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[RP] Eglise de Blaye

Beeky
Alors, là… Oui… Mais non ! Voilà qui résumait bien en substance ce que pensait la vicomtesse. Elle qui avait lutté d’arrache-pied pour qu’une fois nommée diaconesse à Compiègne, elle n’ait point à y dire de messe ou donner le moindre sacrement, cela n’était assurément point pour se retrouver au fin fond de la Guyenne et y officier…

Si au cours de sa jeunesse tumultueuse, la dame n’en n’avait point entendu des vertes et des pas mûres, assurément elle aurait pâli lorsque le pieux homme lui apprit, sans ménagement aucun, que son église avait été la proie des flammes par quelques mauvaises actions. Seigneur, mais dans quelle galère s’était-elle fourrée, ou plutôt, où diable son espoux l’avait-il entrainée, elle et les enfançons…

Les choses lui semblaient si différentes en sa très Aristotélicienne Champagne… Certes, elle avait entendu parler des réformés mais point n’en avait encore croisés. Cela semblait si improbable, si extravagant, si impossible que l’exposé du sacristain la laissa perplexe.

Le regard de Beeky ne quittait point celui de Frère Kronembourg et une lueur fugace et malicieuse s’en vint passer furtivement derrière la barrière de cils de la dame. A n’en point douter, il essayait de savoir à qui il avait affaire et il lui sembla que l’œil de son interlocuteur se faisait, par fin, légèrement goguenard.

La faute lui en revenait pleinement puisqu’elle ne s’était point présentée. Adoncques, plutôt que de jeter un « non point mon Frère, je n’aye aucune disposition pour jouer les diacres », elle songea à tourner l’affaire de bien plus élégante façon.


Hum… Eh bien, à dire le vray, il me faut bien vous confesser que je n’avois guère envisagé d’officier à vos costés…

Voyez-vous, en ma province natale, je suis Procureur de l’Officialité et « tisanière » de l’ancien archevesque de Reims. En effet, le cher brave homme avoit besoin d’estre dorloté au vu de son grand asge et voilà qu’il m’a nommé à son chevet.

Enfin, tout cela pour vous dire que j’aye pris l’habitude de veiller aux intérests de nostre Sainte Eglise mais aussy au salut de nos fidèles, lesquels parfoy sont sujets aux doutes, aux incertitudes, aux tentations et aux relaschements de leur Foy.

Cela seroit plutost en ce sens où je pourroy estre le plus utile, ou bien alors servir de « marraine ». Je ne saye en vérité quelles sont vos aspirations ou vos besoings mais je saye d’expérience que les églises sont par souventes fois délaissées, dès lors que le fidèle tient entre ses doigts, son certificat de baptesme…

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Clarette
Clarette rentra dans l'église, elle en avait assez de commettre un pêché qui ne finissait pas.

Père Kro ! J'aimerais me confesser.
Gerscorp


Trowin après avoir fait un tour en taverne décida de se rendre dans l'église de la ville a fin de rencontrer le curé.
Le visage caché sous sa longue cape a capuche, il arpentait les rues du vilage en essayant de ne pas se faire remarquer. Le jeune homme avait été surpris par le grand nombre de nobles qui peuplaient la cité, une vaine pour lui qui en cherchait afin d'aider les mendiants bien trop souvent délaisser par le bon Dieu.

Arrivé devant les grandes portes de l'église, il marqua un temps d'arrêt, leva la tête pour prendre conscience de la grandeur des lieux, se retourna pour s'assurer que personne ne le suivait et pénétra dans la maison du Très-Haut.
Dedans se trouvait deja une femme qui appelait le père Kro afin de se confesser. Trowin passa a coté d'elle avec son allure sombre et alla prendre place sur un des bancs fasse à l'autel.
Là, le jeune homme fit une prière gardant toujours une oreille sur les alentours guettant l'arrivée du curé et les fait et gestes de la femme.

Grand Seigneur de notre Royaume,
je viens aujourd'hui me faire chevalier des mendiants et pauvres gens que tu délaisse bien souvent.
Je porterais leur croix, ma foie sera leur bouclier et mes bras leur épée.
Je me battrais pour que justice soit faite, celle d'une égalité entre le peuple et les grands de ce monde.
Tes maisons seront mes refuges, tu portera et cachera celui que l'on appel Jaquou, brigand parmi les bons car je t'en tiens responsable.

Grand Seigneur de notre Royaume,
J'espère un jour voir ta lumière illuminer leur chemin. Pour l'heure je me ferais guide.


Après quoi, le jeune homme se releva et marcha lentement dans l'église, regardant la décoration des lieux et l'architecture avant de s'arrêter dans un coin sombre a l'abri des regards.

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Orandin
Orandin ayant été alerté par une habitante de Blaye sur un individu étrange dans la ville... il se mit sur le pied de guerre.
C'était habitant pensé qu'il était fou, car dans leur ville. Il ne risque rien mais Orandin n'était sûr de cela...
Il alla au cadastre de Blaye demanda une copie de la carte de Blaye. Il convoqua les maréchaux, le chef maréchal et quelques gardes de l'Ombrières.

Ils se mirent autour d'une table, et il déposa la carte de Blaye avec les périmètres. Il donna les répartitions des effectifs et des ordres.



Bien tout le monde sait ce qu'il doit faire, tout individu suspect devra être arrêter, et afficher moi ceci un peu partout dans la ville !


Citation:
Blayaise, Blayais

    Moi, Orandin, Agent de prévôté suite à la frayeur de certains habitants qui ont vu un homme à capuche, vêtu de noir, avec une longue cape et rodant près de la maison de dieu. Si vous l'apercevez, alertez immédiatement les autorités n'agissait pas seul, il peut être dangereux.
    Pour votre sécurité, ainsi que de vos demeures. Nous allons instauré des périmètres. Des drapeaux indiqueront la couleur du périmètre.

    Périmètre Rouge: Un couvre feu sera appliqué, toutes personnes aperçu dans les rues après vingt-deux heures seront immédiatement arrêté. Si vous rentrez chez vous, et que le couvre feu est appliqué merci de vous rendre au poste de police, où vous serez accompagné jusqu'à votre demeure.
    Les rues seront fort surveillés.

    Périmètres Orange: Nous vous conseillons de ne pas trainer dans les rues après vingt-deux heures.
    Les rues seront surveiller normalement mais avec un peu plus de passage de miliciens.

    Périmètre Vert: Risque faible, l'effectif sera au minimum. Si par le plus grand Hazard vous rencontrez cette individu. Alertez les maréchaux qui seront placés en bout de rue.
    Les rues seront surveiller normalement.

    Si vous avez une information sur le suspect recherché, venez nous la faire parvenir au poste de police.
    Normalement dans quelques jours, tout devrait retourner en ordre.

    Je vous remercie de votre compréhension.


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Gerscorp


Frowin avait passé une bonne partie de l'après midi reclus dans un coin sombre de l'église guettant l'arrivée du curé mais.....mis a part quelques coups de marteau qu'il entendit, il ne le vit pas.
La nuit commençait a tombé et le jeune homme s'impatientait, c'est alors qu'il décida de partir pour le verger où il avait pour idée de passer la nuit.
Jetant un coup d'oeil a droite, a gauche, pour vérifier la sureté des lieux, Frowin sortit de son coin et, une fois arrivée devant les portes, regardant toujours que personne ne passe dans le coin, mis un pied dehors.
Le vent soufflait légèrement, enfin, assez fort pour faire chanter un parchemin cloué sur une des portes de la maison du Très-Haut qui attira l'attention du voyageur.

Pour une arrivée discrète dans la ville......C'était raté, Frowin s'arrêta net sur le parvis de l'église, arracha le parchemin qu'il roula avant de la ranger dans sa veste, regarda vite si personne ne l'avait vu et parti en empruntant les ruelles deja sombres de la ville, celles qui n'ont que pour odeurs l'urine et les déjections tombés des fenêtre des chambres, celles dont les pavés sont glissants, celles qui accueil les ivrognes et mendiants de la cité.
Arrivée au bout d'une de ces ruelles les tavernes se présentaient a lui. La nuit ne cessait de tomber et deja la pénombre commençait a faire son apparition. Frowin en profita pour se cacher au coin de la ruelle et observer les lieux.
Quelques villageois sortaient des taverne pour rejoindre leur couches ce qui n'arrangeait pas les affaire du jeune hommes.

Une fois les habitants loin, il s'élança et courut pour aller s'appuyer contre le mur d'une des taverne. Baissé, il passa la fenêtre et contourna la bâtisse toujours appuyé contre.
Arrivé a coté de la porte d'entrée qui était éclairée par une torche, Frowin s'arreta, jeta un coup d'oeil, attrape le morceau de bois enflammé et le plongea dans l'eau de l'abreuvoir.
Une fois l'obscurité retrouvée, le voyageur traversa la place au pas de course ne laissant que le flou de sa cape pour le précéder.

Frowin courait dans les rues en direction des vergers où il ne serait pas embêté pour la nuit. Les rues étaient désertes a une heure pareil, le soleil s'était couché ainsi que les villageois, mais la surprise fut quand meme bien là, quand une main lui attrapa la jambe et le stoppa nette. Le voyageur pencha la tête, retira son pied de l'étreinte d'un mendiant qui le regardait avec des yeux affaiblis et des guenilles qui en disaient long sur sa vie.
Le voyageur jeta un oeil derrière lui, vérifiant ainsi qu'il n'était pas suivi puis, après avoir fait signe a l'homme de ne dire mot, plongea sa main dans sa veste d'où il sortit quelques malheureux écus avant de les déposer dans sa main et de reprendre sa route.

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Xanthipremier
[passé les portes]

C'est à l'aube que Xanthi entra dans le village. Le cheval l'avait portée toute le nuit et Hoax n'était jamais bien loin. Mahault suivait comme pas magie, mais l'heure était grave, elle avait perdu Val. Où était-il ? à Saintes ? sur la route ?
Elle aperçoit l'église, allez Lui parler. Elle le faisait très souvent et même s'Il ne lui avait jamais répondu, elle savait qu'Il l'entendait. Elle descendit de monture, laissant les deux bêtes devant le parvis, le woolfhound empêcherait quiconque voulant s'approprier la jument.


[dans l'église]

N'ayant toujours pas fini sa pastorale, elle passe très vite devant les bénitiers et cherche un portrait, une statue de Christos. Le soleil commence à peine à se lever la pénombre la gène mais elle finit par trouver.
Bonjour.
et de commencer de marcher de droite à gauche tout en faisant les questions les réponses :
Oui je sais ! Bonjour, bonjour !
Je sais faire mieux habituellement, seulement, ce jour d'hui, je suis un peu ........ heu comment Te dire ? Désemparée !
Ben oui pour ne pas dire plus.
Comment ça Tu n'en crois rien ?
Je voudrai bien T'y voir Toi !
Me voilà arrivant seule à Blaye, alors que Val et moi ne nous sommes pas quittés depuis notre départ de Guyenne !
Et je n'ai point de nouvelles depuis ... heu, attends.

Elle arrête ses va et vient, compte sur ses doigts et reprend son manège. Bien sûr les longs cheveux sont complétement dénoués et se balancent au rythme de ses mouvements
Je ne l'ai point vu hier soir. Donc depuis hier matin. Et là ce matin je ne le vois point avec moi.
Oui je sais, c'est ma faute. Je suis fatiguée, je me suis endormie. Il est tombé du cheval, c'est certain.

Elle s'agenouille, baisse la tête, met les mains en prière
S'il Te plait, Toi qui voit tout, qui sait tout, veille sur lui. Je T'en supplie. Je ne suis rien sans lui, Tu le sais bien.

Elle reste là un moment, silencieuse, la silhouette accroupie voilée de ses cheveux, attendant on ne sait quoi on ne sait qui.
Se serait-elle endormie ?

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Kronembourg
[ La veille, suite de la discussion ]


L'on aurait pu dire que son interlocutrice lisait dans ses pensées tant les paroles qu'elle lui répondit étaient d'une grande justesse.
" Marraine " de la foi pour les âmes ayant tendance à s'égarer, c'était là une idée formidable lorsque l'on savait que certains habitants de Blaye délaissaient leur église - Ooh pas tous loin de là, mais il suffisait qu'une petite boule de neige roule sur une mauvaise pente pour s'agrandir.

Ce projet aussi vaste que passionnant aurait pris tout son sens en la ville de Montauban, auto-proclamée " Montauban-la-Réformée " par son propre maire. Kro ne doutait pas que cette femme face à lui se serait révélée une arme redoutable contre l'Amiral Sancte Iohannes, qui ralliait chaque jour un peu plus de fidèles à la cause de la réforme et des Lions de Juda.
Mais la dame était probablement venue ici en vacances ( comment expliquer qu'elle soit venue s'enterrer en Guyenne profonde ? ) , il n'était donc point question de l'enrôler dans une guerre de religions.


Monseigneur Kaioh, si tel est l'Archevêque que vous évoquez, avait beaucoup de chance de vous avoir pour " tisanière ".


Il voulut continuer mais à cet instant Clarette pénétra dans l'église aussi rapidement qu'une tornade. Ecoutant sa requête, il lui indiqua d'un signe de tête la direction du confessionnal tout récemment installé.

Je viens dans une minute.
Lui souffla-t-il.

Un homme en capuche pénétra à son tour dans l'église. Voilà qui avait de quoi satisfaire le grand barbu qui remarqua que bien souvent, la première démarche des voyageurs qui parcouraient le petit village de Blaye, était celle de se rendre à l'église.
Kro se dit que peut-être, il aurait dû revêtir sa robe de Sacristain aujourd'hui. En effet, quiconque pénétrait au sein de l'édifice ce jour ne pouvait pas forcément deviner qu'il en était l'officiant.
L'inconnu en capuche sembla réciter une brève prière avant de repartir, et Kro oublia son apparition tout aussi rapidement.

Il se demandait quelle était l'ambiance des églises en Champagne. A l'époque de la Baronne-Duchesse Siva qui avait été son modèle et qui avait révélé en lui l'envie de devenir un homme d'église, les paroissiens avaient intérêt à filer droit. Autrement, cette dernière les renvoyaient à leurs pénates sans aucune forme de ménagement, les fusillant avec son terrible regard de jais qui vous glaçait le sang en une seconde.
Il sourit une seconde.


Auriez-vous une idée particulière en tête ou souhaitez-vous que nous en discutions ensemble, pour réaliser cette action ? Dit-il à sa noble visiteuse. C'est que ma foi, j'ignore comment nous y prendre pour commencer. Mais ici, à Blaye, presque tout est réalisable.
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
--Mahault_la_muette
[dans le village]

Mahault suivait sa maitresse partout mais à la différence de son grand chien, elle avait souvent le dernier mot avec la gamine.
Elle passa les portes de la ville, et chercha en vain la maison du messire Valmont ou une auberge qui aurait pu les accueillir. Elle avait vu le Genêt d'Espagne et le chien devant l'église. Les bestioles attendaient tranquilles à l'ombre d'un tilleul.

Ahhhhhh
Bestioles ! La jument est bien grande pour sa maitresse, mais que dire à une entêtée ? pensa-t-elle.
Elle gravit les quelques marches et entre à son tour dans l'église.


[dans l'église]


Elle reste un instant à l'entrée, le temps de recouvrer la vue. La fraicheur du lieu est agréable et elle savoure le moment. Elle avance dans l'allée centrale regarde de part et d'autre de l'allée puis distingue une forme recroquevillée. Aucun doute ne la traverse, elle se dirige directement vers elle.
Arrivée à hauteur, elle reconnait la chevelure. La discussion a du être animée comme toujours. Elle sourit, s'approche doucement et entend le souffle régulier de Xanthi. La fatigue, la fraicheur, le calme, tout pour faire une bonne sieste. Elle tend une main, la pose lentement sur son épaule et murmure. Elle a pas envie de recevoir un coup. La damoiselle sait se défendre.


Dam'selle ! 'faut pas rester là !


mmmmm

C' pô un endroit pour dormir ! L'vez vous ! 'faut trouver un' auberge. J'a encore rien vu ici qui r'ssemb'e à ça.

Veux pas. J'ai perdu Val sur la route.

Ben comment qu'avez-vous pu vous perd'e, t'jours c'ller l'un à l'aut'e ?

Sa maitresse lève la tête et la servante voit les prunelles vert-océan noyées de larmes. Elle agite la main indiquant de ne rien dire. Elle l'aide à se relever et l'assoit sur un banc.
Jetant un oeil vers Christos elle enchaine :


Et lui là, ' vous a rien dit ?

Ni une ni deux le regard de la gamine devient gris et elle rétorque :

Ah je sais où vont tes préférences et je les respecte ! Et je sais très bien qu'Il me répondra jamais !

A la bonne heure, vous v'là vous même. Bon, on peut parler m'tenant ?

Mahault retient à grand peine son grand rire, le visage de la gamine laisse voir tant de sentiments comme la colère, la surprise, la contrariété, l'étonnement, tous plus ou moins mêlés. Finalement c'est un fragile sourire qui nait à ses lèvres.
Beeky
[ L'église - la veille - suite du conciliabule avec le sacritain]





Monseigneur Kaioh... La dame sourit à l'évocation du prélat, lequel était cognu d'elle pour des faits quelques peu... enfin, là n'estait point le sujet.

Non poinct, mon Frère. L'archevesque en question estoit Monseigneur Bombadil, un Lescurien fort brave homme pour lequel je nourrissois affection sincère.

Le brave Kronembourg semblait lui aussi fort bon homme et Ô combien sollicité par ses ouailles *. L'oeil aux aguets, il pouvait suivre une conversation puis surveiller au loin ses paroissiennes qui semblaient avides de recevoir confessions ou paroles apaisantes. Par fin, le sacristain ayant fini son aparté revint à ses moutons ( encore que la dame n'ait rien de commun avec cet animal docile, à poil laineux... ) Tout est possible à Blaye... Hum, voilà qui laissait songeuse...

Par la saincte barbe du Très-Haut ! Serai-je en terres d'Eden et poinct ne le sauroy ?!

Le sourire de la noble dame se fit éclatant lorsque ses lèvres se laissèrent aller toute à la joie de ce qu'elle odissait. Nonobstant, si l'on voulait avancer un peu, il fallait s'organiser un minimum. La vicomtesse avait-elle l'intention de faire de ce village, Blaye-la-Pieuse ? Qui sait si l'idée ne l'aurait poinct amusé...

Ma foy, je ne saye comment nous pouvons agir de concert... Vous estes implanté icelieu et je ne suy encore qu'une estrangère, aussy, je vous laisse le choix des armes.

* ortho édit
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Don.king
Entre , s'assoit discretement et prie pour les élections
Xanthipremier
[dans l'église]

Xanthi ne sait pas combien de temps elle est restée ainsi recroquevillée au sol. Il fait bon, il fait sec, elle dort sans rêve.

Elle sent une main, elle entend un murmure :

Dam'selle ! 'faut pas rester là !
Les larmes reviennent, la réalité la frappe à nouveau, elle a perdu Val !
Elle ne veut pas se réveiller mais Mahault insiste, elle a pas son pareil pour la bousculer, la pousser, la commander. Pas pire qu'une mère, elle l'aime tant aussi. Tous les moyens lui sont bons pour la bouger et là, elle a fait fort. Prendre son Christos à partie ! Elle n'arrive pourtant pas à sourire vraiment.
Elle se laisse porter vers le banc, regarde sa chère Mahault.


A la bonne heure, vous v'là vous même. Bon, on peut parler m'tenant ?

Mais Mahault, si je perds Val, je perds la vie.

Le ton est désespéré. La réalité la frappe de plein fouet. Elle aime Val d'un amour si pur. Elle pourrait le marier. Elle comprend enfin pourquoi on se marie.

Tu sais, je sais que des hommes, il y en a plein. En retrouver un ou même plusieurs, la belle affaire !!! Mais Val, tu vois, c'est Val que je veux.

Elle plonge ses iris humides de larmes dans ceux noirs onyx de la servante. Elle y lit de la compassion et tant d'affection pour elle. Elle ne peut s'empêcher de lui sourire, toujours fragile, et elle se laisse aller dans ses bras, pleurant doucement.

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Astrid_la_rouge
[dans l'église aux cotés de sa marraine la vicomtesse d'Attigny]

Astrid écoute avec un grand intérêt la discussion qui s'installe entre le sacristain et sa marraine. Habituellement jeune damoiselle est plutôt entreprenante, mais la bienséance lui interdit de couper la parole aux adultes.

Elle regarde donc le sacristain avec insistance en levant le doigt ...........espérant qu'il lui accorde un moment d'attention.

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--Ambroisie
Le fantôme d'Ambre survola le village et se retrouva devant l'église,elle avait des comptes a régler avec Aristote ,elle allait bien s'amuser et le faire tourner en bourrique...
Elle traversa la porte de celle-ci ....une fois a l'intérieur elle provoqua un froid glacial se qui gela le bénitier, les vitraux s'embrumèrent ,elle vit quelques ouillaies priez, d'autre qui dormaient.....
Ambre survola la Nef ,puis se dirigeât vers l'autel .
Elle murmura...

Hihihihi ... tu ne me veux pas, mais je ne suis pas pressée non plus de te rejoindre.....tu as une très belle église et que de beau cierge je vois la!!! un ne te suffira surement pas ,il te les faut tous... attend je vais te les allumer, tu va être content...


Elle se concentra et alluma tout les cierges , ,une clartée ce fit soudain dans l'église ,c'était magnifique,on se serait cru en plein jour....
Ambre était toute contente de s'amusait ,elle continua a survoler les lieux allant de part en part ........







--Mahault_la_muette
[dans l'église]

Mahault n'avait jamais vu sa gamine réagir ainsi.
Même à la mort de ses parents adoptifs, à la disparition de Simon elle n'avait été aussi abattue. Elle regardait le jeune visage, délicat et triste, aucun cri, aucun son, juste des larmes qui semblaient ne vouloir tarir.


Elle berce sa Xanthi, mais la fraicheur qu'elle appréciait en entrant la glace soudain. Elle murmure à son oreille :

J'a vu des thermes, z'aimez l' thermes, ça v' f'ra l' plus grand bien. J' vous promets qu'on va l'r'trouver vot' Val !

Elle aide sa maitresse et elles remontent l'allée maintenant glacée. Elles en tremblent. Quand tout soudain, les cierges s'allument d'un coup. L'église semble prendre feu.
Xanthipremier
[dans l'église]

Xanthi n'avait jamais ressenti telle peine, et pourtant ....
Elle retournerait le chercher s'il le faut, mais non elle le perdrait pas. Lui, elle ne le perdrait pas. Elle s'en faisait le sermon quand Mahault lui dit qu'elle a vu des Thermes. La servante l'aide à se lever pour quitter l'église. Elle sent un courant glacé lui chatouiller les chevilles. Elle répond d'une voix éteinte :


Des Thermes, tu as ......
Floufffff !!
Et reprend d'une voix énergique à l'embrasement des cierges :

Ohhhhh Regarde Mahault ! Ça c'est un signe ! Tu as raison, Il me dit que mon Val va revenir. Allons vite ! Je dois me faire belle pour son retour !

La gamine tourne dans l'allée, les bras écartés, montrant à sa servante, qu'Il l'entend. Un sourire d'halluciné traverse son visage.

Wé, ben c'que j'dis moué, c'est c't église, l'est pas nette !

Et de prendre se maitresse par la main et de l'entrainer au dehors.
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