--Yann_le_loup
Le vent glacé fouettait le visage du cavalier, qui, afin de se protéger au mieux, avait relevé le col de son manteau. Galopant dans la lande bretonne, déserte et silencieuse, il arrivait par cette froide fin daprès-midi, en vue du hameau où le terrible carnage avait eu lieu.
"Va à Brennilis, cest là que la petite est morte. Le responsable de la Milice locale est au courant de ton arrivée, contacte-le une fois sur place ..
Avant que toute la Bretagne soit en panique et ne voit des loups partout, il faut agir promptement, je compte sur toi, Yann."
Les consignes de son officier supérieur à la Maréchaussée de Brest, résonnaient encore à lesprit du soldat, tandis quil entrait dans Brennilis.
Yann Kerbriec, dit "le Loup", surnommé ainsi en raison de ses connaissances approfondies de lanimal, avait été dépêché sur place car les Monts dArrée étaient le théâtre ces dernières semaines, dattaques répétées de loups. La population était terrorisée et la Maréchaussée de Brest avait décidé de confier laffaire à son meilleur élément pour en finir avec ces atrocités.
Le village, bien que modeste, sétait paré de mille feux pour les festivités de Noël. Des guirlandes et des décorations habillaient chaque maison, et de nombreuses lanternes réchauffaient latmosphère, pourtant glaciale en cette fin dannée 1456.
Un homme de forte carrure, portant la barbe épaisse et le tablier caractéristique des forgerons, se tenait sur la place centrale, immobile et insensible au froid.
Yann tira sur les rênes de son cheval et se dirigea vers lui .
- Je cherche le responsable de la Milice vous le connaissez ?
- Ah ça pour sûr !!!! Vous lavez en face de vous .Cest vous le gars de Brest ?
- Cest moi Où est la fillette ?
Le visage du forgeron se durcit encore un peu plus .
- Elle est par là, venez
Yann attacha sa monture à larbre qui trônait au milieu de la place et suivit lhomme.
- On la trouvée hier, à peu près à cette heure-ci, près du lavoir. On nous a dit de la laisser dans létat où on lavait découverte alors, ben cest ce quon a fait on la juste transportée à léglise.
Lhomme, bien que faisant tout pour ne pas le montrer, semblait bouleversé.
- Vous comprenez, ça fait la 5ème en un mois, alors les gens, ici, ils commencent à saffoler, on a fait des battues, on a organisé des tours de garde, mais rien ny fait. Ces maudites bêtes ont tellement faim avec ce froid à pierre-fendre, quelles ne craignent plus dapprocher le village.
Le villageois poussa la lourde porte de l'église et entra, suivi par le jeune homme.
- LA cinquième, vous dites ? Pourquoi, il ny a eu que des femmes de tuées ?
- Des jeunes femmes même, oui Messire, de pauvres et innocentes jeunes femmes, mais des proies faciles pour ces prédateurs ..Et cette fois-ci, c'est une enfant. Voilà, elle est là .
La fillette était allongée sur un lit confectionné avec de la paille et des chiffons, à côté duquel des cierges avaient été allumés. Yann ne put sempêcher, en cette période de la Nativité, de songer à lEnfant-Dieu dans sa crèche
Mais la réalité était toute autre. Le forgeron mit sa main devant la bouche et se lissa nerveusement la barbe. Yann était déjà au travail.
Les blessures étaient multiples : la moitié du visage avait été arrachée et ce quil restait de la mâchoire pendait sur le côté. Des dents avaient été enfoncées dans la gencive supérieure et los du nez était fracturé à deux endroits. Des cheveux collés au visage par le sang et la boue achevaient le macabre tableau.
Lenquêteur souleva doucement le drap qui recouvrait lenfant, et ne put réprimer une grimace, lui qui pourtant en avait vu dautres en matière dattaques de loups.
Le bassin était enfoncé, la poitrine ouverte et les côtes apparentes de la jeune fille avaient été broyées. Les viscères se répandaient sur la couche et une odeur de putréfaction commençait à envahir léglise, malgré le froid et lencens que lon avait fait brûler autour de la dépouille.
Cette vision dhorreur vint à bout de la résistance du forgeron, déjà soumise à rude épreuve ces derniers jours. Il explosa dans un sanglot mêlé de colère.
- Il faut attraper ces bestioles Messire, et croyez-moi, jaccrocherai moi-même leurs cadavres en haut dun pieu, à la vue de tous pour que les gens sachent quils peuvent désormais dormir tranquilles, sans craindre que leurs enfants ne soient agressés par ces bêtes sanguinaires .mais avant ça, faut trouver où se cachent ces loups.....ah, quAristote nous vienne en aide .
Yann "le Loup" était pensif.
- mouais, jamais vu de pareilles blessures, le ou les loups qui ont sauté sur cette jeune fille étaient particulièrement agressifs et leur acharnement très inhabituel. Ce qui métonne, cest que je ne vois aucune blessure à la gorge cest pourtant là quils attaquent en premier et puis pourquoi ne lont-ils pas dévorée ? Toute cette énergie dépensée pour rien, cest étrange
- ben sûrement quils auront été dérangés avant d'avoir pu la manger, cette pauvre petite !
- oui peut-être bien....Il faudra que j' interroge celui qui la trouvée En attendant, pouvez-vous mamener chez les parents de la victime ?
(Evidemment, ce RP est ouvert à toutes et tous, alors si les parents de la petite ou qui que ce soit d'autre passent dans le coin, qu'ils n'hésitent pas à intervenir et donner corps à cette histoire naissante)
"Va à Brennilis, cest là que la petite est morte. Le responsable de la Milice locale est au courant de ton arrivée, contacte-le une fois sur place ..
Avant que toute la Bretagne soit en panique et ne voit des loups partout, il faut agir promptement, je compte sur toi, Yann."
Les consignes de son officier supérieur à la Maréchaussée de Brest, résonnaient encore à lesprit du soldat, tandis quil entrait dans Brennilis.
Yann Kerbriec, dit "le Loup", surnommé ainsi en raison de ses connaissances approfondies de lanimal, avait été dépêché sur place car les Monts dArrée étaient le théâtre ces dernières semaines, dattaques répétées de loups. La population était terrorisée et la Maréchaussée de Brest avait décidé de confier laffaire à son meilleur élément pour en finir avec ces atrocités.
Le village, bien que modeste, sétait paré de mille feux pour les festivités de Noël. Des guirlandes et des décorations habillaient chaque maison, et de nombreuses lanternes réchauffaient latmosphère, pourtant glaciale en cette fin dannée 1456.
Un homme de forte carrure, portant la barbe épaisse et le tablier caractéristique des forgerons, se tenait sur la place centrale, immobile et insensible au froid.
Yann tira sur les rênes de son cheval et se dirigea vers lui .
- Je cherche le responsable de la Milice vous le connaissez ?
- Ah ça pour sûr !!!! Vous lavez en face de vous .Cest vous le gars de Brest ?
- Cest moi Où est la fillette ?
Le visage du forgeron se durcit encore un peu plus .
- Elle est par là, venez
Yann attacha sa monture à larbre qui trônait au milieu de la place et suivit lhomme.
- On la trouvée hier, à peu près à cette heure-ci, près du lavoir. On nous a dit de la laisser dans létat où on lavait découverte alors, ben cest ce quon a fait on la juste transportée à léglise.
Lhomme, bien que faisant tout pour ne pas le montrer, semblait bouleversé.
- Vous comprenez, ça fait la 5ème en un mois, alors les gens, ici, ils commencent à saffoler, on a fait des battues, on a organisé des tours de garde, mais rien ny fait. Ces maudites bêtes ont tellement faim avec ce froid à pierre-fendre, quelles ne craignent plus dapprocher le village.
Le villageois poussa la lourde porte de l'église et entra, suivi par le jeune homme.
- LA cinquième, vous dites ? Pourquoi, il ny a eu que des femmes de tuées ?
- Des jeunes femmes même, oui Messire, de pauvres et innocentes jeunes femmes, mais des proies faciles pour ces prédateurs ..Et cette fois-ci, c'est une enfant. Voilà, elle est là .
La fillette était allongée sur un lit confectionné avec de la paille et des chiffons, à côté duquel des cierges avaient été allumés. Yann ne put sempêcher, en cette période de la Nativité, de songer à lEnfant-Dieu dans sa crèche
Mais la réalité était toute autre. Le forgeron mit sa main devant la bouche et se lissa nerveusement la barbe. Yann était déjà au travail.
Les blessures étaient multiples : la moitié du visage avait été arrachée et ce quil restait de la mâchoire pendait sur le côté. Des dents avaient été enfoncées dans la gencive supérieure et los du nez était fracturé à deux endroits. Des cheveux collés au visage par le sang et la boue achevaient le macabre tableau.
Lenquêteur souleva doucement le drap qui recouvrait lenfant, et ne put réprimer une grimace, lui qui pourtant en avait vu dautres en matière dattaques de loups.
Le bassin était enfoncé, la poitrine ouverte et les côtes apparentes de la jeune fille avaient été broyées. Les viscères se répandaient sur la couche et une odeur de putréfaction commençait à envahir léglise, malgré le froid et lencens que lon avait fait brûler autour de la dépouille.
Cette vision dhorreur vint à bout de la résistance du forgeron, déjà soumise à rude épreuve ces derniers jours. Il explosa dans un sanglot mêlé de colère.
- Il faut attraper ces bestioles Messire, et croyez-moi, jaccrocherai moi-même leurs cadavres en haut dun pieu, à la vue de tous pour que les gens sachent quils peuvent désormais dormir tranquilles, sans craindre que leurs enfants ne soient agressés par ces bêtes sanguinaires .mais avant ça, faut trouver où se cachent ces loups.....ah, quAristote nous vienne en aide .
Yann "le Loup" était pensif.
- mouais, jamais vu de pareilles blessures, le ou les loups qui ont sauté sur cette jeune fille étaient particulièrement agressifs et leur acharnement très inhabituel. Ce qui métonne, cest que je ne vois aucune blessure à la gorge cest pourtant là quils attaquent en premier et puis pourquoi ne lont-ils pas dévorée ? Toute cette énergie dépensée pour rien, cest étrange
- ben sûrement quils auront été dérangés avant d'avoir pu la manger, cette pauvre petite !
- oui peut-être bien....Il faudra que j' interroge celui qui la trouvée En attendant, pouvez-vous mamener chez les parents de la victime ?
(Evidemment, ce RP est ouvert à toutes et tous, alors si les parents de la petite ou qui que ce soit d'autre passent dans le coin, qu'ils n'hésitent pas à intervenir et donner corps à cette histoire naissante)