Feliantine
Qu'est ce qu'elle foutait là, la rouquine? Elle le savait pas, et elle s'en cognait de toute maniere. Fille de bonne famille, tres bonne famille même, mais completement reveche à toute forme de diktat social. Pourtant, c'etait pas manque d'avoir essayé d'etre "comme il faut". Faire comme on doit faire quand on appartient à une famille comme la sienne. Mais les sentiers de la vie ressemblent souvent à des sentiers de perdition. Les mauvaises renontres ne font pas tout. La personne compte aussi, ses choix, ses envies, son humeur au moment de faire le choix, de decider, son etat d'esprit, de fatigue, de revolte.
Elle avait pourtant essayé, oui, d'etre la gentille fifille digne des illustres couronnés de sa famille. Mais rien n'y avait fait. Elle avait fait les mauvais choix, suivant ses emotions, ses envies, sans raison, juste suivre ce que lui disait son coeur. Pour certains, suivre les elans du coeur apporte du bon, ouvre la porte du Destin. Pour Feli, c'etait chaque fois la catastrophe. Quand il fallait fuir en courant, elle restait. Quand il fallait rester, et patienter, elle decidait de prendre son bardas et d'aller voir ailleurs, sous d'autre cieux. Toujours les mauvaises decisions au mauvais moment.
Du Toulousain à la Gascogne, le Bearn, puis le Limousin... Ma pauvre Feli, trouveras-tu un jour quoi faire de ta vie?
Six mois à reflechir en Bretagne chez son oncle et sa tante avaient semblé lui avoir mis un peu de plomb dans le crane. Avaient semblé... Et là encore, mauvais choix, confiance trop vite donnée, poudre aux yeux qui l'avait aveuglée, et retour à la case depart: En route Simone! Et une nouvelle fois, elle avait vendu son champ. Cette fois c'etait la Savoie qu'elle avait quitté. Et la voilà arrivée en Bourgogne. Qui vivra verra. Si c'est pas là qu'elle doit etre, et bien elle s'en ira à nouveau.
En attendant, elle tachait de se rechauffer comme elle pouvait aupres du feu de camp. Qu'est ce qu'elle foutait là? Et pourquoi pas etre là, apres tout?
Cerdanne
[Là ou le vent me mène
]
Sage, on aurait pu le croire...
Silencieuse plutôt.
Secrète surtout.
Et là depuis quelques mois presque volubile.
Une vie entre parenthèses. Belles parenthèses.
Choisies, décidées et assumées.
Emplies de douloureuses et merveilleuses rencontres. Une étape supplémentaire pour affirmer un peu plus ce quelle ne veut pas ; définitivement.
Et ce dont vers quoi elle tend irrémédiablement, absolument.
Les forets malgré lhiver, malgré la nudité des arbres lui offraient toujours ce refuge qui navait cessé dêtre le sien depuis tant dannée.
Entre deux haltes au milieu de la foule bigarrée des villes traversées, elle avait su rester ombre légère, fugace.
De sa Provence natale jusquà la terre rude du Rouergue.
Là elle avait été aspirée par les reliefs et les vallons tourmentés.
Les gens
les caractères trempés et leur attachement viscéral à ce pays.
Elle ne comprenait pas, elle essayait même pas dailleurs...
Pour ça quelle était restée tant de temps ici, à se battre à leur côté pour des cailloux.
Mais de beaux cailloux
Bien en main ça te fracasse une tête le temps de le dire.
Bien posés ça te remonte un chouette rempart infranchissable, à toi de décider des ouvertures.
Son regard devient plus clair et les flammes un instant saccrochent aux azurs
Le corps sétire longuement tout en écoutant parler le compagnon de la blondine.
Chatte qui ronronne tranquille les yeux mi clos
Un vague sourire qui étire ses lèvres lorsquelle regarde la crinière de paille qui sagite non loin delle
Pour sur... Cerdanne ne connait quelle, mais si la blonde est daccord, elle lest aussi.
Va y avoir de lentrainement dans lair.
La brunette se demande si la paille se rappelle quelle lui en doit un
Sa main effleure doucement sa besace de cuir râpée et son carquois dont elle ne sépare jamais
.
Ce quil dit le brun, cest ce quelle a au fond delle et qui au fil du temps se confirme.
Elle est arrivée
elle va enfin pouvoir se détendre.
Sa main tendue réclame sa part de gnole..
Premier geste dune seule pour devenir plusieurs.
Feliantine
La Feli etait perdue dans ses pensées, toujours à se demander ce qu'elle fichait là, comment elle etait arrivée dans ce groupe de gens qu'elle ne connaissait pas. Quo fata ferunt. Cela avait ete sa premiere devise, celle qui l'avait fait quitter Foix pour aller en Gascogne. Petite oie sans cervelle qui avait voulu jouer à la grande. Le charme d'un beau parleur qui avait su par quel bout la prendre pour la coller dans son plumard. Et oui, il y a des femmes comme ça. On leur fait miroiter une belle histoire, on leur porte un peu d'attention, et zouuup, les voilà qui fondent comme un glaçon dans une chope de gnole en plein été. Faut dire, faut pas etre bien futé ou ne pas avoir de gout pour mettre de la glace dans de la gnole. Et bien Feli elle etait comme ça. Pas futée pour deux ronds concernant les hommes. Trois fois qu'elle s'etait faite avoir. Trois fois de la meme maniere. Pensez vous qu'elle en avait tirer la leçon? C'etait ce qu'elle se disait encore une fois. Cette fois, j'ai compris. On ne me la refera plus. Tu parles! Chante ma cocotte, tu auras une belle cage.
Elle avait pourtant tout pour etre une fille bien comme il faut. Elle avait meme ete fiancée à un duc qui se prenait pour un chevalier. Tu parles d'un chevalier qui n'avait meme pas ete fichu capable de tenir sa parole, qui commençait deja à la tromper, sans avoir le courage de rompre les fiançailles. Pourtant, il l'avait bien prevenu le Tonton Clodeweck. Il l'avait dit à Tante Lusiana. Si elle s'aventure dans cette famille d'intrigants, elle va morfler la petite. Mais forcement, elle n'avait pas ecouté le Tonton à la soutane rouge. Et elle s'etait cassé les dents. Encore une fois. Et puis, la lettre de Burrich, l'invitant à un mariage au moment où elle faisait ses bagages pour quitter le pays du Reblochon et de la raclette qui pue. Allez Simone viens. On va brouter l'herbe ailleurs. Les montagnes tu sais bien que ça ne nous reussi pas. Et Simone avait beuglé son accord. Fallait dire, la derniere fois qu'elle avait sejourné en montagne, elle s'etait faite enlevée par des Chorizo d'Andorre. Alors la bovine, elle preferait les pays un peu plus plats.
Et puis, comme elle savait pas trop où aller, et bien elle avait rejoint la poche à gnole et sa blonde. Apres tout pourquoi pas. Quo fata ferunt.
Et c'est Burrich qui la sort de ses pensées, en prenant la parole autour du feu. Punaise! ça pele quand meme dans le coin. Bah tu en as vu d'autre ma Feli. Tu as bien traversé les Pyrenées d'est en ouest en plein mois de fevrier, tu vas pas chouiner pour une petite nuit à la belle etoile quand meme.
Les mots du pochtron resonnent. C'est qu'il cause bien quand il s'y met des fois. Elle se rend compte qu'elle va devenir brigande. Mais apres tout hein. Elle a bien ete senechale d'un ordre chevalier où le grand maitre n'avait que de la gueule, et certainement pas de principe. Alors autant aller jusqu'au bout des choses et les faire franchement. Elle en avait marre des flagorneur, des faiseurs de courbettes, qui ne s'entouraient de belles manieres que pour mieux vous poignarder dans le dos. Des principes ces gens là? Oui, dans leurs mots. Mais certainement pas dans leurs actes. Ceux qui gueulaient le plus fort qu'ils avaient de l'honneur et que leur parole ceci cela, c'etait ceux qui en avaient le moins. Elle porta instinctivement sa main à son cou où pendait une chaine à laquelle etait accrochée une dent. Celui là, il avait su ce qu'il en coutait de lui parler d'honneur avec ses grands airs. C'etait son truc ça. Peter les dents. C'est comme ça qu'elle etait devenue copine avec le Burr. Et elle en avait peté quelques uns, de ratiches.
Et l'autre, sous pretexte qu'il faut avoir de combattre avec honneur, qui avait voulu la changer. Ouai... ben qu'il commence deja par en avoir de l'honneur en sachant tenir une parole. Et il viendra lui donner des leçons.
Tout compte fait, elle faisait bien d'etre là. La vie de chichiteuse de salons, c'etait pas pour elle. D'abord, dans un salon, on peut pas mettre une vache cornocultherapeute. Tout compte fait, c'etait sans doute mieux pour elle. Elle avait de l'honneur. A sa maniere...
Araya
[Un pigeon ... quelques mots lui suffisent ...]
De fond de son village, elle essayait de s'occuper atendant le jour du départ .... les jours passaient, les cours quand elle pouvait, les pains ... ceux qu'elle cuisait, elle distribuait pas 'fin pas dans son village ... et sa merveille, son fils qui lui prenait le plus de temps.
Et puis un matin un pigeon ... bien gras la bête, l'furet en fit son diner ... ne lui laissant que plumes et le message que le volatile lui avait apporté .... en voyant la signature elle se marra, la blonde allait encore gueuler pour son pigeon ... La lecture se fit, un sourire s'affiche, la curiosité se réveille .... et la voilà le soir qui prend la route avec son fils laissant ses compagnons pour quelques jours .... fallait qu'elle voit ça.
Lorsqu'elle arrive y déjà un monde fou prés du feu ... bon pour la blonde ça fait du monde dés que ça dépasse trois personnes, plutôt sauvage l'Ara depuis quelques temps. Glisse d'sa monture son fils dans les bras, ou plutôt accroché à elle ... que voulez vous lui aussi l'aime pas l'monde comme on dit les chiens font pas des chats.
Reste à l'écart observe, une chevelure blonde que les lueurs du feu éclairent par instant ... c'ui qui semble être son homme ou du moins ça ressemble bien cause ... elle écoute s'disant qu'elle avait trop souvent entendu c'genre de discours .... Souv'nir d'un temps dans l'sud où elle avait rejoint c'ui qui lui avait fait découvrir l'mauvais coté ... 'fin mauvais ... ça dépend où on s'place aussi .... Elle avait découvert l'gout du sang, pas l'sien ... le bruit des armes, cette sensation de vivre ..... et puis tout c'était arrêter alors elle avait tourner le dos et tracer sa route. Elle avait fait partie de plusieur groupes, confréries, mais vite elle se lassait si elle devait rester trop longtemps sans rien faire ... besoin de bouger pour éviter de penser. et puis elle avait croisé la blonde, revu un ami du temps des combats, du temps ou elle se sentait vivante ... Bien sur avec l'enfant elle était devenue plus prudente mais avait repris ses activités aprés tout c'est ce qu'elle savait faire de mieux.
Douc'ment contourne les autres s'approchant d'la blonde, s'pose pas loin, en tailleur Sequen entre les jambes observant ce qui se passe.
'lut blondine ... ça roule ?
Esquisse d'un sourire ...
John_smith
John Smith, ou Celui-Qui-Suit-Les-Walsh-Sans-Réfléchir. John Smith, ou Celui-Qui-Se-Trouve-Toujours-Dans-Les-Situations-Où-Il-Doit-Choisir-Ce-Qui-Fera-Son-Destin. John Smith, ou le Paumé.
Mais qu'est-ce que je fais encore là moi ?... Bah voilà John, t'as gagné ! Toujours à suivre les Walsh bah tu te retrouves à un feu de camp rempli de gens pas nets... T'aurais dû rester en Bretagne John ! Je te l'ai déjà dit pourtant ! Pfffff....
Ha bah ça hein, forcément. Il était en Bretagne, il était pépère. Son petit boulot de Lieutenant de police, pis rien d'autre. Il entre dans la diplomatie après, tant qu'à faire... Pis dans l'armée. Poussée par la folle là, Lusiana de Walsh-Serrant. Bon, pourquoi pas. Mais apparemment, on profitait du John. C'est que Walsh disait... Alors bon. Pourquoi pas.
Poussé par l'aventure, son goût du risque, il pars, seul. Un nouveau monde, de nouvelles recontres... Nan j'déconne. Poussé par la pointe de l'épée de Lusiana et sa manie de coudepiedocutter le Smith, et par les pressions subies, bah il suit. Quelle idée... Vendre ses deux champs, brûler son échoppe, abandonner tous ses repères... Pour, à la base, aller secourir une rousse. Mais n'importe quoi ! Une Walsh avec ça ! Il en quitte une, pour une autre (rousse en plus). Une petite tendance au Sado-Masochisme ? NAAAAAAAAAAAAAAAN. Pas l'genre.
Feu donc. Bah des flammes, oui. C'est joli, c'est chaud. Pis ça fait des ombres. Wouaaaah, y'a de quoi écrire un roman là dessus dites-donc. Dans le genre blasé, le Smith, on fait pas mieux. Resté debout, derrière Feliantine, il observe les gens. Forcément, y'a que ça à faire (mis à part le fait d'imaginer dans sa tête un récit entier sur des flammes qui dansent, pis les visages avec les ombres, tout ça tout ça). Mais à quoi peuvent-ils bien penser ? Après tout, le John n'en avait strictement rien à foutre. C'est vrai quoi, il ne les connait même pas...
Bon, bah tout le monde a vu qu'il y en avait un qui se levait. Ha bah tiens. Voix d'alcoolique.
Haa, en fait, c'est une réunion de gros buveurs anonymes ? Bah dis donc, on dirait pas...
Speech.
Brigand ?? Moi ?? Mais il raconte quoi ce mec ??
John se penche légèrement vers Feliantine, et lui murmure à l'oreille :
- Madame... Vous pensez qu'il parle sérieusement là ? On est censé le suivre ?
John_smith
Si seul le Très-Haut sait reconnaître ses petits, j'suis pas dans la défection moi... Faudra que j'me fasse baptiser peut-être, un jour.
John écouta le reste de ce que la bretonne lui disait. Elle, elle restait. Elle avait l'air confiante, et prête à tout...
Bon, bah mon pauvre John, te revoilà parti. Mais quelle idée d'avoir quitté la Bretagne ! Rhaaa ! Te voilà entouré de brigands, et avec la Walsh en plus. Comme si ça suffisait pas...
Le jeune homme revint à sa place, sans dire un mot. Il regarda le feu, et pensa (du moins, du peu qu'il pouvait). Suivre la Walsh serait entrer dans une sorte de côté obscur. Mais en même temps, ils avaient raison, l'alcolo et la bretonne. En Briezh, on avait abusé de John. Il croyait que certains personnes était ses amis, ils leur confiait certaines choses, croyait qu'il avait de l'importance pour eux... Mais faut croire que non (parce que sinon il ne serait pas là hein). Lorsque le moment de faire des choses importantes était venu, ils l'avaient abandonné. Il serait condamné à ne rester que ce petit lieutenant. Sans importance.
Tout cela était dorénavant terminé, avec ses nouveaux... compagnons de route, s'il acceptait de les accompagner...
Il se pencha encore vers la rousse, et lui murmura :
- Madame, vous m'avez dit vous-même que je suis libre. Libre de choisir... Mon choix est donc fait. Je choisis de vous suivre Madame. Quoi que vous fassiez.
Lilo-akao
[Qui sème la haine, récolte la violence...]
Une terrible envie de vengeance... Voila ce qui lui tord les tripes et fait bouillir le sang dans ses veines depuis que son chemin a croisé celui de cette bande de vermines puantes, croupissant dans les immondices de la Cour des miracles. Un ridicule ramassis de bouseux n'ayant même pas le cran d'opérer à visage découvert. Ils ne sont rien de plus! Ah! Qu'il est aisé de faire de basses vilenies, les traits dissimulés derrière un masque! Mais n'est-ce-pas manquer de cran, que de ne prendre le risque de se faire reconnaitre? De péteux couards! Que de la gueule, rien dans les braies! A l'idée de représailles, ils en chieraient dans leur froc! Et des représailles, il y en aura... Oh! Ça oui! Ils s'en mordront les doigts... s'il leur en reste encore quand elle en aura fini avec eux!
La brune impétueuse allait prendre le temps de ruminer sa vengeance et de transformer cet arrière goût amer en une haine furieuse et destructrice. Ils allaient le payer! Tous. L'un après l'autre... Mais pas de leur vie, non. Il y a bien pire que de perdre la vie. Elle en a pleinement conscience depuis qu'elle a passé quatre mois interminables, clouée dans un fauteuil et incapable de se mouvoir seule. La mort aurait été préférable à cette situation... Ils n'auront pas la chance de clamser! Elle ne leur fera pas cet honneur. Elle allait les transformer en légumes sur pattes. La seule différence entre ces pecnots et elle, c'est qu'elle est parvenue à se relever... elle s'arrangera pour qu'eux en soient incapables. Mais avant cela, il fallait qu'elle se donne les moyens de pouvoir leur affliger un tel châtiment. Elle a besoin de se refaire un peu la main...
Silencieuse, les yeux rivés sur les flammes dansantes, l'éclopée écoute attentivement les uns et les autres prendre la parole à tour de rôle pour exposer leur projet. Elle ne connait personne dans cet étrange attroupement, et à vrai dire, elle s'en contrefiche. Il y a juste cette Blonde, croisée à la va-vite au détour d'une taverne et qu'elle n'a pas eu le temps d'apprendre à connaitre, pas encore... mais Brigide lui fait confiance, ça suffit à la brune pour qu'elle en fasse de même.
Karine a un projet fou, qui lui permettrait de s'échapper de cette vie sage et bien posée, dont elle ne veut plus. Comment pourrait-elle retourner se morfondre dans le faste et le luxe de la noblesse, après tout ce qu'elle a vécu? Elle aura au moins eu le mérite d'avoir essayé de tenir son rang, mais en son fort intérieur, elle restera toujours une bourlingueuse incapable de tenir en place. Elle a besoin de liberté et de se réaccoutumer au maniement des armes. C'est ce qu'on lui offre en cet instant, avec en prime un peu de compagnie et un joyeux foutoir à la clé. Aucune hésitation à avoir...
J'suis un peu rouillée, mais j'sais me battre. Avec de l'entrainement je m'en sortirais... J'vous cacherais pas que j'vais avoir besoin d'aide pour me refaire la main, mais si vous êtes pas trop pressés d'me voir démonter des mâchoires, j'en suis...
Les yeux toujours fixés sur les flammes du feu de camp, la main droite agrippe distraitement la canne reposant dans l'herbe à coté d'elle. L'approchant doucement des lueurs rougeâtre, elle donne un léger coup dans la buche entrain de se consommer. Sous le choc, le petit tas de braises s'affaisse, relançant de plus belle les crépitements du morceau de bois se faisant dévorer avec allégresse.
La canne retrouve sa position d'origine.