Natalys
Natalys assise dans un coin de l'église était absorbée dans ses pensées. Des larmes coulaient le long de ses joues sans qu'elle s'en aperçoive...
Ici dans cette église, son coeur s'était un peu apaisé, la souffrance et la douleur d'avoir perdue sa famille s'aténuaient.
Oui c'était une petite fille, Bérénice, ses yeux bleus transparents et ses cheveux bouclés de soie noire.... partie... le seigneur l'avait rappelée à lui trop vite, trop tôt.... la maladie, c'est terrible maladie sans nom...
Cela fait maintenant cinq ans, oui cinq ans. Bénie aurait maintenant huit ans. Natalys ne savait plus comment elle était arrivée chez les soeurs de Nevers. Gatien son mari, y avait une cousine lui avait on dit plus tard.
Gatien, son cher et tendre, lui qui l'a aimé de tout ton coeur et de toute son âme, lui qui aimait chasser la grive, les anciens l'avait surnommé "le Gatien de la Grive". Lui aussi parti trop tôt lors d'une chasse, un sanglier avait chargé et l'avait mortellement blessé. Ils venaient de fêter les trois ans de Bénie.
Natalays était restée au couvent pour se reconstruire, avait appris dans les livres et les parchemins. Avait contribué à la vie du convent sans pour autant prendre le voile. La mère supérieure avait compris, et lui avait laissé le temps de se reconstruire.
Puis un jour, elle trouva Maly et dit au revoir à la mère supérieure et à ses compagnes de cellules. Il était temps de partir, de se reconstruire, de retrouver la mémoire....
Et c'est ici à Blaye, petit village qui a souffert autant qu'elle, qu'elle a choisit de refaire sa vie. Elle se plaisait ici et retrouvait un peu son rôle qu'elle avait au couvent.
"Beaucoup d'âmes cherchent une réponse à tout le chaos et toute la confusion du monde à notre époque.
Jour après jour il empire, mais n'aie pas peur, car les choses devront empirer avant de s'améliorer.
Un abcès mûrit avant d'éclater, et puis tout le poison est libéré et nettoyé.
Les choses doivent mûrir dans le monde avant que les poisons de la haine, de la convoitise, de la jalousie et de l'égoïsme soient libérés et que la guérison puisse se faire."
Natalys leva enfin les yeux en entendant Sire Totort, elle se surpris à sourire, essuya vite ses larmes qui perlaient encore.
Ici dans cette église, son coeur s'était un peu apaisé, la souffrance et la douleur d'avoir perdue sa famille s'aténuaient.
Oui c'était une petite fille, Bérénice, ses yeux bleus transparents et ses cheveux bouclés de soie noire.... partie... le seigneur l'avait rappelée à lui trop vite, trop tôt.... la maladie, c'est terrible maladie sans nom...
Cela fait maintenant cinq ans, oui cinq ans. Bénie aurait maintenant huit ans. Natalys ne savait plus comment elle était arrivée chez les soeurs de Nevers. Gatien son mari, y avait une cousine lui avait on dit plus tard.
Gatien, son cher et tendre, lui qui l'a aimé de tout ton coeur et de toute son âme, lui qui aimait chasser la grive, les anciens l'avait surnommé "le Gatien de la Grive". Lui aussi parti trop tôt lors d'une chasse, un sanglier avait chargé et l'avait mortellement blessé. Ils venaient de fêter les trois ans de Bénie.
Natalays était restée au couvent pour se reconstruire, avait appris dans les livres et les parchemins. Avait contribué à la vie du convent sans pour autant prendre le voile. La mère supérieure avait compris, et lui avait laissé le temps de se reconstruire.
Puis un jour, elle trouva Maly et dit au revoir à la mère supérieure et à ses compagnes de cellules. Il était temps de partir, de se reconstruire, de retrouver la mémoire....
Et c'est ici à Blaye, petit village qui a souffert autant qu'elle, qu'elle a choisit de refaire sa vie. Elle se plaisait ici et retrouvait un peu son rôle qu'elle avait au couvent.
"Beaucoup d'âmes cherchent une réponse à tout le chaos et toute la confusion du monde à notre époque.
Jour après jour il empire, mais n'aie pas peur, car les choses devront empirer avant de s'améliorer.
Un abcès mûrit avant d'éclater, et puis tout le poison est libéré et nettoyé.
Les choses doivent mûrir dans le monde avant que les poisons de la haine, de la convoitise, de la jalousie et de l'égoïsme soient libérés et que la guérison puisse se faire."
Natalys leva enfin les yeux en entendant Sire Totort, elle se surpris à sourire, essuya vite ses larmes qui perlaient encore.