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[RP]Des cookies au chocolat!

Grandelf
Dame Peticoeur et sieur Magicienne lui ont demandé de bien vouloir les escorter jusqu'à Tarbes afin qu'ils puissent continuer leur seul par la suite. C'est la première fois que Grandelf y avait mis les pieds. Malheureusement, il n'apa eût le temps de visiter cette ville qui semblait bien. Apres avoir fais ses aurevoirs à la dame et au sieur, ses bagages n'ont même pas eu le temps de mettre pied à terre que Elf reprit la route.

Au premier passage à Pau, la fameuse capitale du Béarn, tout était si désert. On entendait que des murmures, des souffles. Je pouvais voir les regards des palois me regarder derriere leur fenêtre de leur maison sans oser sortir pour faire l'accueil. En entrant dans l'une des tavernes, personnes pour venir parler, ou boire un coup. Il n'y avait même pas un tavernier. Je me suis pris de quoi boire pour mon voyage. C'était si dommage de voir une capitale fantôme d'un si bon comté. Il faut la faire revivre. Gran a bien connu cela : il est né à Bordeaux depuis le début de cette capitale. Il a bien réussi à la faire revivre, jusqu'à ce que les routes l'appellent et qui la capitale retombe dans le silence complet. Alors, il a déménager à Mont de Marsan. Grâce a une maire bien présente, Elf a pu réveiller également les montois. Encore une fois, elle est aussi tombé à son départ suite à un pillage... Bref, le défi de relever Pau ne devrait pas être impossible. Laissant tous ces pensées de côté pour l'instant, Grandelf devait retourner à Orthez. Plusieur de ses amis y sont et l'attendent. Sans oublier sa très chère et irremplaçable Cooky.

Enfin les portes de Orthez. Son retour seul s'est passé sans embûche. Elf regarde les grandes portes de la ville s'ouvrir et quelle merveille il vit aussitot : La magifique ville annimée où un grand nombre d'amis et de vrais amis s'y trouvent. Le levé du soleil illuminant ce paradi, Gran se promène sur les ruelles pour bien sûr se diriger droit dans ls tavernes. Il était bien entendu bien trop tôt pour y voir du monde. Mais, il y a une personne dont il devait aller voir en premier lieu peu importe l'heure...c'est bien sûr Cooky.

Se dirigeant vers la demeure de cette excellente maire, Elf cogna à la porte. TOC TOC TOC Personne répond. Il recommence de nouveau plus fort TOC TOC TOC a porte s'ouvre soudainement, mais personne n'y était derrière. Elle devait être mal fermée. Ce curieux entra tout en fouinant dans la demeure. Tout était bien ranger, en bon ordre voir même par ordre alphabétique... En entrant dans la section cuisine, quelle surprise d'y voir une grosse boîte de chocolat sur la table qui était entamée.

Hum, juste un chocolat, elle ne s'en appercevra pas...ou deux...m'enfin trois...erf trop bon, une quatrième...

La bouche pleine de succulnt chocolat, Grandelf trouve la chambre et jette un oeil. Cooky n'y était pas. Si elle n'est pas chez elle, elledoit alors travailler à la mairie. Gran sort aussitôt de la demeure pour rendre visite à cette mairie.

Dans la mairie, Elf frappe à la porte du bureau de sa très chère amie. Encore une fois, personne ne répond. Il tourna la poignée et s'appercoit qu'elle n'est pas verouillée. Donc bien sur, il entra. Quelle suprise de voir Cooky éa tête dans ses paperasses à piquer un somme. Elle devait avoir une dure journée pour ne pas être chez elle à dormir confortablement. Grandelf sorti sa couverture de voyage de sa besace et entour son amie dans cette couverture bien chaude. Afin qu'elle puisse passer un bonne et reposante nuit, il lui fit, avec ses lèvres encore chocolatées qu'il avait mangé, lui fait un doux bisou sucré au chocolat et afin de lui montrer que dès son réveil, après ses labeurs, de venir le voir, Elf sorti 4 biscuits au chocolats qu'il traîne toujours avec lui pour se donner de l'énergie.

La regardant dormir confortablement, Grnan retourne sur ses pas et grimpe à son arbre habituel où il dormi entouré d'un second couverture chaude se reposant de son petit voyage.
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Cooky
Elle courrait, elle courrait... plus elle courrait et moins elle avançait. Pourtant, elle devait continuer à courir. Oui bien sûr, sinon il risquait de la rattraper. Ne sentait-elle pas déjà son haleine chaude et chargée sur sa nuque ? N'était-ce pas lui qui se rapprochait si près qu'il lui en marchait sur les talons ? Alors qu'attendait-il ? Pourquoi la laissait-il courir encore alors qu'elle était à sa merci ? Pourquoi la torturait-il toujours ainsi ?

Affalée sur sa pile de dossiers, la tête nichée au creux de ses bras, elle dormait profondément. Le sommeil l'avait surprise en pleine réflexion sur les fruits et l'avait emportée à mille lieues de son bureau dans une petite bourgade qu'elle connaissait bien, dans un temps qu'elle avait bien connu. Pourquoi ces souvenirs remontant maintenant à la surface de son esprit ? Elle n'aurait voulu le dire à personne bien qu'une explication lui serait apparu clairement si elle s'était posé la question.
Mais pour l'instant elle dormait, le corps agité de soubresauts et la tête dodelinant doucement au rythme de sa course.

Combien de temps dormit-elle ? Où l'emmena sa course et se fit-elle attraper par son poursuivant ? Elle oublia tout dès son réveil et ces questions ne trouvèrent jamais réponse.
Lorsqu'elle sortit des limbes confortables du sommeil ce matin là, la première chose qu'elle perçu fut une odeur entêtante mais Ô combien agréable de chocolat qui effaça toute trace sombre de la nuit. Déjà elle imaginait le carré noir et délicieux qu'elle pourrait se mettre sous la dent pour le laisser fondre de bon matin. Un délice pour commencer une journée. Le réveil le plus agréable qu'elle était en cet instant capable d'imaginer.
Elle ouvrit un oeil, puis l'autre, en même temps qu'un sourire lascif et paresseux venait étirer ses lèvres. Ce n'était point un carré de chocolat qui l'attendait, mais 4 biscuits chocolatés qui lui mirent aussitôt l'eau à la bouche. Elle s'assura rapidement que personne d'autre n'était présent dans la pièce puis s'empara des gourmandises et leur fit un sort expéditif.

Ce fut seulement lorsqu'elle eut enfoui la dernière miette du dernier biscuit dans la bouche affamée qu'elle se rendit compte qu'elle ne savait rien de la provenance de ces gâteaux. Se réprimandant intérieurement pour sa gourmandise maladive et imprudente, elle se leva d'un bond et couru à toute allure dans les couloirs de la mairie. Aucune porte ne lui résista tandis qu'elle déboulait partout, criant sans gêne...


Y a quelqu'un ?? Youhouuu répondez!!

Elle arriva enfin sur les marches de la mairie, essoufflée et le visage empourpré par sa course folle. Ah, elle devait avoir l'air bien ridicule, toute ébouriffée et soufflante comme elle l'était, mais elle n'avait trouvé personne dans les bureaux à cette heure matinale et le mystère des biscuits commençait à l'intriguer fortement.
Et puis, il y avait cette sensation sur sa joue. Elle avait beau passer la main sur sa peau, il restait toujours cette impression furtive, insaisissable... il s'était passé quelque chose, mais quoi ? Elle avait juste l'impression que c'était agréable et doux, ce qui ne faisait que renforcer son incompréhension.

Tout en poursuivant ses tergiversations, elle avançait à présent dans les rues de la ville. Le soleil se levait à peine et les maisons étaient encore pour la plupart bien endormie. Au milieu de cette quiétude, la petite boule d'énergie qu'elle était de bon matin faisait désordre.
Grandelf
Que quelques minutes après s'être profondément endormi, l'un de ses pigeons commence à s'agiter qui le fit réveiller de sitôt. C'était le pigeon que Grandelf utilise pour envoyer des courriers à Cooky. Se ressaisissant, il jette un coup d'oeil sur la route. Le soleil qui semblait briller un peu plus, Elf reconnu aussitot son amie.

Cooky!!! Hé HO!! Je suis reviendu!!!

En agitant les bras dans tous les sens, le maladroit perd sa stabilité et tombe en chute libre. Mais pas fou ce Grandelf...ne rappelant de sa dernière chute en bas de l'arbre, il avait eû l'idée d'attacher ses pieds sur sa branche... Donc bien entendu, Gran se retrouve pendu les pieds attachés et la tête à deux longueurs d'hommes du sol se laissant se balancer par le vent.

Euh....Cooky?... Regarde autour de lui espérant ne pas être vu par personne d'autre Euh... un tout ptit coup de main me ferait un réel plaisir. Je commence à avoir un tout ptit mal de tête etcommence à voir des étoiles tourner...

En fouillant dans ses poches, il parvient a attrapper son couteau que bien entendu, le laissa échapper au sol. Par chance personne ne s'y tenait sous lui...

Hum dame la mairesse... un ptit aide serait ptetre la bienvenue...

Pour couronner le tout, une volée d'oiseaux tour autour de lui, certain sy déposent et d'autre se vident...les intestins...
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--Assassin_creed
Une prime sur la tête de ce Grandelf avait été annoncé depuis plusieurs mois pour le tuer. Une prime très généreuse (si vous pensez que je vous donnerai le montant, rêvez) dont plusieurs brigands, mercenaires et voir même assassins accepteraient cette prime. Creed l'avait croisé plusieurs fois en taverne en gascogne et quelques fois en Béarn. Ce ''Elf'' n'avait pas l'air d'un meneur, ou de celui à la tête d'un ordre qui commençait à être bien connu : l'ordre de la justice du lys. Il avait appris dernièrement que cette ordre avait changé de nom, pour Le Dragon DuLys. Il l'avait bien examiné, saoulons, maladroit, stupide et aux pieds des dames.

Il est temps de jouer. Creed avait grandement besoin de sous pour des causes de ''bienfaisance''. Il avait remarqué que ce Grandelf avait son arbre à lui. L'assassin se cache dans l'ombre à plusieur mètres de l'arbre et attend le bon moment de passer à l'action. Il sort une couverture qu'il se recouvre pour garder la chaleur, et sort sa pipe en fumant patiemment.

Soudain, Creed voit sa proie faire son fou (oui encore une fois). Il tombe en bas de l'arbre suspendu à l'arbre la tête en bas bttant au vent.
Ce serait le meilleur moment pour s'entraîner au tir à l'arc. Il bande son arc, calcul la vitesse et la direction du vent et le balancement de ce fou. La flèche bien coincé entre ses deux doigts, l'assassin lâche la corde. Il suit du egard sa flèche et....vlan, au ventre. Le voyant bouche dans tous les sens comme un ver de terre, Creed refait les même gestes. Cette fois ci, la flèche atterrit plus bas que l'épaule, vers le poumon.

Voyant aussitôt une dame s'approcher de lui, Creed n'a pas pu aller le chercher afin de ne pas se faire repérer.
Grrr, va falloir que je reste un moment ici afin de recupérer le corps pur avoir mon butin
Grandelf
S'appercevant que Cooky ne l'entendait pas, probablement trop endormit , Elf se laissa balancer par le vent en attendant qe quelqu'un le voit pour venir le détacher.

Soudain, en regardant au loin, Gran apperçu une silouette sombre sortir de l'ombre et soudain.....une douleur atroce au ventre. En se regardant, il apperçu une flèche qui avait transpercer sa peau. En voyant que l'ombre n'avait pas encore bouger, il savait que ce n'était pas terminé. Bogeant d'un côté à l'autre et en essayant de sautillr pour casser la corde, une seconde flèche atterit sous son bras, vers les poumons. Celle-ci fût trop douloureuse. Il cessa de se débattre jusqu'à ce que la branche cède et Elf tomba tête premiere suivit de la branche atterrisant sur ses jambes.

Le noir soudain. Tout semblait si calme. Comme si Elf dormait dans un profond sommeil. La douleur avait disparu. Puis des images apparu. Ds souvenir. Il se souvient d'avoir eu des présentiments d'être suivit et qu'il se passerait quelque chose. Et cette prime, elle date depuis plusieurs mois. Elf pensait que c'était terminé...

Va t'on le recueillir? Va t'on le soigner? Tout d'abord, va t'il réussir à survivre?
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Agnia
Le jour se levait à peine quand Agnia et sa petite équipée avaient pénétrés en ville. Ils en avaient perdu un en route et la jeune femme se sentait quelque peu fourbue. La Gascogne approchait et avec elle, le naturel revenait au galop. Elle faisait tout pour se retenir et rester polissée autant que faire ce pouvait mais elle savait que c'était peine perdue.

Après avoir déposé leurs besaces aux abords de la ville d'Orthez, elle avait laissé le petit groupe se reposer et avait décidé d'aller se dégourdir ses papattes poussiérieuses.

Ah Orthez... merveilleusement célèbre, et pour cause! C'était une ville animée, pleine de joie et de bonne humeur, l'opposé de la capitale paloise.

Agnia marchait nonchalamment, elle savourait l'instant. Un arbre se détachait au loin et à ses pieds... une forme.

La brunette fronça les sourcils, elle pressa le pas et se mit à secouer sa chevelure.

Elle s'approcha de la forme inerte et sans réfléchir se pencha vers elle. Un homme était couché là et vu sa position, il ne semblait pas dormir. Il haletait, fébrilement.


Qu'il est mal en point!

Elle aperçut les deux flèches et fronça les sourcils.

Par le Tout-Puissant, je ne vais pas pouvoir le déplacer comme ça! et si je lui enlève les flèches il va perdre tout son sang!

Agnia regarde l'être sans vie, râlant de moins en moins.

Il se meurt!

Avec agilité elle brisa les deux flèches en laissant sortir juste un bout, ainsi elle pourrait tenter de le transporter et les flèches ne la dérangeraient pas... mais elle était seule et l'homme semblait peser son poids.

Elle le retourna doucement et resta interdite à contempler son visage. Grandelf...

Le coeur meurtrit, elle se sentit tout à coup la force de soulever des montagnes. Il ne pouvait pas mourir, pas comme ça! pas lui!

Ravalant sa tristesse et gardant son sang froid, elle sortit sa fiole et lui en fit boire quelques gorgées. Elle l'enveloppa de sa cape et s'appréta à le charger sur ses épaules. Elle se rappelait de son entraînement dans l'ost et espérait pouvoir ainsi l'emener chez un médicastre.

Mais il était lourd le bougre. Elle poussa un soupire et se mit à se maudire de ne pas avoir ses herbes sur elle.

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Souvent conquise, jamais soumise.
Theobalde


Il n’était pas calme depuis quelques jours, bien au contraire. Théobalde tournait bien trop souvent en rond et leur voyage n’avait pas calmé son attitude à s’ennuyer fermement partout où ils se posaient. Et comme à l’accoutumée, il n’avait dormi que d’un œil depuis leur arrivée dans cette nouvelle cité, écoutant le moindre bruit inhabituel, le moindre mouvement qui pourrait le mettre mal à l’aise.

Il s’était installé dans une écurie et mis à part les chevaux qui semblaient paisible, personne ne viendrait le déranger en ce jour saint. Personne sauf l’envie de se bouger. Il s’était reposé deux heures tout au plus mais ne tenait déjà plus. Le jeune homme se leva et rapidement plia la couverture qu’il trainait avec lui depuis des lustres et qui semblait un peu mitée par endroit. Il s’en foutait royalement, n’attachant que peu d’importance aux apparences finalement. Du moment qu’il avait de quoi se payer à bouffer et quelques chopes pour se désaltérer, le reste n’avait que peu d’importance.

Mue par une envie de connaitre le coin et d’éventuellement s’acheter un bout de pain et du lard, il se dirigea vers le marché quand son œil fut attiré par une silhouette plutôt fine qui essayait de transporter quelque chose. Un sourire amusé glissa sur ses lèvres mais s’effaça rapidement lorsqu’il vit la personne ayant bien des difficultés à soulever son fardeau. Fronçant les sourcils, il prit cette direction afin de rendre service.


Attendez dame, j’vais vous aider…

La jeune femme lui tournait le dos mais Théobalde n’ayant jamais ses yeux dans sa poche avait bien reconnu l’élancement tout féminin que la personne possédait mais alors qu’il s’apprêtait à lui dire quelque chose, il vit la jeune femme se retourner.

Mais qu’est-ce… c’est qui et qu’est-il arrivé Agnia ? Vous avez eu des soucis ? vous avez besoin d’un coup de main pour transporter cet homme ? Pis regardez-vous, vous êtes toute pâle.. etttt vous ne tournez pas de l’œil hein… apparemment, cet homme est mal en point et vous, vous ne semblez pas au mieux de votre forme…

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Cooky
Toute à ses pensées la jeune orthezienne continuait son chemin. A présent, elle arpentait les ruelles encore silencieuses de la ville. Elle avait oublié la raison qui l'avait poussée à s'aventurer dehors en cette froide matinée de mars, mais elle n'en avançait pas moins sans s'arrêter.

Elle venait de dépasser l'arbre où son ami Elf aimait à s'installer lorsqu'il séjourner dans la ville. Un sourire attendri lui vint aux lèvres lorsqu'elle pensa à lui. Il ne devrait pas tarder à revenir, il faudrait qu'elle pense à lui préparer quelques couvertures et nourritures pour rendre l'arbre plus confortable. Ses pensées dérivaient et elle allait passer son chemin lorsqu'elle s'arrêta net.
Avait-elle rêvé ? Il lui semblait avoir entendu une voix dans son dos, suivi d'un étrange bruit de feuillage. Etait-ce dans son imagination lorsqu'elle avait pensé à l'arbre de Grandelf ? Intriguée, elle se retourna afin d'en avoir le coeur net. L'arbre se trouvait maintenant à plus de 4 arpents en arrière, mais elle le distinguait nettement.
Ce qu'elle vit manqua lui arracher un cri.

La forme longiligne qui lorsqu'elle se retourna pendait à l'arbre chut à l'instant même où elle l'aperçu. L'atterrissage fut peu élégant et la forme se retrouva au sol dans un bruit étouffé. Rien d'autre ne bougeait alentours, mis à part une ombre furtive qui détalait près des buissons. Surement un lapin apeuré... Elle regarda le tas gisant au sol d'un air perplexe. Avant qu'elle ne se fut décidé à aller voir de plus près, elle vit une silhouette féminine inconnue s'en approcher.

La femme s'approcha du tas et l'examina. Après quelques minutes, il lui sembla qu'elle s'agitait subitement et sa surprise fut à son comble lorsqu'elle la vit charger la forme sur son épaule. Ce ne fut qu'à ce moment là qu'elle réalisa qu'il s'agissait d'une forme humaine. Saisie d'un sombre pressentiment, elle se mit à courir en direction des deux personnes, détalant aussi vite qu'elle le pouvait tout le long du chemin qu'elle avait parcouru peu avant.

Alors qu'elle courait, se traitant de tous les noms d'oiseaux qu'elle connaissait pour être passée si près du feuillu sans rien remarquer, elle vit un homme arriver sur sa droite et se diriger lui aussi vers la dame.
Sans ralentir sa course, elle se rapprocha d'elle.


Dame ! Dame !
Un instant... je vous en prie !
Dame !


Elle était à bout de souffle, sa récente grossesse l'ayant rendue aussi peu sportive et endurante qu'un enfant de 6 ans.
Agnia
Agnia était impuissante. Décidément, à force de manger des beignets, Gran était devenu insoulevable. Elle pestait silencieusement contre ces maudits beignets et contempla tristement son ami qui gisait toujours au sol. Par le Tout Puissant, il fallait bien le bouger de là sinon il allait prendre racine et y laisser sa peau!

Toute à sa méditation et à son désespoir, la jeune femme n'avait pas vu, ni même entendu son cher ami s'approcher d'elle. Sursautant, les traits tirés par l'inquiétude et le teint blême, elle regarda Théobalde, l'air hagart, tentant de comprendre ses paroles.


Mais qu’est-ce… c’est qui et qu’est-il arrivé Agnia ? Vous avez eu des soucis ? vous avez besoin d’un coup de main pour transporter cet homme ? Pis regardez-vous, vous êtes toute pâle.. etttt vous ne tournez pas de l’œil hein… apparemment, cet homme est mal en point et vous, vous ne semblez pas au mieux de votre forme…

Oh Theobalde, mon cher ami... Voyez cet homme ici, il m'est très cher et il doit beaucoup souffrir. Mais je ne peux le transporter seule, le bougre s'est bourré de beignets... Pourtant, il faut le soigner! Ces blessures sont vilaines.

Agnia poussa un long soupire de tristesse, il n'était pas temps de paniquer et il fallait impérativement qu'elle reste maîtresse d'elle même. Elle remarqua alors une jeune femme qui s'approchait d'eux essoufflée. Cette personne lui disait quelque chose mais elle ne se rappelait pas vraiment où elle l'avait vu. La petite dame s'époumonait et avait l'air, elle aussi dans tous ses états.

Dame ! Dame !
Un instant... je vous en prie !
Dame !


Agnia regarda la jeune personne, elle leva un sourcil comme à son habitude.

Vous êtes médiastre? Mon ami a reçu deux flèches dans le buffet, peut-être pourriez vous nous aider, sinon il nous faut le transporter de suite.

La brunette plissa son front, son inquiétude grandissait et le temps passait; s'ils ne s'activaient pas un peu, il se pourrait que Grandelf meurre.
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Souvent conquise, jamais soumise.
Theobalde


Théobalde écouta attentivement sa compagne de route et amie Agnia qui lui indiquait que l’homme qu’ils avaient à leurs pieds devait souffrir et qu’il fallait le transporter au plus vite. Certes, le jeune homme n’était pas miraud et voyait bien qu’il fallait faire quelque chose au plus vite mais comment le porter sans faire souffrir l’ami d’Agnia. Ses blessures n’étaient guère encourageantes et s’ils le bougeaient de trop ou s’ils venaient à mal le porter, cela pourrait aggraver la situation.

Le jeune homme s’accroupit afin de prendre conscience de la gravité des choses lorsqu’il entendit une voix au loin héler Agnia. Levant le visage dans la direction qui semblait appropriée, il se rendit compte que quelqu’un venait vers eux. Il laissa Agnia discuter avec la jeune femme après lui avoir fait un signe de tête pour la saluer. Pas très causant l’ami Théo, il était même un vrai sauvage lorsqu’il ne connaissait pas et les palabres n’étaient pas son fort. Ce qui l’inquiétait vraiment c’était l’état de santé de l’homme couché au pied de son arbre. Se redressant, les deux mains sur les hanches, il se permit d’intervenir afin d’appuyer les dires de son amie.


Il faut faire vite… L’une de ses blessures est vraiment vilaine et je doute qu’on puisse encore quelque chose pour lui si on se met à parlementer et à discuter comme si nous étions au marché. C’est de la vie d’un homme qu’il s’agit et je trouve indécent de le laisser là comme ça... On pourrait faire la causette en route non ? Y’a bien un médicastre dans cette cité qui pourrait lui venir en aide non ?


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Cooky
Vous êtes médicastre? Mon ami a reçu deux flèches dans le buffet, peut-être pourriez vous nous aider, sinon il nous faut le transporter de suite.

Puis l'homme qui renchérissait...

Il faut faire vite… L’une de ses blessures est vraiment vilaine et je doute qu’on puisse encore quelque chose pour lui si on se met à parlementer et à discuter comme si nous étions au marché. C’est de la vie d’un homme qu’il s’agit et je trouve indécent de le laisser là comme ça... On pourrait faire la causette en route non ? Y’a bien un médicastre dans cette cité qui pourrait lui venir en aide non ?

Un méd.. ? un médicas ? euh... oui, oui bien sur... pour votre ami donc... un médicastre... des flèches... tout de suite...

La jeune mairesse tenta de reprendre son souffle et de remettre ses idées en place. Celles-ci partaient en tous sens pour le moment et elle savait que dans ces cas là, elle ne faisait rien de bon.
Le regard inquiet de la dame qui se tenait devant elle la ramena sur terre brutalement alors qu'elle divaguait à nouveau. Un médicastre. Hum...

Je ne suis point médicastre moi même, je suis désolé, et à cette heure matinale, il va être délicat d'en trouver un.
Mais venez, il y a une sage-femme à quelques pas d'ici, peut être est-elle chez elle ? Elle pourrait s'occuper des premiers soins... sinon, je connais un vieil homme sur les bords du lac qui en connait beaucoup sur la médecine. Mais c'est plus loin, il nous faudra plus de temps pour nous y rendre.


Voila, elle avait enfin réussi à articuler calmement quelques mots sensés. C'était étrange tout de même, cela faisait plus de deux ans qu'elle n'avait pas ainsi perdu pied. Pourquoi maintenant ?
A cet instant, ses yeux se posèrent sur l'arbre et elle se rappela subitement pourquoi elle avait couru. Elle étouffa de justesse un cri de détresse... l'arbre... Elf ! Affolée, elle baissa les yeux vers la forme toujours au sol, écarta sans ménagement l'homme qui s'était penché dessus et s'en approcha, toute tremblante.

Elle n'eut pas besoin de voir le visage de son ami pour le reconnaître. Une expression horrifiée se peignit sur ses traits et elle se releva d'un bond, les yeux écarquillés.


Vite ! Vite, pas une minute à perdre !! C'est Elf non d'une pipe !
Il faut l'emmener chez Baptistine, tout de suite ! C'est juste là...
Aidez-moi messire...

Elle se précipita à la tête du blessé et glissa ses mains sous ses bras. Pas le temps de faire dans la délicatesse, ils devaient le transporter illico.
Agnia
Agnia vacillait à chaque instant, sur le point de s'effondrer, mais elle faisait fi de toute émotion. En entendant la jeune dame et Théobalde, elle acquiesca et les aida à transporter Grandelf jusque chez cette Baptistine, la sage-femme. Son coeur battait à tout rompre et elle ne pouvait quitter des yeux son cher ami. La terrible angoisse qui l'étreignait et l'inquiétude qu'elle ressentait en elle ne lui plaisait pas, certes Gran était un ami fidèle et elle l'appréciait infiniment, mais elle se sentait beaucoup trop affectée par la situation, à deux doigts de fondre en larme et se retenant pour ne pas le serrer dans ses bras et déverser toute la rage qu'elle avait au coeur.

Non ces réactions étaient étranges, elle si maîtresse d'elle même dans ce genre de situation. Sans plus se poser de questions, soutenant Gran et passant doucement sa main sur son front et sa joue, le coeur au bord des lèvres, elle suivit ses deux accolytes et ils arrivèrent ainsi chez la sage-femme.

Les plaies étaient vilaines, surtout celle au poumon et il fallait au plus vite extirper les deux flèches sans pour autant provoquer une hémorragie et aux risques et périls de Grandelf. Les mains tremblante, elle tâchait de se rendre utile comme elle pouvait. De faire bouillir de l'eau, d'aider à la désinfection de la plaie, elle ne pouvait à s'empêcher à tout moment de caresser tout doucement la joue de son ami. Même s'il était inconscient, elle avait la certitude que cela l'apaisait.

Lorsque la sage-femme retira les deux flèches, Agnia d'ordinaire assez stoïque, sentit une chaleur l'envahir et à demi-étourdie, elle allait s'asseoir sur une chaise en poussant de grands soupirs. De grosses larmes coulaient sur ses joues sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche. Elle restait là, prostrée, les yeux rivés sur le corps de Gran, toute tremblante, déversant toute sa tristesse. Qu'allait-il advenir de lui, allait-il sortir de cette torpeur dans laquelle il se trouvait? Ses plaies allaient-elles guérir sainement?

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Souvent conquise, jamais soumise.
Grandelf
Alors que Elf est dans un profond sommeil, des visions apparaisent :



Me revoici à Bordeaux. La ville où je suis né. Cette ville était toute nouvelle et en pleine guerre. Je me sentais tout perdu. Je n'arrivais plus a manger vu le prix du pain (12,95 écus) et seulement quand il y en avait. J'avais envie de faire pour la première fois un tour en taverne. Il y avait une dame. Elle se nommait Simone de beauvoir. Elle m'aidait à me réorienter. C'est depuis ce moment qu'elle est ma maraine. Elle m'aidait à me nourrir, sans elle je serai mort bien avant. Elle ma appris tout sur la vie. Oh oui, j'en ai appris beaucoup plus que bien des gens. Je ne pouvais me séparer d'elle. On faisait un sacré duo. Puis j'apprend qu'elle a été blessé mortellement. J'avais peur d'être seul...horriblement peur. J'ai tout tenté pour l'aider, la soigner, l'encourager, être auprès d'elle. *son état s'aggrave*

Quand elle s'est rétabli, j'apprend que tout mes amis, connaissance devaient partir de la ville ne sachant pas si un jour je les reverrai. Depuis, la ville devenait une ville fantôme. Plus personne. Leur départ a été très douloureux. Mais ma marraine m'a offert de voyager ensemble. Être libre comme l'air. *son état revient un peu à lui* Alors nous avions commencé notre route. C'est à ce moment que je suis devenu un voyageur, sans frontière.

Après que Simone a été appelé à Labrit, j'ai commencé à faire la route seul. Depuis ce temps je la vois beaucoup moins. Par contre, j'ai rencontré ma vrai famille : les DuLys. Nous nous sommes rassemblé et nous avons tous voyagé ensemble...wow quel moment! Apres ce voyage ensemble, on a dû se séparer se prométtant de se revoir. Chaques membres est parti de son côté et nous nous sommes plus revu. *son état rechute de nouveau*

Voila que maintenant, je devient un peu plus sédentaire, comme dans le temps à Bordeaux. Orthez...quelle ville magnifique... jusqu'à ce que j'apprenne que prochainement la plupart vont tous partir. Hum...ça me rappelle ce dur moment à l'époque... *on lui retire ses flèches et tombe dans un puit sans fond* Ma maraine me manque...


Sa maraine va t'elle venir le chercher? Va t'il avoir une personne qui le pourra? Les soins suffiront t'ils? Ou bien va t'il finir par s'écraser au fond du puit?
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Agnia
Tandis que les soins avançaient, Agnia avait pris sa chaise et, toujours aussi pâle, s'était installée tout près de Gran. Elle lui avait pris la main et la caressait doucement. Il était tout fiévreux ce qui inquiétait la jeune femme, elle tremblait légèrement et ne le quittait pas des yeux, guettant le moindre mouvement de celui qu'elle aimait, il fallait qu'elle le reconnaisse.

Diable de l'amour, elle s'était pourtant juré de ne plus aimer! Et pourquoi justement lui? Rien n'allait plus. Ses joues étaient devenues sèches et doucement elle murmurait de douces paroles à Grandelf.

Son état n'était pas stationnaire, parfois il semblait respirer correctement, la fièvre semblait s'apaiser et parfois, il paraissait torturé, contorsionné par la douleur. Dans ces moments là, elle se mettait à chanter doucement des airs doux et à la fois mélancoliques et joyeux, des airs de son enfance, de Gascogne. Mais le temps passait, la nuit approchait et elle savait que ce soir, il lui faudrait prendre la route. Le laisser entre la vie et la mort, ne plus pouvoir le veiller, ça lui coûtait terriblement.

Pourquoi ses paupières s'agitaient-elles ainsi, quel combat inconnu livrait-il en lui même? Elle se mit à prier le Très-Haut, elle préférait sacrifier son amour mais que Grandelf reste en vie, elle était prête à tout. Ses lèvres murmuraient des litanies, ses doigts caressaient la peau brûlante des mains ou du visage de Gran. L'attente était une torture.

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Souvent conquise, jamais soumise.
Cooky
Transporter Elf jusqu'au cottage de Baptistine ne fut pas mince affaire et la jeune femme fut ravie de pouvoir compter sur la force du messire qui les accompagnait. Non que son ami fut bien épais ni même très lourd, mais ses mains tremblaient tellement que la tâche était ardue.
Elle n'osait pas le regarder, de peur de voir dans la pâleur de son visage un reflet angoissant de ce qui allait lui arriver. Elle préférait regarder droit devant elle, compter les pas jusqu'à la porte, respirer pour se calmer et avancer, toujours avancer.

Enfin ils furent devant la porte. Sans prendre le temps de s'annoncer, elle poussa le battant et indiqua à ces compagnons de la suivre. La vieille dame ne lui en voudrait pas, du moins l'espérait-elle, mais dans un tel moment, la politesse était bien le dernier de ses soucis.
Ils déposèrent le blessé sur le lit de la petite salle de consultation puis la jeune femme promena son regard autour d'elle. Par quoi commencer ? Que faire ?

A cet instant, Baptistine arriva, l'air revêche et prête à en découdre. La présence d'inconnus chez elle à cette heure indue devait la mettre dans tous ses états. Elle s'empressa d'aller au devant d'elle et de l'informer en quelques mots de la situation. La sage-femme ne mit pas longtemps à comprendre. Elle repoussa la jeune mère sans ménagement et s'approcha d'Elf pour l'examiner.
L'homme était reparti en silence à ses affaires une fois qu'il sut Elf entre de bonnes mains, mais la dame brune restait là et semblait bien agitée au chevet du gascon. Ne sachant que faire pour aider Baptistine, elle s'approcha de l'inconnue.


Au fait, je me nomme Cooky. Drôles de circonstances pour vous souhaiter la bienvenue à Orthez... mais le hasard demande rarement notre avis.
Vous semblez bien connaître Elf n'est ce pas ?


Elle avait envie de parler, de focaliser son attention sur quelque chose, quelqu'un pour s'empêcher de penser à son ami étendu, juste là dans un état critique. Avant qu'elle n'ait repris la parole, Baptistine l'interrompis cependant, lui demandant de lui apporter moult instruments dont elle allait avoir besoin. Sans se le faire répéter deux fois, elle partit au pas de course dans la petite pièce attenante, chercher le nécessaire. Linges propres, compresses, flacon de désinfectant, plantes en tous genres. Elle fit de son mieux pour apporter la liste exacte en entier. Elle se demandait bien à quoi pouvaient servie l'aloe vera, le tilleul et le saule blanc, mais elle poserait les questions plus tard si elle ne voulait pas risquer de se faire jeter dehors pour avoir dérangé Baptistine en plein travail.
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