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[RP] Qui sera le Plus Beau et le Plus courageux ?

Andreia

Clopin clopan, mains dans les poches, cape dansant sur les épaules, sifflotant à la joie d'un printemps à peine éclos, elle avançait dans les rues jusqu'à se retrouver sur la grand'place languedocienne : La gargote.

Saluant des badauds par ici, admirant le paysage par là, elle flâne au vent, comme avant, se remémorant les souvenirs d'antan, avec plus ou moins de plaisir, c'est selon.

Un petit tour devant la cour de justice..pas de nouvelles de son procès. Après autant de temps. Ma foi, la lenteur du Sud sans doute. Alors, elle poursuit son chemin, contrant un vent malicieux qui vient lui caresser les cheveux.

Enfin, l'artère centrale, Bel attroupement que voilà, surement du spectacle, aussi s'avança t'elle vers la ronde qui se formait autours des acteurs principaux, non sans reconnaitre quelques voix.

Son ami Kelak. Elle l'avait prévenue de son retour, mais il ne s'attendait peut etre pas à la voir revenir en telle place avant un moment. Elle décida alors de lui faire une surprise.

Elle se cacha au milieu de la foule, placant sa capuche bien vissée sur sa tête, ne laissant plus guère que l'espoir d'en voir la bouche carmin.

Elle contourne les spectateurs pour se retrouver juste derrière Kelak et là, prenant une grosse voix pour imiter un homme - avec plus ou moins de succès, au milieu du brouahah ambiant, cela passait :


- Aloooors mestre Kelak, on fait le beau, on porte bien, on à l'air d'un larron en foire..qu'est-ce donc que cela ? une scène de vie et d'envie..? Quel est donc l'objet d'un tel concours ? Qu'importe, je vote pour vous..mais, dites moi comment je dois faire pour cela.

Puis, à mesure qu'elle parle, elle défait sa capuche et reprend sa douce voix, sans se soucier du qu'en dira t'on, elle n'hésite pas à sauter dans les bras de son ami qu'elle n'a pas vu depuis trop longtemps, pour elle : une éternité !

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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Chaos
Le vent commençait à se lever, ce n'était pas un temps à rester nu trop longtemps, mais la masse populaire s'agita ; sûrement de nouvelles admiratrices. La nouvelle qu'un beau ténébreux exhibait son charme sous sa forme la plus naturelle qui soit avait dû faire le tour du comté. Les jouvencelles attendaient sûrement de pouvoir toucher avant de voter, à moins qu'elles soient curieuses ? Ah non, pas toutes. Une petite brune, accroupie pour pouvoir se mettre à la bonne hauteur, le siffla avec vigueur. Le brigand la détailla des genoux jusqu'à la tête, pensant qu'elle voulait peut-être qu'il approche pour qu'elle puisse tendre ses petites mains vers l'objet de sa convoitise. Manquerait plus qu'elle laisse des marques de doigts sur lui.

Mais la coquine ne se satisfaisait pas du spectacle que Chaos lui offrait, non ; elle voulait aussi voir les autres concurrents se mettre en valeur, tourner sur eux même pour que les demoiselles les admirent sous tous les angles. Le jeune homme imaginait déjà la scène de ces ennuyeux paysans qui emploient des "sirs" et des "vous" en-veux-tu-en-voilà. Et ce n'est pas sans un sourire moqueur au coin des lèvres qu'il répondit :


Si ces languedociens sont assez courageux pour laisser de côté leur pudeur, alors qu'ils n'hésitent pas... Mais j'en doute.

Il se retourna ensuite vers les mâles, arborant un air de défi. Même s'il perdait, au moins, il aura bien ri. Il se sera aussi rendu compte du pouvoir qu'il pouvait avoir sur les femmes lorsqu'il arrêtait d'assommer les passants. D'ailleurs, en parlant de son pouvoir, la rousse qui le regardait depuis le début passa à côté de lui, souriant discrètement. Quitte à jouer les bourreaux des cœurs, autant le faire jusqu'au bout ; le brun lui fit un clin d'œil malicieux, avant d'être attiré par l'organisatrice qui lisait un bout de parchemin. Sûrement un vote.

Sans gêne, le brigand lui subtilisa des mains, et lu la remarque qui lui était adressée. Ses yeux, qu'une ponote comparée souvent à des "nuits étoilées", se couvrirent peu à peu d'un orage grondant, tandis que ses doigts se refermaient sur le papier, avant de le déchirer d'un coup sec. Son sourire avait disparu, laissant place à une grimace de colère, car s'il savait amuser la foule, il savait aussi être très susceptible. D'un regard menaçant, il fouilla du regard l'amas de femmes se dressant devant lui.


Qui m'traite d'lâche ?! D'sans dignité ?!

Sa voix rauque avait tu les murmures, les discutions. Les yeux rivés vers lui n'étaient plus en admiration, mais plein d'interrogation. Il n'était plus en place publique, exposant ses atouts pour un concours ; il était sur le champs de bataille, et l'ennemi se cachait, pleutre, lâche, tandis que de futurs dégâts collatéraux le cachaient. Tous ces rats allaient payer pour ne pas fuir son ombre, il allait les faire hurler de douleur, les laisser baigner dans leur sang. Il allait faire ce pour quoi il était fait.

Mais c'était sans compter sur les hommes d'arme qui s'étaient faufilé derrière lui, aussi discrètement que possible, pour l'attraper, vif de préférence. Et pour cela, ils laissèrent le plus costaud du groupe attraper le hors-la-loi, avant de le plaquer au sol, lui tordant le bras pour qu'il reste tranquille. Pourtant, Chaos s'agitait, tel un fauve pris au piège, aboyant, bavant, mordant, ne comprenant pas ce qu'il se passait, laissant juste son instinct parler. Tandis qu'un maréchal le maintenait à terre tant bien que mal, les deux autres essayaient d'immobiliser ses jambes, qu'il n'arrêtait pas d'agiter dans tous les sens.


Brise lui le bras s'il faut ! hurla le chef maréchal, main sur la garde de son épée, regardant le spectacle en ne faisant rien d'autre que rougir tellement il gueulait pour donner des ordres à ses hommes qui finirent par maitriser le sauvage.

Sans délicatesse dût à l'égard pour son rang, ils le relèvent, se rendant compte qu'ils y ont peut être été un peu fort : des graviers avaient entaillé la peau des jambes, plus gravement celle du buste et même celle du visage du brigand, qui ne laissait pourtant paraitre aucune expression de douleur, juste de la rage bestiale exprimée par des grognements lorsqu'on le poussait un peu.


Par la présente, nous, les autorités de police du comté du Languedoc, vous signifient votre mise en accusation. Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public. Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de nous suivre jusqu'au tribunal dit d'une voix solennel le chef maréchal qui regardait le brigand dans les yeux, après avoir bien sûr veiller à ce que ses hommes le tiennent bien. Emmenez le !

Le fonctionnaire se tourna ensuite vers la populace, et s'adressa à eux en ces termes : excusez-nous pour le dérangement. Vous pouvez reprendre les festivités, avant d'aller se placer en tête du cortège.
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Kelak
Alors que Kelak cherchait désespérément un moyen de se sortir du mauvais pas dans lequel il s’était mis avec sa belle, il chercha un moyen de changer de sujet.

Il vit tout d’abord Coccy arriver, il lui sourit mais son sourire s’effaça bien vite quand il la vit donner une meilleure cote à Divi qu’à lui.

Il lui tourna alors le dos vexé en s’écriant quelque chose qu’assurément elle seule pourrait comprendre


« Oufti !!! masi biesse !!! , dji va nin l’rouvi çoulà »


Il étendit ensuite une grosse voix, la voix devint plus clair et Kelak la reconnu enfin.

A peine eut-il le temps de faire le lien entre la voix et la personne qu’une ombre lui bondit dessus…

Kelak sourit tout en rendant son accolade à Andreia.

Le regard de Raphaelle se durcit et des présentations s’imposèrent.



Andreia, quel plaisirs de te voir parmi nous, laisse moi te présenter ma tendre moitié avant de répondre à tes questions.

Elle se nomme Raphaelle et si un concours était organisée pour les dames assurément elle serait la plus belle.



Kelak marmonna


« enfin encore faudrait il que je l’y autorise à se présenter à ce concours… »

Reprenant les présentations

Raphaelle je te présente Andreia que j’ai rencontré dans l’exercice de ma fonction de médiateur à une époque ou le conseil comtale ne se contentait pas d’une seule communication par mandat…


Enfin nous ne sommes pas la pour les attaquer. Parlons donc de ce que je fais ici. Et bien d’abord cela me vexe presque que tu le demandes, il s’agit de l’élection du plus beau languedocien, cela tombe donc sous le sens ce que je fais là.



Kelak parti à rire tout en refaisant son geste de la dernière fois, lui permettant de faire voler ses beaux cheveux.


Non bien sur, je n’ai rien à faire là en réalité, mais comme tu le verras, ce comté à sombrer dans une torpeur, une léthargie sans précédent, ... je ne serai pas surpris qu’on nous sorte un décret pour interdire la boulasse…
Enfin donc voilà, voulant rire avant tout, j’ai vu en ce concours une bonne occasion de le faire.

Et je ne suis pas déçu, je m’y suis bien amusé.


Si tu veux voter pour moi il suffit d’écrire sur un parchemin la cote que tu souhaite me donner et de la déposer dans l’urne, mais par rapport à ce que devait être le concours, le beau brun là bas au bout, mérite une meilleur note que moi, et puis avec le rhume de cerveau qu’il va attraper en laissant ses attributs si peu vétus, il l’aura bien besoin de quelque morceaux de viande pour se requinquer.


« Alors quand te vois t’on à la boulasse languedocienne, j’ai hâte de reboire quelque chopine avec toi »


Alors qu’il prononçait sa dernière phrase un brouhara pas possible se fit entendre, avant que Kelak ne puisse comprendre ce qu’il se passait, le beau brun s’était fait plaqué au sol et se voyait conduire au cachot par un groupe de maréchaux.

Kelak en resta sans voix…
Andreia

Andreia laisse à son ami le temps de comprendre ce qu'il lui arrive.

Ni une ni deux, il fait les présentations auprès de sa douce Raphaelle. Andreia, de bonne grâce, s'incline respectueusement en lui offrant ce qui fait sa renommée : son plus joli sourire.


- Mestra, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de la familiarité avec laquelle j'ai approché votre fiancé. Je me faisais une telle joie de revoir un ami d'exception tel que mestre Kelak, que je n'ai pu m'empêcher de faire profiter l'assemblée de cette effusion de joie.

Mais la gaieté n'était-elle pas de mise en ce lieu après tout ? Nul doute qu'elle saurait se faire pardonner ce geste un peu trop spontané.

Elle sourit aux quelques remarques du médiateur, parlant avec franchise de ce qu'il pense du comté. Cela était une qualité dans bien des cas, mais l'heure n'était pas à de telles évocations, ce qu'il remarqua lui même.

Mais trève de parlotte, il était grand temps pour Andreia de prendre part aux festivités !


- Je ne suis guère objective mais, je ne puis que voter 10 sur 10 pour toi mon bon Kelak. Que l'on enregistre mon vote, car le plus grand, le plus beau, le plus valeureux..euh, je manque de qualificatifs à présent, mais le plus gentil homme du Languedoc se trouve à mes côtés.

Regard à droite et à gauche pour voir si certains autres de ses amis, tels Snoop, Toon ou encore Gragblod et Nono..,la liste était finalement bien longue, ne traineraient pas dans le coin prenant ombrage de tels propos.

C'est qu'elle ne voudrait froisser personne, mais il lui fallait aussi mettre en valeur le bourgmestre de Montpellier pour le concours. Pas toujours évident d'être diplomate car elle les aurait bien tous mis sur un même pied d'égalité.

Oh et puis..les absents ont toujours tort. C'est l'adage qui le dit, et si l'adage le dit alors..tout est permis.


- Ah, je suis vraiment ravie d'être parmi vous. Mais, quel dommage de voir si peu de concurrents malgré tout..on sait pourtant tous que ce Comté héberge bon nombre d'hommes tous plus méritants les uns que les autres, concernant ce titre...euh mais..pas aussi méritant que toi Kelak !

Décidément, il ne faut jamais baisser sa garde, faut pas froisser les amis, non mais !

Puis, soudain, l'improbable se produisit. Une arrestation sous leurs yeux grands ouverts. Véritablement, ce Comté l'étonnerait toujours. Et en même temps, haussant les épaules, elle se dit : un de plus..

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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Attala
Il s'agissait donc d'un concours...
Mais encore une fois l'amusement tourna court...
Une habitude... une sorte de fatalité hiverno-languedocienne...
De quatre concurrents ils se retrouvèrent rapidement à deux.
Le bavard ayant été accaparé par ce qui semblait être sa blonde, pas question de se risquer à le zieuter de trop près...
Quant au brun esquinté... il le fut un peu plus quand des gens en armes lui sautèrent dessus comme des diables sortant de leur boîte.
Attala en resta sidérée et convaincue dans son idée qu'en matière d'amusement il y avait des choses à revoir, à Narbonne comme en gargote.


Enfin... y nous en reste deux...on va point les abandonner ainsi... Mestre Divinius est certe fort aimable mais...

Mais le poète l'avait touchée. A cause d'un autre poète trop tôt disparu et si cher à son coeur. En soupirant, la brunette observa le brun malmené quitter les lieux.


Encore un qui va taster de la geole... et nu en plus... z'ont aucune pitié...quand je pense que ça a bien failli nous arriver... arf... passons!

Ne sachant à qui s'adresser dans le brouhaha ambiant, la brunette s'avança vers le poète agenouillé.


Messer le faiseur de mots... moi je vote pour vous! C'est un plaisir de vous entendre! Longue vie à vous et que la postérité se souvienne de vos vers!

Puis, avec un sourire, Attala se recula avant de tourner les talons, toujours suivie d'Esteban qui commençait à traîner la patte.
Il était temps de rentrer... les candidats se faisaient rares.

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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"
Divinius
Divinius se tenant toujours la, écouta soigneusement chacun des candidats et surtout les juges....


La peur? et le Languedoc? ...mais ce sont des choses incompatibles...Nous sommes, toujours prêt a défendre la veuve et l'orphelin...toujours la pour servir ces demoiselles, et Dieu sait qu'il faut du courage pour cela...Nous disposons de plusieurs armes dans nos manches, tel que la Galanterie, qui nous permet de maitriser a merveille les rouages de la " Langue"...Nous connaissons et maitrisons, l'humour, qui nous permet de faire durer plus longtemps les bons moment entre amis et amants, en Taverne ou dans les ruelles de notre charmant Comté....

Je Pourrais détacher ma veste...ce qui est d'ailleurs déjà fait..grâce a ces bonnes chaleurs du printemps qui arrivent enfin sur nos terres...

Mais peut être vais je vous apprendre quelque chose Messires...

Les femmes, certains disent qu'elles sont comparable au Vin....Moi je dis NON...Une femme n'est pas, et ne mérite pas d'être comparé a ce liquide..pourquoi?
Tout simplement car le vin ternie les dents, détruit la silhouette, fait perdre tout sens et a force consommation rend encore plus laid que le Malin en personne....
Moi je les compare..Aux Raisins...Quand le soleil, frappe sur les champs de vigne...bordant de ses rayons leur douce peau délicate...on peut sentir en elle toute la beauté..Interne comme externe..le gout vous explosant en bouche..vous êtes comme tétanisé devant tel spectacle...vous ne pouvait plus en défaire votre regard..vos yeux sont comme prisonnier, votre pensées comme incarcéré par tant de charme, par tant de beauté...

et nous hommes que sommes nous? Face a cela pas grand choses...Nous supplierons que tout puissant pour n'être que le sol qu'elle touche, ou le morceau de Tissu qu'elle aborde....et pourtant nous sommes la..et nous avons la chance de pouvoir..les sentir, les toucher, les admirer..ces perles qui font du Languedoc, la plus belle terre du Royaume!!!

Voila ce message d'amour, que je déclare aux femmes du languedoc!!
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Kelak
Bruits de trompette !!!!


Kelak avait sorti un mouchoir et se moucha avec virulence, les larmes au yeux.

Oh divi, que c'est beau ce que tu dis,... j'en suis tout ému, je m'avoue vaincu, je ne pourrai jamais rivaliser avec une telle poésie, un tel verbe...je comprend mieux pourquoi toutes les biteroises sont folles de toi,...

Kelak baissa d'un ton

"Bon alors on est d'accord si tu remportes la bidoche tu me l'a refile à bon prix pour la mairie de montepellier hein!!! mes villageois sont grabattaires, ils n'ont meme pas la force de franchir le seuil de leur demeure, un peu de viande leur ferait reprendre des couleurs"

Kelak repris plus fort

Bah peu m'importe ce concours finalement, le plus beau des cadeaux, le plus beau des joyaux, je l'ai déjà chaque jour à mes cotés.

Kelak se tourna vers Raphaelle et lui sourit

Sans parler de mes amis, heureusement qu'ils ont là pour me permettre de survivre dans ce languedoc exsangue et sans vie...

il est d'ailleurs temps que je retourne près d'eux et travailler un peu dans mon bureau

Andreia j'espère te revoir bien vite sur Montpellier, ou nous pourrons reparler un peu du bon vieux temps, tiens à ce propos malgré tout, la nouvelle porte parole est...


Kelak pesa ses mots pour ne froisser personne^^

presque aussi charmante que toi...

Avec un sourire taquin qui le caractérisait tant, Kelak invita Raphaelle à l'accompagner sur le trajet du retour...
Kleden
« Foutaises. » Le lutin venait de prendre la parole, sentant bien que là, les propos des autres étaient bien de trop. Un temps, les regards des grands hommes le cherchaient, ou alors c’était sa face hideuse qui en faisait fuir plus d’un, toujours est-il qu’ils finirent par le trouver et le regarder. Un mélange d’intérêt, de simple surprise ou de curiosité.

« Vous vous prétendez hommes, mais n’êtes qu’émasculés. Quand l’un se dévêtit sans le moindre honneur, l’autre vient nous compter les biens faits du sexe féminin et sa faiblesse face à elle. L’un n’a pas d’honneur, l’autre pas de fierté. » Il commençait là assez bien, mais n’avais pas encore finit. Ils étaient bien grands, mais cela devait surement compenser avec leurs manques de réflexion. Le nain se remit debout, lui faisant là gagner une petite dizaine de centimètres totalement insignifiants et continua tout en marchant. « Que peut-il y avoir de plus chez une femme qui n’existe pas chez l’homme ? » Il regarda fixement Divinius, qu’il ne connaissait absolument pas. « L’homme serait selon vous bien peu de choses par rapport à la femme. Pourtant, n’est-ce pas là, la demoiselle qui se comporte comme la première des pucelles à qui l’on montre son premier mâle dénudé ? » Tout en gardant le regard sur l’homme, il pointa son doigt en direction de la demoiselle indiquée. « Nierez-vous que la femme puisse désirer enfanter pour contenter son époux ? Que la femme ne soit pas capable de remuer ciel et terres, d’en appeler au Très Haut pour retrouver ce qui lui semble être un amour ? »

Finit son petit tour, il revenait à sa place initiale. Devant les quelques hommes et femmes, il termina en haussant les épaules. « Bon sang de démagogie dégoulinante. Il vous tuerait donc de dire la vérité ! La femme n’a rien de plus que l’homme ne possède. Elle sait être fourbe, manipulatrice, conspiratrice, traitresse. Elle peut aussi être bien laide tout comme je suis laid. En Languedoc comme ailleurs. »

« Les femmes, il marqua une pause pour sa précision, les vraies, elles n’ont pas besoin d’hommes qui se rabaissent et se soumettent à leurs volontés. Elles les prennent comme ils sont, en hommes et non en fillettes. »
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--Aubade


Que de monde sur la place.. le ton monté d'un cran, tant d'un point de vue anatomique que.. verbale! chaque homme y allant à qui mieux-mieux pour gagner la course de la virilité.. et là alors que l'un deux montrait sa tête chercheuse, un autre jouait des mots et c'est ce dernier qui l'a fit hautement chavirer.. le verbe.. elle en est si friande que.. le reste lui passe au dessus.. même une paire de fesses bien dessinée.. pourtant le regard est si troublant.. les mains épaisses font transpirer un tangage violent en haute mer par une mer déchainée.. les yeux sur les mains, le fantasme à fleur de peau elle pourrait se perdre.. et ... la réalité revient, cette claque en pleine face.. choisir, voter... comment faire?.. sont si beaux chacun à leur manière mais elle aime là aussi le coté culoté de celui qui a de biens belles mains..

Elle se dirige vers les candidats un baton de suie dans la main et inscrit sur la joue de chaque homme son vote..

Chaos 10/10
Seb 10/10
Kelak 9/10
Kleden 9/10
Divi 9/10
Divinius
Divinius ria, de se voir attribuer ainsi son résultat...

Je vous remercie Dame pour cette note...

Je n'avais pas ris sur la gargote depuis bien longtemps, ca fait plaisir..
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Attala
Finalement, Attala n'alla pas bien loin car son bélier refusa soudain d'avancer et resta là, tête baissée et pattes tremblantes.
Exaspérée et fataliste, la brunette se résolut à attendre que son protégé veuille bien reprendre le chemin du retour.
Bien lui en prit car dans son dos, près de l'estrade, une voix dominait celles des autres.
Encore une fois la curiosité l'emporta et la jeune femme chercha du regard qui...

Oh... un raisonneur haut comme trois pommes...Pour la beauté y repassera mais pour le courage ça peut le faire... serait-ce un bouffon?
Il n'en a point l'attirail ni la droslerie. Il sait discourir... et semble détenir certaines vérités... qui va oser lui respondre?

Après tout, la brunette avait tout son temps et à part quelques moutons, personne ne l'attendait à Narbonne.
Donc... elle s'en fut lorgner de plus près celui qui se lançait dans un débat vieux comme le monde... dès fois qu'elle en apprenne des choses intéressantes.

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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"
Nath31
Nath suivait de loin tout ce déballage et riait d'entendre tout ce beau monde palabrer. Elle avait comme d'habitudes adoré entendre son ami Kelak discourir. Il avait le verbe haut et l'humour plaisant et elle aimait par dessus les joutes verbales qu'il y avait entre lui et Divinius.
Ah et seb.... le poète de Béziers.. qui ravissait tout le monde autant par son esprit que par ses rimes...
Mais bon, il fallait bien l'avouer, tout son coeur , tout son corps allait vers celui qui faisait battre son coeur depuis plus d'une année. Divinius. Elle vota donc sans hésiter pour lui en lui mettant un 10/10 faute de plus.
Elle se mit à l'écart serrant sa fille dans ses bras et regarda la suite......
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--Aubade


Après l'atttribution de sa note elle ne pu que laisser échapper un rire sonore et cristalin, la libération de voir cet homme au corps si bien sculpté, cet homme qui aurait choqué plus qu'un curé.. qui aurait surement même mérité se voir couvrir d'une bure ce "mal" dont aucun oeil féminin ne saurait voir.. directement! puis celui d'écouter les si sages paroles d'un autre homme « Les femmes, les vraies, elles n’ont pas besoin d’hommes qui se rabaissent et se soumettent à leurs volontés. Elles les prennent comme ils sont, en hommes et non en fillettes. » Les lèvres entrouvertes, un bruissement de tissus froissés signe de mouvement de jambe, la belle s'approche de l'auteur au verbe haut et si vrai..

Mais enfin messire... et le plaisir des yeux qu'en faites-vous?? devrions-nous couper cet appendice qui dépasse et se pâme devant nous, le sexe dit "faible"? devrions-nous fuir à toutes jambes le mal qui ronge cette place?? ou devrions-nous profiter des délices que le Ciel nous offre là? car cet homme n'est pas aucun cas forcé de se monter dans cette tenue si... naturelle.. Les yeux fixés à ce moment précis que l'anotomie athlétique elle laisserait presque échapper ce soupir d'air qui en dit long sur des attentions prometteuses et non chates.. à votre avis? que devrions-nous faire???
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