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[RP] Mariage de Cl0e et de Simonin

Hyannos
Hyannos en plein recueillement écoutait, un peu distrait il est vrai, l'office et les saintes paroles de Monseigneur. Parfois son esprit vagabondait sur les vitraux de cette vieille église, un peu de rêve dans ce monde était fort plaisant....
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Hyannos Maître Boulanger à Lectoure
Navigius


Le prélat écouta avec soins les paroles des deux époux a propos de leurs témoins. Ils avaient fait un choix éclairé et nul ne pouvait le contester. Ils étaient bien entourés et avaient tout pour réussir. Pour une rare fois, l'italien n'avait pas cette crainte de les voir aboutir devant son officialité épiscopale pour une annulation de mariage dans quelques semaines, comme c'était presque coutume dans la jeunesse parisienne depuis quelques années. Il remonta dans le choeur afin de s'approcher de la chaire, dans laquelle il monta pour faire la Saincte Lecture et prononcer un sermon qu'il avait réécrit une bonne dizaine de fois.

- Extrait du Livre des Vertus!


Citation:
Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »




1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


L'italien souffla après telle lecture, avant d'entreprendre le sermon, qui se voulait somme toute cour, car il se doutait bien que les deux époux n'avaient au coeur que la hâte de convoler, comme tout jeune gens qui a terminé les longs et fastidieux préparatifs du mariages.

- Fratelli e Sorelle! Voilà donc un passage crucial du Livre des Vertus qui illumine cette célébration de sa sagesse. Qu'aprenous-nous, aujourd'hui, dans le texte sacré? La force des hommes, le talent dont nous disposons, est l'amour. Qu'est-ce que cette unité d'amour nous apporte? Dans cette nature, nous ne sommes pas les créatures les plus puissantes. Nous ne pouvions, au départ, dominer le le loup par notre force. La nature ne nous dotte pas d'armes telles les griffes ou d'une musculature si développée. Toutefois, nous avions le coeur, le coeur empli d'amour, envers Dieu et envers les autres. C'est cet amour qui nous a mené à devenir les fils et les filles de Dieu, et à évoluer en ce monde en une société fraternelle qui a vite porté comme fruit un nombre grandissant de nos frères et un développement de nos capacités. Ce dont notre frère Simonin et notre Soeur Cloe témoignent aujourd'hui, c'est de l'amour qui est à la source de notre être. Cette nature humaine à aimer. Il n'est pas de plus grand désir, de plus grande réussite en cette vie, que d'aimer, et d'être aimé en retour. Un amour pur, un amour inconditionnel, et un amour qui se doit d'être jalousement protégé, partagé entre frère, mais défendu contre ceux qui ne cherchent qu'à détruire notre nature et notre essence. Réfléchissez, jeunes gens, réfléchissez, et de votre réflexion émanera la sagesse.

Il descendit de la chaire, après avoir assommé l'audience d'un sermon fleuve. Lui qui pensait faire court, c'était loupé.

- Que l'on apporte les anneaux
!

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Malvinae

Jour de mariage blanc.
Signe d'un amour pur.


L'église s'était remplie au fil du temps.
Après avoir serré Kachina dans ses bras, ravie de ces retrouvailles, Seraphina et Malvinae s'assirent sur un des bancs.

La fraîcheur des lieux faisait frissonner la môme, disons que son élégante robe blanche n'était pas prévu pour les temps extrêmes, en comparaison, la chaleur des convives et des mariés agissait comme un baume.

Somptueuse église, certes.
Lectoure est une ville pleine de charme et de surprises.

Aussi droite qu'un balai, la petiote écoutait sagement les paroles des mariés.

Officialisation d'un amour.
Nouvelle vie.
Commencement.
Création d'une famille : et oui, il suffit d'être deux pour cela.
Un union à toute épreuve.
Le mariage tout simplement.


Les prunelles de la môme trahissent son émotion.
A son tour d'apparaître dans la cérémonie, l'heure des alliances.

Elle prend une grande bouffée d'oxygène avant de se lever aussi bien qu'elle le peut.
Un coussin sur lequel trône un parchemin et par dessus des alliances.
Parchemin ou se trouve le lys dessiné par la petiote.

Elle veut être aussi impeccable que possible.
Elle marche doucement mais sûrement vers les mariés, et une fois arrivée, elle destine un large sourire à Cloé, là ou se lit l'admiration et la joie.


Ses mains frêles tendent le coussin au centre des futurs époux.
L'élégance est de rigueur. Première fois d'ailleurs.


Ça change de cette gamine au visage crasseux, grimpant dans les arbres, vivant avec un escargot nommé Poisseux et un chat répondant au prénom de Charbon.



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Cl0e
Debout devant l’archevêque, Cloé se pencha vers Aléanore pour récupérer son bouquet, et la remercia d’un sourire. Elle était trop sage, c’était bizarre … Navigius lisait quant à lui le Livre des Vertus. Nouveau regard à sa témoin qui devait être ravie. Ce passage ne manqua pas de rappeler à la blonde sa pastorale, à laquelle elle était la première à avoir survécu, selon le prélat. Quelque uns avaient suivit, mais peu. Un mois pour la faire, sa pastorale.

Elle se retourna, face à Simonin. Les alliances, il était temps ! Enfin, elle voyait l’aboutissement de tout ce chemin, lorsqu’elle aurait son alliance au doigt. Anneaux qu’elle avait confié à sa petite tornade, Malvinae, revenue à Lectoure exprès pour le mariage.
Elle la regarda se lever avec milles précautions, le petit coussin tenu de ses deux mains, et s’avança gracieusement. A son petit air pincé, Cloé se retint de rire. Exactement comme elle lorsqu’elle avait descendu l’allée. La mariée se tourna vers son homme, et lui murmura à l’oreille.


- Tu te souviens de la discussion que nous avions eu, sur mon désir d’adopter une petite fille ?

Elle fit un large sourire à son barbu fossilisé, et regarda Malvinae s’approcher d’eux, et de proposer le coussin à leur portée. Elle lui fit un sourire, puis regarda Navigius.
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Navigius


Le prélat italien observe pendant une instant les anneaux qui s'approchaient avant de reprendre, se doutant que les deux jeunes gens devant lui espéraient assurément que la cérémonie se termine bientôt pour pouvoir convoler dans leurs premiers amour et surtout, se mettre à la tâcher de garnir le Royaume Terrestre de quelques bambins de plus.

- Ainsi donc, voici les anneaux, symbole de l'Alliance de vos âmes et destinés. Il sont fait à la forme d'un cercle, sans début et sans fin, car si aujourd'hui, vous êtes seuls, dans quelques instants, vous serez unis, dans un union bénit par la Ciel et inviolable. Votre vie, avant aujourd'hui, ne sera que souvenir, tant vous vivrez l'amour qui n'a ni fin, ni début. Unis sur Terre et Unis dans les Cieux, sous le regard de Dieu.

Alors que tout le monde attendaient le grand moment, le suspense allait durer quelques instants de plus. En effet, c'était le temps du canonique silence d'opposition.

- Si quiconque sur Terre est en opposition à ce mariage, qu'il s'annonce maintenant ou qu'il se taise à jamais!

Le regard des mariés, comme toujours à ce moment, serait délicieux.

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Bee.zee
Assise sur le banc, le dos bien droit, sa fille dans ses bras qui jouait avec son médaillon, le regard posé sur les futurs mariés, Bee souriait. Elle s'était vite aperçue qu'elle ne pouvait décrocher ses yeux de la cérémonie, buvant presque les paroles de l'homme d'Eglise, observant attendrie les visages de ses amis devant l'autel. Seuls les gestes de Roxanne qu'elle sentait gigoter lui faisaient détourner le regard. Sa princesse commençait à gazouiller, et la jeune maman porta son doigt à ses lèvres.

Chuuuut, ma puce... On arrive au plus intéressant...

Et Bee de sourire et de jeter un bref coup d'oeil circulaire aux convives. Personne ne pipait mot, à l'exception de quelques comères sûrement au fond, jugeant d'un regard appréciateur le futur époux, murmurant presque trop fort que la jolie blonde en avait, de la chance ! Ces remarques arrachèrent un petit rire impercpetible à la jeune femme, et son attention se reporta toute entière au fil de la cérémonie.
Son visage s'éclaira d'un sourire -encore un !- lorsqu'une Malvinae s'avança, toute fière, mignonne au possible dans sa robe, portant les anneaux au couple. La fillette avait grandi un petit peu, depuis qu'elle l'avait vu pour la dernière fois. C'était il y a longtemps, et Bee craignait maintenant qu'elle ne la reconnaisse pas... Elle aurait l'occasion de la voir plus tard, sûrement.
Plus un mot. Cloé glissait une remarque à son aimé, sourire malicieux compris, tandis que Navigius posait LA question. QUI s'opposait au mariage ? Et tout l'auditoire de faire comme elle le même geste : qui, mais qui oserait prendre la parole ?
Bee se tassait, retenait sa respiration dans un silence très embarrassant, qui durait, durait..............

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"Le bonheur est souvent la seule chose qu'on puisse donner sans l'avoir et c'est en le donnant qu'on l'acquiert."
Navigius


La tension monta un moment dans la majestueuse église alors que tous se demandaient si quelqu'un aurait le cran, la témérité ou l'esprit suicidaire au point de s'opposer à telle union. Le prélat en avait vu défiler au fil des ans, bouffons et anciens cocus, jaloux ou encore, opposants légitimes. Rien ne viendrait troubler cette cérémonie, il en était sûr. Il invita donc les deux époux à se lever et les témoins à les encercler. Lorsque les deux jeunes gens se firent face, le prélat, près d'eux, débuta les paroles canoniques.

- SImonin d'Albizzi, voulez-vous prendre Dame Cloe pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Il se tourna ensuite vers Dame Cloe

- Dame Cloe, voulez-vous prendre Simon d'Albizzi pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur, et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

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Aleanore
Comme tous, elle écoute avec attention les mots de l’officiant, et plus que tous, elle écoute avec plaisir, les mots de la mariée la concernant, si son nez a été agressé par son bouquet quelques instants auparavant, elle n’en a guère le souvenir, puisque tout ce qui compte aux yeux d’Aléanore, c’est cette jolie mariée qui lui offre la preuve de son amitié devant tous et devant Dieu – c’est le plus important – alors, elle pourrait s’emporter, lui sauter au cou, fi du mariage, elle l’emmènerait au vent, et elles seraient heureuses toutes les deux sauf qu’être heureuse pour Cloé, cela passe obligatoirement par Simonin, alors l’Opale de contenir ses pulsions de dangereuse kidnappeuse pour suivre le reste de la cérémonie. Les anneaux, les anneaux mais où sont les anneaux, c’est pas elle, un instant, le regard inquiet croise celui du témoin du mariés dans un « c’est pas nous, hein ? » silencieux, quand ses noisettes accrochent la petite robe blanche de la fillette qui s’approche, et enfin, c’est un soupir de soulagement qu’elle évacue, avant de retenir son souffle quand il est question d’opposition.

Alors qu’on pourrait s’attendre de sa part à une farce ou quelque chose d’autres, voilà qu’Aléanore se tourne lentement vers l’assemblée et les fixe l’un après l’autre ; clairement, les noisettes s’expriment, le premier qui moufte sera passé aux fers et plutôt deux fois qu’une, et même que les fers, c’est pas de la rigolade, attention, mes agneaux, non mais oh, faut pas déconner avec le bonheur d’un Cristal, et pour un peu, elle demanderait presque à l’archevêque de continuer. Personne ne s’y opposera, il n’y a pas de suicidaire dans l’église, si ? Et enfin, le sérieux commence, et enfin, on lui demande de s'approcher, avec toute la grâce possible à qui s'est enfilé une flasque de framboise avant de venir et surtout à qui en a l'habitude, l'Opale rejoint le Cristal, discrètement, la main droite, vient replacer une mèche qui pend, avec un sourire nerveux, ne croirait-on pas que c'est elle qu'on marie ?


[Edit : parce que LJD Nav' est un dangereux serial poster & qu'il m'a doublée.]

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Cl0e
Que pouvait-on opposer à ce mariage fait dans les règles de l'art ? Rien du tout. Et il valait mieux pas non plus. Parce que, aussi calme et heureuse était la blonde à cet instant, si un malotru osait se manifester, ça allait être sa fête à lui aussi. Oui, elle était comme ça, pas de jaloux. La générosité n'avait pas de limites, et il n'y avait pas de raison qu'elle seule ait droit à son jour de fête.
Par chance, seule le silence se fit entendre, tout juste perturbé par une Roxanne gazouillant. Petits oiseaux, vous avez de la concurrence. Oui, oui, tout à fait.
La mariée se tourna vers l'assistance, et regarda les personnes présentes. Pas de contestataire, tant mieux. Pour lui, bien entendu.

Alors l'archevêque reprit, et la question tant attendue tomba.


Citation:
" - Dame Cloe, voulez-vous prendre Simon d'Albizzi pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur, et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre? "


- Oui, je veux prendre Simon d'Albizzi pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour. Je veux faire dépendre mon bonheur de son bonheur, et donner par l'exemple de notre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre.

Elle reprit son souffle, c'étaient tout de même de longues phrases et elle s'efforçait de maîtriser sa voix pour qu'elle ne tremble pas, avec un tel désordre intérieur de sentiments.
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Kachina
Kachi retient son souffle. Elle attend le Oui ! L'engagement, l'union....

Oui, je te veux, oui, je te prends, oui, je me donne !

Silence dans l'église. L'assemblée est suspendue aux lèvres des deux promis.
Kachi lève les yeux vers les vitraux, sourit en y découvrant un rai de lumière qui les traverse.

Elle se souvient, le baptême, l'absence de Simonin, en mission au loin et la lumière à travers les vitraux.

Elle revoit Cloé, en haillons mouillés en taverne.
Rhooo, Kachi, est ce le moment de songer à tout ça , ici ? en ce lieu saint ?

Cloé en baptisée, et puis si belle aujourd'hui dans sa robe de mariée.

Elle attend, sourit en regardant Malvinae , rose de plaisir d'avoir présenté les alliances.

Les anneaux, cercles parfaits, chaines invisibles qui relient deux âmes....

Kachi sourit à Théa, à ses côtés. Est ce que la brunette pense à son loup à cet instant ?

Ses yeux reviennent sur le couple . Ils vont se dire Oui, se prendre, s'épouser.....

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Simonin
La cérémonie, avait poursuivis sans fausses notes vint alors le temps des anneaux, qui devait être amené à l'hotel. Guettant la jeune angevine, il fut surpris de voir que c'est une tout autre personne qui s'élança dans l'allée . La jeune fille précédemment remarquée, aussi belle que gueuse, aussi gueuse que pure. La jeune fille, qu'il pensais avoir croisé, était en train de lui apporter les anneaux de son mariage. Les avait elle trouvée ? du haut de ses huit printemps maximum, elle semblait pour autant bien déterminée, et peu intimidée.
Sa future femme lui souffla alors à l'oreille la petite phrase magique..
Oui, bien évidemment qu'elle lui en avait parlé, il avait même acquiescer de toute confiance. Et voilà que l'orpheline promue s'avancer vers lui, sa beauté n'en avait que doublé , elle était simplement elle, et cela touché le vieux d'Albizzi.
Il regardé ainsi, la seconde dame qui serait d'Albizzi, s'avançait devant lui dans un silence religieux. Il aurait eu plein de question à lui posée, des dizaines, centaines voir millier ! Mais il lui fallait procéder au reste de la cérémonie avant tout ça, il lui fallait toujours procéder par étape.



Citation:
- Simonin d'Albizzi, voulez-vous prendre Dame Cloe pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?


Cette question en aurait fait peur à plus d'un, ces notions là, l'italien ne les auraient pas imaginer dans sa propre bouche quelques années plus tôt, mais cette fois ci tout était différent, et il le savait pertinemment, il était prêt à tout cela .

Oui monseigneur, je veux prendre dame Cloe pour épouse, dans la sainteté, et la confiance, pour vivre avec elle l'amour chaque jour. Je n'hésiterai pas pour cela à faire dépendre mon bonheur du sien et de donner par l'exemple de cette union un signe visible de l'amitié d'Aristote sur terre.
Navigius


Les vœux venaient d’être échangés.C’était toujours un moment touchant, dans chaque mariage, mais avec les années, le prélat y était devenu toujours plus insensible, tant de nombreux mariages tournaient mal après quelques semaines. Enfin, ce n’était point ici la folle roture, mais bien la crème de l'Armagnac qui se mariait, si bien qu’il avait confiance. Il invita les époux à passer l’anneau au doigt, avant de prononcer la bénédiction du mariage :

- Simonin d'Albizzi, Cloe, par les pouvoirs qui nous sont conférés par notre Saincte-Mère l’Église, devant l’aristotélisme ici assemblée, vos témoins et sous le regard de Dieu, nous vous déclarons, Mari et Femme, unis par le lien sacré et indéfectible du mariage. Puisse votre union être fécond et porteur d’un bonheur plus grand que votre imagination ne puisse songer.

Alors que le moment du baiser approchait, le prélat se retira vers une petite table drapée d’une nappe blanche, où les registres attendaient, pour la rédaction du certificat de mariage.

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Navigius


Les enluminures, que c'était long. Les actes de mariages prenaient un temps fou à écrire, celà était vrai. Le prélat griffonnait, alors que le bruit monta dans l'Église, signe que les jeunes gens avaient enfin procédé au traditionnel baiser. Alors que les mariés et les témoins s'approchèrent, il leur légua sa place à la table, afin que chacun puisse signer l'acte. Un nécessaire de cire et de plumes étaient placées.

Citation:
Certificat de Mariage : Messire Simonin d'Albizzi et Dame Cloe





À l'attention de l'Aristotélisme,


Nous, Navigius di Carrenza, Grand Aumônier de France par la volonté de Sa Très Aristotélicienne Majesté Lévan III de Normandie, Archevêque Métropolitain d'Auch par la grâce de Dieu et la volonté manifeste de l'Assemblée Épiscopale de France, Vice-Primat de France par la confiance exprimée par nos pairs, prenons aujourd'hui la plume le coeur empli de sérénité afin de rédiger la missive suivante :

  • Du juste mariage de Messire Simonin d'Albizzi et de Dame Cloe

    Qu'il soit su que Messire Simonin d'Albizzi et Dame Cloe ont étés unis par les liens sacrés et indéfectibles du mariage, en l'Église Saint-François de Gênes de Lectoure, sous le regard divin du Très-Haut, par Monseigneur Navigius di Carrenza, Grand Aumônier de France, Archevêque Métropolitain d'Auch et Vice-Primat de France, en le jour sacré du 23e de mars 1458.


Que quiconque conteste la validité canonique et sacrée de ce mariage soit rassurée par l'apposition de notre scel,

Aristotéliquement vôtre,

Navigius di Carrenza,
Grand Aumônier de France
Vice-Primat de France
Archevêque Métropolitain d'Auch



Faict à Lectoure, Armagnac-Comminges, le 23e de Mars de l'an de grâce 1458


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Cl0e
Voilà, ils y étaient le moment tant attendu était enfin arrivé. Comme au début de la cérémonie, Cloé était angoissée. Pourtant, personne n’avait objection à leur union. Tout s’était déroulé à merveille, c’était trop beau pour être vrai. Qui plus, leurs témoins avaient été plus sages que des images. Du jamais vu. Evidemment, c’était mieux ainsi. Mais la blonde était tellement habituée aux imprévus, aux apparitions indésirables, aux gaffes en tout genre et autres bévues que cette quiétude l’incommodait presque. Elle s’efforça de reprendre contenance, et attrapa la première l’alliance de son barbu. Enième profonde inspiration, elle avait du mal à respirer correctement ce jour-là. Cette inexplicable angoisse en était certainement la cause.
Alors, en un geste vieux comme le monde, elle passa au doigt de son aimé l’anneau d’argent, lui sourit, avant de tendre elle-même sa main pour recevoir le sien.



"- Simonin d'Albizzi, Cloe, par les pouvoirs qui nous sont conférés par notre Saincte-Mère l’Église, devant l’aristotélisme ici assemblée, vos témoins et sous le regard de Dieu, nous vous déclarons, Mari et Femme, unis par le lien sacré et indéfectible du mariage. Puisse votre union être fécond et porteur d’un bonheur plus grand que votre imagination ne puisse songer."


Ça y était, enfin ! Ils étaient mariés, pour toujours, jusqu’à ce que la mort les sépare, comme certains disaient. Elle dégagea une mèche de cheveux devant ses yeux pour la glisser derrière son oreille.
Elle joignit ses mains à celles de l’homme qui était à présent sien, et se serra contre lui. Les yeux verts du barbu brillaient, autant que ses pupilles à elle devaient le faire. Lesquelles furent attirées par le retrait du prélat pour la rédaction du certificat.
Elle se retourna vers son homme pour le baiser des mariés, tant attendu par les invités présents. Déjà, l'archevêque les attendait pour les signatures, où elle l'y rejoignit.


Citation:
Certificat de Mariage : Messire Simonin d'Albizzi et Dame Cloe





À l'attention de l'Aristotélisme,


Nous, Navigius di Carrenza, Grand Aumônier de France par la volonté de Sa Très Aristotélicienne Majesté Lévan III de Normandie, Archevêque Métropolitain d'Auch par la grâce de Dieu et la volonté manifeste de l'Assemblée Épiscopale de France, Vice-Primat de France par la confiance exprimée par nos pairs, prenons aujourd'hui la plume le coeur empli de sérénité afin de rédiger la missive suivante :

  • Du juste mariage de Messire Simonin d'Albizzi et de Dame Cloe

    Qu'il soit su que Messire Simonin d'Albizzi et Dame Cloe ont étés unis par les liens sacrés et indéfectibles du mariage, en l'Église Saint-François de Gênes de Lectoure, sous le regard divin du Très-Haut, par Monseigneur Navigius di Carrenza, Grand Aumônier de France, Archevêque Métropolitain d'Auch et Vice-Primat de France, en le jour sacré du 23e de mars 1458.


Que quiconque conteste la validité canonique et sacrée de ce mariage soit rassurée par l'apposition de notre scel,

Aristotéliquement vôtre,

Navigius di Carrenza,
Grand Aumônier de France
Vice-Primat de France
Archevêque Métropolitain d'Auch



Cloé d'Albizzi,
Dame de Fleuriel





Faict à Lectoure, Armagnac-Comminges, le 23e de Mars de l'an de grâce 1458





Edit pour le certificat ( signature capricieuse )
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Thea16
Tout en écoutant monseigneur Navigius ,Théa se retournait de temps en temps vers la grande porte espérant qu'elle s'ouvre .
MaiS rien ,personne ,Elle se sentit tout a coup bien seule ,heureusement ses amis étaient la ,et surement aussi impatient qu'elle pour fêter le mariage de Cloé et Simonin .
Mais la cérémonie n'en finissait pas ,et son estomac gargouillait de plus en plus.

Elle essaya de se concentrer sur les paroles de Navigius et eut un large sourire lorsqu'elle entendit :
nous vous déclarons, Mari et Femme, unis par le lien sacré et indéfectible du mariage


Le moment du baiser allait suivre ,le plus émouvant de la cérémonie ,le moment qu'elle attendait avec impatience ,le baiser des deux epoux.

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