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[RP] Histoire du Maine

Lysesl
Afin de permettre une meilleure visibilité et pour permettre une mise à jour, j’ai refait le topic.
Pour ne pas que soient oubliés les messages postés dans le premier, je les ai tous remis ici à la suite.


17 juillet 2006

---fromFRChocoboy007 a écrit:
Cela faisait bientot plusieurs semaines que des travaux avaient lieu en plein centre de la ville du Mans. certaines constructions avaient été abbatues, et d'autres reconstruites. Personne ne savait de quoi il retournait.

Les travaux se finirent enfin. Tous les mainois avaient été conviés à se rendre sur la nouvelle place créée afin que le comte puisse l'inaugurer.
Le comte descendit de sa voiture. Il se fraya tant bien que mal un passage parmis la foule qui s'était ammassée là, curieuse de savoir ce dont il retournait. Le comte monta sur une petite estrade amménagée pour l'occasion. Il se racla la gorge et dit en direction des badauds:


"Mainoises, mainois,

Comme vous le savez mon mandat touche bientot à sa fin. Comme vous le savez également, celui ci fut quelque peu bouleversé par certains évènements indépendants de notre volonté. Notre manque de communication est souvent ce que vous nous avez repproché. Afin que le conseil suivant réponde plus à vos attentes, nous avons décidés d'élaborer cette place. celle ci aura une double fonction. D'une part, ici serons érigées les statues des anciens comtes, afin que le passé de notre comté ne soit pas oublié. D'autres part, cette place servira de point de relai entre les mainois et le conseil. Ici, vous pourrez directement adresser vos questions aux conseillers. Un trone a été installé au milieu de la place. Le futur comte y viendra de manière régulière afin de répondre à vos différentes interrogations."

Je vais donc inauguré cette nouvelle place, que j'ai nommé: "Place des comtes du Maine"

Le Comte coupa alors un petit cordon rouge, faisant ainsi tomber un rideau qui avait tenu jusqu'alors caché le reste de la place. Un trone siègeait au beau milieu de la place, entouré par les stautes des Comtes du Maine.

"Puisse le futur conseil ne pas répéter les erreurs que nous avons commises."

Citation:



Comte de Jublains Nakuneuil,
Régent du Maine du 28 Avril 154 au 18 mai 1454.



Comte Chocoboy007 de Salignac,
Comte du Maine du 18 mai 1454 au 17 juillet 1454.



Comte Kratos71 de Vergy
Comte du Maine du 17 juillet 1454 au 15 septembre 1454.



Comtesse Moniah de Prie-Montpoupon,
Comtesse du Maine du 15 septembre 1454 au 12 janvier 1455.



Comte Zemeuhman de Louvelle,
Comte du Maine du 12 Janvier au 13 mars 1455.
(dernière édition de Chocoboy)



Comtesse Caitline de la Clergerie,
Comtesse du Maine du 13 mars au 12 mai 1455.



Comtesse Izarra de Ozta d'Harlegnan,
Comtesse du Maine du 12 mai au 11 juillet 1455.



Comte Locke,
Comte du Maine du 11 juillet au 9 septembre 1455.



Comte Zamday de Cassel,
Comte du Maine du 9 septembre au 8 novembre 1455.



Comte Reese,
Comte du Maine du 8 novembre 1455 au 8 janvier 1456.



Comtesse Fifounijoli de Penthièvre,
Comtesse du Maine du 8 janvier au 10 mars 1456.



Comte Beren,
Comte du Maine du 10 mars au 9 mai 1456.



Comte Crazyseb de Landivy,
Comte du Maine du 9 mai au 8 juillet 1456.



Comtesse Aubane Sandrelune,
Comtesse du Maine du 8 juillet au 7 septembre 1456.
(édité par Eloin)



Comte Redshark d'Ecommoy
Comte du Maine du 7 septembre au 10 novembre 1456



Comtesse Passion de Prie-Montpoupon
Comtesse du Maine du 10 novembre 1456 au 6 janvier 1457



Comte Gaelant des Laridés
Comte du Maine du 6 janvier au 5 mars 1457



Comte Eymerick
Comte du Maine du 5 mars au 8 mai 1457



Comte Demoniums
Comte du Maine du 8 mai au 3 juillet 1457



Comtesse Lysesl
Comtesse du Maine du 3 juillet au 31 août 1457
Régente du Maine du 18 septembre au 31 octobre 1457



Comte Assirian
Comte du Maine du 1 septembre au 25 septembre 1457



Comte Jef_lebeug
Comte du Maine du 31 octobre 1457 au 26 février 1458



Comtesse L0velune
Comtesse du Maine du 27 février au ...


edit: changement de titre
{joker}

_________________
Lysesl

3 septembre 2007
Zhuyanzhang a écrit:
Dans un coin du Mans se trouve un espéce de crypte ou l on trouve ceux qui on fait ce que le Maine est a l heure actuel, des gens morts , mais le Maine, dois beaucoup a ses gens.....................................


Sur une plaque de marbre on peut lire ceci
Citation:


Chocoboy ( premier Comte du Maine)
Caitline de la clergerie ( Comtesse du Maine)
Alerik (Lieutenant-Général)
Hammett (Ancien conseiller et baron)
Kithkanan (Lt-General)
Locke (Comte du Maine)
Blinda (ancienne conseillére)





Ce mémorial est là pour ne pas oublier ces grandes personnes, qui ont fait avancé le Maine, qu Aristote veille sur eux


Lysesl

4 septembre 2007
---fromFRcrazy-seb a écrit:
J'ignore si seuls les mainois illustres ont une place ici.

J'aimerais saluer la mémoire de Xenia dont la douceur a marqué à Montmirail. Trop peu se souviennent d'elle et de son extraordinaire générosité. C'était une grande dame.

Une pensée aussi à Philaminthe, la bohémienne parfois sédentaire jamais sédentarisée mais qui aimait beaucoup ses champs. Le rustaud a une pensée pour toi Phila.



4 septembre 2007
Jason a écrit:
Ayons une sincère pensée pour ces illustres, qui ont marqués le Maine.

Euh Messire zhu, choco est le 2eme comte du maine, le 1er fut Nank

Lysesl

2 novembre 2007
Elissar a écrit:
En ce 2 novembre 1455, Jour des Morts, les pensées étaient dirigées vers les cieux, où reposaient tant d'hommes et de femmes.

Le silence régnait, les nuages gris tronnaient dans le ciel, une petite brise persistait. Elissar alla déposer une gerbe de chrysantèmes sur le mémorial



Elle tenait dans l'autre main une bouteille de vin rouge. Elle la déboucha avec les dents et rengea le bouchon dans une poche.
Lisant les noms gravés à jamais dans les coeurs et la pierre, Elissar se dit qu il fallait peut être y ajouter quelques personnages.
Le vide laissé était le même.



-Pour Cyane


Elissar déversa l'équivalant d'un verre sur la pierre

-Pour Hammet

D un mouvement du poignet, elle recommença et arrosa

-Pour Locke

Elle vida la bouteille jusqu à sa moitié, séchant quelques larmes avec le revers de sa manche.

Et pour ceux que je n ai pas connu....

Elissar vida le reste de la bouteille sur la plaque, regarda le liquide carmin s'écouler sur le sol.
Elle ferma les yeux et pria en silence en écoutant les feuilles des arbres bruissant sous le vent.


A tout ceux qui ont perdu un ami...
Lysesl

9 août 2008
Morgauth a écrit:
Morgauth était récemment revenu de sa longue retraite chez les Moines. QUel ne fut pas sa tristesse d'apprendre la mort de son ami Crazy-Seb.... Encore un autre qui s'en allait. Il partit marcher vers ces lieux qu'ils affectionnaient tous les deux. Ses pas les menèrent dans divers endroits de la campagnes mainoises pour venir s'achever devant le Mémorial....
Le Mémorial, lieu de mémoire en l'honneur des plus grands. Il décida d'adresser quelques mots au Très-haut espérant que son ami l'entendrait.


Ainsi, ce jour est arrivé, Seigneur.
Ce jour que je refusais de voir arriver, vous l'avez fait s'échouer sur les rivages de ma vie.
Je sais que dans Votre Eternel Sagesse vous avez des raisons que nul ne saisit.
Je sais que jamais, je n'entendrai les arguments de Votre Décision.
Pourtant, laissez-moi parler. Ecoutez-moi. L'homme que vous avez choisi de faire disparaître était pétri de justice, accepterez-Vous de proclamer Votre Sentence sans écouter la plaidoirie de la défense. Ce serait renier la nature de celui qui fut la plus belle de Vos Brebis, Divin Berger.
Ecoutez-moi Vous parler de celui qui restera l'un des plus grands mainois, l'un des plus grands serviteurs du Roy de France, Votre Glaive, Ô Seigneur.
Ecoutez-moi, je Vous en prie. Au Commencement, il y eut le Verbe. Ainsi, commence le plus saint des Livres. Ainsi, commençait mon Ami. Mais ce n'était pas le verbe haut de l'orateur brillant mais trop superficiel pour comprendre Vos Desseins. C'était le Verbe profond et chaleureux de l'Homme qui a trop bien compris quel est son destin, Vous servir en guidant le Peuple au grès des bourrasques que Vous soufflez sur nos misérables vies.

Cet Homme mérite toutes votre attention, Seigneur. Je les connue chope et sourire au lèvre, ouvert à chacun, fermé à l'idée de Vous trahir, aimable envers toutes Vos Créations, odieux envers celles du Malin. Sa sagesse n'atteignait pas celle du Divin Aristote mais elle surpassait celle de tous ceux que j'ai rencontrés. Son Amour des autres n'était dépassé que par celles qui Vous anime.

Joueur de Bilboquet infatigable, Poète et Musicien, Leader Politique, Chef Militaire redouté par ses ennemis, admirés par ses Alliés, il s'imposait par son Charisme naturel dans chacun des situations à laquelle il était confronté.

Mais ne méprenez pas mes dires, Seigneur. Il n'atteignait pas la Vertu D'Aristote et de Christos. Il était empli de défaut, mais tellement noble et humain ( l'un va-t'il sans l'autre, d'ailleurs) que Vous devez lui pardonner. Ses ennemis lui reprochèrent son orgueil, sa passion, et son intraitabilité.... Oui, Orgueilleux d'être Mainois, Passionné par la Vie, et Intraitable avec le Malin. Voilà ce qui le caractérisait.

Seigneur, tout cela est vrai mais ce n'est pas ce qui faisait de lui mon Ami. C'était mon ami car il était généreux dans ses tournées, agréables compagnons de promenades, rieurs. Je l'aimais car il était surement le plus humain d'entre nous.

Mon Dieu, écoutez maintenant ma prière. Je sais que je ne pourrai jamais changer Vos décisions mais.... L'Humanité n'est pas une naissance, c'est une fin à conquérir... Il est le seul qui est su resté enfant, qui est su être un Homme et pourtant, ne jamais cesser d'être la meilleure de vos Brebis.

C'est mon ami, Seigneur que vous recueillez à Vos Cotés... Laissez lui la meilleur place car vous n'en verrez pas beaucoup des comme lui.

Adieu mon Ami, Adieu Crazy



Morgauth déposa un bilboquet en bois qu'il avait taillé pour lui et s'en alla heureux d'être en paix avec lui-même, triste de ne jamais le revoir.
Lysesl

18 août 2008
Eloin a écrit:
De nuit, sans rien dire à personne, elle avait fait enlever la stèle qui trônait sur la place des comtes du Maine. Avec ses propres deniers, et l'aide d'un tailleur de pierre de la capitale, elle l'avait transporté dans l'atelier du dict tailleur. Toute la nuit, l'atelier pourtant calme d'ordinaire avait résonné des bruits caractérisques de la taille de la pierre...

Au matin, alors que l'aube se levait à peine, la stèle avait retrouvé sa place originelle, et chacun pourrait de nouveau la voir, elle et la mise à jour effectuée.


Eloin jeta un dernier regard au travail effectué, alla donner son pécule au tailleur de pierre, et rentra à Montmirail sans que personne ne se soit douté de son absence...
Lysesl

9 février 2009
Odoacre a écrit:
Odoacre traversait rapidement le Maine. Dès le lendemain il n'y serait plus.

Il passa alors devant les statues en souriant, la plupart des visages sculptés lui étaient connus...




9 février 2009
Rookie a écrit:
vive Dame Caitline, la comtesse à l'épaule dénudée !!!!!

la seule, l'unique l'intemporelle comtesse du Maine !!!!!


9 février 2009
Rookie a écrit:
Dieu a écrit:
Comtesse Caitline de la Clergerie,
Comtesse du Maine du 13 mars au 11 mai 1455.

la seule, l'unique, elle a incarné le Maine et ses habitants





que de grâce, que de beauté, que de talent, que d'écoute des autres ......


Lysesl
13 mai 2009
Citation:
Les comtes s'étaient succédés... il était grand temps de faire une mise à jour. Elle avait tous les portraits mais elle avait des doutes sur certains... à moins que sa mémoire ne lui fasse défaut. Le sculpteur avait tout de même bien travaillé.

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Lysesl


Une section de la bibliothèque historique était sur le point d'être détruite. Pour préserver les écrits qui s'y trouvaient, elle les apporta avec elle pour les transcrire dans la section plus récente. Ainsi, les Mainois pourraient toujours se familiariser avec l'histoire du Mains.

Jason a écrit:
Un peu d'histoire

Comté du Maine

Le comté du Maine est à l'origine un comté carolingien, composé du diocèse du Mans, formé des anciennes cités du Mans et de Jublains. Le gendre de Charlemagne, Rorgon (ou Roricon) Ier, est comte en 839.

Vers 895, le comté est arraché aux Rorgonides par Roger, gendre de Charles le Chauve et alliés des Robertiens.

Le comté prend de l'importance à l'époque des incursions normandes.
Le roi Raoul Ier le donne en 923 au duc de Normandie Guillaume Longue épée pour le céder à Hugues le Grand. Hugues Capet y place le comte Hugues, dont les descendants le gardent jusqu'au XIIe siècle. Hugues II doit reconnaître la suzeraineté du comte d'Anjou. Son fils Herbert II Éveille-Chien est forcé de reconnaître pour successeur le duc de Normandie Guillaume le Bâtard, dont le fils Robert Courteheuse tient le
Maine avec sa femme Marguerite du Maine.

Une dynastie vicomtale existait à la même époque.

En 1070, une révolte appelle Azzo d'Este, un Italien marié à Gersinde, la fille de Herbert Éveille-Chien. Puis les Manceaux renvoient le fils d'Azzo en 1090 et celui-ci cède ses droits à son cousin Jean de Beaugency, seigneur de la Flèche. Le comte Foulque V d'Anjou épouse alors la petite-fille héritière de Jean de Beaugency, Erembourg. En 1113, Henri Beauclerc le reconnaît comte de Maine en contrepartie de la reconnaissance de la suzeraineté de la Normandie sur le Maine.

Foulque V transmet le comté à son fils Geoffroy Plantagenêt. À la mort de Geoffroy, en 1151, son fils Henri déjà duc de Normandie depuis 1150, réuni enfin les trois régions.

Le Maine est saisi en 1204 sur Jean sans Terre par Philippe Auguste.

Le Maine fait partie de l'apanage de Charles Ier d'Anjou, passe à sa petite fille Marguerite, qui épouse Charles de Valois. Il est uni au domaine royal à l'avènement de Philippe VI de Valois en 1328.

Il entre ensuite dans l'apanage de Louis Ier d'Anjou et passe à ses descendants. Il va à Charles Ier, fils cadet de Louis Ier d'Anjou, puis à l'aîné Louis II et à son troisième fils Charles II.

Les Anglais occupent le Maine à partir de 1424, et Bedford en prend le titre comtal. Les Anglais n'abondonnent le Maine qu'en 1448.

Le Maine revient à la couronne en 1481 à la mort de Charles III.

En 1331, le comté du Maine est érigé encomté-pairie.

Au IXe siècle, il est composé des condita - subdivisions - suivante : condita de Saosnes, c. de Cormes, c. de Céaucé, c. de Beaufay, c. de Javrons, c. de Jublains, c. de Sougé, c. de Vivoin.

Les sceaux du Maine




La situation du maine



Le blason du Maine

Lysesl


Un premier transfert était effectué. Il y en avait encore quelques uns, elle se remit donc à la tâche.

Eloin a écrit:
Histoire du comté du Maine (Avant les RRs)

Le gendre de Charlemagne, Rorgon (ou Roricon) Ier, est attesté comte en 833 et 839. Dans la seconde moitié du IXe siècle, le comté prend une importance stratégique en raison des incursions normandes et bretonnes. Le fils de Rorgon, Gauzfrid, comte du Maine, combat le roi des Bretons Salomon et participe à la bataille de Brissarthe (866) contre les Normands, aux côtés de Robert le Fort.

Parallèlement, au VIIIe et IXe siècles, il existe un duché du Mans (ducatus Cenomannicus) qui sert d'apanage pour plusieurs princes carolingiens. Apparemment, ce duché est une sorte de marche, regroupant peut-être plusieurs comtés dont celui du Maine. Il s'étend en Basse-Normandie, jusqu'à la Seine. En 748, le maire du palais Pépin le Bref donne ce duché à son demi-frère Grifon. En 790, Charlemagne fait de même en faveur de son fils Charles le Jeune. Le futur Charles le Chauve et le jeune Louis le Bègue sont aussi duc du Mans grâce à leur père. Au plus fort des invasions scandinaves, un certain Ragenold, mort en 885, est connu avec ce titre (Ragnoldus dux Cinnomanicus)[1].

Vers 895, le comté du Maine est arraché aux Rorgonides par Roger, gendre de Charles le Chauve et alliés des Robertiens.

Le roi Raoul Ier aurait donné le comté en 923 au duc de Normandie Rollon[2]. Hugues Capet y place le comte Hugues II, dont les descendants le gardent jusqu'au XIIe siècle.

Au XIe siècle, le comté du Maine est un enjeu entre les deux puissances montantes de l'époque : le comté d'Anjou et le duché de Normandie. Hugues III doit reconnaître la suzeraineté du comte Foulque III d'Anjou mais son fils, Herbert II du Maine, est forcé de reconnaître pour successeur le duc de Normandie Guillaume le Conquérant. En 1063, ce dernier s'empare effectivement du Maine malgré l'opposition de plusieurs seigneurs (Hubert de Sainte-Suzanne, Geoffroy II de Mayenne). Son fils Robert Courteheuse est marié avec Marguerite du Maine († 1063), sœur d'Herbert II du Maine et devient, nominalement, comte du Maine après la mort de sa femme. Mais c'est Guillaume le Conquérant qui contrôle le territoire.

Une dynastie vicomtale existait à la même époque au Mans.

Les Normands tiennent difficilement le Maine. Ils se heurtent à l'opposition des barons locaux comme Geoffroy II de Mayenne et à l'influence du comte d'Anjou Foulque le Réchin. En 1070, une révolte appelle Azzo d'Este, un Italien marié à Gersende du Maine, la fille d'un ancien comte, Herbert Éveille-Chien. Les Normands sont chassés. Ils reviennent temporairement dans la capitale en 1073, en 1088, en 1098 et 1099. Élie de Beaugency, le neveu de Gersende du Maine, finit par s'imposer comme comte. Sa fille épouse le comte Foulque V d'Anjou qui récupère le Maine en 1110 à la mort d'Élie. Henri Beauclerc accepte de le reconnaître comte du Maine en contrepartie de la reconnaissance de la suzeraineté de la Normandie sur le Maine.

Foulque V transmet le comté à son fils Geoffroy Plantagenêt. À la mort de Geoffroy, en 1151, son fils Henri déjà duc de Normandie depuis 1150, réunit enfin les trois régions.

En 1204, le roi Philippe Auguste s'attaque à l'empire Plantagenêt dirigé par Jean sans Terre. Le duché de Normandie est pris tandis que le sénéchal Guillaume des Roches s'empare pour le compte du roi de France de l'Anjou, de la Touraine et du Maine.

Le Maine fait partie de l'apanage de Charles Ier d'Anjou, passe à sa petite fille Marguerite, qui épouse Charles de Valois. Il est uni au domaine royal à l'avènement de Philippe VI de Valois en 1328. Il entre ensuite dans l'apanage de Louis Ier d'Anjou et passe à ses descendants. Il va à Charles Ier, fils cadet de Louis Ier d'Anjou, puis à l'aîné Louis II et à son troisième fils Charles II. En 1331, le comté du Maine est érigé en comté-pairie.

Après la bataille de Verneuil en 1424, les Anglais occupent le Maine, et Jean de Lancastre en prend le titre comtal. Les Anglais n'abandonnent le Maine qu'en 1448.








Lysesl


La moitié du transfert était accomplie. Mais il lui restait encore deux gros volumes à déménager. Elle retourna en chercher un.

Eloin a écrit:
Les combats menés durant les derniers mois de l'année 1455

Tout commence à la fin du mois de novembre de l'an de grâce 1455, alors que le froid et le gel avait envahi les contrées du nord de la Loire.
Les 28 et 29 novembre, une armée commandée par le 197856 de Penthièvre s'empare de la ville de Mayenne par surprise, la rendant de fait franche de toute domination royale. Les portes de la cité mainoise avaient-elles été fermées, la veille au soir ? Ou laissées ouvertes par complaisance ? Nul ne le sait, mais une chose est sure : l'armée du duc tourangeau est entrée sans difficulté dans la ville de Mayenne.
Quelles étaient les motivations de celui que beaucoup ont surnommé le "chiffre" ? Elles sont simples : celui-ci estimant avoir été lésé par la couronne de France, exige que lui soient servies sur un plateau les têtes de dame Lancelote et sire Allen, en échange de la libération de Mayenne.

Une seconde armée, composée de membres de la famille de Penthièvre, d'autres de la célèbre troupe des lucioles, rejoint la première autour du 4 décembre, après s'être librement promenée dans le comté.
Après s'être rejointes, les deux armées font route vers la cité de Laval, ne laissant à Mayenne qu'une garnison d'une quinzaine d'hommes. Cette armée, composée à majorité d'Angevins, de Tourangeaux et de Bretons, s'en va tranquillement assiéger Laval.
Pendant ce temps, la défense mainoise s'organise. Les duchés d'Anjou et de Bretagne font savoir qu'ils ne cautionneront point les actes commis par leurs ressortissants, alors que la Touraine se tait. Et pour cause, le groupe des lucioles est mené par le non moins célèbre messire Cuculus, à l'époque Juge et Membre du conseil tourangeau.

Les 8 et 9 décembre, les combats, acharnés, font rage devant les murs lavalois. Les uns se battent pour garder le contrôle de leur cité, les autres pour sa possession. La défense gagne finalement le 10, et l'armée se dissout, le duc 197856 étant mort durant la bataille. L'ex-armée se sépare, fuyant de tous côtés pour éviter les mainois avides de vengeance.
Mais, tandis que les lucioles fuient le Maine, le fourbe Zoko33 sème le trouble à Mayenne, et en profite pour piller les coffres de la mairie.

Après les combats, place à la justice. L'armée du défunt duc étant dissoute, des procès sont lancés à l'encontre de soixante-seize noms, dont des bretons de haute noblesse.

Mais l'agitation, hélas, n'était pas retombée dans le Maine affaiblit par cette attaque. En effet, le 12 décembre, le comte en place, en l'occurence messire Reese, est mis en garde à vue et enfermé dans les geôles du castel du Mans, sur ordre de l'Etat Major du Domaine Royal. Le comte est accusé d'avoir voulu quitter le Maine avec un mandat contenant une grande partie des fonds monétaires du comté. L'un de ses deux accusateurs aurait été son complice, mais comment déméler le vrai du faux ?
L'EMDR, cependant, semble y avoir réussi, car au bout de six jours d'enquête, le comte est relâché, libre et blanchi.
Au castel manceau, les procès furent lancés le 20 décembre 1455.

Finalement, grâce à la volonté des mainois, Mayenne est redevenue mainoise. Laval a réussi à repousser l'envahisseur, et Montmirail a tenu bon face un groupe de lucioles arrivé de Vendôme.
Lysesl


Elle était allée chercher le dernier volume.
Une fois celui-ci transcrit, l'ancienne section de la bibliothèque historique pourrait disparaitre, les écrits resteraient.


Eloin a écrit:
Printemps 1456 : Bis repetita Britanicus !

En ce dixième jour d'avril mil quatre cent cinquante six, les armées présentes depuys plusieurs jours aux portes de la ville de Laval ont attaqué la nuit précédente, prenant
d'assaut la cité.
Durant dix jours, les attaques et le siège breton furent repoussés courageusement par la maréchaussée, et les groupes armés formés par des villageois décidés à barrer la route aux envahisseurs. Hélas, avec une armée assaillante en surnombre, renforcée par une armée angevine, la ville est finalement tombée, ses rues envahies et la maire déchu au profit d'un dirigeant breton.

Suite à une déclaration de messire Jason de Prie-Montpoupon, ce dernier fut limogé et déchu de son poste de Chambellan. Le comte en exercice, messire Beren, ne nomma point de nouveau diplomate en chef pour le Maine, et ainsi passèrent plusieurs semaines. La priorité était à la défense du comté, et de la capitale tout particulièrement. Il fallait éviter que le comté ne tombe aux mains de l'ennemi...

Le vingt et un may, les mainois apprenaient avec joie que la cité de Laval était de nouveau mainoise depuys deux jours, le maire sire Arroseur reprenant en main les rênes de la ville meurtrie par l'occupation.
Les bretons, repliés sur La Flèche, et dans leur territoire, sont à présent attaqués sur leurs propres terres, par les armées du Domaine Royal. Rieux l'a échappée belle, mais Vannes est ville franche. Fougères est assiégée, ses défenseurs résistent, mais ils ne le pourront pas indéfiniment.
Le lendemain, Fougères tombe, au terme de dix jours de siège, et de plus de cinquante morts du costé breton. Messire Jason, pour commenter ces combats, aura une expression que je retranscrit céans car elle reflèta bien mon sentiment de l'époque.


Citation:
De la folie des hommes, 101 hommes ou femmes ont péri dans cette attaque
- 91 bretons
- 10 François

Prions pour eux


Le 28 may, Fougères est déclarée ville du Maine, elle le restera jusqu'au 17 août, non sans heurts entre bretons et mainois, heureusement sans gravité.
Durant ce temps, l'armée mainoise et d'autres armées parcourent les terres aux abords du Maine, chassant les restes des armées bretonnes qui se promènent sur les différentes provinces, menaçant un temps la cité d'Alençon. Elles seront finalement défaites pour certaines, mais la plupart réussiront à rentrer en Breizh sans grand dommage autre que la dislocation.
En revanche, l'Orléannais est tombé, un conseil comtal composé de bretons a pris le pouvoir. L'armée mainoise est soudain réquisitionnée, pour aller mettre le siège devant la cité ligérienne et libérer les habitants de ces usurpateurs. Cela sera faict en plusieurs jours, au terme d'une bataille acharnée, mais au cours de laquelle la plupart des fautifs purent fuir la justice et retourner se terrer dans leur province.

Les villes libérées, les menaces écartées, un plan de désarmement tant breton que françois est élaboré entre la GMF, Armoria de Mortain, et le duc breton de l'époque. Cette manoeuvre se déroulera sans encombres, et un traité de paix sera ensuite négocié au Mont Sainct Michel, lieu choisi pour sa neutralité entre les deux entités diplomatiques. A la grande déception des mainois, aucun représentant issu du comté ne fut nommé pour ces négociations. Un membre du Domaine Royal fut chargé de la défense du Maine, rien de plus. Des âpres négociations en le Mont, nous n'avons guèr e eu que des échos plus incertains les uns que les autres, et attendons l'avènement d'un traité qui signifiera la paix entre les deux provinces. Ce traité sera-t-il respecté ? L'avenir le dira, mais les mainois, las de se battre contre le mesme ennemi, veulent y croire...
Citation:










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