--Pti_charles
[RP libre à tous. Alors n'hésitez surtout pas ! Puis le RP seul, c'pô drôle. A votre clavier !]
Le Soleil vient de se lever ! Encore une belle journée ! Il va bientôt arriver, le p'tit Charles bien aimé !
Quoique "bien aimé", n'était pas le terme à utiliser. Sa condition l'avait obligé à voler quelques bourses par ci, par là et on ne peut pas dire qu'on aime ce genre d'enfants.
La vie ne fut pas des plus roses pour Charles. Une douzaine d'année et il n'avait connu que la pauvreté.
Dernier d'une famille de dix enfants, ces parents étaient déjà bien vieux à sa naissance et décédèrent quelques années plus tard.
Bien trop frêle pour le travail champêtre, ses trois autres frères l'avaient abandonnés. Quant à ses surs, toutes étaient déjà mariées et il était hors de question pour les époux de trainer une charge en plus et qui n'appartenait même pas à la famille.
C'est ainsi qu'à l'âge de dix ans, il se retrouva à chaparder les personnes plus aisés. Comme toute nouvelle entreprise, le départ fut difficile mais au bout d'un moment s'étant acquitté des charges demandées par des autres va-nu-pieds de Rennes, il faisait son petit commerce et si on lui demandait comment il se débrouillait, il affirmerait à tous les coups qu'il gagnait bien son pain. Il pourrait dire l'inverse mais cela serait mendier et il le refusait catégoriquement.
En cette journée d'hiver, le Soleil était au beau fixe mais ce n'était pas le cas de la température et le gamin se caillait les miches dans son refuge, n'ayant plus de bois mais malheureusement plus d'argent non plus donc impossible d'en acheter puis voler du bois, iiiimpooossiiible ! La marmaille devait faire une sortie.
Charles n'aimait pas le terme "voler", il préférait celui de "dérober" qui donnait une connotation artistique. L'art de tout chiper sans faire se faire attraper !
Cela ne plaisait pas à tous ses amis, notamment à Dora, une petite orpheline également. Alors lorsqu'il se prépara pour sortir, elle lui dit une nouvelle fois :
"Charles, arrête de chiper ! Charles, arrête de chiper"!
Mais quand comme à son habitude, le petit garnement lui lâchait un sourire narquois avant de filer affronter le froid mais également, la méchanceté des fortunés et autres huppés qui se faisaient plus rares tout de même.
Grâce à sa petite taille, il se faufilait partout mais sa tenue laissant à désirer, il était vite soupçonné. Pourtant son sourire d'ange et ses deux yeux bleus ciel charmait plus d'une femme. Au grand damne de leur mari qui s'agaçait et perdait donc tout attention à leur bourse. Là, était sa méthode. Plaire à ses Dames pour mieux dérober Messire.
Des fois, il prenait plus de risque et se tentait à des proies plus difficiles qui est la femme en lui même, notamment. Elles peuvent être très naïves mais cachent très bien leur argent sur elle mais ça ne déplaisait pas Charles qui aimait bien passé sous les jupons. Par contre, ce n'était pas à coups de sourire qu'il était reçu mais plutôt à coups de pied. Il fallait bien faire des sacrifices. Puis un coup de pied valait bien le coup pour s'être rincé l'il juste avant. Le môme trouvait l'échange assez équitable.
Justement, aujourd'hui, il se sentait téméraire et était près à tenter ce genre de coup. Mais avant tout, il fallait assurer un butin du moins pour Dora, son amie.
Il ne fallut pas longtemps pour qu'un bon couple à l'air assez "pigeon", soit à sa portée. Petite bousculade, large sourire à la femme et comme prévu, l'homme qui s'agace. Détournement de l'attention réussi et détachement de la bourse également et Charles file sans demander son reste.
A l'abri, il regardait fièrement son butin.
Qu'il me pardonne ou non,
D'ailleurs, je m'en fous,
J'ai déjà mon âme en peine,
Je suis un voyou.**
Tout d'abord, il ramena le petit sac à sa seule famille, la môme orpheline Dora qui lui fit le même sermon de tout à l'heure mais qui n'empêcha pas Charles de repartir vers de nouvelles aventures. Surtout aujourd'hui, où il sentait chanceux. Le pas léger et le cur léger ayant déjà eu sa prise de la journée, le gosse arpentait les pavés de la capitale bretonne en chantonnant quand il se stoppa net !
Une magnifique femme, noble sûrement, se promenait. Elle avait l'air seule mais le petit filou vérifia car ce genre de personne n'est jamais seule. Toujours accompagnée d'au moins un garde et souvent une demoiselle de compagnie.
Quelques regards à gauche puis à droite mais rien à l'horizon. Froncement de sourcil, c'était tout de même bizarre.
Le marmot fila un moment la nobliote qui ne l'était peut-être pas ! C'est ce que lui imaginait car qui disait noblesse, signifiait grosse prise. Ca ne rime pas, je sais mais bon, on fait comme on peut !
Charles devait réussir son coup dès la première tentative. Il commença à gambader innocemment vers sa proie, prêt à bondir sous la robe et y inspecter le contenu sauf qu'à ce même instant, un lâche caillou se mit en travers de son chemin et il trébucha avant de se rattraper de justesse à la toilette de la femme lui évitant une lourde chute.
Première tentative échouée ! Mais cette victime lui plaisait bien et il allait recommencer ce qu'il n'avait jamais fait auparavant. Par contre, il fallait montrer pâte blanche.
Ho ! Pardon, m'Dame !
Charles fit une maladroite révérence puis adressa un large sourire à la personne en question.
[HRP : Je vous fais confiance !
*Chanson de Georges Brassens.
** Paroles de "Je suis un voyou" de Georges Brassens.]
Le Soleil vient de se lever ! Encore une belle journée ! Il va bientôt arriver, le p'tit Charles bien aimé !
Quoique "bien aimé", n'était pas le terme à utiliser. Sa condition l'avait obligé à voler quelques bourses par ci, par là et on ne peut pas dire qu'on aime ce genre d'enfants.
La vie ne fut pas des plus roses pour Charles. Une douzaine d'année et il n'avait connu que la pauvreté.
Dernier d'une famille de dix enfants, ces parents étaient déjà bien vieux à sa naissance et décédèrent quelques années plus tard.
Bien trop frêle pour le travail champêtre, ses trois autres frères l'avaient abandonnés. Quant à ses surs, toutes étaient déjà mariées et il était hors de question pour les époux de trainer une charge en plus et qui n'appartenait même pas à la famille.
C'est ainsi qu'à l'âge de dix ans, il se retrouva à chaparder les personnes plus aisés. Comme toute nouvelle entreprise, le départ fut difficile mais au bout d'un moment s'étant acquitté des charges demandées par des autres va-nu-pieds de Rennes, il faisait son petit commerce et si on lui demandait comment il se débrouillait, il affirmerait à tous les coups qu'il gagnait bien son pain. Il pourrait dire l'inverse mais cela serait mendier et il le refusait catégoriquement.
En cette journée d'hiver, le Soleil était au beau fixe mais ce n'était pas le cas de la température et le gamin se caillait les miches dans son refuge, n'ayant plus de bois mais malheureusement plus d'argent non plus donc impossible d'en acheter puis voler du bois, iiiimpooossiiible ! La marmaille devait faire une sortie.
Charles n'aimait pas le terme "voler", il préférait celui de "dérober" qui donnait une connotation artistique. L'art de tout chiper sans faire se faire attraper !
Cela ne plaisait pas à tous ses amis, notamment à Dora, une petite orpheline également. Alors lorsqu'il se prépara pour sortir, elle lui dit une nouvelle fois :
"Charles, arrête de chiper ! Charles, arrête de chiper"!
Mais quand comme à son habitude, le petit garnement lui lâchait un sourire narquois avant de filer affronter le froid mais également, la méchanceté des fortunés et autres huppés qui se faisaient plus rares tout de même.
Grâce à sa petite taille, il se faufilait partout mais sa tenue laissant à désirer, il était vite soupçonné. Pourtant son sourire d'ange et ses deux yeux bleus ciel charmait plus d'une femme. Au grand damne de leur mari qui s'agaçait et perdait donc tout attention à leur bourse. Là, était sa méthode. Plaire à ses Dames pour mieux dérober Messire.
Des fois, il prenait plus de risque et se tentait à des proies plus difficiles qui est la femme en lui même, notamment. Elles peuvent être très naïves mais cachent très bien leur argent sur elle mais ça ne déplaisait pas Charles qui aimait bien passé sous les jupons. Par contre, ce n'était pas à coups de sourire qu'il était reçu mais plutôt à coups de pied. Il fallait bien faire des sacrifices. Puis un coup de pied valait bien le coup pour s'être rincé l'il juste avant. Le môme trouvait l'échange assez équitable.
Justement, aujourd'hui, il se sentait téméraire et était près à tenter ce genre de coup. Mais avant tout, il fallait assurer un butin du moins pour Dora, son amie.
Il ne fallut pas longtemps pour qu'un bon couple à l'air assez "pigeon", soit à sa portée. Petite bousculade, large sourire à la femme et comme prévu, l'homme qui s'agace. Détournement de l'attention réussi et détachement de la bourse également et Charles file sans demander son reste.
A l'abri, il regardait fièrement son butin.
Qu'il me pardonne ou non,
D'ailleurs, je m'en fous,
J'ai déjà mon âme en peine,
Je suis un voyou.**
Tout d'abord, il ramena le petit sac à sa seule famille, la môme orpheline Dora qui lui fit le même sermon de tout à l'heure mais qui n'empêcha pas Charles de repartir vers de nouvelles aventures. Surtout aujourd'hui, où il sentait chanceux. Le pas léger et le cur léger ayant déjà eu sa prise de la journée, le gosse arpentait les pavés de la capitale bretonne en chantonnant quand il se stoppa net !
Une magnifique femme, noble sûrement, se promenait. Elle avait l'air seule mais le petit filou vérifia car ce genre de personne n'est jamais seule. Toujours accompagnée d'au moins un garde et souvent une demoiselle de compagnie.
Quelques regards à gauche puis à droite mais rien à l'horizon. Froncement de sourcil, c'était tout de même bizarre.
Le marmot fila un moment la nobliote qui ne l'était peut-être pas ! C'est ce que lui imaginait car qui disait noblesse, signifiait grosse prise. Ca ne rime pas, je sais mais bon, on fait comme on peut !
Charles devait réussir son coup dès la première tentative. Il commença à gambader innocemment vers sa proie, prêt à bondir sous la robe et y inspecter le contenu sauf qu'à ce même instant, un lâche caillou se mit en travers de son chemin et il trébucha avant de se rattraper de justesse à la toilette de la femme lui évitant une lourde chute.
Première tentative échouée ! Mais cette victime lui plaisait bien et il allait recommencer ce qu'il n'avait jamais fait auparavant. Par contre, il fallait montrer pâte blanche.
Ho ! Pardon, m'Dame !
Charles fit une maladroite révérence puis adressa un large sourire à la personne en question.
[HRP : Je vous fais confiance !
*Chanson de Georges Brassens.
** Paroles de "Je suis un voyou" de Georges Brassens.]