[RP]Moulin de Cilou, 4 rue du Maine

Bradwen

Bradwen salua la vicomtesse d'une révérence. Il avait déjà eu l'occasion de la croiser à quelques reprises dans le village. Il lui devait d'ailleurs sa résidence actuelle. Puis il répondit à la question du vicomte :

Bien volontiers, mon seigneur ! Et n' craignez rien pour la santé de Cilou. Je n'suis point un criminel. j'nai même aucune habilité au maniement d'armes. et si, allant plus loin que ma volonté, mes mots blessaient ma bonne mie, j'ne doute point, la connaissant, qu'elle saurait trouver la réplique adaptée à mon étourd'rie !

Puis, se retournant vers Luidji...

Luidji, cher ami, v'nez-vous festoyer avec nous ?

La table était recouverte de mille mets, tous plus appétissants les uns que les autres. Certains étaient aussi bien inconnus de Bradwen. Le paysan avait retenu la leçon. Il attendit patiemment que l'ensemble des autres convives aient pris la boisson qu'ils souhaitaient avant que lui-même ne se serve.

Eh bien, voici une tablée qu'j'n'ai point l'habitude d'voir ! Faut dire qu' mon père n'avait pas vraiment l'souci d'ramener des écus à la maison ! L'était ben trop occupé à r'garder l'ciel ! Il passait des nuits entières à r'garder les étoiles dans l'ciel et l'jour, il s'enfermait dans une pièce et personne savait c'qu'il faisait. Ma mère rapportait d'quoi nous nourrir, mon père, ma soeur, elle et moi, mais c'était plutôt maigre comme r'pas ! Alors, vous comprendrez ben qu'c'est la première fois qu'j'vois autant d'victuailles sur une même table !

Cilou73

Toujours à l'écart, Cilou regardait la scène.
Elle qui craignait que Bradwen ne se sente pas à l'aise était agréablement surprise, il conversait avec tout le monde, faisait attention à ces manières, se souciait de tout à chacun...
La présence de Luidji mettait du beaume au coeur.
Quant à son parrain, elle ne regrettait nullement son choix, elle savait qu'il prendrait son rôle au sérieux et n'hésiterait pas à lui tirer ses oreilles si besoin...
Quant à la vicomtesse , qu'elle honneur que de recevoir une si grande Dame en son modeste moulin.
Ce soir son moulin était bien rempli, la musique donnait le rythme, les bavardages donnaient le ton et bientôt les chopes s'entrechoquant seraient comme le tocsin.
Pourtant , elle avait toujours ce petit pincement, ce petit moment de solitude, car au final, elle savait bien que demain tout cela ne serait plus...
Sakapus la sortit de ces pensées , ce dernier réclamait pitance , tant de victuailles commençaient réelement à le rendre fol !
Cilou alla rejoindre les autres , affichant un large sourire sur son visage...

Comme ça on allait trinquer sans moi...

Lança t'elle dans une petite boutade.

Elle se saisit d'un verre de calva , elle préférait la cervoise mais cette soirée était spéciale...
Devait elle porter un toast ? etait ce à son parrain de le faire ? Vraiment les bonnes manières lui manquaient de peur de fauter , elle attendit un signe , un geste.
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Irella

Irella traversa les rues de Montmirail à grandes enjambées. Les hurlements entendus la veille lui avait glacé les sangs et toutes les croyances et rumers qui battaient leur plein ces derniers jours, n'étaient pas là pour la rassurer.

Enfin arrivée au moulin de Cilou, Irella frappa et attendit qu'on lui ouvre.
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Cilou73

Toc , toc toc !!!

Tiens quel drôle de bruit que voilà, ce n'était pas du tout le genre de signal auquel elle s'attendait...
A nouveau trois coups se firent entendre...

oh la porte ! que je suis bête je n'avais pas compris je pensais que..le signal...euh enfin...non rien...

Elle s'excusa auprès des convives et alla ouvrir, trouvant une diaconesse frigorifié...

oh ma soeur...

Cela lui plaisait de l'appeler ainsi , depuis le premier elle avait apprécier la diaconesse, et cela lui donnait le leurre d'avoir une famille...En même temps ce n'était pas vraiment un leurre après tout...Elle avait encore du mal à s'y faire mais oui depuis quelques heures, elle faisait partie de la famille aristotélicienne.

Entre donc Irella...Tu as vu j'arrive enfin à te tutoyer, il m'aura fallu du temps mais j'y arrive maintenant...

souligna t'elle fièrement...

viens donc te réchauffer, nous allions justement trinquer...
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Irella

Irella n'eut pas à attendre longtemps pour que la porte ne s'entrouvre. Cilou, découvrant la diaconesse quelque peu gelée, ouvrit grand la porte et l'entraîna bien vite afin de lever un verre.

Merci CIlou, c'est fort aimable à toi! Allons trinquer!

Les amis de Cilou étaient déjà là: Tak et dame Lysesl venaient tout juste de finir une danse, Luidji et Bradwen faisaient connaissance.

... Tiens! ... Bradwen était là... Sans vouloir le harceler, il allait falloir qu'elle fasse une approche des plus fines pour ne pas le braquer. Leur première rencontre lui avait laissé un goût de quelque chose d'inachevée et Irella n'aimait pas cela.

Elle s'approcha du groupe de convives. Le seul qu'elle n'avait eu le loisir de saluer à l'église était justement Bradwen.

Sire Bradwen! Quel plaisir de vous voir icelieu! Je vous remercie de venir si souvent nous honnorer de votre présence à l'église...

Elle s'arrêta là de peur d'en faire trop. Irella saisit le verre que CIlou lui tendait et le leva devant elle en direction de la jeune baptisée.

A ta santé Cilou! Je te souhaite bonne route sur le chemin qui conduit au soleil!
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Bradwen

Bradwen n'était pas étonné de voir Irella présente à la fête. Il savait que la diaconesse et le meunière étaient de bonnes amies. Il n'était pas outre mesure inquiet de voir Irella : cette rencontre avait lieu en territoire neutre, ce n'était pas pour lui déplaire.

Diaconesse, j'vous présente mes hommages ! Effectivement, j'ai beaucoup d'occasions d'venir à l'église en c'moment. C'doit être mon destin ! Mais vous n'avez point d'besoin vous inquiéter, j'suis pas sur que ça d'vrait durer ben ben longtemps... Et puis, fallait qu'j'vous dise qu'vot cérémonie était ben belle ! ... même si j'pouvions pas pleinement l'apprécier.

Bradwen n'avait pas l'intention d'en dire plus à Irella sur la raison pour laquelle il désirait s'entretenir avec elle. L'endroit et le moment n'étaient pas adaptés.

Cilou, j'bois à ton avenir ! J'te souhaite de trouver l'bonheur au sein d'ta nouvelle famille... et d'continuer longtemps à nous moudre d'la bonne farine ! Que Christos te protège Cilou !

Bradwen leva son gobelet rempli de Calva, attendit que chacun en fasse autant, puis il descendit le sien d'un trait !

Cilou, j'pense qu'on attend tous maintenant une p'tite déclaration d'ta part en tant qu'nouvelle baptisée...

Bradwen se tût, masqua partiellement son regard derrière le gobelet qu'il avait rempli d'un deuxième verre de calva. Regardant avec insistance la meunière, il attendit qu'elle prenne la parole.

Cilou73

Quel prenne la parole ?!...
Elle avait espéré y échapper, le temps lui ayant manqué pour préparer son discours...
L'occasion lui était donné de se mettre un peu à nue où au contraire de continuer sur son humour apprécier ou non...Allier les deux peut être...
Chaque convive, chope en main, n'avait d'yeux que pour elle, tous pendue à ces lèvres...Cela en faisait du monde sur un si petit lopin de chair...
Cette image la fit sourire et elle se lança, regardant sa chope pour ne point devenir aussi rouge que le ruban de Sakapus...

Hum..Hum...Désolée je crois que Sakapus est dans ma gorge...Plus sérieusement, mes amis, je tiens avant tout à vous remercier pour votre présence...Cela me fait chaud au coeur de savoir que ma "petite main" est présente en mon moulin...Aujourd'hui je suis entrée dans la grande famille aristotélicienne , nombre d'entre vous ici ont reçu eux même le baptesme...

Elle se rendit compte alors que le seul non baptiser ici était Bradwen...Il avait beau ne point faire partie de cette dite famille , il n'en restait pas moins plus fervent que bien des ouailles...Aux yeux de la meunière, il était d'ailleurs peut être celuiqui s'approchait le plus du paradis solaire...Elle quitta des yeux sa chope et le regarda, il était caché derrière son verre de calva , mais Cilou lui offrit un sourire des plus tendre malgré tout.

Et savent donc que l'amitié est le pilier de notre foy...L'amitié , cette amour que le Très Haut nous a à chacun dispenser et demander de semer partout comme je sème mon blé...Faire pousser cette amitié chaque jour par le don de soi....Avoir foy en ce Dieu que nous ne voyons pas, avoir confiance en lui...Oui confiance...Second pilier de notre Foy...L'un ne va pas sans l'autre, pour faire tenir notre grande maison religieuse...

Elle quitta à regret le champ de vision qu'elle avait devant elle pour se diriger vers le couple de noble...

Avoir confiance alors que l'on ne le voit pas ce Dieu c'est beaucoup demandé trouverons certain mais cela demande de l'humilité et du courage que de reconnaitre qu'une force supérieur est là à nos côtés et à nous aimer tels que nous le sommes...

Elle n'était point Diaconesse et n'avait pas la ferveur des mots d'irella , elle avait laissé son coeur parlé et se sentait gagné elle même parune bouffée d'emotion...Un peu d'humour lui ferait le plus gran dbien et sa gorge se faisait sèche, il lui fallait vite s'abreuver de cervoise...

Hum...enfin tout cela pour dire avant que je ne me s'assèche et que vous n preniez racine...cela ferait un peu étrange dansmon moulin ce genre de plante...

Petit rire...

Que je voulai être entouré des gens que j'aime et que c'est le cas, et rien qu'en cela je remercie le Très Haut de ce moment en votre compagnie ...Allez ! Santons !!

Elle porta sa chope à ses lèvres, il était grand temps.
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The_undertaker, incarné par Lysesl

Tak trinqua en compagnie de Bradwen.
Il l'écouta, préférant ne pas relever, il lui sourit simplement.
Pourquoi lui préciser que toucher ou effleurer sa filleule, c'était se faire de lui un enemi à vie ... l'homme le saurait en temps voulu.

- Santé Cilou!

Puis Irella arriva, il la salua , ne voulant pas la déranger en conversation avec Bradwen.

Le discours de Cilou était plein de sagesse et de bons sens .
La jeune meunière avait vu sa vie s'accélérer depuis quelques temps et il savait par expérience que cela ne faisait que commencer: la vie était une épreuve permanente.

- Bien dit Cilou , une véritable discours... et il rit
Et si on passait à table, j'avoue que mon ventre ne peut plus résister à tant de victuailles à proximité ^^

HRP: pour ne pas bloquer le rp , le temps que Tak est sur les routes, j'envoie mes réponses à LJD Lysesl.

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Bradwen

Le paysan leva son verre en direction de Cilou, comme pour lui signifier qu'il avait apprécié son discours.

Le calva commençait à faire effet. Sa tête lui tournait légèrement. C'était agréable. Une sensation de bien-être envahissait son esprit. Il suffisait de peu d'alcool chez Bradwen pour l'affecter grandement. Aussi, accueillit-il avec joie l'annonce du début du repas. Là encore, il laissa passer les autres convives en premier, observant les manières de chacun. En attendant son tour, il se remémora les différentes scènes depuis son arrivée... et tout à coup, il réalisa... il réalisa qu'il l'avait tutoyer !

Citation:

Cilou, j'bois à ton avenir ! J'te souhaite de trouver l'bonheur au sein d'ta nouvelle famille... et d'continuer longtemps à nous moudre d'la bonne farine ! Que Christos te protège Cilou !

Pourquoi ? Comment ? Que pouvait-il bien s'être passé pour qu'il la tutoie ? Jamais auparavant il ne s'était permis une telle incartade, un tel écart de langage ! Bradwen jeta un coup vers son gobelet... vide ! L'alcool lui avait toujours joué des tours, il le savait pourtant ! Pendant quelques instants, il ne savait que faire, que dire, comment agir... Cet évènement, pouvant passer pour anodin au demeurant, le perturbait au plus au point.

Après s'être servi, il trouva une place à table et s'y installa. Il cherchait à retrouver un peu de contenance, à oublier cette situation que pourtant personne n'avait relevé jusqu'à présent. Dans les minutes qui suivirent, Bradwen se contenta d'écouter les discussions entre Tak, lysesl, Irella, Luidji et Cilou. Il était ailleurs, et ne goutait que fort peu la nourriture qui pourtant était délicieuse et fort peu dans ses habitudes culinaires. Pendant toute la première partie du repas, Bradwen se contenta de délivrer ses réponses par quelques gestes anodins par-ci par-là.

Cilou73

En effet il était grand temps de passer aux choses sérieuses , elle avait de plus en plus de mal à dissimuler ces grognements d'estomac...
Tout cela se passait dans une ambiance bonne enfant, chacun conversant des derniers sujets montmirallais...Les leus et la battue à venir...Le nouveau bourgmestre...Les futurs évènements ecclésiastiques...
La nourriture était délicieuse et une fois de plus Cilou se laissa charmer par le pêché de gourmandise...Il faudrait qu'elle s'entretienne à ce sujet avec Irella ne voulant manquer le paradis solaire pour de la victuailles ,il lui faudrait penser à confesse...
Pourtant un petit quelque chose ne semblait pas aller...Bradwen semblait ailleurs, et vraiment très loin...S'ennuyait il ? ....Etait il encore soucieux de sa main gauche ?...Peut être n'aimait il pas le repas ?...Elle s'assura que tout à chacun ne manque de rien...

Dame Lysesl , vous congratulerez vos cuisiners, vraiment tout ceci est délicieux...Parrain un autre verre de lait ?...Irella, Luidji n'hésitez pas à vous resservir j'ai de quoi nourrir tout le village...

Sourire et rire pour finir par son ami...

Un autre verre de calva Bradwen?..

Profitant de se pencher à son oreille pour le servir, elle lui chuchota...

Un souci...?...Vous semblez tourmenté mon ami ?...
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Bradwen

L'interpellation de Cilou fit revenir Bradwen à la réalité.

Pardon ?... Euh...oui, merci mais juste un fond ... mieux vaut que j'n'abuse point trop du fort même si c'lui-ci est tout particulièrement excellent !

Puis répondant au chuchotement de Cilou toujours en chuchotant...

Veuillez m'excuser dame, j'avais la tête ailleurs...

Bradwen entrechoqua son gobelet avec les différents invités et reprit sa place dans la discussion, même s'il évita soigneusement les sujets religieux de fond pour ne pas s'engager dans un dialogue par trop animé.

Dites-moi Diaconesse, vous qui chantez les louanges du prophète en chanson à l'église, nous gratifierez-vous d'un chant laïc en ce jour ?

Irella

Et puis, fallait qu'j'vous dise qu'vot cérémonie était ben belle ! ... même si j'pouvions pas pleinement l'apprécier.

Merci Bradwen, j'espère qu'elles vous enchanteront encore longtemps, répondit Irella, non sans avoir relever la remarque qui précédait ... "j'suis pas sur que ça d'vrait durer ben ben longtemps" avait il dit...

Elle répondit au salut de Tak par un petit signe de la main.

Cilou se lança alors dans un petit discours improvisé que Bradwen avait demandé.

Je vais te prendre avec moi pour écrire mes sermons! Je te sens bien inspirée! Santé ma sœur, mon amie!

Les verres s'entrechoquèrent, conversations et bonne humeur régnaient au moulin... s'était apaisant... Et quand Cilou lança l'idée de passer à table, elle ne se fit pas prier. La journée avait été longue et en dehors du premier repas prit chez elle tôt le matin, elle n'avait eu le temps que d'avaler une tranche de pain et quelques noix qu'elle avait ramassé à l'automne. La faim la tenaillait et ce n'était pas le morceau de pain partagé à l'église qui avait suffit à la rassasier.
Ses pas la mena à s'asseoir près de Bradwen.

Un chant? volontiers, j'ai pensé à prendre mon luth ce soir. Dès que nous aurons terminé notre repas, je vous pousserai la chansonnette,répondit Irella qui espérait bien pouvoir goûter aux mets qui fleuraient bons et émoustillaient son appétit.

Bradwen

Tous mes r'merciements dame Irella !

Moi, si l'coeur vous en dit, plus tard dans l'soirée, j'suis prêt à vous conter une légende qu'ma mère m'a apprise. J'pense qu'personne sait ça, mais si dame Cilou n'm'avait pas appris à faire pousser du blé ici en hiver, j'serais volontiers d'venu conteur, m'balladant d'village en village dans l'royaume et vivant d'mes contes et du colportage d'nouvelles.

Si vous voulez Diaconesse, vous pourrez ptet m'accompagner au luth ?

Et lui chuchotant à l'oreille...

J'vous préviens. c't'une histoire un peu triste qui s'termine bien si on accepte l'sens d'sa morale !

Irella

Irella écoutait Bradwen... et fut enthousiasmée par sa proposition.

Ho oui! Ravissez-nous d'un conte! Je vous accompagnerai! s'exclama-t-elle en battant des mains, telle une enfant.

Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pliée à cet exercice et l'idée même la réjouit.

Oh! nous ferons en sorte d'accepter la morale, je vous fais confiance! ponctua-t-elle d'un clin d'œil.

La jeune fille se régalait des mets qui défilaient sur la table. Et c'est un peu la bouche pleine qu'elle interpella Cilou.

Hummm! Chilou, Ch'est tout chimplement divin... heu... chuculent!

Un petit godet de calva par-ci, un verre de vin par là... Les joues d'Irella commençaient à rosir et son esprit s'égayait au même rythme. Elle affichait un sourire béat en regardant les convives.

Cilou73

Qu'il était plaisant de voir Irella ainsi...Etrangement elle l'avait toujours vu un peu comme une grande soeur, elle avait bien senti depuis l'début qu la diaconesse avait ce ptit grain de folie qu'affectionnait tout particulèrement Cilou.
Bradwen continuait à enchanter cette soirée avec ces idées...

Oh oui narrez nous un conte !
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Moulin de Cilou, 4 rue du Maine

Cilou73

La rue étit encore déserte, peu de villageois avaient pris résidence dans cette artère de Montmirail, et à dire vrai , Cilou pensait même qu'elle était la seule à avoir choisit le rue du Maine...
C'était peut être aussi pour cela, que son moulin choisi fût celui-ci...
La solitude, Cilou avait longuement vécu ainsi ..
Seule, observant la vie de son moulin qui tourne au fil du temps , la vie des gens s'échappant avec le soleil couchant...
L'endroit était des plus calmes, berçer par le bruits de l'eau.
Le moulin n'avait rien de luxueux , c'était avant tou son outil de travail mais aussi son havre de paix, aussi une fois que vous franchissiez la porte , vous ne pouviez qu'être surpris par l'amas de coussins qui trônait deci delà ...
On allait finir par l'appeler la "dame aux coussins"....
Et au pelote de laine...Car la dame , non contente de vouloir dorloter le fessiers des piliers de comptoirs en leur confectionnant un coussin unique pour leurs chutes inopinés ...S'était également mis en tête de tricoter de grandes écharpes pour les arbres dénudés à la venue de l'hiver...

Quoiqu'il en soit c'était ici que l'on pouvait trouvé Cilou si d'aventure vous la recherchiez ...

Tsukune

Tsukune, villegeois au crane dégarni couvert d'un chapeau se dirigeais vers la petite bâtise de la belle Cilou. Un paquet soigneusement emballer sous le bras, il vis au loin le moulin...
Arrivé la, il fus etonné par la riviere qui coulais la, par l'herbe tailler a la perfection. Il regarda autour de lui pendans quelques temps, il trouvais cette endroit magnifique.
Il se decida enfin a frapé après une demie heure d'émerveillement. Ce "rien" valais bien un "tout" pensais t'il.
Cil, est-tu la? Il parlais de sa voie monotone, avec une petite pointe de chant qui ne lui resemblais pas, toute cette végétation lui faisais tourné la tête.
Il entrouvris doucement la porte et jetta un regard a l'interieur, tout était en ordre, une grande pile de coussin tronais dans un coin, auprès d'eux, des pelotes et des pelotes...
Trop de pelotes.^^ A part cela, tout était parfaitement en ordre. Il glissa sa tête a l'interieur...
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L'amour est une bougie, l'amitié est une étoile.
La bougie peut s'éteindre alors que l'étoile brille toujours.

Cilou73

Elle était occupée à ranger les sacs de farine qu'elle venait tout juste de terminé.
Ses cheveux étaient encore plus blancs que d'accoutumée et la fatigue se lisait sur son visage.
Elle usait de ses dernières forces avant de pouvoir s'affaler dans son fauteuil à bascule et continuer le coussin qu'elle confectionnait pour le mariage de Luidji et Christinella...
Une voie se fit entendre...Rêvait elle en plein jour , la voie ressemblait à celle de Tsu.
Etait elle prise d'hallucinations ? Sans se soucier de son apperence , elle se rendit au salon.

Tsu ?!...Toi ici ?!...

La surprise se lisait sur son visage , ces derniers jours le temps lui manquait et elle était restée cloitrer dans son moulin pour son travail.

Mais entre ...

Elle l'accueillit d'un large sourire et ne pouvait cacher que cette visite surprise l'enchantait au plus haut point.

Christinella

Christie avait décidé de se promener par cette belle journée.

Elle voulait profiter des derniers beaux jours et son ventre s'arrondissait elle pensait qu'elle pourrait peut être pas se promener comme le voudrait.

Elle allait rendre visite à Cillou et lui offrir un petit présent pour la remercier de son aide.

Elle arriva à la porte. Ellle entendit des voix donc celle d'un homme, elle
sourit.

Elle déposa le coffret et ajouta un petit mot.

Pour ma Cillou en remerciement de sa gentillesse. bisous. Christie.

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Tsukune

Tsu entra, le sourire au levres, il venait peut en taverne et donc ne la voyais plus trop... Il en était très triste dailleurs. Il était tellement heureux de la revoir qu'il ne savais plus quoi lui dire. Il lui vola un doux baiser qui restera_ comme chacun _ gravé a jamais dans sa mémoire.
Comment va tu Cil? Ca fait quelques temps que je t'ai pas vu... Tu a l'air fatiguée... Et enfarinée aussi! Ca te va bien le blanc je trouve.
Il lui souriat gentillement, la pris par les epaules et la fis s'assoir sur un fauteuille qu'il trouve non loin de l'entrée. Il lui caressa doucement les cheveux pour enlevé un peut de toute cette farine.
Tu a un très beau moulin Cil... J'espere que tu y vis bien, même si je n'en doute pas.
Il se retourna vivement, pris d'une violante quinte de toux.
Je suis *tousse* très heureux de te re*tousse*de te revoir Cil.
La quinte de toux calmée, il se retourna vers elle, s'essuiyant la main sur ses haillons pour dissimulé le sang de la maladie...
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L'amour est une bougie, l'amitié est une étoile.
La bougie peut s'éteindre alors que l'étoile brille toujours.

Cilou73

En premier lieu, elle eût l'impression de voler , de planer...Heureuse, elle l'était , il était là, bien en face d'elle.Un sourire béat et quasi niais se lisait sur le visage de Cilou.
Elle ébouriffa ses cheveux enfarinés, gêné que son tendre la voie si peu à son avantage..
Mais très vite la joie , la surprise , le bonheur cédèrent place à la panique, la peur...
Tsu fût prit d'une quinte de toux, et Cilou ne manqua pas de voir la trace de sang bien qu'il tâcha de le dissimuler.
Elle se leva de son fauteuil d'un bond et prit la main de tsu...

Tu...tu saignes...?!...Tu es souffrant ?!...Qu'as tu ...?...

Tout en l'assomant de toute ces questions , elle posa sa main sur on front , cherchant trace de fièvre...

Tsukune

Il la regarda un peut inquiet mais lui sourit.
Ne t'inquiete pas... Ce n'est rien, surment une mauvaise grippe... Il dit cela tout en sachan ce que c'était, et c'etait loin d'etre une petite grippe...
A part ca quoi de neuf? Il serrais les dents pour evité de tousser, il avalais a contre-coeur tout le sang qui abondais dans sa bouche, pour ne pas l'inquiété, il avais un sourire au levre qui se voulais rassurant.
Tu a passé une bonne journée?
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L'amour est une bougie, l'amitié est une étoile.
La bougie peut s'éteindre alors que l'étoile brille toujours.

Cilou73

Elle n'était pas dupe , il suffisait de le voir pour comprendre que quelque chose n'allait pas ...
Et son silence ne faisait que l'exaspérer...

Oui ma journée fut bonne , j'ai finit les surprises pour luidji et christinella...

Elle avait dit cela d'un ton monocorde puis poursuivit nettement plus énervée...

Vas tu me dire enfin ce qui ne va pas ??? je me donne peut être l'air sotte bien des fois mais cela ne veux pas dire que je le sois pour autant.

Elle n'aimait pas du tout la tournure de cette visite mais l'ignorance lui semblait bien cruel en cet intant...

Cilou73

Il restait là sans mots dire, exaspérant à chaque seconde de silence davantage Cilou.
La patience n'était guère sa vertue, elle le regardait attendant , un mot , un pouffement, un sourire, une explication...Mais Rien...toujours ce rien qui vous tient et vous enchaine...

Je suis lasse , Tsu.. Lasse de tes non-dits, de tes mots trop vites et trop vides...Nous faisons fausse route ...part , sort ....!

Parler même la fatiguait, Elle se traina à la porte et l'ouvrit, lui indiquant ainsi le chemin à suivre...

c'est alors qu'elle vit le présent au bas de sa porte , elle le prit et esquissa un sourire , ce présent tombait à point nommés.

Luidji

baci Cilou , sois patiente ...

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Cilou73

Ce matin là , le vent soufflait fort sur Montmirail.
Chassant dans un grand tourbillon les dernières feuilles jalousement accroché aux branches presque nues.
Dans son moulin, près du feu , cilou s'affairait à son tricot.
Il fallait se hâter car si timide l'hiver était une fois là, elle plongerait la bourgade dans un grand manteau blanc.
L'écharpe qu'elle tricotait prenait toute la place dans sa pièce...
Cilou allait être ensevelie , disparaitre à jamais sous sa confection si elle se bornait à tricoter encore et encore.
Mais la dame était prévoyante , la forêt était grande et elle ne voulait laisser ne serait ce un buisson sans son écharpe...
Le dernier crochet et hop le tour était joué , enfin elle l'avait terminé.
Un large sourire irradia son visage, toute fière elle l'était !
Il fallait encore porter cela jusqu'a la forêt...
Elle enroula encore et encore et encore et encore et encore jusqu'a manquer de se momifer par l'echarpe quelle enroulait à son bras...
La pauvre meuière finit par se prendre elle même au piège de son tricot et la voici ligoté telle un rotî bien ficilé ou une mouche prise dans la toile d'une araignée...

ahhhh, je suis coincée!!! grrrrrr ! pschhiiiiiittt , pffffffftttt ahhhhh nooooon ôôôôô secouuuuuurs !!

Elle se dandinait dans tous les sens , comme ver de terre dans une flaque d'eau , sautillait, gesticulait , étouffait sous le poids de son écharpe et la chaleur procurée...

bang !

A force de se torde dans tous les sens , la meunière perdit équilibre et tomba à terre.
Il lui fallait reprendre son souffle.
Ses joues étaient aussi rouge qu'un champs de coquelicot et elle était aussi trempé qu'après un bain au lavoir...

ben je suis dans de beau drap là ! enfin dans une belle écharpe !

Elle n'avait pas perdu son sourire pour autant et patienta un moment le temps de retrouver un peu de calme et de force...
Mais très vite l'urgence se fit ressentir...Une envie des plus pressante l'assaillit

oh misère ben là je suis vraiment dans une belle panade...

et voici que sa danse effrénée recommença , et que je me tords par ici et que je me tords par là....s'aidant de son menton , de se tête prenant appuie comme elle le pouvait , la mettant dans des posture plus extraordinaires que loufoque et après un long , très long moment , cilou réussie enfin à s'extirper de son écharpe géante et lança un cri de joie :

ah ah !! je t'ai eu !! Noméo ! tu croyais me résister et ben non !!!

quoiqu'il en soit elle finit par mettre son écharpe dans sa brouette , passa sa capeline et se rendit à la forêt....

Luidji

Cilou , travaille pas trop et si tu t'ennuies viens nous voir , nous essaierons de te distraire

http://img34.imageshack.us/img34/7214/metierscouturiere00002.gif

Post édité

Merci d'éviter d'afficher ce genre d'image.
Une machine a coudre électrique n'a pas sa place au moyen âge.

Bon jeu

Couic
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Cilou73

Sur le chemin jusqu'à la forêt, Cilou rencontra Luidji, toujours aussi...rayonnant.
Cilou le salua d'un large sourire mais le temps lui manquait pour discutailler. Entre son moulin, ses champs de blé , ses coussins , son écharpe, non vraiment elle n'arrivait pas à trouver un moment pour se mêler à la vie du village.
Mais de toute façon était-ce vraiment ce que le village voulait ?! Tout les rôles avaient été attribué...
Le ciel était de plus en plus menaçant était ce déjà la nuit qui tombait où la fin des temps qui pétaradait au loin ?...
Elle hâta son pas et l'orée de la forêt se profila à l'horizon...
La tâche n'allait pas être mince mais qu'importe, elle n'était point du genre à faillir sous le poids de l'adversité...

Dans la forêt de Montmirail...

D'un pas assurée , elle se mit à grimper à l'arbre, ses chausses glissaient et elle peinait à trouver de bon appuies, même les échardes qu'elles semblait vouloir collectionner à ses mains ne l'arrêtait pas !
Elle avait beau glisser encore et encore et encore , toujours se retrouver le fessier sur l'herbe froide , elle se relevait sitôt et recommençait son ascension...
Pourtant au bout d'une heure son courage fondait comme neige au soleil...
C'est alors qu'elle vit l'échelle...
Mais oui ! Les bûcherons à la messe dominicale avaient laissé leurs outils de travail...

Ce que je peux être écerveler parfois...

La dame se saisit de l'objet et son labeur fit bien plus aisé...
Très vite les arbres dénudés jouissaient d'une écharpe gigantissime...
Ils étaient alors tous reliés les uns aux autres , formant comme une grande farandole...
Une fois fini, elle admira son travail.

Bon ben ça c'est fait .

Avec une bonne dose d'imagination, on pouvait repeindre le monde, faire voler les arbres, et chanter les muets !
Toute guillerette, la meunière repris le chemin du retour....

Cilou73

Au petit matin...

Son escapade au lavoir l'avait épuisé car sitôt arriver à son moulin , Cilou avait trouvé le sommeil.
Une nuit reposante et revigorante mais comme à chaque fois sans rêve...
Ce fût le chant du coq qui la réveilla au petit matin, et elle était impatiente de voir le résultat de la recette de grand mère d'Irella d'avec le crapaud...
Vite , elle se rendit à son miroir et s'amusa à lui dire cette phrase digne d'u contes de fée...
Elle ferma les yeux pour ne point se voir de suite , trop fébrile qu'elle était et prononca à haute voie...

Miroir , mon beau miroir dit moi qui a les cheveux les plus brillants de Montmirail maintenant que le crapaud m'a bavé dessus...

Elle ouvra les yeux et ....

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!

Un cri prêt à vous glacer le sang, à vous réveiller un mort , un cri que l'on entendit au plus loin du Maine...
Un cri à vous rendre sourd, à vous rendre aphone tant il était puissant...
un cri des plus criant donc...

Ces cheveux n'étaient point aussi brillants que le plus étincellants des diamants...
Une mèche de ses cheveux était d'un vert hideux et gluant, une sorte de paille toute dure et verte !...
Bref si de toute beauté elle voulait être l'effet fût plutôt l'inverse....

ce n'était pas le bon crapaud !! Le saligot !! Il s'est bien joué de moi !!

Terrifié elle l'etait car elle ne se voyait pas de sortir ansi et elle qui avait prévu d'aller chercher son sapin avec son fillôt...
Le pauvre , il ne voudrait sans nul doute être vue en compagnie de sa marraine(s) ainsi...

Elle passa sa cape sur sesépaules prenant soin de mettre sa capuche pour ne point être ainsi vue et sortit chercher de l'eau.
Sa bassine remplie , elle plongea la tête dansl'eau froide...Et se mit à frotter sa mêche de cheveux enlaidie énergiquement...
L'eau si froide, fit passer ses lèvres roses à un bleue violet...
Elle allait finir par être aussi coloré que ses écharpes à arbres....
Mai la mêche rebelle était toujours aussi verdâtre , elle prit le temps de faire bouillir de l'eau et continuait en parallêle de frotter ces cheveux , allant jusqu'a s'user ses mains....
Elle les lava à l'eau chaude, utilisa differents baume et onguent, différente mixture concocter avec tous ce qui lui passait sous la main...
Mais rien n'y faisait la mêche ne changeait pas de couleurs....

Cilou73

Tout espoir semblait vain...
Et Cilou avait commencé le deuil de sa mèche, elle s'était résolue à couper cette mèche qui pourtant lui tenait à coeur ...
Mais un ami qui lui était chèr, lui murmura un doux espoir...
La bave du crapaud n'atteind pas la blanche colombe...S'était là se dernière chance et elle était prête à tout essayer pour ne plus avoir les traces de sa rencontre avec le crapaud...
Elle se rendit au marché et acheta une colombe avec le même vendeur qui lui avait fourni les colombes pour le mariage de Luidgi et Christinella...
Ce dernier ne cacha pas son étonnemen devant l'horrible mèche de cheveux..et de ce fait lui accorda une grâcieuse remise..
De retour chez elle , Cilou prit la colombe dans ses mains et ferma les yeux faisant le voeu de retrouver une "certaine normalité" , elle déposa un petit baiser sur le bec de l'animal et le posa sur sa tête...
Le volatile se mit à battre des ailes , griffant la tête de Cilou au passage...
Allant même jusqu'à la gratifier d'un " certains présents odorants"
Après avoir ainsi torturer l'animal qui le lui rendit bien Cilou à nouveau rinça encore et encore ses cheveux et force fût de constater que le miracle eût lieu...

Cilou73

Le 8 décembre de l'an de grâsce 1457

La veille au soir en plus d'un bouquet de fleurs et d'une missive, un gigantesque sapin avait été planté dans la cour de Cilou.
Depuis quelques jours, la meunière se réveillait alors que le coq avait chanté depuis fort longtemps mais le plus étrange était ce sourire qui irradiait son visage...
Des ailes semblaient lui pousser au dos et elle se sentait la force de déplacer des montagnes...
Mais, à quoi bon déplacer des montagnes ?!...elles étaient très bien là où elles étaient...
Et à défaut de faire cet exploit herculien, la dame s'activa à décorer son sapin...
Pentodon, l'homme mystérieux qui lui avait fait cette surprise avait été prévoyant et prit un sapin à la taille de la damoiselle...
Cilou avait tricoté ce qu'elle aimait à appeler des "bébés chaussettes", des petits noeuds rouges en laine qu'elle mettait à chaque branche du sapin.
Et à la cime de l'arbre , elle déposa une étoile en bois argenté, qu'elle avait plongé dans de la poussière d'étoile pour lui donner cette couleur.
A ses yeux , ce sapin était le plus beau de tous, Simple il avait pourtant un petit plus ...Peut être était ce cette dose d'amour nécessaire à faire bien des miracles....
Puis son sapin orné de ses plus beaux atours, Cilou disposa des petites bougies à toute ces fenêtres , ce jour était spécial pour elle et elle se devait de faire perdurer la tradition...
A la nuit tombée , des luminions éclairaient ces fenêtres...

Pentodon

Pentodon passe faire un gros bisous à sa belle

Cilou73

Elle était de finir son dernier sac de farine. la poussière blanche la recouvrait de toute part et elle ne cessait de tousser à force de respirer sa poudre blanche.
C'est ce moment opportun que choisit Pentodon pour venir lui insuffler la force nécessaire par un doux baiser...
Elle tenta de s'épouster le mieux possible et profita de cette pause avec le plus grand des plaisirs...

Luidji

Bonjour Cilou , juste j'arrive pour voir Pentodon partir .
Je t'avais amener un ti cadeau pour tu sois pas seule ..
Mais si tu en veux pas , dis moi . Baci

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Cilou73

L'hiver ne passerait pas ! car un soleil vint rendre visite à Cilou.
Luidji apportait une surprise avant le grand jour à la meunière...

Oh luidji baci ! il est adorable ce châton , mille merci ! me oii bien gâté avant l'heure !

Le petit chaton ne se fit pas attendre et déjà prenait ses marques dans sa nouvelle maisonnée.

Cilou73

La surprise de Luidji enchantait Cilou au plus haut point.
Le minou courrait dans tout les sens dans le moulin , cherchant à s'aproprier son nouveau terrain de jeu...
Il miaulait et la maison n'était plus silencieuse.
Un bol de lait et quelques restes du poisson qu'elle avait spécialement préparé pour son tendre aimé et le repas de Roy du nouvau compagnon était prêt...
Encore fallait il le trouver car déjà le chaton avait disparu...

Minou minou , petit chat où es tu ?...

Plus de miaulement , Cilou ne ouvait donc le suivre à la trace...si ce n'était ...ce sac de farine....qui gesticulait comme par magie..
Et oui un sac se déplacait seul , comme s'il était doté de pieds et de jambes...
Cilou se saisit de l'objet fantôme et trouva l'animal à l'intérieur.
Si gris , il l'était , l'animal était devenu tout blanc et se mit même à tousser quant il sortit la tête de son sac !

Oh et bien en voila de drôle de manière...Je sens que nous allons bien nous amuser tout deux...

Elle épousta son chaton qui une fois liberer se rua sur son festin...

Et bien tu avais bien faim et maintenant il va falloir te touver un nom !

La réflexion ne fut pas longue car depuis son enfance , Cilou revait de chaton...

Tu te nommeras Sakapus !

Cilou73

Depuis les premières lueurs du jour , cilou s'affairait dans son moulin...
Non point à produire sa farine et encore que...mais à préparer le repas du réveillon...Son invité était de prestiges et elle comptait bien mettres les petits plats dans les grands...
Elle avait passé plus d'une heure à préparer la bûche qui servirait de dessert. Une fois fait elle posa le roulé sur le rebord de sa fenêtre et intima Sakapus de ne point lui faire la farce d'aller gouter en avant première au dessert...
d'ailleurs en parlant de farce , il était grand temps pour elle de commencer elle qui fourrait la dinde...
L'heure tournait et très vite son invité arriverait pour le réveillon alors qu'il lui restait encore moult choses à faire...

Cilou73

Vite , vite , vite l'heure tournait et son invité serait là avant qu'elle n'est tout fini...
La dinde était à cuire , la purée de marron était prête tout comme la bûche aux framboises qu'elle avait préparé pour l'occasion...
Il ne restait plus qu'à se préparer elle même , elle avait opté pour une robe longue rouge se terminant par une dentelle blanche...
Elle avait relevé ses cheveux en chignon , seule quelques mèches épousait sa nuque découverte...
A la cheminée, elle avait mis trois chaussettes , une pour elle , une pour son chaton Sakapus , une pour son fillôt et la dernière pour elle...
Dans celle de son tendre , elle avait mis une petite boite blanche enroulé d'un ruban rouge...
La nuit était tombée...voilà elle commençait à trépigner d'impatience, il lui tardait de le voir et de fêter avec lui leur premier Noel ...

Pentodon

Pentodon parcourt d'un pas pressé les ruelles de Montmirail, il lui tarde d'arriver auprès de sa belle et douce Cilou pour son premier Noël dans les Royaumes. Arrivé devant le moulin, il s'arrète un instant, reprend son souffle, vérifie son paquet, sa tenue, puis avance d'un pas assuré vers cette porte qui lui est désormais si familière. Saisissant le heurtoir en forme de colombe, il frappe trois petits coups discrets, mais assez forts tout de même pour être entendu dans le moulin. Un miaulement familier se fait d'abord entendre.
Sacré Sakapus, tu t'es déjà emparé du moulin !
Puis le pas rapide de la belle meunière se fait entendre et l'huis, en s'ouvrant, délivre enfin Pentodon de son attente

Cilou73

Diantre , il était là !
Enfin , elle espérait tout du moins que ce soit lui...Si c'etait la chorale venue lui chanter le beau sapin , les pauvres seraient confrontées à la mégère!!!
Dans d'autres circonstances , elle aurait apprécie les petits anges claironner sous sa fenêtre mais là son coeur s'impatientait de voir son beau.
Elle vérifia que sa robe était bien ajustée , que ces cheveux n'étaient pas trop enfarinée puis elle se rua à la porte et l'ouvrit.
Son visage s'illumina , elle resta là le regardant,bouche bée...Il lui fallu un moment avant de réaliser que le pauvre restait devant l'entrée pétrifié par le froid...

oh mais entre mon amour ... je suis si heureuse que tu sois là ....

Pentodon

La belle silhouette de Cilou se découpa dans l'encadrement de la porte. La voir réchauffait le coeur de Pentodon, la chaleur sortant du moulin se chargea de réchauffer le reste. Pentodon se précipita au cou de son aimée, fermant prestement la porte pour que l'hiver ne s'invite pas en trouble fête dans le moulin. Après l'avoir embrassée, il prit Cilou dans ses bras, posa le paquet sur ses genoux et, alors que Sakapus, d'un bond, s'invitait sur les genoux de sa maitresses, Pentodon transporta toute la petite troupe jusque sur la pile de coussins devant la cheminée.
Nous sommes pourtant allés à la messe de noel ensemble Cilou, mais le temps des préparatifs et vous me manquiez déjà ! Je vous ai préparé un petit cadeau pour ce premier Noël, j'espère qu'il vous plaira

Cilou73

Elle avait tellement envie de ce moment, de célébrer Noel avec lui.
Cela faisait maintenant deux jours qu'elle lui préparait un repas de festes !
Il lui tardait de lui faire gouter son jus de fruis, sa dinde et sa purée de marrons sans parler de sa bûche aux framboises...Mais une chose lui tardait davantage l'ouverture des cadeaux !
Elle alla retirer la boite cadeau qu'elle avait glissé dans la chaussette de pentodon et lui offrit son présent ...

Tiens mon amour c'est pour toi ! je l'ai fait de mes petits doigts !....

Elle souriait comme un enfant sourit devant l'arbre de Noel décoré, devant ses joujoux ou devant des sucreries...

C'était une petie boite en forme de papillon , à l'intérieur un rond de serviette en forme de poisson, lui savait ce que représentait ces deux créatures du Très Haut...

Pentodon

Pentodon sourit en voyant la boite et le rond de serviette : en effet, fort peu de monde saurait comprendre les références faites en associant ces 2 symboles. Il avait du en falloir du temps à Cilou pour réaliser ces objets et il se sentait flatté de l'effort qu'elle avait consentie pour lui.
Grand merci à vous Cilou, ce cadeau me va droit au coeur et me touche plus que les mots ne sauraient l'exprimer !
De même, il avait fallu un temps considérable à Pentodon pour aboutir à ce résultat : plusieurs écus patiemment économisés, fondus ensemble avec l'aide discrète d'un forgeron, puis modelés au marteau et enfin polis pour obtenir ce bijou. Le résultat était une fibule en forme de colombe, la même forme qu'il avait choisit pour le heurtoir offert à Cilou pour la porte de son moulin, puis pour l'un des motifs de l'allée pavée menant à cette même porte.
Voilà pour vous, ma douce et tendre Cilou, je vous souhaite un très joyeux Noël

Pentodon se tut en la regardant ouvrir son paquet, que verrait-il dans ses yeux ? Joie ou déception ? Il voulait tant faire son bonheur ![/i]

Cilou73

Ses petites mains tremblaient alors qu'elle essayait d'ouvrir son paquet.
Quant la colombe d'or apparue , les larmes montèrent aux yeux de Cilou.
Elle voulait dire merci , c'est magnifique, je ne m'attendais pas à cela , c'est , vraiment les mots me manquent...mais au lieu de cela cilou balbutia des :

c'...ké...mais....si...oh...vi...oh...c'est....olala...p...snif...je...trop...snif....snif....ci....c'est....snif....

l'émotion avait eu raison d'elle , la joie l'emprtèrent et se manifestèrent par une pluie de larmes sur ses joues...

Cilou73

Quelques jours plus tards , alors que 1458 était déjà là...

Que le temps passait vite en son moulin. Entre dormir , récolter, semer , moudre la meunière n'avait point le temps du repos...
Ajouter à cela ces devoirs de pastorales et la migraine vous obtiendrez bien vite !
L'hiver en plus de la nouvelle année était bien là.
Et se battre avec le sol gelée elle devait pour son dur labeur mais fort heureusement, après une dizaine de cervoise et quelques secrets de grand mère, Cilou était capable de semailles et de labourage.

Ce matin là , elle s'apprêtait à se rendre dans son champs pour y récolter son blé, elle avait quelques écus en poche et comptait bien les attribuer à un jeune gueux désireux de se faire quelque pécule après l'avoir aider dans son champs...
Mais la nuit durant la neige était tombée inlassablement...
Et au petit matin , un grand manteau blanc avait recouvert toute la bourgade...
La rivière avait gelé , son moulin ne tournait plus mais le pire fut l'emprisonnement...
Cilou coincait dans son chez elle , ne pouvait sortir. La porte s'ouvrir ne voulait point , coincé par un amas de neige aussi haut ...haut ...comme la plus haute tour du château...

Ben m'voila dans de beau drap !

Sa maisonnée était ensevelie sous la neige...

The_undertaker

En ce début d'année , les cieux n'avaient pas été cléments avec les paysans : un lourd manteau neigeux recouvrait le village et ses alentours.

Le chateaux étant en hauteur, il fut moins touché et les serviteurs d'étaient activés pour en deblayer le passage... mais ce n'était point le cas des rues du village ...

Il rassembla plusieurs hommes sur une charettes, armés de larges pelles pour aider au deblaiement des pricipales ruelles de Montmirail, et voir si les quelques maisonnées isolées ne le resteraient pas .

Chemin faisant, chacun mirait alentours, à l'affût du moindre souci.
Une maisonnée dont on ne voyait que le haut de la porte...
le convoi s'arrêta, Tak s'aprocha :

Hola, y'a quelqu'un ?.. besoin d'aide ?

Une voix grave se fit entendre:

Non Seigneur, j'ai ce qu'il faut pour me degager, merci de votre aide
- Fort bien, bonne journée... et le groupe d'hommes se remit en route

Régulièrement, il degageaient les plus grosses mottes de neige pour faciliter le passage des charettes.

C'est alors que Tak aperçut la demeure de Cilou, dans le même état que les autres :

Dame Cilou !... Etes-vous là ?... besoin d'aide , ou tout va bien ?...
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Cilou73

Bon il fallait agir vite et ne pas paniquer...Ne pas paniquer...

Ôooooooo secours !!! je suis enfermée à l'intérieur !!! A l'aide à moi je suis prisonnièèèèèèèère !

Elle avait beau s'époumoner, personne n'allait 'entendre, c'était la rue la plus calme de MM qu'elle habitait.
Il fallait penser avec raison...Et son Pentodon qui n'était pas là !!!...
Réfléchir ,réfléchir , réfléchir !!!!!
Bon déjà avoir chaud, le froid avait ensevelie son moulin et la chaleur ne régnait pas en son moulin...La cheminée...Morne de diou ! La neige avait totalement recouvert les cendres !
A croire qu'une avalanche s'était abattue !
Pas paniqué pas paniqué...on allait forcément se demander où elle était ....Vraiment ?!...Non impossible ça !!!

Bon respire ! respire respire , tu vas trouvé , tu vas t'en sortir !

Elle faisait les 400 pas paniqué....Se réchauffant les bras en se les frictionnant.
vite l'idée se présenta enfin, la meunière dévalisa son armoire et toutces pulls de aine elle rêvetit , chemises , braies , robes , tout y passa et la belle Cilou...ressemblait maintenant à....une énorme boule de vêtement ! elle avait centuplé de volume !

Bon voilà tu vois quant tu veux...Ensuite prévenir le monde extérieur que....

tiens qu'était ce ? hallucinait elle déjà ?! Serait ce bien des voix qu'elle entendait .?!...Elle colla son oreille au mur de sa maison...
Oui !! On l'appelait !!

Je suis là ! je suis là !!

On aurait dit une souris criant à s'époumoner , point assez fort pour franchir les murs et la neige !
Elle prit une grande inspiration et hurla à s'en briser la voix !
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooo secours !!!!!!!!!!!!!!!!!! aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!

The_undertaker

Tak entendit crier la dame.
De suite il fit signe à ses eerviteurs de le rejoindre et ils se mirent à l'ouvrage.
Une bonne couche de neige épaisse.

au bout de quelques instants, l'entrée était degagée
Il ouvrit la porte :

Alors Cilou, on hiberne ?... dit-il en souriant

Puis il lui tendit une pelle :

Gardez toujours cela à l'interieur, cela vous aidera la prochaine fois.
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Cilou73

Fort heureusement son calvaire ne dura pas longtemps.
Le vicomte en personne était venu à son secours.
Au moins lui s'interressait des petites gens , il avait pas le melon qui avait enflé au point de ne plus passer les portes.

Bessire Tak , suis bien conbente de vous boir ! Vous êtes mon saubeur !

En plus d'une grosse frayeur , la meunière avait le droit en prime à un bon rhume !

The_undertaker

Tak ne put s'empêcher de sourire en ecoutant la dame:

Je constate que vous les accumulez aujourd'hui, vous semblez bien prise du nez...
Restez donc au chaud
Je vous laisse, d'autres personnes ont sûrement besoin d'un petit coup de mains!
Du repos et de la chaleur, rappelez-vous
A bientot !

Le jeune Vicomte salua et se retira avec ses hommes ...
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Cilou73

Berci encore pour votre coup de bain , enfin de belle ! enfin vous comprebez ! Atchouuuum !

il fallait vite rallumer un bon feu de cheminée et se réchauffer elle avait encore bien d travail à faire , son moulin devait tourner qu'il vente ou gèle rien n'y ferait, les boulangers attendaient sa farine.
Elle salua le vicomte et ne cessa de le remercier pour son aide.
Au loin Tak pouvait entendre du moulin de Cilou une suite de "atchoum!"

Cilou73

De retour après son escapade chez Bradwen, Cilou trouva un moulin bien chaud, plus aucune trace de l'enseveliment récent dont elle avait fait les frais.
Sakapus , comme à son habitude réclamait sa pitance , c'est qu'il tenait encore dans sa main le minou alors qu'il mangeait pour 10.
Pentodon était à ses occupations , le pauvre il allait s'épuiser à la tâche.
Rien de mieux qu'une petite gourmandise pour vous redonner du beaume au coeur.
Elle sortit une douzaine d'oeuf , prit un peu de farine de son ouvrage, un peu de lait et de la poudre d'amande qu'elle avait eu le luxe de s'offrir sur le marché après avoir vendu ses sacs de farine.
Et voici que la meunière se mit à préparer une pâte feuilleté des plus grandes ainsi qu'une pâte d'amande...
Et le tout en chantant !
Il fallait dire que les cris de la grn place arrivait jusqu'ici..
Ah la période éléctorale n'était vraiment pas de tout repos et les esprits chauffaient de plus en plus...
Ah la la , un spectacle de trouvère ne serait pas plus comique que ces cripage de chignons publiques...Mais bon cela leur faisait passer le temps et rien de mieux qu'une petite dispute pour s'ouvrir l'appétit...
Quoiqu'il en soit c'est que la meunière avait encore vu plus gros que ces yeux et avait préparer assez de galettes pour tout un régiment...
C'est alors qu'elle eût une petite idée..
Elle composa plusieurs galettes et glissa à l'intérieur de chacune d'entre elle de la pâte une petite fève...
Elle avait toujours trouvé jolie ces petits santons avec lesquels elle décoraient sa maisonné pour la Noel et les offrir ainsi serait la bonne excuse pour renouveller ces petits santons à la prochaine fête de la Nativité.
Une demi heure plus tard, ces galettes étaientfin prêtes.
Et à croire qu'elle avait prit le goùt pour ces petites ballades enneigés car la meunière rangea avec soins ces galettes dans sa charette et reprit la direction du village...

Cilou73

De retour de chez Bradwen, Cilou retrouva son moulin.
Elle voulait travaillé son blé et le transformer en farine...
Le blé,elle avait du mal à le digérer aujourd'hui, dire qu'un épi avait fait ses rêves bleues s'envolé en fumée...
Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle même après tout...Elle savait que les Hommes n'avaient point de parole mais bon la meunière avait voulu y croire "à son heureux pour toujours"...
Moudre le blé lui ferait le plus grand bien , elle s'imaginerait entrain de moudre la tête de "papisson" jusqu'à la réduire en poussière...
Cette idée la fit sourire...
Sakapus apparut alors, il s'était caché sous ses coussins ! Le pauvre avec la frayeur que lui avait provoqué les leus...Il en avait perdu tout ses poils !
Qu'il était drôle et à la fois elle prenait en pitié son petit chaton qui se retrouvait bien devêtue pour l'hiver...

Miaou....

Mon pauvre Sakapus...Tu vas finir par attraper un rhube toi aussi mais t'inquiètes je vais bien m'occuper de toi et te préparer un petit pull en laine juste pour toi...

Elle s'installa dans son fauteuil à bascule près de la cheminée, le chaton se peletonna sur ses genoux pendant que Cilou confectionnait sa nouvelle peau de laine...
Elle voulait pleurer , n'était point ce qui devait se passer quant de désillusion on était meurtri...Elle avait voulu y croire mais avait toujours su finit elle par se convaincre...

Mon petit sakapus...demain tu sais est un grand jour pour moi...le moulin sera rempli des gens qui tiennent vraiment à moi...on va festoyer pour mon baptesme...Et oui demain moi aussi je ferai partie de la grande famille aristotélicienne....faudra bien te tenir surtout, j'te mettrai un joli ruban tu s'ras tout mignon...

Long soupire...

Me voici réduit à parler à un chat...quelle misère...

Toujours pas de larmes , non aucune...

Bradwen

Bradwen avait passé la journée à travailler au champ de Gorille. Cela faisait la deuxième fois qu'il avait pris un contrat agricole à Montmirail et il aimait de plus en plus ce travail.

En rentrant de sa journée de travail, il fit un détour par le 4, rue du Maine. Il voulait s'assurer que Cilou allait bien malgré la nouvelle qu'elle avait reçue ce jour. Il parla au travers de la porte.

Dame Cilou ! J'veux pas vous déranger. J'veux juste vérifier qu'vous alliez bien et qu'vous n'avez pas d'besoin d'parler à quelqu'un. J'me doute que vous d'vez êtes bien occupée avec la fête qu'aura demain.

Une fois ces mots dits, il remarqua qu'il avait utilisé sa main gauche pour frapper à la fois. Une ombre passa dans ses pensées.

Cilou73

La chaleur du foyer et le balancement de son fauteuil eurent raison d'elle.
La meunière finit par s'endormir...

Qu'elle était belle, sa longue robe et ces fleurs violettes...elle avait fait monté la colombe en collier n'omettant aucun détail...
Elle se tenait face à Irella en l'eglise Sainte Nicolaide...A ces côtés , une ombre...Une ombre ??!!...La créature sans nom ...?!...Impossible que faisait elle là ?!...Un grand rire sadique s'amplifia dans le lieu saint qui partait dans un épais brouillard ...tout disparaissait...Le néant...Le rire n'était plus...Silence oppressant...étouffant...terrifiant...
Elle est allongée...Et quant ces yeux s'ouvrent à nouveau...C'est dans un champs de blé qu'elle se retrouve encerclé...
courir...fuir...mais elle ne fait que du surplace...Le blé se rapproche de plus en plus, l'air vient à lui manquer...Hurler..mais aucun son ne sort...

Une voix on l'appele...

Citation:

Dame Cilou ! (...) J'veux (...)parler à quelqu'un. J'me doute (...)êtes la fête (...)

Se réveiller , sortir de ce cauchemar, on l'apelle , réveil en sursaut.

quelqu'un frappe à la porte...Sakapus se réveille à son tour pestant d'un réveil si brutal...

Oui..oui ...j'arrive...

Elle ouvre la porte , les traits encore marqué par le sommeil , les cheveux en désordre...son coeur tambourinant encore sous les coups du cauchemard...

bradwen ?! un souci ?!

Elle n'a pas encore toute les idées en place...

Entrez donc , il fait un temps de chien aujourd'hui !!

Bradwen

Non, non, j'veux pas vous déranger. J'voulais juste vérifier qu'vous alliez bien. J'pensais point qu'vous dormiez. Disons qu'après la nouvelle qu'vous m'avez annoncée tantôt, j'voulais être sûr que vous aviez besoin de rien. Reposez-vous Cilou, j'pense que ça vous f'ra le plus grand bien. On s'revoit demain. Passez une bonne nuit.

Quand un ami apprend une mauvaise nouvelle, il est toujours difficile de trouver la meilleure façon de se comporter. Bradwen avait hésité avant de venir : certains préféraient la solitude, d'autres au contraire avaient besoin d'en parler. L'annonce du non-mariage de la meunière venait la veille de son baptesme. Cela faisait beaucoup de changements en même temps. Bradwen savait que la meunière avait un fort caractère, elle serait capable de passer outre cette déception.

En quittant la maison de Cilou, Bradwen remonta la rue du Maine et prit le chemin de l'enceinte...

Cilou73

La visite de Bradwen lui fit plaisir. L'était vraiment brave c'paysan et son affaire de main gauche l'inquiétait quelque peu...Elleavait glissé quelque mots au sujet du paysan à la diaconesse...Elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance l'secret s'rait bien gardé avec elle...Elle voulait trouvé conseil pour le soulager de ces peurs...C'est vrai que la pastorale l'avait drôlement changé mais elle était point érudit, savait point c'qu'y fallait faire dans de cas de Bradwen...Alors elle laissait parlé son coeur mais cela suffirait il ?...

La nuit était tombée...Elle avait juste fait 8 sacs de farines point le coeur à moudre davantage...Elle avait pensé à "papisson" et sentait bien qu'on allait pu entendre parlé de lui l'était fort probable qu'il se laisse mourrir même...Elle en serait point surprise...

Du coup la meunière ne dormit que peu...Et quant elle s'assoupissait c'était pour faire d'horribles cauchemards !
Elle se réveilla le corps brisé, non non point le coeur, mais bien le corps...
Le coeur lui s'etait fait une raison...
C'était son baptesme et jour de feste mais pour l'heure elle avat surtout la sale tête du réveil...
Et déjà on tambourinait à sa porte ?!!! Non le mal de tête pointait plutôt..

Toc toc toc !!!

Qui donc était prêt de son bonne heure à venir dans son moulin , fallait être fol pour réveiller les bonne gens comme ça...
Oubliant, bien évidemment qu'elle avait fait de même avec Bradwen la vielle !

Toc toc toc !!!

Oui voila voila j'arrive....

C'était des domestiques envoyés comme promis par le vicomte et la vicomtesse.
Ces derniers avaient tenu à lui envoyer de l'aide pour ce grand jour.
Ils arrivèrent avec une charette remplis de victuailles et...de robes...
Misère , il était vrai que les couturières de dame Lysesl avaient été rudement mis à l"ouvrage par Cilou ces derniers temps....

Ou j'vous pose tout c'la m'dame ?

euh...qu'est ce ?...

Un délicieux fumet se dégageait du chaudron...

Hum là et euh ca là..

Le défilé commençait et très vite le moulin se remplit de tonneaux et de nourritures...

M'dame Cilou j'me présente Margaux ! j'suis là pour m'occupé de vous dans un premier temps...Après j'fera le service vous inquiétez pas mais pour l'heure j'va vous préparer un bain...

un bain ?!...Euh mais Cilou faisait cela très bien , elle se frottait le bout du nez chaque jour !

Margaux ne lui laissa pas le temps de réagir et de comprendre, déjà elle se saisissait du baque poussiéreux qui devait servir au bain et le remplissait d'eau chaude...

Bon v'nez par ici que j'vous aide à ôter vot corset...

Pardon ?...euh...non ca va aller je pense que je devrais y arriver seule...

Le petit endroit qui lui était octroyer pour son bain était ridicule. Un petit rideau avait été tiré pour un semblant d'intimité mais Cilou entendait bien le charivari qui se passait à côté...

Non , non , non ca va pas , les fleurs ici la comme ça , il faut que ce soit diamétralement au centre de la table !! c'est pourtant pas compliqué !!..

Cilou se faufila dans l'eau..

hay mais ça brûle !!!! j'suis pas une dinde qu'on va plumé non méo !!!

faite pas la chochote voyons !!! faut être propre comme un sou neuf pour s'rendre à l'Eglise...

Margaux qui débarquait à nouveau et la rouspétant en plus ! z'avez vraiment de drôle de manière les nobliaux...Mais eux avaient le coeur sur la main...au moins...
Et vlà quant plus , elle se mettait à la frotter , pire à la décrasser...sans que cilou ne puisse se rebeller...c'est qu'elle avait une sacré poigne !

euh...j'aime bien ma peau vous savez...évitez de me l'arracher j'en ai qu'une...

Margaux ne releva même point et continua d'astiquer la meunière...Et le résultat fût des plus surprenants...Vous savez ces mèches blanches qui lui donnaient un charme certain....disparu ! ...Plus de farine dans ces cheveux et enfin ces derniers brillaient sans l'aide d'un quelconque crapaud !

Bon la madame m'avait dit que vous aviez opté pour la robe mauve c'est bien ça...

Cilou prit la robe en main, laissa glisser sa main sur l'étoffe...le mauve , elle voulait faire la surprise à Pentodon, il aimait le mauve...
Prise d'un accès de rage ; cilou mis en charpille la pauvre robe sous le regard médusé de Margaux...

Euh ben j'crois que non ce sera pas la mauve !

Mais..Euh...ben..?!...Si...pour....gné...

il y avait une autre robe que j'avais essayé elle était avec de grandes manches tombantes et du velours...bordeaux et nullement mauve !

euh oui je vois très bien de laquelle vous parlé...

Elle sortit la robe de la malle...

Celle ci ?

oui merci margaux...

La dame l'aida à passer la robe...

tout prenait place tranquillement...

The_undertaker

C'est au petit matin que Tak passa les remparts de la ville avec ses escortées.

Un bon bain, un peu de repos, une grande journée s'annonçait...

Quand l'heure fut venue, il se presenta chez Cilou.
Il frappa à la porte et entra.

Les domestiques s'affairaient pour que tout soit près à temps, son arrivée les activa un peu plus ....

Il aprehendait un peu dans quel état serait son amie après la crise du "scarabé" ... ce malautru ... pour ne dire plus.

Dame Cilou !!.... vous êtes là ? ....
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Cilou73

Que le temps passait vite, le temps de prendre son bain et de passer sa robe que les domestiques avaient déjà bien avancé.
Une grande table avait joliment été dresser, tiens une table si grande tenait donc dans le moulin de Cilou, qui l'eût cru...
Quelques petites choses restait encore à fignoler mais la meunière était rassurée tout serait près à la fin de l'office.
On frappat à la porte.
Tak avait réussi à revenir sur MM à temps, elle savait que son passage n'était que de courte durée, mais la surprise allait en ravir plus d'une...

Tak que je suis bien aise de vous voir...j'ai tellement priez pour que vous n'ayez aucun souci sur la route...

Elle tourna sur elle même , montrant fièrement sa robe...
Elle avait même mis le collier de sa mère, l'un de ces derniers souvenirs...

Alors qu'en pensez vous ?....Et puis hâtons nous je ne veux être en retard...

The_undertaker

Cilou, je tiens toujours mes promesses... et je n'aurais manqué ce rendez-vous...

Il l'admira tournoyer sur elle-même

Dame, je trouve que vous avez bon goût en matière vestimentaire, vous splendide...

Il s'aprocha , lui tendant le bras :

Nous y allons ?

Elle lui prit le bras.
Il l'entraina à l'exterieur, où la calèche avec cocher les attendait patiement,; il l'aida à prendre place et ils prirent le chemin de l'Eglise.
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Cilou73

Une calèche juste pour elle...C'était trop...Elle apréciait le geste et ne le cacha pas , on aurait dit un enfant ouvrant son cadeau de la Nativité...Les yeux remplis d'étoiles....Pour une fois que ces jambes étaient au repos, la noblesse pouvait vraiment avoir du bon pensa t'elle...
Direction l'Eglise et quant de retour elle serait chez elle se serait changé...Elle ferait partie de la grande famille aristotélicienne...

Cilou73

Elle marchait lentement, prenant son temps pour regagner son moulin..
Il lui fallait un petit moment de solitude , histoire de remettre en place tout ces derniers jours...
Elle faisait partie de la grande famille maintenant et devait suivre les enseignements qu'on lui avait appris...Mais en serait elle capable chaque jour durant...C'est qu'la mégère n'était jamais vraiment très loin...
Son parrain et irella seraient présent elle le savait...Si elle s'égarait du chemin que le Très Haut lui avait destiné...
Elle n'arrivait pas à se réjouir pleinement, il lui manquait quelque chose ou quelqu'un plutôt...
Elle qui savait percevoir les gens, qui savait bien souvent voir au plus profond d'eux même leur vrai nature...Pourquoi se leurrait elle toujours quant il s'agissait d'elle même...

Tiens la pluie commençait à tomber, ses joues étaient humides...Elle passa sa main sur sa joue inonder...Et leva la tête vers le ciel étoilé...Point de pluie pourtant , non les larmes avaient formé leur ruisseaux sur le visage de la meunière...

tiens v'là que j'pleure...Si c'est pas un comble d'ça ...J'sais même pas pourquoi j'pleure...c'est bête ....oui vraiment c'est fol ce qu'une femme peut être bizarre...

Le moulin se profilait à l'horizon...Elle se hâta d'essuyer ses larmes , vite il fallait cacher cette faiblesse...

allez haut les coeurs...

Sourire , oui un beau sourire...voilà qui était bien mieux....
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Bradwen

Bradwen mit à profit le chemin qui le menait de l'église au 4, rue du Maine... pour réfléchir. Il cherchait une façon de se présenter au moulin. Certes, il se doutait bien qu'il risquait de dépareiller un peu des autres invités de Cilou. Ses vêtements et ses manières ne figuraient pas dans ses forces, mais cela ne l'inquiétait pas. En fait, c'était plus pour se mettre à l'aise qu'il cherchait une entrée particulière et non pour impressionner l'auditoire. Un trait d'humour peut-être ? Oui, c'est toujours une bonne solution en pareil circonstance. Un trait d'humour dans un sujet sensible ? Peut-être... quoi qu'il ne sut dire si ce qu'il estimait être un sujet sensible pouvait réellement l'être aujourd'hui. Mais après, la meunière aimait la répartie. Le risque qu'elle s'offuscat d'une pareille introduction avait été jugé bien mince par Bradwen, et il n'aurait pas poussé plus avant son idée s'il en avait été autrement.

Son idée en tête, Bradwen cherchait l'inspiration dans les nuages, là haut dans le ciel. Il avait son idée, mais il fallait encore trouver les bonnes formulations. Même sans beaucoup d'éducation, le paysan avait déjà eu maintes occasions de constater qu'un choix judicieux de mots est souvent synonyme d'échec ou de succès lorsqu'il s'agit de discourir.

Petit à petit dans son esprit, les phrases prenaient une tournure qui lui plaisait. Les nuages là-haut, leurs formes, l'avaient beaucoup aidé. Est-ce cela que l'on appelait l'inspiration divine ?

Si les mots avait de l'importance, les gestes et la façon de présenter l'était tout aussi. Il tenait cela de son père qui lui avait maintes fois répété ce conseil. Mentalement, Bradwen répétait la scène qu'il s'apprêtait "à jouer" au moulin.

Au loin, les ailes du moulin se découpaient au dessus des autres batiments. Bradwen n'était plus très loin désormais. Il finit sa route sans trop se presser. Après tout, il aurait été inconvenant d'arriver avant la maitresse des lieux... et puis, il voulait encore perfectionner sa gesture...

Cilou73

Elle entra dans son moulin et découvrit une scène des plus comiques..
Elle avait donné des instructions à Margaux concernant Sakapus, il devait porter le petit pull de laine qu'elle lui avait tricoté et le ruban rouge à son cou pour l'occasion...
Mais le chaton avait du caractère , et Cilou découvrit les deux domestiques
dans de drôles de postures...
Le premier avait sa tête prit dans un sac de farine et MArgaux quant à elle avait ses jupons remonter à sa tête...Il fallait dire qu'elle était sans dessus dessous...
Sakapus, quant à lui était sur le petit lit de Cilou , toute griffe dehors et un miaulement des plus effrayants...
Fort heureusement le décor avait été épargné et tout semblait fin prêt !

Eh bien eh bien , je vois qu'on a pas été très sage Sakapus...

Elle aida les domestiques et du se retenir pour ne point éclater de rire...

Vous devriez vite vous réajustez...Les invités ne vont pas tarder...Vous avez fait un beau travail ...merci...et je 'mocccupe de Sakapus...ne vous inquiétez pas...

Les pauvres domestiques étaient bien ennuyés d'avoir échoué face à un simple chaton...
Mais se dépêcherent de se remettre en ordre...
Cilou, quant à elle mit le petit pull à Sakapus et le noeud rouge ...Le résultat fut....surprenant...car la tête du minet était plus petite que le ruban !
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Luidji

Luidji arrivait , le nez en l'air il se cogna légèrement au sieur Bradwen qui devait sans doutes lui aussi féliciter nôtre Cilou

Oh pardon sire , je ne vous avais pas vu de prime abord , je scrutait le haut du moulin afin de voir ses ailes tournées...

Tête en l'air ce Luidji

Dites-moi messire je vous aperçois comme moi devant la porte ,Cilou n'est pas encore arrivée ? Il est vrai qu'elle à déclarée venir à pieds .
Nous allons l'attendre ensemble si vos le permettez .
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Bradwen

Bradwen remercia Luidji puis se présenta à l'entrée du moulin.

Eh bien messire, pour l'savoir, faut essayer ! Tapons donc à la porte !

Ce fut Cilou qui vint l'accueillir. Le paysan n'avait pas encore eu l'occasion de la voir de si près en ce jour, mais il ne pouvait que constater qu'elle était resplendissante.

Il s'approcha de son hôtesse et fit une révérence qui , pour les nobles gens présents dans la salle, avait sans doute parue bien maladroite. Bradwen s'en satisfit malgré tout. Pour quelqu'un qui n'est pas habitué à courber l'échine autrement qu'en portant un fardeau ou en labourant un champ, ce n'était pas si mal pensa t-il.

Bradwen prit quelques secondes pour observer son amie... pour partager ce moment important de sa vie de femme... Pour en garder une trace dans sa mémoire aussi...L'amitié avait cela d'exceptionnel. La joie de Cilou en ce jour était communicative à ses amis... Aussi bon qu'une galette arrosée de Calva pensa le paysan !

En exécutant sa révérence, Bradwen se trouva un moment assez proche de la meunière pour lui chuchoter :

Ma dame, pardonnez aujourd'hui que j'utilise ce terme, mais nul autre n'eut été adapté en pareille circonstance : vous êtes resplendissante de bonheur et de beauté.

Cilou ne reconnut nullement la façon habituelle de parler du paysan. Ni dans ses mots, ni dans son intonation. Il était évident que ceux-ci avaient été longuement réfléchis et savamment répétés. Le paysan dissimulait tant que faire se peut son accent de tous les jours et il avait une certaine habilité dans cet exercice. La révérence se poursuivit et le paysan se trouvait encore une fois assez proche de la meunière, sur sa droite désormais.

J'ai ouï dire que vous êtiez désormais une dame libre de tout engagement marital ?

Bradwen regarda Cilou et lui sourit. Il se courba devant elle, puis se releva, se trouvant désormais une nouvelle fois sur sa gauche.

J'ai également ouï dire que le comte s'ennuyait dans son chateau sans vie...

Il prit la main de Cilou et la fit tourner autour d'elle, de sorte que cette fois-ci ils se retrouvaient dos à dos.

... et qu'il se plaint beaucoup de la qualité de la farine dont se servent ses boulangers personnels.

Le paysan termina sa révérence en ramenant son hôtesse face à lui. Il s'inclina respectueusement devant elle, en déclamant bien haut :

Ma dame, permettez-moi aujourd'hui de vous souhaiter moultes bonheurs dans cette nouvelle vie qui vous tend les bras !

Cilou73

Enfin les invités arrivèrent et les premiers furent Luidji et Bradwen...

bienvenue en mon modeste moulin...

Bradwen prit une posture étonnante , il faisait la révérence et pire , -Pire ?!...Le mot était il judicieux ?..Mieux aurait été plus approprié- donc mieux , voici qu'il lui chatouillait l'oreille d'un murmure...L'oreille gauche ne fût pas en reste car lui aussi eût le droit à un chuchotis...
S'en suivit d'un petit tour sur elle même et la voici dos à dos avec le paysan qui n'avait de paysan que le titre, car en cet instant il avait toute la posture d'un Comte....
Nouvelle révérence et la voici de face, les joues aussi rouge que la plus rouge des roses rouges d'un jardin...
Avait elle donc déjà trop bu, et ceux sans même s'en rendre compte, pour ne plus reconnaitre son ami, plus d'accent si ...charmant...des révérences à vous en donner le tournis...Oui c'était cela , Cilou était prise de tournis...

A son tour lui jouer un petit tour...
Une révérence et un murmure dans l'oreile droite...

Je suis en effet une femme libre et donne tout mon amour qu'homme ne veux au Très Haut...

Petit tour sur la gauche, et l'oreille suivant a également droit à son frisson...

si le vicomte s'ennuie dans son château, je suis sur que moult jouvencelles auront plaisir à le distraire...

Un petit tour et s'en va dos à dos...

Il se plaint de sa farine, dites lui de se rendre icelieu, je lui en donnerai de la meilleure....

Révérence frontale , sourire jusqu'aux oreilles...

Mon ami permettez moi de vous remercier de votre présence et que celle ci me ravie au plus haut point...
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Lysesl

Après le baptême, ils étaient retournés à La Ferté et elle avait pris le cadeau destiné à Cilou. Puis ils s'étaient rendus au Moulin.
Cilou vint les accueillir à la porte. Luidji et Bradwen étaient déjà arrivés.
Elle eut la drôle d'impression de voir passer un ruban rouge, mais se dit que ses yeux devaient lui jouer des tours. Un ruban ne se promène pas ainsi...

Elle tendit le petit paquet à Cilou, espérant que la jeune femme aimerait le porte-aiguilles à broder qu'elle avait déniché.

Voici pour vous, en souvenir de votre baptême.

Elle alla ensuite saluer les autres invités.

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Bradwen

Bradwen s'était installé en compagnie de Luidji. Depuis son arrivée à Montmirail, Bradwen n'avait pas encore eu le loisir de faire connaissance avec cet homme qui l'avait bousculé devant le moulin. Les deux hommes échangèrent ensemble sur plusieurs sujets. Bradwen s'enquit de dame Christinella qu'il s'attendait à voir présent à cette fête... si sa condition le permettait. Il présenta au couple ses plus sincères félicitations et leur souhaiter une vie de famille heureuse et remplie avec leur futur nouveau-né.

Le paysan salua également dame Lysesl à son arrivée. Il esquissa une révérence, mais n'osa pas reprendre celle dont il avait usé avec son hôtesse. Face à une personne qui n'était pas de son rang social, Bradwen se sentait toujours plus intimidé.

Mais rien n'empêchait le paysan d'être d'humeur badine aujourd'hui. Jetant un coup d'oeil au fond de la salle, il vit quelques musiciens qui attendaient que l'on fasse appel à ses services. Bradwen avait envie de fêter et de reprendre sa joute oratoire avec son adversaire préféré.

En s'approchant de la meunière en pleine discussion avec ses invités, Bradwen se dit que c'était sans doute cette facilité dans la réparti de Cilou qui avait amené leur amitié.N'ayant pas eu, cette fois, le loisir de préparer son discours, ses intonations et les mots qu'il choisit reprirent leurs habitudes paysannes.

Dame, une fête n'serait point une fête sans musique. Et en tant qu'hôtesse d'ces lieux, c'te à vous d'montrer l'exemple... enfin, j'voulais dire... d'procéder à la première danse.

Bradwen offrit sa main à la meunière et s'approcha pour lui chuchoter.

Faut qu'j'vous prévienne... j'suis pas bon danseur du tout... enfin, j'veux dire... j'ai jamais essayé... Alors j'dvrais être capable de n'point marcher sur vot'robe mais si vous voulez garder vos galoches intactes, vous f'riez mieux d'les ôter.

The_undertaker

Le jeune Vicomte entra dans le moulin, son épouse au bras, saluant les personnes presentes et la laissant offire le cadeau à Cilou.

Je vois que vous êtes toujours aussi radieuse mon amie.... et je constate que nos serviteurs n'ont pas chômé, c'est une bien jolie fête qui se prépare...

Il n'eut le temps de finir sa phrase qu'un sieur les inetrrompit, invitant la maîtresse des lieux à danser....
Il laissa faire...
Il avait déjà remarqué l'homme dans l'entourrage de sa filleule mais n'avait jamais eu l'occasion de lui parler, ni même de connaitre son nom .
Cette soirée en serait sûrement l'occasion...

Il se pencha près de sa fée :

Lysesl, on les laisse commencer et on les rejoint ?.... vos pieds ne vous demangent pas ??.... il lui offrit un large sourire...
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Cilou73

Le petit jeu verbal avec Bradwen la mit davantage de bonne humeur, elle irradiait littéralement. Et sid'habitude elle aimait à comparer Luidji à un soleil, elle sentait bien qu'en cet instant elle l'était elle même davantage rayonnante...

Luidji merci de ta présence, je n'ai pas oublié Christie et j'ai dit au serviteur de lui réserver une énorme part de gâteau...

Lysesl et Tak arrivèrent.
Tiens , il ne manquait plus qu'Irella et Anorion...
La vicomtesse lui offrit un présent qui ravit la meunière.

Oh quel charmante attention ! Merci enfiniment Dame Lysesl, j'ai toujours tendance à perdre mes aiguilles et me piquer l'arrière train en m'asseyant dans mon fauteuil à bascule....

Alors qu'elle conversait avec eux , Bradwen l'invita à danser...
Elle remarqua la petite réaction de son parrain...Ce dernier eût un petit mouvement avant mais il se retint de toute réaction.

Ce serait un honneur et un grand plaisir pour moi que d'accepter cette danse avec vous.

En chuchotement , il lui avoua n'être pas très doué pour la danse...

Fort bien cela fait des années que je n'ai pas moi même danser, je devais avoir 4 ou 5 ans la dernière fois où mon père me fit faire mes premiers pas de danse...

Elle ôta ses chausses, elle s'était offert une jolie paire pour l'occasion et ne voulait les abimer et puis elle était davantage habitué à ces sabots qu'elle trouvait beaucoup plus confortable...Pour l'heure le nu pieds lui irait très bien...
Elle prit ses jupons en main les levant juste un peu pour éviter à Bradwen de se prendre dans sa robe et de son autre main prit celle du paysan...

Les troubadours comprirent le signal et commencèrent à jouer une gigue...
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Bradwen

En voyant que le vicomte avait arrêté son geste, Bradwen comprit qu'il avait commis un impair selon les us et coutumes en vigueur à la cour. Le vicomte semblait ne pas s'offusquer outre mesure de cela et le paysan se promit d'aller présenter ses excuses après la danse.

Bradwen prit la main de Cilou et se laissa plutôt guider par le meunière. De temps à autre, le paysan jetait des coups d'oeil vers le vicomte pour essayer de calquer son pas sur ce dernier. Lorsque les couples se rapprochaient, Bradwen chuchotait à l'oreille de Cilou

Ma dame, en tant qu'ami, j'me permet c'petit conseil : ne désespérez point d'la gente masculine...

La danse écarta alors les dames des messieurs. Bradwen se tut. Les dames tournèrent sur elle-même et les messieurs saluèrent leur partenaire. Puis l'un et l'autre firent en pas en avant en accord avec la musique.

Si l'comte n'est point un parti acceptable pour vous, sachez qu'malheureusement, l'Tout-Puissant est un parti inaccessible...

Pas en arrière des dames, auquel répond un pas en arrière des messieurs. Les partenaires se saluent, se rapprochent et se prennent par la main. A chaque fois que les couples se séparaient, Bradwen fixait son regard dans celui de sa partenaire, essayant par là de deviner ses pensées.

...mais j'pense qu'un jour, vous trouv'rez chausse à vot'pied...

Pure coincidence ou fait parfaitement controlé, toujours est-il qu'au même moment, le paysan marcha sur les pieds de sa partenaire.

... quitte à c'que c'te chausse prenne la forme d'une grenouille de lavoir !

La danse prit fin quelques instants plus tard. Les partenaires se saluèrent, et Bradwen alla voir le vicomte.

Monseigneur, j'me présente, j'm'appelle Bradwen. J'viens d'm'installer à Montmirail il y a un mois environ. Ma marraine est dame Cassandre d'Avantie. J'suis un paysan qui cultive du blé. Vous comprenez qu'je n'connais point les façons d's'comporter à la cour. Aussi, j'tenais à m'excuser pour tout à l'heure. J'savais pas qu'la première danse avec not'hôtesse vous était dû. J'vous pris donc d'excuser ma maladresse.

Lysesl

Citation:

Lysesl, on les laisse commencer et on les rejoint ?.... vos pieds ne vous demangent pas ??....

Elle ne put retenir un sourire.

Vous me connaissez, je ne peux résister à une danse avec vous.

Elle se laissa guider dans la danse, passant près de Cilou et Bradwen à l'occasion.
A la fin de la danse, Bradwen vint les rejoindre.
Elle laissa sa main dans celle de Tak, laissant le jeune homme se présenter.

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Cilou73

Elle commençait à prendre goût à ces chuchotements. Et lançait des regards vers les troubadours quant la danse les faisait s'éloigner en même temps ce n'était que pour mieux revenir...

La gente masculine ?...Moui ces derniers temps c'était de toute les "gentes" qu'elle aurait eût tendance à se méfier...Se durcir davantage ne serait nullement pour l'ennuyer mais elle avait choisi la voie du Très Haut et comptait bien chaque jour faire de son mieux pour suivre les préceptes de l'Eglise aristotélicienne...Oh elle savait que le chemin serait long et dur mais elle comptait bien y parvenir...

a son deuxième murmure elle lui répondit dès que la danse le lui permis...

qu'est ce qu'un comte ferait d'une meunière ?...Le Très Haut lui se fiche du rang...tout comme moi....

Aie son pieds est écrasé...Bien fait d'avoir ôter sa chausse point sur qu'elle n'aurait supporter pareil choc mais son pieds lui même en survivrait il ?...
A la fin de la danse , Bradwen alla saluer le Vicomte. Cilou préféra les laisser ensemble et se mit en quête de Sakapus ...Ce dernier ne s'était pas montré et la paysanne se doutait bien qu'il devait commetre quelque forfait...
Et tel fut le cas car c'est avec un petit os de poulet qu'elle le découvrit à se lécher les babines...
Le chaton avait commencé à faire honneur au buffet....

Petit coquin tu exagères tu aurais pu attendre...

Chaton en main , Cilou regarda ses convives...Petit pincement au coeur, qu'il fallait se hâter de dissimuler...
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The_undertaker

Tak fit tournoyer son épouse au son de la musique, elle aimait tellement cela, il ne pouvait l'en priver.

A la fin de la danse, le cavalier de cilou les aprocha:

Citation:

Monseigneur, j'me présente, j'm'appelle Bradwen. J'viens d'm'installer à Montmirail il y a un mois environ. Ma marraine est dame Cassandre d'Avantie. J'suis un paysan qui cultive du blé. Vous comprenez qu'je n'connais point les façons d's'comporter à la cour. Aussi, j'tenais à m'excuser pour tout à l'heure. J'savais pas qu'la première danse avec not'hôtesse vous était dû. J'vous pris donc d'excuser ma maladresse.

Il le regarda, lui tendant la main :

Enchanté Sieur Bradwen et bienvenue à Montmirail, je vous presente mon épouse, la Vicomtesse lysesl .
Il l'ecouta attentivement
Votre marraine est une amie de mon épouse, et vous excusez point, nous ne sommes pas à la cour et je n'y même jamais mis les pieds , je ne sais comment l'on s'y comporte et il lui sourit.
La première danse ne m'était reservée, mais il n'est de bon ton de ne pas interrompre les gens en peine conversation quelque soit leur , voilà tout.
Mais il n'y a pas de mal, vous semblez donner le sourire à ma filleule et c'est là l'essentiel... et ... sachez que je veille sur elle....

Puis il se tourna vers sa fée :

Et si l'on allait se rafraîchir ??... vous nous accompagnez Bradwen ?... allons boire le verre de bienvenue....et trinquer en l'honneur de ma filleule !
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Bradwen

Cilou73

Irella

Cilou73

Irella

Bradwen

Cilou73

The_undertaker, incarné par Lysesl

HRP: pour ne pas bloquer le rp , le temps que Tak est sur les routes, j'envoie mes réponses à LJD Lysesl.

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Bradwen

Citation:

Cilou, j'bois à ton avenir ! J'te souhaite de trouver l'bonheur au sein d'ta nouvelle famille... et d'continuer longtemps à nous moudre d'la bonne farine ! Que Christos te protège Cilou !

Cilou73

Bradwen

Irella

Bradwen

Irella

Cilou73

Bradwen

Bradwen finit enfin par manger avec appétit. Il avait temporairement oublié ses bévues passées et semblait maintenant beaucoup plus décontracté. Sans doute que le calva qu'il ingurgita encore pendant le repas y était aussi pour quelque chose.

Le repas tirait maintenant à sa fin, et Bradwen commençait à penser à la représentation qu'il s'était proposé de réaliser.

Diaconesse,voulez-vous v'nir ? J'vais vous expliquer quelques choses sur l'conte pour qu'vous puissiez m'accompagner après vot' chant.

Bradwen s'écarta quelque peu à l'écart afin de préserver la surprise pour les autres invités.

Voilà, c'est l'histoire d'une fille roi belle... trop belle même....

Le paysan résuma rapidement le conte que sa mère lui avait appris. Il le connaissait par coeur.

Donc, comme vous l'voyez, y a4 étapes ben distinctes dans c'conte. Ca commence par une première partie plutôt mystique, intriguante. Ca s'continue par une période de bonheur, d'joie. Ensuite, c'est épique, enlevant, rythmé. Et enfin, ça s'termine dans la tristesse... et l'espoir qui renait. J'vais vous laisser voir comment vous pouvez composer sur ça avec vot'luth. Moi, j'l'ai déjà entendu accompagné au Biniou. Vous connaissez c't' instrument ? La dernière partie, celle qu'est triste... eh ben, l'instrument la rendait très bien. J'aurais cru que l'biniou agonisait avec la princesse tellement c'était bien joué !

Sur ce, Bradwen jeta son regard alentours dans la pièce. Il cherchait différents ustensiles.

Vous z'inquietez pas dame Cilou, c'est juste un emprunt ben ben temporaire... pour illustrer la représentation.

Le paysan avait déjà assemblé un coussin, une cuillère en bois, une chaise. Il s'approcha du lit de Cilou.

C'te couverture dame Cilou, puis-je vous l'emprunter ou est-ce qu'elle a une valeur particulière pour vous ? dit-il en regardant la meunière un sourire en coin.

Il ramassa encore quelques objets ici et là et vint se rasseoir, attendant qu'Irella commence le chant qu'elle avait promis avant le repas.

Cilou73

Bradwen semblait avoir retrouvé du poil de la bête !
Il s'était mis à l'écart avec Irella, on aurait dit deux enfants entrain de commanditer leur prochaine bêtise...
Son ami commençait déjà à dévaliser son modeste moulin allant même jusqu'à lui prendre sa couverture

Euh oui oui faite comme chez vous mon ami........Ah euh oui allez y...J'vous doit bien cela...

Petit sourire complice quant elle lui permit de prendre la dite couverture.
Cilou elle même était comme une enfant , Bradwen avait le don de lui rappele de doux souvenirs...De lui faire oublier peine et tracas et rien qu'en cela , a meunière savait que cette amitié naissante et grandissant chaque jour davantage etait celle que le Très Haut voulait pour ces hommes.
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Irella

Irella suivit Bradwen. Il lui expliqua...

rythmé... espoir... tristesse... le biniou...

Il rassembla quelques objets, demanda l'approbation de Cilou qui semblait rayonner et encouragea Irella à chanter.
Elle toussota, toujours un peu impressionnée de jouer devant du monde. Jamais cette petite peur ne l'avait quittée depuis qu'elle jouait. Elle s'essuya les mains sur le devant de sa robe blanche et commença d'une voix claire...

Bradwen

Bradwen avait écouté le chant avec attention du début jusqu'à la fin. Il ne s'attendait pas à un chant d'une telle beauté. Il avait lancé cette proposition un peu comme une boutade, comme un défi. Mais le résultat dépassait de loin ce qu'il imaginait.

Diaconesse, on a beau pas être éduqué comme j'l'suis, on en sait pas moins reconnaitre le sublime quand on l'entend. C'fut de toutes beautés ! J'm'incline bien bas d'vant vot' talent indéniable !

Bradwen rassembla ses objets, but un dernier gobelet de calva et se mit devant la cheminée faisant faces aux convives.

Bon, alors, c't à moi. Vous z'attendez pas à quelque chose d'aussi beau qu'c'qu'on vient d'entendre. Si j'avais imaginé ça, j's'rais passé d'vant, j'vous l'assure... Bon... C't aussi la première fois qu'j'présente c'te conte avec autant d'calva dans l'sang. Ca va pas être facile !

Bradwen s'éclaircit la voix. Il but quelques gorgées d'eau et commença.

La légende de Deirdre aux douleurs, un conte en quatre actes - Premier acte : la révélation

Comme à chaque fois qu'il récitait, déclamait un discours travaillé et préparé d'avance, le paysan formulait des phrases en bon françois. Il fit un signe à Irella et lui chuchota "La partie mystique !". Debout devant la cheminée, Bradwen déclamait :

Un jour le roi d'Ulster festoyait avec ses chevaliers de la Branche-rouge chez l'un d'eux quand un cri vint rompre la sérénité de l'assemblée.

Le paysan mimait des chevaliers ripaillant, dévorant moultes volailles et buvant de nombreux gorgeons de vin. Il vint se servir à table pour mieux représenter la scène. Au moment du cri, il imita celui d'un bébé demanda le sein de sa mère. Le paysan n'hésitait pas à caricaturer la situation, l'alcool l'aidant sans doute en ce sens.

Cathbad, le druide du roi entra alors dans la pièce et toucha le ventre d'un dame, grosse de plusieurs semaines.

Apercevant le balai de Cilou, il s'en empara et l'utilisa comme bâton de marche. Jouant le druide, il claudiqua jusqu'à la place de Lysesl et se permit un mime, n'osant point lui toucher le ventre.

- Sire, dit-il, le cri vient de ventre de cette femme. Une fille naitra qui sera la plus belle de tout l'Ulster. Cette fille se prénommera Deirdre des douleurs car son destin est d'attirer nombre de malheurs sur notre pays. Beaucoup de chevaliers se battront pour ou contre sa cause et la Branche-rouge sera décimée. Tout cela, je l'ai lu dans les étoiles.

Tout en jouant avec les intonations de voie, Bradwen fit de grands gestes comme pour accentuer l'aspect théatral de la scène. Il levait le bâton dans les airs comme si le Druide avait besoin d'appuyer avec force les mots qu'il prononçait.

Entendant ces mots, beaucoup de chevaliers étaient d'avis de tuer cette fille à la naissance afin que la prophétie du druide ne se réalise pas, et ils le dirent fort haut.

Le paysan faisait semblait jouer les différents chevaliers, s'égosillant comme pour mieux appuyer leur opinion.

Alors le roi se leva de sa chaise et parla.

- Chevaliers, il ne serait pas digne de nous et de notre Ordre de tuer ainsi un enfant. J'éléverai donc cet enfant afin qu'il ne présente point de danger pour l'Ulster. Je le garderai à l'abri du mal et je l'épouserai. Ainsi vous vaincrons la prophétie.

Il ramassa le coussin qu'il avait récupéré, insista pour montrer que le Roi tenait au confort de ses fesses et s'assit sur la chaise, une cuillère de bois à la main en guise de sceptre. Lorsqu'il déclara que le Roi se leva, il en fit de même, et dans un grand geste, fit volontairement tomber la chaise. Celle-ci tomba dans un grand fracas et quand celui-ci se tut, le "Roi" put déclarer sa pensée.

Ainsi grandie Deirdre, cloitrée dans un chateau de l'Ulster, ne voyant que sa préceptrice ainsi que Cathbad le druide du Roi. Ainsi vécut-elle jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier.

Par un jour neigeux, Deirdre se promenait dans la cour du chateau en compagnie de Cathbad lorsqu'un corbeau vint à boire le sang frais que l'on avait vidé là.

Deidre dit à Cathbad

- J'aime ces couleurs, mon ami. Dans mes rêves, mon promis a les cheveux noirs comme ce corbeau, les lèvres rouges comme ce sang et la peau blanche comme cette neige... Dis-moi Cathbad, toi qui sait tout, existe t-il un tel homme ?
- Oui, dit Cathbad, il existe bel et bien. Il s'appelle Naisi, il a deux frères et avec leur père ils appartiennent à l'ordre des chevaliers de la Branche-rouge.
- Alors Cathbad, je veux le voir. Amène-le moi.

Bradwen s'était approchée de Cilou et faisait semblant de lui parler comme si elle était Deirdre, et lui, le druide. Il fit de nombreuses grimaces avec son visage, pour indiquer un druide sceptique, puis inquiet que la prophétie se réalise.

Cathbad ne dit rien, il savait que la prophétie était en marche.

Le paysan marchait de long en large, appuyé sur son balai, et faisant semblant de converser avec un Deirdre imaginaire.

Fin de l'acte 1

Lysesl

Il y avait du monde dans le moulin de Cilou. Après avoir dansé, elle trinqua à la santé de la nouvelle baptisée. Celle-ci avait fait un discours digne des meilleurs orateurs.

Elle assura Cilou qu'elle féliciterait ses cuisiniers. Ceux-ci s'étaient surpassés tant en qualité qu'en quantité. Puis, elle écouta Irella chanter et Bradwen leur narrer un conte.
Le récit était captivant et le conteur savait le rendre vivant. Elle attendait impatiemment la suite.

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Irella

Quel bonheur que de retrouver le plaisir de jouer. Irella remercia Bradwen.

Je suis sûre que tu vas savoir nous captiver tout autant mon ami! A toi maintenant!

Bradwen commença le récit, la jeune fille posa le luth sur ses genoux, attendit les premiers mots et fit de nouveau résonner les cordes au rythme du conte et du conteur...

Il était difficile pour Irella de rester concentrée tant Bradewn faisait vivre son histoire, mimant, changeant sa voix. Elle aurait bien posé le luth et bu ses paroles jusqu'à plus soif.

Irella sursauta quand la chaise tomba, laissant échapper un petit couac...

The_undertaker

Un conte ?.. pourquoi pas, voilà une bien belle façon d'animer la soirée.
Tak ecouta avec attention l'histoire ...
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Cilou73

Irella avait déjà planté le décor avec sa mélopée...
Cilou ne l'avait encore jamais entendu jouer de son Luth et une fois de plus la diaconnesse irradiait par a grâce...
irella..irradiait...oh Cilou venait de comprendre l'origine du prénom de son amie.
Puis Bradwen commença à narrer son histoire...Et là Cilou crût perdre pieds...Heureusement qu'elle était bien assise sans quoi son arrière train se serait retrouvé sur le sol !
Elle avait l'impression qu'un ange se tenait face à elle...Le paysan parvenait à vous conduire par ces mots volubiles dans le Monde du rêve et de la magie...
Quant il s'adressa à elle, la meunière se prit pour Deirdre et pouvait fort bien d'un battement de cil imaginé ce Naisi...

La musique...Irella avait reprit son luth...Cilou étouffa son "non" ..."encore"..."continuez Bradwen"...Tant irella parvenait à vous apaiser...
Quelque chose se passait en Cilou et la musique la calmerait sans nul doute.
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Bradwen

Le paysan alla se resservir un verre d'eau pour rehydrater son gosier désséché par le flot de paroles. Puis il reprit

La légende de Deirdre aux douleurs - Acte 2 "Le bonheur"

Il fit un signe de la tête à Irella.

Sur l'insistance de Deirdre, et malgré toutes ces mises en garde, Cathbad se résolut enfin à présenter Naisi à Deirdre. Il avait pitié de cette fille que le destin forçait à vivre recluse.

Bradwen avait pris un air désespéré, résigné pour déclamer cette scène.

Et ce qui devait arriver arriva... Après s'être vus à plusieurs reprises, la jolie damoiselle tomba follement éprise de son preu chevalier. Alors Deirdre jura de n'épouser personne d'autre que Naisi.

Le paysan s'était installé aux pieds de Cilou, jouant le chevalier de la Branche-rouge. Il avait pris la main de la meunière et lui fit de doux yeux pour réciter cette partie.

Préférant ne pas attendre le courroux du roi d'Ulster, Naisi et ses deux frère, ainsi que Deirdre, voguèrent vers la Calédonie où ils s'installèrent.

Se levant d'un coup, Bradwen s'assit brusquement sur une chaise, le ventre contre le dos de la chaise. De bâton de marche, le balai était devenu une rame qui emmenait les bannis dans un royaume plus accueillant.

Au bord d'un loch... Enfin, en calédonie, un loch, c't'un bête lac... mais loch fait plus romantique... Euh.. s'cusez, j'reprends... Au bord d'un loch, Naisi et ses frères construisirent une simple demeure de bois.

Un tisonnier à la main, Bradwen imita Naisi et ses frères entrain du bucher du bois pour construire leur maison.

Deirdre, Naisi et ses frères vécurent là des années heureuses dans un décor enchanteur... mais la mélancolie s'empara de Naisi. L'Ulster lui manquait. C'est alors que le Roi d'Ulster ourdit son plan.

Sur cette dernière phrase, Bradwen s'était rapproché du vicomte.

Le Roi n'avait pas oublié Deirdre, la belle Deirdre qu'il devait épouser, et sur les conseils de ses proches...

Se frottant les mains, le dos vouté, le paysan semblait conseiller secrètement le vicomte de quelques plans machiavéliques.

Le Roi fit mander Fergus, un chevalier de la Branche-Rouge, ami du clan Usna, et lui demanda d'aller chercher Naisi et Deirdre car il voulait leur pardonner et rendre les terres au clan Usna...

Il s'approcha de Luidji et lui mit les mains sur les épaules.

Fergus avait le coeur noble et c'est de toute bonne foi qu'il partit pour la Calédonie.

De nouveau, Bradwen s'assit sur sa chaise et se mit à ramer avec son balai.

Lorsqu'il arriva à la demeure de Naisi et Deirdre, cette dernière eut un mauvais préssentiment et pressa Naisi de refuser l'offre de Fergus. Naisi n'écouta que son envie de retrouver sa terre natale, et tous repartirent alors pour l'Ulster.

Bradwen rama une troisième fois avec son "balai". Il arriva enfin à la table ou il put avaler quelques verres d'eau. Après avoir repris son souffle, il reprit :

La légende de Deirdre aux douleurs - Acte 3 "La Lutte"

Le paysan fit un signe à Irella... Psst, c'est la partie épique !

Sur le chemin du retour, le groupe s'arrêta au château de Barach, un chevalier de la Branche-Rouge, âme damné du Roi. Là Fergus dut se séparer du groupe afin d'honorer sa parole de chevalier, laissant ses fils comme escorte à Naisi et à Deirdre pour rentrer à la cour. Fergus comprit alors qu'un obscur complot était à l'oeuvre.

Bradwen avait pris un air suspicieux et dévisageait chacun des invités avec méfiance.

Enfin le groupe arriva au chateau royal. Le Roi les accueillit en personne et leur proposa de résider dans le chateau de la Branche-Rouge. Encore une fois, Deirdre sentit que leur destin prenait un tour lugubre. Après quelques jours, le Roi envoya au chateau Trendorn, un ennemi juré de Naisi.

Un air machiavélique sur son visage, Bradwen s'empara d'un couteau de cuisine et le brandit en l'air tel un assassin. Il se promenait ainsi dans la pièce, se déplaçant furtivement de ci, de là.

Naisi découvrant le mauvais coup que préparait Trendorn, lui creva un oeil d'un seul lancer de pierre.

Le paysan mit brusquement ses mains à son oeil droit, fit semblant d'être sujet à une douleur vive et s'écroula en arrière. Il bascula et resta ainsi étendu quelques secondes. Puis, il releva la tête et la main gauche et il dit :

Ce fut l'excuse que cherchait le Roi pour s'emparer de Deirdre et tuer naisi et ses frères. Il envoya ses mercenaires à l'assaut du chateau de la Branche-Rouge et un combat violent s'engaga entre les alliés du Roi et ceux du clan Usna. La prophétie se réalisait, la Brancge-Rouge se divisait et s'entre-déchirait.

Équipé de son petit couteau de cuisine, Bradwen fendait l'air à droite à gauche, esquivait à gauche, portait une assiette en guise de bouclier afin de se proteger d'un coup imaginaire. La scène durait plusieurs minutes et visiblement le paysan commençait à fatiguer.

Toutes les ruses y passèrent : traitrises, fourberies. Le Roi désirait ardemment récupérer Deirdre.

Irella

Au signal de Bradwen, Irella pinça de nouveau les cordes de son luth .

Au récit de Bradwen, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. C'était un vrai plaisir que de l'écouter. Il se démenait comme un beau diable pour faire vivre son conte et tous présents étaient accrochés à ses lèvres et ses gesticulations.

Cilou73

Elle en avait le mal de mer , pouvant ressentir le flot des vagues à force de le voir ainsi pagayer...
Elle ressentait l'amour et la peur de Deirdre pour son Naisi...
La fourberie du roy...
Elle poussa un petit "oh" et sursauta de peur quant Bradwen couteau et assiette fendit l'air contre ses chevaliers invisbles...Craignant qu'il ne reçoive un mauvais coup...
Oh cela faisait fort longtemps que Cilou n'était plus dans son moulin, depuis les premiers mots de son ami, elle était sur le loch...c'est vrai que cela faisait tout de suite mieux que lac...

La musique reprit...
Oh c'est vrai qu'elle jouait bien...Mais cette fois ci Cilou ne put retenir sa frustration d'attendre la suite de ces aventures...Que diable non des aventures de Deirdre...C'est qu'elle s'y croyait vraiment la meunière...

Plus vite Irella , joue en vitesse accélérée...

Coupant le morceau de luth de sa voie impatiente tous la regardèrent...
Oups...euh enfin je veux dire...prends ton temps notre orateur doit reprende souffle et force...

Sourire d'excuse à ces amis. Petit signe de la main pour faire comprendre qu'ils pouvaient poursuivre...
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The_undertaker

Tak ne put s'empêcher de rire à la reflection de sa filleule.
Il passait un bon moment, les talents de conteur de sieur Bradwen étaient evidents, rendant son histoire bien vivante, joignat les gestes à la parole .
Quant à Irella, comme d'habitude, son talent de musicienne n'etait plus à demontrer.

Il se demandait quand même, qu'elle était le sens caché de ce conte... la morale de l'histoire...
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Bradwen

Encore une fois, Bradwen alla reprendre son souffle en se désaltérant. Le conte tirait à sa fin. Il était temps car la fatigue physique commençait sérieusement à se faire sentir

La légende de Deirdre aux douleurs - Acte 4 - Épilogue

Irella... cette fois, c'est la tristesse... et l'espoir !

Ainsi donc les combats avait fait rage ! De nombreux chevaliers de la Branche-Rouge avaient péri ou étaient gravement blessés. Le Roi et ses conseillers avaient usé de toutes les ruses, toutes les perfidies pour récupérer Deirdre. Cette dame lui avait fait oublié son code chevaleresque.

Bradwen était maintenant resté calme devant les invités. Il avait récité cette scène en usant simplement de gestes simples pour appuyer son discours.

Et la dernière des perfidies fut la bonne. Le Roi envoya Cathbad le druide négocier la reddition du clan Usna et de ses alliés. Naisi et ses frères étaient fourbus. L'arrivée de Cathbad sonnait pour eux comme une délivrance car ils avaient toute confiance envers le druide. Ils acceptèrent alors de rendre hommage au Roi.

Bradwen continuait son discours sans plus de mouvements. Il s'attachait plutôt à trouver la bonne intonation.

Hélas, milles fois Hélas.. Dès qu'ils furent hors de leur forteresse, le Roi s'empara d'eux et les enchaina. Puis, il chercha un volontaire chargé d'exécuter Naisi et ses frères. Pas un ulstérien ne se présenta.

Le ton de Bradwen était devenu plus lent, plus tragique.

Seul un étranger accepta de s'acquitter de cette tâche. La tête des trois frères volèrent en même temps, d'un seul coup d'épée. Deirdre en devint immédiatement fol. Elle s'écroula sur les corps sans vie des fils d'Usna et mourut également.

Bradwen se tut, donnant ainsi plus de poids à cette conclusion tragique.

Quelques jours plus tard, Fergus aidés par quelques fidèles chevaliers, s'empara des corps des martyrs. Il quitta l'Ulster à bord d'un navire apprêté pour l'occasion. La légende prétend qu'il accosta sur les côtes d'armorique et qu'il s'enfonca dans les terres. Ses pas l'amenèrent quelque part dans la forêt de Montmirail. Là, il décida d'enterrer les corps de ses amis. Parait-il que cet endroit est marqué par deux coudriers qui poussent ensemble, les branches de l'un intimement melés aux branches de l'autre. Parait-il que même la mort n'a réussi à séparer ces deux amants. Aujourd'hui encore, ces coudriers restent bien cachés à l'abri de la grande forêt... mais les trouver est le garant de vivre un grand amour éternelle !

Encore une fois, Bradwen prit une courte pause.

Morale... Euh, n'oubliez pas qu'c'est ma mère qu'm'a appris c'te conte. La morale est d'elle... Morale ! Omnia vincit amor... L'amour triomphe de tout ! On peut avoir moultes richesses, être influent et puissant, quand il nous manque l'amour, on est toujours le plus pauvre des hommes. Les richesses et l'influence ne durent que le temps d'une vie. Seul l'amour est éternel.

Irella

Au signal de Bradwen, Irella reprit le luth et joua la tristesse autant qu'elle le pouvait car le moment était bien aux larmes dans le conte. Il s'en aurait pas fallut de peu pour que celles d'Irella ne jaillissent tant elle avait été emportée par le don de conteur du paysan.

Mais l'espoir renaissait derrière la tristesse comme le soleil réapparaît après la pluie. Les notes se firent plus rapides et enjouées.

Seul l'amour est éternel...

A ces mots, Irella posa son luth sur la couverture qui le protégeait du froid et des chocs dans ses déplacements. Elle vint à Bradwen et lui fit une accolade chaleureuse.

Bradewn! Mille merci pour ce récit. Je t'accompagnerai derechef quand tu le désireras!

Une idée venait de jaillirent dans l'esprit d'Irella. Il faudrait qu'elle prennent le temps de lui en parler un jour...

Elle se dirigea vers la table où l'attendait un verre qu'elle but d'un trait.

Cilou73

NON ! NON ! NON ! Cela ne pouvait finir comme ça...
Cilou se doutait bien que des têtes allaient être décapité, qu'il y aurait eu des larmes et des cris...
Mais cette fin était trop bien à son goût...
Le roy n'avait pas triomphé bien au contraire...Deirdre et Naisi au paradis solaire était réunie pour l'éternité et l'arbre enlacé bien qu'une légende était la preuve de leur amour éternel...

C'est tout ?! L'amour triomphe , l'amour est éternel ?!...

Moue dubitative, Cilou ne parvenait à cacher sa déception...

Mais...c'est...enfin...l'amour c'est pas comme ça...

Surement le fruit de son amour contrarié , la meunière avait bien du mal a accepté la morale de l'histoire, elle alla se resservir un verre de calva puis décida d'aller congratulé les troubadours improvisés malgré tout...

Irella , Bradwen , vraiment bravo pour ce spectacle ...C'était splendide et vous venez de m'offrir le plus beau des cadeaux pour mon baptesme , je n'aurai rêvé de meilleur animation...

Puis s'adressant à Bradwen...

A montmirail dites vous qu'il est cet arbre ?...Moué...L'amour éternel...pfff...Moué....Enfin bon...Moui....

Non vraiment Cilou avait du mal à se faire à l'idée, elle était convaincu que l'amour ne pouvait être éternel, et comptait bien en débattre avec le paysan dès que l'occasion se présenterait...

Bon je suppose que tout cela vous a donné grande faim...

Elle fit signe au serviteur d'apporter les gâteaux spécialement conçus pour l'occasion...
http://img51.imageshack.us/i/moulinpiecemontee.jpg/
http://img34.imageshack.us/i/gateaubaptemecilou.jpg/
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The_undertaker

Tak aplaudit les deux artistes à la fin du récit.

- Merci à vous deux pour ce très agréable moment !
... Je ne suis pas d'accord avec la morale de votre histoire.
Rien n'est eternel içi bas, même pas l'amour... sinon nous vivrions dans un monde parfait.
Mais il est vrai sur point, que seul la richesse du coeur compte, les biens et les richesses materiels ne sont que de l'amusement.

Puis il se remit à table, enfin les gateaux arrivaient, le moment le plus attendu de la soirée ...
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Bradwen

Bradwen salua bien bas ses spectateurs et se dirigea vers Irella

Merci à vous Diaconesse d'avoir su si bien accompagner ma modeste prestation. Soyez-en grandement remerciée ! J'pense qu'vot talent d'lutheuse est à la hauteur d'celle d'Diaconesse !

Puis se retournant vers Cilou, la vicomtesse, le vicomte et Luidji

Et merci à vous d'avoir si gracieusement accepté d'm'écouter jusqu'à la fin sans même m'avoir interrompu... surtout avec tout c'calva qui m'coule dans l'sang ! Qu'l'Tout-Puissant vous bénisse tous autant qu'vous êtes ici !

Enfin, répondant à la question que venait de lui poser Cilou...

Oui dame ! à Montmirail ! Mais c'te conte, c'est ma mère qui m'la appris. Moi, j'vous jure pas qu'ces coudriers existent bel et bien dans la forêt d'Montmirail...et qu'ils ont la capacité qu'on leur prête...bien qu'si ils existent, ça m'étonnerait pas qu'ils soient bénéfiques... Quelqu'un les a-t-il déjà vus ?

Voyant que l'on apportait les gâteaux, Bradwen reprit place à table.

Euh... Y'a t-il encore un fond d'calva quelque part ? C'est qu'j'ai encore l'gosier sec ! Faut dire qu'y fait pas mal chaud icelieu !

Cilou73

Cette histoire l'avait malgré tout piqué au vif...La meunière était trop curieuse pour ne pas fouiller la forêt de fond en comble à la reherche de cette légende...
Elle savait déjà que l'orée du bois n'avait point d'arbre enlacé...Ses écharpes confectionnées pour les arbresd'hiver en était la preuve...
Déjà elle mettait au point son plan pour cette chercher au trésor...
Tout en mangeant du délicieux gâteau...Hum vraiment la gourmandise...Comment résister à pareil délice...

C'est alors que Bradwen demandait à boire....Sa chope aussi était vide...
Elle fit signe au serviteur de rempir les chopes ....

Fait chaud vous trouvez ?...S'rait pas le chopes de bière déjà qui vous réchauffe le coeur ?...

Petit sourire taquin.
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Bradwen

Effectivement monseigneur l'vicomte, l'morale d'l'histoire est pas mal discutable. On pourrait discourir des heures et des heures de c'te chose-là tous ensemble, mais j'lancerai pas l'sujet. J'pense qu'pour une fête d'baptesme, on peut trouver ben mieux à faire.

L'alcool aidant, le paysan avait beaucoup plus envie de s'amuser que défendre la morale de sa mère.

Vous pensez Cilou qu'c'est l'alcool qu'j'ai ingurgité qui m'réchauffe autant l'corps ? Bah, vous avez ptet raison. A moins que c'soit c'te conte... Faut dire qu'c'est la première fois que j'me dépense autant en l'racontant. Ou alors, c'est c'te cheminée qui tire ben fort... Ou encore les émotions. Faut dire aussi qu' c'est ma première vrai fête d'puis qu'jsuis à Montmirail. J'suis ben v'nu à la fête pour la nouvelle année, mais j'connaissais pas ben l'monde. Alors j'suis r'parti ben vite. Et ca fait ben chaud au coeur d'partager c'moment avec vous tous. J'tenais à vous l'redire.

Bradwen rendit alors à Cilou son sourire taquin. Puis, se tournant vers le vicomte et la vicomtesse

Monseigneur, dame, vous qui êtes installés icelieu depuis un boutte, vous avez sans doute quelques belles histoires à nous raconter non ?

Puis, jetant un coup par la fenêtre

Eh bé... la nuitte est tombée ben vite ! Fais déjà sombre dehors... Mordiou qu'l'temps passe vite en bonne compagnie !

The_undertaker

Tak regarda Bradwen :

Oui, vous avez raison, ce n'est ni le lieu ni l'endroit pour un tel débat philosophique ... dit-il en souriant.

Une histoire... hum ... je n'ai pas vos talents d'orateur, et encore moins de conteur, mais peut-être mon épouse est-elle plus douée que moi pour cela, elle a grande habitudes des joutes oratoires au Conseil... en regardant son épouse.
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Cilou73

Dame Lysesl semblait avoir du mal à choisir son histoire pour lui donner un laps de temps supplémentaire Cilou prit la parole...

Hum en attendant que Dame Lysesl ne trouve quel histoire nous conter j'ai moi même un petit quelque chose à vous raconter...

Elle regarda l'assemblée , s'assurant d'avoir l'attention de chacun.

J'aimerais vous apprendre un secret , tendez bien l'oreille et écoutez moi avec soin...

Puis elle se mit à parler plus bas sur le ton de la confidence...

Avant de venir sur la Terre nous vivions
ailleurs dans les étoils et juste avant notre naissance, un ange s'est
penché sur nous en disant :

- Chuuut ! Tu ne dois pas te souvenir de ta vie icelieu...

Cilou s'approcha de Bradwen et posa son index sur le visage de ce dernier entre les lèvres et son nez...

L'Ange appuya son index sur nos lèvres en y laissant son empreinte.
Voilà pourquoi nous avons tous un creux entre le nez et la bouche. C'est la marque du secret oublié qui nous lie au ciel.

Cilou ôta son doigt alors du paysan.

Voilà ! Vous ne le saviez pas ça hein ?!...
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Bradwen

Fort intéressant !

Le paysan semblait effectivement amusé par cette petite anecdote religieuse... mais bien vite, son esprit taquin reprit le dessus :

Mais dites-donc Cilou, y'a t-il d'aut' endroits d'not corps qu'y sont dus aux facéties des ang'lots ?

Cilou73

Hum et bien possible mais dans ce cas après tout nous sommes à l'image du Très Haut...

Petit sourire taquin.

Mais les anges pourront sans nul doute vous expliquer pourquoi j'aime à dire qu'il ne faut jamais se fier aux apparences...

Pour ceux qui la connaissait, ils savaient que c'etait un peu le credo de la meunière...Elle commença alors son histoire...

Deux anges s'arrêtèrent pour passer la nuit dans la maison d'une famille aisée. La famille était méchante et refusa que les anges demeurent dans la chambre d'amis de la maison. À la place, ils laissèrent les anges dormir dans une petite pièce située dans le sous-sol où il faisait très froid.

Pendant qu'ils faisaient leur lit sur le sol dur, le plus âgé des anges aperçut un trou dans le mur et le répara. Quand le plus jeune des anges demanda pourquoi il avait bouché le trou alors que les gens n'étaient pas très gentils, le plus âgé des anges répliqua : "Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent".
La nuit suivante, les deux anges arrivèrent pour se reposer dans une maison où les gens étaient vraiment pauvres, mais où le fermier et sa femme étaient très hospitaliers. Après avoir partagé le peu de nourriture qu'ils avaient, le couple laissa les anges dormir dans leur lit pour qu'ils aient une bonne nuit de sommeil. Lorsque le soleil se leva le lendemain matin, les anges trouvèrent le fermier et sa femme en larme. Leur unique vache, de laquelle le lait était une bénédiction, gisait morte sur le sol.
Le plus jeune des anges était furieux et demanda au plus âgé des anges comment il avait pu laisser faire cela: "La première famille avait tout et tu l'as aidée en réparant un trou dans leur mur au sous-sol", accusa l'ange. "La deuxième famille avait peu, mais était disposée à tout partager et tu as laissé sa vache mourir".

"Les choses ne sont pas toujours comme elles paraissent", répliqua le plus âgé des anges. "Quand nous sommes restés dans le sous-sol de la maison de la première famille, je me suis aperçu qu'il y avait de l'or rangé dans le trou du mur au sous-sol. Étant donné que le propriétaire était tellement rempli de haine et qu'il ne voulait pas partager sa fortune, j'ai bouché le trou afin qu'il ne retrouve plus cet or.

Et, la nuit dernière, lorsque nous étions endormis dans la chambre du fermier, l'ange de la mort venait chercher la femme du fermier. J'ai négocié avec lui et je lui ai donné l'unique vache du fermier à la place.

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent.
Quelquefois, c'est exactement ce qui arrive lorsque les choses ne tournent pas de la façon dont on voudrait qu'elles tournent."

Si vous avez la foy, vous n'avez qu'à croire que chaque mauvaise tournure des choses est à votre avantage. Il se peut que vous ne vous en rendiez pas compte au moment même, jusqu'au jour où vous vous apercevrez qu'elles étaient vraiment à votre avantage.

Une fois son récit achevé, Cilou but une gorgée de cervoise et adressa un sourire à la diaconesse...

Euh j'pense que si vous avez b'soin d'vacances j'puis vous remplacer qu'on dirait , votre eau de bapteme il fait vraiment des miracles , vl'a que je cause comme des curetons !
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Lysesl

Désolée, je travaillais ce we et j'ai complètement zappé le forum...

Elle avait bien apprécié le conte de Bradwen même si elle était de l'avis de son mari... rien n'était éternel. Il fallait savourer chaque moment.
Puis Tak lui refila l'invitation de Bradwen à conter une histoire... Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas de récits... Heureusement Cilou conta une très belle histoire sur les anges, et les apparences qui pouvaient être trompeuses.

Vous avez tout à fait raison, Cilou... il ne faut pas se fier aux apparences.
Messire Bradwen, malgré ce qu'a dit mon mari, je ne suis pas très douée avec les mots. Les joutes oratoires du conseil ne ressemblent définitivement pas à des contes agréables à entendre. Je me vois donc dans l'obligation de passer mon tour.

Elle accompagna ses paroles d'un sourire.

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Bradwen

Bradwen avait écouté avec intérêt le récit de Cilou au sujet des anges, et il se fit la réflexion que cette histoire pouvait peut-être s'appliquer à sa propre existence actuelle. Arrivait-il toujours à voir les aspects positifs dans les évènèments que Dieu lui imposait ? Il n'en n'était pas sur ! N'était-il pas lui aussi comme le jeune ange, simplement capable de voir l'évidence sans être capable de comprendre ce qui se cache derrière ?

Le paysan se promit de réfléchir à tout cela et à changer son comportement... s'il en était capable.

Cilou, c'te vraiment belle histoire qu'vous nous avez conté là. Elle m'fait beaucoup réfléchir. Les messages qu'nous envoie l'Tout-Puissant n'sont pas toujours facile à comprendre. J'pense qu'on est souvent un peu trop fainéant et qu'on aime à regarder la simple évidence sans aller au-delà !

Puis, le paysan se retourna vers la vicomtesse qui l'intimidait toujours un peu.

Il n'y a point d'mal, vicomtesse ! Vot' présence est déjà un bien précieux pour nous tous. J'vous souhaite plein d'succès dans vos joutes oratoires au conseil !

Enfin, il s'adressa à l'assemblée.

Bon, y's'fait tard, et j'tiens pas à abuser d'vot bonté à vous tous ! Vicomte, gentes dames, j'pense qu'j'vais vous laisser maintenant. C'fut un plaisir pour un paysan comme mouais d'être invité en vot' compagnie. Cilou, encore une fois, tous mes voeux d'bonheur dans vot'nouvelle vie.

The_undertaker

Le récit de sa filleule le fit sourire... il etait la morale de son histoire : ne jamais se fier aux aparences.

Je suis tout à fait d'accord avec vous Cilou...

Bradwen prit alors congé

Sieur Bradwen, ce fut un plaisir de faire votre connaissance, bonne fin de soirée à vous.

Puis il se tourna vers son épouse :

Il est tard aussi pour nous... allons-y... et il lui prit la main.

Cilou, encore felicitations et merci pour cette très agréable soirée.

Il salua l'assemblée et sortit avec son épouse à la main.
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Cilou73

La soirée avait été riche en émotion.
Une soirée remplie de souvenirs...Mais chaque chose avait une fin et même cette feste ne pouvait déroger à la règle...

Elle raccompagna ces convives à la porte ne cessant de les remercier pour leur présence...
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Irella

Irella écouta le conte de Cilou... et pensa qu'elle pourrait bien un jour s'en servir dans un sermon. Quand la meunière lui sourit elle lui sourit à son tour.

Merci Cilou! Des vacances? Pourquoi pas! En attendant je vais louer tes services pour m'aider à préparer mes offices!

Sourires, clin d'œil, accolade...

Les convives parlaient de retour en leur demeure, il sembla raisonnable à Irella d'en faire autant. Une rude journée l'attendait le lendemain au moulin d'Anorion. Quelques heures de repos ne seraient pas volées. Elle enveloppa son luth dans la couverture qu'elle ficela.

Cilou, je vais rentrer également. J'ai passé une soirée des plus agréable et je t'en remercie.

La jeune femme salua les convives et fit une accolade appuyée à son hôtesse.

Prends bien soin de toi! A bientôt ma sœur!

Cilou73

Suite du Rp sur le chemin du retour et rue des Ambuleurs Marchands....

Cette fois il n'y aurait pas besoin de briser des portes ! Et ils eurent même un acceuil chaleureux avec les miaulements de Sakapus...
Pourtant Cilou n'avait pas le temps de cajoler le félin...

Allongez là sur le lit....Et faites moi bouillir de l'eau...

Elle pendant ce temps fouillait sur ses étagères...Jetant les livres inutiles au passage et hélàs mêmele livre des vertus voltigea dans le moulin...
Le Très Haut la pardonnerait sans nul doute de ce petit sacrilège invoulu...
Elle avait peur mais devait garder son sang froid....sans le vouloir la vie de Lysesl était entre ces mains...en cet instant précis...
Et il y avait cet tâche de sang....Il fallait en connaitre la provenance...
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Lillaka

Des bruits des sabots d'une monture... la cavalière qui met pied à terre... des coups vifs à la porte, et celle-ci qui s'ouvre sans qu'on ait eu le temps d'en donner l'autorisation.
La jeune femme entre dans la pièce, sa besace sur l'épaule et cherche du regard la blessée... qui pourrait bien être si le gamin à bien vu, son amie Lys... Hélàs oui...
S'approchant du lit sur laquelle elle a été allongée, elle interroge les personnes présentes sans même les regarder, commençant à osculter la femme étendue devant elle...
Que c'est il passé ? Donner moi les détails c'est important...
Et que l'on aille chercher mon assistant Max... et prévenir Tak s'il n'est pas en escorte...
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Gardenor

Gardenor regarda la furie entrer... un peu surpris...
Il la regarda agir, donnez des ordres... ce n'etait pas son style d'être ainsi mené à la baguette, il prefera s'eclipser avant de devenir grossier du manque d'egard de la dame aux sauveurs de la Vicomtesse

Il s'aprocha de la porte, se tournant vers la dame avant de sortir lui lancant :

Je l'ai trouvé incinsciente, sans blessure apparente, si ce n'est une grosse bosse derrière la tête et un saignement entre les cuisses ...

Il sortit et referma la porte derrière lui.
Il prit le temps de nettoyer ses armes souillés par le sang, enfourcha sa monture et s'eloigna... direction la taverne des "Anges"... où il trouverait sûrement une chambre pour la nuit.
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Cilou73

Il devait donc s'agir de Lillaka..
Après tout elle vivait dans un moulin alors rien de plus normal d'entrer de la sorte ...
L'urgence du moment...oui c'était cela la bonne excuse l'urgence du moment...Juste penser à la santé de Lysesl, seule cela comptait...

Max n'était pas en sa demeure , nous en revenons tout juste et Parrain est sur les routes....
elle avait répondu sèchement.
Le sort semblait donc cruellement s'acharner sur ce dernier.

Gardenor était sortie , et l'entrée de la médicastre donnait juste envie de le suivre.
La dame avait commencé d'ausculter la vicomtesse. Cilou posa le livre qu'elle tenait en main sur la table et s'appretait à rejoindre le sauveur quant elle ajouta...

Si besoin sachez que je suis là malgré tout , l'eau boue j'ai quelques herbages sur les étagères si besoin...Mais vous semblez assez grande pour vous débrouiller toute seule....
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Lysesl

Elle se sentait comme sur une mer houleuse... tout bougeait, ce qui n'aidait en rien sa douleur.
Puis, le calme... Elle ne bougeait plus, mais elle sentait qu'on lui touchait.

Aie... non... ne touchez pas mon ventre... ni mes côtes... Ça fait trop mal...

Bien sur, elle ne l'avait pas dit, elle ne pouvait pas... Les seuls sons qu'elle émettait étaient des gémissements de douleur.
Elle essaya d'ouvrir les yeux.

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Lillaka

Ne quittant pas des yeux Lys qu'elle auscultait, Lillaka écouta les paroles de l'homme vexer puis celles de la jeune femme avant de lui répondre sur un ton légèrement plus doux... Ceux qui connaissent bien l'herboriste médecin savent que telle la Lune, la jeune femme à plusieurs visages, et celui qui fait d'elle celle qui sauve des vies est loin d'être des plus conviviale...
Quel dommage Damoiselle, mon officine se trouve estre la maison face à celle de Max... Si la vue du sang ne vous gène guerre, je vous serais reconnaissante de me prêter assistance... Pour l'eau c'est une très bonne initiative... Pouvez vous m'apporter des linges propres également...
Tout en continuant à parler doucement, Lillaka attrapa sa besace, en sortie une petite pochette qu'elle posa sur la petite table proche du lit, puis pris sa bougette pour en sortir une piecette qu'elle tendit à la damoiselle en la regardant enfin.
Pouvez vous demandez à un gamin de trouver Max, en lui montrant la piècette qui l'attend s'il le ramène icelieu ?
Puis retournant au chevet de Lys, elle ajouta tout doucement, contraste avec son entrée quelques minutes plus tôt...
Nous n'avons pas eu l'occasion de nous rencontrer, ni le temps de nous présenter, Lillaka Sandrelune...
Puis plus bas en s'adressant à Lys...
Tiens bon ma belle, nous allons te soigner...
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Cilou73

Elle apporta les linges propres.
Trouver encore un marmot ?!...Peut être derait elle songer à faire un elevage de messager enfantin !
C'est que la rue du Maine n'était pas la pls animé...
Petit saut à l'extérieur, Gardenor n'était plus là...Pas d'enfant à l'horizon...
Bon et bien elle allait economiser une piecette la medicastre...
Cilou nota sur un parchemin quelques mots à l'attention de Max , le prévenant de ce qui se tramait ici...
Elle noua le mot au cou de sakapus...C'est que le chat était plus fiable que le meilleur des pigeon et des coursiers.
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Cilou73

Max ne tarderait plus à venir, et Lilllaka avait prit les choses en main, elle n'était plus d'aucune utilité ici.
S'approchant de la médicastre elle lui confia ses projets...

Ecoutez , je pense qu'il faut prévenir Tak de ce qui se trame ici...Je serai plus utile sur les routes que céans...Lysesl est entre de bonne mains...

Du moins elle l'espérait...
Jai envoyé sakapus prevenir max , et je sais qu'il ne reviendra qu'une fois sa mission remplie...

Sourire.

Je vais pour ma part voir avec gardenor quelques petites formalités et ne reviendrait ici qu'avec Tak ! il doit être auprès de son épouse...
Restez ici le temps qu'il vous faut...je vous demanderais juste un faveur...occupez vous de mon chat quant il revient ...c'est tout ce que j'ai dans ma vie et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux...

Tout en parlant , elle préparait une besace de fortune, quelque quignon de pains , une , non d'accord 4 fioles bien remplis et diverses babioles...
Puis direction l'aventure...
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Lysesl

Elle entendait des voix, mais n'aurait pu dire à qui elles appartenaient.
Que faisait-elle ici ? Pourquoi avait-elle si mal ?
Elle essayait de se rappeler, mais rien...
Ouvrir les yeux... elle devait y arriver... Si seulement elle n'avait pas à faire l'effort de respirer, en même temps... Et son ventre... elle avait l'impression d'avoir été piétinée par un cheval... Si elle pouvait se recroqueviller sur elle-même...
Elle parvint à lever une main et à la mettre sur son ventre, tout en essayant de se mettre en boule.

ouchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.............

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--Escouade_de_la_fb

Cinq cavaliers aux couleurs de La Ferté Bernard, puissament armés, mirent pied à terre devant le Moulin .
Ils se mirent en position de surveillance tour autour comme leur avait ordonné leur capitaine.

Lillaka

Lillaka releva la teste et regarda la jeune femme qui lui parla après avoir déposé l'eau chaude et les linges propres...

Ecoutez , je pense qu'il faut prévenir Tak de ce qui se trame ici...Je serai plus utile sur les routes que céans...Lysesl est entre de bonne mains...
Jai envoyé sakapus prevenir max , et je sais qu'il ne reviendra qu'une fois sa mission remplie...

Ne vous inquiétez pas, Lys s'en sortira...
A voir vos livres, vous vous intéressé à la médecine... rester vous aurait permis d'en apprendre un peu plus... mais il est vrai qu'il serait bien que Tak soit auprès de notre douce Lys...

Je vais pour ma part voir avec gardenor quelques petites formalités et ne reviendrait ici qu'avec Tak ! il doit être auprès de son épouse...
Restez ici le temps qu'il vous faut...je vous demanderais juste un faveur...occupez vous de mon chat quant il revient ...c'est tout ce que j'ai dans ma vie et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux...

Vous pouvez compter sur moi, je m'occuperai bien de vostre chat... merci pour vostre aide.
Elle souria à la jeune femme puis se pencha denouveau auprès de Lys.
Lilla avait compris qu'il ne servait rien d'insister pour que la fillote de Tak reste icelieu... elle devait voir besoin de se sentir utile... de plus après sa première auscultation, elle craignait d'avoir à parler à Lys de certaines choses dont il était préférable qu'elles soient seules.

Lillaka regarda par la fenestre, a en juger par la luminosité encore 2 heures avant la tombé de la nuit...
Elle avait déjà procédé à une auscultation rapide... elle savait que Lys aimait la vie, et qu'elle se battrait pour s'y accrocher... et Lilla allait faire ce qu'il fallait pour qu'elle y arrive...

Toujours inconsciente, Lys bougea un peu et réussi à poser sa main sur son ventre... le sang au niveau de ses cuisses n'était pas bon signe.
Lillaka commença doucement à déshabiller son amie, desserré son corset, puis lui enlever doucement chacunes des couches de tissus qui recouvraient sa peau. Elle pris dans sa petite trousse une des paires ciseaux que Lys lui avait justement confectionné et commença à découper certaines étoffes qu'elle ne pouvait enlever sans bouger le corps de son amie et de risquer de générer de nouvelles douleurs... En même temps qu'elle coupait le tissu, elle parlait doucement à son amie, en lui expliquant ce qu'elle faisait.
Ne t'inquiètes pas, je suis là, tout va bien se passer... je vais t'enlever tout ce tissu... promis je te ferais une nouvelle houppelande...
Puis découvrant enfin le ventre de son amie, elle découvrit d'importantes contusions... et le sang entre ses cuisses...
Nettoyant doucement les blessures avec l'eau chaude que Cilou lui avait apporté, elle constasta ce qu'elle redoutait dans le sang qu'elle enleva... pour le moment elle devait soulager Lys...
Elle sortie de sa besace un petit pot de terre cuite contenant un baume qu'elle appliqua avec douceur sur les contusions... en passant doucement sa main elle compris que 2 des basses côtes de Lys étaient fracturées... il lui fallait la bander, mais seule tant que Lys était inconsciente cela était problématique... elle devait attendre l'arrivée de Max... en attendant elle recouvrit les zones où elle avait passé du baume de morceau de tissus.

Elle devait vérifier également le dos de Lys, mais ne pouvant attendre plus longtemps, elle s'attela à mettre doucement son amie sur le côté en lui fléchissant les jambes pour la mettre dans un position foetale, ce qui soulagerait son ventre, et son dos. Lilla avait mis un drap et une couverture pour que Lys n'ait point froid, elle laissa juste le dos découvert pour l'ausculter. Quelques griffures, probablement des ronces lors de la chute, rien de méchants si cela était traité tout de suite pour éviter les infections... elle nettoya la blessure, sortie une petite fiole de sa besace dont elle aspergea le contenu sur un morceau de tissu puis l'appliqua sur les griffures... Lys tressailli sous ses doigts...
Oui, je sais cela fait un peu mal, mais c'est bien tu n'es pas loin mon amie... bientôt tout ira mieux.
Ayant fini de nettoyer et panser les plaies, elle recouvra Lys du drap et de la couverture.

Elle remis un peu de bois dans la cheminée et s'installa au chevet de son amie. Puis lui caressant le front doucement, elle lui passa sous le nez une petite fiole odorante et épicée pour l'aider à reprendre ses esprits...Lys... c'est Lillaka... tu es en sécurité... cela va aller maintenant...
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Anorion2

Quelques temps plus tard, ce furent cinq gardes municipaux qui se présentèrent devant le moulin. Ils avaient été informés de la présence des gardes de la maisonnée de La Ferté Bernard. Aussi n'y eut-il aucun incident. Les gardes étaient des professionnels, certes moins bien entraînés et moins bien armés, mais compétents.

Anorion les avait dépêchés sur place, et vient lui-même vérifier que tout se passait bien dès qu'il eut terminé ses occupations principales dans cette affaire.

Il fit le tour de la propriété, et inspecta chaque membre du personnel de sécurité présent.
Une fois les vérifications d'usage faites, vint frapper à la porte.

A l'intérieur, il salua Lillaka et Cilou ...

Il demanda d'abord des nouvelles de la Vicomtesse. Elle était en vie, c'était déjà une petite victoire. Mais Anorion aurait bien besoin de pouvoir poser quelques questions à la victime de cette tentative de meurtre...

Pensez-vous que Dame Lys est hors de danger ? Reviendra-t-elle à elle prochainement ? Pourrais-je lui poser quelques questions ? Je serai bref, je vous le promets ...

Lysesl

Voilà que ça bougeait encore...
Une voix traversait la brume, mais elle ne la plaçait pas... Une voix douce...
On la tournait...
Ahhhhhh... les jambes repliées, c'était plus confortable... mais pas plus facile de respirer...
Elle sentit une douce humidité sur sa peau, mais ce qui suivit la fit tressaillir bien involontairemet.
Aie...........
Ah... enfin, ça ne bougeait plus...

Puis la voix, encore... et une odeur...
Lys... c'est Lillaka... tu es en sécurité... cela va aller maintenant...

Cette voix... elle l'avait entendue peu de temps auparavant...
Lillaka ? Mais pourquoi Lillaka était près d'elle ? Et pourquoi avait-elle si mal ?
Elle ouvrit les yeux sur Lillaka.

Lill... que... où...
Ohhh... j'ai mal...........

Elle entendit Anorion parler à Lillaka.
La questionner ? Mais pourquoi ?
Qu'était-il donc arrivé ?

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Max_premier

Devant le 4 rue du Maine

Un drôle d’oiseau était venu le retrouver avec à sa patte accrocher une missive. Il fallait qu’il se rende au moulin 4 rue du Maine de toutes urgences.

Il réfléchit un moment la rue du Maine, le moulin ? Non, jel ne connaissait pas qui est là bas. Mais de toutes façons, j'ai été demandé et il me faut aller vérifier cela. Qui disait urgence, disait son nécessaire si petit qu’il soit pour soigner. Les sels dans la petite fiole, sa pochette de cuir contenant quelques ustensiles et quelques herbes, le peu qu’il connaissait, faisant tomber la fièvre, soulageant les douleurs ; pour le reste, il devait faire preuve d’imagination.

Il donna quelques grains à l’oiseau et le relâcha. Et le voilà donc arrivant prestement devant le 4 rue du Maine et là, tout un groupe armé jusqu’aux dents monte la garde. Ben mince alors, c’est le Roy qui est ici ou quoi ?

Euh bien le bonjour Messieurs, je suis Max_Premier assistant herboriste de Montmirail et j’ai reçu missive de me rendre ici de toutes urgences. Je peux toquer à la porte ?

Il préférait y aller doucement, il ne voulait pas se retrouver embrocher avant même de savoir ce qui se tramait derrière cette porte.
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--Escouade_de_la_fb

Le garde s'aprocha, relevant son arme:

Messire Max, vous êtes attendu à l'interieur.

Le garde lui ouvrit la porte et le laissa entrer avant de reprendre son poste

Anorion2

Ce fut Anorion qui accueilli Max à l'intérieur et lui expliqua ...

Bonjour Max,
Il s'agit de la Vicomtesse ... elle a été agressée et a besoin de soins... entre donc je te prie ...

J'aimerais avoir des informations au sujet de ses agresseurs ... ont-ils parlé ? se sont-ils appelés par leurs noms ? avaient-ils un accent particulier ? La Vicomtesse a-t-elle reconnu l'un d'eux ? Il me faut savoir afin de prendre les mesures qui s'imposent, mais sans nuire à la santé de la Dame. Allez, à toi de jouer ...

Eloin

Après s'estre recueillie à l'Eglise, la veuve avoit ressenti le besoin de se promener.

Drosle d'idée avec un temps si froid, mays ce serait surement là un bon prolongement à la prière récitée dans l'église. Sur le parvis, elle prit donc la première rue qui s'offrit à elle, et entreprit de longer la rue de l'Eglise, puys emprunta la rue de la Mairie, observant au passage les maisons et aultres commerces implantés dans la cité, notant les changements survenus depuys son départ.

Elle déboucha ensuite dans la rue du Maine, et prit sur sa droite, ayant ainsi l'intention de rejoindre la rue des Ambuleurs et la fameuse auberge des Anges Protecteurs, lorsqu'une troupe d'hommes armés attira son attention.

Eloin s'approcha prestement de la demeure, sa curiosité aiguillée, et son inquiétude croissante au fur et à mesure qu'elle approchoit de ce qui se révesla estre un moulin. Elle paslit en recognoissant les armoiries de la vicomté de Lys sur l'uniforme de certains des gens d'armes, en sus des quelques officiers de la police municipale.

Et ce qui acheva de l'inquiéter, ce fut de voir Max, l'assistant de Lillaka, entrer dans la demeure avec sa trousse de premiers soins. Une personne estoit blessée, en ceste demeure, et, vu le dispositif de sécurité mis en place, il n'estoit point difficile de deviner de qui il pouvoit bien s'agir, puisque Arnault estoit en voyage d'escorte...

Sa décision prise, elle se dirigea vers celuy qui estoit visiblement le chef de l'escouade de la garde vicomtale, le salua de la teste et se présenta.

Bonjour mon brave. Je me nommes Eloin, je suys médecin et amye de la vicomtesse Lysesl Monty de Sainct-Pierre. Est-ce bien elle qui est en ceste demeure ? J'aymerais la voir, si cela est possible, bien entendu. Et je propose mon ayde pour la soigner, si besoin est.
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--Escouade_de_la_fb

Une personne se presenta
Les ordres du capitaine étaient clairs : nul ne doit entrer en dehors de messie Max_premier.
La Dame se presenta comme medecin et amie de la Vicomtesse.
Il prit donc sur lui la decision.
Bonjour Dame, j'ai ordre de ne laisser penetrer personne.... mais notre capitaine n'étant du village, je vous laisse me suivre à la porte et si les personnes presentes confirment vos dires, je vous laisserai entrer.
Suivez-moi je vous prie.

Il se dirigea vers la porte , l'ouvrit et s'adressa aux personnes à l'interieur
Une dame Eloin , se presentant comme medecin et amie de la vicomtesse souhaiterait entrer, vous pouvez confirmer ?

Lysesl

La brume se dissipait dans son cerveau, mais hélas, pas la douleur.
Elle essaya de se relever mais en fut incapable, et retomba sur le lit.
Elle était tombée de cheval... ça elle se souvenait. Mais pourquoi Anorion était-il là ?
A peine le temps d'y penser, Max arrivait. A lui aussi Anorion parlait de lui poser des questions...

Ano... pas le temps de dire plus, un garde... un garde ?... annonça Eloin.

Eloin... entre...
Ano........rion... que...lles ques........tions ?

Sa voix était coupée par la douleur, mais elle voulait savoir pourquoi tout ce monde, et pourquoi les gardes.

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Max_premier

Merci bien messieurs les gardes.

Il entra et tomba nez à nez avec Anorion qui lui donna des directives après lui avoir annoncé l’agression de Lyse.

Ben mince alors tout ça ? Bon ben je vais tâcher de m’en souvenir déjà et puis de voir si elle est en état. Il n’était pas rassuré, une agression, mais dans quel état était la Vicomtesse ? Serait-il à la hauteur.

Il poussa doucement la porte de ce qui semblait-être une chambre et vit près du lit une chevelure rousse qu’il reconnaissait. Il souffla un long moment, rassuré. Baissant la voix, il lui parla

Ah tu es là Lilla, ouf je suis rassuré. Dis moi vite ce qui se passe ici, ce que je peux faire et puis y’a Anorion à côté, il voudrait que je pose des questions à Lyse pour savoir, pour faire son travail tu vois ? Comment va-t-elle ? Il regardait Lyse qui était si blanche et complètement perdue. L’agression par les bandits de grand chemin, laissait souvent des traces plus que physiques il le savait mais ce qu’ils faisaient aux femmes étaient souvent si horribles, qu’il n’osait pas le demander ouvertement.
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Anorion2

Anorion patientait ... mais sa patience avait des limites ... Il commençait à se demander si Lillaka et Max pourraient faire quelque chose pour lui ... et, à terme, pour la Vicomtesse ...

Bientôt, il lui faudrait aller à la rencontre de Lys et tenter d'obtenir des réponses à ses questions ... mais pour cela, il faudrait d'abord qu'il se calme ... cela faisait beaucoup de stress et de travail en peu de temps ... Pourvu que les soignants fassent vite ...

Pour se détendre quelque peu, Anorion sorti prendre un bon bol d'air, inspectant les équipes de gardes ainsi que les alentours ...

A son retour, il lui faudrait faire preuve de tact et de beaucoup de calme pour avoir des informations ...

Lillaka

Lorsque Lillaka entendu la porte s'ouvrir elle leva la teste vers celle-ci et vit avec soulagement Max.

Ah tu es là Lilla, ouf je suis rassuré. Dis moi vite ce qui se passe ici, ce que je peux faire et puis y’a Anorion à côté, il voudrait que je pose des questions à Lyse pour savoir, pour faire son travail tu vois ? Comment va-t-elle ?

Contente de te voir Max... On m'a fait quérir... Lys a eu un accident...
Vient m'aider... pour Anorion pour le moment Lys n'est pas en état de parler...
Lys commençait à reprendre conscient la petite fiole odorante faisant son effet. Elle tenta de se relever mais sans succès... Lillaka parla d'une voix douce et rassurante à son amie
Ne bouge pas ma douce Lys... tu as un accident... Anorion voudrait en savoir plus, mais il attendra... pour le moment Max va m'aider à te soulever pour que je puisse bander tes côtes... il faut que tu évites de bouger...
Mélant le geste à la parole, avec l'aide de Max elle banda l'abdomen de son amie...
Je reviens dans un instant... Max, tu peux m'accompagner s'il te plait ?
Après avoir embrasser le front de Lys, Lillaka sortie de la pièce quelques instant pour donner des nouvelles.

Bonsoir Messire Anorion, Bonsoir Eloin.
Messire, la vicomtesse n'est pas en état pour le moment de répondre à vos questions, elle vient à peine de reprendre connaissance, et a beaucoup de difficulté à parler. Il lui faut du repos.
Ma chère Eloin, nous ne serons pas trop de 3. Lys a été probablement roué de coup au vu des équimoses qu'elle a sur le torse, ainsi que 2 côtes basses cassés. Elle a également des griffures dans le dos, probablement des épines de ronces ou de rosiers. J'ai nettoyé ses blessures, mis les ongents sur les équimoses, et avec Max nous venons de la bander.
Elle vient de reprendre concience mais semble perdue. La douleur doit estre très importante, je vais lui donner un elixir pour la soulager.
Je vais aller parler quelques instants avec elle, puis si tu es d'accord Eloin je te laisse prendre le relai pour quelques heures. Je dois vraiment me reposer, j'ai été récemment très malade et je suis encore faible.

Puis adressant un léger sourire à ses amis, Lillaka rentra dans la chambre où Lys se reposait. Elle s'approcha du lit, et s'agenouilla au chevet de son amie. De sa voix douce, elle s'adressa à Lys en lui caressant le front.
Ma douce Lys, tes jours ne sont plus en danger, par contre, tu vas souffrir pendant plusieurs jours. Je vais te donner de quoi te soulager. Tu as 2 côtes de casser, il faut que tu évites de bouger... ainsi que des équimoses sur tout le ventre... comme si tu avais été roué de coup... si tu te souviens de quelques choses n'hésites pas à nous en parler. Eloin, et Max sont également présents dans la pièce voisine, je vais aller le chercher sous peu.
Avant cela je dois te parler de quelque chose. Je ne leur ai pas dit, car c'est à toi de choisir si tu veux qu'ils le sachent... Lors de ton accident, tu as beaucoup saigné... je t'ai examiné... tu n'as pas de blessures ouvertes... ce sang... est... celui de l'enfant que tu portais...
Embrassant son amie sur le front, elle lui glissa quelques mots de réconfort à l'oreille. Puis après avoir regarder le ciel étoilé par la fenestre, elle attrapa une petite fiole dans sa besace, l'ouvrit en murmurant quelque chose comme pour elle même puis la présenta aux lèvres de Lys...
Ma douce amie, c'est un elixir de ma préparation qui te soulagera...

Puis ayant fini de faire boire le contenu de la fiole, elle se leva après avoir denouveau embrasser le front de Lys, pour se rendre à la porte de la chambre.Eloin, Max, je vous confie Lys, je vais me reposer quelques instants dans le fauteuil à côté, je suis épuisée...
Le visage de Lilla était en effet blème...
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Eloin

j'ai ordre de ne laisser penetrer personne...

*Tiens donc ! Et vous avez ordre de la laisser crever sans rien dire, aussi ?*

La repartie estoit toute preste, mais mourut sur ses lèvres lorsque le garde décida finalement de luy laysser une chance d'entrer. Elle n'en attendoit pas moins, voulant s'assurer par elle-mesme de l'état de son amye, et, si besoin, donner un coup de main à Max qui venoit d'obtenir l'autorisation d'entrer dans la demeure.

Elle hocha donc la teste et suivit l'homme d'armes sans mot dire, patientant derrière luy lorsqu'il annonça sa visite. Par la porte entrouverte du moulin, elle distingua une silhouette masculine et quelques meubles.

Elle vict également Max ouvrir la porte de la chambre et pénestrer à l'intérieur, laissant entrevoir à la bordelaise une silhouette alitée, auréolée d'une chevelure de feu, qu'elle reconnu sans peine.

Eloin... entre...

La voix estoit faible et visiblement lasse, mais exprimoit bien la volonté de la vicomtesse de voir son amye près d'elle. Aussi ne se fict-elle point prier pour s'engager dans la demeure d'un pas rapide, oubliant totalement les gardes, gratifiant l'homme vestu de l'uniforme des hommes de Loy d'un simple hochement de teste.

Elle faillit soupirer de soulagement en voyant Lillaka s'approcher d'eux : Lys estoit entre de bonnes mains. Quoique le visage blesme et les cernes sous les yeux de l'herboriste n'estoient guère gage de bonne forme.

Escoutant attentivement les explications de la parente d'Aubane, elle hocha imperceptiblement la teste en oyant celle-ci remettre à plus tard la demande de questionnement du sénher Anorion. Il faudrait soigner Lys, pour qu'icelle puysse estre en état de subir un interrogatoire en bonne et due forme. Et, vu l'air revesche du sire, elle ne doubta point une seconde de son professionnalisme !

Son visage d'ordinaire pasle blesmit un peu plus lorsqu'elle sut ce qu'il estoit véritablement arrivé à la dame de Launay, et l'oblate cistercienne hocha simplement la teste pour signifier son accord à l'ambuleuse. Luy emboitant le pas, elle resta sur le pas de la porte, laissant ainsi quelques instants à Lillaka pour parler à Lys.

Par la porte de la chambre restée entrouverte, la dame de Chérancé observa l'herboriste sortir une fiole et l'ouvrir en récitant quelques paroles indistinctes à son ouïe. Elle s'avança de quelques pas lorsque Lillaka annonça vouloir se retirer, après avoir parlé à l'oreille de Lys. Eloin serra un instant la main de la jeune femme dans la sienne, et murmura quelques mots à son adresse.

Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais-moy appeler...

Puys elle la laissa quitter la chambre, et se rendit au chevet de Lys, s'asseyant sur le bord du lit.
Elle resta un moment silencieuse, à la foys inquiète de voir son amye si pasle, et soulagée de la savoir hors de danger.

Lilla et Max ont faict le plus gros des soins, j'aurais juste à te préparer de quoi apaiser tes douleurs, ainsi que des baumes pour ayder tes blessures à cicatriser...

Et, ne trouvant rien de plus à dire sans tomber dans les niaiseries que l'on pouvoit sortir en pareille occasion, elle préféra se taire, laissant ainsi à Lys le loisir de s'exprimer.
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Lysesl

Lillaka essayait de la rassurer.

Ne bouge pas ma douce Lys... tu as un accident...

Elle eut presque envie de rire. Elle n'était pas vraiment capable de bouger.
Elle n'eut pas vraiment d'efforts afin de ne pas bouger lorsqu'avec l'aide de Max, elle lui banda l'abdomen.
Lillaka la laissa ensuite seule quelques moments, quittant la pièce avec Max, pour revenir seule peu après. Son amie lui expliqua ses blessures, mais elle n'en avait aucun souvenir. Que s'était-il donc passé...
Les paroles suivantes lui portèrent un coup encore plus grand...

tu n'as pas de blessures ouvertes... ce sang... est... celui de l'enfant que tu portais...

Elle n'aurait pas cru possible avoir encore plus mal. Mais cette nouvelle douleur était une douleur du coeur. Elle souhaitait tellement avoir un autre enfant, et se demandait pourquoi Aristote lui refusait ce bonheur, et voilà que sa prière avait été entendue et qu'elle le perdait avant même d'avoir réalisé sa présence...
Des larmes coulèrent, silencieuses.
Elle avala par réflexe l'élixir que lui présentait Lillaka. Puis elle regarda son amie sortir et Eloin entrer.
L'élixir faisait son effet. Les douleurs physiques s'estompaient mais pas l'autre douleur.
Elle se sentait étrangère à son corps.
Les larmes coulaient toujours, en silence.
Elle prit la main d'Eloin, essayant de la serrer mais n'y arrivant pas.

Je l'ai perdu...
Je veux rentrer chez moi...

Elle éclata en sanglots.

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Max_premier

Max avait écouté les directives de Lillaka, l’aidant à soulever le plus doucement possible la pauvre Lyse qui avait eu l’air d’être passée sous les sabots d’un cheval ou même sous un chariot tellement, chaque mouvement avait l’air d’être une horrible souffrance.

Le bandage du torse fait, Lillaka demanda à Max de sortir de la chambre et ils se retrouvèrent devant Eloin. Il ne l’aurait pas reconnu, il est vrai qu’elle était partie depuis longtemps mais surtout qu’elle portait maintenant le deuil. Pendant que Lillaka expliquait à Anorion que Lyse n’était pas dans l’état de lui répondre, il s’avança légèrement vers Eloin.

Dame Eloin, je n’ai pas eu l’occasion encore de vous apporter le moindre des mots pour le deuil qui vous a frappé, alors recevez tout simplement mes condoléances. Aucun mot de toutes façons ne peut remplacer un être cher.

Lui faisant un timide sourire, il se recula et laissa à Lillaka le soin d’expliquer la situation.

Quand Lillaka les laissa un moment pour se rendre seule dans la chambre, il regarda autour de lui et voulu s’occuper. Il alla remettre du bois dans l’âtre et mis de l’eau à chauffer. On a toujours besoin d’eau chaude de toutes façons, même simplement pour boire une infusion, se laver enfin bref… Il parlait tout haut, cela lui permettait de patienter.

Puis Lillaka ressortit et leur dit qu’elle allait se reposer un peu et Eloin rejoignit Lyse.

Max regarda son amie blême, à l’air épuisé. Lilla, si tu as besoin de quelque chose…

Au même moment, on entendit des sanglots et des paroles derrière la porte Je l'ai perdu... Je veux rentrer chez moi...

Il resta là, un instant. Perdu ? Qu’a-t-elle perdu ? Il ne savait plus quoi faire, n’osant pas déranger les femmes derrière la porte, ne sachant pas comment aider plus, voulant que Lillaka se repose encore. Il alla toquer légèrement à la porte…

Dame Eloin ? c’est Max… euh vous avez besoin de quelque chose ? Un peu d'eau chaude ? Il n’aimait pas ces situations ou il ne savait plus ou il en était et qui lui faisait dire n'importe quoi.

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Eloin

Eloin avoit adressé un mince sourire à Max. Elle ne savoit point encore quoi respondre à ceux qui luy apportoient leurs condoléances et voeux de restablissements, alors elle préféroit juste sourire en guise de remerciements, ou alors esquisser un simple hochement de teste.

La main de Lys tenta de serrer la sienne, en vain, la vicomtesse estant sans forces, tant mentales que physiques. Alors elle couvrit la paume fraische de son aultre main libre.

Je l'ai perdu... Je veux rentrer chez moi...

Perdu... Perdu ?

L'oblate haussa les sourcils, regardant son amye sans comprendre. Qu'avoit-elle bien pu perdre lors de ceste attaque de brigands ? Les malappris avoient-ils eu le temps de luy dérober un bien ?

Puys, soudain, un éclair se fict dans son esprit. Le regard perdu et triste de Lys éveilla en elle un douloureux écho, souvenir de la perte de ce qui aurait du estre sa deuxième gestation. Si l'enfant avoit vécu, elle serait revenue en Maine pour présenter à Lorenzo leur fille, conçue la veille de son départ définitif pour la Guyenne, dans une étreinte si doulce qu'elle en avoit eu les larmes aux yeux...

Je comprends... Murmura-t-elle, les larmes aux yeux. Je suys désolée, Lys... Nous allons te ramener chez toy...

Eloin reposa la main de Lys sur le lit avec doulceur, puys se releva et retourna dans la pièce principale du Moulin, manquant entrer en collision avec Max.

La vicomtesse souhaicte rentrer en sa demeure et se reposer. Déclara-t-elle sans ambages à l'assemblée.

Puys elle s'adressa au premier garde portant les armes de La Ferté que son regard trouva.

Allez chercher vostre capitaine, j'ay besoin de luy pour organiser le retour de la vicomtesse ! Qu'il vienne avec une voiture*, ou une litière, pour pouvoir la transporter en position allongée, elle ne pourra point s'asseoir sans souffrir le martyre avant plusieurs jours.

Les ordres donnés, elle se retourna vers Max, et sa voix se radoucit aussitost, tandis qu'elle s'approchoit de luy pour luy glisser dans un discret murmure.

Je n'ay besoin de rien pour le moment, Max, je vous remercie. A-t-on faict prévenir le vicomte de Sainct Pierre ? Sa présence sera précieuse à Lys, dans les jours à venir. Elle a faict une fausse couche, et en est fort affectée.

Les termes "voiture" et "litière" désignent ici le carosse, qui n'existe pas en 1458 malgré que certains joueurs en font l'usage allègrement.

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--Escouade_de_la_fb

La Dame repondant au nom dEloin l'interpela.. ou plutot lui ordonna !

Citation:

Allez chercher vostre capitaine, j'ay besoin de luy pour organiser le retour de la vicomtesse ! Qu'il vienne avec une voiture*, ou une litière, pour pouvoir la transporter en position allongée, elle ne pourra point s'asseoir sans souffrir le martyre avant plusieurs jours.

Bien Dame, de suite !

Il lui aurait bien repondu autre chose à la "mère j'ordonne" mais son respect pour les dames l'en empêcha.
Elle la soignait peut-être mais sans eux.. elle pourrait aussi avoir besoin de soins ...

il sauta sur sa monture et prit le chemin du Chateau en tout en toute hâte

Gardenor

C'est à brides abatues que Gardenor et la voiture arrivèrent au moulin.
Il mit pied à terre et entra sans toute autre de forme de cérémonie
Il salua les personnes presentes : Lillaka et surement le sieur Max , inclinant la tête.

Puis il frappa et ouvrit la chambre où il avait laissé Lysesl plus tot auparavant aux mains de la medicastre.
Une autre dame s'y trouvait, le surprenant :
Bonjour dame, je suis Gardenor , Capitaine de la garde

La mefiance se lisait dans ses yeux et les gardes auraient à repondre de la présence de cette personne en ce lieu, il lui semblait que ses ordres etaient clairs... il verrait cela plus tard ...

Il s'aprocha de la couche où se trouvait la vicomtesse , mit genou à terre pour ête à sa hauteur et prit sa voix la plus douce , lui offrant un visage des plus amical
Mes hommages Vicomtesse... votre voiture est avancée, je vous ramène à la Ferté... Je suis à vos ordres...
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Eloin

L'œillade que luy jeta le garde ne passa point inaperçue, et la veuve se retint de se mordre la lèvre. Elle venoit d'estre sèche dans ses paroles, sans le vouloir, et visiblement l'homme d'armes n'avoit guère apprécié d'estre traité comme un vulgaire laquais !

La silhouette de l'homme s'éloigna, et elle put entendre les sabots du cheval lancé à bride abbatue en direction du fief de Lysesl. Eloin retourna au chevet de Lys, silencieuse mais bienveillante présence en ces instants ardus pour la vicomtesse.

L'attente ne fut point longue, et c'est un homme au regard sombre et méfiant qui la jaugea lorsqu'il entra dans la chambre. Elle le salua d'un signe de teste, pesant ses mots pour ne point paraistre trop hautaine à celuy-là.

Bonjorn, sénher, merce de vostre diligence. Je suys Eloin Bellecour, médecin et amye de la vicomtesse. J'ay pris le relais de mestrà Lillaka qui a besoin de repos.

Ceste courte explication achevée, elle se recula de quelques pas pour laysser le capitaine saluer Lys et l'informer de son prochain retour en sa maisonnée.
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Lysesl

Eloin avait compris sans qu'elle eut besoin de parler... elle en fut soulagée. Elle ne pensait pas pouvoir en parler, pas tout de suite. Elle-même devait accepter cette nouvelle, et elle en était incapable pour le moment. Elle avait tant désiré avoir un autre enfant... Pourquoi le lui enlevait-on avant même de lui donner ?

Eloin revint peu après, présence réconfortante pour elle. Elle s'assoupit.
Une nouvelle voix lui fit ouvrir les yeux. Elle n'osait bouger, la douleur était diminuée mais toujours présente.

Gardenor ?
Que... Ambre ?

Elle ne comprenait pas la présence de Gardenor, mais elle accrocha sur ses paroles.

Mes hommages Vicomtesse... votre voiture est avancée, je vous ramène à la Ferté... Je suis à vos ordres...

Merci... je veux rentrer...
Eloin ?... Tu restes avec moi n'est-ce pas ?

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Gardenor

Rassurez-vous vicomtesse... vous rentrez....

Elle ignorait tout de ce qui s'était passé une fois qu'elle avait perdu connaissance, elle ne pouvait imaginer à quel point le capitaine avait été affectée et surtout à quel point de l'entendre parle lui réchauffait l'âme.

Il passa delicatement ses bras sous elle, remarquant les bandages .
il lui murmura à l'oreillePardonnez-moi si je vous fais souffrir, mais je dois vous porter jusqu'à la voiture... passez vos bras autour de mon cou si vous le pouvez ...

Doucement il se releva sans broncher, la dame dans ses bras.
Dame Eloin, vous venez avec nous, je pense qu'elle a encore grand besoin de votre science.
Il lui offrit un sourire de remerciement, tachant d'être moins dur à son encontre après sa presentation.

Il sortit de la pièce
Je ramène la Vicomtesse au Chateau, suivez-nous, elle aura encore besoin de vous.
et se dirigea à l'exterieur.

Tout les gardes s'aprochèrent de l'entrée dans un silence respectueux pour leur maitresse, formant une haie de protection entre le porche et la voiture.

Il installa du mieux possible la blessée, lui offrant quelques coussins pour plus de confort.
Aida le medecin à monter

Puis redescendit et enfourcha sa monture, s'aprochant du cocherToi, je te conseille de ne pas la secouer , d'aller doucement et d'eviter les ornières, sinon c'est à moi que tu auras çà faire !.. Est-ce clair ??.. c'est une reine que tu transportes ne l'oublies !...
Il regarda le reste de la troupe en carré autour de la voiture
Mouvement !

Suite RP Ferté Bernard

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Lysesl

Elle essaya de ne pas montrer sa douleur lorsque Gardenor la souleva, mais elle ne put retenir la plainte... Oh... ce qu'elle détestait être dans cet état.

Il lui était impossible de passer ses bras autour du cou de Gardenor, aussi les garda-t-elle sur elle.
Un soupir de soulagement se fit entendre lorsqu'elle fut déposée dans la voiture. Restait maintenant à se rendre à La Ferté.
L'élixir de Lillaka faisait encore un peu effet, heureusement...

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Eloin

Eloin ?... Tu restes avec moi n'est-ce pas ?

Elle faillit hocher la teste, pour finalement tourner son regard vers le capitaine, attendant son aval.

Elle le remercia d'un sourire lorsqu'il l'invita à les suivre. Elle sortit donc de la chambre à leur suite, et saisit la main du capitaine pour monter à son tour dans l'attelage confortablement aménagé.

Un sourire amusé naquit sur ses lèvres lorsqu'elle oya les ordres donnés par le sire à ses hommes, se disant qu'il se serait bien entendu avec la défunte duchesse de Bellesme, luy qui sembloit ne point rechigner à manier le fouet si le besoin s'en faisoit sentir...

Et le voyage débuta, le cocher faisant tout son possible pour éviter à la vicomtesse les cahots de la route. Durant le chemin, Eloin ouvrit sa sacoche et fict l'inventaire des petits bocaux et aultres fioles s'y trouvant, songeant mentalement à ce qu'il luy faudrait préparer en baumes et aultres tisanes apaisantes pour la suite des soins à donner à Lys.
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The_undertaker

Quelques jours plus tard...

Tak et les gardes arrivèrent au Moulin en compagnie de Cilou
Il s'adressa à l'un d'eux garde :

Toi, tu restes içi en faction, tant que l'on ne vient pas te relever !

Puis il mit pied à terre, aidant sa filleule à descendre :

Cilou, je vous remercie ppour tout... je vous dois beaucoup..
prenes soin de vous... je reviendrai recupérer le garde... soyez sage avec lui ... ^^

Il remonta sur Magnus et ils s'eloignèrent.
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Cilou73

Enfin chez elle....Des jours qu'elle avait chevauché pour retrouver son parrain...Et aucune nouvelle de son Sakapus durant tout ce temps...
Elle n'aspirait qu'à une chose caliner sa boule de poil sans poil..

Elle mit pieds à terre et regarda son moulin les yeux remplis d'etoiles...son havre de paix...son petit rien à elle...

Z'etes sur de vouloir me laisser...je vais en faire quoi moi...

Elle regardait le garde se demandant ce qu'elle allait faire de cet encombrant...

Mouais ben quitte à être là autant qu'il m'aide au champs....

Ces cultures étaient restés sans soins...et elle n'allait pas manqué d'ouvrage !

Sakapus avait du sentir sa présence car déjà ces miaulements se faisaient entendre....

Prenez soin de vous parrain....soyez prudent..ne faites rien de déraisonnable....
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Cilou73

Toute mégère qu'elle était fière d'être , Cilou se laissa tout de même attendrir par son animal de compagnie...
Le chat sauta sitôt dans ses bras demandant les caresses qui lui avaient tant manqué....

Moui...toi aussi tu m'as manqué Sakapus...et je suis fière de toi...tout le monde t'a oublié dans cet histoire mais tu as été brave , tu as trouvé Max à ce que j'ai ouïe dire....ma brave boule de poil....

Et le garde qui restait là figé comme une statue de marbre...Sakapus n'appréciait guère cette présence étrangère et grogna envers l'homme..

bon alors euh...restez donc point là comme ça vous....allez donc me chercher de l'eau à la rivière , que je fasse un brin de toilette et une petite tisane.....

Cilou rentra chez elle d'une démarche fort comique...C'est que depuis plusieurs jours elle avait passé tout son temps sur Ydella...chevauchant encore et encore ....encore et encore...et euh à oui...encore et encore....
Ses jambes n'étaient plus que feu !...Un petit onguent serait plus que necéssaire pour apaiser cet incendie....
C'est ainsi que tranquillement Cilou reprenait sa vie d'antan...Du moins elle en donnait l'impression...
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The_undertaker

Le Lendemain

Tak se presenta devant le moulin, frappant à la porte attendant qu'on lui ouvre ...
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Cilou73

Pour une fois Cilou s'octrôya une grasse matinée...C'est qu'elle avait du sommeil de retard avec ce voyage pour retrouver le parrain...
Elle avait demandé au garde confié par Tak de labourer et semer ces deux champs , de moudre qluelque sacs de farine, de nettoyer ses braies au lavoir, de monter quelques étagères...
Ce fût le garde qui vint ouvrir la porte...Et quant il vit son Maitre, le garde dut retenir ces larmes, de joie, naissante...

Mon Seigneur...Vous êtes revenus me chercher n'est ce pas ?!...

Le garde semblait heureux, soulagé, déboussolé, épuisé, effrayé même...
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[RP]Moulin de Cilou, 4 rue du Maine