[RP] Les Sanada en vadrouille

Fubuki S

Fubuki lu et écouta les réactions de son amie dans ses prunelles et dans sa voix.
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Citation:

Dit moi ... Crois tu qu'il faille que j'écrive à Akato-sama pour lui dire que je lui ais un peu ... enfin ... un tout petit peu menti ???

Fubuki respira et rendit son sourire à sa sœur de route. La nuit est là. Le vaste manteau brodé d'étoile recouvre tout. Les couleurs, les chants, les parfums du jours se sont endormis. Les tons, les bruits, les odeurs de la nuit se sont installés. A la lueur de la lampe à huile et du petit feu, la jeune samouraï prend la dimension de cette question; elle semble hasardeuse et trop lourde. Une lettre à Akato-sama...

Suzuni-chan je te conseille de dormir maintenant. Le repos nocturne permet de prendre pleinement conscience des éléments en sa possession et de ses désirs profonds. Nous avons bien marché aujourd'hui et nous serons vite arrivée à Nagasaki demain, surement avant le repas de midi. Si tu écris à Akato-dono, ton maitre, il faudra que tu es les idées claires, que tu sois bien sure des mots à utiliser pour que ton cœur affleure sans dominer ta pensée. Que ta lettre soit vrai avec le ton juste qui convient, pas trop longue. Pour moi tout est possible du moment qu'on fait les choses au mieux pour le mieux, au temps opportun mais à son rythme. Il est toujours temps de donner des explications vrais et simples pour avancer ensemble. Pour moi seul les idiots s'entêtent dans leurs erreurs et je ne connais personne d'idiot.

Elle sourit, remet un peu de bois sur le feu, éteint et range la lampe et les dernières affaires. Elle s'allonge à son tour et se glisse sous une couverture de paille protectrice. Le monde a revêtu son visage sombre et calme. Le ciel est clair, la nuit sera fraiche. les dessins célestes fait de petits points plus ou moins brillants sont comme un grand livre ouvert, la lune pâle et amoindrie commence sa course parmi les astres. Les oiseaux et les êtres de l'obscurité commencent leurs activités. La terre murmure et vit, jour et nuit. Ô monde tu es si simple et si complexe en même temps, ô mon cœur si généreux et si fragile reste bien caché au fond de moi. Mon boken me rappelle ma famille, ma solitude, mon passé, mon futur... un dragon glisse majestueux et silencieux bien au dessus de moi... une perle dans un coquillage... la mer qui me poursuit, le soleil qui sourit et les mouettes qui crient... la montagne est plus petite que moi... encore un bol puis un autre puis un autre...

Suzuni

Pendant que Fubuki parlait, Suzuni commençait à partir au pays des songes mais arrivait quand même à comprendre ce qu'elle voulait lui dire. Entre deux bâillements sonores elle réussi à lui dire.

Oui oui t'as raison Fubuki-chan mais Je l'ai quand même prévenu que nous allions arriver bientôt ... enfin si nous ne restons pas coincé à Nagazaki ... euh pourquoi je dis ça moi ...

A peine sa phrase terminé, voila la petite intendante parti vagabonder dans le plus profond de ses rêves, gambadant comme une petite chevrette au milieu des fleurs de ce printemps florissant, jouant à se rouler dans l'herbe fraiche et à sauter dans un petit cours d'eau ou les poissons faisaient des volutes autour de ses jambes. La nuit se passa sans encombre sous une lune ronde qui surveillait leur repos bien mérité après une longue marche et elle fut remplacé par le disque solaire plus vite que prévu pour les deux dormeuses et il vint leurs lécher le visage de sa douce lumière comme une mère le ferait sur la joue de ses enfants.

Suzuni s'étira bruyamment regarda si Fubuki était réveillé et se mit à préparer du thé après avoir réanimé le feu, qui lui, commençait à s'endormir.

Leur petit déjeuner vite avalé, les deux jeunes femmes arrivèrent enfin à Nagazaki ou elles avaient rendez-vous avec Kiki une Sanada elle aussi. Vite fait bien fait, elles se dirigèrent vers la première gargote venue et rencontrèrent cette femme qu'elles ne connaissaient que par missives interposées et passèrent de super soirées de rigolade. Pendant ces deux soirées, Suzuni fit la connaissance d'un gyôshônin de Imari et comme il voyageait seul, le grand cœur de la petite brunette lui proposa de se joindre à elle étant donné que leur destination suivante était Imari. Aussi tôt dit aussitôt fait, l'accord fut pris et voila leur groupe grandit et qui plus est d'un homme. Suzuni en profita pour aller taquiner le poisson car elle avait besoin encore un peu de faire grandir son intelligence (ça peut toujours servir). Elle se dirigea vers l'étendu d'eau, grimpa sur un rocher et lança sa canne improvisée dans l'onde pure qui grouillait de beaux nageurs argentés. Contente de sa prise elle mit son poisson dans son balluchon et au moment de repartir elle tomba nez à nez avec le gyôshômin ce qui, par la surprise, l'a fit perdre l'équilibre et hop la voila à la baille.

Nan mais ça va pas vous m'avez fait une de ces peurs vous ...

Trempée jusqu'aux os, elle partit en grommelant vers la gargote tout en cachant sa nudité apparente sous ses haillons quelque peu rendu transparent par l'eau. Mais il en fallait plus pour retirer la bonne humeur à le jeune femme et elle raconta à grand coup d'éclate de rire sa partie de pèche. Mais le temps passait vite et il était l'heure de reprendre la route et c'est le cœur serré qu'elle fit ses adieux à ses nouveaux amis en leurs promettant de revenir au plus vite.

Bien on y va maintenant Fubuki-chan et Hobisei-san ... Nous avons une longue route à faire et qui plus est nous allons encore dormir à la belle étoile. J'espère que nos tatamis de mousse seront encore la cela m'évitera d'en refaire...

Suzuni prit ses affaires et commença à marcher vers la sortie du village ...

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Hobisei a écrit:

Après son attaque entre Hita et Kurume, Hobisei passait du temps en gargote pour espionner les groupes en voyage, espérant se faufiler dans l'un d'entre eux et gagner en sécurité. Mais les voyageurs étaient rares, il fallait pourtant qu'il rende ces sacs de blé au Sô d'Imari et rendre son mandat.
Il savait que les gargotes pouvaient réserver de bonnes surprises, il en eut encore la preuve lorsque une jeune fille souriante et amusante entra le rejoindre. La discussion fut agréable et...

Comment ça? vous allez à Imari?

Osa-t-il? N'osa-t-il pas?... Il osa

Heu, dites, votre groupe a-t-il besoin de forces en plus? Auquel cas, je veux bien jouer un rôle de protecteur.

La réponse de Suzuni fut rapide et voilà donc Hobisei dans l'attente de l'adhésion au groupe. Les deux jeunes filles acceptèrent même de l'attendre un jour de plus afin qu'il puisse terminer ses affaires à Nagasaki.
Puis il partit pêcher.

Grimpant sur un rocher, il tomba nez à nez avec une pêcheuse qui, surprise et maladroite, glissa et se retrouva les fesses dans l'eau.

Oh! Je ... je suis désolé, mais... vous êtes... heu... oh! Suzuni san... quelle maladresse!

Les haillons trempés, la jeune fille étaient comment dire, légèrement dénudée. Gêné et pudique, Hobisei lui tendit sa main pour la sortir de l'eau, se cachant pudiquement les yeux de l'autre.

Je n'ai rien vu, mille excuses, Nous attendrons quand même que vos vêtements sèchent avant de prendre la route

Direction maintenant Imari accompagné de Suzuni et Fubuki, deux soeurs d'armes qui devaient retrouver leur senseï à Imari.
Une nuit à la belle étoile les attendait avant.

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Fubuki S

Si l'on regarde la carte de l'ile de Kyushu, sur sa côte ouest on voit une presque île bordé à sa gauche par l'océan et à sa droite par une baie. Au bout de la presque île: Nagasaki, sa zone de pêche et son port naturel. En face de l'autre coté de la baie: Kurume, sa forêt et son port en devenir. Donc avec une barque c'est juste en face et même par beau temps il n'est pas impossible que les villes se devinent l'une l'autre. Mais nous n'avons que nos zoris et nos bâtons de marche, aussi la route qui contourne la baie par l'intérieur des terres est un peu longue et nécessite une nuit à la clémence céleste. Voici donc la ville de Kiki-chan, avec sa gargotes animées et ses poissons qui ne demandent qu'à être sorti de l'onde.

Fubuki à fait le tour des établissements et voila qu'une jeune femme entre dans celle où elle finalement choisit de se poser un moment. Elles ne sont pas seules et se présentent donc: Kiki du clan Sanada est justement la dernière entrée! Fubuki est toute heureuse de rencontrer enfin "l'épistolière de Nagasaki". Suzuni est là aussi. Ainsi qu'un compagnon de route jusqu'à Imari, Hobisei-san.

La jeune femme intelligente et agréable qui discute avec eux correspond très bien à l'écriture souple et nette des messages conservé au domaine Sanada. Oui, c'est avec joie qu'elle reviendront à Nagasaki chercher du fer, des marchandises ou juste passer de bons moments! la cousine des jumeaux yukimura confit à ses amis et fini en riant:

Pour faire un bon Katana, il faut du fer de qualité et en quantité. Or si le clan à un forgeron expérimenté, celui-ci tonne souvent qu'il n'a pas de quoi fer, pardon faire:
Comment faire sans fer! Et sans le bon fer, je ne peut rien faire! Vous qui voyagez, trouvez moi du fer. Celui d'ici n'est bon que pour les couteaux, rien à en faire. Pour les Katana celui Nagasaki, demandez à Kiki! Allez! Allez! du fer! Alors ne rentrons pas les mains vides!

La fille d'Amateratsu sourit, le voyage c'est toujours nouveau, toujours différent, comme les rencontres et les jeux de lumière sur les paysages toujours vivants. Le séjour fut doux comme le printemps. La pluie est tombé on était au sec entre l'océan et la baie, réchauffé par l'amitié et le saké...
Suzuni et Hobisei sont prêts,le soleil règne en maitre absolu, les parquetage sont bouclés, la marche commence:
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Citation:

J'espère que nos tatamis de mousse seront encore là cela m'évitera d'en refaire...

Les sourcils se froncent tout de suite, les lèvres se serrent un peu, les yeux froids se fixent sur la silhouette affairée à régler son chargement sur ses épaules. Le matin est là, le chemin sera long certes mais quelle "fégnasse"; on peut à peine le penser mais le dire! et devant elle une Sanada, la cousine des jumeaux... Fubuki contemple Suzuni qui se dandine parée de sa désinvolture naturelle alliée à sa bonne humeur insouciante. La bonne humeur Fubuki en a aussi et autant être au couleur du jour, radieuse avec l'astre du jour qui rend tout plus léger, finalement Fubuki rit de bon cœur, de son rire de petite fille devant un théâtre comique.
On verra dans quel état ils sont après la pluie d'avant-hier et si il faut les refaire, on est trois pour ça!

Le trio marche et la jeune samouraï fredonne:
Ohé, ohé toi qui cherche, toi qui doute,
prêt l'oreille à ma chanson,
entend l'appel de la route.
Elle est là devant ta maison, comme une amie,
et pendant la belle saison, toute fleurie,
elle va jusqu'à l'horizon, d'une fuite infini...

Suzuni

Un pas après l'autre, un pieds devant l'autre, petit à petit, le groupe avance d'un bon pas. Suzuni ne montrait pas que le fer plus le bois lui pesaient sur les épaules et dirigeait le groupe vers le campement de fortune pour y passer la nuit. Suzuni était contente de voyager avec son amie et ce nouveau compagnon de route et elle se mit à sourire en entendant Fubuki se mettre à chanter. Emporté dans son élan, elle se mit à chanter elle aussi

OYEEEEEEEEE OYEEEEEEEEEEE On rentre de Nagazaki
pour aller vers Imari et voir notre Dono
OYEEEEEEEEE OYEEEEEEEEEEEE j'vais vous faire des p'tits lits
Et on fera un gros dodo

Quand elle reconnu la clairière et le fourré ou elles avaient dormit quelques nuits auparavant, elle allongea ses enjambées et à l'arrivée jeta son fardeau au sol en poussant un grand ooooooooouuuuuuuuuf. Elle alla voir de suite si les tatamis étaient réutilisable mais quand elle mit sa main dessus cela fit un pchuuuuuuiiiiiiiit car la mousse était gorgée d'eau ce qui lui fit faire la grimace. La brunette aux reflets de lune soupira profondément et se mit en quête de mousse bien épaisse et plus ou moins sèche. Elle commença par retirer la mouillée, déposa des branches de bambou qu'elle avait coupé auparavant, les dressa en natte et déposa la mousse par dessus. Suzuni avait pris soin de faire deux tatamis un grand et un plus petit. Ben oui un homme n'allait pas dormir avec les demoiselles quand même cela n'aurait pas été convenable. En toute bonne intendante, les couchages finit, elle se mit à faire un petit feux pour y préparer le thé laissant Fubuki et Hobisei papoter ensemble. C'est qu'elle n'aimait pas rester à rien faire la donzelle et avant même qu'on est eu le temps de dire ouf elle s'attelait à sa tache comme sa mère lui avait enseigné.

Voila nous allons passer une bonne soirée sous cette voute céleste ou les étoiles font des clin d'œil. Alors ce début de voyage vous à plus à tous les deux?

A peine le repas terminé, elle alla s'allonger les mains croisées sous la tête, un drap de lin sur le corps et s'amusait à compter les étoiles en écoutant le feu crépiter qui chantait à ses oreilles comme une douce berceuse.

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Hobisei a écrit:

Soirée agréable, les deux jeunes filles étaient très sympathiques et Hobisei était ravi de cette compagnie improvisée.
Il observait Suzuni qui se démenait à faire les paillasses de mousse. Tiens, la sienne était tout de même assez éloignée des leurs. Suzuni craignait-elle qu'il ronfle trop fort?
Après de longues discussions autour du feu,l'observation attentive des étoiles et des constellations, les yeux se fermèrent.

Ce fut en pleine nuit qu'Hobisei sursauta, un bruit, un craquement de brindilles lui avait fait ouvrir les yeux. Il se leva et se dirigea vers l'origine des bruits, épiant discrètement le moindre mouvement.
Deux ombres se déplaçaient, furtives dans la nuit. Des brigands? de simples voyageurs?

Hobisei s'approcha encore, armé du barreau de l'échelle emprunté dans une des gargotes d'Imari.
Il fit un bond en direction des ombres, le bâton levé au dessus de sa tête: Ouste!

Certainement surprises et aussi intimidées qu'Hobisei, les ombres prirent leurs jambes à leurs cous et s'évanouirent dans la nuit.

Hobisei, fier de lui, repartit se coucher non loin des ses deux compagnes de voyage qui dormaient encore à poings fermés.

L'air de rien, levé à l'aube et sourire en coin, Hobisei reprit sa route vers Imari qu'il avait hâte de rejoindre et retrouver quelques amis qui lui avaient manqués.

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Fubuki S

La nuit chante et joue ses refrains et ses hymnes. Le monde nocturne n'est ni silencieux, ni fixe, il est comme sa lumière moins évidente, moins tapageuse. Pourtant Fubuki dort toujours bien en voyage et mieux encore dans la nature. Parce qu'elle n'est pas seule? qui saurait le dire... Le feu rougeoie un peu plus loin, les rêves se font et disparaissent sans qu'on en ai conscience.

Il en connait des étoiles et des constellations Hobisei-san. Fubuki c'est endormi en remerciant les kamis dans son cœur de leur avoir fait rencontrer cet homme bon qui distribue avec générosité et simplicité les trésors de son savoir grâce à des histoires. La jeune samouraï aime regarder le ciel scintillant mais elle en ignore presque toutes les cartes et les légendes. Lui, il les raconte avec la joie d'un enfant sérieux, sûr de lui, car c'est ce que ses aïeules lui ont conté...
Un frisson, elle se contracte la main sur son boken.

Déjà Amaterasu se lève avec la lenteur et la grâce des princesse, la belle déesse commence sa promenade dans le domaine céleste. Les oiseaux lancent leurs trilles pour la saluer, Fubuki en seisa s'incline respectueusement comme chaque matin depuis qu'elle tient sur ses jambes. Un bol de riz et une prune un peu aigre avec de l'eau fraiche de la source qui murmure un peu plus loin, voici le petit déjeuner. Dès leur arrivée à Imari on cherchera un établissement de bains, mais pour l'heure profitons de la journée agréable qui se présente.

samouraie

Le soleil commençait à percer. Sakura était épuisée, il l'avait pourtant porté sur ses épaules pendant des lieue.
Heureusement qu'elle n'était encore qu'un bébé

Il était persuadé d'avoir suivi toutes les indications qu'on lui avait donné pour trouver Kurume, cela fait des heures qu'il aurait déjà dû y être et le voilà qui errait maintenant au bord d'un lac dont on ne lui avait pas parlé :?

Il déposa délicatement Sakura dans l'herbe pour ne pas la réveiller.
Un a un, il enleva ses vêtements, puis se dirigea vers la berge. Cette longue marche de nuit l'avait épuisée lui aussi, et il ne sentait plus ses pieds et ses jambes ankylosés par cette marche interminable.
L'eau était glacée, mais il y pénétra tout de même. Il avait connu bien pire ces derniers jours, et il n'était vraiment plus à un bain gelé prêt.
Sa voute plantaire le brûlait et c'était un véritable soulagement que de se laisser porter par l'eau douce, et pur bonheur de se décrasser.
Il frotta longuement ses cheveux avant de les essorer et de refaire son chignon.

Détendu et propre, il regagna la berge pour s'essuyer et se vêtir.
Son Fundoshi en place, il enfila un kimono propre et chaud, avant de nouer son Obi et d'y glisser ses épées.
Il lui restait quelques biscuits au miel, enfin... c'est ce qu'il croyait, avant de se rendre compte que Sakura s'en était déjà chargée

Ce début de journée s'annonçait agréable, et il s'accorda une courte pause. Allongé sur le dos, il se dit que c'était la dernière fois qu'il dormirait loin d'elle.
Il se mémorisait ces dernières semaines, que de chemins parcourus, que de villes traversées, de personnes rencontrées, de moments difficiles à passer...

Cesse de rêvasser, baka, lève toi, tu as encore du chemin à faire et tu sais même pas où tu es!

Lorsqu'il se redressa, il entendit des chuchotements à quelques pas de lui
Accroupi, il s'avançait doucement pour voir de plus près à qui il avait à faire...

Deux jeunes filles sagement étendues sur un tapis de mousse

Pchutt Sakura, bouge pas! Pas un bruit! Je ne sais pas si elles sont seules. Pchutt je te dis, petite idiote, tu va nous faire repérer!

Intrigué de voir deux jeunes filles seules en voyage il tenta une approche discrète en longeant les roseaux...

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Suzuni

La nuit s'était écoulée doucement, sans que Suzuni ne soit aperçut qu'elle avait dormi comme un nouveau né et elle se mit à gémir doucement de plaisir en souriant comme une bien heureuse en faisant "huummm ouiiiiii huuuummmm ça fait du bien... encore ... encore". Une boule de poils qui avait échappée à la vigilance de son maitre, était entrain de grignoter les baguettes plantées dans ses cheveux ce qui faisait un doux massage capillaire à la brunette. D'un coup Suzuni ouvrit les yeux et vit deux gros yeux ronds qui la regardaient ce qui fit se dessiner sur son visage un immense sourire. Le temps de reprendre ses esprit sans bouger elle ouvrit aussi de grandes billes et lui fit un grand BOOOOOOOUUUUUUUHHHHHH qui fit détaler le panda à toutes pattes. La brunette aux reflets de lune éclata de rire faisant se taire tous les oisillons criant famine, et elle admira, allongée sur le ventre les jambes en l'air et le menton dans ses mains, ce postérieur qui se dandinait à toutes enjambées. Elle était loin de penser que cet animal appartenait à un homme avec qui elle avait correspondu pas mal de fois. Son fou rire passé, un grondement venant du fin fond de son abdomen lui rappela qu'il était tant de se restaurer et la elle vit que Fubuki était entrain de le faire.

Konnichi wa Fubuki-chan ... Konnich wa Hobisei-san... Bien dormit ??? j'ai une de ces faims moi ... Elle se mit à farfouiller dans son balluchon afin d'y trouver les dernières boulettes de riz qu'elle avait mis de coté. Nooooooooooon j'y crois pas mon riz il est ou ????? Elle renversa sur le tatamis le contenu de son balluchon (toute femme se sera reconnu lorsqu'elle cherche ses clefs tombées au fond de son sac) mais point de riz. Rhoooooooooooo la sale bête ... quelle chenoille elle m'a piqué mon repas. Bon ben tant pis j'attendrai d'être a Imari pour manger.

Suzuni refit son paquetage tout en regardant avec envie mais l'air de rien, Fubuki qui finissait de se sustenter et elle emboita le pas à Hobisei qui marchait d'un bon pas vers sa ville. Mais un doute surgit dans la tête de notre petite écervelée ... et ci ce n'était pas l'autre chemin qu'il fallait prendre; elle s'arrêta tout net et sorti sa carte, la tourna dans tous les sens ne sachant plus ou se trouvait le sud du nord, l'est de l'ouest. Après tout il n'y avait pas longtemps qu'elles connaissaient cet homme ... et si il les emmenaient autre part. Un frisson lui parcouru tout le long de l'échine puis elle regarda son amie et vit que celle-ci n'avait pas l'air inquiet donc l'air de rien elle remit sa carte dans son balluchon, le tout sur ses épaules en faisait un houtch par le poids et suivit le groupe en chantonnant pour se donner du courage et calmer son inquiétude qui fut vite effacée lorsqu'elle vit les premières habitations de Imari.

A enfin arrivée ... vite une gargote ... vite à manger ... vite à boire ... Qu'il était bon de retrouver la civilisation. Tous ses efforts furent récompensés par l'arrivée de son maitre Akato-sama. Enfin elle le retrouvait, il y avait si longtemps qu'elle n'avait pu échanger avec lui les blabla du domaine qu'elle apprécia cette soirée ainsi qu'avec tous ces gens qu'elle ne connaissait pas. Le lendemain matin elle avait même eut la surprise de revoir leur compagnon de route ...

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samouraie

Il n'avait pas fini de prodiguer ses bons conseils à Sakura, qu'elle fila à son nez et a sa barbe.
Il était clair qu'elle avait bien dormi, s'était bien reposée sur ses épaules à ronfler toute la nuit, et que la petite peste répondait à l'appel de son ventre et devenait incontrôlable.

Lorsqu'il la vit partir en direction des voyageuses, il plongea à terre pour ne pas se faire repérer.

[tout le monde aura vu au moins une fois une mangouste aux aguets et une autruche se cacher la tête pour passer inaperçue, ben c'était tout lui à cet instant...]

Il avait honte de rester là, impuissant à regarder Sakura piller le sac de la jeune fille et se régaler de son petit déjeuner

Pas possible, elle va me faire repérer, elle me fait vraiment trop honte cette chipie!

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Fubuki S

Une boule de poil bicolore avec deux gros yeux noisette, un sans-gêne bien naturel et un estomac à remplir... le petit panda a eu la bonne idée de trouver le sac de Suzuni avant de rencontrer la propriétaire des portions de riz. Car voila l'ours contrait de faire un repli stratégique vers les roseaux qui poussent non loin du petit campement. Le cœur de Fubuki bondit et la voila redevenu une petite fille qui rêve d'avoir un compagnon à quatre pattes pour aller explorer la forêt et la montagne avec elle. La bête s'est cachée, la vision s'estompe.

Konnichiwa Hobisei-san nous aurons beau temps pour découvrir votre ville et retrouver mon cousin, le ciel nous gâte!
Se tournant vers son amie elle sourit et ajoute:
Konnichiwa Suzuni-chan! La pauvre bête avait faim. Si tu as besoin ma rizière a été assez généreuse pour deux ou trois, aussi sers-toi, marcher le ventre vide n'est jamais bon.

Le petit déjeuner se termine, chacun s'occupe de son paquetage.
La jeune samouraï guette la petite tête qui les surveille depuis tout à l'heure à moitié cachée par son bosquet. Le ventre sous fourrure n'est pas rassasié... un sourire passe sur les lèvres de la fille d'Amateratsu qui pense: J'ai bien fait d'attacher mon balluchon à une branche d'arbre sinon plus rien pour le retour.
Elle prend alors dans son bagage deux choses soigneusement emballées : deux belles rations de riz avec des algues comestibles. Elle les pose au pied de l'arbre du coté des roseaux dans leur papier et dit doucement en regardant vers la touffe végétale;
Voici de quoi manger pour un petit ours. Si on se revoit à mon retour d'Imari je t'en donnerais aussi. Noire et blanc, voila le panda, si je te revois, je t'appellerais "Maki".

Fubuki retourne avec ses affaires vers ses compagnons. Hobisei a commencé à suivre l'itinéraire. Suzuni tourne et retourne sa carte.
Suzuni-chan... le soleil se lève, il est à l'Est. Nous venons de la route du Sud, celle de Nagasaki. Nous allons vers le Nord, à Imari, il faut donc que le soleil soit à notre droite ce matin. La route qui descend à l'Est, vers la forêt c'est celle de Kurume.
Ayant dit, elle jette un coup d'œil au chargement de son amie et se dit qu'elle prendra le fer au retour. Elle rejoint le marchant et le périple continue joyeusement...

Imari est là juste devant eux. Une ville côtière donnant sur une baie navigable. La ville de son cousin Akato. Fubuki passe d'agréables moments dans l'établissement de bain et en gargote. La volupté procurée par l'eau chaude et la solitude d'une part, la joie procurée par les rencontres et les discutions de l'autre. Tout est équilibre subtil. Le temps s'écoule tantôt lentement, tantôt rapidement. Les jours passent, la poussière des chemins s'amoncèle, les courriers pèsent... Fubuki sent la mélancolie s'immiscer en elle. Pourtant elle aime voyager et Suzuni lui permet de rire ce qui lui fait toujours beaucoup de bien, elle ne regrette rien, mais...

samouraie

Sakura, reput de son petit déjeuner volé, se dirigeait vers lui, lorsqu'il entendit...

"Voici de quoi manger pour un petit ours. Si on se revoit à mon retour d'Imari je t'en donnerais aussi"

Deux indications précieuses qui ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd!

Lorsqu'elle s'était approché suffisamment de lui, Sam l'avait plaqué au sol pour qu'elle ne repère pas les petites galettes laissées par la jeune fille.
Elle avait bien mangé ses biscuits au miel, pourquoi se gênerait il de lui piquer ce qu'on lui laissait si généreusement hein!

Lorsque les voyageuses furent assez loin, il s'empressa d'aller manger les délicieux mets composés de riz et d'algues.
Tout en se léchant les doigts un à un il pouvait enfin réfléchir...
Le groupe se dirigeait vers Imari et il avait entendu la jeune fille dire "La route qui descend à l'Est, vers la forêt c'est celle de Kurume"

Bon sang de bois! Nous sommes trop loin! Bien trop loin! Nous sommes passés à côté de Kurume sans nous en rendre compte en pleine nuit!

Il avait déjà bien assez tardé, il empoigna Sakura qui a son tour lui léchait les doigts et la laissa grimper sur son dos pour poursuivre leur route.
Au bout du chemin, dans quelques heures, il retrouverait bientôt son étoile...

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Suzuni

C'est qu'elle avait bien écouté les explications de Fubuki le brunette aux reflets de lune, mais quand le soleil se levait, elle, elle n'était jamais réveillé donc comment savoir ou il se levait nanmèho ben quoi c'est vrai elle n'allait pas veiller toute la nuit en attendant que môssieur l'astre de lumière ose monter le bout de ses rayons. Comme elle avait vu que Hobisei avait ouvert la marche, elle décida de le suivre en jetant un dernier coup d'œil vers l'endroit ou c'était réfugier la boule de poil et vit son croupion dépasser des fourrés ce qui la fit sourire.

Dans la Gargote d'Imari

Notre jeune intendante aillant refusé aimablement la nourriture que lui offrait sa sœur d'armes pour que celle-ci ne se retrouva pas sans le moindre grain de riz, elle se jeta sur le menu et commanda à grande voix un bol de Udon qu'elle avala comme une goulu à grand coup de slurp. Son repas s'arrêta tout net lorsqu'elle vit son Senseï Akato-sama entrer qu'elle faillit même avaler de travers. Il y avait tellement longtemps qu'elle ne l'avait vu que ses mots se bousculèrent dans sa bouche et ne put en sortir un seul. Elle se souvint des paroles de Ama-Senseï et se ressaisit très vite et s'inclina devant lui en lui souhaitant tout ce que l'on peut souhaiter à un chef de clan. Mais un mal-être envahissait la jeune femme car elle avait décidé de lui raconter la vérité sur ses origines. Elle le laissa échanger des banalités et d'un air gêné, tout en le regardant du coin de l'œil elle murmura d'une voix presque inaudible qui pouvait quand s'entendre vu le silence qui règnait dans les lieux :

Akato-Sama je dois vous avouer que ... lors de notre rencontre a Nakatsu ... je vous ais menti. Je sais que ce n'est pas bien mais ma conscience ne sera pas en paix tant que je ne vous aurai point parlé de mes origines.

Suzuni tortillait une mèche de cheveux comme si celle-ci allait lui donner le courage nécessaire pour affronter cet homme au regard noir et pénétrant qu'elle vénérait plus que tout...Allait il lui pardonner ce mensonge même si la raison lui paraissait bonne ça elle allait en être bientôt fixé...

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Les Sanada en vadrouille

Suzuni

Après avoir marché pendant deux jours, les deux femmes Suzuki-chan et Fubuki-chan qui avaient laissé le patriarche du clan, père de Fubuki-chan, dans le village précédent, arrivèrent enfin à Nakatsu. Suzuni courut à la gargote de sa marraine Maekoo pour lui sauter dans les bras car elle était la seule famille avec sa sœur Shoon qui lui restait. A peine arrivée dans le lieu, elle vit Shoon et elle plongea sur elle à bras raccourci tellement sa joie était grande et failli écraser la pauvre jeune femme si maigre et faible après le long voyage qui l'avait amenée de Uzuki jusqu'à Nakatsu.

Suzuni se rappela le temps ou elles étaient enfant et s'amusaient à se rouler par terre en se faisant des chatouilles comme des enfants peuvent le faire pendant l'âge de l'innocence en oubliant la convenance de son rang. Elle riait si fort que Maekoo surgit et voila la famille au complet. Suzuni était au comble du bonheur et elle se fit une joie de présenter sa marraine à Fubuki-chan qui avait emboité le pas à Maekoo.

Les retrouvailles enfin calmées, Suzuni regarda sa sœur des pieds à la tête et fut surprise par l'état de maigreur et de crasse de celle-ci.

Boudiou ... Mais d'ou sorts tu toi???? Tu es plus maigre que mes baguettes et si sale ... Dès que l'on arrive au domaine je te met dans un bain à tremper pour te décrasser je ne veux pas à avoir honte de toi devant nos chefs. Alors raconte moi ton voyage ma chérie.

Puis Suzuni se tourna vers Fubuki-Chan.

Alors Fubuki-Chan pas trop fatiguée par le voyage ?

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shoon

Après un long périple , ou elle avait traversé bien des campagnes bien des paysages , gravit des montagnes a dos de son tout petit cheval aussi maigre qu'elle . Shoon prenait toujours le temps de s'amuser , de courir derrière un papillon , de jeter des cailloux dans l'eau , mais surtout de grimper aux arbres , la ou elle se sentait libre , et fondu dans la douce nature ...

Arrivée à Nakatsu , elle se rendit dans la gargote dis de « l'amitié » qui était celle de la marraine de sa soeur Suzuni qu'elle devait retrouver en ce lieux , depuis si longtemps séparé. La jeune femme attendait ce moment la avec impatience . Dans la gargote , shoon s'assoit et attend , prit son pied et commença a se gratter , trifouillant entre ses orteils tout en chantonnant un petit air de son invention comme elle savait si bien faire .

D'un bon d'un seul elle sauta dans les bras de sa soeur quand elle le vit rentrer , se fit légèrement écrasé par l'élan de Suzuni tant sa maigreur et sa fatigue avait marqué ce petit corps tout frêle.

Ooooooooooooooooh ma Suzuniiiiiiiiiiiiiii !!!!Comme tu m'as manquéééééééé !

La jeune femme dont la joie avait prit le dessus sur sa fatigue ne la lâchait pas quand une dame fit aussi son entrée , mais Shoon commença a grimacer quand elle entendit sa soeur lui annoncer qu'un bain forcer l'attendait au domaine .

Ah non Suzi pas de bain !! j'aime pas l'eau !!!

Mais shoon préférait lui conté son voyage pour faire oublié l'idée saugrenu du bain.

Oh c'était bien fatiguant mais j'ai vu plein de belle chose tu sais , mais j'avoue avoir eu bien faim j'avais pas pris de repas sur moi juste du thé , j'ai vu de beau soleil couchant du haut des arbres , c'etait trop beau oh ça oui trop beau !!

Elle sourit a sa soeur les yeux et la tête encore pleine d'image de son voyage

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Fubuki S

Après une première étape à Hita, où elles avaient laissé Sanada Amateratsu, son cher Chichi, Fubuki et Suzuni avaient atteint leur objectif. Pour Fubuki, il s'agissait de son premier voyage depuis l'établissement du clan en son domaine du Daimyo Otomo. La route avait été bonne, le soleil encore hivernal magnifiant les paysages, le doux babillage des marcheuses discutant de tout et de rien avait fait passer le temps bien vite.Elles avaient pourtant traversé l'île de l'ouest vers le nord-est, de la forêt de Kurume vers les rivages de Nakatsu dans le Daimyo Uchi.

Nakatsu. Son lac poissonneux, ses gargotes animées et surtout la famille si chaleureuse de l'intendante d'Akato-sama.
Suzuni connaissant bien le chemin pour rejoindre sa marraine Maekoo, Fubuki faillit la perdre dans les rues de cette ville qui lui était tout à fait inconnue. Même si la marche l'avait fatiguée, l'excitation de sa compagne de route lui avait rendu des forces en passant les portes de la ville, elle la retrouva donc dans la gargote "de l'amitié". Maekoo et Shoon s'y trouvaient déjà avec une Suzuni radieuse!
Après avoir fait leur connaissance et avoir aider au bain de Shoon, qui faillit être assez mauvais pour la santé de Suzuni. Fubuki conclut que la jeune Shoon devait être un chat, cet agréable compagnon n'aimant guère l'eau lui aussi...
Suzuni s'étant poliment inquiétée de son sort, c'est une Fubuki heureuse qui lui répondit:

Certes la fatigue était là, mais la joie de rencontrer enfin Maekoo-chan ta marraine et Shoon-chan ton irremplaçable sœur, la fait disparaitre en un instant! Je suis ravie d'être d'avoir pu t'accompagner cette fois-ci et j'espère que nous reviendrons souvent.
Elle sourit et ne put retenir sa pensée:
Profitons de Nakatsu à fond dès maintenant!

Suzuni

Après les interminables embrassades avec sa marraine et sa sœur, Suzuni avait failli mourir noyé dans le baquet ou avait été projeté Shoon afin de se faire ripoliner dans tous les coins. Il est vrai que la petite Shoon hurlait à qui voulait bien l'entendre qu'elle n'aimait pas l'eau et au moment ou Suzuni la tenait par la taille les deux autres femmes la poussèrent dans le baquet et voila la pauvre Suzuni la tête bloquée entre le baquet et le dos de Shoon dans l'eau. Heureusement que Fubuki-chan eut le bon réflexe de l'empoigner par la crinière pour la libérer de cette situation plus qu'inconfortable. C'est en prenant une grande inspiration que Suzuni réapparut à la surface les cheveux dégoulinant et rouge comme un soleil levant.

Nan mais ça va pas vous voulez me noyer ou bien ???? Et pis moi j'ai déjà pris mon bain avant de partir...

Pendant que les trois femmes frottaient de toute part Shoon, les voila en train de papoter le bout de gras sur le voyage passé et ce qu'elles avaient pu admirer comme merveilles du paysage; Il est vrai qu'à cette saison les arbres dénudés forment dans la campagne de bien tristes squelettes se dessinant sur l'horizon rouge du coucher ou du lever du soleil mais même si cela peut être morose de voir une nature dans un accoutrement pareil cela peut être très beau et donner espoir à la vie renaissante.

Je suis contente que le voyage ne t'a pas trop fatiguée Fubuki-Chan je ne sais pas si j'aurai eu la force de te porter avec tout le respect que j'ai pour toi et ta famille ... Mais boudiou arrête de bouger comme ça Shoon je vais te mettre du savon dans les yeux rhoooooo .... Tu penses que nous allons rester longtemps à Nakatsu que je puisse m'organiser et faire grossir un peu le sac d'os qu'est ma sœur; je ne peux pas la présenter au clan dans l'état ou elle est on dirait un bambou monté sur deux baguettes ....

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Fubuki S

Fubuki ne put retenir son rire, un rire d'amusement sincère, enfantin, cristallin comme le chant d'un petit torrent:

Suzuni-chan! C'est moi qui t'aurais porté! Tu dit que Shoon est un sac d'os, mais franchement tes pauvres membres pourraient être plus costauds. Je suis sure de pouvoir vous porter toutes les deux, une sur le dos, l'autre dans les bras.

Reprenant tout à fait la maitrise d'elle même, car la fille d'un grand samouraie n'est pas n'importe qui, elle ajouta:

Nous prendrons le temps nécessaire pour Shoon-chan et nous même. Sauf si nous recevons un ordre des jumeaux. Donc profitons de cette ville, de ses poissons et surtout des tiens. Maekoo-chan, ta marraine, est une personne extraordinaire, un exemple de réussite, une femme très agréable. Et ta jeune sœur possède une belle énergie et un charmant minois. Elle n'est pas sotte et elle trouvera vite sa place chez nous, je ne me fait aucun souci pour elle, sauf pour le bain...

En bonnes nippones, Fubuki et Suzuni respectées les trois soins quotidiens du corps : le manger, le boire et le bain.
Aussi Fubuki n'arrivait pas à comprendre d'où lui venait une pareil répulsion pour l'eau. Il ne pouvait y avoir que deux possibilités: soit Shoon avait failli se noyer un jour, soit elle était un chat dans un corps humain. Mais la quelle des deux était la bonne; si Shoon a réussi à ne pas se noyer, elle mérite un profond respect. Car personne n'aide quelqu'un qui se noie ou qui n'a pas assez de force pour se sortir lui même des griffes de la mort se serait l'humilier pour le restant de ses jours, ce serait le vouer à une reconnaissance perpétuel envers son "sauveur/possesseur". Mais si Shoon-chan est un chat, il faudrait tenir compte du caractère félin: à la fois joueur, prédateur et indépendant. Et si c'était les deux???

Fubuki retrouva son futon assez tard car leur première soirée en famille continua fort agréablement... Ses rêves vagabondèrent vers son père et sa petite sœur Masako, le domaine, Kokura où elle fit ses premiers pas... des visages connus, des paysages sous la neiges... une barque dansant sur les étoiles... trois grues...

shoon

Alors que Shoon s'évertuait a faire oublier l'histoire du bain a sa soeur , une Dame sans doute une amie se Suzuni sa soeur , qui se prénommait Fubuki prit la parole , elle avait accompagné Suzuni en ce village et comptait bien en profiter un peu.

Shoon ne pu que sourire en l'écoutant la surnommer « l'irremplaçable soeur » ...oh pour sur on va pas me remplacer comme ça ..Mais suzuni semblait pas vouloir en rester la , d'un coup d'un seule Shoon fut projeter dans le baquet d'eau , c'est pas sans se débattre que la jeune fille se retrouva entièrement englouti par l'eau , entraînant avec elle Suzuni qui eu bien failli se noyer coincée par shoon tête première dans les profondeur de ce bain.

Shoon ne pouvait cesser de râler entreprise par toute ces mains qui l'astiquaient dans tous les sens ..

Pfff j'aime pas l'eau !! non pas les cheveux je veux pas moi !!! rhooo mais aïeeeeeee !! frottez pas si fort !!! pfff ....

Shoon essayait tant bien que mal de se glisser hors de ces mains agitées qui semblait ma voir briller comme un koban tout neuf .

Non mais ho je suis pas un sac d'os moua !!grrr je veux sortir de l'eau !!!...hurlait Shoon donnant de grand coup de main dans le bain .

L'eau la répulsait au plus haut point , d'après ce qu'on lui avait comté , de pas plus haut que ces vingts quatre lunes , la fillette avait échapper a la bienveillance de la personne qui l'avait a sa charge. Shoon déjà a cette age présentait une certaine indépendance ,un caractère solitaire et espiègle , jouant de rien et bien plus heureuse aux milieux de cet immense sanctuaire qu'est la nature , la elle ou savait si bien se mêler aux animaux qui convoitaient les forêts denses et grouillaient dans les campagnes .
Ce jour la au bord d'une rive sur un ponton , la fillette allongé a plat ventre sur les planches , s'amusait a regarder les poissons passer sous son nez , les mains dans l'eau , l'envi de les atteindre était bien plus fort et sans s'en rendre compte avait glisser dans les eaux froides . Dans l'imaginaire de la fillette , un majestueux et grand poisson c'était placé sous son petit corps frêle submergé et l'avait conduite au bord du rivage. A présent sans souvenir de ce malheur finissant dans la chance , Shoon ne supportait pas l'eau, ni d'être dans l'obscurité d'une pièce lui faisant ressentir sans même qu'elle s'en rende compte l'oppression du noir dans cette masse d'eau qui l'avait enveloppé lors de cet incident .

Shoon elle même ne savait pas pourquoi ce refus alors les femmes qui l'avait entreprise pour ce bain de plus chaotique ne pouvait elle aussi le savoir. Pour shoon c'était comme ça et ne souciait pas de savoir le pourquoi du comment , avançait dans le vie poussé par ses pulsions du moment.

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Suzuni

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Onibaka a écrit:

De bon matin, Onibaka vint faire un détour par l'établissement tenu par Maekoo-sama, pour venir déposer un petit paquet à l'attention des jeunes voyageuses qui venant de Kurume faisaient halte à Nakatsu. S'étant souvenu de leur accueil chaleureux, il ne pouvait les laisser repartir sans un petit présent qu'elles sauraient apprécier.
Une pleine fournée d'usagis moelleux qui, porte-bonheurs et douceurs à la fois, feraient leurs délices sur la route. Il en avait déjà offert quelques uns mais doutaient que la gourmandise de Suzuni-Sama, leur accorde une longue existence.

Ainsi munies, elles pourraient affronter la route avec plus d'enthousiasme. Il déposa son paquet (en indiquant à qui il faudrait le remettre) enveloppé d'une étoffe de lin et s'en fut en sifflotant vers le lac pour y aller pêcher en toute quiétude. La journée s'annoncait radieuse et le poisson aurait bien la décence de lui permettre une petite sieste réparatrice avant de vouloir s'attaquer à ses appats...
Décidément que la vie est douce chez soi...

Suzuni qui connaissait l'histoire du pourquoi Shoon n'aimait pas l'eau, se faisait un malin plaisir à lui balancer de grande coupelles d'eau sur la tête en lui frottant sa tignasse. Lorsqu'elle fut satisfaite de l'état de propreté de sa sœur vu la couleur de l'eau, elle l'invita à sortir en l'enveloppant dans un grand drap de lin puis lui tendit des haillons propres.

Bon te voila plus belle avec une couleur de nipponne respectable. Maintenant je vais te montrer comment te tenir.

Entretemps une personne apporta à Suzuni-chan un petit paquet ne comportant aucun mot amis lorsqu'elle vit ce qu'il contenait elle sut de suite de qui cela venait. Elle se lécha les babines en repensant à ce que l'homme lui avait fait gouter la veille et se dit que cette douceur devait être aussi bonne. Elle le mit dans son balluchon en glissant un clin d'œil à Fubuki-chan qui était la le soir de la dégustation.

Suzuni se remit devant Shoon et commença son cours de maintien.

Alors écoute moi Shoon ... Déjà tu vas te tenir bien droite tu relèves le menton regardant bien devant toi , en mettant les épaules comme ça pour faire ressortir ta poitrine et tu te cambres un peu ... tu vois comme ça...

Suzuni accentuait ses paroles par ses gestes en mettant ses jambes bien serrées remontant son buste et se cambrant à la limite du raisonnable. Puis elle se mit à marcher à petits pas.

Et ensuite tu fais des petits pas comme si tu tenais ton éventail entre tes cuisses cela fait une démarche très gracieuse. Allez à ton tour montre moi si tu as compris .

Suzuni se mit à coté d'elle pour la regarder faire...

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Fubuki S

Fubuki avait passé d'excellents moments, qui resteront gravés dans sa mémoire.
La découverte des techniques de pêches dans un lac généreux. A chacun de ses essais elle avait eu une prise abondante, quelle belle preuve de sa patience et de son sérieux en la matière! Elle les avait confiés aux cuisines expertes de Maekoo et c'était toujours régalée. Maintenant qu'elle connaissait le goût de Nakatsu, elle ferait plus attention lorsque Chihiro proposerait du poisson à l'avenir. La créativité de la grande intendante du clan devait s'inspirer des différentes spécialités culinaires pour chaque type de met.
Les bonnes soirées dans la gargote de "l'Amitié" avec les deux sœurs et les autres filleules de Maekoo-chan, avec l'infatigable tisserande maîtresse des lieux, l'anniversaire de la petite As-chan dernière protégée de celle-ci et grande amie des frères Airdan et Theolf, des retrouvailles savoureuses avec Onibaka le pêcheur-voyageur généreux si doué pour les douceurs de toutes sortes et tant d'autres...

Fubuki regarde les pieds de Suzuni, puis regarde les siens. Elle laisse échapper un soupire d'aise avant de déclarer:
Y a pas à dire, c'est vraiment une invention sans égale. Tellement utile qu'on peut se demander comment on peut s'en passer. Pas étonnant que j'ai gardé mes précédentes jusqu'à ce qu'elles deviennent presque transparentes. Les Zori, c'est la vie! Le bonheur pour les pieds. Ce voyage aura été des plus profitable!
La jeune femme avait dit au revoir à tous ceux qui l'on accueillit et pour finir ses préparatifs elle est allé brûler de l'encens au sanctuaire, puis elle a fait une petite promenade près du lac pour s'imprégner une fois encore de cette vision apaisante.

Revu de paquetage. Fubuki fait le tour des bagages;
Nos achats respectifs, les affaires de Shoon, l'intendance pour la route...

Elle se redresse et interroge Suzuni:
Montre moi le paquet de lin, celui dont m'a parlé Maekoo-chan en me souhaitant bonne route, le cadeau d'Onibaka-kun. Plus précisément c'est le contenu du paquet que je veux voir. car il nous a prévenu, qu'il porte chance mais pas si on les mange trop vite.
La jeune samouraï sourit, car elle a confiance en sa chère Suzuni, par contre qui sait si un chat ne se serait pas laisser tenter, de petits lapins si appétissant...

Shoon-chan ayant repris du poil de la bête, la pêche ayant été bonne, les retrouvailles et les affaires faites, l'appel de la maison se fait sentir.
C'est avec joie qu'elles voient arriver Shunrei-san, à l'heure au rendez-vous du départ.
Oui, maintenant c'est quatre filles qui prennent le chemin pour le Daimyo Otomo. Leur nouvelle compagne de route est une habitante de Kurume. Fubuki la connaît assez bien car elles ont passé plusieurs soirées bien agréables en gargote municipale. Les voici donc prêtes à partir, le cœur un peu lourd de quitter les amis, mais heureuse de savoir qu'elles reviendront.
En route pour Kurume! Hita, nous voila!

shoon

Shoon après une séance de bain bien mouvementé , finit enfin par sortir et se rouler dans le drap que tu tendis sa sœur , se mettant près du feu pour se réchauffer un peu , elle cantonna un petit air qui lui trottait dans la tête . Suzuni fini part lui ramener une tenue légèrement plus descente ou du moins bien plus propre que ce que la jeune fille portait avant la toilette. Shoon s'habilla rapidement , se tortillant dans tous les sens trouvant la tenue un raide a son goût et écouta le recommandations de sa sœur qui tenait absolument a lui apprendre je ne sais qu'elle bonne manière , Shoon se trouvant très bien comme elle est.

La jeune femme a près une écouté attentionné s'exécuta a faire comme sa sœur lui avait indiqué et montrer ...

alors ....bien droite.....relever le menton....ressortir la poitrine ...heu... la néné ...et se cambrer ...pff ... drôle de truc que cette façon de se tenir hein !!

Shoon le popotin bien en arrière la tête relevé sans oublié de baisser les yeux sinon elle ne verrait pas ou il fallait mettre les pieds , se demandait a quoi elle pouvait bien ressembler , mais elle ne se trouvait pas a son aise .

Au coté de Suzuni elle commença a imagine a serrer l'éventail entre ces cuisses en pensant en se fort inter rieur que si certain s'y trouvait il aurait fini en bouillit tellement elle serrait ses jambes .

Oooh voilà ça te va hein parce que moi je voudrais bien aller faire un tour hein pff !! J'ai vu un joli érable idéal pour une bonne partie de grimpette !!

Shoon attendit que sa sœur , lui donne son avis sur ce a quoi elle ressemblait dans cette démarche de pingouin et partis vadrouiller dans la campagne environnante pour vaquer a ce qui la rendait paisible .

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Suzuni

Suzuni regardait sa sœur qui essayait de faire l'exercice pour lui faire plaisir. Elle s'approcha d'elle pour l'aider à se tenir droite pour faire gonfler sa poitrine mais ne voyant rien pointer elle écarta son haillon pour y voir le pourquoi du comment

Mais non d'un grain de riz ... t'les a mis ou dans l'dos c'est pas possible ... Okâ-Sama a du oublier de t'attribuer un petit accessoire de ta féminité ma Shooshoonette-chan . Mais bon on fera sans.

Suzuni savait qu'il ne fallait pas aller trop vite dans l'éducation de sa sœur et surtout ne pas la brusquer alors quand elle commença à lui parler d'un bel érable elle compris que la jeune fille avait besoin de se dégourdir les pattes alors elle lui fit un signe pour qu'elle s'y rende

Mais attention Shoon nous allons bientôt partir alors ne t'éloigne pas trop ... Dés que je t'appelle tu arrives d'accord.

Suzuni n'eut pas de réponse et vit détaler comme un lapin sa sauvageonne de sœurette. Pour faire passer le temps, elle se mit à papoter chiffon avec Fubuki-Chan; il est un fait que les deux femmes avaient fait l'acquisition de jolis Zoris chez sa marraine et de ne plus marcher nu pieds les ravissait au plus haut point même si des Zoris toutes neuves avec des haillon leurs donnaient un allure un peu ... comment dire ... sexy !!!!

Mais le temps passait vite et l'heure du départ avait sonné; Suzuni mis ses mains en porte voix et appela sa sœur.

Shoooooooooooooon Shooooooooooooon allez on y va !!!!

Suzuni prit les balluchons car il était hors de question que Fubuki-Chan porta ses bagages et les deux femmes commencèrent à marcher doucement tout en continuant de papoter de tout et de rien et du paquet que Onibaka-San avait déposé pour elle et c'est toute fière qu'elle sortit le paquet en disant

Euh t'as vu j'y ais pas touché même si mon envie était plus grande que de manger un bon bol de riz.

Pour ne pas sentir les kilomètres qui les séparaient du kurume , Suzuni se mit à chanter à tue-tête.

Sur la route de Kurume les filles la iront ... les filles la iront
Sur la route de kurume ou y a de beaux nippons ponpon ....

Un pas après l'autre, les filles arrivèrent enfin aux portes du village en faisant de grand signe à Neko-San qui gardait si bien le domaine. Mais d'un coup Suzuni s'apperçut qu'il manquait quelqu'un dans le groupe; Shoon n'était pas la ...

Naaaaaaaaaaaan mais c'est pas vrai elle a du s'endormir au creux de son arbre pfffffffffffffffff bon ben il me reste juste à lui envoyer une volaille pour lui dire qu'elle grimpe sur la rosse qu'on lui a prêtée et qu'elle arrive au plus vite je te jure pire que moi je te dis elle a pas de cervelle.... Bon ben on va au Shokudou Fubuki-chan j'ai une de ces faims moi que je mangerai une montagne de Yakitori moi ....

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shoon

Après l'exercice imposé par sa sœur , Shoon ne pu résister a aller s'aventurer dans les alentours eu près d'un arbre qu'elle avait repéré a son arrivée.

Elle leva la tête analysant la position des branches , cherchant la première qui ferait la meilleur prise pour se hisser au sommet de ce magnifique érable encore dénudé de ses feuille . Shoon prit son élan et sauta jusqu'à la branche maîtresse ou elle finit par prendre appuis pour continuer sa grimpé au cœur de l'arbre pour prendre place les jambes pendu dans le vide a regarder l'horizon fin prête a attendre la veillée du soleil. Balançant ses fines et maigrelette jambe , la jeune femme se mit a fredonner un petit air bien a elle enfin libre des obligations habituelles.

L'esprit bien loin de tous tracas , Shoon ne vit pas le temps passer et se rappela subitement qu'elle se devait de reprendre la route avec sa sœur et Fubuki ; elle redescendit de son arbre aussi vite qu'un petit singe effrayé et couru aussi vite qu'elle pu tenant ses getas a la main pour aller plus vite . Shoon cherchant sa sœur partout allant de gargote en gargote se dit qu'elle a dut rater le convoi. Essoufflé , prenant appuis sur un mur elle réfléchit un court instant puis alla d'un pas chercher le peu d'affaire qu'elle avait , avala un thé rapide et prit la route seule mais guillerette , sifflotant repensant aux bons moments passé .

Non loin de de kurumé ou elle devait retrouver sa sœur , Shoon traînait les pieds la fatigue l'avait gagné durant la fin du voyage , ce qui n'était pas dans son habitude mais sans doute était ce encore la faim qui l'avait affaiblit , la jeune femme pensa qu'elle trouverait bien un peu de riz a se mettre sous la dent dans une gargotte du village .

Shoon entra dans la première gargote venu et aperçois sa sœur déjà la avec Fubuky ...

Keyyyy hayyy Konishiwaaaaa !!!!

Elle saute sur sa sœur et lui fait de gros bisous .

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Fubuki S

Suzuni ne chantait plus par contre, elle regardait derrière elle souvent et semblait un peu las. Fubuki avait discuté avec Yamato Shunrei depuis leurs départ de Hita et celle-ci les avait laissé au hameau précédent lieux de résidence de ses cousins, elles se reverraient en gargote. Maintenant, elle observait la jeune intendante du coin de l'œil. Elles étaient déjà en vu des portes de Kurume. Le voyage retour parait toujours plus court.

La jeune femme se retourna. Elle ne regardait jamais en arrière, sauf pour des questions de sécurité, mais le paysage était désert, la plaine vide s'étendait à perte de vue de ce coté si de la ville, à l'opposé de la forêt. Calme et désert... Désert!

Shoon-chan! Où est-elle Suzuni-chan? Elle n'a pas suivi! et nous sommes arrivées.

Fubuki se sentit vide. Comment avait-elle pu ne pas s'en rendre compte plus tôt! Elle regarda Suzuni dans les yeux, que faire? que pouvait-elle penser d'elle maintenant? Elle vit que son amie ne s'inquiétait pas. Si sa soeur ne s'inquiète pas, il ne faut pas que je m'en fasse... mais comment ai-je pu... commen!? Fubuki suivit Suzuni en gargote retenant ses émotions, mais elle n'arrivait pas à s'y faire, comment? comment avait-elle pu être aussi peu attentive? elle avait échoué, c'était évident. Suzuni dans sa gentillesse ne voulait pas l'enfoncer mais elle avait échoué.

La gargote était pleine de personnes connues, d'amis et de gens de passages.
Quel accueil! qu'il est bon d'être chez soi!

La soirée arriva vite, le défilé des connaissances continua et les discutions sur les dernières nouvelles de chacun allèrent bon train... Et le miracle se produisit! La porte s'ouvrit et une créature bondit sur Suzuni. Le coeur de Fubuki bondit lui aussi, la jeune samouraï s'inclina pour la saluer et tentait de cacher un peu son soulagement:

Shoon-chan! bienvenue à Kurume!

Suzuni

Quelque temps plus tard

Suzuni avait des fourmis dans les jambes et elle se dit qu'il y avait encore beaucoup de villages qu'elle ne connaissait pas. Elle se mit en quête de trouver des compagnons de voyage dans sa famille adoptive. Elle n'eut pas à chercher longtemps à croire que les Sanada avaient la bougeotte et c'est un petit groupe de cinq personnes qui arriva aux portes de Hita. Tout le long du voyage elle avait tiré sa sœur Shoon-Chan qui ne cessait de se plaindre qu'elle marchait trop vite mais avec de belles koris toutes neuves; il est un fait qu'elle faisait de grandes enjambées la petite Suzuni et c'est en babillant avec ses compagnons qu'elle menait la petite troupe vers la première destiantion.

Suzuni commençait à connaitre ce village pour y être déjà passé plusieurs fois vu que sa marraine vivait à Nakatsu et qu'elle aimait beaucoup lui rendre visite. Mais elle aimait aussi aller revoir des personnes qu'elles avaient croisées en gargote et dont elle appréciait partager de bon moment.

Aaaaaaaaaaaaah nous y voila .... Bon moi je vais faire des courses au marché cette marche m'a donnée faim et pis après direction la gargote pour aller gouter leur saké vous êtes d'accord ???? On continuera le voyage après ...

Suzuni les regarda tour à tour pour savoir si cela leurs convenait ....

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chanichan

On part faire une ballade , qui vient avec nous???

La phrase n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde , elle qui n'avait quitter Kurume qu'une seule fois dans sa jeune vie sauta sur l'occasion

moi...moi...moi avait elle lancé le sourire aux lèvres, elle était repartie en courant chez elle préparer son baluchon et était ensuite revenue se joindre au petit groupe , Suzuni en tête lanca le départ, Chanichan lui sauta sur le dos

ihihihi je te suis , comme ton ombre maintenantfaut dire que malgré les airs qu'elle se donnaient , la gamine n'en menait pas large , elle descendit du dos de Suzuni et se plaça à ses côtés .
Le voyage en compagnie des membres du clan était agréable et s'est sans encombres que tous arrivèrent à Hita

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Citation:

Suzuni a écrit: Aaaaaaaaaaaaah nous y voila .... Bon moi je vais faire des courses au marché cette marche m'a donnée faim et pis après direction la gargote pour aller gouter leur saké vous êtes d'accord ???? On continuera le voyage après ...

Oh oui je meurs de faim aussi moi , fit le jeune fille alors que tous avaient pu entendre le gargouillement de son ventre qui réclamait sa pitance

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shoon

Bein voilà a peine arrivée qu'il fallait qu'elle reparte , Shoon aimait bien les voyage , mais elle se devait aussi améliorer son quotidien , elle verra cela a leur retour.

La troupe en avant , Shoon sur l'arrière a se traîner , s'adonner au plaisir des yeux devant cette étendu de nature , s'arrêtant pour river son regard sur les premiers insecte annonçant un printemps proche , tendant l'oreille au chant mélodieux d'un oiseau qui sans doute convoitait une oiselle un peu plus haut sur une branche , sourie à la sortie timide d'un premier bourgeon .

Seul le fond sonore d'une nature si envoûtante se faisait satisfaire...Comment ???mais ... mais ???ou sont elles ???

Shoon reprit ces esprits quand devant elle pas un bruit , pas une silhouette sautillante , pas l'ombre de la troupe en vue ...Mais mais mais ?!?!?
C'est dans un élan fracassant que la jeune femme , prit ses guétas a la main et se mit a courir a toutes jambes droit devant suivant le chemin qui devait les conduire a Hita .

AAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaah!!!!! EEEEhhh OOOhhh! Mais attendez moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Shoon rattrapa le petit groupe déjà sur l'entrée du village de destination Quand Suzini se hâta d'aller y faire quelques emplettes nous donnant rendez vous en gargote . La jeune fille bien qu'essoufflé acquiesça de la tête .

Oui oui ..... en gargote ....j'ai soif moua pfff

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chanichan

QUELQUES TEMPS PLUS TARD

Le petit groupe avait marché dans la joie et la bonne humeur , Chanichan regardant partout .
Ils arrivèrent très tot a Nakatsu et décidèrent de se reposer un peu ...Ni tenant plus Chanichan se leva en faisant bien attention de ne pas réveillé les autres et alla se promener dans la ville .
Parcourant les rues de long en large , saluant les habitants , elle était heureuse , tout l'émerveillait lorsque ..... elle commença a courir jusqu aux membres de la troupe

SUZUNI... SUZUNI... viens voir !!!viens voir!!! y a un lac un très beau lac ... on va à la pêche dis ??? oh dis oui s'il te plait dis oui !!!!

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Suzuni

Aux cris de Chanichan-chan, Suzuni se mit à rire mais avant même de dire quoi que ce soit elle vit la petite Sanada sauter dans le lac canne en main pour pouvoir pécher. Suzuni ne pouvait pas s'arrêter à Nakatsu car elle avait promis à sa Sempeï de rentrer au plus vite afin de l'aider aux préparatifs du mariage.

Mais noooooooooooon Chanichan-chan il n'y avait que Fubuki-chan et Shoon-chan qui devait rester à pécher. Ah nom d'un p'tit grain d'riz si Kamakura-san lui a prit l'envie de tâter du goujon lui aussi ben je suis dans de beau draps moi.

Mais il en fallait plus pour décourager la petite intendante; Elle se rendit sur le champs en gargote en faisant un signe de la main aux trois femmes qui péchaient, afin de retrouver ses amis. La elle retrouva Changli-chan qui lui proposa de l'accompagner à une seul condition qu'elle accepte dans son groupe son amie Marumi-san. Et hop ni une ni deux le groupe était refait.

La soirée s'écoulait paisiblement et Ezan-san, qu'elle avait connu lors de son arrivée à Nakatsu, fit son entrée et la il lui appris que lui aussi allait à Kokura ce qui la fit sourire. Puis ce fut le tour d'un homme qui entra et se plaignit de solitude. Le grand cœur de Suzuni-san ne supportant pas la tristesse commença à le consoler mais cela ne plus à Changli-san qui partit en claquant la porte.

Ah non il va pas m'abandonner maintenant lui aussi pensa-t-elle

Suzuni fonça le rejoindre pour lui demander pardon de ces chuchotements avec un homme qu'elle ne connaissait que de peu. Son ami lui expliqua bien des choses et cela ouvrit les yeux de la petite naïve qu'elle était. Mais son moral toujours au beau fixe n'allait pas être entaché par un malentendu et c'est en sifflotant qu'elle reprit son baluchon et reprit la route avec ses nouveaux compagnons de voyage.

A dans deux jours les filles péchez bien ça fait du bien à la tête et toi shoon-Chan t'es sage hein pas de bêtises dans les arbres ...

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Fubuki S

Le voyage? quel voyage? la route avait été si courte, même en faisant étape à Hita, que Fubuki était presque étonnée de se retrouver de l'autre coté de l'île. Il faut dire que maintenant elle connaissait le chemin et surtout, ils étaient cinq à faire le trajet et comme chacun sait; plus on est de fous, plus on rit!

Maekoo était maintenant Sô de Nakatsu se qui fit plaisir à la jeune femme car elle connaissait son dévouement et ses qualités de gestionnaire, mais du coup il serait plus difficile de la voir car administrer une ville en ébullition est une lourde charge...

L'enthousiasme enfantin de Chanichan la fit sourire;

Ne t'en fait pas Suzuni-chan. Puisque notre Chanichan n'a pas résisté à l'appel du lac et je la comprends très bien, nous attendrons ton retour dans deux jours et nous serons prêtes à rentrer et aider Chihiro-san au plus vite.

La jeune samouraï aurait préféré un jour de plus, mais elle mettrait à profit le temps imparti. Et comme Suzuni avait d'autres compagnons de route pour Kokura, plus de problème!
Shoon-chan et Chanichan-chan, un chat et un dauphin, il faudrait ouvrir l'œil! Amaterasu radieuse triomphait de l'hiver au firmament, le lac déployait ses plus beaux atours tissés d'argent et de pierreries, l'air embaumait le printemps approchant... Une légère euphorie s'empara d'elle, tel était l'effet conjugué de la nature abandonnant son manteau blanc, de la pêche et des retrouvailles avec les amis ici. C'est donc une petite fille très heureuse qui plongea à la suite de ses amies dans les eaux généreuses...

chanichan

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Citation:

Suzuni a écrit
Mais noooooooooooon Chanichan-chan il n'y avait que Fubuki-chan et Shoon-chan qui devait rester à pécher. Ah nom d'un p'tit grain d'riz si Kamakura-san lui a prit l'envie de tâter du goujon lui aussi ben je suis dans de beau draps moi.

Chanichan écarquilla les yeux

rolala je suis désolée Suzuni chan j avais pas comprit
elle rougit comme une pivoine toujours distraite , elle n'avait rien a envié à sa soeur non d'un bambou fendu!!!

Il était trop tard pour poursuivre le voyage , le tout étant réglé , Chanichan resterait avec Fubi-uki et Shoon ..au moins la jeune fille ne serait pas seule en terre inconnue et serait chaperonné ..cela ne se faisait pas a son âge de rester seule.Chanichan remercia Fubuki ,avec cette jeune samourai elle se sentait en sécurité
arigato Fubuki chan j ai eu un moment de panique a me voir seule ici
Elle regarda la jeune fille , elles devaient avoir a peu près le même age toutes les deux , Chanichan admirait Fubuki de savoir ce qu'elle désirait faire de sa vie , elle qui faisait plus de bêtises que de se pencher sérieusement sur le sujet

La journée s'était déroulée sans autres incidents , Chanichan gagna la gargote où Suzuni avait trouver des personnes pour l accompagner , ce qui soulagea la jeune fille

Fais bon voyage Suzuni , lui dit elle en quittant la gargote , nous t attendons sagement ici ...enfin j vais essayer pensa t elle...

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Fubuki S

Des techniques de pêche Fubuki n'en connait pas beaucoup, mais sa préféré est sans aucun doute celle qui privilégie le travail d'équipe. Le lac devient alors un terrain de jeu merveilleux: sur la rive chacun ôte ses sandales et autres protections pour les pieds, hommes et femmes se mettent à l'aise; en sous-vêtements pour eux et jambes nues pour elles... On rentre dans l'eau sans bruits. Les différents participants très concentrés échangent des regards et des gestes discrets; il ne faut pas effrayer les poissons... on s'enfonce un peu dans les eaux claires et on scrute avec attention les mouvements sous la surface... quelqu'un c'est arrêté. Tout le monde s'immobilise. celui qui à trouvé un endroit prometteur lance sa ligne et la déroule doucement en regagnant le bord. Tout le monde rejoint la rive et chacun lance son hameçon appâté. Les êtres habillés d'écailles ne tardent pas quitter leur demeure liquide...

tu vois Chanichan-chan, c'est plus sûr en groupe, comme les voyages. Es-tu contente de cette promenade?

La jeune samouraï sourit mais elle n'a pas beaucoup vu Shoon c'est dernières heures et comme la jeune fille adore grimper... Fubuki écoute les anecdotes des gens près d'elle et inspecte les hauteurs, les cimes des arbres qui commence à bourgeonner... une forme est là perchée se détachant délicatement des branche, un sourire illumine le visage de Fubuki.
La nature soupire encore sous l'hiver mais déjà elle murmure ses refrains printaniers... quelle volupté...

chanichan

Chanichan suivait les conseils de pêche , observant avec grand intérêt le savoir des autres, elle n'avait que très peu pêcher dans sa jeune vie et toute expérience était bonne a prendre

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Citation:

Fubuki a écrit:
tu vois Chanichan-chan, c'est plus sûr en groupe, comme les voyages. Es-tu contente de cette promenade?

Oui très contente , c'est très enrichissant de voyager et rencontrer d'autres personnes , voir comment ils vivent , j'espère refaire des voyages avec vous dans l'avenir

Elle fixa son attention sur l'eau , se concentrant au maximum , elle plongea les mains dans l'eau à une vitesse qui l'étonna , ne se croyant pas capable de réagir aussi vite et attrape un poisson

OOh regarde Fubuki Chan , j en ai eu un! la jeune fille sourit toute heureuse de sa prise qui gigotait entre ses mains, se débattant pour rejoindre son lieu de vie

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Fubuki S

Fubuki sourit et prêta main forte à Chanichan. Car un poisson qui se débat pour sauver sa vie agit avec l'énergie désespoir et préférera abandonner une nageoire pour rejoindre sa baignoire. Les jeunes apprentis pêcheuses s'en sortaient bien; chacune de leurs tentatives était couronnée de succès.

Par contre Fubuki trouva Nakatsu bien plus morne que lors de son premier passage. Ce devait être un ensemble, car elle aussi était plus indépendante, plus autonome et donc plus solitaire. Son esprit était en paix, se nourrissant des tableaux toujours changeant de la nature et des hommes, aussi elle confia à son amie:

Je suis née dans un verger en plein hiver sous le règne de la famine. Ma famille décida de s'installer dans une foret pour prospérer. Je connais tous les arbres, des champs et des bois, mais jamais encore ils ne m'ont sustenté. Il m'a fallu voyager pour trouver un lac et m'en nourrir. Et bien crois moi si tu veux, rien ne remplace l'eau!

La jeune samouraï leva la tête vers les frondaisons; tel la panthère alangui sur son divan sylvestre, Shoon prenait le soleil sur une branche de Ginkgo.
Elle ne retient pas le murmure de sa pensée:
je ne sais pas pourquoi... Shoon ne s'entend pas avec l'eau... elle est un peu mon opposé... elle vit avec les arbres... fuit le bain... comme un félin...

Elle se leva et convia Chanichan à faire un dernier tour en ville avant de retrouver Suzuni et la route de Kurume. En passant sous l'arbre élu par son amie, elle lui lança;

Shoon-chan, n'oublie pas que Suzuni arrive et que nous rentrons avec elle ce soir!

Le temps de rallier la ville, Suzuni était bien arrivée. Les retrouvailles furent joyeuses. Mais à trop vouloir bien faire on complique finalement plus qu'on ne simplifie. un quiproquo? une idée mise en œuvre sans se concerter? quoi qu'il en soit, le groupe fut refait et resta incomplet. Impossible de changer.

Fubuki et Suzuni étudièrent le nouveau problème et la conclusion s'imposa:

Suzuni-chan garde ton groupe tel qu'il est. De tout façon on ne peut rien faire d'autre. Continue vers Hita comme prévu. Puisque nous sommes au moins deux avec Chanichan, je ferais un nouveau groupe demain et peut-être que nous trouverons d'autre compagnons de route pour Hita. Quoi qu'il en soit nous partirons demain.

Elle sourit et ajouta:
L'art du voyage est parfois plus complexe qu'il n'y parait, même aux personnes avisée. Il nous faut toujours rester humble et apprendre de nos erreurs.

Elle s'inclina pour saluer son amie et lui souhaiter un bon repos et surtout une bonne route.

Pour vider un peu son esprit attristé Fubuki partie roder dans la campagne environnante au clair de lune, parfois courant ou marchant sans bruit, escaladant les rochers ou s'allongeant pour regarder les étoiles...

Suzuni

Deux jours auparavant, Suzuni était parti à Kokura avec Kamakura-san et deux autres personnes de Nakatsu qui voulaient voyager un peu. Elle avait dans l'idée d'y vendre du bois mais arrivée sur place, elle vit qu'il y avait beaucoup de bois en vente donc avec l'accord de Kamakura-san, elle fit rester le groupe une journée de plus dans cette ville triste à mourir ou les gens parlaient une langue bizarre en gargote qu'elle ne comprenait pas (Papotage IRL). Mais il y eut un miracle dans sa tristesse, une personne lui acheta presque toute sa cargaison de bois et cela lui redonna un peu le sourire. Mais elle qui aimait tant papoter ben rien de rien et elle trainait comme une âme en peine dans ce village plein de gens bizarre.

Enfin de retour à Nakatsu , c'est avec un immense sourire que Suzuni s'élança vers sa sœur et ses amies. Tout le long du chemin elle avait pensée à ce moment la, elle s'était tellement ennuyée à Kokura que de retrouver sa famille lui mettait du baume au cœur.

Shoon-Chan ... Fubuki-chan ... Chanichan-Chan ... Plus jamais je ne vous quitte je me suis trop enquiquinée la bas. Bon alors on repart ce soir hein d'accord les filles.

Pour Suzuni la chose était entendu ... Elle déchira la liste de son groupe et en refit une autre ; tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et c'est d'un pas léger qu'elle se rendit en gargote. Mais la quand Fubuki lui demanda de l'intégrer dans son groupe ... Horreur ... Malheur ... elle ne la voyait pas ... Vite vite trouver une solution; Suzuni fit travailler son cerveau en vitesse grand V afin de trouver au plus vite une solution.

Bon alors je sais ce qu'on va faire; comme j'ai oublié d'annuler votre inscription à mon groupe avant de déchirer ma feuille, je vais partir avec Shoon-Chan et Kamakura et demain toi Fubuki-chan et Chanichan-chan vous faites un groupe et nous vous attendrons à Hita.

Après bien des discutions, tout le monde s'était mis d'accord mais Suzuni était furieuse après elle; c'est en filant des coups de pieds dans les cailloux qu'elle regarda partir Fubuki jusqu'à ce que ce dit pieds rencontra une pierre plus grosse que les autres.

AYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUU CRENOMDUNGRAINDERIZTROPCUIT LES DIEUX SONT CONTRE MOI.

Suzuni tomba sur le sol prenant son pieds pour le masser en grimaçant ...

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Suzuni

Les jours passent ...

Et revoilà le petit groupe à Hita mais il en manquait deux encore qui n'allait pas tarder à les rejoindre. La journée d'attente avait été pour elle de creuser à la mine en compagnie de sa sœur Shoon qu'elle devait surveiller comme on surveille le riz qui cuit pour qu'elle n'oublie pas de manger et de travailler. Shoon avait tellement la tête dans les étoiles que Suzuni devait jouer à la grande sœur avec elle (ce qui était le cas d'ailleurs) et maintenant elle comprenait pourquoi Fubuki-chan appelait shoon le petit chat.

A la fin de sa dure journée de labeur, Suzuni alla se plonger dans l'eau glacée d'un petit cours d'eau afin de retrouver bonne mine pour accueillir ses deux amies. Lorsqu'elle eut retrouver sa peau de satin, elle alla se planter devant l'entrée du village et se mit à faire les cent pas en scrutant l'horizon tout en vérifiant de temps en temps que Shoon ne s'éloignait pas trop. Pour Kamakura elle savait que le samouraï ne se trouvait jamais très loin et les protégeait très bien comme il l'avait promis avant le départ.

Les heures passaient et Suzuni trottinait de plus en plus vite entrainé par l'impatience de retrouver Fubuki et Chanichan ...

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chanichan

Elles avaient parcouru le chemin séparant les deux villes presqu en courant , arrivées enfin a Hita Chanichan reconnu Suzuni qui faisait les 100 pas

aïe..aïe..aïe... on a du prendre du retard en chemin , Suzuni fait les 100 pas

Coucouuuuuuuuuuu Suzuni chan!!!!! cria t elle en lui faisant un signe de la main et courant la rejoindre
je suis bien contente qu on se retrouve , note que je n'étais pas en danger avec Fubuki mais a plusieurs c'est plus rassurant, elle l attrapa par le bras , commençant à lui raconter ses pêches , les rencontres, lui disant combien elle avait aimer ce voyage enfin
dommage qu'il nous faille rentrer , finit elle par dire dans un soupir

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Suzuni

Suzuni était heureuse de retrouver ses amies et elle écouta le récit de Chanichan-chan qui l'amusa beaucoup. Mais le temps du départ approchait et il fallait récupérer le petit chat dans les arbres avant de reprendre la route.

Bon ben je vais récupérer Shoon-chan et puis nous allons pouvoir reprendre le voyage puisque nous sommes enfin réuni . Tu sais Chanichan-chan moi aussi je suis contente de ce petit tour que nous avons fait ensemble cela nous a permis de mieux nous connaitre et maintenant je sais que j'ai deux amies. Il faudra vraiment que nous refassions cela. Bon je vais préparer mes affaires et ensuite nous pourrons partir. A tout de suite.

Suzuni parti vers la grange ou ils avaient passé la nuit afin de récupérer son balluchon et les balles de coton qu'elle attacha au bâton de Kamakura-san sans rien lui demander. Vu qu'il était le seul homme du groupe il pourrait l'aider à porter son fardeau. Mais Suzuni avait les yeux froncés car elle avait appris une nouvelle qui ne lui faisait pas plaisir mais alors pas du tout du tout plaisir et son cœur n'était pas vraiment à la joie et c'est en affichant un sourira forcé qu'elle se dirigea vers ses amies pour donner le signal du départ. Mais avant de partir elle alla récupérer son petit chat de sœur qui était encore en train de rêver dans un arbre. Elle l'empoigna par une cheville et la tira vers le sol la réceptionnant comme elle put.

Allez zou Shoon-chan on rentre à la maison tu vas pouvoir aller gambader dans les jardins tout à loisir. Mais tu ne me lâche pas la main je n'ai pas envie encore de te perdre. t'as bien compris hein?

Suzuni tendit un bout du bâton à Kamakura ou se balançaient les balles de coton et les toises de lin et prit l'autre bout qu'elle cala sur son épaule et serra fort la main de sa sœur; puis regarda le petit groupe et donna le signe du départ.

Hop Hop Hop .... C'est parti .... On rentre à la maison ... J'ai hate de retrouver Chihiro-chan et les autres et pis j'ai une montagne de chose à faire moi ... Préparer ses épousailles, voir si notre frère trouve sa place, m'occuper de Akato-sama qui n'a surement pas du manger à sa faim en mon absence je le connais le loustic, pis m'occuper des poissons du bassin pfffffffffff je ne vais jamais m'en sortir avec tout ça moi Tout en marchant elle s'énumérait toutes les taches qui l'attendaient au domaine des Sanada ...

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Fubuki S

Le regroupement c'était bien passé à Hita et le retour avait passé une fois de plus bien vite grâce à tous. mais à peine rentrer à Kurume que déjà l'envi et le besoin de repartir se firent entendre. Mais cette fois c'est un double voyage, avec beaucoup plus de personnes qui s'organise... Mahiro et Amateratsu entre autre sont de la partie cette fois-ci!

Alors en route pour le Lac! (à suivre bientôt!)

Amateratsu

Cette fois ci le bon Amateratsu n'était pas parti avec un de ses neveux pour surveiller qu'ils ne faisaient pas de bêtises sans lui. Il faut dire que ces deux jeunes chefs manquaient d'expérience selon lui. malgré leur génie militaire et économique ils n'avaient pas l'expérience des rapports humains que des années sur les routes au service de différents seigneurs avaient pu lui apporter.

Le ciel était bleu sur l'île de Kyushu ce jour là. Après une brève escale à trainer sur Hita dont il connaissait déjà les les gargotes, Ama avait fait un tour sur le marché. Il avait pu trouver quelques rares toiles de lin pour Chihiro san. Il lui emmènerait directement au shokudou. Il n'y était d'ailleurs pas encore passé et il le regrettait mais ne le montrait à personne.
Il gardait en tout temps son air serein et pourtant souvent ronchon. Il savait qu'il pouvait comprendre très rapidement les gens qui l'entourent grâce à ce caractère.
Les oiseaux étaient revenus dans les arbres de l'ïle. Bien qu'ils avaient passé la frontière d'un nouveau Kuni rien ne changeait. Les arbres, les herbes et les chants d'oiseaux étaient les mêmes. Le ciel était le même. Les gens étaient les mêmes. L'air bien que frais était assez agréable. Le soleil dardait ses rayons sur la peau de l'homme mûr qui allait d'étal en étal. La journée passa vite, sans encombres. Quelques rires se dégageaient du groupe seulement stoppés par l'air boudeur du sempai. Rires qui se transformaient cependant en moqueries discrêtes et coup de coudes entre les trois filles.

Le groupes s'organisa donc tranquillement afin de prendre la route à nouveau en direction de leur destination finale. Nakatsu.

Le chemin était habituellement tranquille. Fubuki comme à son habitude dirigeait la du petit groupe d'un pas décidé. Elle avait décidément en plus de la jeunesse, en plus de cette énergie, cette fougue qui donne l'impression qu'ils sont tout le temps pressé, un sacré caractère de chef. Elle ressemblait décidément énormément à sa mère. Il en lui disait pas car il n'aimait pas en parler mais elle lui ressemblait. Cette femme qui avait volé son cœur par son esprit et son caractère. Il était décidément fier de ses filles.

Le groupe avançait donc en fonction du rythme imposé. Suzuni était derrière au côté de Mahiro. Comme à son habitude elle était pleine d"énergie, pleine de rire, pleine 'd'humour et elle parlait haut... elle parlait... elle parlait... mais n'était-ce pas une qualité?

A cette idée Ama eut un léger sourire. il observait la scène de ces trois femmes devant lui chacune avec son caractère propre.
Mahiro la digne et douce marchait avec prestance. Elle portait sur elle la noblesse des Sanada. Cette légère fierté, altière accompagné d'un assurance dans le regard que seul un Sanada pouvait afficher. Ce regard qui habitait les membres les plus illustres de la famille et qui faisait que beaucoup étaient prêt à les suivre jusqu'à la mort. Ce regard qui lorsqu'il exprimait la colère faisait taire les hommes les plus courageux. Le jumeaux avaient certes le regards de leur père, ce regard dur et intense mais le regard de Mahiro impressionnait bien plus son oncle. Un seul regard avait vraiment fait reculé le combattant. C'était dans sa jeunesse, lorsqu'un peu fou, il avait défié son propre père en voulant se venger de personnes ayant insulté leur famille.
Il s'était tue et soumis devant la fermeté de son père, qui par sagesse avait su apaiser la situation pour la paix dans Kurume. Il ne comprenait pas à cette époque, maintenant oui, par contre malgré son désaccord il avait appris à rester à sa place grâce à ce ragrd qu'il n'oubliera jamais et qu'il emportera dans la tombe.

Il se demandait d'ailleurs s'il avait ce regard... Il aimerait.

Derrière cette scène, flânant, plongé dans ses pensées et ses souvenirs Ama prenait du retard. Il voyait Suzini se tourner de temps en temps vers lui. Il avait accepter d'être son sensei. Il n'avait enseigné qu'a ses filles jusqu'à maintenant. Il se demandait ce que ça allait donner.

Suzuni

Et voila le Suzuni de nouveau sur les routes; Mais avant de partir elle prépara son balluchon y mettant quelques petits trésors pour le voyage sachant que le patriarche du clan allait être de l'escapade. Elle prépara à l'insu de Akato-sama son maitre, de beaux sushis bien dodus, des yakitoris bien fournis ou les morceaux de poulet dansaient avec des morceaux de légumes et elle n'oublia pas la bouteille de saké pour faire descendre le tout et qui donnerait du tonus au vieil homme. Après avoir vérifié qu'elle n'oubliait rien, elle l'attacha fermement sur son dos et se fit aider par une de ses sœurs afin que celle-ci déposa sur le balluchon et l'y attacha quelques boisseaux de bois . La jeune femme ne voulait se promener avec trop de kobans sur elle et elle décida de prendre ce chargement comme secours au cas ou elle n'aurait plus rien à manger et en les vendant cela l'aiderait pendant son parcours.

Tout en avançant, Suzuni regardait comment Mahiro marchait car celle-ci avait décidé de donner de bonnes manières à la petite nipponne ce qui n'était pas une mince affaire. Mais malgré les remontrances souvent très dures de la fille d'Amaretatsu, Suzuni ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller à haute voix de tout ce qu'elle voyait, admirant les cerisiers en fleurs appelant les insectes qui commençaient leurs ballets joyeux butinant de ci de la ... oui le printemps était enfin la. Le chant des oiseaux se mêlant aux bavardages de l'intendante faisait une belle cacophonie sous le claquement des zoris de la joyeuse troupe qui, après un cours arrêt à Hita, avançait vers Nakatsu.

D'un coup d'un seul sans que personne ne vit arriver quoi que ce soit voila que deux brigands se jetèrent sur eux et une bagarre sans nom commença. La souplesse de Suzuni prit le dessus et commença à tournoyer sur elle même leurs donnant des coups de balluchons étant sa seule arme. C'est qu'elle s'en prit aussi des coups la brunette aux reflets de lune, mais il était hors de question qu'elle se laissa dépouiller. Horreur ... Son senseï était la oui il fallait à tout prix lui montrer ce dont elle était capable. Et vlan un coup de pied dans le fondement qui fit valser un des agresseurs vers Fubuki-chan, et hop un coup de balluchon qui envoya bouler l'autre agrésseur vers Mahiro-Sama: Elle se souvenait ce que son frère Shunsui-Kun lui avait dit "Toujours protéger son Senseï" . Ce n'était pas deux maigrichons qui allaient faire du mal à des Sanada nanmèho ...

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Amateratsu

Le sempaï qui trainait à l'arrière s'était laissé distancer de plusieurs dizaines de mètres peut-être même une centaine.

Il flânait allant observer ça et là des insectes, les fleurs qui poussaient en ce jour de printemps. Un virage sur le chemin le long d'une paroi rocheuse lui cacha le vue sur le groupe des jeunes femmes qui ne ralentissaient pas pour l'attendre. Il continuait de marcher tranquillement lorsqu'il entendit des bruits d'agitation de contacte de métal. Il s'arrêta pour mieux entendre l'air perplexe et reconnu alors bien distinctement le fracas des armes. Son sang ne fit qu'un tour et la paume sur la garde il courut jusque vers les jeunes filles.
A toute allure, à une vitesse qu'on était pas prêt de lui connaître il remonta la route, pestant contre la longueur du virage qui le cachait des combats.
Soudain le lumière se fit et il put voir précisément ce qu'il se passait. Il s'apprêtait à dégainer pour défendre sa fille, sa petite nièce et son élèves adorées.

Pourtant la lame resta dans le fourreau. L'homme mûr regarda avec des grands yeux la scène.
Il vit sa future élève se débrouiller comme pas deux en envoyant valdinguer avec ses armes les deux brigands qui pensaient s'attaquer à une groupe de femmes sans défenses.

Sa fille et sa petite nièce s'apprêtaient à recevoir chacun un des bandits.

Au premier coup d'œil et malgré leur masque le sensei reconnu un homme qui allait s'empaler sur Fubuki en position d'attaque et une femme plus frêle vers Mahiro toujours altière mais sans doute capable de se défendre.

Il se redressa alors et sans que personne ne le voit il alla s'assoir en tailleur sur un rocher, son Katanasur les genoux et les mains posées par dessus.

Il souriait, et observait avec attention.

Fubuki S

Sur la belle route de Nakatsu, la ville forestière d'Hita, pale miroir de Kurume leur forêt, mais charmante étape avant le lac. Avec ses gargotes bien connues et aux étales diversement achalandées. Porte du Kuni Uchi si semblable à celui d'Otomo...

La route est lumineuse et facile, si habituelle maintenant. Et en bonne compagnie le chemin file vite. De son pas sûr et bien mesuré, la fille d'Amateratsu guidait le groupe, qui s'étire doucement pour finalement se scinder: les jeunes femmes devant, le sage guerrier derrière. Fubuki aime parler avec ses compagnes. Mais elle le sait, se babillage devrait un peu lasser les oreilles paternelles si attentives aux bruits de la nature en pleine effervescence printanière. L'hiver n'est plus. Le monde danse sous les caresses du soleil et déploie tous ses atours avec les jours qui s'allongent et la chaleur qui revient.
Les bourgeons gonflés par les pluies et le redoux explosent un peu plus chaque jour, vert tendre, fleurs blanches et jaunes, bientôt les tons roses et lilas seront là!
Le concert des petits êtres mêle gazouillis et trilles, bourdonnement et vrombissement, les torrents galopants sur les cailloux distillent leurs mélodies cristallines...

Elle avait jeté un coup d'œil en arrière de temps à autre pour voir si elles ne distançaient pas trop le patriarche, mais le terrain était plus accidenté maintenant et la route serpentée de plus en plus... Fubuki était un peu en avant de Mahiro et Suzuni, Amateratsu n'est plus en vue. Elle pense qu'il va falloir faire une courte pause pour se regrouper, après cette courbe que fait la route et que l'on aura bientôt fini de

Deux forme humaines jaillissent! La main de la jeune samouraï retrouve automatiquement son prolongement en bois. Suzuni devient une toupie dispersant les assaillants. L'homme fut projeté vers elle. Fubuki à un boken, celui donner par son père. Les pieds stables, en fente, les deux mains sur la poignée, les bras levés, elle fait un pas de coté pour se retrouver sur le coté droit de l'homme trébuchant. Un mouvement sec et précis sur les reins. L'être s'écroule la joue droite contre le sol. La jeune femme lui attrape le bras droit d'une main en se mettant à genoux, pose son boken pour libérer son autre main et l'immobilise. L'homme reste le nez dans la poussière, gémissant un peu. Elle maintient sa prise, ses yeux fixe, comme pour la bruler, la nuque du malfaiteur mal tombé. Elle appuie un peu plus, il se tait le souffle couper par la douleur. Elle regarde en direction de l'autre agresseur.
Sa jeune cousine a hérité, d'une femme...

Mahiro

Mahiro n'avait pas pour habitude de quitter le clan...A bien y reflechir c'était la première fois. Jusque maintenant, elle avait été considérée comme trop jeune pour sortir. Là, sous bonne escorte et avec des gens de pleine confiance, ses oncles n'avaient pas interdit cette sortie. De plus, Amateratsu les accompagnait... A quoi bon retenir la jeune fille. La lassitude qu'elle développait aisément ces derniers temps avait besoins d'être tuée dans l'œuf.

Elle cheminait, toujours droite, s'appuyant faussement sur un bâton. Un artifice salutaire. Elle se tenait droite, la tête haute. Elle avait discuté tout au long du chemin avec sa cousine et Suzuni. Sa lassitude et sa réserve étaient tombées petit à petit, au fil du chemin. Loin du clan, Loin des rangs, la jeune fille pouvait se laisser aller. Elle souriait, et fut quelque fois prise de fou rire face aux facéties de Suzuni.

Le rythme était plutôt soutenu, mais les jambes de la jeune fille tenaient admirablement le coup. A vrai dire, elle était bien. Dans sa tête et dans son corps. Et c'était un chose plutôt avisée.

Le couple surgit. Mahiro regarda et se campa fermement sur ses pieds. Elle ne souriait plus. Elle regarda suzuni s'en défaire et de voir la femme arriver sur elle. Son adversaire la toisa. Il faut dire que Mahiro était fine, et semblait bien fragile... Mais fragile ne veut pas dire faible... Mahiro lui jeta un regard qui en disait beaucoup, un sourire vint s'accrocher au coin droit des lèvres de Mahiro. Son adversaire en fut complétement décontenancée. Le baton parti, il finit sa course au creux de l'estomac de son adversaire. Si son calcul était bon, ils n'avaient pas mangé à leur faim la douleur la ferait plier. Gagné, La jeune femme se tint le ventre, Mahiro en profita pour remonter avec violence son bâton sur le menton de son assaillante. Pendant que la brigand se tenait maintenant le menton, rapidement, elle lui faucha les jambes. Son adversaire à terre, sonnée, Mahiro mis son bâton au niveau de sa gorge. Un mouvement, et la femme qui avait osé s'en prendre à elles était morte. Elle pouvait lire dans le regarde de Mahiro, que la frêle jeune fille n'hésiterait pas un instant.

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Suzuni

Suzuni avait tellement tournée sur elle même emporté par son chargement solidement attaché à son dos qu'elle en eut du mal à s'arrêter pendant que les deux autres jeunes femmes se battait corps et ongles. Quand enfin elle se stoppa, ses yeux eurent du mal à retrouver des images fixes et quand elle vit un corps à terre elle crut dans sa vision trouble que cela était son amie Fubuki. Chancelante elle essaya de courir vers elle pour la défendre et se jeta sur le dos de son amie et se mit à la secouer comme un prunier. Son odorat bien aiguisé lui fit comprendre très vite qu'elle se trompait de personne et la lacha aussi vite qu'elle l'avait attrapée en riant nerveusement.

Hihihihi .... j't'ai pris pour un de ces scélérats .... Puis son visage blémit d'un coup . Mais ... mais ... mais ... Il est ou ton chichi Fubuki-chan?

La petite nipponne se mit à courir dans tous les sens ne se préoccupant plus des agresseurs et comment ça à chercher partout son Senseï.

AAAAAAAAAAAMMMMAAAAAAAAAAA-SEEEEENSEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ou êtes vous ????

Dans son désarroi, Suzuni passa et repassa devant son Senseï sans le voir perché sur son rocher. Elle revint vers ses amies plus effrayée que la gazelle poursuivit par un couguar, le cœur au bord des lèvres et les jambes tremblantes.

Fubuki-chan ... je ne retrouve pas votre chichi, mon Senseï enfin Ama-senseï naaaaaaaaaan Amateratsu-sama... Je crains qu'on ne nous l'ait enlevé et moi qui lui avais fait des sushis et des yakitoris pour sa collation de route.

Suzuni se mit à donner des coups de pieds dans les jambes des deux brigands en leurs aboyant dessus comme un chien enragé.

VOUS ALLEZ NOUS DIRE OU VOUS L'AVEZ CACHE OU JE VOUS TRANSFORME EN ENORME YAKITORIS. Fubuki-chan ... Mahiro-sama ... que va-t-on faire pour retrouver Amateratsu-senseï?

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chanichan

Avant le départ....

Chanichan était rentrée ravie de son dernier voyage, la jeune fille adorait ca .. voyager Aussi lorsque que Kamakura proposa un autre voyage , elle sauta de joie et demanda si elle pouvait en être , lorsque tout fut prêt , elle rejoignit Kamakutra , un premier groupe était déja parti et avait quelques heures d'avance mais tous allaient se rejoindre à Hita.

Sur la route....

Le chemin vers Hita s'était dérouler dans le calme , le printemps qui pointait le bout de son nez offrait de magnifique paysage, une fois arriver en ville , tous s'étaient occuper à différentes tâches et se reposèrent un peu afin de reprendre la route le jour même pour Nakatsu.

Comme la première fois , le groupe du vénérable Amateratsu était parti en premier , Chanichan pensa qu'ils les rejoindraient très vite , Amateratsu ne devait pas avancer si vite que ca^^.
Kama donna donc le signal de départ , Chanichan restant à ses côtés , observant le jeune guerrier, elle admirait les samouraïs et ceux de son clan étaient fort bien entrainés, elle souriait discrètement , le jeune homme marchait un peu devant elle , attentif au moindre bruit et elle se sentait en sécurité

Aie... Kamakura san pouvons nous nous arrêter quelques secondes? toute à son observation , elle venait de se tordre la cheville , elle s'assit sur le bord d'un ruisseau tout proche , ota ses chaussures et son bas et plongea le pied dans l eau glacée

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Amateratsu

Le calme senseï se disait qu'il était assez fier de ce que faisaient sa fille, sa tite nièce et son élève... Il souriait tranquillement en observant des jeunes filles agiles et bien entraînées donner une correction à ce couple de brigands mal avisés.

Il se dit qu'il y aurait peut être quelque chose à faire de Suzuni-chan même si son style était... comment dire... peu académique... c'était le moins que l'on puisse dire.

Alors que les brigands s'écroulaient comme des vermines rampants sur le sol il ouvrit les yeux de surprise en voyant Suzuni grimper sur le dos de sa fille... Il réprima un rire et essaya de garde le sérieux qu'il aimait affiché en public.

La rixe terminée, et les deux brigands baignant dans leur sang, presque de façon imperceptible le guerrier expérimenté se détendit. Bien qu'assez loin et un peu au dessus du groupe il gardait une tension musculaire suffisante pour jaillir en cas de problème, de renforts chez les brigands ou autre attaque de ragondins affamés.
c'est que c'est dangereux ces petites bêtes mine de rien.

Il ferma les yeux pour sentir sur sa peau le vent doux du printemps qui soufflait pour refroidir la peau frappée par le soleil réchauffant. la température sur la peau était parfaite. il se sentait vivant et se souvint des campagnes qu'il avait accomplies aux côtés de nombreux amis pour la plupart perdus aujourd'hui.

Il retrouvait un sentiment de plaisir de bien être immense qui le faisait se souvenir du sens de la vie.

Sa quiétude et son introspection furent alors bousculées par des cris hystériques.
Suzuni paniquait de ne pas voir Amateratsu derrière elles. Il ouvrit les yeux, secoua la tête de droite à gauche et leva les yeux au ciel. Il murmura

Aux kamis de mes ancêtres pourquoi ne m'avez-vous pas encore pris auprès de vous! Dans ce repos que je mérite tant!

Il avait déjà oublié cette énorme soif de vivre qui l'animait il y a juste quelques secondes. Après tout il était encore jeune malgré les vestiges du temps qui lui avait donné l'air expérimenté et sage avec sa longue barbe blanche. Bien sûr il ne disait ça que sur le coup par jeu avec la mort l'appelant pour mieux faire fuir le shinigami. C'était un souffle de dépit comme il aimait l'étaler auprès de ses proches avec son air ronchon. Il regardait Suzuni alors avec un regard dur et froid.

Un bon guerrier... tonna-t-il avant de faire une pause et de lancer un caillou sur la tête Suzuni avec une dextérité impressionante pour attirer le regard de la jeune fille.

Un bon guerrier doit savoir regarder plus loin que le bout de son nez. Son regard ne porte pas droit devant lui mais tout autour de lui pouvant ainsi réagir face à tout danger.

Il se leva, après avoir ramasser une branche sèche, sauta, avec une agilité déconcertante, de rocher en rocher le long de la paroi où il était posté. Arrivé en bas il garda le regard fixé dans les yeux de l'intendante et approchant d'un pas régulier, sereinement, vers elle, lui décocha un coup de branche sur la tête.

Leçon 1...Et un guerrier ne panique pas sur le champ de bataille, il reste concentré... leçon 2

Il reprit alors les devant sans plus un mot et avança sur la route vers Nakatsu laissant là les deux brigands, ne s'intéressant pas plus à eux qu'au derrière d'une grosse prostitué pour les marins pauvres qui mouillés à Nagasaki. Il en profita pour lancer un regard complice, un clin d'œil et un sourire discret à sa fille qui le regardait la dépasser les mains tenant son boken.

Suzuni

Suzuni qui attendait des réponses à ses questions se grattait la tête essayant de faire travailler ses méninges quand elle entendit cette voix sonore et raisonnante qu'elle connaissait bien. Au moment ou elle ouvrait de grand yeux vers le ciel elle se reçu une pierre sur la calebasse.

AYEUUUUUUUUUUUUUUUU mais ça va pas non... Oups ... Mais vous faites quoi la haut ????

Suzuni n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions qu'elle vit le vieil homme se prendre pour une sauterelle sautant de rocher en rocher baguette en main et hurlant comme un vautour affamé.

La ça va être ma fête ... je le sens mais je le sens... pensa-t-elle

La petite brunette aux reflets de lune fixa Amataratsu en rentrant sa tête dans les épaules tout en se protégeant la tête avec sa main et faisant une grimace d'un autre monde. Et vlan ... Nan pas la tête, pas la tête ... la baguette s'abattit sur sa tête lui cinglant la main au passage et faisant un bruit de wok troué.

Bien Ama-Senseï ... Leçon 1 on ne se bat pas sur le champs de bataille on reste concentré ... Mais alors si on me donne des coups je fais quoi je lui dis arigato ???? Suzuni se mit à réfléchir se demandant si la leçon était bien cela mais non cela ne pouvait pas être possible et avant qu'elle s'en prit une autre elle le regarda fixement allongeant un sourire bienveillant et lui dit

Nan nan c'est pas ça ... rhooooooooooo je suis stupide moi ... je lui file une baffe et je reste calme

Mais avant qu'elle ne put entendre la deuxième leçon, elle le vit partir d'un bon pas vers les portes de Nakatsu attiré par on ne sait quelle idée derrière la tête vu le sourire qui s'affichait sur son visage.

Bon ben on verra la suite plus tard ... on y va mesdames j'ai dans mon balluchon de succulents sushis que nous pourrons déguster en arrivant ...

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chanichan

[rp]

Après avoir bandé son pied , Chanichan et le groupe reprirent la route , la jeune fille était gênée de ralentir de la sorte les autres ..Lentement ils parvinrent en haut de la route , loin devant un groupe de personnes se battaient

OOOhh Kama c 'est le groupe d ' Amateratsu , ils se font attaqué vite!!!

Ils avaient fait aussi vite qu'ils avaient pu mais étaient arrivés alors que les filles avaient mis leurs adversaires en déroute.
Arrivant bonne dernière , Chanichan s'arrêta auprès du vénérable Amateratsu, s'appuyant sur son baton , elle s'inclina respectueusement

Vous n'êtes pas blessé Amateratsu san?

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Kamakura

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Chanichan a écrit:

Aie... Kamakura san pouvons nous nous arrêter quelques secondes?

toute à son observation , elle venait de se tordre la cheville , elle s'assit sur le bord d'un ruisseau tout proche , ota ses chaussures et son bas et plongea le pied dans l eau glacée

Kamakura était près pour ce voyage, il avait acheté pour l'occasion un baton lui permettant de le proteger ainsi que les membres de son groupe et quelques morceaux de viande pour gagner en force.

parti sur les chemins avec Chanichan, il se passa un temps sans que rien ne se passe. Soudain Chanichan l'interpella.

Kamakura se retourna et vit Chanichan assise. Il se rendit près d'elle et se rendit compte que la jeune femme s'était tordu la cheville. Il l'aida à bander sa cheville puis les deux compères reprirent la route.

Après quelques temps, au loin se diffusé une poussière, on pouvait y distinguer au détour d'un chemin, un groupe en pleine querelle. Il entraperçu Suzuni se débattant comme un diable.

Arrivée à leur hauteur, la rixe était déjà terminé. Chacun prit des nouvelles des uns et des autres.

Sanada, comment allez vous ? aucuns dommages ?

[hrp : désolé pour le retard je suis pas doué pour les RP]

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Fubuki S

Le combat de sa cousine avait été aussi rapide que le sien, Mahiro excellant dans les techniques du bâton. Fubuki sourit et allait se relever, lorsque des bras agrippèrent et des mains se mirent à la secouer; tous ses muscles se contractèrent instinctivement, se qui eu pour conséquence de désarticuler encore un peu plus le bras de son agresseur-victime. Suzuni-chan...
Suzuni comprit vite son erreur, heureusement. mais elle commença à paniquer et à courir en appelant Amateratsu-sensei... Fubuki se releva en tapotant machinalement ses genoux d'une main, le boken dans l'autre, le regard scrutant les hauteurs, les rochers alentour... Son père était là-haut tel le fauve guettant sa proie ou allongé le ventre vide s'amusant des tableaux sous ses pattes? L'intendante allait et venait, criant. Le rugissement ne se fit pas attendre. Le cœur de Fubuki vibra pour son amie. Le maitre était là et enseignait, sans s'arrêter. Car la route pour Nakatsu n'était pas encore fini. La fille d'Amateratsu n'avait pas quitté son père des yeux et lorsqu'il la dépassa ils échangèrent beaucoup par le regard.
Fubuki n'était pas orgueilleuse, mais savait sa valeur, aussi elle fut heureuse du compliment paternel. Elle sut au même moment, que Suzuni serait une bonne élève et que senseï et kohai trouveraient leur rythme, leur langage pour s'élever l'un l'autre. Fubuki chercha les yeux de Suzuni pour la réconforter silencieusement et s'inclina avec un sourire vers sa jeune cousine pour lui témoigner son admiration pour sa technique.

La route allait reprendre. Quand une voix d'homme connu résonna:

/SPAN>

Citation:

Sanada, comment allez vous ? aucuns dommages ?

Kamakura et Chanichan les avaient rattrapé. Quelle joie de pouvoir finir ensemble ce qu'ils n'avaient pu commencer! Fubuki souriante les salua oubliant tout ou presque du comment de se regroupement.
Le groupe entoura sagement le patriarche, adaptant sa marche à Chanichan et devisant gaiment des méthodes de chacun pour s'assurer une bonne pêche, car aux détours du chemin, le lac apparaissait son scintillement pareil à des appels et des salutations: "je suis là, vous m'avez trouvé! venez savouré mes poissons frais et charnus!"

Suzuni

Quelques jours passés à Nakatsu et voila déjà le moment de repartir ; le petit groupe entourait le patriarche de la famille pour ne pas le quitter des yeux. Une brève halte à Hita et hop les revoilà parti en direction de Kurume. Pendant le voyage Suzuni avait la tête pleine de préoccupations. Il allait lui falloir repartir sur les routes pour aller chercher le Senseï de Mahiro-sama. Pendant le voyage elle avait bien examiner la nièce de ses chefs et avait discuté beaucoup avec elle. Elle avait trouvé très revalorisant que cette femme qui ne faisait que de la gronder lui demanda si elle pouvait aller chercher son Senseï dans un autre Daimyo qu'elle ne connaissait pas. Sans demander l'autorisation préalablement, elle accepta l'offre et se dit que même seule elle partirait le chercher. Certaine chose ne lui plaisait pas elle ne voulait pas en parler craignant les foudres de son maitre.

Clopin clopan, le groupe était arrivé à Kurume et la petite intendante, après avoir remercié tout le monde de ce charmant voyage, se dirigea vers ses appartements afin de commencer à préparer son voyage. Elle voulait partir au plus vite. Pour se défouler et calmer sa colère, elle se dirigea vers la mine et tapa de plus en plus fort sur ces cailloux tout en se remémorant son itinéraire et ce qu'elle allait emporté dans son petit balluchon. Son œil se noircissait de plus en plus et se demandait pourquoi elle n'avait pas vu la supercherie.

je suis vraiment la reine des nouilles moi ... Mais la ils vont voir que je ne suis pas si stupide que ça ... nanmèho y en a marre maintenant ... pensa-t-elle.

La fin de la journée était la, le soleil abordait sa descente vers l'horizon prenant des couleurs rouge orangé, elle jeta sa hache dans un coin et partit se coucher sans même se retourner pour saluer les valeureux casseurs de pierre qui avaient passé la journée près d'elle. Elle était comme ça Suzuni, quand trop de choses se bousculaient dans sa tête elle se renfermait et ne voulait parler à personne. Avant de se coucher elle prépara ses affaires pour être prète pour son départ ...

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Suzuni

De retour à Kurume, Suzuni devait repartir avec Fubuki sa sœur d'armes pour une destination beaucoup plus loin et dans un Daimyo qu'elle ne connaissait pas. Elle passa au marché faire des provisions de riz puis pris un vélin pour avertir Samouraïe-sama qu'elle allait se mettre en route pour Takachiho sur le champs. Mais le samouraï fut offusqué de savoir que deux femmes allaient venir à sa rencontre et par courrier interposé il refusa catégoriquement leurs aide et Suzuni prit cela pour un affront. De rage et sans attendre la réponse de Fubuki, elle lança le départ non pas vers Kumamoto mais vers Kagazaki et c'est d'un pas décidé et bâton en main qu'elle entama le chemin qui allait les emmener vers cette ville qu'elle ne connaissait pas non plus.

Non mais il ne sait pas à qui il a à faire lui ... Qui est toujours sur les routes en ce moment ??? Qui à foutu une branlée aux deux tordus qui voulaient nous dépouiller entre Hita et Nakatsu? et la on n'avait même pas de bâton pour se défendre ...

La tête bien droite, marchant en regardant l'horizon, Suzuni se rappela qu'elle n'était pas seule et qu'elle venait de parler haut et fort. Elle regarda Fubuki et lui fit son sourire enchanteur qu'elle savait si bien faire quand elle se sentait gênée.

Alors Fubuki-chan ... ça va ??? Excuse moi de t'avoir prévenu à la dernière minute mais il m'a foutu vraiment en rogne le Senseï de ta cousine. Alors comme ça tu aimerais que je te parle de moi. Ben ça risque d'être long mais nous aurons toute la nuit pour papoter toutes les deux .... Et si nous nous arrétions la ?

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Fubuki S

Retour à Kurume; une belle journée pour mettre ses affaires en ordre et travailler un peu, voir les amis et les connaissances, prendre le pouls de la famille et s'occuper du courrier en retard...

Et Suzuni manque de s'enfuir toute seule à Nagasaki alors que Fubuki lui à bien dit qu'elle ne voulais pas la voir seule sur les routes. Voici donc les sœurs de cœur en marche vers ce lac inconnu. Inconnu? plus ou moins, kiki-chan du clan y vit et écrit quotidiennement pour donner des nouvelles, aussi on a tous un peu l'impression d'y vivre avec elle.

Un autre lac. Demain nous y serons, cette nuit nous sommes dans la nature, dans une petite auberge. Sise le long de la route à la bonne distance de Kurume et de Nagasaki. Juste au milieu; un pas de plus on est plus près du lac, un pas de moins on est trop près de la foret. Une clôture protégeant un potager, un toit assez bas, une cheminée qui fume, des lanternes, d'un coté une petite rivière, de l'autre la route, d'un coté la rizière, de l'autre les herbages. Suzuni parle de Samouraie. Fubuki ne sais pas trop quoi en penser car elle connais seulement, et c'est beaucoup en même temps, son écriture. C'est un samouraï, comme elles. Et les samouraï ne parlent pas beaucoup, car leur langage c'est l'action, leur vie même. Les femmes samouraïs savent que parfois il faut parler et parler avec son cœur. D'ailleurs Fubuki a décidée de profité de son tête-à-tête improvisé avec son amie pour enfin parler librement:

Tu as raison Suzuni-chan, le lieu me plait, posons nous et discutons.
La jeune fille son petits bagages et s'installe confortablement, ouvre toutes grandes ses oreilles:
La nuit est devant nous, alors je t'écoute. Raconte moi "Suzuni", ma Suzuni-chan.

Suzuni

En chemin, le brunette aux reflets de lune s'était calmée et c'est en sifflotant, imitant les oiseaux, que Suzuni se mit à préparer le campement bien à l'abris au milieu des fourrés. Après avoir confectionné un tapis de mousse elle jeta dessus un drap de lin et sorti de son balluchon deux bols de riz et une bouteille de saké. Il fallait bien cela pour se remettre de cette marche entre montées et descentes, plaines et forêts. Elle écouta Fubuki et lui fit son visage malicieux et espiègle qu'elle aimait à faire lorsqu'elle allait dévoiler un peu de sa vie passée comme pour intriguer son interlocuteur. Elle s'installa sur ce tatamis improvisée et invita Fubuki a en faire de même. Puis elle regarda le ciel.

Nous allons avoir une belle nuit et c'est tant mieux... Alors tu veux me connaitre c'est cela ? Mais tu risque d'être déçue tu sais ?

Suzuni baissa les yeux et servit deux coupelles de saké puis tendit un bol de riz à sa sœur d'armes et de cœur.

Je vais donc commencer par le commencement cela sera plus simple pour que tu comprennes. Elle se gratta la gorge, avala une gorgée de ce breuvage qu'elle aimait à boire lorsqu'elle voulait se donner du courage et commença son récit. Il y a pas mal de temps maintenant je rendais visite à ma marraine Maekoo-Chan à Nakatsu mais ça tu le sais déjà et c'est la que j'ai fait la connaissance d'un homme qui se présenta comme Akato-san. Je ne savais pas du tout qui il était il ne me l'a dit que le lendemain mais le premier soir il nous parla à Maekoo-Chan et moi même d'un clan du nom de Sanada et nous proposa d'y entrer. Il faut dire que ne le connaissant pas je ne lui ais rien dit sur moi et même à l'heure ou je parle il ne sait rien il sait juste que j'ai une famille avec mes frère sœurs. A l'époque je lui ais fait croire que mon père m'avait mis à la porte car je ne voulais pas devenir geisha. Nan mais je ne sais pas ou il avait la tête pour gober cette histoire. Comme si une jeune fille peut contredire son père !!!! Mais la vraie histoire est que je voulais connaitre le monde et trouver un Senseï comme mon frère l'avait fait et c'est pour cela que j'ai accepté l'offre de Akato-sama en entrant dans votre clan et en étant à son service comme intendante personnelle. Mais mon but est de devenir bushi et pourquoi pas samouraï. Si mon frère nous a rejoint c'est à ma demande car j'avais appris qu'il n'avait plus de Senseï et un samouraï sans Senseï je ne vais pas te dire ce que c'est. Je ne pouvais le voir trainer comme une âme en peine et je suis très contente que Tsuna-Sama l'ait accueilli comme cela.

Suzuni but une nouvelle gorgée et marqua un temps de silence tout en regardant son amie qui l'écoutait.

Comme notre mère est parti au pays des kamis, je ne pouvais laisser notre père s'occuper de mes deux jeunes sœurs alors je leurs ais dit de venir nous rejoindre. Et la j'espère ne pas avoir fait de bévue en les faisant venir dans le clan. Elle fit la mou en regardant Fubuki droit dans les yeux.

Tu sais ton oncle m'avait fait de belles promesses et je ne vois rien venir alors je ne sais que penser mais lorsque j'ai dis oui je lui ais fait une promesse c'est de ne jamais le quitter et une promesse est une promesse n'est-ce pas?. Je sais qu'il a beaucoup à faire avec toute cette politique mais maintenant je dois m'occuper de ma carcasse la ... euh ... de moi; J'aimerai tant devenir gyôshônin au moins je serai utile pour tout le monde la je me sens si inutile que par moment cela me fait peur tu comprends ???

Suzuni s'arrêta de parler, prit les baguettes qu'elle coinçaient toujours dans le nœud de ses cheveux afin de ne pas les oublier et commença à engouffrer son riz comme un petit chat affamé ....

Voila tout ce que je peux te dire sur moi. J'espère que tu n'es pas déçu par ce mensonge que j'ai fait afin de rentrer dans votre clan. Elle la regarda avec ces yeux pleins d'inquiétude qui les rendaient encore plus noirs.

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Fubuki S

Le "tatami" est un peu mou. Comme toujours en voyage hors des villes, mais elle l'aime aussi comme cela. Le saké est frai. Comme toujours en voyage hors des gargotes, mais elle l'aime aussi comme cela. La boule de riz est imprégnée des parfums champêtres. Comme toujours en voyage hors des auberges, mais elle l'aime aussi comme cela.
La fille d'Amateratsu a été élevée par un guerrier. Son visage est de marbre blanc ou d'albâtre. Son corps est habitué à l'exercice et à la maitrise. Son boken ne la quitte jamais. Elle connait la langue des chevaux. Elle lit, écrit et compte. Elle apprend le chanoyu. Elle sait apprécier tous les arts.
Attentive, elle boit quand son amie boit et mange quand son amie mange. Fubuki respire et écoute aussi la respiration de Suzuni. La famille. La famille...
Ses yeux noisette sont expressifs, sombres, la porte de son cœur et aussi surs que sa bouche. Ceux de Suzuni parlent beaucoup eux aussi; de l'inquiétude et les voila noirs.

Fubuki repose les baguettes qu'elle avait sorti de leurs étuis de coton triplé et accroché par un lien dans la doublure de son haut. Elle répond, dans ses yeux un éclat brun:

Mon père m'a apprit beaucoup. Plus même que ce qu'il m'a transmit. Il m'a obligé à m'observer moi-même et les autres. Pas pour me comparer. Pas pour juger. Pour savoir vraiment qui je suis et à qui j'ai à faire. Ma mère m'a apprit beaucoup. Plus même que ce qu'elle pouvait me transmettre. Elle m'a enseigné à comprendre mon cœur et celui des autres. Pas pour me comparer. Pas pour juger. Pour que je sache faire confiance et être digne de confiance. Car mon cœur est tendre et sans pitié. Il me faut parfois lutter contre lui. Mais chaque vie doit avoir un sens, une utilité. Car chaque vie est si fragile, si courte.
Elle fait une pause et vide un petit bol de saké.

Lorsque j'ai rencontré ton frère j'ai été heureuse et inquiète; car il était évident qu'il s'agissait d'un samouraï pur souche. Ma joie venait du fait que maintenant tu correspondais tout à fait à ce que me criait mon cœur depuis le début; nous sommes sœur d'arme ou de cœur ou de rang, puisque samouraï de sang toutes les deux. Tu es aussi une fille ainée comme moi d'où ton caractère bien trempé.
Mon inquiétude venait du fait que du coup tu n'avais pas était franche dès le début, donc que ton instruction était incomplète, inachevée. Et tu as obtenu de mon père qu'il t'enseigne. Mon père à grandit et vécu sur les champs de batailles et heureusement qu'il a épousé ma mère et qu'ils ont eu des filles sinon il n'aurait pas beaucoup d'idées sur les capacités réelles des femmes.
Deuxième saké pour ponctuer. Fubuki sourit franchement, le reflet chaleureux de ses yeux accentuant encore sa réplique:
Tu es une sacrée fille pour prétendre sans te démonter devant un chef de clan que tu t'es enfui de la maison paternel pour ne pas devenir Geisha. J'ai croisé assez de fille de paysans pour savoir qu'elles n'ont pas assez d'imagination et de courage pour faire ça.
Il est un fait que tous les hommes, et les pères sont d'abords des hommes, ne sont pas très intelligent et manquent cruellement d'imagination surtout pour tout ce qui concerne les femmes.
S'assombrit un peu et ajoute.
Il reste que tu as menti. Et menti a tout un clan en commençant par l'un de ses chefs. Ce qui est assez grave pour un samouraï.

Marque une pause la tête base. Avale un peu de riz puis relève la tête et fait un clin d'œil à son amie, un large sourire aux lèvres et les yeux joyeux:
Mais ta constance et ton dévouement sans limite depuis le début prouve que tu es quelqu'un de valeur dont l'éducation n'a pas été fini. Aussi je suis très heureuse car le clan Sanada et mon père pourront te donner ce dont tu as manqué et toute la place que tu mérite! Je ne te quitterais jamais! Il y a toujours une solution qui permet à tous d'apprendre et de grandir!

Suzuni

Suzuni écoutait Fubuki de toutes ses oreilles, enfin de ses deux oreilles (si si je vous assure elle n'en a que deux). Elle était contente de connaitre un peu mieux le passé de son amie ainsi que celui de son Senseï mais ce qui l'a fit sourire c'est quand Fubuki lui parla de son imagination. Il est vrai qu'elle en avait à revendre de l'imagination la petite nipponne surement à cause des reflets de lunes qui parsemaient ses cheveux. Elle aimait tant à se raconter des histoires, à rêver à beau petit nippon lui contant fleurette, à s'imaginer gambader comme une chevrette dans les champs de fleurs ou de se glisser tel un poisson rouge dans les courants d'une onde pure. Mais la vie n'était pas un conte et lorsqu'elle reposait les pieds sur cette terre qui l'avait vue naitre, elle se prenait la gamelle de sa vie. Alors la, elle se rendait au point d'eau du domaine ou dansaient les poissons rouge et elle leurs racontait ses malheur puis elle repartait toute guillerette.

Suzuni se mit à froncer les sourcils quand Fubuki lui dit:

Il reste que tu as menti. Et menti a tout un clan en commençant par l'un de ses chefs. Ce qui est assez grave pour un samouraï.

Elle voulu répondre et resta la bouche en cœur à l'énoncé des points forts de son tempérament ce qui la fit se redresser et bomber le torse tellement elle aimait entendre ces compliments. Mais une question la taraudait quand même et elle attendit que son amie eu finit pour la lui poser.

Dit moi ... Crois tu qu'il faille que j'écrive à Akato-sama pour lui dire que je lui ais un peu ... enfin ... un tout petit peu menti ???

Comme à son habitude, Suzuni afficha ce visage angélique, qu'on aurait presque vu' un halo de lumière l'entourant. Tout en attendant la réponse à cette question, elle s'allongea sur le tatamis de mousse improvisé, plia un bras sous sa tête et regarda Fubuki en papillonnant qui ne demandaient qu'à baisser les panneaux et à sombrer dans ce doux pays des rêves qu'elle aimait tant ....

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Fubuki S

Fubuki lu et écouta les réactions de son amie dans ses prunelles et dans sa voix.
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Citation:

Dit moi ... Crois tu qu'il faille que j'écrive à Akato-sama pour lui dire que je lui ais un peu ... enfin ... un tout petit peu menti ???

Suzuni

Hobisei a écrit:

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Fubuki S

Citation:

J'espère que nos tatamis de mousse seront encore là cela m'évitera d'en refaire...

Suzuni

Hobisei a écrit:

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Fubuki S

samouraie

Intrigué de voir deux jeunes filles seules en voyage il tenta une approche discrète en longeant les roseaux...

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Suzuni

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samouraie

Pas possible, elle va me faire repérer, elle me fait vraiment trop honte cette chipie!

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Fubuki S

samouraie

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Suzuni

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[RP] Les Sanada en vadrouille