Grimoald
[La fin d'une vie]
This is the end... Oh oui, c'était la fin... La fin de tout, la fin de sa vie. Il ne voulait plus vivre,a quoi bon, de toute façon? Mais pour comprendre exactement ce qui se passait dans la tête du garçon, il faut remonter le temps. Pas longtemps, non, juste quelques heures. Le sale gosse avait laissé trainer ses maroufles en taverne, jusque tard le soir. Il avait sympathisé avec un homme qu'il ne connaissait pas, et qu'il n'avait d'ailleurs jamais vu.
Grimoald n'avait jamais bu d'alcool, a peine un peu de bière, mais rien de bien méchant. Pourtant, l'envie de lui manquait pas, loin de là. Il avait entendu des ivrognes parler de cette sensation unique, de cette « renaissance » lorsque l'on boit. Il y avait la guerre... Ses blessures... Son sang avait coulé. Il avait vu beaucoup de choses dans sa petite vie, mais rien qui ne vaille ces précédents mois. Oh non... Rien de si horrible n'avait vu par ses petits yeux. Rien.. Et pourtant, il croyait que c'était fini. Il croyait que la vie allait s'acharner sur quelqu'un d'autre que lui.
Tendre insouciance...
La taverne, donc. L'homme portait bien, il avait quelque chose de différent des autres. Quelque chose qui lui donnait un charisme et un aura particulier. Avec lui, Grimoald se sentait en sécurité. L'heure défilait, et ils parlaient. La taverne se vidait petit à petit, mais eux restaient.
« - Tu sais, je connais les gens qui t'entourent...
- Oh, vous connaissez Ellesya, Ewaele, Pierre? »
L'homme eut alors un petit sourire conquis, acquiesçant de la tête. Quelqu'un de sage, de raisonné, aurait compris que le jeune garçon se faisait manipuler. Bien sur que cette pourriture ne connaissait pas les proches du marmot, mais maintenant, il savait. Alors ils continuaient à parler. Il ne restait à présent que eux, dans la taverne, mais Grimoald n'avait pas peur. Il était en sécurité, avec ce français. Il disait venir du Languedoc, et c'est pour ça qu'il avait l'accent des gens d'ici. Grimoald le croyait, il avait le même accent que Actarius.
« - Tu as déjà bu de l'alcool?
- Euh... non...
- Eh bien, goute, c'est bon ! »
Le garçon sentit son cur s'emballer; Il n'avait pas peur, non, juste de l'appréhension. Allé Grimoald, il faut boire ! Allé ! Il faut te forcer, comme le font les yeux de l'homme qui te fait face. Il comprenait à présent l'expression « lire dans un regard », car c'est ce qui se passait. Il regarda le verre, et se petite main frêle sortit du dessous de la table pour saisir le verre. La chaleur de ses doigts se mêlait à la fraicheur de la boisson, mais il ne disait rien. Son battait tant. Même le tavernier n'était pas là... Même lui. Alors Grimoald porta le verre à sa bouche et en fit entrer la boisson dans sa bouche... Boisson qu'il cracha tout de suite.
« - C'est quoi qu'ce tord boyaux ?!
- C'est pas pour les tapettes, ce truc là... »
L'homme montra du regard le verre que Grimoald avait reposer; Il devait boire ! Ce n'était pas une tapette !
Alors il but...
On aurait pu croire qu'il aurait vomi, en buvant cette boisson dégueulasse qui avait goût à l'anis, mais non, il tenait bon, le garçon. Il ne voulait pas décevoir son nouvel « ami », alors il buvait doucement son verre, sous le regard approbateur de celui qui se disait languedocien. En quelques minutes, et après deux ou trois rots, le petit verre était fini, et déjà, il était remplit par l'homme. Une autre gorgée, et Grimoald ne se rendit même pas compte que l'homme, de son côté, ne buvait pas son verre. Il le jetait par terre... Cette lopette ! C'est donc lui la tapette...
Et déjà, sa tête tournait, lui faisait mal. Il avait bu trop vite, oh oui ! Son ventre se tordait dans tous les sens, il ne comprenait plus. Et pourtant, il but encore, comme si cette nouvelle expérience devait être poussée à son maximum. Il buvait, buvait... Jusqu'à en perdre la raison. Il buvait...
Vomir lui aurait fait certainement du bien, mais il refusait. Il devait garder tout ça en lui, ce n'était pas un lâche. Alors il continuait, il continuait... Et l'homme avait son sourire qui, a chaque gorgées, augmentait. Il riait doucement devant la tête du garçon qui qui faisait des grimaces tellement l'alcool était fort. Et l'autre continuait...
Quelques heures plus tard, non loin de là... On retrouve Grimoald, seul. Il n'était pas à l'auberge, il n'avait pas passé la nuit là bas, non. Après sa cuite, l'homme l'a emmené dans la forêt, et lui a noué les mains. Vomissant partout, n'étant plus maitre de lui même, Grimoald ne pouvait qu'accepter ce que l'homme lui faisait. Il sentait que quelque chose n'allait pas, que la situation lui échappait... Et d'ailleurs, il n'y avait pas qu'elle qui lui échappait. Ses braies glissaient le long de ses jambes et sa chemise était remontée. Il ne se souvenait plus, ensuite, et il ne valait mieux pas qu'il s'en souvienne.
La raclure avait été plus forte, elle avait réussit à l'emmener dans un monde autre que la vie, dans un monde de rêve... Il était sou, mais il comprenait que tout ceci n'était pas normal.
Comme si un éclair de lucidité traversait son esprit, son rythme cardiaque s'envola. Il avait peur, il était affolé. Il ne pouvait plus rien faire. Et crier, comme s'il pouvait... Le seul son qui sortait de sa bouche était un espèce de gémissement.
Alors, le matin, son corps trainait là. Ses mains étaient toujours jointes par une corde épaisse qui ne lui faisait plus mal, a force. Non, il avait tellement mal dans ses membres, dans sa tête, dans son ventre, et dans son orifice que les plaies légères, il ne les sentait plus. Pourtant, dieu sait que son dos était ensanglanté, sa cicatrice s'était partiellement ouverte, son genoux lui lançait comme jamais. Il n'avait pas dormi, il était dans un état second. Il avait les yeux ouvert mais ne bougeait plus. Il ne voulait qu'un chose: mourir. Rester là comme un rat mort que personne ne puisse trouver dans cet état. Il avait honte, oh que oui !
Il attendait donc, ne bougeant pas, ne pouvant plus rien faire...
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This is the end... Oh oui, c'était la fin... La fin de tout, la fin de sa vie. Il ne voulait plus vivre,a quoi bon, de toute façon? Mais pour comprendre exactement ce qui se passait dans la tête du garçon, il faut remonter le temps. Pas longtemps, non, juste quelques heures. Le sale gosse avait laissé trainer ses maroufles en taverne, jusque tard le soir. Il avait sympathisé avec un homme qu'il ne connaissait pas, et qu'il n'avait d'ailleurs jamais vu.
Grimoald n'avait jamais bu d'alcool, a peine un peu de bière, mais rien de bien méchant. Pourtant, l'envie de lui manquait pas, loin de là. Il avait entendu des ivrognes parler de cette sensation unique, de cette « renaissance » lorsque l'on boit. Il y avait la guerre... Ses blessures... Son sang avait coulé. Il avait vu beaucoup de choses dans sa petite vie, mais rien qui ne vaille ces précédents mois. Oh non... Rien de si horrible n'avait vu par ses petits yeux. Rien.. Et pourtant, il croyait que c'était fini. Il croyait que la vie allait s'acharner sur quelqu'un d'autre que lui.
Tendre insouciance...
La taverne, donc. L'homme portait bien, il avait quelque chose de différent des autres. Quelque chose qui lui donnait un charisme et un aura particulier. Avec lui, Grimoald se sentait en sécurité. L'heure défilait, et ils parlaient. La taverne se vidait petit à petit, mais eux restaient.
« - Tu sais, je connais les gens qui t'entourent...
- Oh, vous connaissez Ellesya, Ewaele, Pierre? »
L'homme eut alors un petit sourire conquis, acquiesçant de la tête. Quelqu'un de sage, de raisonné, aurait compris que le jeune garçon se faisait manipuler. Bien sur que cette pourriture ne connaissait pas les proches du marmot, mais maintenant, il savait. Alors ils continuaient à parler. Il ne restait à présent que eux, dans la taverne, mais Grimoald n'avait pas peur. Il était en sécurité, avec ce français. Il disait venir du Languedoc, et c'est pour ça qu'il avait l'accent des gens d'ici. Grimoald le croyait, il avait le même accent que Actarius.
« - Tu as déjà bu de l'alcool?
- Euh... non...
- Eh bien, goute, c'est bon ! »
Le garçon sentit son cur s'emballer; Il n'avait pas peur, non, juste de l'appréhension. Allé Grimoald, il faut boire ! Allé ! Il faut te forcer, comme le font les yeux de l'homme qui te fait face. Il comprenait à présent l'expression « lire dans un regard », car c'est ce qui se passait. Il regarda le verre, et se petite main frêle sortit du dessous de la table pour saisir le verre. La chaleur de ses doigts se mêlait à la fraicheur de la boisson, mais il ne disait rien. Son battait tant. Même le tavernier n'était pas là... Même lui. Alors Grimoald porta le verre à sa bouche et en fit entrer la boisson dans sa bouche... Boisson qu'il cracha tout de suite.
« - C'est quoi qu'ce tord boyaux ?!
- C'est pas pour les tapettes, ce truc là... »
L'homme montra du regard le verre que Grimoald avait reposer; Il devait boire ! Ce n'était pas une tapette !
Alors il but...
On aurait pu croire qu'il aurait vomi, en buvant cette boisson dégueulasse qui avait goût à l'anis, mais non, il tenait bon, le garçon. Il ne voulait pas décevoir son nouvel « ami », alors il buvait doucement son verre, sous le regard approbateur de celui qui se disait languedocien. En quelques minutes, et après deux ou trois rots, le petit verre était fini, et déjà, il était remplit par l'homme. Une autre gorgée, et Grimoald ne se rendit même pas compte que l'homme, de son côté, ne buvait pas son verre. Il le jetait par terre... Cette lopette ! C'est donc lui la tapette...
Et déjà, sa tête tournait, lui faisait mal. Il avait bu trop vite, oh oui ! Son ventre se tordait dans tous les sens, il ne comprenait plus. Et pourtant, il but encore, comme si cette nouvelle expérience devait être poussée à son maximum. Il buvait, buvait... Jusqu'à en perdre la raison. Il buvait...
Vomir lui aurait fait certainement du bien, mais il refusait. Il devait garder tout ça en lui, ce n'était pas un lâche. Alors il continuait, il continuait... Et l'homme avait son sourire qui, a chaque gorgées, augmentait. Il riait doucement devant la tête du garçon qui qui faisait des grimaces tellement l'alcool était fort. Et l'autre continuait...
Quelques heures plus tard, non loin de là... On retrouve Grimoald, seul. Il n'était pas à l'auberge, il n'avait pas passé la nuit là bas, non. Après sa cuite, l'homme l'a emmené dans la forêt, et lui a noué les mains. Vomissant partout, n'étant plus maitre de lui même, Grimoald ne pouvait qu'accepter ce que l'homme lui faisait. Il sentait que quelque chose n'allait pas, que la situation lui échappait... Et d'ailleurs, il n'y avait pas qu'elle qui lui échappait. Ses braies glissaient le long de ses jambes et sa chemise était remontée. Il ne se souvenait plus, ensuite, et il ne valait mieux pas qu'il s'en souvienne.
La raclure avait été plus forte, elle avait réussit à l'emmener dans un monde autre que la vie, dans un monde de rêve... Il était sou, mais il comprenait que tout ceci n'était pas normal.
Comme si un éclair de lucidité traversait son esprit, son rythme cardiaque s'envola. Il avait peur, il était affolé. Il ne pouvait plus rien faire. Et crier, comme s'il pouvait... Le seul son qui sortait de sa bouche était un espèce de gémissement.
Alors, le matin, son corps trainait là. Ses mains étaient toujours jointes par une corde épaisse qui ne lui faisait plus mal, a force. Non, il avait tellement mal dans ses membres, dans sa tête, dans son ventre, et dans son orifice que les plaies légères, il ne les sentait plus. Pourtant, dieu sait que son dos était ensanglanté, sa cicatrice s'était partiellement ouverte, son genoux lui lançait comme jamais. Il n'avait pas dormi, il était dans un état second. Il avait les yeux ouvert mais ne bougeait plus. Il ne voulait qu'un chose: mourir. Rester là comme un rat mort que personne ne puisse trouver dans cet état. Il avait honte, oh que oui !
Il attendait donc, ne bougeant pas, ne pouvant plus rien faire...
Ce RP est privé, fermé, et pas ouvert. Votre personnage ne peut pas savoir ce qui se passe ici.
Il contient des scènes et des sujets assez sensibles. Merci de votre compréhension.
Il contient des scènes et des sujets assez sensibles. Merci de votre compréhension.
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