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[RP] La Bête des Monts d'Arrée

--Fauve_d_auvergne
[Une trop belle occasion ...]


Ils suivaient le jeune homme depuis à peine quelques pas, quand une chose imprévue se passa.
Le borgne les abandonna brusquement, dégainant son épée pour venir au secours d'une femme en détresse, elle aurait rit de la situation si elle n'avait pas vu là une occasion rêvée de s'enfuir ... Cet être répugnant était loin d'avoir le profil d'un chevalier au grand cœur, déraisonnait-il ? Elle n'était pas loin de penser qu'il avait été bercé trop près des murs lors de sa tendre enfance, ce qui aurait pu expliquer cet esprit sadique qui, malgré une certaine maîtrise de ses sentiments, suintait par tous les pores de sa peau.

Elle s'en désintéressa ...

Ôtant ses sabots, qu'elle rangea discrètement dans sa besace, la rouquine relevait déjà ses jupes pour courir vers la liberté quand leur guide s'approcha d'elle.


Bonjour, je me nomme Abel, si vous avez besoin de quoi que soit, faites-moi confiance...

Elle jura entre ses dents


"Par les couilles du grand cornu! Manquait plus qu'ça!"

Elle releva les yeux vers lui pour lui proposer d'aller aider le borgne à faire déguerpir les assaillants de la belle, et c'est là qu'elle le reconnu ...

Manquant avaler sa langue, elle resta pétrifiée devant l'éventreur de vieillards, le regardant la bouche ouverte et les yeux exorbités, elle senti un mince sillon de sueur froide lui couler au creux des reins.
Bien sûr il ne savait pas qu'elle avait tout vu, bien sûr elle aurait pu crier au loup pour que le borgne vienne à son aide, mais elle restait figée, incapable du moindre geste.

Enfin, au bout de ce qui lui paru une éternité, elle bredouilla:


"B'soin de rien merci ... Aider l'borgne plutôt ..."


Nagirrok
Nagi avait galopé plusieurs lieues, demandant à chaque relais, chaque hameau qu'il traversait s'ils avaient aperçu un cavalier répondant au portrait qu'il faisait de Yann. Il venait de dépasser Hennebont et nulle part son ami avait été aperçu.

Au fond de lui, il savait ses recherches inutiles.
Yann s'est fait capturer....il le savait, il le sentait. Et chaque seconde de perdue le mettait un peu plus en danger.

Il devait retourner à Brennilis et sauver son camarade, s'il était encore en vie.....
Mais avant ça, il devait prèvenir Maryana.

Allez demi-tour, on retourne à Vannes.....Savoir Mary toute seule là-bas, ça ne me plait guère......yahhhh !!!!

Effectivement, plus il y songeait, plus il flairait le coup fourré : si les Loups étaient entrés dans Vannes sans être consignés, ils avaient donc une complicité à la douane.....et cela pouvait donc devenir dangereux pour Mary.

Nagi se souvint également que Tziira, sa camarade des Griffons devait être à Vannes ces jours-ci, il ne savait plus trop pourquoi....S'il pouvait la trouver, son aide serait précieuse.

C'est peu après avoir franchi les murailles de Vannes qu'il aperçut l'homme....enfin une sorte d'homme.
Sa démarche et son allure, Nagi les aurait reconnues entre mille.....Kandrek, le borgne furieux....

Tiens, tiens, mais qu'est-ce qu'il fout là celui-là ?

Nagi stoppa son cheval. Le borgne les avait lui aussi apreçus.
Le Griffon mit pied à terre et se dirigea vers Kandrek en état de vigilance absolue. Les 2 dernières fois où ils s'étaient rencontrés, cela avait failli se finir en combat armé. Il s'agissait d'être prudent, Nagi n'avait qu'une confiance limitée en cet être mi-homme, mi-bête, et il connaissait son courage et son âpreté au combat.
Quand Nagi ne fut plus qu'à quelques mètres de lui, il lui lança :

Tiens Kandrek, quelle surprise !!! T'as quitté ta tanière ?
Qu'est-ce que tu fabriques par ici ? T'es venu cueillir des champignons ?


Regardant un peu mieux, Nagi vit derrière l'homme un cheval près duquel, se tenaient une jeune fille rousse et un jeune homme.
Et sur le cheval, son regard fut attiré par une étoffe blanche...il observa un peu mieux et reconnut......Mary.....allongée et apparemment inconsciente sur la selle du cheval.

Il dégaina son épée et s'avança vers Kandrek.
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Kandrek
Il était prêt à se battre quand surgit un nouveau protagoniste et non le moindre, son ennemi, il crut rêver, on était en pleine nuit et cette ruelle semblait plus vivante qu'en plein jour. Oui, c'était bien lui, ce Nagirrok, ce pantin, celui à qui il avait promis que son épée s'occuperait...

Toi??!! ce fut un cri de surprise

Toi!!!! ce hurlement en fut un de joie et de haine.

Le bougre osait marcher sur lui, épée tirée et prêt à en découdre. le borgne dégaina complètement Frankiz et marcha vers lui, oubliant le reste, les malandrins, il sentait la bête en lui qui ronronnait du plaisir qu'elle anticipait, le sang qui se répandrait, le choc des épées, la fureur, oui la haine, la colère, la rage, tous ces sentiments formaient sa bête, il avait appris non à la contrôler mais à lutter avec elle, se servant de la force qu'elle lui donnait pour vaincre ceux qui osaient se mettre sur son passage. Il n'oublia pas la leçon que le maréchal de l'Ost de de Bretz, le puissant Coldtracker, lui avait donné, il avait appris et maintenant, il était temps de voir ce que cet entraînement donnerait. Cependant, il dut se retenir, il força la bête à retourner dans sa tanière, il y avait d'autres chats à fouetter avant de s'occuper de ce Nagirrok, son tour viendrait, tellement de promesses à réaliser pour le borgne, mais il les tiendrait toutes, oui il le ferait...

Nous réglerons nos différents dans un moment....

Il glissa un oeil vers les deux ruffians, puis prenant tout le monde par surprise, il leva son épée et les chargea, il comptait sur l'effet de surprise pour se débarrasser d'eux avant que Nagirrok puisse intervenir et le frapper en traître....
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Nagirrok
Comme il l'avait imaginé, Kandrek avait bondi sur l'occasion d'en découdre avec lui. Il se préparait à l'assaut lorsque, contre toute attente, le borgne fit volte face et chargea 2 hommes que Nagi n'avait pas vus.

Hé ben le pou, on dirait que t'as un paquet d'ennemis dis-moi !!!!
Je savais pas qu'il fallait faire la queue pour avoir le plaisir de te rosser....


Laissant Kandrek à ses problèmes, Nagi se précipita vers le cheval du borgne et pris Mary dans ses bras. La jeune fille était toujours en vie et écarquilla les yeux....

Terminus Dame, on est à Vannes, tout le monde descend !!!!
Alors, voilà, dès que je vous laisse une minute toute seule, faut que vous fonciez tête baissée dans les ennuis.....


Nagi plaisantait mais c'était pour mieux dissimuler l'extrême angoisse qui l'avait étreint quand il avait vu Mary immobile sur le cheval.

Maintenant rassuré, il se tourna vers Kandrek.

Bien, et neuneuille, il s'en sort comment ?
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--Yann_le_loup
Yann ne savait depuis combien d'heures, ils voyageaient.
Oeil-de-Loup était venu le chercher en pleine nuit....

Debout ordure, on lève le camp...C'est le grand rassemblement, tu vas être présenté à notre chef....hé, hé,hé.....pas bon signe pour toi !!!

C'est ainsi qu'on l'avait ligoté, mis un bandeau sur les yeux et ficelé sur un cheval. Et ils avaient pris la route.
--Lantic_le_forgeron
Lantic tournait en rond, il s'impatientait. Il n'aimait pas attendre, cela lui donnait l'impression de dépendre des autres et il détestait cette sensation.

Enfin, il vit les cavaliers.

Ah, ses fiers compagnons, ses braves, ses Loups. Toujours fidèles et obéissants. Oeil-de-Loup était un second parfait en tous points.

Lantic fit l'accolade à Oeil-de-Loup.

Soyez les bienvenus à Auray mes amis, le théatre de nos nouveaux exploits. Louveteau, notre dernière recrue, a déjà commencé et bien commencé le travail.
Mais il reste beaucoup à faire, nous devons continuer à distiller notre poison préféré : la peur.
Louveteau ne devrait d'ailleurs pas tarder à nous rejoindre après son forfait accompli.
En l'attendant, souhaitons la bienvenue à notre invité.


Lantic enleva le bandeau qui aveuglait Yann.

Soyez le bienvenu dans notre humble demeure Messire Yann....

Lantic se délecta de la stupeur qu'il voyait sur les traits du jeune homme.

Lantic.....vous......mais, comment pouvez-vous.....
--Le_louveteau
Mais quelle confusion, le garçon tentait de comprendre ce qui arrivait, l'arrivée de l'inconnu aggravait sa confusion, lui et la brute sans cervelles semblaient avoir des choses à régler et soudain le borgne chargeait les deux ruffians pendant que l'inconnu jouait au chevalier sauvant la princesse en détresse en s'occupant de la femme en blanc. C'était le moment rêvé pour le garçon, il se replia un peu plus dans l'ombre, sortit rapidement un parchemin et écrivit à l'aide du langage secret que son maître lui avait fait apprendre à coups de longues et douloureuses leçons.

Citation:
Maître, vais ramener proies, préparer la gueule du loup. Louveteau.


Il roula le parchemin et l'accrocha à la patte de Paresseux son pigeon, il le lança dans les airs, il ne faudrait que peu de temps au pigeon pour retrouver sa compagne qui était avec Lantic, le maître comprendrait ce que le Louveteau préparait et il pourrait préparer le piège qui serait fatal. L'opération ne prit pas plus de quelques minutes, le louveteau se retourna vers les autres, le borgne se battait contre les deux bandits, l'inconnu s'occupait de la dame en blanc et la rousse...par l'Ankou, elle tentait de se faire la malle, voilà qu'elle s'échappait!!!

Le garçon ne songea à rien et fonça dans sa direction, non il pouvait perdre tous les autres, mais elle non, il se la ferait, que ce soit ici ou dans la forêt n'avait plus d'importance, elle l'obsédait, il fallait qu'il la ramène de gré ou de force... le prédateur prit le dessus, il était un loup, il était en chasse...
Maryana
Les sons semblaient amplifiés dans ma tête comme si toute une troupe de troubadours s'y était donné rendez vous. J'entendais des voix, tellements de voix. Un bruit d'épée que l'on sort de son fourreau. Des altercations. J'avais senti qu'on m'avait soulevé du sol et déposé tel un sac de marchandises à dos de cheval. La position n'était guère confortable, mais j'étais trop ankylosée et sonnée pour pouvoir protester par moi même.

Soudain, au milieu de ce capharnaüm, j'entendis une voix familière. Je sentis qu'on me redescendait, avec beaucoup plus de délicatesse qu'à l'installation il fallait le reconnaître, du cheval. Je reconnus une voix, je l'aurai reconnu entre mille. Je pus entrouvrir les yeux, ce qui eut semble t il un effet rassurant sur l'homme. Nagi.

J'étais heureuse qu'il soit là, en même temps que terrorisée. S'il était là, il était de nouveau en danger. Je lui aurai sauté au cou de bonheur cependant si j'avais été en état de le faire. Etrangement, je voulais le protéger, mais c'était moi qui était rassurée par sa présence.

La rue était beaucoup plus animée que lorsque j'y étais arrivée quelques temps plus tôt. Je ne pouvais cependant pas parler à Nagi. Je craignais toujours pour sa sécurité. Mais il allait cependant falloir que je lui avoue ma responsabilité, car oui je me sentais responsable de tout ça. J'espérais qu'il comprenne que c'était avant tout sa sécurité qui m'avait importé. Malgré tout, ils m'avaient dit qu'ils me surveilleraient, où trouver un lieu où ils ne pourraient surprendre notre conversation. J'y pensais tandis que je regardais Nagi qui m'avait déposé un peu à l'écart de l'agitation, pas assez loin cependant pour ne pas pouvoir garder lui même un oeil sur moi. Je lui en savais gré.

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Kandrek
Il n’avait nul égal, nul ne viendrait ni ne pourrait affirmer que sa science de l’escrime pouvait surpasser la sienne, il n’était ni un homme ni une bête, il luttait pour le plaisir de la chose, trouvant sa joie dans ce qui faisait blêmir plus d’un preux chevalier. Le bien et le mal, deux notions parfaitement abstraites, sans consistances réelles dans ce monde, mots vains utilisés tant de fois qu’ils n’avaient plus aucun sens. Du bien peut surgir le mal et du mal le bien surgit à son tour, alors à quoi bon s’en soucier, pourquoi s’en préoccuper.

Le borgne chargea les ruffians, il lança son pied droit pour faucher le premier des deux hommes, l’homme s’affala au sol, il commença à ferrailler avec le second, puis prenant Frankiz à deux mains, il la fit tournoyer afin d’éloigner son adversaire, bien que cela lui était répugnant, il aurait besoin de toute sa concentration pour éliminer son ennemi. Il cria à Nagirrok :

Celui qui est à terre, occupe toi-en, ils voulaient s’en prendre à ta dame!!

Il espéra que cela le forcerait à agir, il ne lui faisait aucunement confiance, puis il se concentra sur son combat. Il leva sa grande épée batarde, un sourire féroce aux lèvres, l’œil brillant, c’est avec plaisir qu’il poussa son offensive, décidé à prendre son pied dans la furie du combat…
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Nagirrok
Rassuré sur l'état de santé de Maryana, Nagi déposa la jeune femme sur un banc à l'écart de l'agitation.

Ne bouge pas et remets-toi de tes émotions, je reviens de suite.

Nagi observait le combat. Il n'avait absolument aucune envie d'aider Kandrek. Mais d'un autre côté, deux contre un, cela ne lui allait pas, il détestait l'injustice, sous toutes ses formes.

Celui qui est à terre, occupe toi-en, ils voulaient s’en prendre à ta dame!!

Hein ? Qu'est-ce qu'il dit Belzebuth ? Bon allez, on y va, on discutera après...

Nagi se mit dos à dos avec Kandrek et fit face au deuxième assaillant qui se relevait.
L'homme se mettait lentement en garde. Au mépris de toutes les convenances du duel, Nagi le frappa du pied au plexus. L'homme s'effondra pour la seconde fois, interloqué par l'irrégularité de l'attaque du Griffon. Il faut dire que les règles de combat n'existaient pas pour Nagirrok.
Au bout d'un combat à mort, il pouvait y avoir...la mort. Et pour éviter ça, tous les coups étaient permis. Pour Nagi, seule comptait la victoire : rester en vie et détruire rapidement l'adversaire, c'étaient ses règles à lui.

Hé ben alors Dugenou, y'a quelque chose qui te chagrine ? Ah désolé pour les règles chevaleresques, j'ai jamais lu le manuel....

L'oeil mauvais, l'homme arma et frappa. Un geste vif que Nagi eut à peine le temps d'esquiver. Le Griffon sentit le souffle de la lame sur sa joue. Le gredin n'était pas un novice....Le combat allait vraiment commencer.

Les deux hommes échangèrent quelques assauts facilements contrés de part et d'autre. Attendant d'être à portée, Nagi tourna une fente et envoya le pommeau dans les gencives du vilain.
Le choc fut violent et la mâchoire en sang de son adversaire ravit Nagi.

J'aime beaucoup ton nouveau sourire l'ami, tu vas faire fureur à la taverne ce soir.....enfin s'il y a une taverne en enfer !!!!

Feignant de s'essuyer la bouche, le brigand sortit une dague de sa botte et avant que Nagi ne s'en aperçoive, il la projeta sur le garçon.
Nagi comprit trop tard l'attaque, et ne put pivoter complètement. La dague le toucha à l'épaule gauche. Le sang gicla aussitôt, arrachant un cri au Griffon.

Maudit sois-tu, je vois que tu t'y connais aussi en coups tordus...

Profitant de la faiblesse passagère de Nagi, le malfrat se jeta sur lui, le sabre en l'air, en poussant un hurlement épouvantable.
Nagi vit enfin distinctement le visage de son agresseur : couvert de cicatrices et doté d'une barbe épaisse et drûe, l'homme portait le masque de la mort, horrible et repoussant....

Quand il fut à moins de trois mètres, Nagi mit la botte dans l'anse d'un seau qui traînait à terre et envoya l'ustensile dans la figure de cauchemard.
Le seau frappa l'homme violemment, qui grogna et le renvoya de côté.
Quand il reprit ses esprits et qu'il rechercha du regard son adversaire, Nagirrok enfonçait déjà la lame de son épée dans le thorax du gredin.

La surprise qui se lisait sur son visage aurait amusé Nagirrok dans d'autres circonstances. Le malfrat, de douleur, laissa tomber son arme.

Attends l'ami, je ne veux pas te voler, tu n'as eu que l'estoc, je dois te présenter mon épée un peu plus intimement.

Nagirrok enfonça violemment son épée, qui dans un bruit de côtes broyées, vint transpercer le coeur du brigand.
Quand le Griffon retira son arme, son assaillant était déjà parti vers un ailleurs, bien au-delà du monde, et son enveloppe corporelle s'effondra sur la chaussée comme une poupée de chiffons.

Nagi, un point......

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Tziira
[Dans les rues de Vannes].

Vannes la Belle. Tziira avait toujours eu envie de visiter cette ville, dont elle ne cessait d'entendre parler. Certes, elle aspirait à parcourir tout la Bretagne ; mais de toutes ces cités, c'est Vannes qui l'attirait le plus. Allez savoir pourquoi. C'est donc tout naturellement que la jeune femme avait, dès que cela lui fut possible, quitté Saint-Brieuc pour quelques temps. Prendre un peu l'air, quoi de mieux ?
Tziira s'était donc installée à l'auberge, laissant Fichtre à l'écurie. Elle était arrivée le matin même. Et maintenant, elle se promenait un peu partout, simplement là où ses pieds l'emmenaient. Autour d'elle vivaient les Vannetais : elle pouvait entendre les cris des marchands, les rires des badauds ... Tout était calme, quand, au détour d'une rue, Tziira entendit un rugissement épouvantable. Rugissement unique, certes, mais ressemblant tout de même à quelque hurlement qu'elle avait eu l'occasion déjà de rencontrer. Brigands ? Soldats ? Qu'importe : Tziira n'avait pas emmené son épée avec elle. Quelle utilité, dans les rues de Vannes, pouvait-elle avoir ? Non, elle était à l'auberge. Mais elle avait sur elle, tout de même, son poignard et ses petites bourses mystérieuses. Rapidement, la jeune femme suivit un dédale de petites rues, se repérant par le cri qu'elle avait ouïe en peu plus tôt. Plus elle marchait, et mieux elle entendait des bruits de combat ... Froncant les sourcils, elle accéléra encore, la main prête à attraper son arme.
Elle passa le coin d'une longue rue ... Et elle s'arrêta, interloquée. Une étrange scène avait lieu sous ses yeux. Pas très loin d'elle, une jeune dame était un peu avachie sur un banc, et fixait le remue-ménage qui avait lieu un peu plus loin.


Non mais c'est pas vrai ...

Et si. Nul doute que cela. L'homme, là-bas. Oui. Nagi. Impossible. Mais que faisait-il ici ? Il tenait une lame, toute rouge de sang. Sans nul doute celui du cadavre, par terre ... Tziira resta sur polace, ne sachant trop comment réagir. Des yeux, elle chercha à croiser le regard de son ami. Rien que pour savoir, déjà, où se mettre.
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"Un soldat sans guerre, c'est comme une galette sans saucisse. C'est appétissant, mais ça laisse sur sa faim !" (Dict Nagirrok)
Kandrek
Enfin Nagirrok se décida à agir, il était temps qu'il attaque l'homme que le borgne avait fait chuté, maintenant il pouvait s’amuser avec sa proie, il fit quelques passes d’armes afin de jauger le niveau de son adversaire. Il était doué, mais l’était-il suffisamment pour vaincre un soldat de métier, c’est en riant que le borgne pressa ses assauts, il leva son épée et lança un puissant coup, le brigand bloqua le coup avec sa lame et rompit aussitôt, déséquilibré, le colosse dut écarter les jambes afin de reprendre son équilibre. Le ruffian en profita pour viser son épaule gauche et lui fit une estiflade. Le borgne éclata de rire, il fit signe à l’homme de revenir à l’assaut, le Montfort l’attendit. Les deux hommes échangèrent plusieurs passes d’armes, le borgne prenait lentement le dessus, s’amusant avec sa proie, il jouait au chat et à la souris.

Du coin de l’œil, il remarqua avec satisfaction que Nagirrok semblait en mesure de triompher, même qu’il venait d’achever son adversaire, le borgne jura et changea de tactique, il voulait savoir qui étaient ces hommes et pour qui ils travaillaient, il fallait donc un prisonnier qui serait «interrogé» avec soin afin d’apprendre le tout…

Le borgne changea la manière dont il tenait son épée, il la fit passer derrière lui, le pommeau vers le haut et feinta, il lança son poing gauche en avant, le ruffian évita le coup en faisant un pas vers la droite, c’était ce que le borgne attendait, rapidement il souvela sa main droite, puis il donna un coup sur la nuque de l’homme, le métal du pommeau l’aidant à l’envoyer au pays des rêves. Haletant, le Montfort regarda dans la ruelle, évaluant la situation, il manquait quelque chose… où était la fille et le garçon…. non les deux ne pouvaient pas s’être échappés.

Que l’Ankou les dévore pour l’éternité et que leur descendance soit maudite, jura le borgne, les loups….. foutus gamins….

Il jura à nouveau, il fallait qu’il les retrouve, cette fois la gentillesse était terminée, lorsqu’il les tiendrait entre ses mains, ils regretteraient tous les deux, il n’avait plus besoin de la rousse et le garçon, il le forcerait à lui dire tout ce qu’il savait… Il alla vers son cheval, ignorant Nagirrok, la dame et le bandit toujours sonné, il marmonnait à propos d’attaques de loups, d’une garce de rousse et d’un illuminé de berger, ses propos étaient entrecoupés par des grognements de fureur. Une nouvelle personne qui apparaissait, il n'avait pas le temps de s'enquérir de sa présence, il leva le nez reniflant et regardant partout à terre, recherchant un indice. Il chercha la piste, il s’enfonça dans la nuit, jurant à chaque pas qu’il devait parcourir….
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Nagirrok
Ce n'était plus une soirée agitée, c'était la farandole du diable !!!!!
Nagirrok ne comprenait plus rien et ce n'était pas la légère blessure qu'il avait à l'épaule qui lui tournait la tête mais bien la succession des évènements récents....

Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Il part où le Cyclope velu ? Il a oublié de payer ses impôts ou bien il a......Tziira !!!!!! Te voilà !!

Nagi prit sa camarade Griffone dans les bras, à la grande surprise de cette dernière.

Hé ben alors, la Brunette, on fait du tourisme ?
Pas bien prudent ça, t'as vu, les nuits sont chaudes à Vannes....ouille...doucement avec mon épaule s'il te plaît....quoi ? Non, je ne suis pas une doudouille, j'ai juste reçu la dague du monsieur qui pi.sse le sang là par terre....


Nagi, tout à la joie des retrouvailles essayait de faire le point de la situation.
La jeune rousse avait disparu ainsi que le jeune homme. Kandrek avait apparemment décidé de se lancer à leurs trousses juste après avoir assommé le deuxième agresseur. Mais qui étaient ces types ? faisaient-ils partie des Loups ? S'en étaient-ils pris à Mary ? Auquel cas, Kandrek était donc intervenu pour défendre Maryana....

Il est peut-être pas si mauvais qu'il en a l'air finalement....méfiance quand même.....je vais d'abord interroger Mary et ce gredin afin d'en savoir plus.

Nagi tira dans un coin tranquille le forban et le ficela aussi solidement que possible à un arbre avec la ceinture du renégat.

Tziira, aide Mary à venir par ici.....et puis, il paraît que tu fais partie du Triskell Rouge maintenant ; alors c'est le moment de nous montrer tes talents...La demoiselle Mary a une grosse bosse sur la tête et mon épaule pleure tout rouge, z'auriez un remède , docteur ?
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Maryana
J'avais assisté, semi-sonnée à la scène. Les deux hommes, l'un dont j'ignorais l'identité et l'autre étant mon cher Nagi, s'étaient battus comme de beaux diables et avaient triomphé des rustres qui m'avaient attaqué. J'avais sursauté en voyant Nagi être blessé, mais je n'avais osé m'approcher. Non que j'ai eu peur, mais j'avais surtout craint que de me voir en danger ne nuise à sa concentration, cela eut pu lui être fatal.

Je repensais quelques instants à ce qui venait de se dérouler, j'avais cru être arrivée au mauvais moment au mauvais endroit à première vue. Mais cependant, ils n'avaient pas hésité un instant en me chargeant tel un sac sur la selle du cheval. Peut être faisaient ils partie de ces brigands qui m'avaient menacé dans mon bureau ? Peut être croyaient ils que j'avais parlé et mettaient ils leur menace à exécution ?

Je fus interrompu dans mes réflexions en voyant une nouvelle personne arriver. Une femme. Belle au demeurant je ne pouvais le nier. Sans doute à cause de ça que je ne pus m'empêcher de grincer des dents en voyant Nagi la serrer de si près. Je tentais de n'en laisser rien paraître. Je ne devais pas me montrer faible, c'est ainsi que l'on se fait achever. Je pris sur moi et me levai, doucement, car ma tête était encore commotionnée. Je marchais, prenant soin cette fois de relever le bas de ma robe pour ne pas me reprendre à nouveau les pieds dedans. Je m'approchais d'eux.

Je vis le regard de Nagi. Interrogateur. Je savais que je ne pourrais plus me taire davantage, mais ignorant tout de la nouvelle venue, je ne prétendais pas parler devant elle. M'adressant à Nagi.


Rentrons chez moi, nous devrions trouver de quoi soigner cette blessure et de quoi me rafraîchir un peu ?

Je saisis le bras valide de Nagi avec le même geste que j'avais eu le jour de son arrivée. Je lui murmurai à l'oreille...

Je suis heureuse que vous soyez revenu... Il faut que nous parlions.

Devant son regard encore plus interrogateur, je continuai.

Pas ici. Et seul à seule.

Nous marchions vers ma demeure.
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Tziira
a......Tziira !!!!!! Te voilà !!

Nagi s'approcha d'elle, le plus naturellement du monde. Comme si il savait qu'elle était là, qu'elle allait venir. Toujours aussi imprévisible ... Quoique. Plus rien ne l'étonait venant de lui, finalement. Son ami arrivait donc vers elle, et ..; la prit dans ses bras ? Lui avait-elle tant manqué ? Celui-là, il avait quelque chose à lui demander, à n'en point douter ...

Hé ben alors, la Brunette, on fait du tourisme ?
Pas bien prudent ça, t'as vu, les nuits sont chaudes à Vannes....ouille...doucement avec mon épaule s'il te plaît....quoi ? Non, je ne suis pas une doudouille, j'ai juste reçu la dague du monsieur qui pi.sse le sang là par terre....
- Mais dans quoi t'es tu encore fourré ?


Nagi recula, et finit de s'occuper du gredin. Tziira ne savait toujours pas que faire, vraiment ... Elle vit du coin de l'oeil que la belle jeuen femme assise par terre semblait, sinon mécontente, un grain ... jalouse ? Tziira eut un sourire en coin. Bien qu'elle ne sut pas bien qui était cette dame, Nagi devait bien l'apprécier. Comme tous les hommes, pour sûr, il devait apprécier cette compagnie.

Tziira, aide Mary à venir par ici.....et puis, il paraît que tu fais partie du Triskell Rouge maintenant ; alors c'est le moment de nous montrer tes talents...La demoiselle Mary a une grosse bosse sur la tête et mon épaule pleure tout rouge, z'auriez un remède , docteur ?

"Mary" ? Tziira rit sous cape. Elle lui en poserait, des questions ... Plus tard.

Je te rapelle que je viens juste d'y entrer, mon grand. Enfin, ça ne doit pas être bien grave : tu désinfectes et tu te fais un bandage ... Pour elle, de l'eau très fraiche sur son front, une bone tisane et ça ira mieux. Mais faut trouver ... Je n'ai rien sur moi pour t'aider ! Sauf si tu souhaites cicatriser à la poudre à canon ...

La dame, debout à présent, s'approchait deux. Elle lançait des regdras interrogateurs à Nagi, et plutôt soupçonneux vers elle. Elle se méfiait ... Normal, non ? Tziira éprouvait exactement la même chose à son encontre.

Rentrons chez moi, nous devrions trouver de quoi soigner cette blessure et de quoi me rafraîchir un peu ?

"Mary" ne s'était adressée qu'à Nagi, aussi Tziira ne prit pas l'invitation pour elle. Mais avant qu'ils ne partent, elle aimerait quand même un minimum de renseignements ...

Excusez-moi. Pourriez-vous, s'il vous plait, me dire ce qui se passe ? Nagi ?
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"Un soldat sans guerre, c'est comme une galette sans saucisse. C'est appétissant, mais ça laisse sur sa faim !" (Dict Nagirrok)
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