--Fauve_d_auvergne
[Dans une étroite ruelle ...]
Mouvement de flottement, la rouquine était comme subjuguée par le combat qui se déroulait sous ses yeux. Elle devait reconnaître que le borgne ne manquait ni d'adresse ni d'inventivité, il était évident qu'il prenait plaisir au combat.
Un autre homme fit alors son apparition, bien fait de sa personne, les cheveux couleur de blés mûrs, sa prestance et son aisance faisaient se focaliser tous les regards sur lui, y compris celui de la blondasse un peu niaiseuse qui le dévorait des yeux. Elle faillit ne pas remarquer que l'éventreur c'était écarté pour envoyer un message, le fait qu'il sache écrire la surpris mais elle ne s'apesantit pas outre mesure.
Voyant là une trop belle occasion de mettre les voiles, Fauve retroussa ses jupes, jusqu'à en coincer les bords dans sa ceinture et détalla tel un garenne, disparaissant dans la nuit noire et le labyrinthe que formaient les venelles vannetaises.
Au bout de plusieurs minutes et voyant qu'elle n'était pas suivit, elle s'offrit le luxe de reprendre son souffle sous une porte cochère, portant ses deux mains à sa gorge qui se soulevait au rythme saccadé de sa respiration un peu folle.
Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée?
Mouvement de flottement, la rouquine était comme subjuguée par le combat qui se déroulait sous ses yeux. Elle devait reconnaître que le borgne ne manquait ni d'adresse ni d'inventivité, il était évident qu'il prenait plaisir au combat.
Un autre homme fit alors son apparition, bien fait de sa personne, les cheveux couleur de blés mûrs, sa prestance et son aisance faisaient se focaliser tous les regards sur lui, y compris celui de la blondasse un peu niaiseuse qui le dévorait des yeux. Elle faillit ne pas remarquer que l'éventreur c'était écarté pour envoyer un message, le fait qu'il sache écrire la surpris mais elle ne s'apesantit pas outre mesure.
Voyant là une trop belle occasion de mettre les voiles, Fauve retroussa ses jupes, jusqu'à en coincer les bords dans sa ceinture et détalla tel un garenne, disparaissant dans la nuit noire et le labyrinthe que formaient les venelles vannetaises.
Au bout de plusieurs minutes et voyant qu'elle n'était pas suivit, elle s'offrit le luxe de reprendre son souffle sous une porte cochère, portant ses deux mains à sa gorge qui se soulevait au rythme saccadé de sa respiration un peu folle.
Dans quel pétrin s'était-elle encore fourrée?