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[RP] Eglise de Blaye

Kronembourg
[ L'église - la veille - suite du conciliabule avec la Vicomtesse ]

Les évènements se précipitaient, au dedans comme au dehors. Si le petit Sacristain de campagne avait d'ailleurs pu deviner ce qui se tramait dans les hautes sphères de la Guyenne tandis qu'il échangeait des mots agréables avec sa visiteuse Champenoise à l'intérieur de sa petite église, il aurait certainement agi différemment.


Par la saincte barbe du Très-Haut ! Serai-je en terres d'Eden et poinct ne le sauroy ?!


Un rire franc et sonore se fit entendre en guise de réponse. Il appréciait ses pointes d'humour aussi fines que tranchantes, comme s'il redécouvrait aux côtés de son interlocutrice des sensations qu'il avait oublié à force de rester terré dans sa campagne.

Ma foy, je ne saye comment nous pouvons agir de concert... Vous estes implanté icelieu et je ne suy encore qu'une estrangère, aussy, je vous laisse le choix des armes.


Tout de go, il répondit :

Ma foi je vous trouve très accessible, je ne doute pas que les habitants du village s'habituent très vite à votre présence, et ne vous considèrent bientôt plus comme une étrangère.
Vous aurez peut-être constaté que la vie à la campagne est très différente de celle de la ville et qu'en Guyenne, notamment à Blaye, les habitants mesurent mal l'importance de la foi, ainsi que tous les bienfaits que celle-ci peut vous apporter.
Cela est certainement ma faute car je suis un Sacristain un peu trop ... gentil, certains pourraient même penser que je suis permissif, ce qui, je dois l'avouer, pourrait se révéler dangereux à long terme.


Il marqua une courte pause afin de reprendre son souffle.

Que penseriez-vous d'organiser quelques séances de lectures que vous et moi pourrions mettre en place à travers le village ?

Un petit doigt pointé vers le haut attira son attention. C'était la petiote fort bien habillée qui accompagnait sa visiteuse, et qui attendait poliment de pouvoir prendre la parole.

Je vous écoute damoiselle ?

C'est alors que tous les cierges de l'église s'allumèrent, et Kro ressentit soudain comme un grand froid l'envahir. Cyb se tenait toujours assise sur le banc, peut-être avait-elle allumé les bougies sans qu'il s'en aperçoive ?
Ou peut-être était-ce le signe que quelque chose de grave était en train de se dérouler en Guyenne. Car tandis que tous les trois discutaient calmement à l'intérieur de l'église, des gamins revenant de Bordeaux hurlaient à travers le village ...



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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Beeky
Comment avouer que tout ce qu’elle mesurait à Blaye estait le degré de sa mécognoissance des us et coutume de ce duché…

En Champagne, les choses étaient si différentes et semblables, à la fois. Adoncques, des bourgmestres qui restreignaient les possibilités de commercer, cela avait aussi eu cours en sa province natale. Nonobstant, la vicomtesse alors qu’elle estait assise sur le trône ducal, avait décrété le commerce libre en sa province et cela faisait deux années que cela perdurait. Certes, la mesure estait encadrée pour ne point déstabiliser les marchés et causer moult désagréments aux honnêtes gens, mais sans ce décret, la paresse de certains maires, qui ne se bougent guère le fondement à chercher des débouchés économiques, aurait conduit la Champagne à un état bien pire qu’à ce jour.

Toutefois, la dame en s’engageant au service de l’Eglise avait renoncé à la vie politique en dehors de siéger au conseil comme « Grand ». Tout au plus se contentait-elle, bien malgré elle… de jeter un œil critique sur le marché de Blaye et d’en mesurer l’activité et la manière dont il estait géré. Son fils avait, lui aussi, la fibre économique et ils aimaient à converser ensemble de ce genre de sujet. Comme d’autres mères lisent des contes enfantins à leurs enfançons, Beeky avait bercé Amaurie aux doux préceptes des fondamentaux du commerce et des mécanisme économiques de base. Cela eu pour résultat que le gamin, bien entouré, avait été un fort bon maire alors qu’il n’estoit point encore majeur…

La dame s’estait un instant évadée vers la Champagne en vagues songeries, mais le rire franc du sacristain la replongea prestement à Blaye et à l’origine de sa démarche. Avec force attention, Beeky écouta la proposition de Frère Kronembourg et son visage révéla le plaisir qu’elle trouvait à participer à pareille entreprise. Sa filleule estait à côté d’elle et levait son petit doigt pour poser une question aussi laissa-t-elle le sacristain reporter son attention sur Astrid avant de lui faire réponse.

C’est alors que le monde bascula… La lourde porte de l’Eglise tourna sur ses gonds en gémissant, les cierges s’embrassèrent, répandant mille feux en le sainct lieu et la gouvernante d’Attigny s’approcha d’elle en pressant le pas et vociférant presque.


Ma dame, ma dame, c’est affreux, c’est épouvantable, la duchesse de Guyenne a dénoncé le Concordat !

Alors que la vicomtesse blêmissait et croisait le regard du religieux, la pauvre Jacquotte se tordait les mains de désespoir. Dieu avait-il eu dessein de mener le Procureur de l’Officialité de Reims icelieu pour quelque mission… Le trouble s’empara de la dame mais elle se tint roide.

Dame Jacquotte, rentrez au domaine, je vous y joindray sans tarder. Rassemblez nos gens et renforcez la garde.

J’aye engagé un pauvre erre le soir d’hier pour nous protéger. Le Très-Haut veille sur notre Maison, fasse qu’il n’abandonne point la Guyenne...

Le gueux se nomme Frowlin ou quelque chose comme ça… Il logera avec nos gens et recevra salaire, nourriture et vesture. Allez, ne traisnez poinct !

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--Mahault_la_muette
[aux portes de l'Eglise]

Mahault n'aimait pas du tout ce qu'elle ressentait. Son instinct lui disait qu'il n'y avait rien de spirituel dans cet embrasement ni de magnifique non plus.
Le courant d'air froid qu'elle ressentait encore y était pour beaucoup, mais au moins la gamine avait repris un semblant de vie.


Allez r'gardez vos bêtes là ! M'nons les au champ, pis on va aux Thermes comm' j'a dit.

[sur le parvis]

En effet, le genet et le chien attendaient calmement. On entendait un cochon grouiner, sûr qu'il devait y avoir un boucher pas loin.
Les deux femmes descendent les marches. Xanthi récupère les rennes de sa monture, Hoax lui fait la fête à sa manière de grand chien dégingandé : il passe son museau sous son bras, réclamant la caresse de la main sur ses oreilles. C'est qu'il est grand et c'est qu'elle est petite.

Les deux femmes quittent bientôt la place. La chaleur monte. L'été est chaud.
Cybella
cybella n'arrivais pas a dormir les moustiques l'empêchait de dormir alors elle décida d'aller nettoyer les deux seules cloches. Armait d'un chiffon et d'unbe brosse elle gravit les nombreuses marches du clocher.

Ben dis donc ce nouveau clocher m'a l'air plus haut que l'ancien pffff

arrivée enfin au sommet elle commença des torsions acrobatiques pour atteindre la première cloche, sans regarder le vide en dessous.

arf elle arrête pas de bouger en plus


essaie de ne pas trop appuyer dessus et de bien la brosser comme kro lui avait dit. La nuit était bien avancé quand elle eu fini sont petit nettoyage pour le baptême de sa filleule. Elle rentra chez elle arasée...
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Kronembourg
[ Messe du 18 Juillet 1458 - Baptême de Esthetique_life ]

Un vrai fiasco.
Voilà ce que s'était dit le Sacristain tout au long de son retour d'une réunion extraordinaire organisée à la va-vite entre le Primat de France, l'Archevêque de Reims, la première Archidiacre de Bourges, la Duchesse de Guyenne et lui-même, le petit Sacristain campagnard de Guyenne.
A la rescousse le Cardinal Clodeweck ainsi que Mgr Verty s'étaient joints à cette discussion qui peu à peu avait pris la tournure d'un rapport de forces entre pouvoirs spirituel et temporel, et ce qu'il en résultait aujourd'hui était presque pire que ce qu'il en était hier avant que les esprits s'échauffent et les langues se délient.
Dans le positionnement qui était le sien, Kro n'avait pas beaucoup parlé. Il trouvait beaucoup plus intéressant de laisser parler les autres. Le grand barbu était quasiment le dernier homme d'Eglise en qui la Duchesse avait encore confiance, aussi avait-il par contre beaucoup chuchoté avec elle, en aparté, afin de l'apaiser d'une part mais aussi de décrypter avec elle les gestes de ses interlocuteurs, leurs mécanismes de raisonnements, et souligner autant que possible les points importants de la négociation.
La Duchesse avait ses exigences, l'Eglise avait les siennes. Chacun des partis semblait vouloir faire un pas vers l'autre, Kro fut même surpris par la bienveillance et l'humour de Mgr Aurélien qui, autant que faire se peut dans cette délicate situation, tentait d'arrondir les angles et trouvait toujours un mot d'esprit pour détendre l'atmosphère.
Jusqu'à ce que soeur Titca mette le feu aux poudres par impatience en remettant sur le tapis menaces de guerre Sainte et excommunications massives, ce qui avait bien sûr braqué la Duchesse, et mis en déroute toute la négociation établie au préalable.

De retour au village, Kro s'en voulait de ne pas être homme plus ambitieux. C'est sûr, maugréait-il, qu'il aurait imposé un minimum de tempérance à l'insolente Titca si lui-même s'était donné les moyens d'avoir plus de poids. Il s'en voulait de ne pas avoir suivi les cours nécessaires à faire de lui un homme plus écouté dans sa hiérarchie. Il s'en voulait d'être finalement ce qu'il avait toujours voulu être : Un simple petit Sacristain de campagne proche de ses ouailles et vierge de toute envie de corruption.

C'est d'une humeur massacrante qu'il pénétra dans son église et alla revêtir une robe dans la sacristie, déposant sa tunique de Prévôt Cistercien pour la dernière fois sur une chaise. Pour l'heure, il ne trouvait plus sa place parmi ses frères.
Les villageois avaient intérêt à filer droit aujourd'hui.
Pas de fou-rires ou de chuchotis pendant la messe, autrement, ils entendraient parler du pays.
Le soleil se levait lentement sur le paisible petit village de Blaye. Kro gravit les marches qui menaient jusqu'au clocher, remarquant que même lui était petit, que tout, en fait, était petit autour de lui.
L'humilité qui faisait sa force jusqu'à ce jour était en train de le rebuter peu à peu. Il plaça ce sentiment sur le compte de l'émotion et s'apprêta à faire sonner ...


... Une cloche propre !!


Bonté Divine, le Très-Haut l'aurait-il entendu durant la nuit ? C'était là la première fois que Kro pouvait constater un miracle de ses propres yeux. Hébété un instant, il plaça sa main en visière afin de vérifier sous le soleil levant qu'il ne rêvait pas : Eh non, la cloche était bel et bien récurée, tout comme neuve.




Il la fit sonner à toute volée afin d'indiquer aux habitants du village qu'une nouvelle célébration ne tarderait point à débuter. Peut-être même Natalys trouverait-elle la force de se joindre à eux ce jour, puisque Kro l'avait aperçu la mine bien fatiguée en rentrant au village tout à l'heure. Tout comme lui, elle semblait n'avoir que peu dormi.

Comme de coutume il alla ensuite se placer à l'entrée de la petite église afin d'aller accueillir ses paroissiens.




Cybella
Cybella avait dormi comme un bébé. Entre ses deux derniers clients des voyageurs qui étaient resté très tard et ne voulaient pas quitter l'établissement avant leur départ respectifs, jojo qui finissait les chopines sur les tables, les moustiques géants qui suçaient le sang et l'astiquage de cloches, une bien dure soirée. Le coq sonnait l'heure du réveil, Cybella s'étira dans son lit et se leva. Un petit déjeuné prit dehors, le soleil du matin donnait son énergie pour la journée et faisait tellement de bien à la jeune femme.

allez cyb faut allez réveiller Harmonye et Raphael!!!


là s'était une autre affaire mais surprise la demoiselle était en train de jouer dans son lit avec lui


bonjour ma puce et mon coeur


lui fait un gros câlin

la fait déjeuner puis la prépare dans une jolie robe bleu et un joli costume. Se prépare à son tour. Sourit lors de sa toilette en pensant au voyageur qui lui avait dit "hop un coup d'eau sur le visage et vous serez fraîche" il en faut plus à une dame pour être fraîche, mais cyb n'vait pas besoin de toute la matinée non plus.

Les deux demoiselles et le jeune sir prirent le chemin de l'église dans leur beaux habits du dilmanche et se retrouvèrent devant l'église à attendre life.



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Xanthipremier
[sous la moustiquaire]

Xanthi se voyait cherchant des oeufs, ce n'était pourtant point Pâques. Elle entendait les cloches sonner à la volée.

Rahhhh ! Les cloches ! La messe !

Elle s'étire lentement, consciencieusement, comme le chat qu'elle a du être dans une autre vie et qu'elle sera dans la prochaine. Elle regarde le tulle qui l'a protégée toute le nuit des suceurs de sang et autres bzzzbzzz empêcheurs de dormir. Merci à toi Simon que Christos te garde auprès de Lui pensa-t-elle.

Ola Dam'selle ! V'ci votre robe de lin ! ' s'rez tout' fraich' tou' bell'. D'bout !

Ola Mahault ! Voui voui je me lève là.

En quelques minutes la voilà habillée. Elle s'assoit et les brossages commencent. La veille, la servante avait natté très serrés les cheveux, il n'y eu donc pas de cris dans la chambre.

[devant le parvis de l'église]

Xanthi avançait dans la lumière matinale. Le soleil à peine levé, il faisait encore frais. Elle aperçoit le sacristain aux portes de l'Eglise :

Bonjour Frère Kro, je n'ai point oublié votre messe ce matin, lui dit-elle espiègle.

C'est vrai que le mercredi, elle est souvent occupée, soit à grimper aux arbres ou à nager ou autre.... Bref, elle n'entend les cloches que lorsqu'elle dort, puisque ce sont les cloches qui la réveillent, elle doit bien l'avouer. Tiens faudrait qu'elle aille au confessionnal lui demander si cela est péché, ou normal ....
Elle le regarde et affiche son plus charmant et son plus joli sourire. Mère Horobi ne lui accorderait pas la moindre confiance avec une telle "gueule d'ange", mais lui là, il la connait pas très bien la gamine.
Gamine qui se pose toujours un tas de questions qui font qu'elle n'a toujours pas terminé sa pastorale, commencée il y a 1 an maintenant.

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Kronembourg
Regard un peu perdu vers l'horizon, léger vent matinal caressant la barbe.
Le Sacristain ayant à peine dormi laissait vagabonder son esprit jusqu'à ce que Cyb apparaisse comme un nouveau vent de fraîcheur.
C'était toujours un plaisir de la voir, même si Kro ne l'aurait jamais avoué et encore moins devant du monde. C'est que sa guéguerre contre les Amazones, il y tenait presque autant qu'à sa barbe.
Un bisou à Harmonie, un sourire vers Cyb, tous les deux n'avaient pas besoin de beaucoup parler pour se comprendre.

Et un nouveau sourire se taillada dans sa barbe lorsque dame Xanthi, ou plutôt " Xanthi " tout court puisqu'ils avaient eu la chance de se connaître un peu mieux depuis leur représentation théâtrale l'année dernière en gargote, apparut toute légère en le gratifiant d'un sourire qui ne tarda pas à le convaincre pour de bon qu'elle était décidément une femme de bonne fréquentation.


Je suis fier de vous, lui répondit-il, un peu taquin car il la savait de bonne volonté mais ces fameuses messes du Mercredi ... tout le monde avait tendance à les oublier.
Comme Xanthi semblait d'humeur joviale, Kro prolongea la plaisanterie un moment.

Je pense même que bientôt, je pourrai compter sur vous pour être la première arrivée et allumer les bougies avant moi.

Petit clin d'oeil. La cérémonie n'allait plus tarder.
Xanthipremier
Kro rendit son sourire à Xanthi et le ton avenant de son accueil lui rappela cet agréable souvenir qu'avait été leur prestation théâtrale de l'an passé.
Kronembourg a écrit:
Je pense même que bientôt, je pourrai compter sur vous pour être la première arrivée et allumer les bougies avant moi.

Là, le sourire devient grimace, elle se demande si elle a bien entendu. Se lever à l'aurore, passe encore, mais à matines, pour allumer des cierges en plus ! Et pourquoi pas cirer les bancs. Ne sait-il pas qu'elle ne sait rien faire de ses dix doigts et qu'elle remercie ses parents adoptifs de lui avoir coller Mahault aux basques chaque jour que Dieu fait.
Elle se penche, murmure au presque saint homme :


Vous ne parlez pas sérieusement mon Frère ? Rassurez-moi !
Vous me taquinez n'est-ce pas !


Elle croise discrètement les doigts, retrouve son sourire, fait un clin d'oeil malicieux et se prépare à entrer dans l'église.
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Fred0p
par une belle et douce journée ensoleiller il avait décider de ce faire beau
il était venue comme convenu avec sa calèche blanche



il arrivas devant la maison de life et l'attendit un cour instant
il allât la chercher tendrement
Astrid_la_rouge
Ce dimanche Astrid s'est levée particulièrement tôt pour se rendre à la messe bien décidée à avoir une entrevue avec le sacristain........ elle se souvient avec frayeur de sa dernière tentative quand son petit doigt levé vers le ciel s'est retrouvé dans sa bouche béante en entendant la foule crier ................. la pauvrette a cru qu'il y aurait une guerre.

Ce jour donc, elle a revêtu les couleurs des Maledents de Feytiat, de gueule et d'or............... tout un programme! un peu voyant pour une damoiselle mais elle n'en attends pas moins du sacristain. La robe d'un rouge vif est coupée dans un patron dernière mode, à l'exception de l'encolure n'est pas aussi profonde que le modèle, la traine et les manches se terminent joliment en pointes. une étole et une coiffe noire entièrement brodé de motifs aux fils d'or mettent en valeur le tout.

Vu du ciel, le vent gonflant sa tenue, c'est donc un gros coquelicot qui se dirige d'un pas décidé vers l'église. Point n'a attendu les autres membres de la famille .............................ce matin il faut trouver le responsable de l'église.

Un peu déçue de ne pas être la première arrivée, Astrid laisse parler les grandes personnes avant de s'avancer du sacristain.


Bien le Bon zour mon frère....................... petite révérence............ Ze désirais vous dire que ze vais terminer ma licence, mais que ze suis trop petite pour officier. Mais si vous avez besoin d'aide à l'église il me ferait plaisir de vous aider dans vostre tasche afin de m'éduquer un peu à l'office...................... euh oui, z'ai un soucis au de dialectique mais ze puis vous assurer que si ze ne guérit pas ze préparerait des messes à l'avance et au mot près pour ne pas avoir à prononcer ses maudits seu et zeu [ch,j].............................. s'agace un peu.................enfin vous avez compris! Adonc voici ze propose de vous aider à servir ou préparer la messe, enfin tout ce que vous zuzerez bon pour mon apprentissaze, et contrairement à Père peu m'importe de quel ordre vous venez avec tous ces hérétiques qui tournoient autour de nous il vaut mieux se serrer les coudées que de s'emberlificoter dans des querelles de pensées qui à mon humble avis n'ont rien d'Aristoliscien soit dit en passant.
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Esthetique_life
life vit fred arrive devant cher elle pour venir la chercher comme convenue, il était venue en calèche avec de beau chevaux blanc, elle était très belle tout comme les chevaux.

elle sortie de cher elle, habillait de sa robe que cyb, sa futur marraine, lui avait faite pour l'occasion



elle arriva devant l'église a 5h tapante , elle descendit de la calèche et accompagne de fred, elle alla dire bonjour a cybella, le père kro, et dame xanthi

bonjour tous le monde, j'espère que vous êtes tous en forme aujourd'hui

elle leur sourit et attendit que la messe commence
Beeky
Au gré de sa démarche nonchalante, le voile léger de son hénin flottait au vent et protégeait le teint clair de la dame des rais ardents du soleil. Sa peau au grain si fin et si fragile supportait mal l’astre solaire et il eut été fort inconvenant qu’il fut halé comme icelui des paysannes rompus aux travaux des champs et autres activités de plein air. Se dirigeant d’un pas paisible vers l’église, la vicomtesse tenait en sa main dextre son livre d’heures et comme à l’accoutumée, son chapelet pendait à sa ceinture, épousant parfaitement son déhanché, lequel en fin de grossesse n’était plus aussi harmonieux qu’il y avait quelques mois… Son fils Amaurie trottinait à ses côtés.

Alors qu'ils arrivaient sur le parvis de l'église, la cloche retentissait jà de son appel afin de rassembler les fidèles. A dire le vrai, Beeky avait suivi avec attention les annonces officielles, craignant que la Guyenne ne soit touchée par l’anathème, suite aux décisions d’une duchesse en proie au difficile art de gouverner en une province qui lui semblait sombrer vers les dérives de la Réforme. Apparemment, les messes étaient toujours permises… ce qui en soit était bénédiction pour la population.

S’approchant plus avant, Beeky recognut sa « fille » en pleine converse avec le sacristain. La chose eut put la ravir si ce n’est les derniers mots qu’elle odit sur le jugement présomptueux qu’Astrid tenait sur son père. Oh certes, la dame n’avait peut estre point de divergence d’esprit à ce propos mais son jugement était plus nuancé quant au bien fondé car elle avait pris la peine de peser les choses en leur ensemble. Quoiqu’il en soict, Astrid n’avait point à critiquer son espoux par devant un estranger et avant même que le clerc n’ait eu le temps de répondre, la vicomtesse se planta devant sa filleule. Elle lui lançant un regard d’acier, celui-là même qu’elle réservait à iceux qui comparaissaient devant elle au tribunal de l’Officialité. La mâchoire serrée, le regard fixe, sa main crispée sur le petit livre riche en illuminures précieuses, elle dit d’une voix exempte d’émotion.


Astrid, je suis fort aise de vous trouver icelieu, ma fille. Veillez au salut de vostre asme et filez prestement rejoindre les prie-Dieu au-devant de l’autel, je vous rejoins sur l’heure. Le sieur Kronembourg n’a que faire de vos estats d’asme et je ne tolérerai aucun écart de langage concernant mon espoux, votre père !

C’était sobre, c’était concis, c’était sans appel, Astrid n’avait qu’à filer doux et son fondement n’aurait point à en pâtir… Puis se tournant vers le sacristain, Beeky lui sourit aimablement, rajoutant d’un ton adouci.

Astrid est une bonne petite mais comme tous les enfants de son asge, elle est prompte au jugement… Je vous souhaite la belle journée, Frère Kronembourg.

Ce disant, la dame prit congé pour remonter la nef centrale et s’installa pour assister à l’office.
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Astrid_la_rouge
Astrid, je suis fort aise de vous trouver icelieu, ma fille. Veillez au salut de vostre asme et filez prestement rejoindre les prie-Dieu au-devant de l’autel, je vous rejoins sur l’heure. Le sieur Kronembourg n’a que faire de vos estats d’asme et je ne tolérerai aucun écart de langage concernant mon espoux, votre père !

Astrid ne comprenait pas d'où elle avait pu déformer les dires de son père. Tout en soupirant elle se dit que vivement l'arrivée de l'enfaçon plus il faisait chaud et plus elle était grosse Attigny devenait pénible.

Vexée plus du fait que le frère ne prennes pas sa défense que de la remarque de sa marraine Astrid fit tournoyer sa robe en prenant soin de recouvrir de la traîne les pieds du sacristain et lui octroya un grand coup de talon bien sur les orteils là ou ça fait mal en priant pour avoir touché un durillon, un ongle incarné ou mieux les deux! sans aucune méchanceté bien sûr convaincue qu'elle agissait selon les indications du Très Haut......................... Puis rejoint son "frère de lait" sur le banc tout en plissant les yeux l'air vraiment mécontent et marmonnant dans ses dents........


moui et pourquoi on est venus ici pour faire la licence sé les grégorien si Père trouve pas ça mieux que les autres???? et pis crote de bique et carpatso..... ah que même ze sais bien ça que ze dis quand même...... et pis ze dirai la messe et pis d'abord ze partirai aux croisades ......... et pis d'abord ze vais partir tout de suite dans un ordre militaire relizieux comme ça ze vais poutrer de l'hérétique.

Comme Amaurie la regardait d'un air ahuri, elle lui tira une langue hargneuse et pointue.
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Kronembourg
La petite plaisanterie n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde et lorsque Kro s'aperçut que le sourire de Xanthi se muait en grimace, il regretta presque de l'avoir lancée.

Citation:
Vous ne parlez pas sérieusement mon Frère ? Rassurez-moi !
Vous me taquinez n'est-ce pas !


Il aurait pu, il aurait dû en rire et pousser certainement plus loin la taquinerie. En temps normal, c'est d'ailleurs probablement ce qu'il aurait fait. Mais cette journée particulière qu'était cette journée d'aujourd'hui, au lendemain d'un " hier " tourmenté et d'une nuit d'insomnie, le voyait perturbé jusqu'à perdre un peu le sens de l'humour.
Il s'apprêtait à répondre lorsqu'il aperçut une calèche presque plus grande que l'église arriver. Fred s'était donné la peine de venir déposer la future baptisée pile à l'heure.
Kro les invita à entrer à l'intérieur de l'église, se disant qu'il trouverait bien un moyen de taquiner Xanthi un peu plus tard.
C'est alors qu'arriva une petite fille, seule jusqu'à l'église, ce qui mena le grand barbu au bord de la panique lorsqu'il s'aperçut que cette dernière n'était autre que la nièce de la Vicomtesse Beeky.
Qu'avait-il donc pu bien se passer dans le domaine familial pour que la petiote ait pris la route jusqu'à la maison du Très-Haut sans accompagnement ?
Certes certes le domaine était situé non loin de l'église, mais tout de même ... ce n'est que lorsqu'il croisa le regard déterminé de la petiote qu'il comprit que ses inquiétudes étaient sans fondement.
Lorsqu'elle ouvrit la bouche cependant, un nouveau vent de panique s'empara de lui. Comme un vent de folie.
Etait-il en train de redevenir sourd comme l'année passée lorsqu'il avait pris un mauvais coup durant l'attaque de l'abbaye de Noirlac ? Au fur et à mesure des mots de son interlocutrice il se reculait et s'avançait pour moduler sa fréquence auditive, persuadé d'être victime d'une rechute.
Mais ce n'était pas qu'il ne l'entendait pas, non, c'était plutôt qu'il ne l'entendait pas correctement. Un peu comme si un gros bourdon rouge s'exprimait à sa place.
Il comprit cependant que la petiote, toute petiote qu'elle était, avait terminé sa licence et souhaitait l'aider à servir ou préparer la messe.

Kro l'envisagea non plus comme une petiote un peu trop rouge mais comme un miracle tout droit venu du ciel, du moins, toute proportion gardée, comme la meilleure nouvelle de cet étrange mois de Juillet. Peut-être même de tout cet été. Sa dernière remarque sur les querelles entre les Ordres de l'Eglise, ou plutôt sa façon touchante de l'exprimer, le fit sourire.

Mais une dame de bonne famille ne laisse jamais ses petits s'éloigner fort longtemps, et avant même que Kro puisse répondre un " Ouiiiii ! " presque suppliant, la Vicomtesse Beeky se trouvait à leur hauteur et réprimandait sèchement sa nièce.
Le grand barbu, qui se sentit subitement entrer dans la peau d'un grand dadet, savait qu'il ne lui fallait point intervenir.
Il se voyait objecter, protester, se perdre dans des " Oui mais ... ! " rougissants typiques aux gens de la campagne, mais aucun son ne put sortir de sa bouche. Alors il se contenta d'opiner poliment lorsque la Vicomtesse lui adressa quelque mots avant de pénétrer dans l'église.

N'empêche ... elle lui avait emmené son miracle !!! Kro marmonna quelques mots incompréhensibles dans sa barbe en leur emboîtant le pas, jusqu'à ce qu'une affreuse douleur le saisisse d'abord au gros orteil gauche, puis l'envahisse aussi rapidement qu'un feu de forêt tout le long de son corps.

Marché sur le pied
Laquelle des deux femmes lui avait flanqué ce coup de talon ? A moins que ça ne soit l'oeuvre d'un paroissien pressé d'entrer, à qui il n'aurait pas prêté attention ?
Il resta bouche-bée dans sa douleur, retenant un cri dans une larme, puis dans un torrent de larmes, jusqu'à ce que son corps tremblant ait absorbé toute la surprise et la violence de la souffrance.
D'ordinaire il aurait immédiatement ôté sa botte afin de sucer ce gros orteil en gémissant comme un diable durant une bonne demi heure, mais là, du monde l'attendait ...


Kro se dit en entrant à son tour, gagné par une fièvre grandissante, qu'il ne fallait absolument pas qu'il laisse le bourdon s'envoler. Dès que l'occasion se présenterait, il poursuivrait sa conversation avec la jeune fille.

Il remonta l'allée centrale en boîtant, lança deux ou trois coups d'oeil pour vérifier que tout était en place, puis, apercevant dame Life près de lui, se décida à commencer.
Flexion, extension presque ratée.
Craquement du cou. Des deux côté comme toujours.




Mes Frères, mes Soeurs, chers poussins et chers fidèles, aujourd'hui est un grand jour pour notre amie Esthetique_life.

Esthetique_life, en ce jour vous allez entrer dans la communauté Aristotélicienne, vous allez oeuvrer pour le bien de l'Eglise, et tout faire pour tendre vers la Vertu.


Toute petite pause.

Aïe.

Autre pause.

Puisque nul ne saurait se présenter impur devant le baptistère, confessons donc nos péchés en compagnie de notre Soeur.

Et voix se fit murmure même si l'envie de gémir ne le quittait pas, tandis qu'il récitait la prière du pardon.




Il levait les yeux de temps à autres pour tenter de localiser son bourdon, ou peut-être de surprendre un regard coupable parmi les fidèles. On ne connaît jamais assez bien les femmes, surtout lorsque celles-ci appartiennent à la famille de " La Baronne aux bottes pointues " qu'était Siva à l'époque.
En partant de là, tout, absolument tout, était envisageable.





Je pense faire durer la messe jusque Mercredi, voire Jeudi, nous avons le temps et c'est un tel plaisir ^^
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