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[RP] La Ferté-Bernard

--.nestor.
Un peu partout




Nestor avait gardé un œil sur la porte de la chambre, aussi, lorsqu’il vit les jumeaux sortir, il s’y dirigea pour annoncer la visite de la diaconnesse.
Il ne trouvait pas sage la décision de Madame de recevoir dans son état, mais se tût. Ce n’était pas sa place de dire quoi que ce soit.

Revenant dans le hall d’entrée, il s’approcha de dame Irella.


Madame va vous recevoir, si vous voulez bien me suivre.
Je dois vous prévenir que Madame est très faible, et ne pourra vous recevoir longtemps. Mais elle tient à vous voir.


Il escorta la visiteuse jusqu’à la chambre, où il la fit entrer après avoir frappé.
Il laissa Madame avec la dame, puis monta à l’étage. Il devait parler à Dame Eloin.
Rendu à la chambre du médecin, il frappa discrètement à la porte.


Dame Eloin, c’est Nestor.
Vous êtes là ?

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Eloin
Une chambre d'amis aménagée en laboratoire...

Après l'agitation de ces derniers jours, le calme de la présente matinée estoit presque assourdissant.

Et ce calme, justement, estoit bénéfique à l'oblate, qui avoit pu passer une bonne partie de la matinée enfermée dans la chambre qui estoit la sienne depuys le rapatriement de Lys au manoir, s'attelant à la préparation de nombre de jus, baumes et aultres confections médicales capables de se conserver longtemps.

C'est ainsi qu'elle se trouva surprise par les deux coups toqués à la porte. Retirant du feu la pommade tout juste achevée et destinée aux prochains soins de la vicomtesse, elle posa le récipient fumant sur la table de bois jouxtant la cheminée, et donna l'ordre d'entrer pendant qu'elle trempoit ses mains dans de l'eau tiède agrémentée de plantes désinfectantes.

Lorsque le majordome entra, il la trouva donc en train d'essuyer ses mains sur le tablier posé sur sa robe blanche. Eloin luy adressa un sourire, alertée cependant par la mine trop sérieuse de l'homme de confiance de la maisonnée.


Bonjorn, Nestor. Vous souhaictiez me parler ?
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Irella
Hall d'entrée

Irella attendait patiemment quand elle entendit des portes s'ouvrir et se fermer, des voix d'enfants... L'intendant fit son apparition. Il l'invita à la suivre tout en lui précisant qu'elle ne devait pas rester longtemps.

Oui, bien sûr, je comprends... Ne vous inquiétez pas, je ne serai pas longue...

Dans la chambre de Lysesl

Irella le remercia avant que la porte ne se referme. Elle vit la comtesse assise près de la fenêtre. Irella parcourut les quelques mètres qui les séparaient et put apprécier le visage fatigué mais néanmoins digne de Lysesl. Elle avait ruminé mille fois ce qu'elle pourrait lui dire et comment le faire? Quels mots employer? Quel réconfort apporter? Mais maintenant, au pied du mur, Irella sentait ses belles paroles se vider de leur sens.

Bonjour Dame Lysesl... Je ne veux point vous déranger... Je suis venue vous apporter mon aide dans votre épreuve et vous rapporter les nombreux témoignages des villageois qui s'inquiètent pour vous... Nous avons prié pour vous lors du dernier office et j'ai pu voir à quel point vous étiez présente dans nos cœurs...

Irella avait parlé d'une voix douce. Et si leur relation avait été plus proche, surement l'aurait-elle prise dans ses bras. Au lieu de cela, elle lui sourit, signe d'une empathie toute sincère.
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Lysesl
Chambre de Lysesl



Elle sourit lorsque Irella entra. Malgré la fatigue, elle était contente de la voir. La jeune femme était très gentille et il s’en était fallu de peu pour que ce soit elle et Anorion qui emportent le concours de la Saint-Valentin au lieu de Tak et elle… Quelle ironie… ils étaient supposés bien se connaître, mais elle n’aurait jamais pensé que Tak leur ferait ça… Comme quoi tout n’est qu’illusion…

Bonjour Irella. Venez vous asseoir.
Pardonnez-moi de ne point vous accueillir mieux que ça. Mais rassurez-vous, vous ne me dérangez pas.

Sourire triste, avant de poursuivre. Je vous remercie pour votre support, c’est vraiment apprécié.
Elle ne releva pas sa référence au dernier office. Elle n’était pas très enchantée d’Aristote en ce moment…

Anorion a été d’une grande aide. Vous avez vraiment quelqu’un de bien. Et l’inverse est aussi vrai. J’espère que vous serez très heureux ensemble. mais soyez vigilante, pensa-t-elle en même temps.

Vous voulez boire quelque chose ?

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--.nestor.
Chambre d’Eloin




Nestor était plutôt mal à l’aise… il allait faire quelque chose qui n’était pas dans ses habitudes. Il allait se mêler de ce qui ne devrait pas le regarder, mais qu’il ne pouvait laisser passer. Il était au service de Madame depuis trop longtemps pour la regarder s’effriter ainsi sans rien faire.

Dame Eloin, pardonnez mon audace, mais je crois que Madame ne va pas du tout. Et je ne parle pas des blessures physiques. Il eut un moment d’hésitation.
Le départ de Monsieur l’a affectée au plus haut point et je crains qu’elle ne l’accepte jamais.
Vous êtes une bonne amie pour Madame… A vous, elle se confierait peut-être.


Voilà, c’était dit.

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Eloin
Chambre d'Eloin

Il ne fallut à la chef de famille qu'un simple regard à l'intendant pour comprendre que quelque chose tracassoit le fidèle serviteur.

Le départ de Monsieur ? Releva-t-elle en haussant de nouveau un sourcil. Vous parlez bien là d'un départ définitif, Nestor ?

Elle n'osoit exprimer clairement sa pensée, en cela qu'elle confirmerait le triste pressentiment qui s'estoit emparée d'elle en voyant le vescomte quitter le manoir d'un pas rigide, le visage inexpressif mais cependant fermé.

J'escomptois luy rendre visite avant ceste nuit, afin de refaire ses bandages et discuter un peu avec elle. J'en profiterais pour tenter d'en savoir un peu plus...
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Irella
Dans la chambre de Lysesl

Irella s’assit en face de Lysesl et posa sa besace sur ses cuisses.


C’est parfait dame Lysesl, objecta-t-elle à la remarque de la comtesse sur la qualité de son accueil.

Le sourire que cette dernière fit, ne masquait en rien la tristesse qui se lisait sur son visage tout entier. Mais elle donnait le change. Irella admirait la force de cette femme. Elle remercia la comtesse des compliments qu’elle fit sur Anorion ainsi que sur elle. Elle aurait voulu lui annoncer qu’ils avaient choisi le mois de juin pour leur union, que l’amour qu’il lui portait… non… elle n’en fit rien. Le moment ne s’y prêtait pas. Elle se contenta de répondre.


Oui, il est ce que j’ai de plus cher au monde… Non, grand merci, dame Lysesl, je ne souhaite rien boire…
Les douleurs sont elles moins présentes ? Je crois savoir que dame Eloin est encore au domaine, vous êtes entre de bonnes mains,
dit Irella regardant les onguents et linges propres qui occupaient la table près du lit.

La jeune fille espérait que l’oblate resterait encore un moment à Montmirail. Elle pouvait tout autant soigner le corps et être une confidente pour la comtesse.
Lysesl
Chambre de Lysesl



Elle essayait de garder le sourire, de ne pas être pessimiste…

Je ne peux dire que les douleurs physiques soient difficiles à supporter. Le temps fait son œuvre.
D’autres douleurs sont beaucoup plus difficiles à vivre… pensa-t-elle.

Elle sourit à la mention d’Eloin. Oui, Eloin est encore ici, et si ce n’était que de moi, elle resterait encore bien longtemps. Je suis entre très bonnes mains, en effet. Mais elle a une vie en Guyenne qui la rappellera tôt ou tard. Elle me manquera… encore…

Un soupir s’échappa de ses lèvres. La vie avait pris un bien drôle de tournant.
Elle regarda la diaconnesse.


Irella, j’espère sincèrement que vous serez très heureuse avec Anorion… Au moins autant que j’ai pu l’être avec Tak, mais avec une meilleure fin…

Elle ferma les yeux, essayant de chasser de son esprit les évènements des derniers jours.

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Irella
Dans la chambre de Lysesl

Malgré les sourires de la comtesse, Irella sentait bien dans le grain de sa voix toute la lassitude qu'elle voulait cacher, rassurée pourtant de la savoir auprès de sa fidèle amie.
Quand elle fit allusion au bonheur qu'elle lui souhaitait, Irella ne releva pas les derniers mots, ne voulant pas croire à cette fin.


Merci dame Lysesl, je souhaite aussi ce bonheur au plus profond de moi... Je ne vais pas vous accaparer plus longtemps, j'imagine que vous devez vous reposer... N'hésitez pas si je puis vous rendre service... Qu'Aristote veille sur vous et vos proches... dit-elle ne voulant la fatiguer plus encore.

Irella se leva et remit sa besace sur son épaule.


Je ne crois pas en la fin de cet amour... Je ne puis m'y résoudre. J'espère que vous aurez un jour les clefs pour comprendre...


La jeune femme avait laissé échapper ces mots comme on lance une bouteille à ma mer.
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Lysesl
Chambre de Lysesl



Elle ne releva pas la remarque d’Irella. Elle n’espérait plus comprendre.

Je vous remercie pour votre visite, Irella. J’espère sincèrement que vous reviendrez.

Après de départ d’Irella, Eloin vint lui rendre visite, comme à tous les soirs. Elle était l’une des rares à qui elle pouvait se confier et ces moments avec son amie étaient privilégiés. Il serait triste le jour où elle repartirait pour la Guyenne.

Quelques jours plus tard, au salon.

La vie reprenait son cours, tranquillement. Elle avait fait quelques brèves visites au village, mais la fatigue la gagnait rapidement.
Elle avait également regagné ses appartements à l’étage, s’y sentant plus à l’aise, et plus près des enfants. Mais il lui restait un grand vide…
Serait-il jamais comblé ?

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Erwelyn
Enfin, Lynette avait su le fin mot de l’histoire, le pourquoi du comment elle n’avait pas vu Lys depuis son retour d’Anjou, de l’absence de la Vicomtesse au conseil et aux cérémonies qui avaient eu lieu au Mans. Elle ne se rendait que peu fréquemment en taverne depuis son retour, et pourtant ce soir là, elle avait traîné plus tard qu’à son habitude dans les ruelles de Montmirail. Malgré un froid encore piquant que l’approche du printemps ne semblait pas réussir à faire disparaître, le chambellan avait pris le temps de flâner alors que les lumières dans les chaumières s’éteignaient peu à peu et que les rues du bourg se vidaient. Finalement, ses pas l’avaient menée en taverne, où la surprise fut grande de retrouver son amie. Un visage fatigué, une voix basse et des yeux préoccupés plus que de raison, voilà qui n’était pas naturel chez la Vicomtesse d’habitude si vive et enjouée. Et surtout, le calva qui avait remplacé la routinière tisane, hors festivité bien entendu.

Le lieu s’était vidé assez rapidement, et Lys s’était laissé allée à des confidences, lui expliquant les raisons de son absence et le pourquoi de cette mélancolie qui la rongeait. Mélancolie et déception, ou plutôt incompréhension. Il était difficile à ce moment là de trouver les mots, mais les deux femmes étaient restées un long moment à discuter, se réchauffant à l’aide de calva et de liqueur de poire. Promesse avait alors été faite qu’elle passerait rendre visite à la Vicomtesse avant son propre départ pour la Bourgogne.

La veille de son départ dans l’est du Royaume, Lynette s’était bien emmitouflée dans sa cape et avait grimpé sur Tralala, en direction de la Ferté-Bernard. Se rendre sur ces terres lui provoquait de drôles de sentiments. Ces terres étaient, il y avait maintenant quelque temps, celles du Ze, ami et mentor de son parrain. Parrain dont elle essayait désespérément d’avoir des nouvelles depuis des mois, mais qui restait étrangement silencieux. La peur qui lui soit arrivé quelque chose lui sciait constamment le ventre, malade qu’elle était de ne savoir s’il était passé de vie à trépas durant ces longs mois de silence. Mais elle se gardait bien d’en parler à quiconque.

Elle essaya de chasser ces pensées alors que les grilles du domaine s’approchaient peu à peu. Une fois celles-ci rejointes, Lynette se présenta au garde en faction, se rappelant que Lys lui avait dit que le château était fortement gardé depuis son attaque.


Bonjour, je souhaite rendre visite à la Vicomtesse je vous prie. Je suis Erwelyn, une amie.


Toujours juchée sur sa jument, elle attendit qu’on lui donne la possibilité d’entrer afin de la rejoindre, espérant que son moral soit un peu remonté depuis leur dernière rencontre.
Chose dont elle doutait malheureusement fortement après la déception qui lui avait vrillé le cœur…

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--La_garde_de_lfb
Aux grilles du domaine



Vigilance était le mot d'ordre depuis l'attaque de la Vicomtesse. N'entrait pas qui voulait.
Une dame s'approcha des grilles et fut rapidement accueillie par les gardes.


Bonjour, je souhaite rendre visite à la Vicomtesse je vous prie. Je suis Erwelyn, une amie.

Vérification de la liste des personnes autorisées... le nom de la dame y était.
Un garde l'enjoignit de le suivre et se dirigea à l'entrée du château, où il fit venir l'intendant.


Aux portes du domaine



A l'arrivée de Nestor, le garde lui confia la visiteuse.

Monsieur Nestor, dame Erwelyn pour voir la Vicomtesse.
Elle fait partie de la liste des personnes autorisées.


Le garde s'inclina puis retourna à son poste.


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--.nestor.
Hall d’entrée



La vie avait repris un semblant de normalité depuis que Madame avait réintégré ses appartements, mais le château demeurait toujours vide sans la présence de Monsieur.
Nestor appréciait que les amies de Madame viennent la voir. Ça lui changeait les idées, du moins pour un court moment.


Dame Erwelyn, si vous voulez bien me suivre, je vais prévenir Madame de votre arrivée.

Il mena Erwelyn au salon, la laissant aux bons soins de Blanche, et alla quérir la Vicomtesse.


Appartements de la Vicomtesse et du Vicomte



L’accès du petit salon lui était toujours autorisé sans s’annoncer, il avait retenu la leçon depuis le temps. Nestor s’avança discrètement. Madame se reposait sur le canapé. Il toussota.

Dame Erwelyn vous attend au salon, Madame.
Dois-je lui demander de passer plus tard ?

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Lysesl
Appartements de la Vicomtesse et du Vicomte



Les journées se succédaient, toujours interminables.
Oh, elle avait bien fait quelques visites au village, mais cela drainait le peu d'énergie qu'elle avait.
Les enfants lui changeaient bien les idées, du moins les petits, mais les grands se posaient et posaient des questions auxquelles elle ne pouvait répondre. Mais elle avait pris une décision. L'arrivée de Nestor fut très opportune.


Dame Erwelyn vous attend au salon, Madame.
Dois-je lui demander de passer plus tard ?


Un rare sourire éclaira son visage. Lynette ? Non, je vais aller la voir au salon, merci.
Nestor, j'aurais un service à vous demander...
Les jumeaux se posent beaucoup de questions, avec raison. Et je n'ai de réponse à leur donner. Je crains qu'Emylie ne décide de prendre les choses en main et n'entraine son frère dans une aventure rocambolesque, comme elle seule sait le faire.
Je pense qu'ils doivent parler au Vicomte, et vous êtes la seule personne en qui j'ai confiance pour les y emmener. Sous bonne garde, bien entendu, et ne les laissez jamais hors de votre vue, même si le Vicomte le demande. Lui, j'ai moins confiance...
Non, je sais...
rajouta-t-elle rapidement en voyant l'expression de Nestor il ne leur ferait pas de mal... mais il pourrait vouloir m'en faire et les garder près de lui.

Après avoir reçu l'assurance de son intendant que ce serait fait ainsi, elle lui demanda de l'assister jusqu'au salon.


Salon



Arrivée au pied de l'escalier, elle laissa Nestor vaquer à ses occupations et se dirigea au salon où l'attendait Erwelyn. Elle s'avança en souriant, tentant de masquer sa tristesse derrière un sourire.

Lynette ! Je suis si contente de te voir.
Comment vas-tu ?
Et Rheanne à la chancellerie, ça va ?
Allez, raconte moi tout.


Elle s'installa sur un fauteuil près de son amie, acceptant le verre que lui tendait Blanche.

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Erwelyn
Rapidement, les grilles lui avaient été ouvertes, après que le garde ait vérifié sur le parchemin qu’il tenait en main que son nom y soit bien indiqué. Tout comme lui avait signalé la Vicomtesse, le domaine était fort bien gardé, c’était fort rassurant au vu des événements récents qui avaient bouleversé la famille de Lys.
Après avoir confié Tralala à un garçon d’écurie à qui elle souhaita bon courage, elle suivit l’intendant qui la conduisit vers un salon au rez-de-chaussée. Lui emboîtant le pas, elle ne put s’empêcher de penser à Henry, l’intendant de la chancellerie mainoise. Décidément, il était de nature dans ce travail d’être guindé et du plus grand sérieux. Peut-être les deux hommes s’entendraient-ils, qui sait. Lynette se demanda un instant ce que deux intendants qui se rencontrent pouvaient bien se raconter…des histoires d’intendants sûrement.

D’un signe de tête, elle salua l’homme et attendit l’arrivée de Lys debout, observant les tableaux et tapisseries accrochés aux murs. Perdue dans ses pensées, elle imaginait toutes les personnes qui avaient déjà du être reçues ici, depuis tant d’années. Les lieux avaient toujours une histoire, et depuis qu’elle était entrée à l’Académie à l’institut d’Histoire, tout ceci la passionnait de plus en plus. Ah si seulement les murs pouvaient parler…
Entendant du bruit, elle se retourna pour voir arriver Lys. Instantanément, elle remarqua que son amie était toujours aussi préoccupée, malgré le sourire qu’elle essayait d’afficher. Après un léger froncement de sourcil, elle lui adressa également un sourire chaleureux, se rendant au devant d’elle pour lui serrer brièvement les mains en guise de bonjour, accompagné d’une rapide bise sur la joue.


Lys, moi aussi je suis heureuse de te revoir. Je suis soulagée de voir que tu arrives à te déplacer sans mal.

Ça c’était pour la douleur physique… Mais celle morale, cachée, qu’on ne pouvait apercevoir qu’en scrutant avec attention un visage, comment allait-elle ? Pas très bien apparemment.
S’installant également, elle accepta avec plaisir le verre servi par Blanche, posant son regard dans celui de Lys.


Ma foy, pour ma part je vais fort bien, en pleine préparation de mon voyage, comme tu le sais.
Rheanne découvre la Chancellerie petit à petit, le protocole, les traités et tout ce qui s’en suit. J’espère qu’elle n’a pas trop mal à la tête à passer ses journées avec moi qui lui cours après pour tout lui expliquer !
Enfin, je n’ai aucun doute quant à ses capacités à tenir ce poste. Je pense que dès notre retour de Bourgogne et avec toutes les visites qu’on va avoir l’occasion de faire dans les ambassades, elle sera plus que prête.


Elle prit le temps d’une pause avant de se lancer.

Et toi Lys, dis-moi comment ça va…

D’un regard appuyé, elle essaya de lui faire comprendre qu’il n’était nulle raison pour qu’elle lui raconte que tout allait bien dans le meilleur des mondes…

Tu as eu des nouvelles de ton mari depuis son départ ? Avez-vous eu l’occasion de vous expliquer ?
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