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[RP] La bande

--Filoup


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J'en revenais pôôô... Waoooh Charlie quel caractère... Moi je suis certain que Charlie c'est pas une fille. D'accord Tigi a raison elle fait peut être pas pipi debout mais nous aussi on peut faire pipi assis. Ca arrive dés fois... Va falloir qu'on détermine ça avec les copains parce que une fille elle pourrait pas casser des épées en mettant un coup de pied dedans. Elle pourrait pas non plus lancer des cailloux comme des boulets de canon. Et surtout elle pourrait pas être maire. Un maire c'est un homme! L'actuel c'est bien un homme, maman elle dit même que c'est un bel homme. Moi je comprends pas trop la différence et surtout je sais pas trop à quoi ça sert. Mais je me dis que c'est peut-être pour ça qu'il aime bien les filles lui et qui a pas de Charlie pour l'embêter.

L'empêche j'aurai bien voulu l'envoyer sur les roses la Charlie avant qu'elle parte avec Lolotte mais à la place ya que ça qu'est sorti de ma bouche.


"Bhé..euhhh...bhéé... Charlie...tu peux pôôô être maire...c'est pas possib'!"

Pis Charlie elle rit tout le temps pour se moquer. D'ailleurs c'est ce qu'elle a fait. Du coup j'ai quand même réussi à riposter un peu..

"A la rigueur tu pourrai prendre le château de Tonmpellier c'est toujours une fille qui l'a celui là. Pis cette fille elle a un gros cul. C'est papa qui l'appelle comme ça. Alors tu pourrais bien convnir!"

Et ben moi aussi je me suis marrer là. Je sais pas trop ce que je viens de dire mais quand maman elle dit à papa : "Arrête de mater celle là, t'as pas vu son gros cul!", papa il est tout bête alors je me suis dit que ça devait pas être très gentil comme remarque. Nanméhoooo faut pas que je montre qu'elle m'intimide vachement la Charlie parce que sinon les copains ils vont se moquer de moi. Pis jveux être maireeeeeeeuuuuuhhhhhhhh moi!!! Elle est chiante d'abord la Charlie c'est moi qu'à eut l'idée avant!
--Charlie_


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Citation:
"Bhé..euhhh...bhéé... Charlie...tu peux pôôô être maire...c'est pas possib'!""A la rigueur tu pourrai prendre le château de Tonmpellier c'est toujours une fille qui l'a celui là. Pis cette fille elle a un gros cul. C'est papa qui l'appelle comme ça. Alors tu pourrais bien convnir!"


Les deux fillettes étaient sur le point de partir, mais Charlie entendit les dernières phrases de Filoup.
Ni une ni deux, Charlie tourna des talons et se dirigea vers Filoup.

Hey!!!!!!!!!!!!
Pourquoi j'pourrais pas être maire d'abord!!??
Discriminatereur va!!!

Oue j'en connais moi des mots de grands, même que ça fait de l'effet et que la plupart y me respecte, car ils comprennent pas.
M'en fiche moi de la mairie ou du chateau,
Mais rien que pour leur montrer que je suis plus forte que eux, ben je fais tout pour les embeter.

Elle arrange sa mèche de cheveux, releve la tête, genre comme une grande personne qui parle serieusement.

D'abord, y a déjà eu des femmes maires!
Dame Ahlatete, et je sais que tu la connais.
Et peut te dire que si elle t'entendait tu aurais déjà pris un taquet!

Pi la dame du Chateau, oue ben vrai y a plein de dames et pourquoi tu crois?
Car c'est les meilleurs na!
Les mairies c'est bons pour les nabots, et qui doivent obéir a la dame du chateau.

R'garde, les derniers gars qui étaient au chateau, ben c'etait pas du joli a voir.
Même que mon pere, il dit qu'heureusement qu'c'est les femmes qui portent la culotte, sinon on serait dans de beau draps.

Alors tu vois, si les dames elles portent la culotte et pas des draps a la place, ben c'est qu'elles ont pas un gros cul d'abord!!!


Puis elle met ses fesses en avant


Dis moi en face que j'ai un gros cul tu va voir!!!
Allez allez vas y, dis, dis!
--Filoup


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Charlie a écrit:
Discriminatereur va!!!


Dis..quoi? Scriminateur? C'est quoi un scriminateur d'abord??!! Charlie elle est quand même drôlement intelligente....Mais moi elle m'embête à faire sa grande en utilisant des mots de grand que personne comprend. Je lui demanderai bien c'que c'est un Scriminateur mais elle va se moquer de moi encore...C'est que je préfère lolotte moi elle pleure tout le temps mais au moins elle nous laisse tranquille!

"Et ben je le dirai pôô moi ton mot Charlie...na! Je comprends même pas pourquoi tu veux que je dise ça d'abord!"

Ben oui tant que je saurai pas ce que ça veut dire sriminateur ben je le dirai pôôô! Nanméhoooo manquerait plus que Charlie me dise ce que je doit faire!

Pis vlà qu'elle se recoiffe...franchement faut qu'elle arrête de faire la grande la charlie. Elle l'est pas plus que nous tous.


"Arrête de prendre le melon Charlie! T'es pas plus grande que moi!"

En réalité Charlie elle a une tête en plus que moi mais bon...j'aurai l'air ridicule si je l'avouais. Alors je me mets sur la pointe des pieds en lui disant ça.

"Pis d'abord...dame Ahlatète c'est qui? La meunière ou la boulangère?? On sait pas trop...En tout cas papa il avait l'air d'apprécier ses miches. Je sais pas pourquoi d'ailleurs moi j'ai gouté et elles sont pareils que le pécheur marin! Et ben oui elle a ptetr été maire, elle a du en profiter qu'un garçon ait pitié d'elle oui et lui laisse sa place!!"


Je suis méchant avec dame Ahlatète...pourtant je l'aime bien! C'est elle qui nous a fait gouté la boisson qui pique là...le calva! Elle nous a même dit de pas le dire aux autres mais que pour elle on était jamais trop jeune pour en boire du calva.

"Puis ben au château de Tonmpellier c'est normal que ce soit que des femmes au pouvoir...tout le monde dit que c'est l'anarchie et que le comté est tincompétent! On comprend bien pourquoi..."


Là Charlie me montre son cul. J'ai bien vu que le Tigi il sait plus où se mettre et qu'il est rouge comme un ballon de baudruche. Mais bon il faut que je réagisse. J'ai alors levé le pied et je lui tapote sur son postérieur avec pour qu'elle soit un peu déséquilibrée...je veux pas non lui faire mal. Normalement il faut pas taper les filles c'est une règle d'or de la bande mais là pas trop le choix et en plus vu qu'on sait pas si c'est vraiment une fille...ben voilà!

--Tigibus



J'les écoute, mais j'comprend rien.... y zinvente des mots maint'nant. J'sens bien qu'ma bouche est grande ouverte mais j'arrive pas a la fermer.
Pis la j'vois ma charlie qui montre ses fesses a filoup.... pis j'vois rouge. Comment qu'elle peut montrer ses fesses au filoup.

Nanmého, ça va pas bien??? tu fais quoi charlie???? et toi filoup tu regarde quoi?????

Nan mais chui pas content la.... pas content du tout, faudrait quand meme pas prendre des aises avec moi

Bah si c'est ça, j'm'en vais et j'vais lui dire a dame ahla que vous dites des trucs sur elle, pis elle va vous foutre des taquets, pis si c'est ça, j'prend rien du tout, ni mairie ni rien....

Voila, zont tout gagné, j'me tire
--Louiis


Louis regardait ses copains se disputer avec les filles. Sont embêtantes les filles, faut toujours qu'elle fourrent leur nez partout... Elles f''raient mieux d'aller s'occuper de leurs affaires de filles.
Pis d'abord, c'était pas prévu qu'les filles viennent prendre la mairie avec eux. Les filles, ça s'fait toujours mal et ça pleure tout l'temps.
Pas de pleurnicheuses dans la bande, ils s'f'raient r'pérer avec ça ! Manqu'rait plus qu'ça !
Une prise de mairie qu'ils disent les grands, ça s'fait toujours en douce, la nuit. Ça tombe bien, les nuits sont d'plus en plus longues, avec les copains, ont aura encore plus de temps pour la prendre !

L'en avait marre le Louis de les voir chipoter pour des filles, ils d'vaient être amoureux ses copains, mais ils l'diraient pas, pour sûr !


Dites les gars ? On prend les filles ou la mairie la ?
--Mariecharlotte



Charlie était arrivé comme un petit diable, comme toujours.

J’l’aime bien Charlie, même si elle me fait un peu peur dès fois. A l’a pas peur des garçons, mais je me demande si a la pas peur non plus des grandes personnes.
Et puis elle est jolie aussi.
A veut toujours tout faire comme les garçons, mais une fois, quand on était toutes seules, on a jouée à faire les princesses, c’était drôlement bien. Elle est super forte a faire la princesse Charlie, a marche sur la pointe des pieds comme si elle avait des trucs dans ses sabots, mais a ma dit de pas le dire aux garçons.

En deux coups de cuiller à pot, elle avait mouché l’autre grand béta de Filoup, et…


Rhooooooo Charlie…
Mais Rhoooooooo…
Je le crois pas quesseque je vois..
Non mais dis donc toi espèce de gros dégouttant, t’as pas honte de regarder les… le… de regarder comme ça. Pis c’est pas une toute petite mairie de rien du tout qui va faire peur à nous, qui nous, qui va nous, on va la prendre tu vas voir !!!
Tiens prends ça
pour commencer, dit elle en en assénant un coup à Filoup, puis un autre à Louissss.

Toi tigi !! Files d’ici je sais même pas comment tu fais !!!

Les sanglots montaient pire qu’une vache à lait.

M’en fous !!!
M’en fous ‘tant que je m’en fous !
Moi j’vais la prendre vot’ bicoque !
Pis toi, pis toi pis toi aussi
désignant les garçons.

Z’avez pas plus de courage qu’un cul de poulet.
Z’êtes … pfffff trop nul

On va la prendre nous la mairie !!
R’habilles ton cul Charlie !!!
Ça sent le bouseux !! On prends la mairie, on prends les
Sous, et on se casse et surtout, surtout…
on ferme sa gueule.
Si ma mère l’apprend, je suis morte.
--Tigibus



J'étais sur le point d'm'tirer, pour bien leur faire comprendre, aux gars, que chui pas la moitié d'un con moi.... Nan mais ça va bien leur truc... pis la mairie, qu'est'c'que j'm'en fou moi d'la mairie???? Pis laute la qui montre ses fesses..... A mon meilleur copain en plus....

Pis là, qu'j'allais m'tirer, ya la mari qui la ramène.... laute elle m'commande, file d'ici qu'elle m'dit, nan mais je le crois pas ça.....
C'est quand meme pas une gonzesse qui va m'commander... manquerait plus que ça....

Du coup, chui obligé d'rester la, j'peux pu partir.... Vu la hauteur du soleil, chui bon pour une rabistoquet.... Le père va encore me charger, mais c'est pas grave, on a sa fierté quand meme.....

Je bombe le torse, j'la regarde droit dans les yeux la marie, l'air de celui qui sait des trucs mieux que les autres.... l'air de l'ancien maire malkav quoi.... pis, jui dit :

Nan mais elle croit quoi la pisseuse??? qu'elle va m'commander???? et mon cul c'est du poulet p'tet????
J'vais ou j'veux moi, t'as rien à dire....
Pis si tu prend la mairie, j'le dit a ta mère, pis j'dirai a tout l'monde que quand a s'lave, on peut regarder par un trou dans le mur, pis qu'on y voit les nénés.....
La mairie, alle est pour nous....
Maint'nant, les gars vous arretez de reluquer l'affreuse, faut qu'on s'mette au boulot....
--Louiis


Louis commençait à s'impatienter. Les gars d'la bande se chicanaient avec les filles au lieu de travailler à leur plan d'attaque. Parce qu'il fallait pas rêver, cette mairie, ils la voulaient, bein ils l'auraient !

Dites les gars, faut qu'on r'tourne dans la cabane, ya du boulot qui nous attend. Pis ils commence à faire froid là, faudra p't'être qu'on y bouche les trous.

J'sais pas si vous avez vu, mais les grands la, ils sont tous préoccupés. La blonde là du moulin, qu'est plus blonde d'ailleurs, j'sais pas comment elle a fait. Elle, elle veille. A c'que l'port y s'construise. Pis les autres, y préparent un grand r'pas, avec une grande fête. C'est pour bientôt. Pis y'en a qui font grève aussi, d'chais pas d'quoi, mais parait qu'c'est quand tu fais rien et qu'tu restes chez toi. alors on va pas les voir non plus ceux la.

Alors, pendant qu'y s'auront la tension qui aura tournée, on pourra p't'être en profiter nous, pour enfin la prendre c'te mairie !

Z'en pensez quoi ?

Pis même que si l'port l'est fini, on pourra p't'être se sauver, loin, très loin pour qu'y nous rattrapent jamais.
--Mariecharlotte



Marie-Charlotte Bouges toi !!!

Mais qu’est ce qui m’a foutu d’une grande limace comme toi ?
Si tu crois que c’est en restant allongée comme ça que tu vas gagner ta vie, tu peux…

Marie-Charlotte tourne sa tète, regarde sa mère, semble prendre une inspiration, se tait pourtant.

Si …, si , si t’es pas debout, pas prête quand on partira pour l’église, je te préviens que je t’envoie ton père, et que ça va surement pas se passer comme ça.
…pas mon père….


Un dernier regard, un soupir, la porte du bouge qui claque.

Marie-Charlotte écoutes les pas de sa mère dans l’escalier, scandant à chaque marche sa mauvaise humeur.
Même la cinquième, celle qui grince n’a pas moufté sous la charge maternelle.

Un, deux… trois. Sa mère est en bas… quatre, cinq, six…. Rien..
C’est bon !

Rapidement, elle se lève, récupère son baluchon où elle a entassé ses quelques affaires dans une mauvaise toile, deux pommes, le petit couteau de son père, le vrai, un quignon de pain volé chez la boulangère, sa robe du dimanche, qui ne vaut guère mieux que celle de tout les jours hormis le petit ruban délavé au col.

Doucement, en essayant d’étouffer au mieux les grincement du volet, elle se penche par la fenêtre.

Oh Lolotte, ramènes tes fesses…..


Un goût de bile dans la gorge, un frisson, Marie-Charlotte reste immobile sur le rebords de la fenêtre, tétanisée.

Ses pas lourds dans l’escalier. Deux ,trois, quatre, le grincement la ramène a la réalité, un coup d’œil dans la rue, elle agrippe le lierre qui couvre les murs du bastringue et enjambe la fenêtre.

Ses mains, ses pieds trouvent rapidement les prises le long du tronc. La petite pierre qui dépasse, Là le trou où son pied rentre tout juste, le saut maintenant et la réception sur les pavés inégaux de la ruelle sombre qui mène chez sa mère et sa tante. Chez l’autre aussi maintenant.

Courir. Courir vers la lumière, vers ailleurs, là-bas où c’est mieux.

Elle traverse déjà la place de la fontaine quand elle perçoit, ou crois percevoir les cris de l’autre bon à rien.

Elle sourit Marie-Charlotte en sentant sous ses chausses pourries, les pavés qui mènent au port. Elle évite les passants, rit en sautant par dessus les ornières. Elle a préparé son coup depuis un moment.
Le port, elle le regarde pousser depuis le premier jour, elle voit s’activer les terrassiers, les charpentiers, la grande brune qu’est pu blonde, qui file des torgnoles a tout ceux qui s’approche un peu trop d’elle en souriant.
Quand a s’ra grande elle aussi elle fileras des mornifles aux m’ssieurs qu’on des regards comme l’autre vaurien de sa mère.
Elle sourit aussi en se disant que plus jamais non plus, il l‘a regarderait comme ça.

Le port est là, devant elle, symbole de départ, de renouveau, de vie nouvelle.

Il est encore pas fini bien sur, pour l’instant il ressemble surtout a un gros tas de rien du tout, avec des planches, des bois, des cordes, et des gens qui crient tout le temps, mais un jour, il sera fini, pis elle partira dans les grosses barques, elle remontera jusqu’à la ville ou alors elle ira voir la mer, et les princesses d’ailleurs, pis elle aussi elle deviendra une princesse.

Elle reste là un instant, à contempler la baraque du port, puis files vers les taillis à la limite de la ville.

D’abord faudra se cacher, faudra des sous, faudra prendre la mairie.

Elle se glisse comme une belette dans un roncier au bord de l’Alzon.
Noreille est là, dans sa cage, trônant au milieu de diverses choses qu’elle a chapardé sur le chantier, au bastringue, au marché.

Elle coupe une des deux pommes avec le couteau, en donne un bout au lapin, sourit, soupire.

Depuis qu’elle s’était fâchée avec les gars, ça allait être moins facile.

Charlie avait du prendre une raclée aussi, on ne la voyait plus. Les autres aussi surement. Il n’y avait guère que Louiss qu’elle apercevait de temps à autre, et ‘Tigibus aussi, mais lui, il prenait des raclées par habitude.
--Charlie_


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- VIENS ICI SALE GOSSE!!!


Titubant à travers les pièces, ceinturon à la main, empestant le calva à 100 lieux à la ronde, le père de Charlie tentait de l'attraper , celle-ci courant dans la maison.

- VIENS PAR LA QUE JE TE METTE UNE RACLEE FILLE DE MAHLEUR!!!!

Charlie, essoufflée a force de courir et craignant pour son derrière, alla se cacher dans un placard de la cuisine.
Sa mère, la regarda ne disant mot, en essuyant les assiettes du petit déjeuner.

Puis s'adressant d'une douce voix a son mari:


Mon amour, nous allons être en retard pour l'Eglise...


Le mari se tenant à l'encadrement de la porte pour reprendre son souffle et surtout pour l'aider à se tenir droit, regarda sa femme d'un oeil noir.
Ne trouvant pas Charlie, il s'approcha d'un pas rapide vers Josiane, sa femme, empoigna l'assiette qu'elle tenait et la jeta sur le sol, se brisant en mille morceaux.
Et dans son élan , lui flanqua un gifle de toute ses forces, qui la fit tomber au sol.

La regardant gisant sur le sol il lui cria:


C'est ta faute tout ça!! *hips* même pas capable *hips* de me donner un fils.
A ça pour aller te pavaner à l'Eglise hein!! *hips* sale trainée!!!
Tu f'rais mieux d'lui demander *hips* au bon Dieu de nous donner un fils!!!


Il lui asséna un dernier coup de pied dans les côtes, prit la bouteille de calva posée sur la table et s'en alla en claquant la porte.

Charlie, cachée pendant tout se temps dans le placard, sortit précipitamment et couru vers sa mère en pleurant.


M'man, m'man!!!!
Elle voulu l'aider à se relever, mais celle-ci la repoussa violemment.

Laisse moi! C'est de ta faute!!
Tu pourrais pas obéir un peu à ton père non!!!???
C'est à cause de toi qu'il est comme ça!!!

La mère détourna son regard de sa fille, se recroquevillant sur elle-même en sanglotant et priant le seigneur de pouvoir enfanter un descendant digne de ce nom.

Charlie , les yeux remplis de larmes regarda sa mère peut-être pour la dernière fois et sortit de la maison en courant.

Elle courait, courait, courait encore et encore jusqu'à être à bout de souffle.
Elle s'arrêta, mains sur les genoux, tête baissée , pleurant à chaudes larmes....larmes qui coulaient sur ses joues et s'écrasèrent sur le sol.

Le temps des chamailleries avec les garçons et les autres filles avait disparus à l'entrée de l'hiver.
Fini les projets de prises de mairies, même plus de batailles, de lancer de cailloux...

Certains étaient partis, obligés de suivre leurs parents. L'exode de certains languedociens avait ainsi petit à petit démunis les villages de leurs âmes et le rude hiver n'arrangeait rien...

Charlie avait couru jusqu'au verger, non loin de la cabane des garçons.
Mais aucun rires ne se faisaient entendre, juste le sifflement du vent au travers des branches dénudées des arbres qui sillonnaient le chemin.

Elle se releva, le visage souillé de poussière mêlé aux larmes et regarda au loin.
Pour une fois, elle ne savait plus quoi faire...

Elle resta assise là, sur la murette devant le verger, dans le froid.
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