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[RP] La Taverne / Auberge des "Anges protecteurs"

The_undertaker
Tak sourit légèrement:

Et elle m'a fait de beaux enfants ....
Quant à dissoudre ce mariage... je ne suis pas pressé... Lysesl saura bien le faire toute seule en temps et en heure... et si au moins il est de notoriété publique que je l'ai abandonné et je vais voir ailleurs, elle l'obtiendra d'autant plus facilement et me rendras ma totale liberté encore plus vite...
Pour certaines choses elle est très rapide et a de très bonne connaissances, je ne suis pas inquiet...


Il but une gorgée de son verre de lait....

Elle n'a pas trainé pour me faire interdire l'accès à La Ferté... je suis sûr qu'elle a peur que je vienne prendre les enfants... comme si les quelques gardes m'arreteraient....
Donc pour se debarrasser de moi, elle ne trainera pas non plus...

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Eloin
Elle le laissa parler puys resta silencieuse un bon moment, fixant le fond de son verre. Lorsqu'elle releva la teste, sa voix n'estoit plus que murmure.

Vous avez raison sur un point Arnaud. Le visage que vous me montrez ce soir ne ressemble en rien à l'homme que j'ai connu et à qui j'ai souhaicté tout le bonheur du monde.

Que fustes-vous par le passé, messer de Sainct Pierre ? Ces hommes qui attaquèrent Lysesl n'estoient point des enfants de choeur... Estiez-vous l'un des leurs, brigand passant ses journées sur les chemins à l'affut du moindre voyageur à la bourse un peu trop garnie ?


Elle doubtoit qu'il ne luy responde franchement, mais elle vouloit comprendre ce qui pouvoit amener un homme à changer du tout au tout en si peu de temps.
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The_undertaker
Le long silence qui preceda sa réponse n'augurait rien de très bon...
Eloin voulait des réponses, elle allait les avoir :


- Non, je n'étais pas un brigand, j'étais pire que ça !
Les hommes qui ont attaqué mon épouse sont des enfants de choeurs comme vous dîtes par rapport à moi ...
Je ne brigandais pas : je massacrais sur ordre ... Je faisais le "menage" après le passage des armées ... et cette vie me manque.
Une vie sans soucis, sans responsabilités, sans femmes ni enfants qui vous entravent.
Sans compte à rendre sur le moindre de ses faits et gestes ou paroles.


Il finit son verre

Et puis pourquoi vous inquietez de moi ?... On ne se fréquente pas, on vit chacun à une extrêmité du Royaume...
Préoccupez-vous de votre amie plutot, savoir ce que je suis ne vous aidera en rien .

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Eloin
Pendant ses explications, Eloin ne quitta point du regard le visage du vescomte, devinant ses paroles plus qu'elle ne les entendit.

Une sorte de bourdonnement s'estoit emparée de son ouïe, un vertige faillit la faire tomber de son siège, luy rappelant qu'elle n'avoit guère pris le temps de dormir depuys l'attaque de Lys.

Achevant son verre d'un trait, elle essuya sa bouche sur la manche de sa robe, puys se remit debout, non sans jeter un regard triste à celuy qui fut mercenaire et qui s'estoit bien joué d'eux durant plusieurs années.


Je m'inquiètes de vous, Arnaud, parce que vous aviez réussi à gagner mon estime, parce que vous étiez un amy que je pensois sincère, et je me rends compte que vous avez finalement réussi votre coup.

Savoir ce que vous futes réellement est fort enrichissant, au contraire, cela m'aura aydé à comprendre ce brusque changement et ses conséquences pour Lys.

Je m'en vais la retrouver, pour quelques jours encore puisque bientost je m'en retournes en Guyenne. Je ne pense point que nous nous reverrons de si tost, sauf si nostre suzerain vient un jour à réunir ses vassaux à Beaumont.


Elle traversa la pièce le visage fermé, posa une main sur le loquet de la porte, l'ouvrit, et se retourna une dernière foys vers le vescomte.

Aristote puysse veiller sur vos pas. Dict-elle simplement, avant que sa blanche silhouette emmitouflée dans l'épaisse cape de laine ne s'évapore dans la rue, layssant derrière elle un léger parfum de rose...
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The_undertaker
Tak salua le départ de la Dame d'un signe de tête :

Qu'Aristote veille sur les siens plutot que moi...
Au revoir !


Dès que la porte se referma, Tak prit une bouteille en main et commença à la vider.... à moitié il la reposa sur le comptoire... le regard noir.... s'essuyant du revers de la manche.
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