'on a encore besoin de vous en haut, la cérémonie n'est point encore terminée. Rufus ???

Marmonnements et grognements bestiaux rufulesques, accompagnés de gesticulations, la voix de la patronne tinta plus fortement à ses esgourdes. Sasn se retourner, il beugla …

J’viens, j’viens … Z’en faîtes pas, j’ suis sur zun euuu zun euuu j’m’occupe de la vina euu du vin. Zen faîtes pas tout va bien, un zimple coup de … eu coup de mou … Remontez donc, zaller tout louper d’la cérémonie.

Lou était toujours à la recheche de la capitaine; elle s'était volatisée.

Arf...Maintenant la comtesse qui se déplaçait seule. Mais où allait-elle!!!!!La cave......Hum aurait elle une petite soif ? Un rendez-vous clandestin?

Il se dirigea vers la cave et attendit calmement.

Il sursauta lorsqu'il entendit des coups frappés à la porte et des cris émanant de la comtesse. Il s'y reprit à plusieurs reprises mais finit par ouvrir cette maudite porte. Il aida la comtesse à sortir.

Pas de mal. Que se passe-t'il là en bas? Restez là je vais voir.

A peine sa phrase terminée, il descendit lentement, épée à la main.

Il se dirigea vers des râlements.

Qui que vous soyez ne bougez pas où je vous embroche.

Lou s'approcha un peu plus et trouva Rufus dans une position, comment dire, tendue, avec un tonneau.

Mais que fais tu là avec la comtesse toi en lui posant le bout de son épée sur la gorge. Pffffffff. Je vais m'occuper de toi plus tard.

Il retrouva la Comtesse et lui lança un regard noir.

Ca va comtesse, on s'amuse bien? Je vous souhaite une bonne soirée.

Lou repartit vers le buffet où il venait de repérer le déhanchement de la sublime Gwen......
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Moi aussi, j' fus toute aussi surprise que toi ... j' m'y attendais pas, c'est venu comme ça ... c'est enfin euu comprends-tu ? Cela ne m’a pas du tout amusé ... Je euu ...

Oui, oui c'est bien Comtesse. Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien. Je ne suis pas là pour défendre votre.....vertu mais votre vie.

Excusez-moi, je vous laisse, j'ai quelquechose d'important à traîter......
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