[RP] La forêt de Vannes

La fin de l'hiver se fait sentir , au coeur de l'immense cathédrale végétale grondent les ruisseaux qui se dégorgent des derniers soupçons de neige.
Les oiseaux volent de branche en branche et s’embrassent du bout de leurs ailes , le chant du rossignol dépose sur la vie un air de gaité , cachés dans leur nid les merles sifflent, tous les oiseaux offrent leur doux refrain et au loin on entend le rire du printemps.
La nature entière est en éveil, elle s'habille de vert tendre et de couleurs de l'arc en ciel pour faire naître une nouvelle vie , on croise les amants se promenant main dans la main , perdus dans leurs pensées ils cueillent le chant de la douce brise , qui , parfumée bouleverse les sens.








_________________

Chitoss se leva de bonne humeur ce matin là....heureux d'etre retour a la maison....il décida de se payer une petite partie de chasse a l'ours a mains nues comme dans l'temps...ça lui avait tellement manqué....les ours sont rare en Helvetie et les pentes sont abruptes....

...il s'enfoncant dans la forêt et découvrit une jolie cabane dans un arbre...

-Wow!! c'est d'la cabane ça mes ami!!

..il s'approcha et admira la construction...

-HELLO!! Y'A QUELQU'UN???
_________________
*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Chitoss vit arriver un homme qui avait l'air un peu sur ces gardes..

-Demat messire! Vous en faite pas , chui pas méchant , je partais pour la chasse quand j'ai vu cette jolie cabane..Je me présente , Chitoss D'amour en fin de retour dans ma chere Bretagne...c'est vous qui avez construit ça messire?
_________________
*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Chitoss trouva cet homme fort sympathique..

-Ben qu'importe qui s'est je l'embauche tout d'suite s'il veut m'en construire une pareiille...bon , je vais continuer ma route...au plaisir de vous revoir messire...en taverne peut-etre! Nous ferons plus ample conaissance! Kenavo!
_________________
*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Chitoss venait de prendre congé quand enfin apparu une silhouette féminine sur les hauteurs juste devant la porte de la cabane. Une magnifique rousse aux yeux émeraude, un visage qui disait bien quelque chose a Gwez et en y repensant, il était persuadé d'avoir déjà vu cette femme il y a plusieurs mois lorsqu'il avait quitté Vannes.

- Demat Messires , et bien quel raffut ici , vous voilà enfin arrivé Chitoss...il était temps , on ne parlait plus que de vous ces derniers temps , et vous Gwezheneg de retour aussi .......vindiou que de monde de retour , je suis Fanchon M'ssieurs Chitoss et Gwezheneg et vous vous trouvez sous ma cabane , oh plutôt mes cabanes , voyez vous la petite elle sert de garde manger !

Fanchon! voilà ça lui revient, c'était bien elle qu'il avait rencontré en taverne avant de quitter Vannes il y a de cela plusieurs mois. Il la regardait en souriant et lui fît un signe de la main en guise de salutation.

Demat Fanchon!, votre cabane est splendide j'avoue que j'en aurais bien fait ma demeure.

Vous me permettez de monter voir où vous descendez? l'un des deux choix seraient plus simple pour continuer a bavarder.

Gwez la regardait attentivement, allait-elle l'inviter a monter ou préférerait-elle descendre de son arbre. En tous cas la forêt de Vannes avait toujours eux une flore magnifique et Gwez dû bien reconnaitre que cette belle plante rousse est magnifique.

Chitoss s'éloigna quand il vit apparaitre la propriétaire des lieux....il rebroussa chemin..

-Bien l'bonjours mademoiselle...ce messire et moi nous demandions qui pouvait bien avoir construit une propriété aussi magnifique....alors c'est vous?...eh ben bravo!!...Superbe!...

...bon ben je vais continuer mon chemin....y'a surement un ours qui m'attend quelque part....Kenavo!
_________________
*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Chitoss continua son chemin tandis que Gwezheneg s'expliqua de la queston qu'avait posé la rousse, elle l'écouta et s'empressa de rétorquer .

- Sans façon , je ne serai jamais un gibier qu'on pourra braconner ou apprivoiser , et ma cabane n'est pas à vendre , j'ai eu un mal fou pour la construire, elle est invendable !

Appuyé contre un arbre Gwezheneg continua à lui raconter son retour à Vannes .

-Je me souviens de vous effectivement , vous quittiez Vannes ce jour là pour un long voyage m'aviez vous dit.....!

Fanchon jeta un oeil sur la cabane en se frottant le dessus de ses cuisses .

- Bon et bien je vais retourner là haut et continuer mon nettoyage , j'ai hâte que ce soit à nouveau impeccable!
_________________

Le jeune homme lui redit ô combien sa cabane était magnifique , il avait sans doute envie d'aller la visiter de plus près , mais Fanchon avait autre chose à faire pour l'instant , il fallait que le nettoyage soit terminé assez rapidement pour qu'elle puisse retourner à l' Auberge.
Elle se dirigea vers l'échelle , suspendue par un bras et un pied sur le premier échelon , laissant balancer son autre pied elle regarda l'homme prendre la bride de son cheval .

- Bien entendu Gwezheneg , nous reprendrons cette conversation un autre jour, bonne journée à vous et bonne promenade !

Il lui fit un signe de la tête et continua son chemin , tandis que Fanchon se hissa en deux enjambées dans la cabane et reprit sa besogne.
_________________

Un homme robuste grimaçant et grommelant parcourait la Forêt. Il hurlait depuis des heures un nom imprononçable pour lui.

Sieur Gwezééné!!! Sieur Gwezestné!!! Sieur Gwezhenerg!!!!!!

Mais pourquoi faut'il que je lui apporte un message ici, "trouvez le", elle m'a dit, pfff, trouvez le dans une forêt. Depuis l' temps que je lui cours après si ça continue, je vais le foutre dans un ruisseau son message, et dire que le gars est mort. Tiens oui, bonne idée, il est mort.

Et de se prendre les pieds dans les branchages, de tirer son cheval à bout de bras qui trouve sûrement ridicule de tourner depuis des heures dans cette fôret.

Sieur Gweznerg!!!!!
Il peut pas faire comme tout le monde rester tranquille dans une taverne, une auberge, même chez une pucelle j'aurai eu moins de mal à le retrouver...pffff...
Sieur Gwez!!!!

Paff une branche dans la tête.
Il se frottait la caboche lorsqu'il arriva à un ruisseau.

Sieur Gwezgnegne!!!!!!!!

Il fît halte, son embonpoint le faisant souffrir, il soufflait comme un boeuf. Il décida de boire un coup et de manger un bout de viande séchée.
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]

Il sursaute comme s'il avait vu un fantôme.

Morte couille, j'ai cru jamais vous trouver. J'ai un message de la duchesse de Chateau-en-anjou .

Il lui tend le parchemin. Et s'éponge le front.
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]

Le messager le regarde d'un air ahuri. Il boit un coup pour se donner du courage pour répondre. C'est qu'il n'a pas l'air commode ce gars là.

Houla, vous plaisantez j'espère je vais pas me retaper la route et revenir, ça fait des jours que je vous cherche. Le message vous l'avez, faut pas me prendre pour un pigeon.
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]

De toute façon, il devait rentrer chez lui. Il resta sans rien dire, mais on voyait que le pauvre homme avait mis sont cerveau en marche et qu'il essayez de réfléchir.
Il n'avait pas trop le choix, et un repas ça l'intéressait.
Il s'essuya à nouveau du revers de la manche son front.

Je repars demain matin, merci pour l'invitation.

Ils avaient mangé sans grands mots, et le matin à l'aube il était reparti comme il était arrivé, en grommelant.
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]

Des jours passèrent et le pauvre bougre revenait dans cette foutue forêt.
Et il hurla encore à l'homme des bois.

Sieur Gwezééné!!! Sieur Gwezestné!!! Sieur Gwezhenerg!!!!!!

Mais cette fois il le trouva vite. Il dormait juste à 3 pas et cela ce voyait que ses cris l'avait fait bondir.
Il s'épongea le front, et le salua.

Je suis revenu en toute hâte, je n'ai pas de message de la Duchesse, parce qu'elle est sur un lit en face de la mort... Je ne sais pas mon gars si elle vie encore au moment où je vous parle, mais elle tenait tellement pour le message d'avant, alors je suis revenue quand même.

Il fît une pose,

Vous avez encore des petites choses à manger?
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]

Phoenellion se rendait a la foret comme chaque apres midi pour couper quelques steres de bois. Vetu simplement, c'etait pour lui l'occasion de se fondre dans la foule sans attirer l'attention. Son aigle, epiant sans cesse les alentours, se tenait fierment sur son epaule, mais changea vite de perchoir quand son maiter s'allongea pour faire sa sieste. Alors qu'il dormait a poing ferme, il entendit un cri stridant et il se redressa pour mieux voir les environs, pres a lancer sa hache sur le rustre qui l'avait reveille, tandit que son aigle rejoignait fidelement son epaule :

Mais qui diantre peu bien hurler a l'heure de la sieste ??? Aucun respect pour le calme de la nature ma parole... il n'a pas interet a croiser mon chemin celui la...

Puisqu'il etait reveille, Phoenellion en profita pour se mettre a la coupe du bois. Son aigle quitta son epaule en vitesse quand le premier coup de hache fut donne. il opta pour un support un peu moins gesticulant. Il s'affairait laborieusement a la coupe de son bois quand il entendit un autre cri :

Rhooo mais ca suffit !! On ne s'entend meme plus coupe le bois dans cette foret. je vais me plaindre au naire si ca continue hein ??...
A c'est vrai, c'est moi le maire. Bah je vais me plaindre a moi meme nah !!

Reprenant la coupe de son bois, il vit un cheval passer si vite qu'il ne pu meme pas voir le visage de son cavalier qui eperonnait la pauvre bete a lui rompre les cotes. La scene bien que breve lui etait apparue dans un grand bruit de sabots hurtant le sol dans une folle course. C'en etait trop, cette foret devenait vraiment trop bruyante. Il rentra chez lui, enerve de s'etre vu gache son apres midi de repos.

C'est decide, demain j'emet un decret municipale pour interdire tout bruit autre que des coups de haches dans cette foret.


Le lendemain matin, Phoenellon arriva avec une pencarte qu'il planta au bord du chemin penetrant dans la foret :

Une ombre s’avança dans la foret vannetaise, elle sortit un petit canif et commença à graver quelque chose sur un arbre. Une fois son travail terminé elle regarda sont ouvrage et l’embrassa


_________________
Lieutenant de police à Vannes
Sergent chez les dragons
Casse bonbon a ses heures

Pas du tout réveillée, Soaz entendit Elvis venu la chercher pour une ballade en forêt. Il lui fallut du temps pour arriver enfin à sortir de son lit! C'est qu'elle était drolement fatiguée la pauvre.

La perspective d'une tendre sortie cependant lui redonna un tonus de fou.

- Quelle bonne idée! J'enfile mes braies et j'arrive.

Elle prit son petit panier, une couverture (on ne sait jamais faut toujours être prévoyant dans la vie) et ses chausses de foret et suivi le merveilleux, fantastique, admirable homme qui était venu la chercher! Elle était d'humeur badine ce matin et n'avait qu'une envie : profiter du gazouilli des tits zozios!!! Comme quoi même elle n'était absolument pas épargnée par les montées hormonales du printemps!

Main dans la main... Quel plaisir de se promener ainsi. Soaz savourait pleinement l'instant.

Etait-ce les oiseaux qui roucoulaient ou la sensation d'étourdissement qui lui résonnait dans les oreilles?
Pour un peu elle se serait cru dans un conte de fée ... Un nid d'amour....

Elle prit son air canaille pour lui répondre.

Tu ne devines pas? Selon toi à quoi peut bien servir une couverture. Ne me réponds pas à se protèger des moustiques, en cette saison ils dorment encore!
Cette jolie couverture est juste le témoin des ébats champêtres...

Ce qu'ils firent par la suite ne peut être narré ici, nous vous prions de nous en excuser...

Ellyzabet ce rendais à la lisière de la forêt en marchant furieusement. Elle y entra et courue jusqu'à ne plus avoir de souffle. Levant les yeux au ciel, Elly admira la lune blanche et ses étoiles protectrices. La nuit était douce et le vent s'infiltra sous ses vêtements collant sur sa peau. Brusquement , elle entendis parmi les arbres et le sifflement du vent, un craquement de brindille. Elle s'accroupit rapidement et tendis l'oreille, au a guet. Tout à coup, une fourrure sombre se frotta contre son échine c'est alors qu'elle se détendis et s'étendit sur le sol même. Elle porta sa main sur le museau de l'animal pour la caresser. L'animal lui lécha alors la main en guise de joie. Tout en effleurant le pelage de la bête elle murmura:

Alors, comment c'est-il passé ta journée? Aucune personne ne ta vue en?


La louve gémit et posa sa tête entre ses pattes. Elly la regarda, pensivement.


Tu sais très bien que tu ne dois faire aucun mal, à qui conque! Mère ne sera pas contente de l'apprendre si cela arriverais! siffla-t-elle aux oreilles de la bête.

La fatigue la gagna et Elly s'assoupit au coté de la louve ...

Elle sentit la chaleur pénétré sa peau et se tortilla avant d'ouvrir un oeil. Elle leva la tête en sentant une odeur étrangement familière. C'est alors qu'elle aperçue une jeune femme à cotée d'eux. D'un geste vif et calculer , elle brandit son poignard sur la gorge de la personne. Ne voyant pas très clairle visage de la femme à cause des rayons du soleil lui tapait dans les yeux, elle dit sèchement à la personne.

Qui êtes-vous? Que faites-vous ici!Elly regarda la louve qui n'avait même pas dédaigner à morde l'intrus. Elle perçue que l'animal était très calme.

Elly entendu la voix tremblante de la femme et puis dit dans un murmure

Morgane? Ohh!!!


Elle observa Morgane, incrédule en la dévisageant , elle garda toujours le poignard contre sa gorge sans vraiment le savoir.

Mais que fais-tu... souffla-t-elle, transit Elly regarda le couteau d'un air stupéfait et puis le lâcha subitement par terre comme si l'arme venait de lui brûler la main. Elle regarda Morgane douloureusement avant de reprendre ses esprits.

Oh! Morgane.. pardonne-moi.. je ne savais pas que... que tu étais.. qui tu étais.. chuchota-t-elle Elly espérait que Morgane lui pardonnerais.. ce faut pas ..

Elly, foudroya Morgane du regard... et essaya de prononcer des mots.. mais la gorge serrer rien ne sortie.

Je.. je.. suis .. pardonne-moi.. Morgane dit-elle d'un souffle lourd. Elle s'éloigna de quelque pas et se recroquevilla sur elle même en cachant ses sanglots. Elle croisa les yeux luisant de la louve un instant puis regarda ses mains en frissonnant de tristesse...

Elle se leva et regarda Morgane, sa meilleur amie, partir. Elle se demanda pourquoi Morgane devais partir.. pour quelle raison?

Morgane!!! cria-t-elle, ahurie en essayant de la rejoindre sans trébucher en aillant les larmes plein les yeux. Ne t'en va pas!


Elly sorti de la forêt le souffle haletant...

Tot le matin, Phoenellion avait enfourche son destrier et s'etait rendu dans la foret, pour s'assurer que tout allait bien, et prendre des nouvelles de Sultans qui y avait passe sa premiere nuit de patrouille.

Il arriva au moment ou celui-ci se reveillait mais le marechal l'entendit arriver et se retourne d'un pas alerte :

- Halte ! Qui va la ?
- Demat Sultans, c'est moi, phoe. Diantre, tu as l'ouie fine.

Il descendit de sa monture qui se mit a brtouter paisiblement a quelques pas. Il donna un petit baluchon a Sultans avec du pain, du pate et une petite bouteille de Chouchenn de chez Adele.

- Tiens, je t'ai apporte de quoi garder le moral.

sultans patrouiller encore dans la foret et tomba sur quelques francois en train de jouer au ramponneau il les chassa et reussi a en capturer 2.
_________________

Cécilie arriva a la lisière de la foret. Elle avait entendu que beaucoup de Francois s'y cachaient... Elle regarda si elle pouvait entrevoir l'un d'entre eux mais il semblait que la foret dormait ce matin la.
Elle avanca dans le bois, à l'affut du moindre bruit. Ses anciennes promenades étaient tellement calme, et aujourd'hui le moindre de ses pas se transformait en peur.
Elle entendit alors un craquement, puis un deuxieme. Effrayée elle stopa net, et essaya de capter le moindre bruit. Dans un élan de courage elle sortit sa seule arme, son baton. Elle avanca délicatement et silencieusement dans le bois, esperant qu'il ne s'agissait que d'un animal...
_________________

Depuis le temps qu'il était sans nouvelle de son maître, Coco devait bien trouver un moyen de subsister.
Revenu bredouille du village de Vannes, où il se souvenait avoir été très bien traité par une tavernière qu'il ne put retrouver, il décida de se rendre dans la forêt toute proche.
A défaut de trouver de la nourriture en abondance, il était au moins à l'abri des prédateurs et des maltraitances de villageois peu scrupuleux.

*Il doit bien y avoir quelques fruits dans cette forêt ...*


COAAAAAAAAAAAAAAAAA !!

* Tiens, j'ignorais que les humains poussaient sur des arbres. On en apprend tous les jours... Celle ci ne doit pas être mûre, elle n'est pas encore tombée. Je vais rester près d'elle, des fois qu'elle ait quand même à se nourir. Les humains, ça a toujours de la nourriture dans les poches. Voyons si ça marche aussi avec ceux qui sont encore sur l'arbre...*

COAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Coco avait beau se concentrer, il ne comprit rien aux questions de cette humaine. Mais sa façon de parler l'amusa.
Les propos de sa nouvelle amie perdirent tout interet lorsque Coco aperçut le morceau de pain.

* Bingo ! *

Coco degusta son premier repas depuis quelques jours en contemplant l'énorme bestiole qui campait en bas de l'arbre. Puis en quelques secondes, l'humaine devint mûre et tomba de l'arbre.

* Mince. Elle s'en va. Comment vais-je faire moi maintenant ? *

Choisissant la facilité, et regrettant de n'avoir eu le temps de remercier sa nouvelle amie, Coco décida de la suivre.
Il prit son envol et vint attérrir sur son épaule avec la ferme intention de lui faire profiter de ses plus beaux chants et des plus belles tirades qu'il avait apprises par coeur.

Coco fut effrayé lorsque son amie sursauta de surprise. Mais n'écoutant que son courage, tout en restant vigilant (les humains ont des réactions bizarres parfois), il entama un petit concert timide.

L'humaine sembla réagir positivement alors le zèle le gagna. Il enchaina avec des récitations :

Alors Coco ? Tu as un message pour moi ?

Mélisandel, tu es une vraie bourrique

T'as encore faim après tout le maïs que t'as mangé ?

Va t'en Coco, les bretons arrivent

S'il m'arrive quelques chose, retourne à Vannes, à la taverne des français. Méli s'occupera de toi. T'as compris ? ... T'as compris ??? ... Il comprend rien cet abruti...

Coco se sentit encore plus fier du beau monologue qu'il venait de servir à son amie, et scrutta ses réactions, avec un peu de méfiance tout de même...

* Ben avec ça, si elle ne me redonne pas un bout de pain ...*

[hrp : petit rp ouvert, sous certaines conditions - pour les bretons contactez l'elfenoir - pour l'adc contactez moi - on ne touche ni au cheval ni à bess sans mon accord préalable merci et bon jeu ;o)]

[Campement aux portes de la ville - La Colm]

L'ennui avec la guerre c'est qu'à force on en a un peu marre de la promixité des uns et des autres. Lorsqu'on est accompagné c'est bien ..mais quand le mari n'est plus là pour des raisons douloureuses telles que des blessures...ça aide pas à supporter.

Et là elle supportait plus... toujours à courir partout, et maintenant qu'on savait qu'elle était seule dans sa tente, plus moyen d'être tranquille, on venait la déranger à toute heure du jour ou de la nuit, qui pour des informations, qui pour savoir c'est quoi qu'on mange aujourd'hui, qui pour avoir des nouvelles...qui pour dire que la réunion de l'EM était avancée..ou repoussée...ou annulée...

Elle avait pris sa décision, sortie discrète pour ballade discrète dans la forêt. Ordre fut donner de faire seller le frison d'Erwan, puis hésitant sur l'utilité de son arme... elle glissa son coutelas dans sa botte et la dague d'Erwan à sa ceinture, pour finir par déposer sa bastarde sur sa couche.

Cardinal était fin pret, se faisant aider d'un soldat elle grimpa sur la monture avant de quitter le camp... sans discrétion, parce que Cardinal il est discret quand ça l'arrange et là apparemment ça l'arrangeait pas...


[Forêt de Vannes - un, deux, trois, je m'en vais aux bois...quatre, cinq....]

Cardinal piaffait, quelques jours sans réel exercice, il le faisait payer à Bess, elle lui laissa donc prendre son rythme, prenant soin toutefois de le diriger vers la forêt...faudrait pas se perdre quand même...manquerait plus que ça tiens ! la commandante perdu dans la campagne bretonne...tsss

Enfin les sous-bois, ralentissant l'allure afin de trouver un chemin pas trop fréquenté, faudrait pas tomber sur n'importe qui quand même... voilà ... juste ce qu'il faut ... petit passage pas trop marqué, signalant de rares allées et venues.
_________________

[Forêt de Vannes - ... six, ceuillir des cerises ... sept, huit...]


Elle avait laissé Cardinal attaché à un arbre à l'entrée du sous bois, lui flattant l'encolure, glissant quelques mots à son oreille, grand bien fasse à un breton de tenter d'approcher le Frison, il avait aussi mauvais caractère avec les étrangers qu'elle avec les mécréants.

L'air frais des sous bois la laissa pantoise, elle avait oublié cette sensation d'opression que vous procure la verdure qui se referme sur vous, mille et un bruits, si gais en journée, qui deviennent plus menaçants quand arrive la nuit. Pour l'instant pas d'inquiétude, bruissement des feuilles, craquement de rongeurs ou autres petites bestioles, pépiements d'oiseaux, rien de bien étrange.

C'est la besace en travers de la poitrine qu'elle se mit à la recherche de simples... avec un peu de chance elle trouverait du solsequium et même du sureau en fleur qui sait !

C'est tout d'abord un changement dans le son des chants d'oiseaux que Bess perçu, sans toutefois vraiment s'en retourner...puis un bruit éloigné, des craquements, quelqu'un approchait, des pas rapides... alors on fait quoi maintenant ? ... réfléchissant à vive allure...se cacher au risque d'être vue quand même, rester là, de façon naturelle, comme une bretonne le ferait.... jetant des regards alentour, d'ou cela peut il venir ? se cacher...c'est bien ça, là dans l'arbre... et je fais quoi dedans pauvre idiote ? tu fais semblant d'attraper je sais pas moi ... idiote toi même !... et tu veux que je grimpe comment... t'as pas autre chose ?... cueille des champignons ? spa la saison !!!! ... ben ché pas moi débrouilles toi aprés tout ! ...

C'est sans réfléchir qu'elle se précipita dans une petite cuvette naturelle, lègèrement en contrebas, en partie caché par des buissons, recroquevillée, n'osant jeter un regard pour voir qui et d'ou ça venait, elle restait l'oreille au sol, l'odeur caractéristique des feuilles et autres végétaux pourrisant lui carressant les narines
_________________

[Forêt de Vannes - ... neuf, dans mon panier neuf.... dix, onze...]

Elle avait bien fait, entendant les pas se rapprocher à toute vitesse... une seule personne ? ou un piège.... un choc sourd, murmure végétal signalant une présence... respiration haletante... ponctués de cris... une femme ?

Réfléchis ma fille... c'est peut être un piège qui sait ... ah ouai ? une femme qui court ? tu crois peut être qu'ils savaient que t'allais venir ?... non bien sûr que non ... mais si on m'avait vu ? ... mouai...pas faux...et tu crois qu'ils auraient eut le temps d'élaborer toute une stratégie pour te piéger ? on parle de bretons là !... arrêtes de médire sur les bretons, y en a des biens ...tu parles oui ! .... tsss silence !

A bien y réfléchir c'était un boucan de tous les diables que la donzelle faisait... relevant la tête doucement, elle pu voir à travers les buissons, une forme allongée. Elle se mit elle même sur le dos doucement, fixant les arbres au dessus d'elle :

bon ... mes avis que je crains rien ... sauf si elle me voit et qu'elle commence à hurler au françois...à tous les coups tous les braconniers à 2 lieues à la ronde vont rappliquer..... ben t'as qu'à la faire taire...définitivement ! ... pi quoi encore ? je suis là pour faire la guerre, pas pour tuer gratuitement ! ... ah ouai ? et tu tue pas gratuitement des soldats toi ? ... spa pareil ! tais toi et laisses moi réfléchir !

Bon tuer c'est pas vraiment son truc, pas dans ces circonstances tout du moins, par contre rien ne l'empêche de le faire croire.... elle sortit doucement la dague de sa ceinture, la fixant des yeux, souvenir de mariage, cadeau d'un irlandais à Erwan, elle ferme les yeux : ne pense pas à Erwan... ne pense pas à lui mais à l'instant présent ma belle.

Elle se retourna, fixant le corps toujours allongé de la jeune femme un peu plus loin derrière les buissons, elle ne voyait pas grand chose, juste la courbe de son visage, celui-ci tourné vers la cime des arbres. Elle sortit des fourrés à croupeton, doucement pour ne pas se faire remarquer avant que la bretonne n'ait le temps de réagir, pas assez doucement, la bretonne tourna la tête vers elle, leurs regards se croisères, silence pesant entre deux ennemis ...

La scène est arrêtée, un témoin les verraient silencieuses, chacune retenant son souffle, se fixant, l'une accroupie au bord des fourrés dague à la main, l'autre allongée dans les fougères....à quelques pieds l'une de l'autre
_________________

Cécilie écouta la jeune femme paisiblement. Elle regardai de temps a autre la dague, toujours pointée vers elle. Elle ne voulait aucun probleme avec cette jeune femme et voulait le lui faire comprendre. Elle se leva et s'approcha d'elle tout doucement. Elle lui offrit sa main avant de s'adresser a elle.
Je m'appelle Cécilie, je ne veux en aucun cas me battre avec toi. Toute cette guerre me monte a la tete et je suis dans cette foret ni en tant que bretonne ou quoi que ce soit d'autre. Je suis une jeune femme tout comme toi et je souffre de tout cela. Alors baisse ta dague ou tue moi . Ca m'est égal. Tu m'eviterais bien des souffrances ...
Elle regarda la jeune femme avec insistance, les yeux encore gorgés de larmes.Elle se demandait au fond d'elle si le signe qu'elle attendait se trouvait en face d'elle en ce moment précis...
_________________

Cecilie fit un signe de tete à la jeune femme et se tourna, dos à elle. Elle commenca a marcher, d'un pas indécis, vers le fond de la foret, sans se retourner. Il commencait a faire froid dehors, elle serra des bras autour de son corps pour se réchauffer un peu...
_________________

Cécilie fixa la jeune femme et lui sourit. Sans un mot, elle avanca vers elle avec cet espoir qu'un jour on pourrait mettre fin a cette guerre.Et puis elle avait faim, tellement faim depuis que les vivres se fesaient rare. Elle fixait la jolie Francoise, en train de fouiller dans son sac. Elle regarda la miche, comme s'il s'agissait d'une pierre précieuse. Elle essuya ses larmes et accrocha propement ses cheveux, histoire d'etre présentable. Elle remis ses linges en place et désigna un coin retiré de la foret, une petite clairiere...
_________________

Cécilie mangea délicatement chaque morceau qu'elle portait a sa bouche, oubliant le gout et savourant seulement le fait de pouvoir manger. Elle fut genée que la jeune femme ne partage pas le repas avec elle et en poussa une partie vers elle.
Tiens, mange avec moi, c'est trop gros pour moi de toute facon , je ne mangerai pas tout.
Elle la regarda lui sourire et repris son repas, en fesant bien attention de regarder son hote. Elle regardait chaque détail du visage de la belle, cachés par sa capuche. Les Francois ne pouvaient pas etre si méchant finalement, la jeune femme lui ressemblait beaucoup ... Elle décida de se mettre a califourchon sur la souche pour se retrouver juste en face de la demoiselle. Elle finit de manger en silence, tout en la regardant, et pris soin de nettoyer les quelques miettes qui s'étaient perdu sur ses vetements.
_________________

La rousse s'était aventurer dans la forêt en quittant le couvent où elle n'avait pas forcément été bien traitée et nourrie , son ventre criait famine.

Elle foula de ses pieds nus les fougères encore tendres , les chants des oiseaux et de la tourterelle des bois résonnaient dans cette cathédrale végétale , elle sautillait en fredonnant , elle se sentait légère et de bonne humeur , elle se régalait avec quelques fraises des bois.

Puis en arrivant à l'orée de la forêt la rousse vit un canasson attaché à un arbre avec sa monture, il broutait paisiblement , elle s'en approcha en susurrant....tout doux mon beau , tout doux !
Le cheval surpris releva sa tête et recula nerveusement, Fanchon tenta alors de le rassurer et resta un instant immobile en scrutant les alentours , tout était calme , pas un bruit, personne dans les parages , inconsciente d'un éventuel danger elle s'avança alors vers le cheval et lui caressa les narines , puis elle se mit à inspecter la besace accrochée sur la monture , elle tâta son contenu , elle sentit des rondeurs et défit fébrilement la cordelette de celle ci , ses yeux se mirent à briller à la vue des belles miches de pain , un sentiment de honte s'empara d'elle , mais elle avait si faim qu'elle ne put résister et s'empara de deux miches de pain , elle ne referma pas la besace , toute tremblante elle prit la fuite et se dirigea à toute vitesse au village .


Edit : balisage
La.Sang.Sure
_________________

Maliern avait fini péniblement sa journée de travail, ses blessures lui faisait un mal de tous les diables... Même si apparemment elles semblaient enclines à se refermées... Trop lentement à son gout.

Il avait conservé la hache que la ville lui avait confiée, pour aller construire une cabane dans la forêt, et, personne n'avait osé lui dire quoi que ce soit. Il faut dire que passer ses journée à cogner en chantant :

Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Avec leurs barbes longues de 4 pieds
Et leurs haches qui fendent les chênes
Leurs chaussures écrasent les plantes
Et dans les arbres détruits ils dansent
A grands coups de pourfendeuse
Ils atrophient la nature pieuse
Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Mais il est arrivé qu'un jour il n'y avait plus d'arbres
Tout n'était que tristesse et désordre
Les bûcherons ont beaucoup souffert ce jour-là
Il n'y avait plus rien à abattre
Dans un village perdu près des marais noirs
Les bûcherons sont entrés
Avec leurs bottes aux pieds et le matériel usé
Dans ce village perdu il y avait un abattoir
Les bûcherons ont prêté leurs mains,
leur force, leur courage
Pour abattre les boeufs, les veaux et les porcs,
Pour en faire de la viande
C'est ainsi que les bûcherons reprirent courage,
En pourfendant les bêtes... (original BxN)

Hawhawhaw !!!

Il ne pouvait s'empêcher de rire en repensant aux gros nigaud qui le regardaient d'un air épouvanté. Mais un hennissement soudain le remit sur le qui vive...

Se rapprochant doucement dans les fourrés il aperçut la jeune fille aux cheveux roux fouillant les sacoches d'un cheval. Vu comment elle s'y prenait, cela ne laissait aucun doute sur ses activités.

La jeune fille aurait du apercevoir le regard vert luisant de Maliern dans la pénombre lorsqu'elle observait alentour. Mais, trop occupée a calmer le cheval elle ne semblait pas s'être alertée de sa présence.

Après avoir chipé le pain des sacoches, la jeune fille prit ses jambes à son coup. Maliern, relevant ostensiblement sa cognée sur l'épaule, sortit des fourrés et de sa voie grave et rocailleuse lança :

Demat Rouquine !
Tu semble bien préssée...
_________________

Maliern ne pu s'empêcher d'hausser les épaules... Puis murmurant pour lui même...

Tans pis, ça en fera plus pour moi...

Il déboucha sa bouteille de Chouch, et, goulument en vida un bon quart. Puis, dans un instant de folie se mit à hurler tel le loup :

WOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!! Hawhawhaw !!!

Content de lui, il repartit vers la forêt, et, après avoir repéré un bon chêne décida d'y établir sa nouvelle demeure.
_________________

Tard dans la nuit on entendis la cognée résonner dans la foret. Maliern guilleret construisait sa cabane...
Ne se souciant guère de molester les Grands Ducs et leurs proies il finissait la bouteille de chouch en maudissant ceux qui l'avait contraint à son insupportable immobilité...
_________________

Maliern était revenus tard vers sa cabane, et relativement saoul.
Ressassent :

"5 fois tu est mort, jeune prétentieux...
5 fois que tu me dois. Et que tu me rendras...
Maintenant dépêche toi !
Jeune capricieux, sois sage !
Et ne te tourmente pas !
Car tu me reviendras, que tu le veille ou pas !"

Après quelque temps passés à essayer de dormir sans y parvenir. Torturé par la voix qui trottait inlassablement dans sa tête il décida d'aller se promener dans la foret.

D'une part pour mieux la connaitre, et d'autre part pour voir si par chance il n'y aurait pas un caern dans les parages...

Il arpentait les bois, s'aidant de son bâton, choisissant les sentiers selon son humeur.
La lune, blafarde, éclairait ses pas. Le ressac les rythmaient.

Juché sur un monticule, il observa longuement la mer. Puis, las, il prit le chemin des contrebandiers qui longeait la côte. Lorsqu'il vit plusieurs menhirs, dont un qui faisait bien trois mètres.

Il entendit un toussotement, ce figeant net, il resserra les paluches sur son bâton. Il regrettait soudain de ne poins avoir prit la cognée, il n'était certes pas en mesure de se battre (ses blessures le lui rappelait bien) mais ça aurait fait peur...
_________________

[Le lendemain... Si le loup y était..?]

Maliern en revenant du bourg (qu'il avait traversé tel un coq, paradant avec sa nouvelle chemise rouge) décida ce soir là de refaire le périple qu'il avait fait la nuit précédente, mais, dans l'autre sens. C'est pourquoi il empruntât de nouveau le dyogène des contrebandiers et se rendit d'un pas lourd vers les mégalithes qu'il avait repérés la veille.

Il faisait encore jour lorsqu'il arriva, et, le crachin qui c'était calmé depuis un moment reprit de plus belle. Un merle, perché sur le plus grand des menhirs, semblait faire le guet. Maliern en fit le tour cherchant des symboles plus anciens que ceux des aristotélichiens (cette pensée lui valut un sourire...).

Un sifflement le fit sursauter, il se retourna et vit quelques bâtons dépasser derrière la futaie un peux plus bas sur le chemin. Le merle ressifla alors que Maliern se glissait difficilement derrière un buisson. Juste à temps néanmoins pour que les deux miliciens qui faisait leur ronde ne le voient poins.

L'un d'eux envoya une pierre sur l'oiseau, qui l'esquiva vivement. L'autre immédiatement se mit a gesticuler en assénant le premier :

Tu est malade? Cette endroit est maudit ! D'aucun disent que c'est là où l'Ankhou réside ! Ne refait jamais çà ! Malheureux !

L'autre rétorqua qu'ils n'était pas du coin et qu'il pouvait pas savoir et que...
Ils contournèrent prudemment le site tout en continuant leur route.

Maliern saisissant sa cognée ressortit de sa planque et recommença son inspection minutieuse. Il repéra quelques marques et les étudia jusqu'au retour du merle à la tombée de la nuit. Maliern sortit alors la couenne de son jambon qu'il avait conservée pour une éventuelle soupe et la déposant sur une rocaille lui dit :

Tiens Melen, j'te doit bien çà !

Il fit quelques pas attendant que le merle aille chercher son tribu (ce qui ne tarda pas à venir). Puis il s'éloigna.
Sur le chemin il esquiva le retour des miliciens puis arrivant au promontoire, obliqua directement dans la foret. Il n'emprunta pas directement le chemin du retour et prit au hasard quelques sentiers...

Arrivé dans une clairière, il pu se rendre compte qu'il y avait du passage. Observant autour de lui, il vit une superbe maison juchée sur les arbres. Sans se poser de questions il décida de s'y rendre et emprunta l'escalier qui permettait d'atteindre la première balustrade...


Édit : rouge réservé aux senseurs
La.Sang.Sure
_________________

[Forêt de Vannes-...Loup y est tu ?]

Maliern, se ressaisissant soudain, prit conscience que son arrivée au beau milieux de la nuit, armé comme il l'était de sa cognée pouvait éventuellement être mal perçut par la faune locale. C'est pourquoi prudemment il recula, puis, se décidant à rentrer chez lui tenta de retrouver la grand route afin de repérer l'emplacement de cette bien belle maison.

Un peux plus loin, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit le canasson que Fanchon avait soulagé l'autre jour de je ne sais quelle fardeau, attaché sous un arbre. A proximité de sa demeure...

Soudain agacé par le surpeuplement de cette forêt, il se saisit de sa cognée et avance lentement le long du sentier... à l''affut d'une quelconque embrouille.
_________________

[Forêt de Vannes-...Loup y est tu ? Entend tu ?]

Maliern avait repéré la forme agenouillée... Peut être un braconnier... Avec un cheval ? Non ! Peut être un espion françois ? Peut être...

De toutes manières blesser comme il l'était, il ne pouvait envisager un combat à la loyale... Voir pas de combat du tout. Il ne se voyait pas réussir à approcher suffisamment l'étranger pour l'assommer...

Soudain, un hululement juste au dessus de sa tête le décontenança : Maliern venait de déranger un Grand Duc qui prit son envol. L'étranger se retourna alors vivement et leurs regards se fixèrent alors pendant quelques instants à se demander qui était la proie, et qui le chasseur.

Maliern brisant le silence éclata d'un rire nerveux :

Hawhawhaw !!
Salut l'étranger...
Ne sait tu pas qu'il est dangereux de se promener ainsi seul dans la foret ?
Tu pourrais y faire de mauvaise rencontres...
_________________

Nemosis faisait un tour en foret. Cela lui arrivait raremet. Son terrain c'était la mer et la Lande qui lui ressemblait tant. Il y avait bien du monde en cette forêt. Cette générale françoise qui aurait pu être toute aussi bien bretonne. Une femme de coeur, de passion et droite. Comme certains françois qu'il avait rencontré. Il la trouvais belle aux aguêts, écoutant, cherchant à percer la forêt. peut être qu'en d'autres temps... Finalement la lande était une terre bretonne. Mais la forêt reservée à Merlin et Morganne.
_________________
http://img517.imageshack.us/img517/4152/banniereff7rv6.th.jpg

[Forêt de Vannes - .... Loup y es-tu ? que fais-tu ?....]

Elle ne put que sourire aux propos du Breton, il est clair que dans chaque combat il est un gagnant et un perdant.... et l'on peut se retrouver de chaque côté de la barrière. Elle le jaugeait tout en l'écoutant, c'est un homme certe...elle est soldat certe... mais il est toujours difficile de savoir qui gagnera l'issu du combat. La force ou l'habileté je joue pas toujours totalement...

Elle fronça les sourcils à l'invitation ..un homme ! breton qui plus est ! pi quoi encore ? dans sa maison ...seule avec lui ! pourquoi pas lui donner son arme tant qu'elle y est ! Puis il parla de Porc....

Elle oscillait entre le considérer comme fou, ou alors il détournait son attention pour mieux la faire surprendre par d'autres peut être ? Elle ne put s'empêcher de jeter un regard alentour... elle s'était habituée à l'obscurité toute relative, mais tout à coup chaque buisson semblait bien plus noir...et bien plus dangereux.... Elle reporta son regard sur Maliern :

On m'appel Bess... et oui il semble qu'il va bientôt pleuvoir, mais la pluie n'a jamais tué personne...encore moins une Limousine.

Elle sourit et glissa le coutelas à sa ceinture, sans pour autant oter la main du manche de sa dague, il avait eut la décense de baisser sa cognée, elle pouvait rendre la pareil.

Il n'est pas bon d'aider du François, n'as tu point peur de te retrouver paria parmi les tiens ? qui me dit que tu n'as pas quelque ami qui attende dans ta cabane ?
_________________

[Forêt de Vannes - ... y vous enleverait ... ou pas... à voir ...]

Elle faillit faire un pas en arrière à son pas en avant, se retind de justesse... pas question de montrer qu'on a peur, ça non alors ... même si ça doit se voir comme le nez au millieu de la figure.

Nouvel éclat de rire de l'apparent Bucheron, et le voilà aprés avoir indiqué un chemin, lui tourner le dos et s'y diriger comme s'il s'attendait à ce qu'elle le suive sans autre forme de procés.

Elle hésita un instant, puis attrapant sa besace ouverte, elle accelera le pas, restant à bonne distance derrière lui. Les yeux ronds en le voyant monter à une échelle dissimulée, c'est une Bess abasourdie qui le regarda passer à nouveau la tête :

Heu... faut que je monte là dessus là ? parce que c'est haut vottt truc !....

Elle jeta un oeil alentour.... faut que tu te décide ma fille - oui ça je sais oui ... mais c'est haut ! - et alors ? t'as peur de tomber ? - ben oui justement... et mes avis que si on tombe de là haut ça doit pas faire du bien une fois au sol !... peureuse ! - même pas vrai !

Elle regarda à nouveau le Breton qui affichait un sourire :

Arrêtez d'sourire comme ça ! je monte !

Elle defit sa cape pour ne pas être génée dans ses mouvements, la laissant tomber sur le sol, puis passa sa besace en travers de sa poitrine, avant d'entamer la montée jusqu'à la plateforme. Arrivée en haut, elle jeta un oeil furtif vers le Breton qui s'était reculé, pour la laisser passer :

Y en a beaucoup des cabanes comme ça par ici ?

Derniers barreaux, elle posa un premier genou sur le sol, puis le second, hésitant tout d'abord à se mettre debout... elle resta à genoux, c'est un peu trop haut à son gout.
_________________

Elle le regarda apporter un drap et l'installer de façon à la protéger d'une pluie éventuelle, prit l'outre qu'il lui tendait et en bu une gorgée, s'essuyant les lèvres avec le dos de la main, elle posa l'outre prés d'elle alors qu'il apportait une couverture toujours à son attention.

Elle était surprise d'une telle prévenance, il y a bien longtemps qu'elle n'avait pu jouir de simples geste amicaux, l'armée n'est pas un endroit pour de tels actions, et son grand frère était dorénavant bien loin d'elle.

Toute à ses pensée, elle l'écoutait distraitement, préférant observer cet homme qui semblait avoir l'habitude de vivre seul.

Seule, oui. Risqué sans doute... pour les Bretons *elle sourit à cette fanfaronnade. C'est Penn Ar Lug qui lui fit d'abord froncer les sourcils, ça lui disait quelque chose ça... elle devint livide alors que Maliern parlait de Rohan. Penn Ar Lug... Bien sûr....

Je... Elle le regarda perdre un peu pied et s'appuyer à l'arbre :

C'est un peu haut pour s'ammuser à tomber, tu préfères pas t'assoir ?

L'art et la manière de changer de conversation ?

Ainsi donc toi aussi tu étais à Roc'han ? La guerre reste la même partout Maliern ! elle n'est jamais propre, et jamais belle ... et comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, il faut toujours un gagnant et un perdant.

Elle avait débité ces mots d'une traite, Rohan avait été un massacre pour pas dire une boucherie, elle le savait car elle y était. Elle se teint à nouveau sur ses gardes, sa main s'étant dirigée naturellement vers sa ceinture ou reposait la dague celte d'Erwan, regard toujours rivé sur Maliern :

Tu ne préfères pas t'assoir que rester debout ? c'est pas trés poli pour l'invitée que je suis ....
_________________

Pour le coup elle s'était totalement redressée, plus surprise qu'apeurée lorsqu'il chu sur la plateforme. La voilà dans de beaux draps...un Bretons mourrant dans les bois.... lui qui avait été si prévenant.

Elle ne comprit pas un traitre mot de ce qui sortit de la bouche de Maliern, tout d'abord sur ses gardes, la barbière qu'elle était revint sur le devant de la scène, s'approchant doucement du dit Breton maintenant inerte, elle posa la main sur son front alors que les premiers ronfflements se firent entendre. Elle en resta bouche-bée :

Ben alors celle-là on me l'avait encore jamais fait !

Elle fit la moue... pris la couverture qu'il lui avait apporté avant de la déposer sur lui. Breton soit m'enfin on n'est pas des sauvages tout d'même ! et pi il lui avait offert un abri, c'est d'ailleurs à ce moment là que la pluie se mit à tomber...manquait plus que ça tient !

Elle se pencha sur le rebord du promontoir, pour voir sa cape toujours au bas de l'arbre, un coup d'oeil au breton toujours ronflant, elle prit sur elle de descendre chercher la seule chose qui la couvrirait, pas question de se permettre d'entrer dans l'antre pour y farfouiller.

C'est quelques instants plus tard une Limousine moitiée trempée qui remonta sur la cabane, elle s'intalla contre une des parois, s'enroulant dans sa cape, à quelques coudées de un non moins ronflant Maliern.
_________________

Elle était chiffonnée la Baronne... pi courbaturée... c'est ça quand on prend l'habitude d'avoir une tente pour soi toute seule, avec un certaine confort que n'ont pas les simples soldats.

Il y avait longtemps qu'elle avait dormit à même le sol ainsi, et les cernes sous ses yeux laissaient voir combien son sommeil avait été peu réparateur et surtout troublé.

Elle avait rougit violemment en voyant l'homme quelques pieds sous elle, nu comme au premier jour, récitant une sorte de contine, ou était-ce une chanson prisée en Bretagne ? Tirée de ses pensées par Cardinal, elle ronchonna en voyant que Maliern avait apparemment ramené le Frison qui soit disant n'obeissait qu'aux Saincte Merveille... son Erwan allait en entendre des vertes et des pas mures ça pour sûr !

Elle se recula sur le promontoir, et lança d'une voix qu'elle espérait forte :

Dis !!! ça sent pas l'brulé là ?

Espérant qu'ainsi Maliern reprendrait une tenue descente... faut pas exagérer quand même ! elle était mariée aprés tout ! Et..heu... y a moyen d'avoir de l'eau ?

Bon elle était pas à la course, c'est vrai, mais elle ne voulait pas arriver au campement avec une mine chiffonnée, laissant entendre qu'elle avait passé la nuit dehors... le mieux était d'arriver toute guillerette, et faire croire qu'elle était partie de bon matin ... en espérant que personne ne se serait apperçu qu'elle n'était pas rentrée de la nuit. C'est ce moment de sa réflexion que son estomac se fit entendre... la faim... c'était demi ration hier... et son corps réclamait une ration complète aujourd'hui.

Elle fit la grimace, espérant que son nouvel "ami" avait de quoi au moins apaiser cette faim, juste un petit peu ... juste de quoi tenir jusqu'au campement avant que les crampes qui n'allaient pas tarder ne reviennent.
_________________

Enfin une couverture sur les épaules du breton.. bon c'est pas qu'elle aime pas la Baronne..m'enfin elle est mariée devant Aristote, et bien qu'éventuelle héritière des Chieuses Limousines, elle n'avait pas le tempéramment voyeur de certaines d'entre elles. Chacun son homme et les poules... heu... enfin bref chacun son homme et puis c'est tout.

Maintenant qu'il était couvert, elle voulu bien le rejoindre, se demandant ce qu'était cette mixture semble-t-il grasse qui lui couvrait le corps.

Merci pour l'eau chaude...mais heu... je veux juste me mouiller la tête histoire de me réveiller...je me laverais...enfin...

Elle rougit, pas question d'entreprendre une toilette ici, en plein millieu de la forêt, et avec un homme qui n'est pas son mari... en plus.

J'étais dans la forêt pour trouver des simples... ou être seule peut être qui sait.... la vie dans un camp militaire n'est pas toujours propice à l'isolement. On a besoin parfois de se ... retrouver... non ?

Elle lui sourit aux derniers mots, lui était seul dans cette forêt, et avait connu la vie militaire, il devait sans doute comprendre de quoi elle voulait parler.

Et heu.... *montrant le bras de Maliern qui dépassait d'un des pans de couverture* ... c'est quoi cette mixture ? et à quoi ça vous sert ?
_________________

Elle regardait le merle, le gobelet chaud à la main, suivant le regard de Maliern, ce qui était mieux que d'observer Maliern lui même aprés tout. Elle connaissait le froid..enfin elle l'avait vécu, pas le froid physique non..enfin pas celui dont il parle, le frois qui étreind le coeur, à tel point qu'on a l'impression qu'il va imploser, toute la graisse du monde ne pouvait rien y changer. Secouant la tête pour effacer les pensées pessimistes qui lui venaient en tête, elle esquissa un sourire :

Une quête...voyez-vous ça ... Rohan vous aurait-il fait réfléchir sur la Bretagne et ses ambitions ?

Elle n'avait pu s'empêcher de lancer cette pique, un moyen pour elle d'oublier ce qui lui rendait l'éloignement si dur parfois.
_________________

Bess sourit en voyant Maliern rester déconfit, mais celà ne dura que le temps de le dire, déjà il redressait le torse... un vrai Breton, toujours la tête haute... quoi que les Limousins sont pareils !

Elle portait le breuvage chaud à ses lèvres lorsque Maliern s'expliqua sur ses réelles intentions, elle faillit s'étouffer au mot Dragon, s'essuyant les lèvres d'avoir gletté, elle le regarda attentivement, se demandant s'il plaisantait ou non.

Visiblement non, l'esprit de la forêt... pour elle c'était les loups, qu'ils soient en meute ou solitaires, ils représentaient la forêt et ses moments de parfaite harmonie, comme le couple s'aidant mutuellement, ou de parfaite cruauté, lorsque l'heure de la chasse était venu.

Elle secoua la tête, refusant le pain, pour l'instant elle n'avait plus faim elle voulait juste savoir de quoi il parlait :

Qu'est ce que tu entends par Esprit de la forêt ? ... je n'ai vu nul dragon.... et je doute qu'un dragon puisse empêcher les cauchemards....

Elle l'observait, se demandant s'il était saint d'esprit, si la guerre n'avait pas fait des ravages, et si la pierre de folie n'avait pas fait son office.

Pour les cauchemards il existe des simples qui aident à dormir en paix... c'est plus facile et plus simple que d'aller combatre... un fantôme....
_________________

et en plus il était vexant ! un pigeon ..pondre... tssss... elle le regarda déconfite, alors qu'il riait.

Elle se rembrunit : Rohan n'a rien à voir avec Les Démons ou les esprits, la guerre c'est la guerre, un gagnant un perdant, tu as perdu, j'ai gagné... c'est aussi simple que ça non ? aprés on peut épiloguer pendant des heures, l'issue du combat ne change rien.

Tu as été blessé à Rohan, mon époux aussi... la victoire est plus amère, la défaite pas moins cuisante... mais l'issue reste la même.

Elle le regarda se lever, la couverture toujours sur les épaules, il souhaitait prendre congés apparemment... Elle se leva à sa suite, laissant le reste de breuvage tiède maintenant.

Non j'ai un campement à rejoindre... et des soldats qui vont s'inquiéter de pas revoir leur Commandant Elle sourit en disant ces mots, regardant le merle maintenant haut perché.

Nous avons tous des Démons intérieurs Maliern, nul besoin d'aller les chercher bien loin, suffit juste d'ouvrir la p'tite porte derrière laquelle ils se cachent...ils sont parfois nombreux et perfident, d'autres plus discrets, se faufilant pour sortir lorsqu'on s'y attend le moins. Elle haussa les épaules et lui sourit :

Tout démon que je puisse être à tes yeux, tu ne m'a pas pour autant tuée. Aristote à veillé à ce que je sois encore debout, prête à mener mes hommes là ou il le faudra. Aristote à veillé à ton salut également, tu as sans doute encore des choses à faire icelieu... Qu'il veille encore sur toi, et te remercie pour l'abri que tu m'as accordé.
_________________

Encore des phrases sibyllines, elle fronça les sourcils, retenant chaque mot pour y réfléchir une autre fois...plus tard.

Elle acquiesca, oui les plus beaux rêves se font le plus souvent eveillés.

Elle sourit en le voyant partir quasi d'une cabriole, puis cria à son attention, dans l'espoir qu'il l'entende :

A bientôt Maliern, puisse Aristote nous donner encore l'occasion de nous rencontrer... et si un jour par mégarde tu passais par le Limousin, pousse jusqu'à Ventadour et cherches y la Taverne des Lions, je ne serais pas loin.

Lorsque les derniers echos du rire de Maliern s'etinrent, la forêt repris ses droits, mille petits bruits, mille mouvements visibles ou non, elle frissona avant d'aller récupérer ses affaires. Cardinal lui fila un coup de museau, reproche ? content de la voir ? elle sourit, caressant doucement ses naseaux avant de l'amener prés d'une souche pour s'aider à le monter.

Un dernier regard sur ce qui fut un abri sommaire, derniers vestiges d'une rencontre improbable, entre un Breton, et une François, deux ennemis de champ de bataille, qui furent l'espace d'un instant complices si ce n'est amis.
_________________

Nemo se rendit en forêt. Elle était de nouveau calme. Quelques coassement de corbeaux, un geai bleu entre aperçu. Et Edwige qui le devançait de loin en loin. Nemo était amusé de voir cette animal de nuit voler silencieusement le jour. Lorqu'ils étaient entré dans la forêt, il avait senti sa nervosité à l'emprise de ses serres sur son épaule. Mais des qu'elle avait pris les airs, il savait qu'elle était maitresse des lieux. Il ne se lassait pas de regarder son ombre blanche, le silence, la puissance de son vol. Il aurait bien adopté aussi une libellule, elles étaient si impressionnantes aussi. Mais il n'en avait pas croisé sur son chemin qui l'adopte. Et puis les micro ou nona missive pour libellule, c'était long à écrire.
Dans un coassement Nemo cru comprendre quelques phrases bretonnes. Mon pauvre Nemo, si tu entend des voix c'est qu'il te faut de la compagnie autre que celles des ombres.
_________________
http://img517.imageshack.us/img517/4152/banniereff7rv6.th.jpg

De retour du lavoir , dany prit le chemin de la forêt , tout était calme et son baluchon lui pesait , quand elle arriva pres d'une petite clairière, ...
elle resta là à regarder , l'endroit était idéale pour y mettre secher son linge , elle déposa ses braies et tuniques sur l'herbe......s'assis a califourchon et regarda les grands sapins

Hummm, mon linge va sentir le pin , ...elle cueilli quelques fleurs qu'elle noua et s'en fit une couronne .........

quel calme , on entend que les oiseaux ,......

Perché sur son arbre, Maliern entendis le merle appeler au secours. Arrêtant son boucan, il attrapa son bâton, et, descendant rapidement de son perchoir couru aussi vite qu'il put voir dans quelle mésaventure son étrange compaing avait filé. Déboulant dans la clairière proche il éclata d'un rire vigoureux voyant la jeune fille paralysée devant le drap virevoltant.

HAWhAAWhaWaWW !!!

Par les bourses du cornu, tu ne sais vraiment plus quoi inventer pour te faire remarquer l'emplumer...

Puis attrapant le drap, le secoua prestement afin que l'oiseau puisse s'en échapper. Puis, se retournant vers la donzelle lui tendis son bien :

Je crains fort qu'il faille de nouveau le laver.

L'oiseau avait disparu sans demander son reste...
_________________

Maliern vit que la jeune femme semblait décontenancée. En même temps il connaissait bien les croyances locales et il pensait comprendre ce qui pouvait la laisser dans cet état.
Il lui sourit affablement, tout en prenant le temps de replié le drap, et de le poser dans son panier.

Je suis Maliern, charpentier, je réside non loin de là. C'est moi qui faisait de la musique tout à l'heure. C'est pour ça que le merle était affolé... Il faut dire que je maitrise encore bien mal cet instrument. C'est Aourelig qui me l'a offert le mois dernier. Au grand dam des oiseaux et des fées... Hawhawhaw...

Il observa un instant, voir si la jeune femme décoinçait...

Peut être qu'une petite rasade te remettrait de toutes ses émotions ?

Tout en parlant il vit le merle se poser non loin de là sur une bûche. Il tendit sa gourde à la jeune femme. Puis s'adressant au merle :

Frimelen ! Tu n'as pas honte de faire peur aux jeunes filles ? Je mettrait ma main à coupé que tu l'as fait exprès !!! Viens t'excuser s'il te plais... Ou tu finiras invité d'honneur au banquet de Belen !!!

Il sourit de nouveau à la jeune femme.

Il est taquin, mais il n'est pas méchant... Je croahawhawhaww !!
_________________

Tout juste arrivée à Vannes, ses affaires ranger dans la maison qu'ils avait choisir, la jeune femme avait décider qu'une ballade dans la forêt semblait bienvenue, rien de mieux que prendre un peu l'air, et de marcher dans long en large dans une foret inconnu pour être de bonne humeur ensuite, accompagniez de son chien, elle marcha donc tranquillement pas trop loin non plus, pour ne pas se perdre, mais assez pour être entouré d'arbre et de verdure. Trouvent le coin idéal pour s'installer et écrire elle prit soin de sortir sa plume et se plongea dans son travail, les examens venait de commencer et se n'était absolument pas le moment de décevoir son père qui avait tout fait pour que la jeune femme continu ses études malgré sont voyage en Bretagne. fixent les questions elle leva les yeux et soupira. C'était facile mais elle n'était pas à labrit de tout louper
_________________

Une forme se traine vers la foret, les bras ballants, les yeux vides et la langue pendante, Alwyn déprime, et ca se voit.

Il s'enfonce dans les bois, cherchant un apaisement dans la proximité des arbres. Essayant de deceler l'apaisement de ces etre millenaire pour en profiter.

Alwyn s'assoit sur une souche, dans la penombre et laisse rouler sur sa joue une larme qui poursuit sa course avant de s'écraser au sol. Il songe a toutes ces femmes, seules, en couple, triste, heureuse, petite, grande.... Il se dit quil en a connu si peu, la derniere remonte a tellement longtemps....

La nuit tombe, la pluie tombe, d'abord quelque goutte puis c'est une veriable averse qui tombe sur Alwyn qui a rabattu son capuchon. Petit a petit, il devient une vague forme dans la tourmente des éléments déchainée.

Soudain, Alwyn semble se rendre compte de ce qui se passe autour de lui, de sa capuche rabatue par le vent, de sa cape qui claque derriere lui, des ses cheveux trempé, de ses vetements qui lui colle a la peau, des gouttes de pluies se mélangeant a ses larmes, des puissants frissons l'agitant comme des spasmes et de ses dents qui claquent alwyn se lève et repart en sens inverse, marchant lentement sous la pluie
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Alwyn continuait son chemin dans la foret le capuchon a moitié sur les yeux. Il releve la tete, observe les étoiles, se pert dans leur contemplation lorsqu'il entend un bruit de course. Il regarde devant lui juste a temps pour voir titca lui rentrer dedans.

ouch

Digarez, je vous...avez pas vu..Milouse ? Oh non Alwny...excuse-moi, oh Aristote trugarez.

Milouse? et bien...

Il n'avait pas fini sa phrase que titca se met a coté de lui avant de le coller. Alwyn entend a peine la voie de la jeune femme.

Alw...j'ai froid, je suis perdue...

Alwyn sourit, justement il avait besoin de se sentir utile. Le tisserand leve les yeux au ciel en remerciant aristote

Je pense pouvoir arranger les deux, je connais le chemin et...

Il retire sa veste, puis pose sa veste et son bras sur les épaules de tit. Le tisserand se remet a marcher vers vannes
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Alwyn continuait a avancer lorsque titca sortit de son mutisme

Tu as pas mis la bonne cape, je t'ai prit pour Milouse, trop de chouchen, mais qu'as tu mon ami ? tu semble si triste, ailleurs tu veux m'en parler ?!

Il continuait a marcher revoyant tout les moments passés avec tit, se repassant les rire, les joies, les pleurs et les peurs. Le blond se tourne vers elle et la regarde dans les yeux

Parle mon ami.

Je t'ai parlé du fait que je n'avais personne dans ma vie? oui, probablement. Quoiqu'il en soit, c'est a cause de ca. je sais pas, ca me poursiot, ca revient me hanter, que je dorme, que je marche ou que je ris. J'y pense en permanence, c'est une veritable obsession.
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Alwyn regarde tit au fond des yeux et y lit la meme tristesse mélé de joie qu'il ressent lui meme. Peut pas pour les meme raison, mais le sentiment est la, bien present au fond de leurs coeurs.

Les deux personne était dans leur bulle. non pas une bulle d'amour dorée et puissante représentant les sentiments mais une bulle immaculé, une bulle d'amitié et de confiance. A ce moment, le tisserand compris qu'il avait en face de lui bien plus qu'une amie mais une soeur de coeur, une confidente.

Il serre tit dans ses bras, longtemps pui se penche vers tit et lui murmure dans un soufle:

Merci
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Alwyn se permet un sourire

Si jamais j'attrape link...Roooooooh faut pas avoir peur.... tiens au fait vannes est la bas.

En effet, les lumieres du village se voyait au travers de la vegetation. Le tisserand continua sa marche apres avoir attendu que tit ai moins peur
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Après une mâtiné passé dans son bureau , Dany avait besoin d’une petite balade , elle attrapa son chandail et partit en chantonnant vers la forêt , pom, pom, pom, ........tout à ses pensées elle errait sans but , quand soudain elle se retrouva dans la clairière ou , elle avait fait connaissant de Maliern et de son ami le corbeau, ses yeux firent un tour d’ horizon , par ou était il descendu , elle se souvint et prit la direction , après quelques instant elle entendit chanter :

P'rom'non nous dans l'boé
tant qu'le loup n'y et poé...

Se cachant derrière un arbre elle attendit de voir qui venait là,

Demat !messire Maliern , vous me semblé bien content ,

born se promenait maintenant dans les bois avec son viel ane gay gunt
il recherchait du bois (officiellement et officieusement des champi alucinogene)
il trouvait tres agreable de erré de si de la
il chargeait son ane de ses trouvail et tomba sur un endroit qui regorgeai
de cepes plus beau les uns que les autres

Dany qui avait fini par suivre Maliern ne pu s’empêchée de sourire à la vue du spectacle qui s’offrait à eux , un grand, fort, gaillard un cigare entre les lèvres , était en train de ramassé des cèpes, qu’il mettait dans des paniers accrochés à une mule ,
Maliern ne pu retenir une exclamation,

Nondidieu

Bien Maliern , que faisons nous, on attaque ou on fait connaissance…….je vais vous aidée, a nous deux on ramassera bien plus de champignons que l’homme au cigare………

Maliern se retourna vers Dany qui lui parlait...

Bien Maliern , que faisons nous, on attaque, ou on fait connaissance…….je vais vous aidée, a nous deux on ramassera bien plus de champignons que l’homme au cigare………

Maliern n'hésita pas...

Hawhawhaw
Tu as raison !

Et rattrapant son seau il commença a cueillir des cèpes
_________________

Alwyn continuait ses recherches, encore et encore, et puis soudain, une forme sombre, au visage humide et a l'air plus triste que si elle portait toute la tristesse du monde sur ses épaules apparut

Al...Al...Al...Alwyn... je...j'ai...mal...

Sur ces mots, la jeune femme vient se blottir au creux des bras qu'il lui a ouvert. La peau de tit est glacée et il peut presque sentir toute la tristesse a l'interieur d'elle. Il referme ses bras autour des épaules de tit.

Je suis la tit, c'est fini. Dis moi ce qui va pas.

Il retire sa cape et la glisse autour des épaules de la jeune femme.
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Sans lever les yeux, titca commenca lui parler.

Je...il n'y à rien...à dire, j'ai tout perdu...tout...

Et elle le regarda dans les yeux. Le tisserand put y lire toute l'étendue de sa tristesse, tout ce qu'elle avait perdu, et il compris. Il compris enfin. Il l'aimait, depuis le début, depuis leur rencontre, depuis qu'il l'avait croisé pour la premiere fois, de puis le premier sourire et le premier rire. Des qu'il avait vu ses yeux, et il ne le comprenait enfin. Si titca n'avait pas été dans ses bras, il se serait giflé.

Et moi? je peux te garantir que je suis la, je peux aussi te promettre que je serai toujours la.

Il aprocha doucement ses levres de celles de titca.
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Et leur lèvres se touchèrent, comme dans un reve. Il était glacé, frigorifié meme mais heureux. Indescriptiblement heureux. Il ressera son étreinte sur titca, mis a part toute ses peurs et ses inquiétudes, ses doutes et ses regrets ne laissant que titca, la foret et lui. L'amour qu'il lui portait, le froid, le vent et le vent.
_________________
VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

_________________

Doucement avec beaucoup de mal, la jeune femme décolla ses lèvres de celle de son ami ? amour ? Alwyn, le fixent dans les yeux, elle trembla encore de froid, doucement elle resserra la cape sur ses épaules et se blotti plus encore contre lui, posent sa tête contre son torse, ferment les yeux cherchant un petit peu de chaleur dans ce monde de douleur, une fois toute la chaleur trouver, elle prit la main dans la sienne.

Je...je...j'ai froid...si on...une tisane chez moi?

Chez ''eux'' l'idée n'était pas des meilleurs, mais elle n'allait pas s'inviter chez lui, et une tisane semblait la bienvenue, vu leurs corps tremblant de froid.
_________________

Chez lui ?! Dans sa maison, c'est vrais que la jeune femme n'y avait jamais mis les pieds, un petit sourire à peine remarquable se forma sur ses lèvres et la jeune femme approuva d'un geste de la tête, léger et doux, prenant sa main dans la sienne, elle trouva sa chaleur chaude et douce, comme toujours rassurante. Retrouvent le chemin de la ville, Titca ne marchait pas trop vite, le froid, la douleur, et les larmes qui parfois coulait encore sur ses joues ralentissait sa progression dans la foret .

Quand les remparts de Vannes furent devant eux, elle s'arrêta et le regarda, derrière ses murs se trouvait la ville qui l'avais adopter, les gens quel aimait et ceux quel ne pouvais pas voir. Serrent la main d'Alwyn plus fort encore, elle se dirigea lentement vers la ville passent par la porte, et ferma les yeux, elle n'avais plus qu'une envie, se trouver au chaud chez Alw et oublier tout. Orléans revenais à grand pas, ce sentiment d'être perdue, ailleurs, de plus trouver la route, de plus voir le chemin. De plus rien savoir vraiment de sa vie...
_________________

En effet, belle journée d'automne dans la magnifique forêt de Vannes.. Les arbres commencent a prendre des couleurs. Les oiseaux chantent encore et le soleil brille toujours dans le ciel. Apres une bonne journée de travail, Abby et Jack s'en vont faire une promenade en amoureux dans la foret pour s'évader un peu du village et passer du temps loin de Mumia...
Une fine brise encore tiède caresse leur visage

-Moi aussi je t'aime, c'est une belle journée.. Je suis heureux avec toi

Après une dure journée à la forêt, je m'en repartais vers le village, le fruit de mon labeur dans la cariolle.
Fatigué, mais le plaisir de travailler en pleine nature et loin des flots de paroles épuissantes.

Inconsciemment, je pris la route pour couper par le marché pour rentrer. Et je fus surpris que ce lieu de vie et d'échange ne ressemblait à rien.
Peu de marchandise et les prix pas du tout en adéquation avec les demandes de la mairie.
Ironiquement, je me surpris à me parler à moi-même.

- Heureusement que la police veille, demain tout sera remis d'aplomb.
Madame la maire l'a promis.

Je souriais et étais pressé de retrouver mon chez moi pour m'allonger et réver la tête tournait vers les étoiles.... Elles nous montrent souvent le chemin.

Dune aimait se promener. Elle partit donc vers la foret de Vannes qu'elle ne connaissait pas encore.

Ah ces forêts bretonnes, elles ont un charme particulier.

Elle découvrit des champignons à foison et admira ls dernières fleurs de la saison.

Asreko aimait le vide et la complainte du vent dans les arbres, avec son compagnon, ils avaient quitté le chemin pour s'enfoncer dans la forêt.

Croc pouvait se dépenser sans compter et sans effrayer les gens du village, ou Asreko comptait bien s'installer.

quand il perdait de vue son loup, il lui suffisait de siffler et ce dernier réapparaissait comme par enchantement, comme s'il n'avait jamais quitté les pieds d'Asreko.
Un lièvre apparu, l'un et l'autre l'avait vu, va Croc il est à toi lui dit Asreko pendant qu'il rengaina sa dague, pendant que son ami chassait, lui montant dans un arbre afin de se repérer, il lui fallu grimper relativement haut pour enfin apercevoir le clocher de l'église, il n'était pas croyant, mais il devait reconnaître que les clochers avaient au moins cette utilité d'être vu de loin. Tranquillement il se cala entre de solides branches et s'adossa au tronc pour y chercher quiétude et repos
_________________

Pas à la maison,...
Pas à la mairie,...
Pas sur le marché,...
Pas à la taverne du cadastre,...
Mauella avait été formelle.

MIMI!!

Il était en forêt depuis quelques minutes maintenant. Il avait un moment essayer de suivre les traces du cheval avant de s'avouer lui même que le nombre de trace différentes et la possibilité de la perdre à tout moment lui avait fait renoncer...

Par ou irait-je bien si j'étais cette jolie caboche blonde qui devrait réflechir plus d'une fois avant d'entreprendre quelque chose...

Il menait la petite troupe dans la forêt...

Une maire perdue en pleine forêt... y a qu'à Vannes qu'on trouve ca...

Bon... par ou serait-elle bien partie...

Il zieuta les traces fraiches sans trop d'espoir.

MIMI!!

Asreko après s'être assoupi, se dit qu'il était maintenant temps d'aller gagner sa pitance, il se prépara à descendre de son arbre, au pied de l'arbre se tenait couché Croc, repu qui n'attendait que les instructions pour bouger.
Une fois en bas de l'arbre Asreko dit à son comagnon
alors mon beau, bien reposé toi aussi
la forêt avait un non calme, qui ne lui était pas coutumier, Asreko et Croc prirent à travers les arbres, loin des petits chemins, pour regagner la ville. Après avoir marché un certain temps d'un pas rapide, Croc se figea subitement, par réflexe Asreko s'accroupit tu as repéré quelque chose Croc dit-il à voix basse à son ami, puis lentement il avança en direction ou Croc pointait son museau et montrait les crocs, toujours à voix basse Asreko dit tout doux mon ami, tout doux, Asreko aperçu l'encolure d'une monture un peu plus loin, il décida de reculer un peu et là grimpa dans un arbre afin de savoir s'il y avait âme qui vive autour de la bête.
_________________

surpris mais heureux de l'arrivée de Wolfverine, Asreko sauta au sol
Croc et Pato étaient l'un à côté de l'autre,
il y a un cheval un peu plus loin et par précaution je voulais savoir si son propriétaire était belliqueux ou pas, avant de m'approcher, mais de là haut je n'ai vu personne.

ohé il y a quelqu'un, cria Asreko, ça va être plus efficace pour faire apparaître son propriétaire après tout, je vois que tu chasses l'ami, la petite famille va bien?
_________________

Mimi était tout pret des deux messires... Elle n'avait pas reconnu les voix et s'appretait soulagé à crier qu'elle était là quand elle entendit le bruit d'une lame sortit d'un fourreau... Elle paniqua la dernière fois qu'elle avait entendu ça elle avait était ramené à l'infirmerie à demi morte et en avait pris pour 45 jours.. vils françois.
Elle savait que la paix avait était signé mais sa dernère rencontre avec uen françoise avait donné lieu à une bagarre alors bon mimi fit demi tour toute et entra dans la grotte qui était derrière elle. (pas malin pour s'échapper mdr ^^)
_________________

Lauralyne arriva à l'orée de la forêt. Elle avait prit un panier et portait sa dague à la ceinture.
Elle avança regardant au sol pour trouver de l'arnica montana, elle la trouverait sur un sol acide.
Elle avança perdu dans ses recherches quand deux grosses boules de poils surgirent des fougères.
Lauralyne sursauta et poussa un petit cri, vite réprimé lorsqu'elle découvrit qu'il s'agissait de Pato et Croc.
Ils virent vers elle, elle se baissa et les caressa.

Vous m'avez fait peur tous les deux...où sont vos maîtres?

Comme s'ils l'avaient comprise ils partirent en avant, jetant des regards en arrière pour voir si elle les suivait. Lauralyne ramassa son panier et les suivit.
Elle avança et découvrit ce qu'elle était venu chercher, mais Pato et Croc ne l'attendaient pas.



Alors elle tenta de mémoriser le lieux et continua son chemin.

ils ne doivent pas être loin,

Asreko mit ses doigts à sa bouche, pfuiiiiii, in sifflement aigu en sorti

Croc va revenir très vite, sauf s'il a trouvé une louve dans le coin

bon je dois malheureusement, absolument prendre la route, je vais repasser par le village afin de signaler la présence de ce cheval en pleine forêt, surtout si comme tu le dis c'est celui de notre maire, à très bientôt Wolf

en prenant le chemin qui menait de la foret au village, Asreko avait fait des encoches sur certains arbres, afin d'aider ceux ou celles qui voudrait aider à retrouver le ou la propriétaire du cheval.

entre temps Croc l'avait rejoint, plus loin il tomba sur Lauralyne

après Wolf, puis Pato vous voilà Dame Lauralyne, les enfants suivent peut être, dit Asreko en souriant, puis pour appuyer ses propos regarda par dessus l'épaule de Lauralyne et sourit de nouveau. j'ai laissé Wolf plus loin nous avons trouvé un cheval seul et il pense que c'est celui de notre maire, vous n'aurez qu'a suivre les encoches encore fraîche que je viens de faire pour permettre de les retrouver. Pour ma part je dois m'absenter pour une période indéterminée

il prit la main de Lauralyne et y déposa un baiser non appuyé.

kenavo
_________________

Lauralyne avançait suivant de loin Pato et Croc qui disparaissaient régulièrement dans les fougères, la faisant hésiter sur le chemin à suivre. C'est qu'elle ne connaissait pas encore bien la forêt de Vannes et risquait de s'y perdre.
Elle entendit des bruits de pas , des branchages qui se brisaient sous les pieds d'un individu. Le pas était décidé. Lauralyne retrouva ses réflexes d'ancien soldat et porta sa main à sa dague. Elle vit Croc et Pato venir vers elle puis Asreko. Elle se détendit puis sourit aux propos du jeune homme.

Après Wolf, puis Pato vous voilà Dame Lauralyne, les enfants suivent peut être....

Non, je suis seule, les enfants dorment sous la garde de Saona.

J'ai laissé Wolf plus loin nous avons trouvé un cheval seul et il pense que c'est celui de notre maire, vous n'aurez qu'a suivre les encoches encore fraîche que je viens de faire pour permettre de les retrouver. Pour ma part je dois m'absenter pour une période indéterminée.

Je vous remercie Asreko, je vais suivre vos marques. ......
Un cheval? Celui de Mimilia? Etrange.....
Je vais rejoindre mon tendre Wolf et nous verrons ce qu'il en ait. J'espère que vous reviendrez nous voir Asreko, notre porte vous sera toujours ouverte....Kenavo mon ami.

Elle le regarda s'éloigner avec son loup puis se retourna et alla rejoindre son ange. Asreko avait bien balisé le chemin, elle se dirigea sans encombres.
Elle vit Pato filé comme une flèche et japper joyeusement, il devait avoir retrouver son maître. Elle le vit enfin, il était près d'une monture, un voile à la main.

Ma ael?...Quelque chose ne va pas? Asreko m'a dit que vous aviez trouvé un cheval, celui de notre mairesse.....

Elle le rejoignit et en profita pour lui voler un baiser.
Elle regarda autour d'eux, ne voyant pas la trace de Mimilia.

J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux......

Mimi qui avait finipar voir entendre ete reconnaitre les voix de ses ami...Sortie de la grotte..

Dan'holl, je suis là!

Mimi sortie de la pénombre de la pierre et courru vers ses amis...

Je me suis perdu !! Je réfléchissais à plein de chose et j'ai pas regarder où j'allais et donc j'ai pas vu où parait Ayala, c'est la jument de lilith...

Mimi rouge pivoine de honte... Ah ben bravo! Madame le maire qui se pomme dans la foret!

Oh mon dieu! Faut que vous me mettiez sur le chemin... Loanne a pas eu sa tétée... Elle doit hurler de faim! Et vous êtes tous invité à venirmanger à la maison. je pense que Lelf sera d'accord!
_________________

Lauralyne vit Saona arriver avec les enfants, elle leurs sourit.

Mes amours vous voilà.

Elle prit dans ses bras la petit Krystal, Elrick et Floraline s'accrochèrent à ses jupes.

très bien MiMi on te suit ! Tu viens Laura ?

Allez-y, je dois faire ma cueillette, les enfants vont m'y aider d'ailleurs.
Va ma ael, notre mairesse a besoin de toi.

Elle salua tout le monde et s'enfonça dans la forêt, ses enfants avec elle et Saona. Pato jappait gaiement, les accompagnant.
On entendait les rires des enfants. Ils disparurent aux yeux de tous dans les fougères.
Lauralyne et Saona discutaient, surveillant Elrick et Floraline qui jouaient. Elles ramassèrent des plantes et trouvèrent de quoi faire des décorations.

Son bâton en main et sa cape ballotant dans un petit vent, Carnadine tentait de s'orienter parmi les arbres rendu tout semblable par l'obscurité qui s'épaississait autour de lui comme une main de ténèbres qui voudrait le saisir. Il frissonna à cette pensée, sa cape bougeant trop pour le protéger effectivement du froid qui s'installait avec cette fin d'automne.

Ses yeux scrutaient à la recherche d'une indication et ses pas essayaient de marcher avec tant de bruit qu'on jurerait qu'il ne marchait pas. Pourquoi était il venu se perdre en foret déjà ? Il se le rappela pour la quatrième fois comme l'envie lui prenait de jurer.

Ha, oui. Chimera était venu lui parler un soir que lorsque la Lune serait pleine, les druides se réunirait pour célébrer cet événement. Elle s'était échappée sans lui avoir dire le pourquoi du comment et voila comment sa curiosité avait pris possession de ses jambes l'entrainant dans les bois. Il se rappelait avoir eu juste le temps d'enfiler cette maudite cape et attraper son bâton vierge et simple. Comme lui en somme.

Il appréciait que Chimera l'ait prévenu à temps. La Lune représentait quelques chose de positif , une sorte de protectrice à l'apogée de sa puissance et de bienveillance justement ce soir-là. Il avait envie de la célébrer dans les règles et espérait en apprendre un peu ce soir.

Les arbres défilaient, gris et silencieux observateurs, pendant qu'il piochait compulsivement quelques baies noires dans une bourse à sa ceinture. Leur gout acide le détendait. Soudain, un bruit d'eau qui s'écoule se fit entendre, si fin qu'il aurait pu ne pas y prêter l'oreille s'il avait pensé un peu plus fort. A part ça, pas un bruit. Il décida de s'approcher, il avait soif et une partie embrumée de son esprit essayait de lui dire qu'il se pouvait qu'elle lui ait parlé de quelques chose comme ça.

En s'avançant dans la direction du bruit, la forêt s'éclaircissait pour faire place à une clairière où un filet d'eau naissait d'une source. Il leva la tête instinctivement pour trouver la Lune et lui sourire. Il trouva Chimera dans la clarté que lui offrait l'astre et gouta sa chance d'être arrivé. Comme toujours, il ne savait jamais pas quoi commencer.

- Noz vat, Chimera. Je suis venu, dit-il simplement en souriant doucement.

De longs discours complexes ne semblaient pas nécessaires et il s'en sentait de toute manière incapable. Il piocha quelques baies encore une fois, le temps qu'il soit mis au parfum.
_________________

_________________

Pendant quelques instant, Carnadine hésita à faire demi-tour pour pénétrer dans le cercle comme il se devait. Il avait à peine esquissé un pas qu'il vit arriver Lastree. Il s'était à peine remis de sa demi-surprise que Chimera commença les rites de la soirée. Tant pis, il espéra que ça ne lui porterait effectivement pas préjudice comme elle lui avait dit. La prochaine fois, il escomptait bien se présenter à la lune comme le soleil au monde: par l'Est.

C'est sur cette résolution qu'il observa Chimera disposer en cercle divers éléments naturels après s'être versé de l'eau dessus. Il reconnaissait certaines feuilles pour être resté un certain temps dans la forêt, hésita pour d'autres et ne reconnut aucune pierre, cristal ou minéral , il n'en savait rien. Il faut dire que la mine l'avait toujours effrayé, comme aller chatouiller les dents d'un animal monstrueux.
Il essayait à la fois de comprendre le sens de tout ça et de retenir les gestes. Exercice difficile.

Il avait faillit sursauter quand Chimera avait pris soudainement la parole, faisant voler en éclat le silence tel du verre sous un coup de marteau. Cependant ses mots éclairèrent son esprit. Tout paraissait clair et sage comme l'eau entre les doigts de Chimera et il hocha la tête pour lui même.

Il se baissa humblement pour boire l'eau qu'elle lui offrait. Jeu de son esprit ou non, il avait l'impression de sentir le gout d'une bénédiction liquide quand celui-ci s'écoula dans sa gorge sèche. Il sourit à Chimera les yeux pleins de gratitudes plus pour le savoir qu'il avait acquis que pour l'eau.
_________________

Carnadine affectait la Vannes rayonnante plus qu'aucune autre taverne. On y trouvait le plus souvent de la bonne boisson et une compagnie agréable et intéressante. Il ne fut pas tellement surpris de voir Chimera apparaitre soudainement ainsi. C'était la taverne de son mari et puis ça faisait bien deux semaines qu'il comptait les jours, les jours menant à aujourd'hui. Encore une heure ou deux et il se rendait en forêt comme le mois précédent.

Cependant, il fallait admettre qu'y aller accompagné, lui éviterait quelques soucis d'orientation qui pourrait le retarder et ce serait bien plus agréable.
Il termina donc sa choppe d'un trait, fit la bise à quelques femmes présentes et salua un ou deux hommes à hâte en enfilant sa cape maladroitement.

Il sortit de la taverne en trombe et commença à filer droit vers la foret. Il sursauta quand il vit Chimera l'attendre contre un mur.

- Ha, tu es là ? Tu voulais me voir alors ?, demanda t-il respectueusement.
_________________

Avait-elle le droit d'être ici en cette soirée particulière? ... Toujours ... toujours elle cherchait la légitimité de sa présence parmi eux ... Toujours les mêmes appréhensions ... toujours les mêmes doutes.

Et puis il y avait eu les mots, durs et froids qu'elle avait proféré à l'encontre de Mimilia.
Elle savait pertinemment en faisant cela que son geste contrarierait Chimera, elle qui toujours faisait montre de sang froid et de tempérance. Seulement voilà, la sauvageonne qu'elle était avait quand à elle un tempérament de feu et après tous les malheurs qui lui étaient arrivés durant son court voyage, voir Bioul à la tête de la ville et apprendre qu'il avait manigancé les choses avec l'ex mairesse lui avait fait voir rouge.

Et dire qu'elle s'était retenue ...

Ceridwen faisait-elle en tout temps montre de tempérance ?
Lui pardonnerait-elle son geste?
Car ce soir, c'était elle que l'on allait célébrer ...

Elle se dirigeait vers la clairière, serrant dans son poing fermé le billet envoyé par Chimera. Elle leva le nez vers les étoiles ... Cassiopee était visible encore et elle lui permit de pénétrer le cercle végétal par le bon coté cette fois.

Elle n'apprenait pas vite, pas assez selon son propre calendrier interne qui toujours la poussait à aller de l'avant et à chercher les réponses aux multiples questions qu'elle se posait ... Mais elle apprénait.

Elle s'approcha de Carnadine, emmitouflée dans la cape élimée qui la protégeait partiellement de la morsure du froid et le salua d'un discret signe de tête. Leurs regards se croisèrent, les paroles étaient parfois superflues, elle était heureuse de le revoir, de les revoir tous.
_________________

Avant qu'il ait pu avoir froid, Lastree arriva et se posta prés de lui, si prés... Elle verrait tout s'il se trompait, misère. Il fut néanmoins content de la voir et espérait avoir répondu à son regard par un sourire et un regard exprimant autre chose que de la tension.

Une ombre se matérialisa peu après, il était sur de l'avoir entraperçue en venant. Voila Ben. Depuis combien de temps attendait-il ? Il ne fut pas toujours pas sur des actions de son visages malgré que son sourire l'apaisait quelque peu. Tout les quatre étaient présents, peu probable qu'une autre personne s'invite, il devait donc débuter.

Ce soir, ils étaient deux chez Carnadine. L'un était tout de panique, encore entrain hurler sur son sort mais l'autre était un futur druide, honoré d'honorer. C'est ce dernier qui délassa doucement la bourse acquise plus tôt de sa ceinture pour en renverser le contenu à son coté. Sept cristaux ou minéraux roulèrent un instant au sol avant qu'il les dispose précautionneusement en cercle sur la pierre plate qui semble se trouver là par miracle dans ce but. Il grogna intérieurement de ne pas savoir l'ordre exact ni même seulement leurs noms.

Au fond de la bourse étaient restées les feuilles. Il se doutait qu'elles allaient de paire avec chacune des pierres colorés , étant du même nombre. Il hésita quelques instant avant de faire au mieux avec leurs formes et leurs couleurs. Il jeta un œil furtif à Chimera pour guetter une réaction. Il aurait pu contempler un menhir aussi bien.
Il se rappela que la dernière fois, celle-ci avait placé une mousse au centre. Une mousse humide... Humide ! Tout était clair ! Il allait en chercher sur une branche coincé dans un virage du petit ruisseau et la déposa au centre du cercle. Tout cela avait l'air harmonieux et il sourit.
Mais oui...

...L'eau est au centre de la vie, de toute chose. L'eau se conjugue au cercle minéral pour donner naissance au cercle végétal .

Il parlait assez fort pour tous cependant il se parlait principalement à lui-même. Il put réfréner un sursaut de surprise, voila qu'il avait pris la parole.
Il s'agenouilla pres de l'eau pour la recueillir dans ses mains. Qu'étais il sensé faire ensuite ? Par Lugh, il ne pouvait pas déjà avoir oublié ! L'eau s'écoulait d'entre ses doigts comme ses souvenirs se dérobaient de lui... Oui, c'est cela ! Il se rappelait avoir dit à Chimera qu'il voulait la jeter aux quatre points cardinaux. Ha non pas encore !
Il puisa à la source à nouveau, laissant filtrer l'eau librement entre ses doigts. Une éclaboussure lui rappela qu'elle était froide et il frissonna. Encore combien ? Ses souvenirs revenaient au fur et à mesure que l'eau s'écoulait. Une dernière fois...sept !

Il leva la tête à la recherche de la lune puis ferma les yeux sur sa vision psalmodiant des remerciements.

Nous rendons grâce à notre Mère, alors qu'elle est à l'apogée de sa puissance protectrice, de sa bienveillance et de sa beauté. Parce qu'elle nous apporte avec l'eau dans un cycle éternel la Nature, la vie et le bonheur, nous devons ce soir purifier les eaux, afin d'honorer notre Mère. Mère, nous te remercions de tes bienfaits constants, puisse tu nous les accorder encore pour toujours et la Nature prospérer.

Comme son dernier mot se perdait dans le doux bruissement de la source, il fut interloqué par son discours et l'autre qui criait encore... C'était bien lui ? Pas le temps de savoir, c'était le moment. Peut être... Une fois de plus, il plongea ses mains engourdies dans l'eau formant une cloches avec elles. Il dispersa aux quatre points cardinaux, quatre vents en les secouant légèrement. Il se mordit la langue comme une goutte atteignait Lastree et Chimera. Quel âne ! Faire ça ce soir... Il soupira intérieurement en espérant qu'elle ne s'en rendrait pas compte, guettant à présent, un mouvement dans son dos.

Il se releva enfin, les jambes plus fermes que tantôt. Dans son souvenir Chimera avait prié longuement et joliment. Une longue prière qu'on put appeler poème. Ha la bougresse, il était sensé en faire autant ? Il fut content d'avoir le dos tourné pour pouvoir y réfléchir quelques instants. C'était seulement la parti la plus difficile. Seulement ? Le Dagda lui vienne en aide...


L'eau, à sa source la source de la vie.
La goutte, comme les larmes de notre Mère.
Avec cette unité, Elle peut tout faire.
Des torrent, cheveux de fraicheurs
Nous venant de ses hauteurs.
Des fleuves, ses bras bienfaiteurs
Et la mer, son corps protecteurs.
Dans un cycle divin,
Qui, en aucune saison ne prends fin.
Pour tout les être qui vivent ou non,
Dans ta gloire, nous te remercions.

Sa voix mourut comme elle était à court d'eau, lui savait qu'il avait failli s'étrangler avec ce flots de paroles. Il avait parlé lentement, cherchant la suite au début et une fin pour cette suite tentant de ne manger aucun mot.
_________________

Carnadine laissa échapper un profond soupire de soulagement, c'était fait. Et bien fait, il lui semblait. A présent, la conclusion du rite. Il l'appréciait davantage que le reste. Dans son souvenir, Chimera leur avait offert l'eau qu'elle avait purifié durant la cérémonie. Après avoir loué les bienfaits de l'eau et de la Mère, il allait leur faire partager cette eau.

Il se pencha donc sur la source pour y puiser les dernières gorgées qui allait désaltérer ceux qui avait honoré la Mère, ce soir. Puis, il alla leur amener à chacun la leur, reprenant conscience d'eux, les gratifiant d'un radieux sourire.

A Chimera particulièrement, il chuchota :

Je crois que je pourrais m'y habituer.

Sans savoir qu'une larme roulait le long de sa joue, il lui offrit sa bolée d'eau fraiche avec humilité et gratitude.

_________________

Relevant ses cheveux, elle se pencha au dessus des mains en coupe de Carnadine et reçut l'eau qu'il lui offrait en partage.
Eau? Bouffée d'oxygène? L'effet était similaire...

Il avait heureux, et rien que de voir cela lui fit venir les larmes aux yeux.
"Je crois que je pourrais m'y habituer."
Franc sourire en l'entendant lui dire cela. Cette larme le long de sa joue, infime parcelle du cycle de l'eau en l'humain même...
S'y habituer. C'était l'objectif... surtout qu'il réalise qu'il pouvait avancer seul, malgré la présence et le regard de ses compagnons, aînés, tous henchers quelque part...

Certains manquaient à l'appel, Mumia, Lallie... mais ils étaient là sans l'être pourtant physiquement.

Elle résista de peu à l'envie de le serrer dans ses bras et plongea simplement ses yeux dans les siens. Fierté, bonheur, honneur aussi... joie...
_________________

Un craquement sinistre la fit se retourner, les sens aux aguets ... C'était le gémissement des feuilles, la plainte de la forêt qui perdait un enfant, la mort d'un veilleur.

Et chaque fois qu'un arbre tombait c'est une part de son cœur qui s'étiolait, elle grimaça. Qui osait perturber la cérémonie? Un regard vers ses amis .. avaient-ils entendu eux aussi?
_________________

Jack, en provenance de la ville, sembla marcha sans but. Perdu dans l'immensité de l'univers. Il était un peu comme un automate. Quelques minutes plus tard, un main froide, délicate, vint prendre la sienne et l'arrêta sur place. Une voix, tremblante, et belle lui demanda d'attendre.
Ce qu'il fit.
Un doigt vint doucement nettoyer la joue encore humide, ou une larme avait perlé. Jack ne savait plus ou se mettre, il ne savait surtout pas par quoi commencer. Alors il ne fit que s'excuse, faisant semblant que rien ne c'était passé et que tout allait bien...

-Hum... Excuse moi, j'sais pas ce qui m'a prit... Le chouchen d'Adèle sans doute...

Il semblait maladroit, et avait perdu le controle d'un mur qu'il c'était battit au cours de ces dernières années...
_________________
"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Alors que Maira tenta d'avoir un explication, Jack d'une voix peu sur Se justifia

-Heum... Heu... C'est... J'suis désolé... D'être partis... Tout va bien...

Il ne baissait plus la tête, il regardait Maira dans les yeux. Ceux ci brillait. On pouvait lire dans ces yeux une sorte de détresse dans laquelle aucune armée n'aurait pu lui enseigner la survie.. Petit a petit, pierre par pierre, ces muraille qu'il s'était construite, tomba...
_________________
"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Son esprit devenait incontrôlable, une tempête c'était formé a l'intérieur de son coeur. Soudain, tout en regardant Maira dans les yeux, il ne choisissait plus ces paroles, elles sortaient tout droits de son coeur

-Maira... C'est sans doute pour ca que je sort si rarement de la caserne.. La bas, je suis a l'abri de moi même, la bas je n'ai pas le temps de penser.. Bien que la nuit, je me demande souvent pourquoi j'existe... Jusqu'a présente, aucune bataille, aucune lame, aucune flèche qui aient transpercé ma chaire na pu donné naissance a des douleurs aussi forte que l'amour...
J'ai tellement donné, et prit sur moi même pour rester un homme d'honneur, mais aucune douleur n'est plus forte que les coups qui touche directement le coeur. Tu l'as pourtant dis toi même, parfois, un contact avec celui ci permet de soigner ces cicatrices. Mais le pouvoir de personne qui a réussi a refermer ces blessures, peut tout aussi bien en réouvrire de plus grand, de plus profonde... Et mon coeur Maira, tu l'as touché...
Mais pourtant, comme les autres, d'ici une semaine nous ne nous verrons plus. Tu viendra hanter chacune de mes nuits et je passerai mon temps a me demander si tu va bien, si tu es en sécurité... Je passerai mon temps a me demander si la vie t'offre ce qu'elle a de meilleur, sans voir tes sourires. Sans plus sentir ton odeur ou entendre ta voie...
Et au final, tu restera comme les autres, une cicatrice de plus dans un coeur charcuté...

Une larmes ou deux avaient eu l'occasion de s'échapper du barrage qui cédait doucement sous le poids de l'émotion. Voila, il ne voudrait plus se séparer d'un âme qui lui fait perdre l'esprit et pourtant, il n'aurait pas le choix. Elle partirait de son côté et Jack restera la...
_________________
"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Jack écouta sans rien dire. Une fois que Maira eu finit de parler, sans un sourire. Sérieux comme il l'était a son habitude et comme il l'avait jamais été avec Maira, il dit tout simplement

-Ne me laisse pas!

Rien de plus. En effet, c'était de ca dont il avait eu peur. Mais il savait aussi qu'il avait besoin des autres pour vivre. Une fois donc dis ce qu'il avait a dire, sans plus un mot il prit Maira dans ces bars et avec sa main, appuya la tête de la dame contre son torse...
_________________
"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Modano pénétrait dans le bois, son arme à la main, et Sweeny pistant son contact. Quelques mètres plus loin, celui-ci était en vue, caché derrière des buissons.

"Très bien, je vois que tu es encore raisonnable et obéissant. tu n'es peut être pas totalement perdu finalement"..., affiramit l'homme à la cape noire.

"Qu'on en finisse !,lança Modano, dis moi ce que tu as à me dire".

Le "lutin de feu" et Modano s'asseyèrent sur des rondins de bois et commencèrent à discuter. D'après son visiteur, Modano avait compris qu'une nouvelle liste avait été établie et qu'il devait être celui qui devait s'en occuper. La plupart des ces noms avaient un rôle important au sein de leur ville et devenaient gênant pour ceux qui mettaient leur tête à prix.

" Tu sais l'ami, les individus qui nous proposent ces contrats sont très riches et peuvent nous couvrir, tu ne riques rien sinon prendre du plaisir à semer la mort. Tu l'as déjà fait n'est ce pas alors celà ne devrait pas te poser de problèmes"affirmait l'homme à la cape.

Modano regardait son "collègue" avec un sourir moqueur.

"Si je comprends bien aucun d'entre vous n'êtes à la hauteur de la tâche n'est ce pas ? C'est dommage, car je n'ai nullement l'intention de reprendre la liste".

Sur ces mots de Modano, l'inconnu se jeta sur lui et lui planta une dague pointue dans la jambe.

"Voilà ce qui t'attend, "dragon noir", si tu t'obtines à renoncer !!! La prochaine fois, je te jure que tu auras encore plus mal !!!"Je serais à Rohan pendant quelques temps. Rejoins moi y ou tu mourras ainsi que tous tes amis!!!" déclara l'inconnu qui disparût dans les bois en courant.

Modano se tordait de douleur, allongé dans l'épaisse neige de la forêt. La blessure avait l'air profonde; il savait que ses seuls talents ne seraient pas suffisants. Ces gens la ne plaisantent pas et il en était parfaitement conscient. Il devait régler ce problème seul, de peur de perdre des personnes chères à ses yeux. Mais pour l'heure il devait soigner sa jambe à tout pris. Il devait demander de l'aide.

Abby se promener dans la forêt...
Elle se demandait si elle pourrait être enterré dans cette magnifique forêt
_________________

Jo repondit au dire Amy meme a sa giffle tellement le froid avait regner cette nuit il avait senti une chaleur forte penetrer en lui il se reveilla difficilement il était encore un peu sonner
Jo était bleuatre a cause du froid qui avait regner tte la nuit prés du marrecage
Jo marmona des mot suis je bien Jo pui si mao fui la

Amy entendit un craquement de branche venu non loin de là

Hey ho............. ya quelqu'un ???

Elle regarda autour d'elle et ne vît personne

La giffle d'Amy avait fait reprendre connaissance a Jo.

JO!!!! hey sa va mon grand?
Je ne tes pas fait mal au moin? (( ))
Amy retira sa cape et la mit sur les épaules de Jo
Elle essaya de le relevé
Allez Jo debout
Aide-moi s'il te plaît
Met s'y du tien...... Car toute seule je n'y arriverai pas.....

Amy appuya Jo sur elle
Et tout deux macherent trés..trés...trés...doucement au rythme des pas que Jo pouvaît faire
Allez Jo je te ramènne chez toi dans ta boulangerie
Mais promet moi de ne plus jamais me faire une peur pareille
Puis il s'eloignérent dans le blizard en direction du village......

de retour sur Vannes, après une longue période à surveiller les frontières bretonne en tant que logisticien au sein de "son" armée, Asreko toujours accompagné de son ami Croc avait obtenu une permission afin de régler ses affaires courantes.

C'est donc tout naturellement que l'un et l'autre parcouraient la forest en quête de tranquillité et ainsi avoir le plaisir de sentir les différentes odeurs propre à cet endroit et d'entendre le bruit que le vent faisait dans les arbres.

il lui fallait maintenant retrouver cette caverne, qui était pour lui et son ami comme un sanctuaire, avant de reprendre le chemin de sa maison sur les hauteurs extérieurs de Vannes, peut être aurait il le temps de se rendre en taverne saluer 1 ou 2 connaissances avant ensuite de rejoindre ses compagnons d'arme, mais dans l'immédiat l'heure était au repos.

et la masse d'Asreko et de son loup se perdirent dans l'épaisse forest
_________________

Elle n'insista pas quant à sa chute. Elle-même n'aimait pas trop qu'on s'occupe d'elle quand elle se vautrait par terre. Et bien, s'il l'avait fait attendre, Sophalyne, de sa patience légendaire, l'aurait sûrement réprimandé... Mais non, elle n'aurait rien dit.

Après avoir pris son bras dans le sien, elle lui sourit et le laissa la guider dans la forêt couverte de neige. Même dans la pénombre, c'était une belle image. Surtout en compagnie de Carna. Il la rassura en lui disant qu'il avait déjà des endroits à lui montrer.

Il la guida dans la pénombre et elle le suivit, confiante. Le soleil commenca à montrer le bout de son nez. Elle grimpa alors sur la bute de terre en compagnie du jeune homme, et admira le si beau paysage qui s'offrait à elle. Les rayons du soleil éclairait la vallée, et la neige scintillait.

" Oh, c'est... C'est magnifique ! "

Même les mots étaient fades à côté de cette splendeur. La jeune femme ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle fut coupé en plein élan par une flèche. La flèche, tirée d'assez loin, la frôla et elle se retira à temps en poussant un cri.

Qui était le tireur ? Elle regarda Carna, étonnée..

Rhinowyth avait belle et bien tiré la flèche en direction de Sophalyne.
En tirant cette flèche , il ignorait tout de la cible.Puis il entendit les cris de femme au loin . Justement les cris de femme venait de l'endroit ou avait attérit la flèche.Rhinowyth rangea son arc et son carquois sur une sangle sur son dos, et sautât de de son arbre en direction du sol.Une fois a terre il dégaina son épée et rangie sa dague dans une de ces bottes.Puis il ce mit a courir , épée a la main , armée et prêt a frapper en directions des cris.

Rhinowyth courait , de plus en plus vite vers la zone ou le cris avait eu lieu.
Puis tout à coup, il ce stoppât net.Il aperçut Carnadine et son amie Sophaline a coté de sa flèche. Il ce plaquât au sol pour ne pas être vus. Il rangea tout ces armes, puis grimpa dans l'arbre le plus proches. Il ce dépeça très agilement sur l'arbre pour en arriver a l'extrémité. Puis il sauta de l'arbre sans ce faire repérer. Il avait changer de position pour ne pas éveiller les soupçon.
Puis il ce dirigea vers les deux tourtereaux.

Comment allez vous en cette magnifique Soirée ?

Rhinowyth essaya de ne rien laisser paraitre sur son visage et de ce sentir innocent : Il aurait put tuer l'un des deux.
Puis il regarda son carquois et eu un étonnement et un grand sanglôt.
Les Flèche était marqué de l'armée Bretonne. Et la flèche lancée a l'aveugle l'était aussi. Il devait récupérer la flèche.

Dans un élans de courage il dit avec convictions :

Oh regardez , un cerf !!

En voyant Carnadine et Sophalyne se retourner machinalement il prit la flèche discretment et la rangea dans le carquois comme si de rien était.

Si Sophalyne ne s'était pas retirée à temps, elle aurait reçue la flèche en pleine poitrine. Mais elle s'était jetée de côté, l'esprit vif, dans les bras de son beau rouquin. Celui-ci lui demanda si tout allait bien. Encore sous le choc, elle répondit d'une petite voix :

" Heu... Oui, oui, tout va bien... bien... "

Une fois rassurée, elle se détacha de son étreinte et regarda un instant la flèche qui s'était fichue dans un arbre proche. Bah, que dire, une flèche ordinaire, soit... Attendez, il y a quelque chose inscrit dessus ? Mais avant qu'elle n'ait pu lire, un bruit dans les buissons attira son attention.
Un animal? Un homme ? Celui qui avait lancé la flêche ? Toujours sous le choc, des tas d'idées se bousculaient dans la tête de Sopha. Elle jeta alors un regard interrogateur vers Carnadine. Après plusieurs secondes de stupéfaction, elle retrouva son regard habituel, curieux et spontané en regardans tout ce qui l'entourait.
Après un instant, le bruissement des feuilles s'amplifia et elle entendit Rhino approcher, et de sa voix dire, l'air innocent : " Comment allez vous en cette magnifique Soirée ? ". Avec un sourire, elle allait lui répondre lorsqu'il leur montra un cerf. Elle se retourna mais ne vit rien que la végétation enneigée de la forêt. Ennuyée d'être tombée dans le piège, elle se retourna et demanda :

" Il est où ton cerf ? "

Tiens, Rhino et la flèche, au même moment... La flèche ? Où est-elle ? a-t-elle rêvée ? Puis, elle entendit Carna faire le même piège que Rhino. Tel est pris qui croyait prendre ! Avec un sourire narquois, elle regarda son joli roux donner un coup de pied en plein postérieur du jeune chasseur. Elle demanda alors :

" Pourquoi as-tu lancée cette flèche ? Tu aurais pu nous tuer ! Enfin, moi... "

Avec un élan d'imagination, elle s'imagina Carna à sa place. Et s'il ne s'était pas reculé à temps ? Elle secoua la tête pour chasser ces idées noires, lorsque son amoureux lui demanda de continuer leur promenade. Elle hocha la tête et reprit son bras en se serrant contre lui. Son coeur battait toujours la chamade...

Sophalyne sourit. Après tout, il ne l'avait pas fait exprès, elle le croyait. Qui tirerait en le voulant sur une amie ? Elle le rassura en disant gentiment, son côté sensible prenant le dessus :

" Oh, ne t'inquiète pas. C'est pas très grave, puisque qu'aucun de nous deux n'est blessé. Mais la prochaine fois, regarde la cible, d'accord ? "

A la fin de ses paroles, elle esquissa lentement un sourire. Lorsqu'elle le vit sortir la flèche de son carquois, la jeune femme se demanda ce qu'il allait faire. Mais elle n'eut pas le temps de lui poser la question, puisqu'il la cassa en deux et la jeta à ses pieds. Après, Rhinowyth se retourna et reprit le chemin du village.
Elle regarda Carna, étonnée. Alors que Rhino s'éloignait et qu'on ne voyait plus qu'une tâche noire à l'horizon, elle se baissa pour ramasser la flèche coupée en deux. Perplexe, elle pensa à haute voix en fronçant le nez :

" Je sais pas si ça va servir à quelque chose, maintenant... "

Elle se releva et se tourna vers son beau roux. Plus besoin de s'occuper de la flèche, elle n'avait tuée personne. Pour l'instant. Son rythme cardiaque s'était calmé. Sophalyne se serra contre lui, et reporta son regard vers le soleil couchant qui colorait le ciel de milles couleurs flamboyantes.

Jo Arriva en forêt cherchant un coin digne Abby et non loin de la ville
Jo en forêt avait trouver pret de la riviere ruiselante 2 saule pleureur.
avec une ptite cascade rien de telle pour apaisé un vrai petit coin de paradis
Jo dit:
Abby se bout de paradie ses pour toi, j'espere qu'il te plaira, ou que tu soit tu restera dans nos coeur.
Jo se mis a tracée un rectangle et creusa et creusa entre les 2 saule pleureur

Jo deposa les fleurs et dit a Mum
Bon ba on va poser se petit monument face a la cascade au moins les personnes qui viendron en pensent a elle verront se petit bout de paradis
Jo avec l'aide de Mum pris le ptit menhir qui pesa un peu mais reussir a la placer a l'endroit prevu
Merci Mum sans toi je n'aurai point reussi
Bon maintenant il et temps de retourné chez Abby et de l'emmmener ici car sa commence a 14H
Mum et Jo partir chez Abby

Orinthia était partie explorer la forêt de la ville, en se disant que plus elle explorerait et plus elle en saurait sur les environs...
Aussi quelle ne fut sa surprise de tomber sur Jo, qu'elle avait déjà rencontrée en taverne. Mais en voyant ce qu'il était en train de faire, un mauvais frisson la parcouru


Ooops, Jo, désolée, je ne voulais pas m'imposer...


Elle fit aussitôt un pas en arrière. Elle n'avait pas toujours des manières, mais elle savait quand elle tombait dans une situation maladroite

[ Le soir de la pleine lune]

Tâtant la bourse à son ceinturon pour au moins la centième fois depuis son départ, Carnadine avançait droit dans la forêt enneigée de Vannes. Il lui sembla reconnaitre certains arbres. Pas seulement leur espèce, non, dans leur individualité. Il aura pu les désigné s'ils avait eu des prénoms. Que ce soit vérité ou illusion, on aurait pu émousser une hache sur cette impression.

Il arriva bien vite à sa destination, les bois s'éclaircissant sur une clairière qui lui était familière à présent. Il reconnaissait en face de lui l'entrée à l'est. Sans doute que pour le promeneur innocent, ce coté en valait un autre mais l'est était l'entrée du cercle et on devait y entrer comme le soleil se lève. Se prendre pour le soleil avec ses cheveux de feu, ça semblait presque logique...
Il aurait sourit si une pensée n'avait pas balayé la précédente : ce soir, il serait seul.

Seul.

Il faisait encore le tour en y songeant et tout à coup, il eu l'impression que la foret s'élargissait pour le laisser dans sa solitude. Il secoua la tête. Il serait probablement seul. La nuance était mince mais elle chassa le vertige qui le prenait et il continua jusqu'à pénétrer le cercle.

Il retrouva la scène des mois précédents. Cette clairière idéale, cette source comme une amie compatissante et ce rocher plat à coté, si pratique qu'on pourrait croire qu'il avait poussé là à dessein.
Il tata la bourse que Chimera lui avait confié avant de s'assoir près du filet d'eau pas encore gelé par miracle. Le froid ambiant était le cadet de ses soucis et même peut être pire. Il pensait aux visages de ceux qui seraient absents ce soir. Lastree, Chimera, c'était certain. Ben, Lallie, Mumia, presque sur. Il soupira et regarda la lune avec une paire d'yeux gorgés de mélancolie.
Il se cachait bien que si aucun ne venait sa plus grande terreur se réaliserait. Cette solitude qui le rendait malade en pensée.

Un violent coup de vent fut comme une claque gelée sur son visage. Ce soir, ces peurs n'avaient aucune importance. Il avait simplement un devoir à accomplir. Là.
Un autre regard à l'astre qui lui semblait d'un teint morbide et il jaugea le temps de nuit qu'il lui restait. Il frissonna sans que la nature y soit pour quelque chose.
Il pouvait bien les attendre une heure encore.
_________________

Asreko venait de recevoir son enrôlement, en effet son Commandant le rappelait déjà, son métier étant la guerre c'est sans remords aucun, qu'Asreko avait repris la route avec Croc afin de rejoindre sa section au plus vite, et justement le plus vite était de traverser cette forest qu'ils aimaient tant.

C'est donc au pas de course, que certains virent passer ces 2 masses que représentaient Asreko et son loup.

Certains diront peut être, nous avons vu un homme courir avec son barda suivi par un loup, ce dernier cherchait il à l'attaquer ou tout simplement à l'accompagner?

la réponse n'est et ne sera connue que de peu de personnes, seulement ceux qui avaient déjà sympathisé avec ce drôle de duo, l'un blanc comme les neiges du grand nord, l'autre avec cette peau cuivré qui sied si bien aux marins ou aux hommes qui vivent avec le soleil
_________________