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[RP] Mariage de Cl0e et de Simonin

Bee.zee
Une grande inspiration... Sur le parvis de l'Eglise, Bee commençait à être nerveuse. Elle aurait pensé volontiers que c'était communicatif, mais elle n'avait pas vu Cloé... Elle sourit en pensant à son amie, oubliés les récents évènements, le sourire et le bonne humeur étaient de rigueur. Mais ceux de Bee, en cette matinée, c'étaient pas feints. Serrant tendrement sa fille dans ses bras, relevant d'une main ses jupes, elle quitta le soleil timide et les flocons pour franchir la grande porte massive de l'Eglise.

A l'intérieur, des murmurent couraient sous la lumière surprenante des vitraux. Mais à peine son pas eut-il foulé le sol du saint lieu qu'une cavalerie d'enfants sortirent, sourire aux lèvres, sourire innocent, encore naïf, sourire sur des frimousse qui n'aspirent qu'à jouer, et à devenir grands, trop vite... Un regard à sa princesse aux yeux curieux, qui dévisageaient silencieusement les invités. Une princesse, c'était le mot, dans sa jolie robe verte pomme, toute en dentelle d'Alençon ! La jeune maman avait reçu deux paquets, le matin même, l'un avec le petit bijou que portait sa puce, l'autre avec une mante vert de gris, doublée de petit-gris. Glissé sous les rubans, un petit vélin sentant la framboise, "Jour d'allégresse, un baiser de ma part à votre princesse". Un petit soupir en y repensant, elle en connaissait une qui allait l'entendre, à la gâter comme ça... Mouaif, en y réfléchissant, se connaissant, ça allait finir par une grosse bise sur la joue de la jeune fille. Tsss, elle était trop faible...

Bee sourit, ces amies étaient toutes là. Théa, Kachi...Malvinae ???
Elle écarquilla les yeux. Elle n'avait pas vu la jeune fille depuis... une éternité ! Peut-être ne la reconaitrait-elle pas... Devant Théa, Aléanore était assise bien droite, sublime dans sa robe parme. Pas loin de l'autel, Simonin, le beau barbu de Cloé, le futur marié brillait par son élégance... et par son angoisse ! La jeune femme lui adressa un sourire et repassa machinalement sa robe de sa main libre... Elle en était fière, de sa robe. Elle y avait passé des nuits entières, pour la terminer à temps, et elle s'était surpassée ! Un joli vert jade faisait ressortir ses paumettes rosées, et l'échancrure était mise en valeur par un chignon complxe qui relevait subtilement ses boucles.

Après un salut amical et discret de la main à ses amies, enfin... tout aussi discret que le permettaient les frou-frou de ses manches évasées, elle vint s'asseoir sur le banc derrière Aléanore. Elle voulait tout voir et profiter des jolis visages tendus des mariés qui se feront face dans quelques moments...
Une main posée sur l'épaule du témoin de sa blonde d'amie, un sourire, une menotte de Roxane qui s'aggripe au médaillon de sa mère...
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"Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert."
Aleanore
La foy, savez-vous ce qu’est vraiment la foy ? Celle qui pousse au recueillement, à la rémission des péchés, une foy pure qui ne trouve sa source que dans la prière et le silence de la méditation. La foy vers laquelle on se tourne quand tout va mal, que les pertes humaines sont trop nombreuses, que tout espoir a déserté le front. La foy qui submerge lors des évènements heureux, dans les grands moments de la joie. La foy universelle, la foy d’une Etincelle. Et l’étincelle, mains jointes, se recueille avec ferveur, l’ancienne novice retrouve les gestes habituels, les mots et les prières, avec plaisir. Jusqu’à ce que la fatigue de la nuit hachée par les cauchemars se fasse sentir, et que la jeune fille se laisse glisser à genoux, tête humblement recourbée vers l’échancrure bordée de fourrure de la robe, à tel point que les poils longs lui chatouillent doucement le nez, elle est bien là, le dallage dur de l’église ne l’affecte pas, il l’est autant que l’était celui du Couvent des Carmes, elle pourrait s’endormir, elle pourrait, oui, s’il n’y avait ce péché de paresse, auquel, elle ne doit pas céder. Et soudain, une voix se glisse à son oreille alors qu’elle tente de retrouver le cours de ses prières. Un signe de tête pour indiquer à la jeune femme qu’elle l’a vue, mais elle ne la reprendra pas, lasse d’apprendre aux gens à l’appeler par son prénom sans se tromper, seul traverse les limbes de son esprit embrumé par la fatigue, le mot « élégance » les mains blanches frôlent le velours soyeux de sa robe et elle de soupirer avec ravissement. Vraiment, la fournisseuse royale a fait un travail merveilleux, et mieux encore, puisque c’est elle qui la porte cette robe. Egérie d’une nouvelle couturière en vogue, et le minois de la jeune fille se redresse fièrement, car même si ce jour, elle ne peut porter l’écarlate et l’hermine de Concèze, le parme et le lapin harmonieusement mêlés de la création de Kalopsite lui permettent de tenir la tête haute comme on le lui a toujours dit ..qu’il ne fallait pas le faire. « Péché d’Orgueil, Aléanore » Les paroles de la Mère Ortense lui reviennent alors. Et la réponse inchangée « Mais très révérende mère si personne ne croit en moi, pourquoi ne le ferais-je pas ? » Toujours le dernier mot, toujours, et l’orgueil n’a cessé de croître depuis sa sortie du couvent voilà deux ans déjà.

Doucement, elle se relève, mains sagement repliées sur son giron, quand soudain son ventre se met à faire du bruit, mine effarée en constatant que même son estomac a décidé de lui faire savoir qu’il faut manger, mine suppliante en direction de Clarisse pour avoir des fruits confits, mine suppliante qui se voit offrir une mine sévère qui lui rappelle qu’elles sont dans un lieu saint, et qu’il lui faudra attendre le banquet du mariage pour combler son estomac bien capricieux, le Péché de Gourmandise n’a pas sa place dans la maison du Très-Haut. Alors, pour oublier la faim qui se fait entendre, l’Opale tourne les yeux pour suivre ce qui se passe dans l’église, quand les noisettes se posent finalement sur un jeune homme qui vient d’entrer et de gagner le côté du marié, discrètement, elle détaille la tenue du jeune homme qui est noble à n’en pas douter, on ne peut décemment s’habiller en noir qu’en y mettant un bon prix, les yeux sont attirés par le mantel bleu, bien trop connu de la jeune fille. Un soupir à fendre l’âme, il doit être marié ou au moins fiancé, que pourrait-elle attendre de toute façon, adieu les beaux partis, adieu les sourires en coin et les œillades langoureuses que l’on se jette à des joutes, signes discrets et ô combien significatifs, et puis flûte ! Elle aussi, s’habillera en noir, si l’envie lui prend, et l’envie est là, vil péché d’envie qui la taraude parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas rêver autant qu’elle le voudrait, la petite bâtarde. Néanmoins, le masque mondain est là, et le sourire en coin de circonstance se pointe déjà à l’orée des lèvres légèrement peintes de la jeune fille. Une légère révérence au jeune homme et un clin d’œil alors que celui-ci croit la regarder à la dérobée comme il faut, avant d’essayer de se replonger dans sa méditation quand enfin, achevant de tuer sa concentration, des enfants arrivent en cavalant.

Aléanore aime les enfants, mais les enfants polis, sages, respectueux, ceux qui faisaient vivre l’hostel des Alterac à Sémur, étaient de ceux-là, mais eux.. Une colère sans réelle fondement gagne la jeune fille qui soudainement se pince l’arête du nez entre le pouce et l’index avant d’inspirer profondément pour se calmer, oui se calmer, quand soudain, un courant d’air frais la frôle, l’incitant à prendre une grande respiration presque malgré elle. La colère, si facile de se laisser aller à la colère, trouver un palliatif, voilà ce qu’il faut, et de nouveau, le regard se pose sur le jeune homme à la cape des Licorneux, et c’est un sacré palliatif, un instant, elle se surprend à comparer son suzerain au jeune homme, sûrement le même âge et pourtant, où Adrian ne la dépasse que de quelques centimètres, celui-ci est tout bonnement géant. Lentement, avec impudeur, les noisettes redessinent le profil du jeune noble, des azurs au menton volontaire où s’ébattent allégrement bouc et moustache, trop loin pour discerner tout à fait la cicatrice à l’orée de la bouche, mais assez près pour se fixer sur celle-ci, un instant, trop long, et la bienséance dans tout cela Aléanore ? La bienséance par Saint Côme, se draper dedans et détourner les yeux du coupable, elle n’a pas le droit de se laisser aller à la luxure, le plaisir lui est interdit, elle devrait le savoir.. Mais alors qu’elle ferme les yeux, elle revoit les contours de la bouche du jeune homme, moue boudeuse, la peste soit des licorneux ! Ostensiblement le regard se pose sur l’autel, et les pensées se tournent vers Sainte Raphaëlle, archange de la conviction.Vous aurez compris cher lecteur, que votre narratrice préférée, c'est-à-dire moi-même, non, ne niez pas, le mensonge, c’est très laid, s’est fait plaisir en incluant tous les péchés dans ce post aux allures de pavés, tous ? Il en manque un, l’avarice. Avarice qui ne concerne pas Aléanore, car celle-ci même si son cœur est dur à toucher, est d’une générosité sans limites quand il s’agit de faire plaisir aux gens, et alors, qu’elle tente de remettre son âme entre les mains du Très-haut, c’est une autre main qui se pose sur son épaule, et la jeune fille de tourner la tête avant de laisser échapper de sa voix dont elle tente chaque jour de corriger l’accent du Limousin pour ce qu’il l’empêche de passer pour une angevine quand elle vit à Saumur.

-« Par Saint Côme que vous êtes belles toutes les deux ! Et votre robe est divine, Bee ! J’étais sure que cette mante serait de bon ton ! Bonjour, belle princesse. »

La main fine vient cueillir une mèche brune sur le front du poupon pour la remettre en place avant de sourire à sa mère, conquise pour l’adorable bouille du nourrisson. Voilà, une jolie distraction, finalement, et en attendant l’arrivée de la mariée, Aléanore de se mettre au devoir d’écouter patiemment le bébé gazouiller en s’agrippant au médaillon de sa mère, la vérité sort de la bouche des enfants, il parait.

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Hyannos
Hyannos ne pouvait pas ne pas être présent aux épousailles de Cl0e et Simonin, et même si le temps lui manquait un peu beaucoup en ces jours, il se rendit quand même en l'église de son baptême et comme à son habitude, il s'installa dans un coin de l'église en l'ombre pour se recueillir et prier pour le bonheur des époux, il installa même discrètement un petit cierge dans une chapelle du fond.
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Zabou83
Zabou courrait partout dans la chaumière, il y fallait qu'elle se dépeche. Il ne manquerait plus qu'elle arrive en retard...Capoune déjà pret l'attendait dehors depuis plusieures voir de nombreuses minutes...
Au bout d'un moment, elle sortit sur le pas de sa porte enfin prete.
Elle regarda Capoune avec un grand sourire

On y va? on va etre en retard sinon...allez vite.....dépêche toi....

Sans lui laisser le temps de repondre, il ne vallait mieux pas.....elle lui prit la main et partirent tous deux en direction de l'eglise.
En arrivant, ils ralentirent le pas, Zabou remis quelques mêches de cheveux en place, lissa sa robe d'un revers de la main.

Sur le parvis de l'église Monseigneur attendait les invités. Ils s'approchérent, Capoune s'inclina, pendant que Zabou faisait une revérence...

Monseigneur, heureux de vous revoir... dirent ils en même temps...

Ils entrèrent dans l'église en souriant, saluerent au passage les amis et les connaissances puis s'installérent sur un banc, attendant la marriée et le début de la cérémonie
Cl0e
Marre de marre, elle en pouvait plus de tourner dans sa maison, dans sa belle robe, à se cacher. Georgia allait voir de temps en autre si les invités étaient là. D’ailleurs, la mariée attendait qu’elle revienne, en faisant les cents pas. Les mules n’étaient pas ce qu’il y a de mieux pour ce genre d’exercice, mais au moins, elle les avait faites à son pied, ce qui en soit, était pas plus mal. Un souffle de vent porteur de neige s’engouffra dans la maison, dévoilant une Georgia couverte de neige.

- C’est bon, ma dame, vous pouvez y aller. Il en manque bien quelques uns, mais on va pas non plus attendre après tout le monde. Allez, on y va !

La petite cape blanche en renard est mise, nouée, et par-dessus, la mante qu’Aléanore avait laissée à son attention. Blanche, en peau d’agneau tannée, et bordée d’hermine. Bien sûr, puisqu’elle appartenait à l’Opale. Elle mit la capuche, il faudrait pas que Georgia lui ait arraché la moitié des cheveux pour que quelques flocons ruinent tout ce travail titanesque, et sortit. Les rues étaient presque vide, tout le monde était au chaud chez soi ou en taverne, et les autres au froid, à l’église. Ça aussi, pourquoi ils mettent pas de cheminée dans la maison du Très-Haut ? Ah, peut-être parce que les flammes, ça fait un peu trop Enfer Lunaire. Oui, ce devait être pour cela. Remarque, c’était une très bonne raison sur le plan religieux. Sur le plant hivernal en revanche, ça l’est beaucoup moins. Ils devaient se cailler ses invités. Pas étonnant que tout le monde soit pas venu. Enfin, ceux du Sud, parce que ceux du Nord, ça leur aurait rien fait. Quoique …
La mariée posa un pied dans la neige, et le releva aussitôt.

- Aaaah ! Des mules alors qu’il neige ! C’est que j’avais pas pensé à ce détail moi ! Zut, zut et re-zut !

Regard à droite, regard à gauche, la voilà qui rentre à la course dans la maison, et en ressort, bottes aux pieds, mules à la main.

- Là, faudra que je change discrètement avant de rentrer dans l’Eglise.
- L’archevêque attend sur le parvis, ma petite, il vous verra.
- Diantre ! Sur le parvis ? Mais le pauvre homme, avec ce froid ? Et à son âge ! Et pour les bottes, ça le fera sourire, il va rien dire, ne t’en fais donc pas. Et puis, les secrets, il sait garder.
- Encore heureux ma jolie ! Imaginez s’il allait révéler ce qu’on lui disait en confession. Non, c’est certainement un homme sûr. Bon, assez de blabla, venez maintenant. Qu’on vous a pas pomponnée pour montrer aux flocons et au arbres de la forêt.
- Méfies-toi Georgia, j’ai un ami qui avait bâti sa demeure dans un grand chêne … Sait-on jamais !

Elle sourit à sa bonne servante, et fit quelques pas dans la neige, mules dans une main, bouquet dans l’autre, emmitouflée dans sa mante, retenue par une broche. Enfin, elle était partie, en route pour l’Eglise. Son cœur se mit à battre la chamade lorsqu’elle imagina ce qui allait se dérouler à son arrivée. Rien que de penser à descendre l’allée, scrutée par tous, elle avait le trac.

- Mais, ma jolie, vous tremblez !
- C’est le froid Georgia.
- Mais vous n’êtes pas frileuse !
- C’est humide, les flocons, j’aime pas.

Tu parles d’une révélation. Mais c’était ce qu’elle avait trouvé de mieux à dire. Pour éviter de nouvelles questions, elle presse le pas. L’alençonnaise n’était pas dupe, elle connaissait sa maîtresse par cœur, et contenta de suivre l’allure.
Enfin, les voilà qui arrivent devant l’église, où Navigius attend patiemment sur le parvis, comme pour son baptême. Changement hâtif de chaussures, que l’on ne verra pas beaucoup de toute façon avec la longueur de la robe, mais elle se sent tout de même mieux. Elle se tourne vers Georgia, lui donnant les bottes.

- Tiens, garde-me les, ou ramène-les, comme tu veux. Je suis bien, pas de mèche rebelle ou autre ?
- Mais non, ma jolie, donnez, et entrez. Vous allez tous les éblouir. Allez ! Vous vous mariez, vous allez pas à la potence ! Quelle bécasse des fois !
- Je sais bien que je vais pas me faire pendre. Et puis quoi d’autre ? Et ça ferait trop plaisir à des personnes malveillantes. Alors non. Bon, pensées heureuses, pensées heureuses.

Non, elle ne voulait pas spécialement s’envoler dans les airs, juste parler de potence, c’est pas le moment. Elle effectue une petite pirouette devant Georgia, pour inspecter sa robe, mante enlevée pour vérification.



Grande inspiration, puis expiration. Elle s’approche de l’archevêque, qui devait trouver leur manège des plus curieux, mais passons. Elle s’inclina légèrement, sa tenue ne lui permettant pas d’accomplir des prouesses de souplesse de toute façon, et sourit.

- Monseigneur, bien le bonjour.

(*)

Le bouquet tenu de ses deux mains, elle descendit lentement l’allée. C’était vraiment pas le moment de trébucher, et elle était bien capable de se prendre le pied dans une pierre un millimètre dénivelée. Inspirant du mieux que le lui permettait la robe, elle sourit en voyant son homme à l’autre bout de la nef, rayonnant. Qu’il était beau, tout de blanc vêtu, comme lors de leur première rencontre.
Elle continuait d’avancer, tout en regardant le visage de son aimé. D’autant plus qu’elle ne voyait pas les autres de cette façon. Lentement, elle s’approchait de l’autel.
Elle posa alors le pied sur quelque chose de rond, et le releva aussitôt. Une .. perle ? Elle regarda d’où elle pouvait bien provenir, et vit Kachina, un chapelet cassé entre les mains. Elle lui sourit, et murmura.

- Alors comme ça on veut se débarrasser de moi ?

Elle retint un petit rire, lui sourit gentiment et repris sa progression, évitant soigneusement les perles tueuses.
Sourire à tous ceux qui sont venus, même sa petite Malvinae a fait le déplacement. Une Aléanore plus sage que jamais, un Guilhem toujours aussi heureux de venir à Lectoure. Et un merci se dessine sur ses lèvres à chaque personne vue.
Enfin, elle se positionna face à son fiancée, souriante, toujours armée de son bouquet et même pas tombée. Avec un peu de chance, elle avait peut-être eu l’air gracieuse, ou pas.



(*) : Ne sachant pas si l’archevêque doit entrer avant ou après la mariée, je ne parlerai pas de cette partie, quitte à modifier plus tard.
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Simonin
L'église s'était remplis, les murmures s'entassaient dans la résonance de la grande salle.
Simonin, saluait un à un les invités ayant pris place. Les regards étaient tourner sur lui, étonnant non pour un homme qui se marrie ?
Quoi qu'il en soit , il n'aimait guère cette situation, si ça ne tenais qu'à lui, il s'assiérait dans l'assemblé en attendant que la reine du jour face son entrée et éblouisse se monde de commérage.
Il la regarderai toute éblouissante sans qu'il ne puisse bouger, elle aurait toute la gloire qu'elle mérite.
Ces pensée le calmait de façon religieuse, Aristote avait envoyé ses grâces.

Balayant la salle des yeux, il voyait tout d'abord la témoin de la marié, respirant la noblesse, l'élégance et la fierté, elle avait l'habitude de ce genre de représentation mondaine, et se sentait donc logiquement dans son assiette, bien qu'elle demeurait pure comme la porcelaine..Il fait quand même bon être riche...
Puis il aperçut en fond de salle Théa qui avait rejoins Kachina, ces deux jumelles n'en manquait pas une pour se retrouver, les voyants papoter il se dit que les ragots de tavernes n'avaient pas été laissé sur le parvis. Les deux compères paraissait plus soudée que jamais depuis son retour, Kachi aura donc trouver compromis à ses malheurs en amour comme quoi il ne faut jamais désespérer, tout le monde trouve son bonheur là où il le cherche, c'était une bonne chose.
Il sourit, le grand moment ne devrait pas tarder.

C'est Guilhem qui en retard, était arrivé avant la mariée, quel luxe que de l'avoir à ses cotés. Le jeune homme avait appris à se faire désiré..En l'observant, il retrouvait de plus en plus les traits de son père dans le garçon, il murissait à vu d'œil et bientôt son vieux maitre ne sera plus qu'une négligence, le garçon pourra voler dans le royaumes de son plein grès. Mais l'heure n'était pas à ça,pour le moment, il était de corvée de mariage, car aucun doute que venir était pour lui un enfer..et le voir las de tout cet attirail complaisait Simonin dans une sorte de plaisir sadique, il fallait bien abusé un peu de son pouvoir...
Il ne prêta cependant attention à sa remarque, bien qu'un léger sourire s'esquissa sur ces lèvres. Mais fort de sa diplomatie, il s'était assuré que personne, ni même guilhem, n'est la joie de l'apercevoir.

Puis vint une floppé de bambin dont il ne connaissait ni la couleur ni le genre, fantaisie dont il se serait bien passé, surtout à vu leur tenu, les pauvres n'avait il aucune honte à laisser s'illustrer leur marmaille de la sorte ? Trainant leurs godasses salles sur le sol de l'église, ils avaient même le toupet de s'installer au premier rang, histoire qu'on ne les loupes pas, sait on jamais ?
Avec un tel auditoire, pendant la cérémonie, monseigneur Navigius pourrait même avoir l'impression de célébrer un mariage de cerf. Mais la maison du seigneur accepte tout le monde, et bien heureusement pour eux d'ailleurs, leurs bonnes âmes les forceront peut être à donner la pièce lors de la quête ? Après tout, cela passé bien au dessus de la tête de l'italien, qui avait bien d'autre chat à fouetter...
D'ailleurs, n'eut il temps de chassait ces pensées de la tête, qu'une jeune fillette attira son attention, dans sa robe blanche, une petite brune aux yeux d'azur..son visage lui paraissait presque familier alors qu'il ne l'avait jamais rencontré.. Elle avait ces traits fin auxquels on ne peut résister, une petite bouille un peu meurtri par la douleur et la vie qui lui donnait un air aussi mystérieux que tragique. La voyant discuté avec Kachi, il se convaincu qu'elle n'était pas inconnu au bataillon lectourois, il aurait vite fais de mettre un nom sur ces deux prunelles d'azurs. Sa petite robe blanche lui allait à merveille, aucun doute, la petite l'intriguais.

Ce n'est que Bee qui lui en fit décrocher du regard, son arrivé dans l'église était remarqué, de par l'élégance de ses tenus. Sa petite, loger dans le creux de son bras, était soigneusement vêtue, un détail de classe en accord avec l'élégance de sa génitrice. Simonin leur sourit, Bee paraissait souriante et cela lui donné chaud au cœur, ses dernières entrevue avec celle ci, lui avait laissé un tout autre souvenir, et autant dire qu'il n'était pas question qu'il refasse aujourd'hui. La mère autant que la fille méritait beaucoup de bonheur, et le chevalier espérait de tout cœur qu'Aristote aujourd'hui comprendrai cela pour lui donner le coup de pouce dont elle a besoin,ce coup de pouce qu'elle mérite.

Ses pensées se dissipèrent, son cœur prenait le battement des cloches, alors que les murmures avaient déferlées comme une vague dans la chapelle, la mariée arrivait.
Les yeux pétillant, il ne voyait plus que l'allée centrale, adieu beautés éphémères, la référence est en marche.
Le flou gaussien planait autour de la net et divine femme qui s'avançait. Elle était de grâce.
Son palpitant avaient atteint le sommet de son crescendo, et l'italien sombrait dans ses plus beau souvenir, alors que la chaleur du sud, la chaleur de leur amour qu'il ressentait, ferait faire fondre n'importe quelle neige présente ici.

Il l'observait comme si il la voyait pour la première fois, avec sa chevelure blonde soyeuse, son sourire angélique et son visage d'une pureté incomparable. Il se remémore alors ses périples pour la séduire, ses veillées passé à ses cotés, son amour florissant pour cette fleur venue de nulle part.

Elle mettait doucement un pied devant l'autre, comme si elle se faisait désirée un peu plus à chaque pas. Alors que l'autre, observait chacun de ses pas comme si il allait différé de l'autre. Il lui semblait que l'ange de ses rêves marchait dans un de ces divin cieux qu'il ne connaitra jamais... Mais après tout, les anges n'ont rien d'exceptionnel dans le ciel ? Le sien l'était.

Elle se dressait maintenant face à lui, il ne put s'empêcher de faire une humble révérence face la femme du jours, sa future épouse. Les yeux pétillants encore et toujours, il ne pouvait quitter ses prunelles tirant au sinople, le sourire dessinait sur son visage ne s'était pas dessiné depuis fort longtemps, son cœur à la chamade, à un tel point, qu'il avait peur que ses vieilles veines n'exploses et redécore cette robe d'azur qu'elle portait à merveille..Heureusement, les vieilleries ne cassent jamais quand on s'y attend.

Avant que Navigius n'ai le temps de commencer, Simonin lui glissa à l'oreille.

« Je crois devant Aristote, que tu es l'apothéose de toute une vie »
Badboy80
Jérémy venait d'apprendre le mariage de Cloé et en profita pour mettre ses plus beaux vetements. Un chemise blanche et un gilet mauve.

Bon alors voila je suis pret allez c'est parti.

Jérémy arriva a l'église et dit bonjour a tout le monde puis appercut sa magnifique fiancée. Il se glissa doucement jusqu'a ses cotés et lui murmura:

Bientot ca sera notre tour je l'espere. en tout cas tu es magnifique

Il regarda Lanceline et sourit puis attendit avec tout le monde
Bee.zee
Les yeux partagés entre le sourire béat qui flottait sur les lèvres d'Aléanore et les menottes sur son médaillon, Bee en oubliait presque qu'ils attendaient tous la jolie blonde, qui ferait bientôt son entrée. Pour le moment, elle brillait plutôt par son absence... Depuis qu'elle avait lu le parchemin annonçant les épousailles, Bee ne cessait d'imaginer l'entrée de la mariée, les sourires des futurs époux, les regards tendres... Elle avait déjà imaginé cette scène des millions de fois, mais depuis plus longtemps, en réalité. Depuis qu'elle avait vu son fiancé se mettre à genoux. Combien de fois elle avait tenté de visualiser la scène, se répétant constamment que n'importe quel scénario ne pourrait rivaliser avec ce qu'elle vivrait. Mais un Ange était parti, et un Soleil apparu. C'était le mariage de sa blonde préférée, de sa future marraine qui l'avait maintes fois soutenue, faite rire, encouragée, consolée par un regard, un geste, une parole. Son voyage lui avait paru une éternité, mais elle était rentrée plus en forme que jamais, au bras d'un fossile qui l'attendait maintenant devant l'autel, le regard fuyant et balayant la pièce. Nouveau sourire.
Les murmures stopèrent ainsi que le flot de pensées de la jeune femme. Elle redressa la tête, et déjà, les yeux du témoin de Cloé fixaient l'entrée, les yeux brillants. Bee suivit le regard de la jeune fille et son visage s'éclaira d'un immense sourire.
Enfin..... Un ange, oui, un ange, passait d'un pas peu rassuré la porte de l'édifice. Un courant d'air frais accompagna les sons joyeux de cloches de l'Eglise qui s'affolaient. Les coups camoufflaient les bruits des mules sur les dalles froides, mais ne pouvaient en aucun cas dissimuler les sourires émerveillés des invités. La future mariée était tout simplement superbe. Certes, on aurait pu faire une liste de qualificatifs, tout aussi réussis, mais elle n'aurait jamais pu être exaustive. Sa robe bleue, faite, et ça se voyait, par des mains expertes dessinaient ses légères formes. D'une démarche un peu timide, mais s'hardissant quelque peu, le centre d'attention de la journée, sourire aux lèvres, traversait l'allée pour rejoindre un splendide chevalier, aux anges, c'était le cas de le dire...
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"Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert."
Navigius


Le prélat italien avait observé la mariée descendre l'allée, majestueuse dans une tenue qui ferait l'envie des princes et princesse de l'Europe. De son humble avis, il s'agissait d'une des meilleures descentes d'allées qu'il ait vu depuis longtemps, lui, fin connaisseur des mariages. Il s'arracha rapidement à sa turpitude avant de débuter la cérémonie. D'un simple geste, il indiqua au chef de choeur de cesser la musique, qui s'éteignit dans la finale d'un soliste. Tous le regardaient, personne n'osait piper mot en tel moment. Il se tourna vers l'assemblée, et prononça l'ouverture.

- Fratelli e Sorelle! Frères et Soeurs, Puissants du Royaume terrestre de France ou simples paysans! Nous voici réunis aujourd'hui, en la demeure du Très-Haut, afin de célébrer l'amour. L'amour qui nous est offert sans réserve par Dieu et que nous lui rendons comme peuple docile et aimant devant son Créateur, mais plus encore, l'amour unissant deux enfants de la Création. Nous sommes donc réunis pour unir par les liens sacrés et inviolables du mariage, deux personnes d'une qualité exceptionnelle, qui nous font grâce et honneur jour après jour de l'exemplarité de leur amour. Bienvenue, à cette cérémonie matrimoniale dont le dessein n'est nul autre que d'unir Dame Cloe et Messire Simonin

L'on indiqua aux deux époux de s'agenouiller sur les deux prie-dieu qui avaient été disposés à leur intention. L'exercice s'annonçait pénible pour les pauvre genoux, les vétustes meubles ayant cruellement, au fil des ans, perdu leur capitonage. Le prélat, lui, en était inconscient, car tous savaient que le haut-clergé avait toujours les meilleures sièges, bien rembourés.

- Messire Simonin, Dame Cloe, veuillez vous agenouiller afin de montrer votre humilité devant Dieu. Comme des milliers de dévôts fidèles avant vous, et des milliers de dévôts fidèles après vous, vous vous apprêtez à prendre l'engagement de toute une vie. Puisqu'il s'agit d'un jour de renouveau pour vous, il serait impensable que vous entriez dans cet union sacré et bénit par Dieu, sans avoir purgé vos âmes des tourments du passé. Ainsi donc, répétez après nous, cette confesser matrimoniale.

- Je confesses à Dieu, tout mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrient mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être homme nouveau, appuyé dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux, J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Il attendit que les mariés s'exécutent...

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Aleanore
[Et elle vit que c'était beau.]

Il y a des jours où tout commence bien et soudain, quelque chose vient déranger le quotidien au demeurant assez banal d’une personne, et ce jour est arrivée. Alors que tout a bien commencé pour Aléanore et que les noisettes quittent le visage angélique du poupon avec qui elle gazouille de concert depuis quelques minutes, pour se poser sur l’entrée de l’église où semble se présenter la vedette du jour, une idée lui vient, idée totalement déjantée au demeurant. Et si .. Oui, et si, elle était un homme, et que la scène se passait quelques siècles plus tard, Aléanore aurait pu dire bien des choses sur la vision de rêve qui se présentait à l’orée de l’Église Saint-François de Gênes ce huitième jour du troisième mois. Car l’évidence la frappe, son amie n’a rien à envier à la prestigieuse Maserati GranTurismo S et autres divas italiennes, admirez un peu cette ligne parfaite, ce fuselage hors du commun, avec sa robe blanche et bleue réalisée par la couturière de talent en vogue à Paris, des jantes que les Jacky et bobby amassés sur la piste de course pourraient envier si l’idée seule de posséder telle merveille les effleuraient. Et pour ne rien gâcher, un siège en cuir assez confortable au demeurant, un intérieur spacieux mais pourtant limité à une place – ou deux, selon les performances du pilote – et alors que notre bolide se sort des starting blocks, sa course est arrêtée par un élément gênant qui semble se prendre dans une des jantes tant vantées précédemment. Obstacle savamment repoussé par notre championne qui ne semble même pas avoir besoin de rejoindre les stands pour s’en débarrasser, et oui, chers téléspectateurs, la course continue, la ligne d’arrivée n’est plus très loin, c’est la dernière ligne droite, nous assistons à une merveille en matière de courses de voitures, et alors que tout semble aller pour le mieux pour notre star du jour, il est clair que nous avons affaire à une perte de vitesse considérable en raison d’une traversée d’enfants, alors que la municipalité n’a même pas jugé bon de prendre le soin de placer ici un panneau de signalisation précisant la présence d’une école à portée du champ de course.

Qu’à cela ne tienne, notre pilote hors catégorie ne se laisse pas démonter et remonte impitoyablement mais à allure réduite la ligne droite pour un sprint final. Et là, c’est le drame, comme si soudainement, un voyant rouge s’était allumé –vous savez ce moment où vous voyez le voyant s’allumer, où vous vous dites « oh non, pas l’huile moteur » et que d’un coup, une épaisse fumée blanche sort de votre moteur et la seule réaction qui suit est « flûte, le joint de culasse.. » - Chers téléspectateurs, est-ce la fin ? Avons-nous affaire à une erreur de parcours, un problème technique ou simplement, le pilote a-t-il compris qu’il est seul sur le pas de course et que l’idée de faire vrombir un moteur au doux bruit, ne l’enchante guère et préfère-t-il.. Mais avance ! Tu vois bien que c’est limité à 70 ! .. Ahem.. La ligne d’arrivée n’est plus qu’à quelques pouces et, sur le podium attend un top model italien qui s’empressera de remettre à la coupe au vainqueur.. And the winner is .. Cloé ! Pour un peu, elle aurait applaudi l’Etincelle avant de ne laisser échapper qu’un seul commentaire.

-« Ouf, elle a réussi. »

Comprenez que le vaste commentaire qui a précédé, est né de l’imagination débordante d’une Aléanore sous opiacés et profondément alcoolisée dès les premières heures du jour, persuadée que sa blonde amie, assez maladroite pour se vautrer copieusement en se marchant sur les pieds elle-même, n’arriverait jamais jusqu’à l’autel où l’attend pourtant celui qu’elle a choisi pour époux, choix auquel Aléanore avait répondu lorsqu’elle l’avait su « Moi, personnellement, j’aurais pas choisi celui-là » Et c’est donc un soupir rassuré qui s’extirpe des lèvres carmines de l’Etincelle, rassuré parce qu’à dire vrai, le plus gros est passé, enfin.. Il reste le retour aussi, mais pour le retour, comme un certain Ponce bien avant elle, Aléanore s’en lave les mains. Et voici que le chœur se tait pour laisser parler le très z’ecclésiastique, le très ducal, le très boiteux mais très charmant au demeurant, Navigius qui se met à parler d’amour et mues par un automatisme dépassant l’entendement pur et simple, les noisettes se posent sur un vitrail, s’amusant à distinguer les pigments utilisés pour réaliser pareille œuvre d’art, comprenez par là, que non seulement le vitrail est digne d’intérêt mais aussi parce que si elle croit en la très sainte église aristotélicienne, le principe élémentaire qui la fonde lui devient de plus en plus obscur. Et pourtant, quand les deux mariés se retrouvent à genoux sur les pries dieu vétustes, c’est un petit sourire sadique qui se glisse sur le visage de la poupée, petit sourire qui trouverait sa signification dans quelques mots d’une vulgarité à toute épreuve « Tu l’as voulu, tu l’as eu, à grands coups de .. » de quoi on parlait déjà ? Ah oui ! Les pries dieu ! Prie dieu dans un état tel qu’elle-même n’aurait supporter d’y rester, mais comme on dit, c’est le jeu, ma pauvre Lucette, et s’ils se retrouvent là, c’est qu’ils l’ont voulu justement, alors dans un silence faussement pieux, Aléanore de se recueillir en attendant que les deux idiots.. promis confessent toutes les petites sottises réalisées par le passé, afin qu’elle puisse accomplir la haute tâche qui lui a été confiée : témoigner. A vous les studios !

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Cl0e
Souriant à son aimé, elle s’agenouilla sur le prie-Dieu, mais rapidement, elle se rend compte que le bouquet de la mariée pour joindre ses mains à la prière, c’est pas franchement très pratique. Alors elle tourne la tête, cherche plus ou moins rapidement où elle pourrait le fourguer, et surtout à qui. La plus près étant Aléanore, elle lui lance du mieux qu’elle peut le bouquet, que le témoin prend dans la figure. Main qui se plaque contre la bouche de la blonde, avant de lâcher un « Oups » à son amie, et de lui sourire, ce sourire d’excuse. Puis elle se tourna vers son époux, qui ne pouvais avoir manqué son petit exploit de discrétion digne des plus grands, et lui murmura :

- Heureusement que l’on n’a pas mis de roses dans le bouquet, elle aurait pris la seule épine qui restait, à tous les coups !

Elle vit aussi que le blanc de sa robe, aussi pur que la neige qui tombait à l’extérieur de l’Eglise, allait se salir à traîner sur le sol. Pourtant elle l’avait nettoyé hein, mais les gens en rentrant, avaient ramené quelques saletés. Alors elle plia soigneusement les pans qui touchaient les dalles de pierre, et les coinça sous ses genoux. Oui, oui, elle chipotait. Mais elle aimait trop sa robe ! En même temps, elle pouvait, sinon c’est le témoin qui allait rouspéter, et pas qu’un peu.
Secouant très légèrement la tête pour chasser toutes ces idées superflues en ce moment, elle fixa plutôt m’archevêque devant elle, inspirant un bon coup pour se calmer. Fichue angoisse !
Enfin, elle répéta le plus sereinement possible après Navigius, tentant de se rappeler au mieux des paroles. Mais la peur de se tromper grava plutôt les mots dans sa mémoire, une fois n’est pas coutume. Et elle les récita, paupières closes, signe de concentration extrême, les mains croisées et tête légèrement inclinée vers l’avant, comme si elle priait.

- Je confesse à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon cœur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être femme nouvelle, appuyée dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux, j'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Elle rouvrit les yeux et redressa la tête, regardant Navigius, l’autel, puis son époux.
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Simonin
L'italien, dans un bonheur sans limites et dans une admiration sans fin, se fit rappeler à l'ordre par l'homme de foi, Ah oui, il y a cette partie là aussi dans les mariages, et ce n'est pas la moindre.
Souriant au prélat, il regarda sa douce s'exécuter en faisant de même, il avait pris l'habitude avec le temps, de s'agenouiller, pour prêter allégeance..
Bien que d'ordinaire il prêtait allégeance aux couronnes, ou à l'ordre, il y avait de ces fois, ou c'était face au Tout Haut qu'il fallait s'agenouiller,alors quand l'occasion excellente fut venu, le licorneux ne put que mettre genou à terre et lever la tête face au Grand Aumônier de France. Et la sentence fut tomber, non non pas le mariage comme une sentence, l'italien, bien que fort de ses origines réputés, ne voyait pas le mariage comme un mal nécessaire à certains actes, non non, c'est bien trop archaïque comme vision ! Non, l'italien voyait le mariage comme une chance, surtout à coté d'un ange comme celui ci. Sourire sur ses lèvres.

"Puisqu'il s'agit d'un jour de renouveau pour vous, il serait impensable que vous entriez dans cet union sacré et bénit par Dieu, sans avoir purgé vos âmes des tourments du passé. Ainsi donc, répétez après nous, cette confesser matrimoniale."

Ce passage, l'italien s'en serait peut être passé,il l'avait déjà fait auprès d'un de ses confrère, et se dit que ces erreurs de jeunesse ferait mieux d'être remémorés par les pensées. Rapide coup d'œil sur sa droite, ou se tenait son témoin. Il aurait presque voulu soupirer.
Coureur de jupon, il l'eut été. Des filles, il en a enchainer. Des illusions il en a promis, des actes, il en a désertait. Une commère de quartier dirait " C'était un vilain garçon ". Mais l'italien s'était remis dans le droit chemin, grâce à la Licorne, bien que certains passages noires soit a bannir encore une fois. Il était présent là, en ce jour de fin d'hiver, agenouiller face à la femme qu'il aimait, et là était ce qui importait.
C'est pourquoi sans état d'âme, il répéta après sa douce..

Je confesses à Dieu, tout mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrient mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être homme nouveau, appuyé dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux, J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.
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Simon d'Albizzi dict "Simonin"
Navigius


Le prélat écoutait la confession des époux avec grand sérieux, soucieux de suivre le protocole à la lettre. Il ne lui paraissait pas nécessaire de faire procéder à l'énumération des fautes, puisqu'ultimement, le Très-Haut était le seul lecteur des âmes et de la véracité de la contrition. Il reprit donc, en descendant du choeur vers les deux époux, traçant symboliquement une croix sur leurs fronts et prononça les paroles rituelles :

- Par les pouvoirs qui nous sont conférés par notre Saincte-Mère l'Église, nous vous offrons l'absolution de vos péchés ici sur le monde terrestre créé par le Très-Haut. Que nul ne vous tienne grief des fautes qui ont meurtris vos coeurs, mais demeurez assurés que votre saint devoir, pour le Salut de vos âmes et de votre progéniture à venir, est de tout mettre en oeuvre pour réparer ces éclats du passé afin de faire porter sur le futur le reflet de la vertu. Soyez absout dans le regard des hommes!

Il invita par le fait même les deux futurs époux à se relever pour un instant, alors qu'il reprit sa place dans le choeur, montant les quelques marches avec difficulté, lourdement appuyé sur sa canne. Il se retourna à nouveau vers l'assemblée, puis repris d'un ton serein et portant :

- Simonin, Cloe. Enfants de Dieu, fils et fille de la France, vous portez en vous un courage qui fait la force de notre peuple. Aujourd'hui, vous placez sous le regard du monde et de Votre Créateur, votre amour sincère et inconditionnel. Vous vous apprêtez à entrer dans la perpétuation de l'amour divin, qui fut révélé par Oane sur la plaine devant Dieu, et transmis par les liens sacrés de la fraternité et du mariage depuis des siècles. La route de l'amour est semée d'embûches et de difficultés, et c'est pourquoi vous avez choisis des témoins, qui feront office de gardien de votre amour et de votre mariage. Dans les jours de grâce, ils seront festifs à vos côtés. Dans les jours d'inquiétude, ils seront réconfort auprès de votre esprit. Dans les jours de tempêtes, ils seront ceux qui vous replaceront dans le droit chemin, en vous rappelant les sentiments qui vous habitent présentement et que vous vous engagez à cristalliser à jamais. Présentez-nous ces témoins, et expliquez pour le bénéfice de vos frères et soeurs, les raisons qui vous ont poussés à les choisirs parmi la multitude d'amis et de confidents ici présents.

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Cl0e
Sitôt la croix tracée sur le front des deux époux, sitôt repartit dans son sermon.
Voyant que son presque-mari la laisse une nouvelle fois prendre la parole la première quant à l’explication du choix du témoin, Cloé médita quelques instants sa réponse. Pas le droit de dire de bêtises, pas le moment de plaisanter, qui plus est, elle venait de prêter serment, une fois de plus, devant le Très-Haut.

- Pourquoi avoir choisit Dame Aléanore Jagellon Alterac ? Pour de très bonnes raisons, vous vous en doutez. J’aurais pu choisir de plus vieilles connaissances, mais Aléanore est une jeune femme pleine de vie que je ne pourrai jamais oublier. En un très court laps de temps, nous sommes devenues plus proches que des amies d’enfance, et ce malgré les disputes qui nous ont opposées. Dans les jours de grâce, je suis sûr de l’avoir à mes côtés, la preuve, aujourd’hui est jour de fête, célébration de l’amour. Les jours d’inquiétude, elle sait me consoler, me rassurer comme très peu savent le faire. Quant aux jours extrêmes, et que Dieu m’en préserve, je ne doute en aucun cas de sa loyauté. Car aussi caractérielle, indomptable et imprévisible soit-elle, c’est une personne digne de confiance, et qui m’apprécie telle que je suis, avec mes défauts, mes humeurs, et même si je change, je sais qu’elle me soutient. Ce choix en a peut-être surpris plus d’un, car personne ne la connaît, je l’ai rencontrée pendant mon périple à travers le royaume, il est donc normal qu’elle soit inconnue ici. Si d’aventure un malheur venait à arriver, je pourrai me réfugier chez elle qui saura me réconforter. Mais je me répète, là. Que dire d’autre de ce petit bout de femme, si ce n’est sa force mentale, son ambition, son ouverture d’esprit et sa capacité à toujours garder le sourire même dans les situations les plus extrêmes, et ce malgré la difficulté. Alors oui, elle est différente des choses, et intimide certains aux premiers abords, mais c’est pour cela que je l’apprécie, et que je lui ai demandé d’être mon témoin pour ce jour des plus importants. Tout simplement.

Elle se tourna vers la jeune femme en question, toujours le bouquet de la mariée en main, et lui fit un large sourire de remerciement.
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Simonin
Il n'eu à mettre le genou à terre bien longtemps. Habituer à la souffrance d'un sol froid pendant de long discourt lors de ses intronisations, l'Italien n'avait pas vu le temps passé avec que le serment fut prononcé, le prélat italien maitrisait parfaitement ces discours, d'une clarté et efficacité religieuse.
Suivant parfaitement le protocole, que l'Italien avait put observer lors de nombreux mariage, le chevalier d'Albizzi se félicitat du choix de leur maitre de cérémonie. Qui mieux que le Grand Aumônier de France pour célébrer ses fiançailles ?
Alors que l'homme de foi avait finit de validé devant le tout Haut le serment de mariage, il proposa aux époux, et donc à l'Italien de présenter leurs témoins ( oui, oui,il parait bien que le chevalier d'Albizzi en ferait partit, un démentit ? contacter l'agence de presse VSD par pigeons. [attentions, les pigeons pourront être conserver comme analyse critique du magazine])

Quoi qu'il en soit, il lui fallait présenter Guilhem, dur chose à faire. Pourquoi l'avoir choisis lui ? il apparaissait que c'était une évidence, mais comment l'expliquer?

L'époux d'Albizzi laissa donc sa douce commencer, maitrisant parfaitement son discourt, il sourit quand à toutes les raisons qui l'avaient pousser à choisir la nobliotte qui se tenait à sa senestre, elles étaient non seulement pertinente, mais surtout parfois anecdotique. De quoi séduire les reporters présent sur place pour la presse à scandale.
Quand sa dame eu finit, il lui fallait la suivre dans sa démarche, autant dire que le moment censé passé à la réflexion, était surtout passé à la trappe. Improvisation serait donc le maitre mot encore du licorneux..A croire que même avec l'âge, il n'aurait la chance de s'être doter d'un sens de l'organisation sans faille.
Face au silence qui débutait tout juste, c'est le stress qui l'emporta et le mis dans la marre.

C'est une belle question que nous offre là monseigneur Navigius, car après tout de quoi dépend l'honneur d'être un bon témoins.
Si je me fier à l'ensemble de ma vie, de nombreux hommes de confiances auraient put prendre la place de Guilhem aujourd'hui,attestant de par leur expérience tout la validité de se mariage, et tout l'honneur que j'ai à y être présent.
Mais, à quoi bon offrir la possibilité d'attester une union devant Aristote, quand cela finit par être un quotidien ? Cet acte, n'est pas censé être naturel, c'est de par son exception qu'il en devient possible.
Et puis, je peux me permettre de vous le confier, tout ces gens, licorneux, mainois, bourguignon ou même armagnacais, sont déjà d'un certaine âge vous l'aurez compris, or je n'aimerai pas que l'ont trouve un fossile, plus fossile que moi !

Le chevalier se permit un léger rire, avant de revenir à son poulain, se tournant vers le petit De Vergy.

Alors, c'est ainsi pour sa jeunesse que j'ai choisis ce jeune homme à l'avenir prometteur. Voilà quelques temps, que j'ai sous mon aile cet enfant qui fut trop jeune orphelin. Voyez vous, j'ai trés bien connu le père de ce jeune homme, je l'ai même admirer. Ce personnage que l'on oublie difficilement, m'a tout appris des principes de la chevalerie qui anime aujourd'hui, ma raison de défendre la couronne. J'ai combattu à ses cotés, et je remercie Aristote de me l'avoir présenté, car sans lui je ne serai ici. Bien plus expérimenté, il m'a en effet sauver la vie sur les terres d'Anjou.

L'italien baissa le regard avant de continuer.

Comprenez ainsi l'évidence que j'ai eu de m'occuper de ce jeune homme, lorsqu'à l'inverse, je n'ai pas put honorer ma dette lors d'une altercation opposa son père a des chasseurs de tête malveillant. Finir le travail qu'il avait si bien commencer était nécessaire au bien être de Guilhem qui partait alors en dévergondage massif. Le remettre dans le droit chemin demanda beaucoup de temps, et surtout de patience, le petit ayant récupérer le caractère bien trempé de ses parents. Mais, son honneur prit enfin le dessus, et le voilà fidèle élève gravissant les échelons licorneux à vu d'oeil.
Je l'ai vu gagner en maturité jour après jour, gagner en sagesse mois après moi, et révéler son propre talent au fil du temps.
Ce jeune homme face à vous, n'est plus celui que j'ai recueilli, il en est une évolution respectable voir admirable. Ces progrès m'ont permis de développer envers lui un respect sans limite, et une confiance sans faille.
Il a su acquérir en si peu de temps, ce que j'avais mis des années à apprendre.
Je fut peut être au début, l'image de son avenir, l'homme qui le remis en question, non sans douleurs. Mais à présent, j'ose dire devant vous, et devant le tout Haut, que cet homme représente mon avenir.
Aucun doute qu'il prendra ma suite, et aidera mon prochain. Aucun doute qu'il retransmettra mes enseignements à qui de droit, si ce n'est en les améliorants.
Aucun doute que ce jeune comte, sera plus grand que je n'ai jamais été.
Voyez vous donc, j'ai choisis ce jeune homme, car ce mariage représente pour moi un pas vers l'avenir, une étape pour notre future. Or aucun doute, que de tous, c'est lui qui le représente le mieux.

Terminant son dialogue, il tourna son regard vers le jeune homme, qui soit, n'aimait guère ce genre de cérémonie, mais qui méritait bien tel éloge en remerciement.
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Simon d'Albizzi dict "Simonin"
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