[RP] La forêt de Vannes

Mimilia74

Mimi était tout pret des deux messires... Elle n'avait pas reconnu les voix et s'appretait soulagé à crier qu'elle était là quand elle entendit le bruit d'une lame sortit d'un fourreau... Elle paniqua la dernière fois qu'elle avait entendu ça elle avait était ramené à l'infirmerie à demi morte et en avait pris pour 45 jours.. vils françois.
Elle savait que la paix avait était signé mais sa dernère rencontre avec uen françoise avait donné lieu à une bagarre alors bon mimi fit demi tour toute et entra dans la grotte qui était derrière elle. (pas malin pour s'échapper mdr ^^)
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Asreko

Asreko avança, épée en main également, à côté de Wolf, on pouvait sentir en Wolf un homme habitué au maniement des armes, Asreko tenait son épée basse prête à parer ou pourfendre l'ennemi éventuelle.
Croc et Pato avaient disparu dans les fougères hautes du sous bois
Asreko et son nouvel ami avancèrent tranquillement sans peur particulière, avec simplement la méfiance des combatants, ils arrivèrent enfin à côté de la monture que Asreko avait aperçu un peu plus tôt, l'animal était quelque peu effrayé par la présence du chien et du loup, mais ces derniers étaient restés figés un peu à l'écart, ne montrant pas particulièrement d'hostilité envers le cheval, Asreko tapota l'encolure de l'animal afin de le tranquilliser

Asreko s'adressa à Wolf
ce cheval est dressé, son maître doit bien se trouver quelque part
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Lauralyne

Lauralyne arriva à l'orée de la forêt. Elle avait prit un panier et portait sa dague à la ceinture.
Elle avança regardant au sol pour trouver de l'arnica montana, elle la trouverait sur un sol acide.
Elle avança perdu dans ses recherches quand deux grosses boules de poils surgirent des fougères.
Lauralyne sursauta et poussa un petit cri, vite réprimé lorsqu'elle découvrit qu'il s'agissait de Pato et Croc.
Ils virent vers elle, elle se baissa et les caressa.

Vous m'avez fait peur tous les deux...où sont vos maîtres?

Comme s'ils l'avaient comprise ils partirent en avant, jetant des regards en arrière pour voir si elle les suivait. Lauralyne ramassa son panier et les suivit.
Elle avança et découvrit ce qu'elle était venu chercher, mais Pato et Croc ne l'attendaient pas.

Alors elle tenta de mémoriser le lieux et continua son chemin.

Wolfverine

Oui et je le reconnais ce cheval c'est celui de mimi notre bon maire !!
étrange car elle le laisse jamais seul !!

Wolf regarda autour d'eux et pas de trace de mimi

Il prit un voile qui était sur l'encolure du cheval et eu une idée.

Asreko Croc ou pato pourrais la retrouvera vec leur flaire qu'en dis tu ?

Tien au fait ou sont ils ces deux là ?

Asreko

ils ne doivent pas être loin,

Asreko mit ses doigts à sa bouche, pfuiiiiii, in sifflement aigu en sorti

Croc va revenir très vite, sauf s'il a trouvé une louve dans le coin

bon je dois malheureusement, absolument prendre la route, je vais repasser par le village afin de signaler la présence de ce cheval en pleine forêt, surtout si comme tu le dis c'est celui de notre maire, à très bientôt Wolf

en prenant le chemin qui menait de la foret au village, Asreko avait fait des encoches sur certains arbres, afin d'aider ceux ou celles qui voudrait aider à retrouver le ou la propriétaire du cheval.

entre temps Croc l'avait rejoint, plus loin il tomba sur Lauralyne

après Wolf, puis Pato vous voilà Dame Lauralyne, les enfants suivent peut être, dit Asreko en souriant, puis pour appuyer ses propos regarda par dessus l'épaule de Lauralyne et sourit de nouveau. j'ai laissé Wolf plus loin nous avons trouvé un cheval seul et il pense que c'est celui de notre maire, vous n'aurez qu'a suivre les encoches encore fraîche que je viens de faire pour permettre de les retrouver. Pour ma part je dois m'absenter pour une période indéterminée

il prit la main de Lauralyne et y déposa un baiser non appuyé.

kenavo
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Adele

Adele et Sabl était prtis à l'aube de ROhan et avait marché d'un bon pas, même s'ils étaient toujours dans la forêt, les murs de Vannes commençait à apparaitre. Le petit voyage leur avaient fait du bien mais ils étaient content de rentrer chez eux. Surtout Sable qui avait trouvé le moyen de s'enrhummer !

Lauralyne

Lauralyne avançait suivant de loin Pato et Croc qui disparaissaient régulièrement dans les fougères, la faisant hésiter sur le chemin à suivre. C'est qu'elle ne connaissait pas encore bien la forêt de Vannes et risquait de s'y perdre.
Elle entendit des bruits de pas , des branchages qui se brisaient sous les pieds d'un individu. Le pas était décidé. Lauralyne retrouva ses réflexes d'ancien soldat et porta sa main à sa dague. Elle vit Croc et Pato venir vers elle puis Asreko. Elle se détendit puis sourit aux propos du jeune homme.

Après Wolf, puis Pato vous voilà Dame Lauralyne, les enfants suivent peut être....

Non, je suis seule, les enfants dorment sous la garde de Saona.

J'ai laissé Wolf plus loin nous avons trouvé un cheval seul et il pense que c'est celui de notre maire, vous n'aurez qu'a suivre les encoches encore fraîche que je viens de faire pour permettre de les retrouver. Pour ma part je dois m'absenter pour une période indéterminée.

Je vous remercie Asreko, je vais suivre vos marques. ......
Un cheval? Celui de Mimilia? Etrange.....
Je vais rejoindre mon tendre Wolf et nous verrons ce qu'il en ait. J'espère que vous reviendrez nous voir Asreko, notre porte vous sera toujours ouverte....Kenavo mon ami.

Elle le regarda s'éloigner avec son loup puis se retourna et alla rejoindre son ange. Asreko avait bien balisé le chemin, elle se dirigea sans encombres.
Elle vit Pato filé comme une flèche et japper joyeusement, il devait avoir retrouver son maître. Elle le vit enfin, il était près d'une monture, un voile à la main.

Ma ael?...Quelque chose ne va pas? Asreko m'a dit que vous aviez trouvé un cheval, celui de notre mairesse.....

Elle le rejoignit et en profita pour lui voler un baiser.
Elle regarda autour d'eux, ne voyant pas la trace de Mimilia.

J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux......

Dany50

Troisième jours que Dany travaillait en forêt,elle leva le nez vers le ciel ,comptat les jours et dates pour se souvenir ......oui ! c'était l'anniversaire de Maliern ce jour , cela faisait un moment qu'elle ne l'avait recontré.....ou logeait il , elle ne s'en souvenait plus au juste, voyant des corbeaux dans le ciel , elle mis ses mains en porte voix,

Cria.....[size=24]Friiiiimmmaaaeeeelll si tu vois Maliern , souhaite lui un Joyeux Annifffff......[/size]

puis elle eclatat de rire ,,,voila que je parle aux corbeaux maintenant....elle mis sa hache sur son épaule et alla voir un peu plus loin,,,,soudain elle entendit des voix , se dirigea vers elles, des personnes qu'elle avait déjà rencontré mais ne connaissait pas trés bien, a part dame lauralyne qu'elle connaissait par le Triskell, et le cheval de Mimi.....

Demat d'an holl, vous allez bien,.....ou est Mimi ? C'est bien son cheval?

Mimilia74

Mimi qui avait finipar voir entendre ete reconnaitre les voix de ses ami...Sortie de la grotte..

Dan'holl, je suis là!

Mimi sortie de la pénombre de la pierre et courru vers ses amis...

Je me suis perdu !! Je réfléchissais à plein de chose et j'ai pas regarder où j'allais et donc j'ai pas vu où parait Ayala, c'est la jument de lilith...

Mimi rouge pivoine de honte... Ah ben bravo! Madame le maire qui se pomme dans la foret!

Oh mon dieu! Faut que vous me mettiez sur le chemin... Loanne a pas eu sa tétée... Elle doit hurler de faim! Et vous êtes tous invité à venirmanger à la maison. je pense que Lelf sera d'accord!
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Wolfverine

Demat Dany je me présente je suis l'époux de Lauralyne !

Wolf entendit une personne courir il se retourna en brandissant son épée vers l'endroit d'ou venait les pas !

Puis reconnu sa bonne amie Mimi !!

Te voilà enfin mais ou te cachais tu ?

Je me suis perdu !! Je réfléchissais à plein de chose et j'ai pas regarder où j'allais et donc j'ai pas vu où parait Ayala, c'est la jument de lilith...

Ok pas de soucis mais on s'est fait un peu de soucis crois moi !!

Oh mon dieu! Faut que vous me mettiez sur le chemin... Loanne a pas eu sa tétée... Elle doit hurler de faim! Et vous êtes tous invité à venir manger à la maison. je pense que Lelf sera d'accord!

très bien MiMi on te suit ! Tu viens Laura ?

Lauralyne

Lauralyne vit Saona arriver avec les enfants, elle leurs sourit.

Mes amours vous voilà.

Elle prit dans ses bras la petit Krystal, Elrick et Floraline s'accrochèrent à ses jupes.

très bien MiMi on te suit ! Tu viens Laura ?

Allez-y, je dois faire ma cueillette, les enfants vont m'y aider d'ailleurs.
Va ma ael, notre mairesse a besoin de toi.

Elle salua tout le monde et s'enfonça dans la forêt, ses enfants avec elle et Saona. Pato jappait gaiement, les accompagnant.
On entendait les rires des enfants. Ils disparurent aux yeux de tous dans les fougères.
Lauralyne et Saona discutaient, surveillant Elrick et Floraline qui jouaient. Elles ramassèrent des plantes et trouvèrent de quoi faire des décorations.

Chimera

[13 novembre 1456 - Soir de pleine lune]

Le clapotis de l'eau...
Une petite source qui rejoignait le torrent, ce torrent qui lui même rejoignait un fleuve et la mer par son intermédiaire...

Une bourrasque.... un frisson... un sourire... Elle marchait entre les arbres, scrutant le sous bois baigné par la lumière de Dame Lune qui se faufilait entre les branches dénudées.
Lorsqu'elle parvint enfin en bordure de la clairière, elle ne put que lever la tête vers l'astre qui était ce soir à l'honneur. Tous les soirs, mais ce soir plus particulièrement... Majestueuse ... *Déesse de la nuit, je te salue...* songea-t-elle.

Quelques jours auparavant, elle avait longuement erré dans les bois autour de Vannes à la recherche d'un lieu comme celui là. Une petite clairière, une source et en bordure de cette dernière, une pierre plate.

La jeune femme contourna quelques arbres pour pénétrer par l'est dans le petit sanctuaire et s'approcha de la source en détachant d'une main la petite bourse de cuir bouilli qui pendait à sa ceinture. Une fois parvenue au bord de l'eau, elle s'agenouilla sans faire de manières, tant pis pour le tissus blanc de sa houppelande.

La bourse en main, elle regarda autour d'elle. Peut-être viendraient-ils. Elle avait le sentiment qu'elle prenait les choses par le mauvais bout. En principe seuls les danvezed et neveziad assistaient à ces rituels... mais tous... ils avaient tous ce quelque chose qui lui indiquait qu'ils avaient cela en eux. Ils sauraient voir, ils saurait entendre, ils sauraient comprendre. Tant pis pour les hiérarchies, tant pis pour l'ordre, apprendre sur le tas, pourquoi pas passer directement par la pratique... ils auraient tout le temps de théoriser après, quand la lune reprendrait son cycle.

Ainsi demeurait elle, à genoux, immobile, patiente, attentive aux bruits qui l'entouraient, guettant une perturbation humaine.
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Carnadine

Son bâton en main et sa cape ballotant dans un petit vent, Carnadine tentait de s'orienter parmi les arbres rendu tout semblable par l'obscurité qui s'épaississait autour de lui comme une main de ténèbres qui voudrait le saisir. Il frissonna à cette pensée, sa cape bougeant trop pour le protéger effectivement du froid qui s'installait avec cette fin d'automne.

Ses yeux scrutaient à la recherche d'une indication et ses pas essayaient de marcher avec tant de bruit qu'on jurerait qu'il ne marchait pas. Pourquoi était il venu se perdre en foret déjà ? Il se le rappela pour la quatrième fois comme l'envie lui prenait de jurer.

Ha, oui. Chimera était venu lui parler un soir que lorsque la Lune serait pleine, les druides se réunirait pour célébrer cet événement. Elle s'était échappée sans lui avoir dire le pourquoi du comment et voila comment sa curiosité avait pris possession de ses jambes l'entrainant dans les bois. Il se rappelait avoir eu juste le temps d'enfiler cette maudite cape et attraper son bâton vierge et simple. Comme lui en somme.

Il appréciait que Chimera l'ait prévenu à temps. La Lune représentait quelques chose de positif , une sorte de protectrice à l'apogée de sa puissance et de bienveillance justement ce soir-là. Il avait envie de la célébrer dans les règles et espérait en apprendre un peu ce soir.

Les arbres défilaient, gris et silencieux observateurs, pendant qu'il piochait compulsivement quelques baies noires dans une bourse à sa ceinture. Leur gout acide le détendait. Soudain, un bruit d'eau qui s'écoule se fit entendre, si fin qu'il aurait pu ne pas y prêter l'oreille s'il avait pensé un peu plus fort. A part ça, pas un bruit. Il décida de s'approcher, il avait soif et une partie embrumée de son esprit essayait de lui dire qu'il se pouvait qu'elle lui ait parlé de quelques chose comme ça.

En s'avançant dans la direction du bruit, la forêt s'éclaircissait pour faire place à une clairière où un filet d'eau naissait d'une source. Il leva la tête instinctivement pour trouver la Lune et lui sourire. Il trouva Chimera dans la clarté que lui offrait l'astre et gouta sa chance d'être arrivé. Comme toujours, il ne savait jamais pas quoi commencer.

- Noz vat, Chimera. Je suis venu, dit-il simplement en souriant doucement.

De longs discours complexes ne semblaient pas nécessaires et il s'en sentait de toute manière incapable. Il piocha quelques baies encore une fois, le temps qu'il soit mis au parfum.
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Chimera

Elle avait entendu quelqu'un venir. Ce quelqu'un, Carnadine en l'occurence, avait émergé d'entre les arbres et... sourire sur les lèvres de la jeune femme... avait eu ce réflexe qu'elle avait elle même, de lever les yeux vers Ceridwen. Elle l'observa un instant.
Il avait l'allure d'un druide et la délicatesse d'un druide. Son regard se posait sur les choses de Nature et il évoluait en son sein avec une aisance déconcertante. Lorsqu'il parla enfin, la simplicité de ses mots en dit plus long que tous les discours. Elle le salua d'un sourire, pas de vecteurs sonores de sa part, il se suffirait à lui-même.

Le moment était aussi approprié qu'un autre pour lui dire ce qui lui avait traversé l'esprit au moment où il était arrivé.

Carnadine... Vois par où tu es venu. Elle tendit le bras vers le point précis où il était apparu un instant plus tôt et continua simplement, en reposant sa main sur son genou:
Les druides ont coutume, mon jeune ami, d'entrer dans un cercle par l'est, comme leurs ancêtres le faisaient avant eux, que ce soit dans un cercle de pierres ou dans un sanctuaire naturel comme celui-ci. Ainsi, tu dois souvent faire un détour, mais cela t'oblige le temps de celui-là, à prendre conscience des pas que tu t'apprêtes à faire...

Elle lui sourit à nouveau, scrutant son visage pour guetter sa réaction. Elle ne cherchait en aucun cas à le mettre mal à l'aise et elle espérait que son attitude posée lui transmettrait ces intentions.

Te voilà désormais, et je ne crois pas que Ceridwen te tiendra rigueur de ton entrée sous ses yeux. Nous sommes ici pour l'honorer, elle le sait.
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Lastree

L’astre lunaire …
Elle leva ses yeux gris vers la lune pleine et ronde qui étalait ses rayons diaphanes sur la terre comme elle l’eut fait d’une couverture protectrice.

Elle était née un soir comme celui-là et c’est d’ailleurs de là qu’elle tirait son étrange prénom. Elle avait toujours pensé que Dame lune veillait sur elle depuis qu’elle était enfant et c’est souvent qu’elle s’adressait, qu’elle se confiait à elle, comme elle aurait pu le faire avec sa propre mère.

Chimera lui avait parlé de cette nuit du 13 novembre, elle savait en venant ici qu’elle finirait par la trouver tôt ou tard. Elle marchait posément, écoutant avec un plaisir non feint le craquement des feuilles sous ses chausses toutes neuves, cette saison était de loin celle qu’elle préférait entre toute.

Elle déboucha bientôt sur une petite clairière, là où l’esprit de la mère semblait descendre vers eux, glissant sur les rayons qui formaient une sorte de litière lactée sur l’herbe parsemée de feuilles rousses. Là, elle vit une silhouette qui se tenait debout, un homme a n’en pas douter, elle hésita quelques secondes à peine et chercha des yeux la source chantante qu’elle entendait depuis quelques temps, la source de vie. Elle sourit pour elle-même... Chère Chimera, rien n’avait été laissé au hasard.

Se sachant invisible encore, elle fit une pause et leva les yeux une fois encore vers l’astre de nuit, astre féminin entre tous soumis aux cycles. Et puis, se souvenant des enseignements d’Eli, elle marmonna la prière que cette dernière lui avait apprise :

Accordez nous Grande Mère, votre protection
Et avec votre protection,
la force
Et avec la force,
la compréhension
Et avec la compréhension,
le savoir
Et avec le savoir,
le sens de la justice
Et avec le sens de la justice,
l’Amour
Et avec l’Amour,
celui de toutes les formes de vie
Et dans l’amour de toutes forme de vie
L’Amour de vous !

Elle se laissa imprégner par ces paroles et enfin, entra dans le cercle.

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La forêt de Vannes

Fanchon

La fin de l'hiver se fait sentir , au coeur de l'immense cathédrale végétale grondent les ruisseaux qui se dégorgent des derniers soupçons de neige.
Les oiseaux volent de branche en branche et s’embrassent du bout de leurs ailes , le chant du rossignol dépose sur la vie un air de gaité , cachés dans leur nid les merles sifflent, tous les oiseaux offrent leur doux refrain et au loin on entend le rire du printemps.
La nature entière est en éveil, elle s'habille de vert tendre et de couleurs de l'arc en ciel pour faire naître une nouvelle vie , on croise les amants se promenant main dans la main , perdus dans leurs pensées ils cueillent le chant de la douce brise , qui , parfumée bouleverse les sens.

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Fanchon

Durant l'hiver la rousse n'avait pas toujours une grande forme et baissait souvent les bras en errant de gauche à droite sans savoir où aller.
A présent, ses amis et l'effet du printemps lui ont redonné cette vivacité qu'était la sienne.
Elle décida de retrouver sa cabane perchée dans le vieux chêne de cette belle forêt.
Chantante et sautillante elle l' aperçut , elle était encore là sa cabane , elle s'arrêta un instant en s'étirant dans un soupir de satisfaction puis s'élança sur l'échelle en corde et grimpa dans sa cabane .

Un dépoussiérage s'imposait , une odeur d'humidité et de moisi arrivait à ses narines , elle entreprit d' enlever le calfeutrage et aérer tout ça , quelques restes de cupules de glands trainaient ça et là au sol, sans doute un écureuil ou un loir qui a prit ses aises dans le lieu , hop on y go pour un nettoyage en profondeur se dit elle et se mit au boulot en sifflotant avec les oiseaux.

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---fromFRchitoss

Chitoss se leva de bonne humeur ce matin là....heureux d'etre retour a la maison....il décida de se payer une petite partie de chasse a l'ours a mains nues comme dans l'temps...ça lui avait tellement manqué....les ours sont rare en Helvetie et les pentes sont abruptes....

...il s'enfoncant dans la forêt et découvrit une jolie cabane dans un arbre...

-Wow!! c'est d'la cabane ça mes ami!!

..il s'approcha et admira la construction...

-HELLO!! Y'A QUELQU'UN???
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*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Anonymous

Gwez était arrivé la veille sous le couvert du sombre manteau de la nuit et n'avait point eu le courage d'aller jusqu'à la cité Vannetaise préférant plutôt le calme de la splendide forêt pour passer une bonne nuit, même si celle-ci avait été bien fraîche.

Il fût tiré de son sommeil a l'aurore par le doux chant des oiseaux semblant sentir arriver très bientôt le printemps. L'air été frais mais le soleil commençait a pointer a l'horizon, une belle journée en perceptive.
Sa monture avait passé la nuit a ses côtés et semblait rassurée de le voir enfin ce réveiller.

Gwez pris un casse-croute rapide avant de décider de ce dégourdir les jambes en flânant au coeur de la forêt. Lentement tenant son cheval par la bride il avancait écoutant tout les bruits de la faune et du vent dans les arbres et admirant aussi la flore.

Il fallait bien le reconnaitre le sol Breton lui avait beaucoup manqué pendant ces longs mois d'absence et ici dans la forêt de Vannes il y avait quelque chose d'indescriptible, de magique et de mystérieux.

Il ce repassait dans sa tête tout ce qu'il avait fait depuis son premier départ de Vannes. D'abord militaire breton, conseiller municipal puis une soudaine envie de liberté le menant jusqu'en Guyenne avant quelques semaines après de reprendre les routes du royaumes de France et d'avoir touché un peu la profession de brigand.

De nouveau un premier retour de courte durée a Vannes avant de partir vivre en Anjou et rejoindre le Maine pour lutter au côté de Dame Kilia Chandos-Penthièvre, Duchesse de Chasteau-en-Anjou pour honnorer une vieille promesse qu'il lui avait faite, croisant d'ailleur là-bas le Duc19 et quelques Bretons. Une escapade mainoise qui lui couta quelques jours au fond d'une geôle.

Retour en Anjou ensuite pour défendre ce duché contre les Poitevins et de nouveau l'appel de la liberté et le revoilà partis sur les routes pour la Touraine où il rejoint la compagnie franche du célèbre Coucou mais bien vite il s'ennuie et le voilà repartis direction la belle Bretagne et la cité vannetaise.

Gwez repensait a tout ça en souriant mais il fût tiré de ses rêveries par une voix forte.

HELLO!! Y'A QUELQU'UN???

Il prit la direction de la voix et aperçu un homme d'une stature plutôt imposante regarder vers le haut des arbres. Lui même en fît autant et aperçu une splendide cabane prenant racine sur les hauteurs d'un arbre tout autour du tronc. Voilà bien une demeure qui conviendrait a Gwez.

Calmement et avec un air amical il sortit des fourrés et s'approcha lentement en direction de la cabane et de l'homme, restant quand même prudent on ne sais jamais.

---fromFRchitoss

Chitoss vit arriver un homme qui avait l'air un peu sur ces gardes..

-Demat messire! Vous en faite pas , chui pas méchant , je partais pour la chasse quand j'ai vu cette jolie cabane..Je me présente , Chitoss D'amour en fin de retour dans ma chere Bretagne...c'est vous qui avez construit ça messire?
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*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Anonymous

L'homme au moins avait le don de savoir vous mettre a l'aise, au moins il n'était point un ennemi. Sans aucunes appréhension je m'approche de lui pour lui offrir une franche poignée de mains.

Demat Chitoss, je me présente a mon tour, Gwezheneg ou Gwez si vous préférez ce sera plus simple a retenir.
Alors nous somme deux car moi-même je viens tout juste de rentrer en Bretagne.

Puis regardant de nouveau la cabane dans l'arbre, il répondit a l'interrogation de chitoss.

Non, cette cabane n'est pas de moi. Mais j'avoue que la construction est parfaite et bien pensée et que j'y prendrais bien mes quartiers si je le pouvais.

Gwez observait avec attention la cabane essayant de chercher quelqu'un ce trouvant a l'intérieur.

---fromFRchitoss

Chitoss trouva cet homme fort sympathique..

-Ben qu'importe qui s'est je l'embauche tout d'suite s'il veut m'en construire une pareiille...bon , je vais continuer ma route...au plaisir de vous revoir messire...en taverne peut-etre! Nous ferons plus ample conaissance! Kenavo!
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*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Fanchon

Tandis que la cabane retrouva un aspect un peu plus éloquant , la rousse commença à y voir plus clair , elle dépoussiérait encore quelques endroits lorsqu'elle entendit une grosse voix héler , elle resta un instant à écouter puis jeta à oeil à l'extérieur sans trop se montrer , fallait tout de même rester sur les défensives ,un homme d' une énorme stature se dressait au pied de l'arbre , intriguée Fanchon l'observait discrètement , elle ne le connaissait pas ....... soudain un autre personnage sortit des fourrés , il semblait méfiant , mais le premier le salua d'une voix moins résonnante , le second s'approcha finalement de lui sans crainte et se donnèrent une poignée de main , Fanchon entendit alors le premier se présenter comme Chitoss....Chitoss ? ....Chitoss ! mais bien sûr , elle n'entendait parler que de lui ces derniers temps , le père d'Elvis , donc il est bien arrivé à Vannes ....et l'autre se nomme Gwezheneg......Gwezheneg mais bien sur , elle l'avait croisé il y a bien longtemps, elle s'en souvenait très bien , pourquoi ce personnage l'avait marqué ? Elle n'en savait rien.
Rassurée Fanchon sortit alors de sa cabane tout en restant dans les hauteurs.

- Demat Messires , et bien quel raffut ici , vous voilà enfin arrivé Chitoss...il était temps , on ne parlait plus que de vous ces derniers temps , et vous Gwezheneg de retour aussi .......vindiou que de monde de retour , je suis Fanchon M'ssieurs Chitoss et Gwezheneg et vous vous trouvez sous ma cabane , oh plutôt mes cabanes , voyez vous la petite elle sert de garde manger !
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Anonymous

Chitoss venait de prendre congé quand enfin apparu une silhouette féminine sur les hauteurs juste devant la porte de la cabane. Une magnifique rousse aux yeux émeraude, un visage qui disait bien quelque chose a Gwez et en y repensant, il était persuadé d'avoir déjà vu cette femme il y a plusieurs mois lorsqu'il avait quitté Vannes.

- Demat Messires , et bien quel raffut ici , vous voilà enfin arrivé Chitoss...il était temps , on ne parlait plus que de vous ces derniers temps , et vous Gwezheneg de retour aussi .......vindiou que de monde de retour , je suis Fanchon M'ssieurs Chitoss et Gwezheneg et vous vous trouvez sous ma cabane , oh plutôt mes cabanes , voyez vous la petite elle sert de garde manger !

Fanchon! voilà ça lui revient, c'était bien elle qu'il avait rencontré en taverne avant de quitter Vannes il y a de cela plusieurs mois. Il la regardait en souriant et lui fît un signe de la main en guise de salutation.

Demat Fanchon!, votre cabane est splendide j'avoue que j'en aurais bien fait ma demeure.

Vous me permettez de monter voir où vous descendez? l'un des deux choix seraient plus simple pour continuer a bavarder.

Gwez la regardait attentivement, allait-elle l'inviter a monter ou préférerait-elle descendre de son arbre. En tous cas la forêt de Vannes avait toujours eux une flore magnifique et Gwez dû bien reconnaitre que cette belle plante rousse est magnifique.

Fanchon

La rousse sourit lorsque Gwezheneg évoqua que la cabane était splendide , en trois sauts elle mit pied à terre .

- Et me voilà je suis descendue , là haut c'est pas encore tout à fait fini , la cabane est en chantier, elle est restée fermée tout l'hiver et a besoin d'un bon coup de frais.

La rousse intriguée de voir ces deux hommes , se demanda ce qu'ils pouvaient bien chercher par là .

- Vous êtes à la recherche d'un brigand ? où allez vous braconner quelques gibiers ?
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---fromFRchitoss

Chitoss s'éloigna quand il vit apparaitre la propriétaire des lieux....il rebroussa chemin..

-Bien l'bonjours mademoiselle...ce messire et moi nous demandions qui pouvait bien avoir construit une propriété aussi magnifique....alors c'est vous?...eh ben bravo!!...Superbe!...

...bon ben je vais continuer mon chemin....y'a surement un ours qui m'attend quelque part....Kenavo!
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*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Anonymous

Chitoss avait fait demi-tour pour venir saluer par politesse Fanchon et la féliciter pour ça magnifique cabane avant de repartir l'air joyeux a la chasse a l'ours d'après ses dire.

Gwez fût bien surpris des questions de la Rousse, ça le fît même sourire et secouant légèrement la tête pour ce reprendre il lui répondit.

Pour ma part ni l'un ni l'autre, a moins que vous soyez brigand où que vous vouliez être le gibier dans ce cas là je veux bien braconner.

Petit sourire malicieux avant de répondre avec plus de sérieux.

Non je suis de retour au pays depuis hier et ayant passé la nuit dans la forêt, je profite de la journée qui commence pour flâner ici. C'est la voix de chitoss qui ma attiré au pied de votre cabane.

Tout en parlant Gwez laissa aller son cheval a brouter l'herbe fraîche tant dis qu'il appuyé son dos contre un arbre.

Je préfère vivre au calme de la forêt que dans le vacarme des remparts d'une cité. Dommage que vous habitez votre cabane je vous l'aurez bien racheter avec mes maigres moyens. Mais je trouverais bien un chez moi dans l'immense forêt de Vannes.

Gwez l'air un peu gênait ce rendît compte qu'il parlait pour deux et invita donc Fanchon a prendre la parole.

Je parle trop excusez moi, je me souviens de vous et vous avez l'air de vous même avoir souvenance de mon visage. Je vous prie je vous cède la parole.

Gwez était bien là appuyé contre l'arbre, les premiers rayon de soleil percés a travers les feuilles des arbres et venaient lui réchauffer le visage, les chants des oiseaux étaient de plus en plus nombreux, la forêt peu a peu ce réveiller de sa fraîche nuit.

Fanchon

Chitoss continua son chemin tandis que Gwezheneg s'expliqua de la queston qu'avait posé la rousse, elle l'écouta et s'empressa de rétorquer .

- Sans façon , je ne serai jamais un gibier qu'on pourra braconner ou apprivoiser , et ma cabane n'est pas à vendre , j'ai eu un mal fou pour la construire, elle est invendable !

Appuyé contre un arbre Gwezheneg continua à lui raconter son retour à Vannes .

-Je me souviens de vous effectivement , vous quittiez Vannes ce jour là pour un long voyage m'aviez vous dit.....!

Fanchon jeta un oeil sur la cabane en se frottant le dessus de ses cuisses .

- Bon et bien je vais retourner là haut et continuer mon nettoyage , j'ai hâte que ce soit à nouveau impeccable!
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Anonymous

Un peu surpris, ou Gwez l'impressionne ou alors la rousse est peu bavarde, tant pis Gwez ne compte pas la déranger plus longuement dans sa tâche. Lui pourtant aurait bien prolongé la discussion fait tellement longtemps qu'il avait quitté Vannes et surtout qu'il voyageait seul qu'enfin une rencontre amicale semblait ce dessiner mais la dame a priori a encore beaucoup de travail dans sa cabane et n'a donc point le temps dans de futiles bavardage.

Oh! bien sur je ne voulais point vous perturber dans votre travail, en tous cas vous avez une demeure magnifique.

Peut-être un jour où vous serez moins occupée nous pourrions reprendre cette conversation.

Bonne fin de journée et a bientôt.

Gwez quitta l'arbre où il c'était adossé et récupéra son cheval qui broutait tranquillement. Il fît un signe de la tête en direction de Fanchon pour la saluer et lentement menant sa monture par la bride il continua son chemin.

Fanchon

Le jeune homme lui redit ô combien sa cabane était magnifique , il avait sans doute envie d'aller la visiter de plus près , mais Fanchon avait autre chose à faire pour l'instant , il fallait que le nettoyage soit terminé assez rapidement pour qu'elle puisse retourner à l' Auberge.
Elle se dirigea vers l'échelle , suspendue par un bras et un pied sur le premier échelon , laissant balancer son autre pied elle regarda l'homme prendre la bride de son cheval .

- Bien entendu Gwezheneg , nous reprendrons cette conversation un autre jour, bonne journée à vous et bonne promenade !

Il lui fit un signe de la tête et continua son chemin , tandis que Fanchon se hissa en deux enjambées dans la cabane et reprit sa besogne.
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---fromFRchitoss

Chitoss , qui allait a la chasse a l'ours , passait devant la cabane a la course avec un ours a ces trousses...

-EH BEN FAUT CROIRE QUE J'AI perdu la touche hein? vous en faites pas pour moi ça va aller , il va se fatiguer un jours et j'vais mel'faire...vous en faites pas j'ai l'habitude...bonne journée
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*Mort.
*Venez prendrent un vers avec moi..
*La putréfaction ca chatouille.

Anonymous

Gwez s'enfonçait lentement dans la forêt menant prudement sa monture a travers les fourrés de plus en plus épais. Il cherchait un endroit où s'installer quelque chose comme une cavité naturelle avec si possible non loin un ruisseau qu'il pourrait utiliser comme point d'eau et qui lui permettrait aussi de taquiner dame fario, cela lui changera des baies, des champignons et du gibier.

Il finit par tomber sur un magnifique petit ruisseau qui serpenté a travers la forêt de Vannes, en s'approchant de l'homme il aperçut deux ombres furtives et rapides aller ce cacher sous des rochers. Cela le fît sourire, dame fario peuplé ce petit cours d'eau voilà un bonne nouvelle.

Il laissa là son cheval brouter tranquillement et boire pendant qu'il fouillait les alentours a la recherche d'un endroit pour bivouaquer, enfin cacher derrière quelques hautes fougères il trouva un arbre avec un tronc d'un grand diamètre, celui-ci été percé d'un trou a sa base assez grand pour servir de cachette et de modeste demeure pour dormir.

Parfait Gwez n'hésita pas un seul instant et commença a nettoyer l'intérieur du tronc pour y installer ses affaires, un sac a dos et une peau de bête servant de couverture pour les nuits fraîches.

La matinée était bien avancé et gwez ce décida a couper une branche qui lui servirait de canne a pêche, un fil assez fin et un petit hameçon qu'il avait lui même forgé dans le temps, il ne manquait plus qu'un appât.
Une larve d'insecte quelconque qu'il trouva facilement dans un bois mort, il prépara tranquillement tout ça prenant soin de bien placer la larve sur l'hameçon pour la laisser suffisament gigoter. Puis a genoux avec grande discrétion il s'approcha du ruisseau en restant un peu éloigné de la berge et lentement il laissa couler son appât sous l'eau, que le courant guiderait tranquillement vers les caches potentielles de dame fario. Il ne restait plus cas espérer que ces dames avaient une légère faim. Patience et concentration maintenant.

Anonymous

Une heure venait de s'écouler paisiblement toujours aucun signe de dame fario, soudain une légère sensation aux bouts des doigts de Gwez, une touche!
Attendre encore quelques secondes qu'elle gobe bien l'appât, voilà la touche est plus franche vite un léger coup de poignet pour bien ferrer la truite.
Le combat s'engage elle saute hors de l'eau et essai de repartir sous les rochers dans son poste, il faut abréger le duel sous peine de rompre le fil ou la branche qui sert de canne. Gwez tiens fermement la canne de sa main droite puis il s'approche cette fois-ci du bord de l'eau et tout en ramenant sa prise vers la berger, il attrape de la main gauche par les ouïes une belle truite.

Magnifique dame fario d'une taille correcte au vue de la taille du ruisseau, une belle robe jaunâtre tacheté de magnifiques points rouges. Le repas du midi est servit, Gwez abrège les souffrances de se magnifique poisson, il lui offre une morte rapide, lui brisant la nuque en introduisant un doigt dans sa gueule et en faisant basculer d'un coup sec sa tête vers l'arrière. Respect ainsi de son adversaire.

Avec un sourire et une faim de loup, Gwez repart vers le trou de son arbre préparer un feu pour faire cuire sa truite et la déguster avec un grand plaisir. Bien installer dans son arbre, il termine sans en gâcher un seul morceau son poisson avant de s'allonger sur sa peau de bête pour attaquer un sieste réparatrice sous ce beau soleil et dans le calme de la forêt bercé par le chant des oiseaux.

Kilia

Un homme robuste grimaçant et grommelant parcourait la Forêt. Il hurlait depuis des heures un nom imprononçable pour lui.

Sieur Gwezééné!!! Sieur Gwezestné!!! Sieur Gwezhenerg!!!!!!

Mais pourquoi faut'il que je lui apporte un message ici, "trouvez le", elle m'a dit, pfff, trouvez le dans une forêt. Depuis l' temps que je lui cours après si ça continue, je vais le foutre dans un ruisseau son message, et dire que le gars est mort. Tiens oui, bonne idée, il est mort.

Et de se prendre les pieds dans les branchages, de tirer son cheval à bout de bras qui trouve sûrement ridicule de tourner depuis des heures dans cette fôret.

Sieur Gweznerg!!!!!
Il peut pas faire comme tout le monde rester tranquille dans une taverne, une auberge, même chez une pucelle j'aurai eu moins de mal à le retrouver...pffff...
Sieur Gwez!!!!

Paff une branche dans la tête.
Il se frottait la caboche lorsqu'il arriva à un ruisseau.

Sieur Gwezgnegne!!!!!!!!

Il fît halte, son embonpoint le faisant souffrir, il soufflait comme un boeuf. Il décida de boire un coup et de manger un bout de viande séchée.
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Anonymous

Gwez dormait tranquillement dans le calme de la forêt seulement bercé par le chant des oiseaux et la danse des feuilles au rythme du petit vent. Il allait bientôt sombrer dans un profond sommeil quand il sursauta des cris brisant le calme paisible de la forêt. Il ouvrit les yeux et ce redressa trop vite hurtant de sa tête une le plafond du creux de l'arbre.

Aie!! tonnerre de Brest mais qui peut bien faire ce raffut.

Il sortit de sa cachette et écouta attentivement la voix. Une voix qui hurlée son nom, enfin du moins qui essayé car la voix ne faisait qu'écorcher son nom. De plus l'homme a qui appartenait cette voix semblait pester sur sa mission a savoir retrouver Gwez.

Sortant de derrière un tas de fougères, Gwez aperçu l'homme non loin de lui et aussitôt il l'interpella.

C'est finit ce vacarme!! on peu pas ce reposer tranquillement même dans la forêt.

Vous me cherchez a priori, je suis Gwezheneg, que me voulez vous?.

Il observait attentivement l'homme restant méfiant car on est jamais assez prudent, sa main droit était posée sur la garde de son arme et il attendait impatiemment la réponse de l'inconnu.

Kilia

Il sursaute comme s'il avait vu un fantôme.

Morte couille, j'ai cru jamais vous trouver. J'ai un message de la duchesse de Chateau-en-anjou .

Il lui tend le parchemin. Et s'éponge le front.
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Anonymous

Gwez prend un air grave quand le messager lui tend la missive de la Duchesse de Chasteau-en-Anjou. Il déplie le parchemin et effectivement il reconnait le sceau de la Duchesse, rapidement il lit son visage exprime une grande inquiétude au fur et a mesure qu'il découvre le message.

Une fois terminé, il observe le messager sans un mot semblant réfléchir sérieusement dans sa tête, cherchant ce qu'il y avait de mieux a faire sur l'instant. Puis soudain il s'adresse au messager de la Duchesse.

Bien, tu délivrera un message oral a la Duchesse de Chasteau-en-Anjou.
Ecoute bien surtout et retiens le par coeur!

"Mes sincères et profondes salutations Duchesse Kilia, je ne peut partir sur le champ, mais renvoyez moi votre messager au plus vite pour me dire dans combien de temps vous escomptiez ma présence vous venir en aide."

Voilà, repose toi quelques heures et repart vite délivrer le message, j'attendrais ton retour le plus vite possible et au cas où je me tiendrais prés a partir.

Gwez regardait avec insistance le messager, pour s'assurer que celui-ci avait bien tout retenu et attendre voir si il avait des questions ou des choses a demander.

Kilia

Le messager le regarde d'un air ahuri. Il boit un coup pour se donner du courage pour répondre. C'est qu'il n'a pas l'air commode ce gars là.

Houla, vous plaisantez j'espère je vais pas me retaper la route et revenir, ça fait des jours que je vous cherche. Le message vous l'avez, faut pas me prendre pour un pigeon.
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Le regard d'un air irrité puis en essayant d'être calme, gwez lui répond.

Je ne pense pas que la Duchesse aimerez savoir que vous refusiez de lui apporter un message de ma part, reste ici cette nuit et partez demain dés l'aube. Je vous offre le repas.

Fixe le messager droit dans les yeux, espérant l'avoir convaincu.

Kilia

De toute façon, il devait rentrer chez lui. Il resta sans rien dire, mais on voyait que le pauvre homme avait mis sont cerveau en marche et qu'il essayez de réfléchir.
Il n'avait pas trop le choix, et un repas ça l'intéressait.
Il s'essuya à nouveau du revers de la manche son front.

Je repars demain matin, merci pour l'invitation.

Ils avaient mangé sans grands mots, et le matin à l'aube il était reparti comme il était arrivé, en grommelant.
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Gwez passa la fin de la journée en compagnie du messager discutant de tout et de rien puis comme promis il lui offrir un repas copieux avant de le laisser sombrer dans un sommeil réparateur.

Quand a gwez impossible de dormir, il préféra s'allonger a même l'herbe fraîche pour regarder le ciel étoilé et écouter le concert offert par les hurlements des loups et le hululements des chouettes.

Ses pensées ce perdaient pensant a son cousin Gwenchlan et ce demandant au final pourquoi il était revenu ici a Vannes. Fatigué par ses sombres pensées et ses idées noires il finit par s'endormir, surement la conversation nocturne avec morphé lui portera conseil.

Kilia

Des jours passèrent et le pauvre bougre revenait dans cette foutue forêt.
Et il hurla encore à l'homme des bois.

Sieur Gwezééné!!! Sieur Gwezestné!!! Sieur Gwezhenerg!!!!!!

Mais cette fois il le trouva vite. Il dormait juste à 3 pas et cela ce voyait que ses cris l'avait fait bondir.
Il s'épongea le front, et le salua.

Je suis revenu en toute hâte, je n'ai pas de message de la Duchesse, parce qu'elle est sur un lit en face de la mort... Je ne sais pas mon gars si elle vie encore au moment où je vous parle, mais elle tenait tellement pour le message d'avant, alors je suis revenue quand même.

Il fît une pose,

Vous avez encore des petites choses à manger?
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Anonymous

Plusieurs jours avaient passé lentement dans la forêt pour Gwez, tantôt flânant, tantôt chassant, tantôt pêchant puis lors d'une belle après-midi bien calme, il c'était assoupi de nouveau dans le creux de cet arbre pour faire une bonne sieste.

Il avait presque quitté ce monde pour aller bavarder avec Morphé qu'une voix hurlante écorchant son nom retentit dans les alentours, une voix qu'il avait déjà entendu il y a plusieurs jours. Cela le fît sursauter et une fois de plus en ce levant trop vite il heurta le plafond avec son crâne.

Aieeeeeee!! tonnerre de Brest mais je m'y ferais jamais.

Puis l'homme apparu sortant de l'amas de fougères, c'était le même messager que la dernière fois mais son visage été fatigué, sévère et inquiet et du coup Gwez le laissa parler en écoutant attentivement.

Je suis revenu en toute hâte, je n'ai pas de message de la Duchesse, parce qu'elle est sur un lit en face de la mort... Je ne sais pas mon gars si elle vie encore au moment où je vous parle, mais elle tenait tellement pour le message d'avant, alors je suis revenue quand même.

A peine avait-il finit de parler que Gwez tomba genoux a terre, son visage été pâle et son coeur serré dans sa poitrine, des malheurs il en avait connu mais celui-là le frappa plus durement comme si on venait de lui enfoncer un poignard dans le coeur.

Kiliaaaaaaaaaaa!!!!!!!!

La colère, la déception ou l'inquiétude, il ne savait pas mais il ce remit bien vite debout sur ses jambes, pris ses quelques affaires et enfourcha son cheval avant de ce retourner vers le messager.

Jamais! tu m'entend jamais elle ne partira avant que je puisse la voir.
Je part sur le champ, mange mes provisions qui sont là et rentre tranquillement chez toi ensuite mon ami.

Adieu!

Gwez frappa fort les flancs de son cheval et s'adressa a lui a haute voix.

Galope, Galope comme jamais tu ne la fais brave bête, aucun repos pour nous deux avant Saumur!

Yaaaahhhhhhhhh!!!

Ils disparurent rapidement dans la forêt laissant là le messager et prenant la route de l'Anjou.

Phoenellion

Phoenellion se rendait a la foret comme chaque apres midi pour couper quelques steres de bois. Vetu simplement, c'etait pour lui l'occasion de se fondre dans la foule sans attirer l'attention. Son aigle, epiant sans cesse les alentours, se tenait fierment sur son epaule, mais changea vite de perchoir quand son maiter s'allongea pour faire sa sieste. Alors qu'il dormait a poing ferme, il entendit un cri stridant et il se redressa pour mieux voir les environs, pres a lancer sa hache sur le rustre qui l'avait reveille, tandit que son aigle rejoignait fidelement son epaule :

Kilia a écrit:

Sieur Gwezééné!!! Sieur Gwezestné!!! Sieur Gwezhenerg!!!!!!

Mais qui diantre peu bien hurler a l'heure de la sieste ??? Aucun respect pour le calme de la nature ma parole... il n'a pas interet a croiser mon chemin celui la...

Puisqu'il etait reveille, Phoenellion en profita pour se mettre a la coupe du bois. Son aigle quitta son epaule en vitesse quand le premier coup de hache fut donne. il opta pour un support un peu moins gesticulant. Il s'affairait laborieusement a la coupe de son bois quand il entendit un autre cri :

Gwezheneg a écrit:

Kiliaaaaaaaaaaa!!!!!!!!

Rhooo mais ca suffit !! On ne s'entend meme plus coupe le bois dans cette foret. je vais me plaindre au naire si ca continue hein ??...
A c'est vrai, c'est moi le maire. Bah je vais me plaindre a moi meme nah !!

Reprenant la coupe de son bois, il vit un cheval passer si vite qu'il ne pu meme pas voir le visage de son cavalier qui eperonnait la pauvre bete a lui rompre les cotes. La scene bien que breve lui etait apparue dans un grand bruit de sabots hurtant le sol dans une folle course. C'en etait trop, cette foret devenait vraiment trop bruyante. Il rentra chez lui, enerve de s'etre vu gache son apres midi de repos.

C'est decide, demain j'emet un decret municipale pour interdire tout bruit autre que des coups de haches dans cette foret.

Le lendemain matin, Phoenellon arriva avec une pencarte qu'il planta au bord du chemin penetrant dans la foret :

Phoenellion de Monfort-Laval a écrit:

Priere de laisser cette foret dans l'etat dans lequel vous l'avez trouve en arrivant :
PAISIBLE

Elvis_

Par un beau matin ensoleillé...avec les oiseaux qui chantent , les papillons qui virvoltent , les petits lapins qui sautillent entre les fleurs...bref toute la panoplie de trucs hyper cucul là ...Elvis passa a l'auberge pour inviter sa belle Soaz a faire une petite ballade en foret...

-Tu viens faire une ballade mon amour??...j'ai un truc a te montrer..
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Melchett

Une ombre s’avança dans la foret vannetaise, elle sortit un petit canif et commença à graver quelque chose sur un arbre. Une fois son travail terminé elle regarda sont ouvrage et l’embrassa

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Lieutenant de police à Vannes
Sergent chez les dragons
Casse bonbon a ses heures

Phoenellion

Phoenellion se promenait, comme a son habitude, dans le calme de la foret enfin retrouvé. Quoi de plus beau que de se retrouver seul entouré par la pureté de la nature en ce début d'après midi, d'aller couper quelques stères de bois et de flâner dans les hautes herbes a la lisère de la foret ?

Après sa siestes tant appréciée dans ce cadre paradisiaque, le jeune maire décida de couper son bois avant de retourner travailler. Il arma un puissant coup de hache. La lame fendit sur l'arbre avec un puissance a déculotter de celui qui se prétendait Roy de France. Au dernier moment, il appercu un message gravé dans l'écorce.

"Melchett - Lilith" dans un cœur

- Je peux pas couper ça... ça va leur fendre le cœur...

Soaz~

Pas du tout réveillée, Soaz entendit Elvis venu la chercher pour une ballade en forêt. Il lui fallut du temps pour arriver enfin à sortir de son lit! C'est qu'elle était drolement fatiguée la pauvre.

La perspective d'une tendre sortie cependant lui redonna un tonus de fou.

- Quelle bonne idée! J'enfile mes braies et j'arrive.

Elle prit son petit panier, une couverture (on ne sait jamais faut toujours être prévoyant dans la vie) et ses chausses de foret et suivi le merveilleux, fantastique, admirable homme qui était venu la chercher! Elle était d'humeur badine ce matin et n'avait qu'une envie : profiter du gazouilli des tits zozios!!! Comme quoi même elle n'était absolument pas épargnée par les montées hormonales du printemps!

Anonymous

Le soir, Elyonor avait reçu une missive de Bouden, celle ci avait été heureuse pendant quelques instants, mais les premiers mots, ces mots inscrit sur le parchemin, qui lui annonçait le premier combat. Celle ci n'arrivait pas dormir, trop préoccupée par le sort de Bouden au front. Elle regrettait amèrement de ne pas l'avoir suivit, aprés tout elle devait faire parti de ce groupe .. mais elle y avait renoncée, non pas par lacheté, mais plutôt par le fait de ses responsabilités, et de ces choses qu'elle n'osait encore laisser de côté. Elle avait quittée sa bicoque et avait errée dans cette ville silencieuse, certes, des torches étaient encore allumées prés des tavernes, mais la soirée semblait s'achever car déjà les patrons faisaient sortir les ivrognes de leurs établissement, en ne leur laissant pas le temps de répliquer.
Elyonor ne voulait pas être apperçue, elle mit sa cape sur ses épaules et posa délicatement le tissu sur ses cheveux. Elle se rendit dans la forêt, le seul endroit qui la rendait paisible, et désintéressée du monde qui l'entourait. Lorsqu'elle eut marchée pendant une bonne heure, elle s'assie, et sortit de sa besace la lettre de Bouden ,et une petite sculpture, qu'elle caressa de ses doigts l'air pensif.
Elle admira longuement les étoiles, se disant que le ciel pouvait bien voir ce qui se passait au délà des frontières.. Malgré sa tristesse, elle ne pleurait pas, en fait, elle ne savait plus pleurer, ne savait plus quel goût avait les larmes au contact de sa langue. Ses paupière devenant de plus en plus lourde, elle s'emmitoufla dans sa cape, et ferma les yeux.. Douce nuit en cette forêt aux milles murmures ...

---fromFRAnonymous

Moona marchait le long du chemin de terre à travers la forêt.
L’air était frais et encore trempée de sa baignade dans le lac, elle frissonnait.
Mais elle était bien ici.

Elle aimait les forêts, les lacs.
Elle se sentait comme chez elle.
Tout en marchant, elle se mit à penser à Vannes.
Elle aimait déjà cette ville, mais des voix la tourmentaient sans cesse.
Elles lui disaient de prendre les chemins, de partir.
Elles la réclamaient.
Ces voix lui étaient familières et cela la troublait.

Tout en fixant l’horizon, des souvenirs, des images lui revinrent à l’esprit.
Une forêt, un ruisseau, un château et un homme.
Une taverne, une ville et un cheval.
Une armure, une épée et un blason.
Des visages d’homme et de femme et surtout de l’eau partout.
Et ces voix, toujours ces voix.
Pourquoi partir ?

Moona regarda le chemin qui se dressait devant ses pieds et pensa que la vie était comme ce chemin.
Tracée, mais si nette devant nos pieds et si floue au loin.
Pressant le pas, elle sortit de la forêt et poursuivit son chemin vers Vannes.

Elvis_

Citation:

- Quelle bonne idée! J'enfile mes braies et j'arrive.

Une fois les braies de Soaz enfilées , les 2 tourtereaux prirent la route vers la fôret main dans la main....

-Ça va nous faire du bien cette petite ballade mon coeur...j'veux te montrer un petit endroit charmant que j'ai trouver....le genre d'endroit idéal pour y construire une petit nid d'amour...

...mais...pourquoi cette couverture mon ange?
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Soaz~

Main dans la main... Quel plaisir de se promener ainsi. Soaz savourait pleinement l'instant.

Citation:

Ça va nous faire du bien cette petite ballade mon coeur...j'veux te montrer un petit endroit charmant que j'ai trouver....le genre d'endroit idéal pour y construire une petit nid d'amour...

Etait-ce les oiseaux qui roucoulaient ou la sensation d'étourdissement qui lui résonnait dans les oreilles?
Pour un peu elle se serait cru dans un conte de fée ... Un nid d'amour....

Citation:

..mais...pourquoi cette couverture mon ange?

Elle prit son air canaille pour lui répondre.

Tu ne devines pas? Selon toi à quoi peut bien servir une couverture. Ne me réponds pas à se protèger des moustiques, en cette saison ils dorment encore!
Cette jolie couverture est juste le témoin des ébats champêtres...

Ce qu'ils firent par la suite ne peut être narré ici, nous vous prions de nous en excuser...

Fanchon

Quittant l'auberge et voulant profiter du jour qui se lève ,elle traversa le village pour se rendre dans la forêt , retrouver sa cabane , s'isoler pour méditer , besoin de solitude après les émotions fortes de la veille.

Les premières lueurs apparaissent à l'horizon , les dernières chauves-souris regagnent le clocher , Fanchon traverse le village encore silencieux , au loin un meuglement de vache , puis un coq qui se met à chanter , les merles sautillent et volètent en piaillant , quelques rares personnes s'entrecroisent têtes baissées portant des seaux où de grands paniers , de la fumée se dégage de quelques cheminées et une odeur de pain bien cuit se répand dans les rues .

Elle pénétra dans la forêt qui s'éveille, elle respire les parfums de l'aube ,
elle erre dans la profondeur des sous-bois et au hasard des errances hume l'essence ennivrante et mystérieuse, elle ouvre son coeur et se laisse envahir de l'atmosphère magique de cette forêt extraordinaire.

Elle se laisse entrainer dans des chemins aux ombres évanescentes , perdue dans la végétation elle parcourt les futaies et dévoile des mystères au fur et à mesure de son avancée.
Les grands troncs dénudés lui racontent leurs histoires , son regard se perd dans les sommets et dans leurs entrelacements apparait le ciel .
Un petit quelque chose a changé le fond de l'air , un frémissement juste perceptible , mais assez marqué pour que les oiseaux s'émoustillent , concerts et jeux , parades amoureuses et construction des nids.
Les premiers rayons de soleil jouent avec la brume à travers les arbres ,dévoilant des visions paradisiaques de mondes magiques .
Du haut d’une branche assez basse une tourterelle des bois regarde en se demandant sûrement ce qu’un tel intrus peut faire sur son territoire.
Du jour qui naît, elle s'irrigue les veines, ses pieds nus foulant la mousse la rendent sereine.

Une douceur offerte aux habitants discrets de cette cathédrale végétale
qui la suivent du regard à l'abri des grands cyprès, une biche saute d'une futaie et disparait avec grâce et légèreté, après quelques kilomètres parcourus au hasard elle entend le doux clapotis du ruisseau , sa cabane est tout prêt ,elle s'avance dans le bruissement assourdi des feulles qu'elle effleure , ses doigts effilés en caressent les troncs d'argent , le doux clapotis du ruiseau lui parvint , sa cabane n'est plus très loin , elle s'avançe sinieuse sous les hautes frondaisons .
Près du ruisseau où s'éveillent les fragrances enivrantes de toutes les fleurs endormies , une pierre enchassée se prête à elle , elle y dépose sa cape et s'assoit , le soleil étend sur elle ses rayons réfractaires , elle s'offre impudique à cette douce lumière qui irise sa chevelure rousse de lueurs aurifères , dans son baluchon elle sortit un parchemin et sa plume , l'air vibre d'un millier de murmures qui résonnent harmonieusement sous le toit des ramures , elle met sur parchemin une pensée profonde , une pensée aussi pour tout ceux qui sont partis guerroyer , priant Aristote qu'il veille sur eux et qu'ils reviennent tous sain et sauf.
http://www.bilboquet.net/bruitage/oiseaux_eau.mp3
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---fromFRAnonymous

Ellyzabet ce rendais à la lisière de la forêt en marchant furieusement. Elle y entra et courue jusqu'à ne plus avoir de souffle. Levant les yeux au ciel, Elly admira la lune blanche et ses étoiles protectrices. La nuit était douce et le vent s'infiltra sous ses vêtements collant sur sa peau. Brusquement , elle entendis parmi les arbres et le sifflement du vent, un craquement de brindille. Elle s'accroupit rapidement et tendis l'oreille, au a guet. Tout à coup, une fourrure sombre se frotta contre son échine c'est alors qu'elle se détendis et s'étendit sur le sol même. Elle porta sa main sur le museau de l'animal pour la caresser. L'animal lui lécha alors la main en guise de joie. Tout en effleurant le pelage de la bête elle murmura:

Alors, comment c'est-il passé ta journée? Aucune personne ne ta vue en?

La louve gémit et posa sa tête entre ses pattes. Elly la regarda, pensivement.

Tu sais très bien que tu ne dois faire aucun mal, à qui conque! Mère ne sera pas contente de l'apprendre si cela arriverais! siffla-t-elle aux oreilles de la bête.

La fatigue la gagna et Elly s'assoupit au coté de la louve ...

---fromFRMorgane00

(morgane5600 rp)

Morgane se promenait dans la foret, quand soudain elle s'arreta net elle vit une jeune femme avec une louve, leurs visages lui était fort familier elle baissa la tete et réfléchit:

jeune femme louve ... jeune femme louve ...

Elle leva brusquement sa tête.

Elly !!!

Elle coura vers elly a toute vitesse sauta sur elle et lui fit plein de bisous pour la réveillé la louve se leva aussitot montrant ses cros près a la tuez, morgane recula.

Eh bah ma belle c'est comme sa qu'on reçoit les vieilles amies elly t'as jamais appris a pas mordre les gens !!

Elle sourit a la bete qui la reconnue enfin en effet morgane était l'une des peu de personne a qui elly avait montré sa louve.Elle carressa l'animal qui se coucha entre elly et morgane.

Bon elly chérie tu te réveil quand tu veux !

Voyant que elly dormait profondément elle abandonna et s'endormit avec elle.

---fromFRAnonymous

Elle sentit la chaleur pénétré sa peau et se tortilla avant d'ouvrir un oeil. Elle leva la tête en sentant une odeur étrangement familière. C'est alors qu'elle aperçue une jeune femme à cotée d'eux. D'un geste vif et calculer , elle brandit son poignard sur la gorge de la personne. Ne voyant pas très clairle visage de la femme à cause des rayons du soleil lui tapait dans les yeux, elle dit sèchement à la personne.

Qui êtes-vous? Que faites-vous ici!Elly regarda la louve qui n'avait même pas dédaigner à morde l'intrus. Elle perçue que l'animal était très calme.

---fromFRMorgane00

(morgane5600 rp)

Ses yeux viennent de se reouvrir quand elle voit un poignard brandit sur sa gorge, elle regarda les yeux perçant de tueuse d'elly et lui répondit.

Bah elly, c'est moi morgane !!Tu...tu ne me reconnais même plus...

Elle verca une larme qui coula sur sa joue pour tomber comme une goutte de pluie sur le poignard d'elly, sa lui faisais du mal ... elly sa grande amie ne plus avoir souvenir d'elle !

---fromFRAnonymous

Elly entendu la voix tremblante de la femme et puis dit dans un murmure

Morgane? Ohh!!!

Elle observa Morgane, incrédule en la dévisageant , elle garda toujours le poignard contre sa gorge sans vraiment le savoir.

Mais que fais-tu... souffla-t-elle, transit Elly regarda le couteau d'un air stupéfait et puis le lâcha subitement par terre comme si l'arme venait de lui brûler la main. Elle regarda Morgane douloureusement avant de reprendre ses esprits.

Oh! Morgane.. pardonne-moi.. je ne savais pas que... que tu étais.. qui tu étais.. chuchota-t-elle Elly espérait que Morgane lui pardonnerais.. ce faut pas ..

---fromFRMorgane00

Regarda elly les yeux remplit de larme et de colère, regarda le poignard enfin loin de sa gorge elle eu un soupire de soulagement.

Qu'est ce que je fais ?
Eh bien figure toi que moi aussi j'habite a Vannes et tout les jours je me promene ici avec sandja et saphira et puis je t'ai vue, si j'ai meme plus le droit de dire bonjour tu me dis hein !! Regarda justement les grosses betes sur et autour de la louve d'elly qui était totalement confiante.

La méprisa de son regard noir.

Eh bah regarde ta louve elle m'a bien reconnue ELLE ! si tu voyait qu'elle ne m'avais pas touchée t'aurais pu réfléchir un peu j'ai failli perdre la tête moi !! Regarda elly tristement peut etre n'aurait t'elle du pas engueuler sa grande amie...mais bon elly a failli la tuer...

---fromFRAnonymous

Elly, foudroya Morgane du regard... et essaya de prononcer des mots.. mais la gorge serrer rien ne sortie.

Je.. je.. suis .. pardonne-moi.. Morgane dit-elle d'un souffle lourd. Elle s'éloigna de quelque pas et se recroquevilla sur elle même en cachant ses sanglots. Elle croisa les yeux luisant de la louve un instant puis regarda ses mains en frissonnant de tristesse...

---fromFRMorgane00

Regarda elly partir au loin avec sa louve, elle devina qu'elle pleura.

Elly je suis désolé pardon d'avoir réagis de la sorte... oui j'accepte tes excuses...façon je m'en vais vannes c'est fini pour moi ... kenavo elly !

Elle prit ses affaires sandja et saphira autour du cou et partit en jettant un dernier oeil sur elly.
Une larme coula et tomba de son visage telle une goutte de pluie.

Tu diras kenavo a kerlane de ma pars...

---fromFRAnonymous

Elle se leva et regarda Morgane, sa meilleur amie, partir. Elle se demanda pourquoi Morgane devais partir.. pour quelle raison?

Morgane!!! cria-t-elle, ahurie en essayant de la rejoindre sans trébucher en aillant les larmes plein les yeux. Ne t'en va pas!

Elly sorti de la forêt le souffle haletant...

---fromFRMorgane00

Entendit elly et lui répondit

Prend soin de toi et de ta louve !!!

Puis elle disparue derriere les branches des grands arbres de la foret !

---fromFRLudael

Un peu perdue ce soir, Ludael se dirigea vers la foret, cet endroit habité de bucherons toute la journée apparaissait d'une quietude, si profonde a cette heure... Elle s'y engagea, c'est calme c'est certain, mais pas tres apaisant, un bon endroit pour se créer quelques frayeur.
Elle entendit un ruisselement, se dirirgant vers le cours d'eau, elle chercha un endroit pour s'assoir. L'herbe etait fraiche, c'etait plutot confrotable, elle s'allongea. Elle put ainsi contenpler le ciel parsemé d'etoiles.

Elle ne verrai plus le ciel ainsi, demain elle part pour le sud, elle quitte son pays, sa Bretagne. Elle commençait juste a se souvenir de quelque mots. A reconnaitre quelque coutumes...
Cela est dur de partir aussi loin. La Bretagne c'est plus qu'un pays, c'est une entité, une partie d'elle... Quitter cette terre est un veritable dechirement. D'ailleurs pourrait-elle la quitter reellement?? Non c'est impossible!! Il lui faudra revenir un jour... mais quand?...

Mais elle part pour etre avec son amour, Un homme? comment en etait elle arrivée la? quitter sa terre pour lui... Il a vraiment interet a etre exceptionnel!

Elle reflchit longuement. Pensa a ce pays qui se bat pour sa liberté, alors qu'elle s'enchaine dans son amour. Non ça ne lui ressemble vraiment pas!

Elle quittera donc cette Terre demain, ira decouvrir d'autres coutumes, d'autre personnes. Elle a envie finallement de voir d'autres endroits!
C'est decider elle s'en va mais ce n'est pas un adieu! A ça non alors!!!

Breizh ma bro... On se reverra!

Elle se releva et s'en retourna en ville, un long voyage se prepare demain!

---fromFRsultans

sultans etant charger de la patrouille de vannes partit en foret avec son fidele cabot chaboul et son sac pour appparament plusieurs jours.
sultans patrouilla quelques heures et decida de faire une petite pause.
il sortit une petite biere et une miche de pain de son sac et fit un petit some au pied d'un chene.
vers 17 h il continua sa patrouille mais finalement aucun francois a l'horizon il ne croisa seulement un cerf.
vers 19h il decida de poser son campement dans la clairiere mais si il n'avait pas beaucoup de materiel il se crea une petite cabane bien sympathique il alla chercher quelques brendilles seches pour allumer un feu et faire un epis de mais.
puis il s'endorma paisiblement en revant de la journée du lendemain.
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Phoenellion

Tot le matin, Phoenellion avait enfourche son destrier et s'etait rendu dans la foret, pour s'assurer que tout allait bien, et prendre des nouvelles de Sultans qui y avait passe sa premiere nuit de patrouille.

Il arriva au moment ou celui-ci se reveillait mais le marechal l'entendit arriver et se retourne d'un pas alerte :

- Halte ! Qui va la ?
- Demat Sultans, c'est moi, phoe. Diantre, tu as l'ouie fine.

Il descendit de sa monture qui se mit a brtouter paisiblement a quelques pas. Il donna un petit baluchon a Sultans avec du pain, du pate et une petite bouteille de Chouchenn de chez Adele.

- Tiens, je t'ai apporte de quoi garder le moral.

---fromFRsultans

sultans qui avait recu l'aimable visite du maire phoenellion et d'un petit remontant lui vait remonter le moral.il les metta de coté dans son imble cabane mais soudain chaboul son fidele compagnon se mit a aboyer et sultans vit derrière les buissons un eclaireur francois celui ci des qu'il avait parecu sultans essaya de s'enfuir mais l'incroyable sportivité de sultans lui permit de le rattraper.
il l'ammena dans sa planque et essaya de la faire parler mais sans reussite alors il chercha sur lui et decouvrit sur un parchemin qu'il avait pour mission repérer phoenellion a ce moment la sultans furieux lui metta un coup effrayable de manche sur la tete

ca lui apprendra tiens a essayer de toucher a son maire et ami phoenellion.
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---fromFRsultans

sultans patrouiller encore dans la foret et tomba sur quelques francois en train de jouer au ramponneau il les chassa et reussi a en capturer 2.
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---fromFRSac à puces

Dans cette foutue cohue je ne trouve même plus une carcasse de poulet , pas même un poisson pourri , rien de rien , va falloir que je débusque un lapinos , j'ai vraiment la dalle , y a plus que la fourrure sur mes os, que dis -je , ce n'est plus de la fourrure que j'ai sur moi , ce ne sont plus que quelques touffes de poils crasseuses collées entre elles, les puces y ont fait leur habitat et la vilaine , je ne sais même plus où qu'elle est passée, ses gratouilles me manquent , à présent je vais faire comme les sangliers , je les ai vu faire , plus qu'à trouver une soule maintenant , rhalàlà , qu'est ce qu'elle me manque cette sauvageonne , il faut que je la retrouve .
Mais ....snif snif....je sens quelque chose .....snif snif ...oulàààà ça sent fort , on dirait des cadavres ....oooh des restes de quelque chose , bon j'ai quelque chose à me mettre sous la dent aujourd'hui , ça fouette fort , c'est ça ou rien ......arghhhhh non non je ne peux pas avaler ça , alors continuons la chasse aux lapinos , ça au moins ce sera du frais.

---fromFRceciliejolie

Cécilie arriva a la lisière de la foret. Elle avait entendu que beaucoup de Francois s'y cachaient... Elle regarda si elle pouvait entrevoir l'un d'entre eux mais il semblait que la foret dormait ce matin la.
Elle avanca dans le bois, à l'affut du moindre bruit. Ses anciennes promenades étaient tellement calme, et aujourd'hui le moindre de ses pas se transformait en peur.
Elle entendit alors un craquement, puis un deuxieme. Effrayée elle stopa net, et essaya de capter le moindre bruit. Dans un élan de courage elle sortit sa seule arme, son baton. Elle avanca délicatement et silencieusement dans le bois, esperant qu'il ne s'agissait que d'un animal...
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---fromFRPhyladelphia

Phyladelphia grimpat sur Goliath et partit au triple Galop vers la foret...
La cicatrice qu'elle avait sur la poitrine était redevenue brulante cette nuit plus elle s'approchait de Vannes...
Et maintenant elle savait pourquoi
Ranin, son Ranin était de retour...
et c'est dans un nouvel élan de vie qu'elle voulait crier sa joie...
Tout pouvait lui tombé dessus maintenant
Elle ce sentait invincible
Elle fit galoper Goliath comme jamais, elle ce sentait pousser des ailes...
Puis elle stopa le cheval sous une branche et grimpa dans l'Arbre
Une seule personne pouvait l'en faire descendre ...
Non David... aussi ... mais en secouant trés trés fort l'arbre alors !
Elle partit d'un éclat de rire à cette pensée
Que cette chaleur intérieur était douce...

Ranin à jamais... murmura-t-elle
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Petite, malicieuse et rebelle portant à son front la marque de ces origines "Avalon"
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Matpel

Depuis le temps qu'il était sans nouvelle de son maître, Coco devait bien trouver un moyen de subsister.
Revenu bredouille du village de Vannes, où il se souvenait avoir été très bien traité par une tavernière qu'il ne put retrouver, il décida de se rendre dans la forêt toute proche.
A défaut de trouver de la nourriture en abondance, il était au moins à l'abri des prédateurs et des maltraitances de villageois peu scrupuleux.

*Il doit bien y avoir quelques fruits dans cette forêt ...*

COAAAAAAAAAAAAAAAAA !!

---fromFRPhyladelphia

Phyla vois arrivé le perroquet
Et Monsieur prends position au dessus de sa tete sur une branche...

Heuuu dit... tu va pas te soulager sur moi quant meme ??
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Matpel

* Tiens, j'ignorais que les humains poussaient sur des arbres. On en apprend tous les jours... Celle ci ne doit pas être mûre, elle n'est pas encore tombée. Je vais rester près d'elle, des fois qu'elle ait quand même à se nourir. Les humains, ça a toujours de la nourriture dans les poches. Voyons si ça marche aussi avec ceux qui sont encore sur l'arbre...*

COAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

---fromFRPhyladelphia

Quoiaaa COOAAAAAAAAA !

Phyla ce déplace sur une autre branche pour y faire face...

Tu veux quoiaaaaa toaaaaaa ?
Ta faim ?
Pis tu fait quoi ici... ta pas froid ?

Phyla sortit de sa besace une miche qu'elle mangea et tendit un morseau au Peroquet...

Tien... mais que sa devienne pas une habitude !!!

Puis elle descendit sur le dos de Goliath et partit direction du campement

Bon app... Perroquet... et bonne continuation !!!
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Matpel

Coco avait beau se concentrer, il ne comprit rien aux questions de cette humaine. Mais sa façon de parler l'amusa.
Les propos de sa nouvelle amie perdirent tout interet lorsque Coco aperçut le morceau de pain.

* Bingo ! *

Coco degusta son premier repas depuis quelques jours en contemplant l'énorme bestiole qui campait en bas de l'arbre. Puis en quelques secondes, l'humaine devint mûre et tomba de l'arbre.

* Mince. Elle s'en va. Comment vais-je faire moi maintenant ? *

Choisissant la facilité, et regrettant de n'avoir eu le temps de remercier sa nouvelle amie, Coco décida de la suivre.
Il prit son envol et vint attérrir sur son épaule avec la ferme intention de lui faire profiter de ses plus beaux chants et des plus belles tirades qu'il avait apprises par coeur.

---fromFRPhyladelphia

Phyla sursauta à l'arrivée de ce perroquet sur son épaule

Ehhhhh ! tu pourrais prevenir au moin !!!
Si tu touche à mon oreille gare a tes plumes je te préviens...

Phyla n'était vraiment pas rassurée...
Goliath tourna la tete pour voir ce qu'il ce passait
Et les petits Etres grimpairent sur la cape à Phyla pour mieux le regarder...

Heuuuu si je suis de trop ditent le tout de suite hein ???

C'est alors que le perroquet ce mit a chanter doucement pret de son oreille... elle sourit...Goliath repris sa route et les Petits-Etres l'écoutairent
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Matpel

Coco fut effrayé lorsque son amie sursauta de surprise. Mais n'écoutant que son courage, tout en restant vigilant (les humains ont des réactions bizarres parfois), il entama un petit concert timide.

L'humaine sembla réagir positivement alors le zèle le gagna. Il enchaina avec des récitations :

Alors Coco ? Tu as un message pour moi ?

Mélisandel, tu es une vraie bourrique

T'as encore faim après tout le maïs que t'as mangé ?

Va t'en Coco, les bretons arrivent

S'il m'arrive quelques chose, retourne à Vannes, à la taverne des français. Méli s'occupera de toi. T'as compris ? ... T'as compris ??? ... Il comprend rien cet abruti...

Coco se sentit encore plus fier du beau monologue qu'il venait de servir à son amie, et scrutta ses réactions, avec un peu de méfiance tout de même...

* Ben avec ça, si elle ne me redonne pas un bout de pain ...*

---fromFRPhyladelphia

Phyla emmena donc le Perroquet à la teverne et le présenta à Meli dès qu'elle arriva à son tour

Elle le pris et fondit en larme...
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Bestbuff

[hrp : petit rp ouvert, sous certaines conditions - pour les bretons contactez l'elfenoir - pour l'adc contactez moi - on ne touche ni au cheval ni à bess sans mon accord préalable merci et bon jeu ;o)]

[Campement aux portes de la ville - La Colm]

L'ennui avec la guerre c'est qu'à force on en a un peu marre de la promixité des uns et des autres. Lorsqu'on est accompagné c'est bien ..mais quand le mari n'est plus là pour des raisons douloureuses telles que des blessures...ça aide pas à supporter.

Et là elle supportait plus... toujours à courir partout, et maintenant qu'on savait qu'elle était seule dans sa tente, plus moyen d'être tranquille, on venait la déranger à toute heure du jour ou de la nuit, qui pour des informations, qui pour savoir c'est quoi qu'on mange aujourd'hui, qui pour avoir des nouvelles...qui pour dire que la réunion de l'EM était avancée..ou repoussée...ou annulée...

Elle avait pris sa décision, sortie discrète pour ballade discrète dans la forêt. Ordre fut donner de faire seller le frison d'Erwan, puis hésitant sur l'utilité de son arme... elle glissa son coutelas dans sa botte et la dague d'Erwan à sa ceinture, pour finir par déposer sa bastarde sur sa couche.

Cardinal était fin pret, se faisant aider d'un soldat elle grimpa sur la monture avant de quitter le camp... sans discrétion, parce que Cardinal il est discret quand ça l'arrange et là apparemment ça l'arrangeait pas...

[Forêt de Vannes - un, deux, trois, je m'en vais aux bois...quatre, cinq....]

Cardinal piaffait, quelques jours sans réel exercice, il le faisait payer à Bess, elle lui laissa donc prendre son rythme, prenant soin toutefois de le diriger vers la forêt...faudrait pas se perdre quand même...manquerait plus que ça tiens ! la commandante perdu dans la campagne bretonne...tsss

Enfin les sous-bois, ralentissant l'allure afin de trouver un chemin pas trop fréquenté, faudrait pas tomber sur n'importe qui quand même... voilà ... juste ce qu'il faut ... petit passage pas trop marqué, signalant de rares allées et venues.
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---fromFRceciliejolie

Cecilie se dirigea d'un pas sur vers la foret. Elle arriva a la lisière de cette derniere et s'arreta net devant cet amas de verdure. Depuis sa sortie de retraite elle avait entrepris beaucoup de choses, rencontré de nouvelle personne, commencé une nouvelle vie. Mais rien ne la rendait heureuse comme au temps jadis. Elle se souvenait, regrettait, s'attristait de toutes ces choses qui avaient fais son bonheur autrefois. Plusieurs parties de son coeur avaient disparues avec elle.
Elle décrocha se cape et la laissa tomber derriere elle. Elle déposa son baton dessus et décrocha ses longs cheveux. Elle ferma les yeux un cours moment, respirant l'air pur et doux de la foret, sa foret, celle de son enfance. Elle sentit les larmes couler sur ses joues, une a une , essuyant la poussiere de sa vie.
Elle entra dans la foret et posa sa main sur un des arbres. Elle écouta le silence un instant et avanca dans le vide. Et puis ses pieds se mirent a aller plus vite, encore et encore. Elle se mit a courrir, sans but, sans objectif, a la recherche de rien, de tout, juste de réponses. Sa course sans fin s'accelerait avec ses larmes.Il lui fallait un signe, juste un signe...
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... six, ceuillir des cerises ... sept, huit...]

Elle avait laissé Cardinal attaché à un arbre à l'entrée du sous bois, lui flattant l'encolure, glissant quelques mots à son oreille, grand bien fasse à un breton de tenter d'approcher le Frison, il avait aussi mauvais caractère avec les étrangers qu'elle avec les mécréants.

L'air frais des sous bois la laissa pantoise, elle avait oublié cette sensation d'opression que vous procure la verdure qui se referme sur vous, mille et un bruits, si gais en journée, qui deviennent plus menaçants quand arrive la nuit. Pour l'instant pas d'inquiétude, bruissement des feuilles, craquement de rongeurs ou autres petites bestioles, pépiements d'oiseaux, rien de bien étrange.

C'est la besace en travers de la poitrine qu'elle se mit à la recherche de simples... avec un peu de chance elle trouverait du solsequium et même du sureau en fleur qui sait !

C'est tout d'abord un changement dans le son des chants d'oiseaux que Bess perçu, sans toutefois vraiment s'en retourner...puis un bruit éloigné, des craquements, quelqu'un approchait, des pas rapides... alors on fait quoi maintenant ? ... réfléchissant à vive allure...se cacher au risque d'être vue quand même, rester là, de façon naturelle, comme une bretonne le ferait.... jetant des regards alentour, d'ou cela peut il venir ? se cacher...c'est bien ça, là dans l'arbre... et je fais quoi dedans pauvre idiote ? tu fais semblant d'attraper je sais pas moi ... idiote toi même !... et tu veux que je grimpe comment... t'as pas autre chose ?... cueille des champignons ? spa la saison !!!! ... ben ché pas moi débrouilles toi aprés tout ! ...

C'est sans réfléchir qu'elle se précipita dans une petite cuvette naturelle, lègèrement en contrebas, en partie caché par des buissons, recroquevillée, n'osant jeter un regard pour voir qui et d'ou ça venait, elle restait l'oreille au sol, l'odeur caractéristique des feuilles et autres végétaux pourrisant lui carressant les narines
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---fromFRceciliejolie

Elle finit par se jeter a terre, épuisée par cette course. Elle se coucha sur le dos au milieu des fougères et regarda le ciel a peine visible entre l'amas de verdures. Sa respiration se fesait haletante,ses cris déchirants, elle se fesait bruyante... Mais que faire, elle n'avait rien a perdre aujourd'hui et meme si un Francois la trouvée elle ne saurait se défendre.
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... neuf, dans mon panier neuf.... dix, onze...]

Elle avait bien fait, entendant les pas se rapprocher à toute vitesse... une seule personne ? ou un piège.... un choc sourd, murmure végétal signalant une présence... respiration haletante... ponctués de cris... une femme ?

Réfléchis ma fille... c'est peut être un piège qui sait ... ah ouai ? une femme qui court ? tu crois peut être qu'ils savaient que t'allais venir ?... non bien sûr que non ... mais si on m'avait vu ? ... mouai...pas faux...et tu crois qu'ils auraient eut le temps d'élaborer toute une stratégie pour te piéger ? on parle de bretons là !... arrêtes de médire sur les bretons, y en a des biens ...tu parles oui ! .... tsss silence !

A bien y réfléchir c'était un boucan de tous les diables que la donzelle faisait... relevant la tête doucement, elle pu voir à travers les buissons, une forme allongée. Elle se mit elle même sur le dos doucement, fixant les arbres au dessus d'elle :

bon ... mes avis que je crains rien ... sauf si elle me voit et qu'elle commence à hurler au françois...à tous les coups tous les braconniers à 2 lieues à la ronde vont rappliquer..... ben t'as qu'à la faire taire...définitivement ! ... pi quoi encore ? je suis là pour faire la guerre, pas pour tuer gratuitement ! ... ah ouai ? et tu tue pas gratuitement des soldats toi ? ... spa pareil ! tais toi et laisses moi réfléchir !

Bon tuer c'est pas vraiment son truc, pas dans ces circonstances tout du moins, par contre rien ne l'empêche de le faire croire.... elle sortit doucement la dague de sa ceinture, la fixant des yeux, souvenir de mariage, cadeau d'un irlandais à Erwan, elle ferme les yeux : ne pense pas à Erwan... ne pense pas à lui mais à l'instant présent ma belle.

Elle se retourna, fixant le corps toujours allongé de la jeune femme un peu plus loin derrière les buissons, elle ne voyait pas grand chose, juste la courbe de son visage, celui-ci tourné vers la cime des arbres. Elle sortit des fourrés à croupeton, doucement pour ne pas se faire remarquer avant que la bretonne n'ait le temps de réagir, pas assez doucement, la bretonne tourna la tête vers elle, leurs regards se croisères, silence pesant entre deux ennemis ...

La scène est arrêtée, un témoin les verraient silencieuses, chacune retenant son souffle, se fixant, l'une accroupie au bord des fourrés dague à la main, l'autre allongée dans les fougères....à quelques pieds l'une de l'autre
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---fromFRceciliejolie

Cecilie tourne la tete. Elle vis cette femme accroupie. Elle la fixait, une dague a la main. Elle s'arreta net de pleurer. Elle la regarda longuement ainsi, elle etait belle, tres belle. Elle se mit a genoux , tout doucement, pour ne pas l'effrayer. Une francoise, que devais t'elle faire? Elle regarda la dague puis la regarda dans les yeux. Et si elle l'attaquait , que faire, elle n'avais pas d'armes, rien pour se défendre. Elle s'assied, face a elle, lui montrant qu'elle ne lui voulait pas de mal. Elle continua a la fixer, calmement.
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Lelfenoir

[Forêt de Vannes, plus à l'Ouest...]

Lelf marchait depuis un moment sur l’herbe humide de rosée matinale.

Tôt la matin, après avoir embrasse son aimée et l’avoir laissée au soin d’amies, il avait attrapé deux morceaux de pain à un fruit, pour se diriger vers la forêt.

Trop d’événement s’était déroulé sans qu’il ne puisse s’occuper à autres choses que la guerre, son travail, les courriers à écrire, le marché à contrôler, la ville à reprendre puis à défendre, le duché à informer… Cette guerre s’éternisait, et Lelf avait parfois du mal à ne pas perdre le contrôle de sa tête et de ses nerfs.

Il sentait le poids de son arc sur son épaule, de son carquois sur son dos et celui de la dague qui alourdissait sa veste. Le tout ne pesait pas plus que la lourde épée dont il avait voulu se soulager l’espace d’une matinée. D’une ou deux heures.

Pour une fois, il n’avait plus dans la tête le courrier qu’il venait d’envoyer ou le nom du dernier escroc en date qu’il avait contacté. Juste l’air frais et les vertes couleurs de la forêt de Vannes. Juste le sol souple qui lui changeait des lourdes dalles de pierre parsemé sur les rues de la ville. Juste un peu de calme contractant avec l’animation houleuse de la ville.

Un buisson remua, entrainant le bruissement des feuilles. Lelf sourit. Il observa le buisson qui bougea de nouveau. Celui lui avait manqué. Cela lui changerait du maïs.
Peut-être mangeraient-ils du lapin ou du sanglier ce soir.

Bestbuff

[Forêt de Vannes - 12, elles seront toutes rouges !]

C'était des larmes qu'elle voyait mourir sur les joues de la Bretonne, un peu interloquée, Bess la regarda se mettre à genoux lentement, s'assoir sans cesser de la fixer, pour enfin écarter les mains en signe d'apaisement.

Bess se fit moins menaçante, apaisée oui mais pas au point de baisser sa garde totalement, aprés tout, elles étaient dans deux camps différents, elle hocha imperceptiblement la tête, montrant ainsi qu'elle avait compris.

Je fais quoi maintenant ? ... ben ça tu te débrouilles, c'est toi qui t'es fichue dans ce pétrin ... chui pas dans le pétrin, enfin pas encore..ou pas tout à fait ...t'avais qu'à rester au camp ! ... elle va rien faire ... tu crois vraiment ?

Elle ouvrit la bouche, puis la referma... j'vais dire quoi ? j'vais pas vous tuer ? ... tu t'débrouilles chté dit ! Longue inspiration, avant de dire d'une voix sourde :

Je ne vous veux pas de mal et je ne vous ferais rien, à la seule condition que vous ne criiez pas au loup...enfin au François... ou ce que vous voulez ! une simple balade dans votre forêt...c'est tout ce que je cherche ensuite je m'en vais !
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---fromFRceciliejolie

Cécilie écouta la jeune femme paisiblement. Elle regardai de temps a autre la dague, toujours pointée vers elle. Elle ne voulait aucun probleme avec cette jeune femme et voulait le lui faire comprendre. Elle se leva et s'approcha d'elle tout doucement. Elle lui offrit sa main avant de s'adresser a elle.
Je m'appelle Cécilie, je ne veux en aucun cas me battre avec toi. Toute cette guerre me monte a la tete et je suis dans cette foret ni en tant que bretonne ou quoi que ce soit d'autre. Je suis une jeune femme tout comme toi et je souffre de tout cela. Alors baisse ta dague ou tue moi . Ca m'est égal. Tu m'eviterais bien des souffrances ...
Elle regarda la jeune femme avec insistance, les yeux encore gorgés de larmes.Elle se demandait au fond d'elle si le signe qu'elle attendait se trouvait en face d'elle en ce moment précis...
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Bestbuff

[Forêt Vannetaise - Prom'nons nous dans les bois ...]

Une main tendue, un imperceptible sourire, les yeux larmoyants.

Bess avait laissé approcher la jeune femme, les muscles bandés - on ne sait jamais - c'est de la main gauche qu'elle accepta l'invitation, s'aidant ainsi à se lever, puis lâchant la main, rangeant la dague à sa ceinture, marmonna :

Bess, command... nan mais vas y ! dis lui qui tu es et donne lui une bonne raison de parler de toi... heu soldat François... et la guerre c'est la guerre.

Dis ! tu pourrais faire un effort quand même !...quoi ? ... elle te dit qu'elle souffre là ! ...oui ben c'est pas mes affaires... dis donc ! t'as changé toi ou quoi ? ...mais nan ! mais qu'est ce que tu veux que je lui dise ? si ça tombe j'ai tué quelqu'un de sa famille ! tu veux que je lui réponde quoi ?... rien laisses tomber !

Elle soupira : écoutez..je suis désolée, je suis pas là pour tuer je vous l'ai dit, juste profiter de vostre forêt, alors on va dire qu'on s'est pas vu...et moi je vais partir et on fera comme si j'étais même jamais venue
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---fromFRceciliejolie

Cecilie fit un signe de tete à la jeune femme et se tourna, dos à elle. Elle commenca a marcher, d'un pas indécis, vers le fond de la foret, sans se retourner. Il commencait a faire froid dehors, elle serra des bras autour de son corps pour se réchauffer un peu...
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... Tant que le loup n'y est pas ...]

La jeune Bretonne n'avait pas répondu, seul un signe de tête pour dire quoi ? oui j'ai compris ou oui je suis d'accord ? Bess la regarda s'éloigner, un pincement au coeur, dommage que ce soit la guerre, elle avait déjà fait plusieurs rencontres qu'on pourrait qualifier ...d'interressante, en était-ce une ? La belle continuait son chemin, enroulant ses bras autour de ses épaules...froid ? Bess ronchonna, c'est quoi son nom déjà ? ...

Hé ! ... Heu... Celi...Ceci... Bretonne ! J'ai du pain et du fromage ... enfin si on peut appeler ça du fromage... m'enfin ça se mange.... et j'ai assez pour nous deux si tu le souhaites.

Bess avait lancé ces mots assez fort pour que la demoiselle l'entende, les villageois mourraient de faim, elle avait déjà tenté d'en aider un ou deux mais avec ces fiers breton c'était toujours la même histoire... La demoiselle s'était arrêtée et retournée, la fixant :

C'est juste du pain et du fromage.... sans poison....

Un sourire, le premier depuis qu'elle avait croisé le regard de Cecilie, histoire de détendre l'atmosphère.
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---fromFRceciliejolie

Cécilie fixa la jeune femme et lui sourit. Sans un mot, elle avanca vers elle avec cet espoir qu'un jour on pourrait mettre fin a cette guerre.Et puis elle avait faim, tellement faim depuis que les vivres se fesaient rare. Elle fixait la jolie Francoise, en train de fouiller dans son sac. Elle regarda la miche, comme s'il s'agissait d'une pierre précieuse. Elle essuya ses larmes et accrocha propement ses cheveux, histoire d'etre présentable. Elle remis ses linges en place et désigna un coin retiré de la foret, une petite clairiere...
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ...si le loup y était ...]

Invitation acceptée, la jeune bretonne avait essuyé ses larmes et fait demi tour, fixant la miche de pain que Bess venait de sortir, comme s'il s'agissait d'une merveilleuse friandise.

Se fermant au sentiment de pitié face à cette faim évidente, Bess remit la miche à sa place et suivi la jeune femme dans la petite clairière. S'assayant toutes deux sur une souche, Bess vida sa maigre réserve, coupant tranches de pain et de fromage, prenant soin de ne point laisser l'arme à la disposition de son "éventuelle" ennemie :

Vas-y mange... j'ai pas trop faim de toute manière...

Ouai tu parles ! ... je fais ce que je veux ... m'enfin t'es pas obligée de lui mentir non plus ...je ne ment pas, j'ai pas faim moi - enfin pas autant qu'elle visiblement ....

Petit sourire en coin à l'adresse de Cecilie qui venait de saisir un morceau de pain et un de fromage, portant le premier à la bouche.

Désolée, le pain est un peu dur mais c'est tout ce que j'ai ....
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---fromFRceciliejolie

Cécilie mangea délicatement chaque morceau qu'elle portait a sa bouche, oubliant le gout et savourant seulement le fait de pouvoir manger. Elle fut genée que la jeune femme ne partage pas le repas avec elle et en poussa une partie vers elle.
Tiens, mange avec moi, c'est trop gros pour moi de toute facon , je ne mangerai pas tout.
Elle la regarda lui sourire et repris son repas, en fesant bien attention de regarder son hote. Elle regardait chaque détail du visage de la belle, cachés par sa capuche. Les Francois ne pouvaient pas etre si méchant finalement, la jeune femme lui ressemblait beaucoup ... Elle décida de se mettre a califourchon sur la souche pour se retrouver juste en face de la demoiselle. Elle finit de manger en silence, tout en la regardant, et pris soin de nettoyer les quelques miettes qui s'étaient perdu sur ses vetements.
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ...si le loup y était il nous mangerait]

Un sourire et un simple signe de tête pour dire non, il n'était pas temps pour elle de manger...et surtout pas ce qui était là vu la faim évidente de Cecilie. Celle-ci d'ailleur l'observait tout en mangeant, sans un mot, divers sentiments semblant passer dans ses yeux.

Bess quand à elle jetait de temps à autre un regard alentour, se silence entre elles lui pesait, elle reporta les yeux sur la jeune femme maintenant face à elle :

J'ai encore du pain dans mes fontes, ma monture est un peu plus loin aux abords de la forêt...je pourrais vous le donner si vous voulez, et me dites pas non...y a personne ici pour vous voir accepter quelque chose d'une françoise.

Détournant à nouveau les yeux elle se mit à scruter un fourré d'où elle pensait avoir ouïe quelque bruit.

Enfin je pense qu'il n'y a personne pour nous voir, mais aprés tout, si vous dites pas qui je suis, j'irais pas le répéter non plus.
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Fanchon

La rousse s'était aventurer dans la forêt en quittant le couvent où elle n'avait pas forcément été bien traitée et nourrie , son ventre criait famine.

Elle foula de ses pieds nus les fougères encore tendres , les chants des oiseaux et de la tourterelle des bois résonnaient dans cette cathédrale végétale , elle sautillait en fredonnant , elle se sentait légère et de bonne humeur , elle se régalait avec quelques fraises des bois.

Puis en arrivant à l'orée de la forêt la rousse vit un canasson attaché à un arbre avec sa monture, il broutait paisiblement , elle s'en approcha en susurrant....tout doux mon beau , tout doux !
Le cheval surpris releva sa tête et recula nerveusement, Fanchon tenta alors de le rassurer et resta un instant immobile en scrutant les alentours , tout était calme , pas un bruit, personne dans les parages , inconsciente d'un éventuel danger elle s'avança alors vers le cheval et lui caressa les narines , puis elle se mit à inspecter la besace accrochée sur la monture , elle tâta son contenu , elle sentit des rondeurs et défit fébrilement la cordelette de celle ci , ses yeux se mirent à briller à la vue des belles miches de pain , un sentiment de honte s'empara d'elle , mais elle avait si faim qu'elle ne put résister et s'empara de deux miches de pain , elle ne referma pas la besace , toute tremblante elle prit la fuite et se dirigea à toute vitesse au village .

Edit : balisage
La.Sang.Sure
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---fromFRceciliejolie

Cécilie regarda la jeune Francoise et lui sourit. Sa timidité avait disparue et elle se sentais bien reconnaissante de l'amabilité de cette demoiselle. En signe d'affection elle posa sa main sur une des siennes et s'adressa a elle le sourire aux levres.
C'est tres gentil mais je ne voudrai pas abuser de ton amabilité, je te suis deja extremement reconnaissante de ce que tu as fait pour moi. Tu aurais pu me tuer et emmener ma pature aux tiens pour recevoir des félicitations.Je ne suis pas armée et tu aurais pu profiter de la situation.
Les mots lui venaient facilement et sans attente.
Je tiens a te remercier, puis je faire quelque chose pour t'aider?
Elle regarda l'air surpris de la Francoise, et sa main toujours posée sur la sienne. Elle l'enleva rapidement pour éviter que cette derniere ne soit génée. Elle lui souriait toujours, attendant une réponse...
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Maliern

Maliern avait fini péniblement sa journée de travail, ses blessures lui faisait un mal de tous les diables... Même si apparemment elles semblaient enclines à se refermées... Trop lentement à son gout.

Il avait conservé la hache que la ville lui avait confiée, pour aller construire une cabane dans la forêt, et, personne n'avait osé lui dire quoi que ce soit. Il faut dire que passer ses journée à cogner en chantant :

Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Avec leurs barbes longues de 4 pieds
Et leurs haches qui fendent les chênes
Leurs chaussures écrasent les plantes
Et dans les arbres détruits ils dansent
A grands coups de pourfendeuse
Ils atrophient la nature pieuse
Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Mais il est arrivé qu'un jour il n'y avait plus d'arbres
Tout n'était que tristesse et désordre
Les bûcherons ont beaucoup souffert ce jour-là
Il n'y avait plus rien à abattre
Dans un village perdu près des marais noirs
Les bûcherons sont entrés
Avec leurs bottes aux pieds et le matériel usé
Dans ce village perdu il y avait un abattoir
Les bûcherons ont prêté leurs mains,
leur force, leur courage
Pour abattre les boeufs, les veaux et les porcs,
Pour en faire de la viande
C'est ainsi que les bûcherons reprirent courage,
En pourfendant les bêtes... (original BxN)

Hawhawhaw !!!

Il ne pouvait s'empêcher de rire en repensant aux gros nigaud qui le regardaient d'un air épouvanté. Mais un hennissement soudain le remit sur le qui vive...

Se rapprochant doucement dans les fourrés il aperçut la jeune fille aux cheveux roux fouillant les sacoches d'un cheval. Vu comment elle s'y prenait, cela ne laissait aucun doute sur ses activités.

La jeune fille aurait du apercevoir le regard vert luisant de Maliern dans la pénombre lorsqu'elle observait alentour. Mais, trop occupée a calmer le cheval elle ne semblait pas s'être alertée de sa présence.

Après avoir chipé le pain des sacoches, la jeune fille prit ses jambes à son coup. Maliern, relevant ostensiblement sa cognée sur l'épaule, sortit des fourrés et de sa voie grave et rocailleuse lança :

Demat Rouquine !
Tu semble bien préssée...
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Fanchon

Dans sa course , la rousse entendit l' échos d'une voix grave et caverneuse , elle se retourna sans s' arrêter , trébuchant sur une racine elle a failli chuter , elle vit une silhouette masculine , elle ne reconnut point cet énergumène , ne sachant pas s'il s'agissait d'un breton ou d'un françoy , déjà qu'elle était facilement identifiable de par sa chevelure flamboyante , fallait rester prudente et surtout pas s'arrêter, elle accéléra alors sa fuite sans plus se retourner .

Elle finit par arriver au village et arrêta sa course folle pour ne pas se faire remarquer.
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Maliern

Maliern ne pu s'empêcher d'hausser les épaules... Puis murmurant pour lui même...

Tans pis, ça en fera plus pour moi...

Il déboucha sa bouteille de Chouch, et, goulument en vida un bon quart. Puis, dans un instant de folie se mit à hurler tel le loup :

WOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!! Hawhawhaw !!!

Content de lui, il repartit vers la forêt, et, après avoir repéré un bon chêne décida d'y établir sa nouvelle demeure.
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - .... Loup y es-tu ? ....]

Le geste la surpris, fixant d'abord la main de la jeune femme posée sur la sienne, Bess n'écouta pas le début de la tirade, pour enfin lever les yeux vers la Bretonne, puis fronçant les sourcils aux dernières paroles :

M'aider ?

Elle ne put s'empêcher de rire : désolée mais je n'ai point besoin d'aide...enfin par pour le moment, à moins que des bretons se cachent pas trés loin, mes avis que je serais en mauvaise position, mais pour le moment je ne crois pas avoir besoin de quoi que ce soit.

Elle sourit et repoussa le reste de nourriture vers Cecilie : j'ai tout ce qu'il me faut au camp, et je sais que ça ne sera pas perdu.

C'est à ce moment là qu'un cri à faire trembler toute la bretagne se fit entendre, d'un bond Bess fut debout, la main posée instinctivement sur le manche de sa dague, fixant chaque fourré, chaque buisson, ou plus loin lorsque c'était possible.

Je crois qu'il est temps pour moi de repartir, j'ai l'impression que nous ne sommes pas si seules que je le croyais, et je doute que ça soit du François.

Un hochement de tête, sourire crispé, elle mit un temps à se souvenir par ou repartir pour retrouver le petit chemin qu'elle empruntait avant leur rencontre, un dernier regard vers la jeune femme :

Qu'Aristote t'ais en sa Sainte Garde Cecilie, et évite la maréchaussée...ça n'est jamais prudent en temps de guerre.

Elle détacha une nouvelle fois la dague de sa ceinture, et quitta la petite clairière, le coeur battant la chamade, l'oreille aux aguets, l'oeil scrutant chaque arbre, chaque feuille, à la recherche d'éventuel ennui.
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Maliern

Tard dans la nuit on entendis la cognée résonner dans la foret. Maliern guilleret construisait sa cabane...
Ne se souciant guère de molester les Grands Ducs et leurs proies il finissait la bouteille de chouch en maudissant ceux qui l'avait contraint à son insupportable immobilité...
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---fromFRceciliejolie

Elle entendit le cri elle aussi et ne bougea plus. Immobile elle regarda la jeune femme partir sans un mot, d'un depart aussi rapide que son apparition...
Elle se releva et ramassa les restes de pains, qu'elle cacha sous ses linges. Elle reparti vers l'orée du bois tranquillement, savourant son ventre plein.
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Maliern

Maliern était revenus tard vers sa cabane, et relativement saoul.
Ressassent :

"5 fois tu est mort, jeune prétentieux...
5 fois que tu me dois. Et que tu me rendras...
Maintenant dépêche toi !
Jeune capricieux, sois sage !
Et ne te tourmente pas !
Car tu me reviendras, que tu le veille ou pas !"

Après quelque temps passés à essayer de dormir sans y parvenir. Torturé par la voix qui trottait inlassablement dans sa tête il décida d'aller se promener dans la foret.

D'une part pour mieux la connaitre, et d'autre part pour voir si par chance il n'y aurait pas un caern dans les parages...

Il arpentait les bois, s'aidant de son bâton, choisissant les sentiers selon son humeur.
La lune, blafarde, éclairait ses pas. Le ressac les rythmaient.

Juché sur un monticule, il observa longuement la mer. Puis, las, il prit le chemin des contrebandiers qui longeait la côte. Lorsqu'il vit plusieurs menhirs, dont un qui faisait bien trois mètres.

Il entendit un toussotement, ce figeant net, il resserra les paluches sur son bâton. Il regrettait soudain de ne poins avoir prit la cognée, il n'était certes pas en mesure de se battre (ses blessures le lui rappelait bien) mais ça aurait fait peur...
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Maliern

Maliern attendis patiemment, mais rien ne se passa...
Il se décida à avancer prudemment.
Mais rien...

Il fit le tour du lieu, certes ces pierres étaient anciennes mais les Chiens d'Aristote les avaient marquée de leurs sceau infâme.

Un petit coup de vent, et il prit conscience de sa fatigue. Il lui fallait du repos, enfin...

En repartant, il cru entendre un gloussement... Ce lieux serait il encore habité malgré les outrages qu'il avait subis ? Possible...

Il décida d'y revenir plus tard... Pour l'instant il lui fallait regagner sa cabane pour dormir...

Et c'est tel le somnambule qu'il regagna ses pénates, le corps engourdis, l'esprit vidé.
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Maliern

[Le lendemain... Si le loup y était..?]

Maliern en revenant du bourg (qu'il avait traversé tel un coq, paradant avec sa nouvelle chemise rouge) décida ce soir là de refaire le périple qu'il avait fait la nuit précédente, mais, dans l'autre sens. C'est pourquoi il empruntât de nouveau le dyogène des contrebandiers et se rendit d'un pas lourd vers les mégalithes qu'il avait repérés la veille.

Il faisait encore jour lorsqu'il arriva, et, le crachin qui c'était calmé depuis un moment reprit de plus belle. Un merle, perché sur le plus grand des menhirs, semblait faire le guet. Maliern en fit le tour cherchant des symboles plus anciens que ceux des aristotélichiens (cette pensée lui valut un sourire...).

Un sifflement le fit sursauter, il se retourna et vit quelques bâtons dépasser derrière la futaie un peux plus bas sur le chemin. Le merle ressifla alors que Maliern se glissait difficilement derrière un buisson. Juste à temps néanmoins pour que les deux miliciens qui faisait leur ronde ne le voient poins.

L'un d'eux envoya une pierre sur l'oiseau, qui l'esquiva vivement. L'autre immédiatement se mit a gesticuler en assénant le premier :

Tu est malade? Cette endroit est maudit ! D'aucun disent que c'est là où l'Ankhou réside ! Ne refait jamais çà ! Malheureux !

L'autre rétorqua qu'ils n'était pas du coin et qu'il pouvait pas savoir et que...
Ils contournèrent prudemment le site tout en continuant leur route.

Maliern saisissant sa cognée ressortit de sa planque et recommença son inspection minutieuse. Il repéra quelques marques et les étudia jusqu'au retour du merle à la tombée de la nuit. Maliern sortit alors la couenne de son jambon qu'il avait conservée pour une éventuelle soupe et la déposant sur une rocaille lui dit :

Tiens Melen, j'te doit bien çà !

Il fit quelques pas attendant que le merle aille chercher son tribu (ce qui ne tarda pas à venir). Puis il s'éloigna.
Sur le chemin il esquiva le retour des miliciens puis arrivant au promontoire, obliqua directement dans la foret. Il n'emprunta pas directement le chemin du retour et prit au hasard quelques sentiers...

Arrivé dans une clairière, il pu se rendre compte qu'il y avait du passage. Observant autour de lui, il vit une superbe maison juchée sur les arbres. Sans se poser de questions il décida de s'y rendre et emprunta l'escalier qui permettait d'atteindre la première balustrade...

Édit : rouge réservé aux senseurs
La.Sang.Sure
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... il nous mangerait !... ]

La veille s'était soldé par un retour rapide, pour trouver des fontes vident une fois au campement. Pas de question posée par les soldats, apparemment personne ne c'était posé de question. C'est donc tout naturellement que Bess reprit le chemin de la forêt le lendemin, cependant cette fois elle continua un peu plus loin que la veille, histoire de pas retomber sur du monde... pouvait pas y avoir du breton à chaque coin d'arbre quand même !

Une fois sur place, liant à nouveau Cardinal à un arbre, elle prit soin cette fois de vider les fontes et remplir sa besace plutôt que tout laisser là.

Scrutant une dernière fois les fourrés alentour, Bess prit un chemin apparement peu fréquenté.
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Maliern

[Forêt de Vannes-...Loup y est tu ?]

Maliern, se ressaisissant soudain, prit conscience que son arrivée au beau milieux de la nuit, armé comme il l'était de sa cognée pouvait éventuellement être mal perçut par la faune locale. C'est pourquoi prudemment il recula, puis, se décidant à rentrer chez lui tenta de retrouver la grand route afin de repérer l'emplacement de cette bien belle maison.

Un peux plus loin, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit le canasson que Fanchon avait soulagé l'autre jour de je ne sais quelle fardeau, attaché sous un arbre. A proximité de sa demeure...

Soudain agacé par le surpeuplement de cette forêt, il se saisit de sa cognée et avance lentement le long du sentier... à l''affut d'une quelconque embrouille.
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... que fais-tu ? ...]

Pour l'instant rien à craindre... pépiements d'oiseaux.... bruissements de feuilles légers deci delà... bref rien de plus qu'une forêt qui vit.

Le problème dans ces cas là c'est qu'on fait moins attention, on devrait pas oui je sais, mais ça change rien.. on le fait quand même. Bref donc, voilà Bess un peu trop sûre d'elle, agenouillée devant des baies, la besace largement ouverte devant elle, elle avait sorti son petit coutelas, et pour l'heure s'activait consciencieusement à recueuillir des petites branches.

Alors que non loin de là ....

Loup y es-tu ? que fais tu ?
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Maliern

[Forêt de Vannes-...Loup y est tu ? Entend tu ?]

Maliern avait repéré la forme agenouillée... Peut être un braconnier... Avec un cheval ? Non ! Peut être un espion françois ? Peut être...

De toutes manières blesser comme il l'était, il ne pouvait envisager un combat à la loyale... Voir pas de combat du tout. Il ne se voyait pas réussir à approcher suffisamment l'étranger pour l'assommer...

Soudain, un hululement juste au dessus de sa tête le décontenança : Maliern venait de déranger un Grand Duc qui prit son envol. L'étranger se retourna alors vivement et leurs regards se fixèrent alors pendant quelques instants à se demander qui était la proie, et qui le chasseur.

Maliern brisant le silence éclata d'un rire nerveux :

Hawhawhaw !!
Salut l'étranger...
Ne sait tu pas qu'il est dangereux de se promener ainsi seul dans la foret ?
Tu pourrais y faire de mauvaise rencontres...
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... sauvons-nous ?....]

Nan mais y a des fois, quand on vous met un avertissement aussi clair que celui de la veille, on devrait franchement y réfléchir à deux fois avant de recommencer... sauf que là c'est trop tard bien évidemment

Ses cheveux s'étaient dressés sur la tête au hululement puis au bruissement d'aile qui brisa le semblant de silence environnant, elle avait brusquement tourné la tête, sa capuche ne laissant entrevoir que ses yeux, et cette fois c'était pas une femme.... et en plus c'était armé... d'une simple cognée oui mais ça fait toujours mal vu qu'elle était 1) agenouillée 2) un simple petit coutelas dans les mains 3) tetanisée...pour le moment. Bref retour en arrière, la veille c'était elle qui approchait de sa proie, cette fois-ci elle se retrouvait dans la situation inverse.

Hawhawhaw !!
Salut l'étranger...
Ne sait tu pas qu'il est dangereux de se promener ainsi seul dans la foret ?
Tu pourrais y faire de mauvaise rencontres...

Elle se redressa doucement, et écarta les pans de sa cape tout aussi doucement, libérant sa main droite en passant le coutelas à senestre, pour la poser sur le manche de la Dague d'Erwan qui ne quittait plus sa taille.

Pour toi aussi l'ami il est dangereux d'être seul dans la forêt !

Pas sûr que ce soit la bonne tactique à prendre ma fille... mais soldat on est soldat on reste...bon évidemment mourir ici plutôt que sur le champ de bataille ça serait pas trés glorieux... et surtout embettant pour ses soldats qui chercheraient aprés elle un moment, une compagnie sans son commandant ....

Elle continua à fixer l'homme, la main tenant le coutelas se levant pour faire tomber la capuche :

Il me semble que par ici on dit : plutôt la mort que la souillure... chez moi c'est : nulle défaite quand on se bat avec honneur ! Alors on fait quoi ?
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Nemosis

Nemosis faisait un tour en foret. Cela lui arrivait raremet. Son terrain c'était la mer et la Lande qui lui ressemblait tant. Il y avait bien du monde en cette forêt. Cette générale françoise qui aurait pu être toute aussi bien bretonne. Une femme de coeur, de passion et droite. Comme certains françois qu'il avait rencontré. Il la trouvais belle aux aguêts, écoutant, cherchant à percer la forêt. peut être qu'en d'autres temps... Finalement la lande était une terre bretonne. Mais la forêt reservée à Merlin et Morganne.
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http://img517.imageshack.us/img517/4152/banniereff7rv6.th.jpg

Maliern

[Forêt de Vannes - ... il nous mangerait !..]
Maliern ne manquait pas un geste de l'étranger. Il vit le couteau refléter la lune, et, lorsque l'étranger fut tout à fait retourné, Maliern se demanda si cet étranger n'était pas plutôt une étrangère...
La voix confirma ses soupçons.

Il jaugea posément sa rencontre, puis il reprit la parole...

Mon maître me disait souvent :

Victoires et défaites, les guerres se ressemblent toutes, les victoires des uns sont toujours les défaites des autres, rien de tout cela n'a de sens.

Hawhawhaw !!!

Ma cabane est au bout du chemin, peut être puis je t'offrir l'hospitalité ? Une petite goulée de Chouch et un toit pour la nuit... Si je ne me trompe pas la pluie ne saurait tarder...

Maliern se surprenait lui même... Inviter un françois en sa demeure... Il est clair que quelque chose ne tournait pas rond... Ou peut être plus exactement se portait il mieux...

Il ne put s'empêcher de rigoler en repensent à cette altercation à Roazhon avec la juge...

Hawhawhaw !!
Les porcs sont les mêmes partout !

Il vit une lueur d'incompréhension dans le regard de l'étrangère. Pas franchement rassurée...

Je m'appelle Maliern... Et toi ?

Il rebaissa sa cognée en signe de détente... (Même si il ne desserra poins son étreinte).
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - .... Loup y es-tu ? que fais-tu ?....]

Elle ne put que sourire aux propos du Breton, il est clair que dans chaque combat il est un gagnant et un perdant.... et l'on peut se retrouver de chaque côté de la barrière. Elle le jaugeait tout en l'écoutant, c'est un homme certe...elle est soldat certe... mais il est toujours difficile de savoir qui gagnera l'issu du combat. La force ou l'habileté je joue pas toujours totalement...

Elle fronça les sourcils à l'invitation ..un homme ! breton qui plus est ! pi quoi encore ? dans sa maison ...seule avec lui ! pourquoi pas lui donner son arme tant qu'elle y est ! Puis il parla de Porc....

Elle oscillait entre le considérer comme fou, ou alors il détournait son attention pour mieux la faire surprendre par d'autres peut être ? Elle ne put s'empêcher de jeter un regard alentour... elle s'était habituée à l'obscurité toute relative, mais tout à coup chaque buisson semblait bien plus noir...et bien plus dangereux.... Elle reporta son regard sur Maliern :

On m'appel Bess... et oui il semble qu'il va bientôt pleuvoir, mais la pluie n'a jamais tué personne...encore moins une Limousine.

Elle sourit et glissa le coutelas à sa ceinture, sans pour autant oter la main du manche de sa dague, il avait eut la décense de baisser sa cognée, elle pouvait rendre la pareil.

Il n'est pas bon d'aider du François, n'as tu point peur de te retrouver paria parmi les tiens ? qui me dit que tu n'as pas quelque ami qui attende dans ta cabane ?
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Maliern

[Forêt de Vannes - .... Si le loup y était...]

Maliern observait la donzelle... A juste titre elle n'était pas rassurée. Lui même n'en menait pas large. Machinalement il fit un pas vers elle, puis, après un instant d'égarement il éclata de nouveau :

Hawhawhaaw !!!
Bess !! Salut à toi !
Je ne crois pas avoir d'amis qui m'attendent... Et je t'avoue que je ne sais pas pourquoi je te fais confiance...

Fais comme tu veux, ma cabane est juste là...

Il montrait de sa main droite le chemin qui continuait et il l'emprunta. Quelques mètres plus loin, il utilisa une échelle à même un arbre et se hissa rapidement jusqu'aux branches ou se trouvait la plateforme. Il fouilla rapidement, puis allumant une bougie dit :

Non personne !

Il se retourna pour voir si la françoise l'avait suivi...
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Bestbuff

[Forêt de Vannes - ... y vous enleverait ... ou pas... à voir ...]

Elle faillit faire un pas en arrière à son pas en avant, se retind de justesse... pas question de montrer qu'on a peur, ça non alors ... même si ça doit se voir comme le nez au millieu de la figure.

Nouvel éclat de rire de l'apparent Bucheron, et le voilà aprés avoir indiqué un chemin, lui tourner le dos et s'y diriger comme s'il s'attendait à ce qu'elle le suive sans autre forme de procés.

Elle hésita un instant, puis attrapant sa besace ouverte, elle accelera le pas, restant à bonne distance derrière lui. Les yeux ronds en le voyant monter à une échelle dissimulée, c'est une Bess abasourdie qui le regarda passer à nouveau la tête :

Heu... faut que je monte là dessus là ? parce que c'est haut vottt truc !....

Elle jeta un oeil alentour.... faut que tu te décide ma fille - oui ça je sais oui ... mais c'est haut ! - et alors ? t'as peur de tomber ? - ben oui justement... et mes avis que si on tombe de là haut ça doit pas faire du bien une fois au sol !... peureuse ! - même pas vrai !

Elle regarda à nouveau le Breton qui affichait un sourire :

Arrêtez d'sourire comme ça ! je monte !

Elle defit sa cape pour ne pas être génée dans ses mouvements, la laissant tomber sur le sol, puis passa sa besace en travers de sa poitrine, avant d'entamer la montée jusqu'à la plateforme. Arrivée en haut, elle jeta un oeil furtif vers le Breton qui s'était reculé, pour la laisser passer :

Y en a beaucoup des cabanes comme ça par ici ?

Derniers barreaux, elle posa un premier genou sur le sol, puis le second, hésitant tout d'abord à se mettre debout... elle resta à genoux, c'est un peu trop haut à son gout.
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Maliern

Pendant que Bess montait, Maliern ouvrit la porte de la cabane, posa son barda et sa cognée, et tendant un drap au dessus de la plateforme (de façon à ce que cela face un plus grand toit) lui répondit :

Peut être... Il n'y a pas longtemps que je suis là ! J'ai vue une cabane toute à l'heure, plus haut sur la route. Mais je ne saurais te dire qui y réside.

Sortant son outre de vin, il en bu une gorgée, puis, la tendit à Bess :

Ne reste pas là, installe toi !

Il sortit quelque chose de son sac, qu'il posa délicatement à l'intérieur de la cabane et ressortit avec une couverture qu'il proposa à la jeune fille.

Alors comme ça, tu traine seule dans la forêt... Pour une françoise, c'est risqué je ne te le cache pas... Tu est soldat ? Moi je l'était il n'y a pas si longtemps... Penn Ar Lug... Sacrée raclée qu'on à prit à Rohan... Un vrai cauchemar...

Maliern se figea soudain. Des mots étranglés au fond de la gorge. Il s'appuyait à l'arbre, manquant de tomber.
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Bestbuff

Elle le regarda apporter un drap et l'installer de façon à la protéger d'une pluie éventuelle, prit l'outre qu'il lui tendait et en bu une gorgée, s'essuyant les lèvres avec le dos de la main, elle posa l'outre prés d'elle alors qu'il apportait une couverture toujours à son attention.

Elle était surprise d'une telle prévenance, il y a bien longtemps qu'elle n'avait pu jouir de simples geste amicaux, l'armée n'est pas un endroit pour de tels actions, et son grand frère était dorénavant bien loin d'elle.

Toute à ses pensée, elle l'écoutait distraitement, préférant observer cet homme qui semblait avoir l'habitude de vivre seul.

Seule, oui. Risqué sans doute... pour les Bretons *elle sourit à cette fanfaronnade. C'est Penn Ar Lug qui lui fit d'abord froncer les sourcils, ça lui disait quelque chose ça... elle devint livide alors que Maliern parlait de Rohan. Penn Ar Lug... Bien sûr....

Je... Elle le regarda perdre un peu pied et s'appuyer à l'arbre :

C'est un peu haut pour s'ammuser à tomber, tu préfères pas t'assoir ?

L'art et la manière de changer de conversation ?

Ainsi donc toi aussi tu étais à Roc'han ? La guerre reste la même partout Maliern ! elle n'est jamais propre, et jamais belle ... et comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, il faut toujours un gagnant et un perdant.

Elle avait débité ces mots d'une traite, Rohan avait été un massacre pour pas dire une boucherie, elle le savait car elle y était. Elle se teint à nouveau sur ses gardes, sa main s'étant dirigée naturellement vers sa ceinture ou reposait la dague celte d'Erwan, regard toujours rivé sur Maliern :

Tu ne préfères pas t'assoir que rester debout ? c'est pas trés poli pour l'invitée que je suis ....
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Maliern

Maliern n'entendait plus son invitée. Il tomba brusquement sur la plateforme et se cambra au point que l'on entendait ses os craquer. Ses yeux habituellement verts prirent une teinte diaphane et alors qu'il commençait à baver sérieusement il scanda soudain :

"...Tout œuf gobé il n'en reste que la coque...
...Et si la flèche atteint le soleil en naissent milles étoiles...
...Ce qui fut vide de nouveau remplit sera...

...Le cycle est immuable...

...Aux portes des mondes attendent les ombres...
...Que seuls les absents auront vues..."

Sa voie était saccadée, étouffée et rauque ; limite incompréhensible.
Il se calma aussi vite qu'il était tomber en crise, et, sa respiration devint régulière. Un ronflement... Maliern dormait.

Édit : vert réservé au senseur !
La.Sang.Sure
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Bestbuff

Pour le coup elle s'était totalement redressée, plus surprise qu'apeurée lorsqu'il chu sur la plateforme. La voilà dans de beaux draps...un Bretons mourrant dans les bois.... lui qui avait été si prévenant.

Elle ne comprit pas un traitre mot de ce qui sortit de la bouche de Maliern, tout d'abord sur ses gardes, la barbière qu'elle était revint sur le devant de la scène, s'approchant doucement du dit Breton maintenant inerte, elle posa la main sur son front alors que les premiers ronfflements se firent entendre. Elle en resta bouche-bée :

Ben alors celle-là on me l'avait encore jamais fait !

Elle fit la moue... pris la couverture qu'il lui avait apporté avant de la déposer sur lui. Breton soit m'enfin on n'est pas des sauvages tout d'même ! et pi il lui avait offert un abri, c'est d'ailleurs à ce moment là que la pluie se mit à tomber...manquait plus que ça tient !

Elle se pencha sur le rebord du promontoir, pour voir sa cape toujours au bas de l'arbre, un coup d'oeil au breton toujours ronflant, elle prit sur elle de descendre chercher la seule chose qui la couvrirait, pas question de se permettre d'entrer dans l'antre pour y farfouiller.

C'est quelques instants plus tard une Limousine moitiée trempée qui remonta sur la cabane, elle s'intalla contre une des parois, s'enroulant dans sa cape, à quelques coudées de un non moins ronflant Maliern.
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Maliern

Lorsque Bess ouvrit les yeux, c'est titillée par une odeur de fumée qui lui picotait les narines et par une grave mélopée venue d'on ne sais où... L'aube pointait à peine, et la forêt était enveloppée d'un manteau de brouillard. S'approchant du bord de la plateforme, elle vit Maliern, nu comme un vert s'enduisant le corps d'une sombre mixture et récitant :

Dis-moi beau bambin, bambin si tendre
Que veux-tu maintenant que je te chante?
Chante-moi la série des grands nombres
Ou bien des petits qui sont leur ombre
Car la mort est seule…
Et rien d’autre et plus rien de plus…
Par deux
Les bœufs sont liés à la peine
Sur les trois continents de la chaîne
Quatre les pierres par Merlin levées
Pour aiguiser l’épée des preux chevaliers
Car la mort est seule…
Et rien d’autre et plus rien de plus…
Et sur le grand chemin qui s’en va
La cinquième ère est déjà là
Avec ses six herbes macérées
De son chaudron le nain s’envolera…
Il y a sept soleils
Et il y a sept lunes
Et pour la Samaïn,
Huit grands feux s’allument
Autour de la source neuf demoiselles
Danseront ensemble la Lune Nouvelle.
Sur dix vaisseaux armés pour la guerre
Arrivent les marins en terre étrangère
Onze seulement sont revenus,
Tous les autres à jamais seront perdus
Et sur le grand chemin qui s’en va
La cinquième ère est déjà là
C’est tout au bout de Douze mois
Jour après jour de la vie,
L’année s’en va…
Douze pour le ciel et ses douze signes
Que dans notre nuit les étoiles écrivent
Entre eux ils ont allumé la guerre
Et celle-là au moins sera la dernière
Car la mort est seule…
Et rien d’autre et plus rien de plus…
Alors la trompette sonnera
Dans une pluie de feu, de vent et de froid
La série des nombres s’épuisera
Par celle qui sait déjà qu’il n’y en pas
Car la mort est seule…
Et deux bœufs
Trois continents,
Et quatre pierres,
La cinquième ère,
Et six les herbes
Les sept soleils et sept lunes,
Huit grands feux,
Neuf demoiselles,
Mais dix vaisseaux,
Onze marins de combat
Et douze signes pour douze mois
Car la morte et seule…
La sainte mère des douleurs… [original Branduardi]

Bess fut tirée de ses contemplation par un hennissement, son cheval était attaché à un arbre, et un merle venait de se posé tout prêt de lui...

Édit : vert réservé au senseur !
La.Sang.Sure
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Bestbuff

Elle était chiffonnée la Baronne... pi courbaturée... c'est ça quand on prend l'habitude d'avoir une tente pour soi toute seule, avec un certaine confort que n'ont pas les simples soldats.

Il y avait longtemps qu'elle avait dormit à même le sol ainsi, et les cernes sous ses yeux laissaient voir combien son sommeil avait été peu réparateur et surtout troublé.

Elle avait rougit violemment en voyant l'homme quelques pieds sous elle, nu comme au premier jour, récitant une sorte de contine, ou était-ce une chanson prisée en Bretagne ? Tirée de ses pensées par Cardinal, elle ronchonna en voyant que Maliern avait apparemment ramené le Frison qui soit disant n'obeissait qu'aux Saincte Merveille... son Erwan allait en entendre des vertes et des pas mures ça pour sûr !

Elle se recula sur le promontoir, et lança d'une voix qu'elle espérait forte :

Dis !!! ça sent pas l'brulé là ?

Espérant qu'ainsi Maliern reprendrait une tenue descente... faut pas exagérer quand même ! elle était mariée aprés tout ! Et..heu... y a moyen d'avoir de l'eau ?

Bon elle était pas à la course, c'est vrai, mais elle ne voulait pas arriver au campement avec une mine chiffonnée, laissant entendre qu'elle avait passé la nuit dehors... le mieux était d'arriver toute guillerette, et faire croire qu'elle était partie de bon matin ... en espérant que personne ne se serait apperçu qu'elle n'était pas rentrée de la nuit. C'est ce moment de sa réflexion que son estomac se fit entendre... la faim... c'était demi ration hier... et son corps réclamait une ration complète aujourd'hui.

Elle fit la grimace, espérant que son nouvel "ami" avait de quoi au moins apaiser cette faim, juste un petit peu ... juste de quoi tenir jusqu'au campement avant que les crampes qui n'allaient pas tarder ne reviennent.
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Maliern

Maliern avait fini son rituel. Il avait à présent le corps enduit de graisse. Il jeta nonchalamment une couverture sur ses épaules, puis invita Bess à le rejoindre :

Il y a de l'eau chaude et du pain si tu veux...

Il jeta un bout de couenne au merle qui l'attrapa au vol.

C'est Frimelen, je l'ai rencontrer sur le chemin des contrebandiers. Un estomac volant, mais je l'aime bien.

Tu ne m'a toujours pas dit ce que tu faisait dans ces bois...
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Bestbuff

Enfin une couverture sur les épaules du breton.. bon c'est pas qu'elle aime pas la Baronne..m'enfin elle est mariée devant Aristote, et bien qu'éventuelle héritière des Chieuses Limousines, elle n'avait pas le tempéramment voyeur de certaines d'entre elles. Chacun son homme et les poules... heu... enfin bref chacun son homme et puis c'est tout.

Maintenant qu'il était couvert, elle voulu bien le rejoindre, se demandant ce qu'était cette mixture semble-t-il grasse qui lui couvrait le corps.

Merci pour l'eau chaude...mais heu... je veux juste me mouiller la tête histoire de me réveiller...je me laverais...enfin...

Elle rougit, pas question d'entreprendre une toilette ici, en plein millieu de la forêt, et avec un homme qui n'est pas son mari... en plus.

J'étais dans la forêt pour trouver des simples... ou être seule peut être qui sait.... la vie dans un camp militaire n'est pas toujours propice à l'isolement. On a besoin parfois de se ... retrouver... non ?

Elle lui sourit aux derniers mots, lui était seul dans cette forêt, et avait connu la vie militaire, il devait sans doute comprendre de quoi elle voulait parler.

Et heu.... *montrant le bras de Maliern qui dépassait d'un des pans de couverture* ... c'est quoi cette mixture ? et à quoi ça vous sert ?
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Maliern

Maliern pendant que Bess descendait de l'arbre s'était mis à cueillir un peux de menthe sauvage. Il en mis dans un gobelet en terre, puis aillant versé de l'eau chaude dessus la tendis à Bess.

Maliern voyait bien qu'elle était gênée, mais fit comme si de rien était.

Cette substance ? C'est de la graisse... pour me protéger du froid, et, aussi couvrir mon odeur d'homme afin de ne pas effrayer les animaux.

Je part en pèlerinage dans la foret...

Je suis en quête...

Maliern observait le merle.
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Bestbuff

Elle regardait le merle, le gobelet chaud à la main, suivant le regard de Maliern, ce qui était mieux que d'observer Maliern lui même aprés tout. Elle connaissait le froid..enfin elle l'avait vécu, pas le froid physique non..enfin pas celui dont il parle, le frois qui étreind le coeur, à tel point qu'on a l'impression qu'il va imploser, toute la graisse du monde ne pouvait rien y changer. Secouant la tête pour effacer les pensées pessimistes qui lui venaient en tête, elle esquissa un sourire :

Une quête...voyez-vous ça ... Rohan vous aurait-il fait réfléchir sur la Bretagne et ses ambitions ?

Elle n'avait pu s'empêcher de lancer cette pique, un moyen pour elle d'oublier ce qui lui rendait l'éloignement si dur parfois.
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Maliern

Maliern semblait penaud tout à coup... Mais ça ne dura pas... Il se redressa...

Mes ambitions... Oui... Rohan m'a certainement fait réfléchir, pour sur... Bientôt un mois que je suis en incapacité dans ce village, et même si les gens y sont... sympathiques... J'ai autre chose à faire que de couper du bois !

...Je dois aller réveiller le Dragon afin que cessent ses cauchemars... Le plus dur sera certainement de faire en sorte qu'il se rendorme paisiblement... Dans un premier temps je part en Brocéliande, y rencontrer l'Esprit de la Fôret si il daigne considérer que je suis prêt... Mais je doute que les françois comme toi y comprennent quelque chose...

Il suivait toujours les péripéties du merle, lui jetant à l'occasion des bouts de couenne.

Si tu as faim, sert toi...

Dit il en indiquant un pain sur une buche...
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Bestbuff

Bess sourit en voyant Maliern rester déconfit, mais celà ne dura que le temps de le dire, déjà il redressait le torse... un vrai Breton, toujours la tête haute... quoi que les Limousins sont pareils !

Elle portait le breuvage chaud à ses lèvres lorsque Maliern s'expliqua sur ses réelles intentions, elle faillit s'étouffer au mot Dragon, s'essuyant les lèvres d'avoir gletté, elle le regarda attentivement, se demandant s'il plaisantait ou non.

Visiblement non, l'esprit de la forêt... pour elle c'était les loups, qu'ils soient en meute ou solitaires, ils représentaient la forêt et ses moments de parfaite harmonie, comme le couple s'aidant mutuellement, ou de parfaite cruauté, lorsque l'heure de la chasse était venu.

Elle secoua la tête, refusant le pain, pour l'instant elle n'avait plus faim elle voulait juste savoir de quoi il parlait :

Qu'est ce que tu entends par Esprit de la forêt ? ... je n'ai vu nul dragon.... et je doute qu'un dragon puisse empêcher les cauchemards....

Elle l'observait, se demandant s'il était saint d'esprit, si la guerre n'avait pas fait des ravages, et si la pierre de folie n'avait pas fait son office.

Pour les cauchemards il existe des simples qui aident à dormir en paix... c'est plus facile et plus simple que d'aller combatre... un fantôme....
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Maliern

Hawhawawh !!!

Le merle surpris par le rire de Maliern s'en fut à tire d'ailes...

Le bonhomme observa Bess un instant...

Tu est bien une françoise, tu aurais un pigeon en train de pondre sur ta tête que tu ne le verrais pas.

Il ne pu s'empêcher de sourire en voyant la mine déconfite de la jeune femme...

Tout être, chose, lieux ont un esprit... Les Anciens savaient ça ! Mais les prophètes de pacotille ont détourné la vérité au profit de leurs propres rêves. Au point d'en donner des cauchemars au Dragon et laisser le monde en pâture aux démons... Comme celui de Rohan...

Le merle se mit à chanter du haut d'un chêne. On voyait maintenant le soleil derrière les frondaisons, la brume s'éparpillait. Maliern se leva ...

Je vais y aller... Content de t'avoir rencontrer, tu peux résider ici tant qu'il te plaira...
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Bestbuff

et en plus il était vexant ! un pigeon ..pondre... tssss... elle le regarda déconfite, alors qu'il riait.

Elle se rembrunit : Rohan n'a rien à voir avec Les Démons ou les esprits, la guerre c'est la guerre, un gagnant un perdant, tu as perdu, j'ai gagné... c'est aussi simple que ça non ? aprés on peut épiloguer pendant des heures, l'issue du combat ne change rien.

Tu as été blessé à Rohan, mon époux aussi... la victoire est plus amère, la défaite pas moins cuisante... mais l'issue reste la même.

Elle le regarda se lever, la couverture toujours sur les épaules, il souhaitait prendre congés apparemment... Elle se leva à sa suite, laissant le reste de breuvage tiède maintenant.

Non j'ai un campement à rejoindre... et des soldats qui vont s'inquiéter de pas revoir leur Commandant Elle sourit en disant ces mots, regardant le merle maintenant haut perché.

Nous avons tous des Démons intérieurs Maliern, nul besoin d'aller les chercher bien loin, suffit juste d'ouvrir la p'tite porte derrière laquelle ils se cachent...ils sont parfois nombreux et perfident, d'autres plus discrets, se faufilant pour sortir lorsqu'on s'y attend le moins. Elle haussa les épaules et lui sourit :

Tout démon que je puisse être à tes yeux, tu ne m'a pas pour autant tuée. Aristote à veillé à ce que je sois encore debout, prête à mener mes hommes là ou il le faudra. Aristote à veillé à ton salut également, tu as sans doute encore des choses à faire icelieu... Qu'il veille encore sur toi, et te remercie pour l'abri que tu m'as accordé.
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Maliern

Tu n'as rien d'un démon Bess... A moins que je ne me trompe...

Hawhawhaw !!!

Mais tu as raison, rejoint tes hommes... Quand le chat n'est pas là, les souris dansent...

Maliern la regarda droit dans les yeux, il sembla hésiter un instant. Prit un air grâve :

N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et aux longs des aires peux mourir même la mort...

Pourtant, les plus beaux rêves ce font éveillés.

Maliern semblait figé, immobile. Le soleil vint caresser son visage, il reprit soudain vie.

A bientôt Bess, pense à passer me voir si tu est dans les parages, nous reparlerons des batailles que nous avons vécus ainsi que des démons qui nous entourent. Que Bodh te garde en son sein !

Et sans plus attendre il projeta la couverture sur la plateforme, puis, bondissant sur le chemin il disparut en rigolant...

Hawhawhawhaw !!!

Édit : vert réservé au senseur !
La.Sang.Sure
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Bestbuff

Encore des phrases sibyllines, elle fronça les sourcils, retenant chaque mot pour y réfléchir une autre fois...plus tard.

Elle acquiesca, oui les plus beaux rêves se font le plus souvent eveillés.

Elle sourit en le voyant partir quasi d'une cabriole, puis cria à son attention, dans l'espoir qu'il l'entende :

A bientôt Maliern, puisse Aristote nous donner encore l'occasion de nous rencontrer... et si un jour par mégarde tu passais par le Limousin, pousse jusqu'à Ventadour et cherches y la Taverne des Lions, je ne serais pas loin.

Lorsque les derniers echos du rire de Maliern s'etinrent, la forêt repris ses droits, mille petits bruits, mille mouvements visibles ou non, elle frissona avant d'aller récupérer ses affaires. Cardinal lui fila un coup de museau, reproche ? content de la voir ? elle sourit, caressant doucement ses naseaux avant de l'amener prés d'une souche pour s'aider à le monter.

Un dernier regard sur ce qui fut un abri sommaire, derniers vestiges d'une rencontre improbable, entre un Breton, et une François, deux ennemis de champ de bataille, qui furent l'espace d'un instant complices si ce n'est amis.
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---fromFRFrimel

Le merle virevolta au départ de Maliern, puis effrontément se posa sur la buche ou se trouvait le pain... Après un étrange caquètement, il se mit a cloche pied, et, devant une Bess passablement surprise, lui dit :

An douar so kozh med n'eo ket sod !!!

Puis il partit à son tour...

Bess, cette nuit là, de retour à son campement fit de bien étranges rêves :
Des nains virevoltant dans des chaudrons sur une mer d'huile tentaient d'attraper des araignées volantes au son lancinant de tambours venus de l'horizon en feu. Une femme nue, couverte de peintures sur un char tiré par des sanglier tirait d'une lance enflammée sur tout ce qui bouge en rigolant sauvagement. Pendant que Bess sur une île jouait aux échecs (celtiques) avec un faune a tête de corbeau qui n'arrête pas de tricher... Tout se fini en apocalypse lorsque la mer s'agitant soudainement voit sortir la tête d'un immense dragon dont l'île est le sommet d'une corne. Bess tombe dans le vide... Puis se réveille... Le faune est dans la tente... Ah non ! C'est un merle... Qui s'envole en ricanant :

Ar c'hi ne bak ket pelloc'h eged e stag !!!

Dehors un soldat s'adresse à un autre :

Jean ! t'as entendus s'qu'a dit l'emplumé ?

L'autre de répondre :

Arrête de boire Gautier, sa va finir par te causer des problèmes si l'capt'ain te choppe...

Édit : vert réservé au senseur !
La.Sang.Sure

Nemosis

Nemo se rendit en forêt. Elle était de nouveau calme. Quelques coassement de corbeaux, un geai bleu entre aperçu. Et Edwige qui le devançait de loin en loin. Nemo était amusé de voir cette animal de nuit voler silencieusement le jour. Lorqu'ils étaient entré dans la forêt, il avait senti sa nervosité à l'emprise de ses serres sur son épaule. Mais des qu'elle avait pris les airs, il savait qu'elle était maitresse des lieux. Il ne se lassait pas de regarder son ombre blanche, le silence, la puissance de son vol. Il aurait bien adopté aussi une libellule, elles étaient si impressionnantes aussi. Mais il n'en avait pas croisé sur son chemin qui l'adopte. Et puis les micro ou nona missive pour libellule, c'était long à écrire.
Dans un coassement Nemo cru comprendre quelques phrases bretonnes. Mon pauvre Nemo, si tu entend des voix c'est qu'il te faut de la compagnie autre que celles des ombres.
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http://img517.imageshack.us/img517/4152/banniereff7rv6.th.jpg

Maliern

[cabane de Maliern, plusieurs jours plus tard]

Revenu de son escapade en Brocéliande, Maliern était comme sur un nuage. Frimel virevoltait pendant que Maliern s'était mis à fabriquer un cartel. En peux de temps l'affaire fut faite, et, fièrement Maliern la fixa sur un poteau :

Maliern
Charpentier

Après avoir fini, il décidât de descendre en ville...
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Dany50

De retour du lavoir , dany prit le chemin de la forêt , tout était calme et son baluchon lui pesait , quand elle arriva pres d'une petite clairière, ...
elle resta là à regarder , l'endroit était idéale pour y mettre secher son linge , elle déposa ses braies et tuniques sur l'herbe......s'assis a califourchon et regarda les grands sapins

Hummm, mon linge va sentir le pin , ...elle cueilli quelques fleurs qu'elle noua et s'en fit une couronne .........

quel calme , on entend que les oiseaux ,......

Maliern

Maliern avait fini de poncer les manches qu'il devait vendre au marché, c'est pourquoi il décida de reprendre son entrainement a la bombarde. Frimel voyant l'instrument prit la poudre d'escampette...

Ne blij ket an dra-se din tamm ebet !!!

Maliern ne put s'empêcher un petit ricanement avant de s'adonner a ses exercices... La forêt fus bientôt emplie d'une gigue endiablée...
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Dany50

Le dos contre un pin ,Dany revassait , quand soudain un bruit infernal secoua le calme de la forêt........(Qu'est une bombarde et la gigue je croyais que c'était une danse HRP)

Dany entendit aussi un ricanement ....plus très a son aise , elle se dépècha de ramassé son linge et s'enfuit vers sa demeure........

---fromFRFrimel

[HRP : une gigue est bien une danse, mais par la même occasion, c'est aussi une musique. Quand à la bombarde, c'est un instrument traditionnel breton : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombarde_%28musique%29]

Frimel fuyait comme si il avait le diable aux trousses. Le merle supportait difficilement les excès sonores, et, dans son affolement, vint se perdre dans les draps fraichement lavés qui se trouvaient sur son passage. Prit au piège il tentait de se dépêtrer en croassant :

Ezhomm am eus skoazell ! Ezhomm am eus skoazell !

Le drap semblait prendre vie devant les yeux ébahis de Dany...

Maliern

Perché sur son arbre, Maliern entendis le merle appeler au secours. Arrêtant son boucan, il attrapa son bâton, et, descendant rapidement de son perchoir couru aussi vite qu'il put voir dans quelle mésaventure son étrange compaing avait filé. Déboulant dans la clairière proche il éclata d'un rire vigoureux voyant la jeune fille paralysée devant le drap virevoltant.

HAWhAAWhaWaWW !!!

Par les bourses du cornu, tu ne sais vraiment plus quoi inventer pour te faire remarquer l'emplumer...

Puis attrapant le drap, le secoua prestement afin que l'oiseau puisse s'en échapper. Puis, se retournant vers la donzelle lui tendis son bien :

Je crains fort qu'il faille de nouveau le laver.

L'oiseau avait disparu sans demander son reste...
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Dany50

Le drap semblait prendre vie devant les yeux ébahis de Dany...
Dany restait cloué sur place…en dessous du drap une étrange voix se mit a crié

Ezhomm am eus skoazell ! Ezhomm am eus skoazell !

Dany se demandait si elle ne devenait pas sotte ……un drap qui parle …
Soudain elle entendit derrière elle ,un pas de course puis un éclat de rire ,la fit se retourné
Un homme armé d’un bâton riait et se mis a parlé au drap qu’il attrapa , le secoua …un oiseau noir s’en échappa ,

Par les bourses du cornu, tu ne sais vraiment plus quoi inventer pour te faire remarquer l'emplumer

puis se tournant vers elle , lui tendit le drap…

Je crains fort qu'il faille de nouveau le laver

tout avait été si vite , elle tendit le bras vers le drap….Mmee ,.. merci messire , ….ne trouva rien a dire , juste a fixé l’homme en pensant il va me prendre pour une demeurée

Maliern

Maliern vit que la jeune femme semblait décontenancée. En même temps il connaissait bien les croyances locales et il pensait comprendre ce qui pouvait la laisser dans cet état.
Il lui sourit affablement, tout en prenant le temps de replié le drap, et de le poser dans son panier.

Je suis Maliern, charpentier, je réside non loin de là. C'est moi qui faisait de la musique tout à l'heure. C'est pour ça que le merle était affolé... Il faut dire que je maitrise encore bien mal cet instrument. C'est Aourelig qui me l'a offert le mois dernier. Au grand dam des oiseaux et des fées... Hawhawhaw...

Il observa un instant, voir si la jeune femme décoinçait...

Peut être qu'une petite rasade te remettrait de toutes ses émotions ?

Tout en parlant il vit le merle se poser non loin de là sur une bûche. Il tendit sa gourde à la jeune femme. Puis s'adressant au merle :

Frimelen ! Tu n'as pas honte de faire peur aux jeunes filles ? Je mettrait ma main à coupé que tu l'as fait exprès !!! Viens t'excuser s'il te plais... Ou tu finiras invité d'honneur au banquet de Belen !!!

Il sourit de nouveau à la jeune femme.

Il est taquin, mais il n'est pas méchant... Je croahawhawhaww !!
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---fromFRFrimel

Après avoir été libéré par Maliern, Frimel repris rapidement ses esprits. Il fit le tour de la clairière et vint se poser afin d'observer la suite des événements.

Quand Maliern l'interpela il commença à ricaner en son fort intérieur :
Héhéhé... Si ils savaient...

Mais les menaces par contre, ne le firent pas rire...
Il siffla longuement, une note aiguë et stridente.

ZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

Titca

Tout juste arrivée à Vannes, ses affaires ranger dans la maison qu'ils avait choisir, la jeune femme avait décider qu'une ballade dans la forêt semblait bienvenue, rien de mieux que prendre un peu l'air, et de marcher dans long en large dans une foret inconnu pour être de bonne humeur ensuite, accompagniez de son chien, elle marcha donc tranquillement pas trop loin non plus, pour ne pas se perdre, mais assez pour être entouré d'arbre et de verdure. Trouvent le coin idéal pour s'installer et écrire elle prit soin de sortir sa plume et se plongea dans son travail, les examens venait de commencer et se n'était absolument pas le moment de décevoir son père qui avait tout fait pour que la jeune femme continu ses études malgré sont voyage en Bretagne. fixent les questions elle leva les yeux et soupira. C'était facile mais elle n'était pas à labrit de tout louper
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Dany50

Dany doucement reprenait pieds , que je sotte ce n'était qu'un oiseau ,faut dire que je n'aie jamais vu un merle qui parle , ......elle regarde maintenant cet homme plié le drap et le posé dans son panier....

Je suis Maliern, charpentier, je réside non loin de là. C'est moi qui faisait de la musique tout à l'heure. C'est pour ça que le merle était affolé... Il faut dire que je maitrise encore bien mal cet instrument.....

Peut être qu'une petite rasade te remettrait de toutes ses émotions

Demat messire , je suis Dany, je veut bien un ptit coup,

elle prit la gourde tout en surveillant du coin de l'oeil l'oiseau , il avait l'air de prépare un mauvais coup, elle profitat qu'il était éloigné pour boire

waouaaaa, hummmm,, pfffffff ,,que c'est fort qu'est qui avait la dedans ?

Je dois vous laisser , messire Maliern ,passé une bonne journée........

Alwyn

Une forme se traine vers la foret, les bras ballants, les yeux vides et la langue pendante, Alwyn déprime, et ca se voit.

Il s'enfonce dans les bois, cherchant un apaisement dans la proximité des arbres. Essayant de deceler l'apaisement de ces etre millenaire pour en profiter.

Alwyn s'assoit sur une souche, dans la penombre et laisse rouler sur sa joue une larme qui poursuit sa course avant de s'écraser au sol. Il songe a toutes ces femmes, seules, en couple, triste, heureuse, petite, grande.... Il se dit quil en a connu si peu, la derniere remonte a tellement longtemps....

La nuit tombe, la pluie tombe, d'abord quelque goutte puis c'est une veriable averse qui tombe sur Alwyn qui a rabattu son capuchon. Petit a petit, il devient une vague forme dans la tourmente des éléments déchainée.

Soudain, Alwyn semble se rendre compte de ce qui se passe autour de lui, de sa capuche rabatue par le vent, de sa cape qui claque derriere lui, des ses cheveux trempé, de ses vetements qui lui colle a la peau, des gouttes de pluies se mélangeant a ses larmes, des puissants frissons l'agitant comme des spasmes et de ses dents qui claquent alwyn se lève et repart en sens inverse, marchant lentement sous la pluie
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VIVE LES TISSERANDS BLONDS, MUSICIEN, ALCOOLIQUE, AUX AIGUILLES ACEREES, A LA FOLIE FURIEUSE ET A L'EGO DEMESURE!!!!!!!!!!

Titca

La jeune femme avait prit du temps pour se balader en foret , cueillir quelques plantes et prendre l'air frais, mais voila comme toujours Titca c'était perdue, c'était pas étonnent. Tournant en rond elle fut prise de surprisse par la pluie,une pluie forte qui la trempa, courant a travers la foret elle ne tarda pas à foncer contre un homme de plein fouet

Digarez, je vous...avez pas vu..Milouse ? Oh non Alwny...excuse-moi, oh Aristote trugarez.

Regardent son ami, elle sourit au moins il pourrais la ramener en ville, mais quelques choses n'allait pas bien, cela ce voyait qu'avait donc le petit blond ?! Il semblait triste, et comme elle tremper.

Alw...j'ai froid, je suis perdue... Murmura la jeune femme en le regardent, déjà ses dents claquait et son corps tremblait, se collent au coter de son ami, elle ne le lâcherai plus, elle avait peur seule dans la foret et en plus avec se temps elle allait tomber malade.
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Alwyn

Alwyn continuait son chemin dans la foret le capuchon a moitié sur les yeux. Il releve la tete, observe les étoiles, se pert dans leur contemplation lorsqu'il entend un bruit de course. Il regarde devant lui juste a temps pour voir titca lui rentrer dedans.

ouch

Digarez, je vous...avez pas vu..Milouse ? Oh non Alwny...excuse-moi, oh Aristote trugarez.

Milouse? et bien...

Il n'avait pas fini sa phrase que titca se met a coté de lui avant de le coller. Alwyn entend a peine la voie de la jeune femme.

Alw...j'ai froid, je suis perdue...

Alwyn sourit, justement il avait besoin de se sentir utile. Le tisserand leve les yeux au ciel en remerciant aristote

Je pense pouvoir arranger les deux, je connais le chemin et...

Il retire sa veste, puis pose sa veste et son bras sur les épaules de tit. Le tisserand se remet a marcher vers vannes
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Titca

Titca le regarda et serra son vêtement contre elle, mais quel idée de se visitée seule une foret elle avait penser retrouver son enfance, la forêt la cabane, ses rires de ses amis jamais loin, elle c'était lourdement tromper, elle n'avait trouver que la pluie et la peur, se collent contre Alwny elle sourit et commença même à rire doucement.

Tu as pas mis la bonne cape, je t'ai prit pour Milouse, trop de chouchen, mais qu'as tu mon ami ? tu semble si triste, ailleurs tu veux m'en parler ?!

Fixent ses pieds, elle marcha à ses coter timidement, Alwny était son meilleur ami à Vannes après tout, il l'avait souvent aider, écouter, consoler,protéger elle se devait de l'écouter et de le consoler elle aussi. Surtout si le petit blond avait des soucis.

Parle mon ami.
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Alwyn

Alwyn continuait a avancer lorsque titca sortit de son mutisme

Tu as pas mis la bonne cape, je t'ai prit pour Milouse, trop de chouchen, mais qu'as tu mon ami ? tu semble si triste, ailleurs tu veux m'en parler ?!

Il continuait a marcher revoyant tout les moments passés avec tit, se repassant les rire, les joies, les pleurs et les peurs. Le blond se tourne vers elle et la regarde dans les yeux

Parle mon ami.

Je t'ai parlé du fait que je n'avais personne dans ma vie? oui, probablement. Quoiqu'il en soit, c'est a cause de ca. je sais pas, ca me poursiot, ca revient me hanter, que je dorme, que je marche ou que je ris. J'y pense en permanence, c'est une veritable obsession.
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Titca

La jeune femme marcha à ses coter comme son ombre en quelques sorte, c'était bon d'avoir un ami, un vrais sur qui compter dans les mauvais moment, comme dans les bons, parfois il y avait des choses que dire à sa moitié ou son coeur, en quelques mots son homme ou sa femme, était trop dure à dire et Titca avait trouver en Alwny l'ami et le frère quel avait perdue au cours de sa vie. L'écoutent elle s'arrêta la pluie était moins forte et quand bien même si elle tombait malade.

Alwny, une femme, un homme dans la vie, c'est pas toujours facile tu sais, et puis tu es seul, mais au moins tu n'est pas en compagnie d'une sorcière, ou d'une idiote. Tu as tes amies, je suis là moi, certes un peu ivres,Trugarez le chouchen, mais là quand même.

Grimpent sur la pointe des pieds, pfff que les hommes de Vannes était grand, elle embrasse sa joue avec douceur et le serra contre elle, juste un instant.

Tu va trouvez la femme de tes rêves, et puis peut être quel n'est pas loin, suffit de pas chercher et attendre sagement.

Revoila Titca heureuse, non pas de la souffrance de son ami, mais la jeune femme oubliait ses soucis que en écoutent ses amis, et depuis son déménagement à Vannes ses amis ben sa courait pas les rues. Continuent de marcher elle lui lança un sourire un faux sourire, un sourire cacher par la douleur.

Mon ex-fiancé se mari demain, avec la femme de sa vie, le pire ? Il m'insultait haut et fort... tu vois Alwny, l'amour...c'est beaux parfois, sa fait souffrir souvent. Mon père savait que je détestai Marc et sa future femme, il les marient, demain...à Orléans. mmmh garde courage va.
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Alwyn

Alwyn regarde tit au fond des yeux et y lit la meme tristesse mélé de joie qu'il ressent lui meme. Peut pas pour les meme raison, mais le sentiment est la, bien present au fond de leurs coeurs.

Les deux personne était dans leur bulle. non pas une bulle d'amour dorée et puissante représentant les sentiments mais une bulle immaculé, une bulle d'amitié et de confiance. A ce moment, le tisserand compris qu'il avait en face de lui bien plus qu'une amie mais une soeur de coeur, une confidente.

Il serre tit dans ses bras, longtemps pui se penche vers tit et lui murmure dans un soufle:

Merci
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Titca

Continuent de marcher Titca fallait tomber quand s'en prévenir Alwny décida de regarder ses yeux, le fixent doucement elle fini par trouver un intérêt soudain au sol, Sentant les bras de son ami contre elle, Titca sourit et le serra doucement contre elle.

T'inquiète pas va ! On va te trouvez une femme, mais pitié pas trop jalouse, je veux pouvoir te parler sans avoir un risque avec ma vie...

Tirent doucement la langue au tit blond, elle croisa les bras. Résumons il lui fallait une femme jolie, belle, intelligente, pas jalouse... Ben c'était pas du gâteau.

Une femme ...t'es sur ? pas un homme, non parce que bon...c'est plus simple.

Le fixent un moment sérieusement elle décida de reculer de trois, quartes, cinq petit mètre.
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Alwyn

Alwyn se permet un sourire

Si jamais j'attrape link...Roooooooh faut pas avoir peur.... tiens au fait vannes est la bas.

En effet, les lumieres du village se voyait au travers de la vegetation. Le tisserand continua sa marche apres avoir attendu que tit ai moins peur
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Titca

Vannes, enfin ! souriante elle se mis au coter d'Alwny et marcha tranquillement contre la ville, elle était belle, et Titca aimait voir ses lumières, levant les yeux au ciel elle sourit et regarda les étoiles murmurent.

Trugarez.

Rattrapent le Tisserand elle dû courir quand même un peu.

Hihi, Vannes nous voici.
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Ojack

La nuit tombée, c'est l'esprit embrumé que Jack sort du village ou l'ont peut encore entendre les rires bruyant s'échapper des tavernes.. Le pas trainant, le regard plongé dans les étoiles, il marche en direction de la forêt...
Pour aller s'y liberer l'esprit dans un vent qui chatouille la cime des arbres..

Une fois couché sur l'herbe verte de la clairière, il s'endort doucement, le coeur lourd dans l'humidité de la nuit...

Anonymous

La renarde était sortie en trombe d’une taverne où une drôlesse l’avait expressément jeté. Une histoire de bonhomme ? Bingo… Enfin v’là que la rouquine au bord de l’explosion avait passé les portes de Gwened pour se retrouver dans un endroit qui la calmait par-dessus tout : La forêt. A peine avait-elle posé un pied sur la mousse verte et sentit la fraicheur du lieu, qu’elle s’apaisait aussitôt. Indolente presque molle elle se laissa glisser contre un tronc et s’assit entre les racines, un bout de chanvre au bec. L’après-midi était avancée, bientôt le soleil ne serait plus qu’un mince filet de lumière orangé dans le ciel, et pourtant elle n’avait pas du tout l’envie de rentrer. Vannes…Elle en avait vécut des choses. Beaucoup trop pour une trégoroise. Un bref vague à l’âme en pensant à Marick qui finissait tout de même par lui manqué le bougre. Rozenn qui l’avait abandonné, Nin à qui elle refusait de parler. Dans le petit monde bien fermé de La Renarde, les rares initiés s’effaçaient peu à peu, pour que finalement plus rien ne reste. Aujourd’hui encore, déçue elle refermait de nouveau la coquille pour ne plus rien laisser filtrer. Finalement peut-être qu’un voyage lui ferait du bien. Rien ne la retenait ici, alors pourquoi s’entêter. Adosser contre l’écorce de l’arbre elle resta là un long moment en regardant les volutes de fumée grandir dans les airs. Elle ferait comme la fumée…insaisissable, transparente.

Maliern

Maliern était d'humeur maussade... Il revenait du village, la cognée sur l'épaule. Déambulant sur les sentiers au bon vouloir de ses chausses. De temps a autre un juron s'échappait de ses lèvres serrées.
Le froid automnale le plongeait dans des souvenirs peut ragoutants et c'est avec hargne qu'il commença a couper du bois pour l'hiver...

Maliern

Se redressant soudain, Maliern changea d'expression... Il attrapa le bois qu'il déposa à la volée sur son tas, et, attrapant un sceau et s'armant de son bâton il partit sur les sentiers pour voir si il n'y avait pas de champignons...
Tout en marchant, il chantonnait :
P'rom'non nous dans l'boé
tant qu'le loup n'y et poé...
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Dany50

Après une mâtiné passé dans son bureau , Dany avait besoin d’une petite balade , elle attrapa son chandail et partit en chantonnant vers la forêt , pom, pom, pom, ........tout à ses pensées elle errait sans but , quand soudain elle se retrouva dans la clairière ou , elle avait fait connaissant de Maliern et de son ami le corbeau, ses yeux firent un tour d’ horizon , par ou était il descendu , elle se souvint et prit la direction , après quelques instant elle entendit chanter :

P'rom'non nous dans l'boé
tant qu'le loup n'y et poé...

Se cachant derrière un arbre elle attendit de voir qui venait là,

Demat !messire Maliern , vous me semblé bien content ,

Maliern

HawHawHaw !!!
Gortosit an nos ewid lavared eo bet kàer an deiz !
(Attendez la nuit pour dire que le jour a été beau)
Content de te voir dans les parages... Dany...
Je cherche des champignons, même si il est un peux tôt dans la saison.
C'est bientôt la "Fête des Morts", et je compte organiser une petite sauterie...
J'espère que tu en seras...
Maliern sortit sa gourde en tira une rasade et la tendis à Dany...
Un pti coup d'cid ?
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Borniol

born se promenait maintenant dans les bois avec son viel ane gay gunt
il recherchait du bois (officiellement et officieusement des champi alucinogene)
il trouvait tres agreable de erré de si de la
il chargeait son ane de ses trouvail et tomba sur un endroit qui regorgeai
de cepes plus beau les uns que les autres

Maliern

Maliern releva la tête inquiet...

Frimel venait de passer a travers la clairière en usant de son cris particulièrement perçant.
Un intrus devait se trouver non loin.

Maliern regarda Dany, serrant son bâton et mettant devant sa bouche un doigt demandant le silence...

Il s'avança alors pour mater dans la futaie.
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Dany50

Dany sourit a Maliern prit la gourde ,bu une rasade, allait rendre la gourde quand Frimel, passa au dessus de leur tête en poussant un cri perçant.
Serrant son bâton et mettant devant sa bouche un doigt demandant le silence... Maliern se dirigea vers les buissons

Dany sentit l'inquiètude de l'homme ,elle se demandait ce qui se passait à par le cri de Frimel elle n'avait rien entendu,elle recula derrière l'arbre ......

Maliern

Maliern passa la tête entre les fourrés et vit l'auguste postérieur d'une mule qui était en train de paitre dans la clairière voisine. Plus loin un gaillard était en train de piller sans honte aucune un banc de superbes champignons...

Nondidiou !!!
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Dany50

Dany qui avait fini par suivre Maliern ne pu s’empêchée de sourire à la vue du spectacle qui s’offrait à eux , un grand, fort, gaillard un cigare entre les lèvres , était en train de ramassé des cèpes, qu’il mettait dans des paniers accrochés à une mule ,
Maliern ne pu retenir une exclamation,

Nondidieu

Bien Maliern , que faisons nous, on attaque

ou on fait connaissance…….je vais vous aidée, a nous deux on ramassera bien plus de champignons que l’homme au cigare………

Alwyn

Alwyn entre dans la foret, a la recherche de titca.

Tit? Tu est la?

Le tisserand continue son chemin dans la foret au risque de se perdre. Bientot il est perdu mais continue ses recherches.
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Maliern

Maliern se retourna vers Dany qui lui parlait...

Bien Maliern , que faisons nous, on attaque, ou on fait connaissance…….je vais vous aidée, a nous deux on ramassera bien plus de champignons que l’homme au cigare………

Maliern n'hésita pas...

Hawhawhaw
Tu as raison !

Et rattrapant son seau il commença a cueillir des cèpes
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Titca

La jeune femme avait mal, trop mal...trop de douleur trop de larme coincer trop de peur remonter a la surface tel un nuage noir dans le ciel, elle était perdu dans la foret de Vannes seule, sans personne, mais voulait-elle vraiment de l'aide ? posent sa tête contre un arbre enfin depuis longtemps ses larmes coula doucement une à une, laissent sortir la ou personne ne voulait la voir, sa douleur, sa peur... ses peurs. Forte ? bonne vivante,Titca se montrait ainsi devant les gens quel aimait pour les protéger surement, parce que dans sa tête sonnait toujours les mots d'Orléans, parce que elle l'avait promis à son père avant sa morte, petite fille encore elle lui avait prit la main et avait dit doucement '' promis plus jamais je pleurai'' mais jamais pleurer nous interdisait d'être vivante en réalité, encore petite dans la foret de Troyes, au jours de la mort de sa mère elle n'avait pas pleurer, souriante heureuse, de cet mort si douloureuse, une voix l'appelait. La jeune femme connaissait que trop bien cette voix, celle de celui qui avait toujours écouter ses peurs, ouvert ses bras, penser ses malheur, mais Alwyn arriverait aujourd'hui sortir Titca de se trou noir, si profond et sombre ? S'approchent fixent le sol, elle sortie de sa cachette et ne pensa qu'as tomber dans ses bras, en long sanglot de douleur.

Al...Al...Al...Alwyn... je...j'ai...mal...

Tremblante, souffrance, morte de froid, dans les bras de cet homme toujours là, présent a répondre, à rire à soutenir, la jeune femme ne dit plus mot, ferment les yeux, tremblante encore contre lui, les nerfs, la douleur tout lâchait et sortait de son corps. Elle aurait voulut criée mais aucune mot, aucun son ne sortait pourtant...rien le vide, comme son coeur, le vide et le néant.
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Alwyn

Alwyn continuait ses recherches, encore et encore, et puis soudain, une forme sombre, au visage humide et a l'air plus triste que si elle portait toute la tristesse du monde sur ses épaules apparut

Al...Al...Al...Alwyn... je...j'ai...mal...

Sur ces mots, la jeune femme vient se blottir au creux des bras qu'il lui a ouvert. La peau de tit est glacée et il peut presque sentir toute la tristesse a l'interieur d'elle. Il referme ses bras autour des épaules de tit.

Je suis la tit, c'est fini. Dis moi ce qui va pas.

Il retire sa cape et la glisse autour des épaules de la jeune femme.
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Titca

La jeune femme senti vaguement une cape sur ses épaules, vaguement des bras autour d'elle, elle entendit le son de sa voix, qui allumait une toute petite flamme de chaleur au creux de son coeur. Lui parler elle refusait, tout cela n'était que des mots.

Je...il n'y à rien...à dire, j'ai tout perdu...tout...

Posent ses yeux pleins de larme dans les sien, elle ferma les yeux ensuite, laissent échapper un long sanglot, elle savait que si vraiment c'était son désir, quelques personnes viendrai la chercher pour la ramener à la maison, mais elle ne voulait plus, sa maison c'était Vannes.
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Alwyn

Sans lever les yeux, titca commenca lui parler.

Je...il n'y à rien...à dire, j'ai tout perdu...tout...

Et elle le regarda dans les yeux. Le tisserand put y lire toute l'étendue de sa tristesse, tout ce qu'elle avait perdu, et il compris. Il compris enfin. Il l'aimait, depuis le début, depuis leur rencontre, depuis qu'il l'avait croisé pour la premiere fois, de puis le premier sourire et le premier rire. Des qu'il avait vu ses yeux, et il ne le comprenait enfin. Si titca n'avait pas été dans ses bras, il se serait giflé.

Et moi? je peux te garantir que je suis la, je peux aussi te promettre que je serai toujours la.

Il aprocha doucement ses levres de celles de titca.
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Titca

Perdu, seule, du moins sans grande envie de se battre, la jeune femme regarda Alwyn, il était là, il était lui toujours là, dans les rires et les larmes, la douleur et les pleure il ne bougeait jamais, fidèle au poste. Sentent ses lèvres s'approcher Titca ne pu bouger, elle ne voulait pas, même si une voix lui disait que cela était mal, à mort les voix, à mort les envies, à mort la douleur, montent sur la pointe des pieds ses lèvres ne tardent pas à toucher celle d'Alwyn, et comme le vent sur les cotes de Brest, tout cette douleur partie, doucement. Les yeux fermer, le corps froid.
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Alwyn

Et leur lèvres se touchèrent, comme dans un reve. Il était glacé, frigorifié meme mais heureux. Indescriptiblement heureux. Il ressera son étreinte sur titca, mis a part toute ses peurs et ses inquiétudes, ses doutes et ses regrets ne laissant que titca, la foret et lui. L'amour qu'il lui portait, le froid, le vent et le vent.
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Titca

Le froid, plus que le vent, mais ici il était cacher de tout regard de toute personne, de toute rumeur, de tout jugement déplaisant. Les remarque qui fessait de Vannes, Vannes justement tous ses mots horrible ses choses dites à tord et a travers. Ses bras enlacèrent doucement le cou d'Awlyn, alors que ses lèvres était déjà perdue, ses pensée elle était toute autres à présent.
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Esmica

La jeune femme avait un peu besoin de prendre l'air, et y réfléchir seule comme elle aimait le faire.

Elle aimait se rendre à la forêt, tout était calme et personne dans les parages. Esmica marchait sur l'herbe d'une sente, à travers la verdure encore claire et récente, des flaques de soleil tombaient devant ses pas. Elle avançait dessus et ne les voyaient pas. Lorsqu'elle fut enfin devant la forêt, elle y pénetra, il faisait plus sombre et froid...mais cela ne lui faisait pas peur. Elle avait besoin de cette évasion, juste elle, et son esprit.

Elle marchait à pas léger, pensant à ses derniers jours, elle était heureuse car l'homme qu'elle aime se trouve à ses côtés, mais en même temps malheureuse pour sa soeur Titca. La voir das un état pareil faisait fondre le coeur d'Esmica. La jeune fille avait mal pour sa grande soeur, elle souffrait aussi de sa tristesse. Elle avançait peu à peu, des sanglots qui lui gonflaient la gorge et des larmes venaient luire au bord de ses yeux. Elle avait besoin d'évacuer tout ce stresse, accumulations de tant de choses.

Elle s'affaissa au pied d'un arbre, dont elle étreignit l'écorce. Cachant son visage dans sa cape, un visage sombre et triste...elle ne put retenir ses sanglots. Les larmes coulaient le long de son visage, et cella lui faisait du bien. Elle retournera à la maison dans une heure voir deux heures et fera comme de rien n'était.

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Alwyn

Alwyn sentait doucement le gout des levres de tit le submerger sous une vague de tendresse. Il avait envie de prendre soin de cette femme autant qu'il pouvait prendre soin de quelqu'un. Il referma un de ses bras sur la taille de titca et l'autre caressant sa nuque. Maintenant il en était sur, il avait enfin trouvé la femme avec qui il voulait passer sa vie.Il serra et embrassa tit plus fort.
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Titca

Doucement avec beaucoup de mal, la jeune femme décolla ses lèvres de celle de son ami ? amour ? Alwyn, le fixent dans les yeux, elle trembla encore de froid, doucement elle resserra la cape sur ses épaules et se blotti plus encore contre lui, posent sa tête contre son torse, ferment les yeux cherchant un petit peu de chaleur dans ce monde de douleur, une fois toute la chaleur trouver, elle prit la main dans la sienne.

Je...je...j'ai froid...si on...une tisane chez moi?

Chez ''eux'' l'idée n'était pas des meilleurs, mais elle n'allait pas s'inviter chez lui, et une tisane semblait la bienvenue, vu leurs corps tremblant de froid.
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Alwyn

Il était bien et soudain tit mis fin au contact de leurs lèvre pour se serrer contre lui, ce qui n'était pas moins agreable que le baiser.

Je...je...j'ai froid...si on...une tisane chez moi?

Pourquoi pas chez moi? En plus tu n'est jamais venu, ce serait l'occasion de te faire visiter.

Il serra tit contre lui en attendant sa reponse.
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Titca

Chez lui ?! Dans sa maison, c'est vrais que la jeune femme n'y avait jamais mis les pieds, un petit sourire à peine remarquable se forma sur ses lèvres et la jeune femme approuva d'un geste de la tête, léger et doux, prenant sa main dans la sienne, elle trouva sa chaleur chaude et douce, comme toujours rassurante. Retrouvent le chemin de la ville, Titca ne marchait pas trop vite, le froid, la douleur, et les larmes qui parfois coulait encore sur ses joues ralentissait sa progression dans la foret .

Quand les remparts de Vannes furent devant eux, elle s'arrêta et le regarda, derrière ses murs se trouvait la ville qui l'avais adopter, les gens quel aimait et ceux quel ne pouvais pas voir. Serrent la main d'Alwyn plus fort encore, elle se dirigea lentement vers la ville passent par la porte, et ferma les yeux, elle n'avais plus qu'une envie, se trouver au chaud chez Alw et oublier tout. Orléans revenais à grand pas, ce sentiment d'être perdue, ailleurs, de plus trouver la route, de plus voir le chemin. De plus rien savoir vraiment de sa vie...
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Abby3003

Abby marche avec Ojack dans la forêt... Un moment sans son frere lui fait du bien... Ils s'embrassent, cours, rient... Le conte de fées...
Cheri, je t'aime
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Ojack

En effet, belle journée d'automne dans la magnifique forêt de Vannes.. Les arbres commencent a prendre des couleurs. Les oiseaux chantent encore et le soleil brille toujours dans le ciel. Apres une bonne journée de travail, Abby et Jack s'en vont faire une promenade en amoureux dans la foret pour s'évader un peu du village et passer du temps loin de Mumia...
Une fine brise encore tiède caresse leur visage

-Moi aussi je t'aime, c'est une belle journée.. Je suis heureux avec toi

Abby3003

Abby est seule dans la forêt...
"Pourquoi Jack me parle de mourir au combat?
Il veut que je me mari s'il meurt donc que l'on se mari après si tout va bien... Il veut me faire peur?"
Elle est inquiete et réfléchie en marchant...
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Milouse

Après une dure journée à la forêt, je m'en repartais vers le village, le fruit de mon labeur dans la cariolle.
Fatigué, mais le plaisir de travailler en pleine nature et loin des flots de paroles épuissantes.

Inconsciemment, je pris la route pour couper par le marché pour rentrer. Et je fus surpris que ce lieu de vie et d'échange ne ressemblait à rien.
Peu de marchandise et les prix pas du tout en adéquation avec les demandes de la mairie.
Ironiquement, je me surpris à me parler à moi-même.

- Heureusement que la police veille, demain tout sera remis d'aplomb.
Madame la maire l'a promis.

Je souriais et étais pressé de retrouver mon chez moi pour m'allonger et réver la tête tournait vers les étoiles.... Elles nous montrent souvent le chemin.

Dany50

Légère sur deux pieds dansants, Dany allait le long du chemin. Elle revenait de la forêt, ou elle avait aidé Maliern a ramasser les champignons , elle fut attirée par les colchiques qui bordaient les futaies et les rosés des prés qui fraient une omelette succulente. Son panier virevoltait chargé d'autres trésors des bois, noisettes et noix fraîches dont elle aimait à enlever la peau qui entourait le cerneau et lui donnait parfois quelqu'amertume.

Sur ses lèvres un air gai et entraînant... Chanter, elle y avait pris goût.
Belle, qui tient ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'a l'âme ravi
D'un souris gracieux.
Viens tôt me secourir,
Ou me faudra mourir.

Pourquoi fuis-tu mignarde?
Si je suis près de toi
Quand tes yeux je regarde
Je m'y perds dedans moi
Car tes perfections
Changent mes actions.

Approche donc, ma belle,
Approche-toi, mon bien.
Ne me sois plus rebelle,
Puisque ton cœur est mien.
Pour mon mal apaiser,
Donne-moi un baiser

Dune

Dune aimait se promener. Elle partit donc vers la foret de Vannes qu'elle ne connaissait pas encore.

Ah ces forêts bretonnes, elles ont un charme particulier.

Elle découvrit des champignons à foison et admira ls dernières fleurs de la saison.

Zimote

Zimote était arrivée à Vannes la semaine précédente, et n'avait pas pris le temps de faire un tour en forêt.
Elle se décida donc par un bel après midi d'automne, pour une petite balade.
"Quel endroit magnifique!" se dit-elle.
Elle trouva un arbre immense, au pied duquel elle s'assit, et rêva un peu à sa nouvelle vie ici.

Asreko

Asreko aimait le vide et la complainte du vent dans les arbres, avec son compagnon, ils avaient quitté le chemin pour s'enfoncer dans la forêt.

Croc pouvait se dépenser sans compter et sans effrayer les gens du village, ou Asreko comptait bien s'installer.

quand il perdait de vue son loup, il lui suffisait de siffler et ce dernier réapparaissait comme par enchantement, comme s'il n'avait jamais quitté les pieds d'Asreko.
Un lièvre apparu, l'un et l'autre l'avait vu, va Croc il est à toi lui dit Asreko pendant qu'il rengaina sa dague, pendant que son ami chassait, lui montant dans un arbre afin de se repérer, il lui fallu grimper relativement haut pour enfin apercevoir le clocher de l'église, il n'était pas croyant, mais il devait reconnaître que les clochers avaient au moins cette utilité d'être vu de loin. Tranquillement il se cala entre de solides branches et s'adossa au tronc pour y chercher quiétude et repos
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Mimilia74

Tranquillement, mimi avait parcourru Vannes sur le dos de la jument... une petite complicité fragile s'instaurait entre la cavalière et la monture... Aprés avoir fait le tour du village et saluer les habitants Mimi voulu déposer sa casquette de mairesse pour aller cotoyer les pins et boulots de la foret. Un peu de solitude n'était pas pour lui déplaire.

Elle cheminait entre les arbres sans se soucier de la direction qu'elle prenait... Mimi avait regarder le soleil avant de s'engoufrer sous les arbres elle avait une petite heure avant la tétée de Loanne.
Mimi se ressourcait au bruits des sabots D'Ayala et de la source qui coulait en contre bas...

Tu vois ma belle, la couleur orangée des arbres à cette époque est magnifique... la foret prends son manteau d'automne.

Mimi passait dans un endroit où les bucherons s'activaient elle félicita ceux si et leur rappela le prix de ventes des strères... offrit quelque gorgée de chouchen et s'enfonça un peu plus dans la foret.

Elle entendit un chardonneret sifflé. Et se prit à le chercher dans les hautes branches... laissant la jument les reines pendante et libre de ses mouvements.

Tout à coup, mimi redescendit sur terre... le temps passait vite il fallait rentrer... Un moment de reflexion intense... un peur naissant

Ayala.. sais tu où on est ma belle??

La jument répondit par un hennissement absolument pas significatif.

Et bien tout vas bien j'ai envie de dire!

Le temps passait et les deux perdues tournaient en rond... Mimi épuisée descendit du dos de la jument et la dessella afin que la belle se repose elle aussi.
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Lelfenoir

Pas à la maison,...
Pas à la mairie,...
Pas sur le marché,...
Pas à la taverne du cadastre,...
Mauella avait été formelle.

MIMI!!

Il était en forêt depuis quelques minutes maintenant. Il avait un moment essayer de suivre les traces du cheval avant de s'avouer lui même que le nombre de trace différentes et la possibilité de la perdre à tout moment lui avait fait renoncer...

Par ou irait-je bien si j'étais cette jolie caboche blonde qui devrait réflechir plus d'une fois avant d'entreprendre quelque chose...

Il menait la petite troupe dans la forêt...

Une maire perdue en pleine forêt... y a qu'à Vannes qu'on trouve ca...

Bon... par ou serait-elle bien partie...

Il zieuta les traces fraiches sans trop d'espoir.

MIMI!!

Melchett

Melchett qui profitait de sa toute récente retraite pour surveiller les nuages depuis une clairière dans la foret de vannes. C'était alors qu'il recomptait les yeux fermés et dans une concentration (tellement profonde qu'une personne non expérimenté pourrait croire qu'il fait la sieste). c'était donc pendant sa concentration post-déjeuner qu'il entendit un cri au loin. détestant être déranger pendant ses activités il prit sur lui d'aider l'opportun a résoudre son problème afin de pouvoir continuer a compter les nuages rentrant de manière illégale en Bretagne.

s'approchant plus avant il reconnu le doux timbre de voix de son ami lelf

Demat lelf, besoin d'un coup de main ?

Asreko

Asreko après s'être assoupi, se dit qu'il était maintenant temps d'aller gagner sa pitance, il se prépara à descendre de son arbre, au pied de l'arbre se tenait couché Croc, repu qui n'attendait que les instructions pour bouger.
Une fois en bas de l'arbre Asreko dit à son comagnon
alors mon beau, bien reposé toi aussi
la forêt avait un non calme, qui ne lui était pas coutumier, Asreko et Croc prirent à travers les arbres, loin des petits chemins, pour regagner la ville. Après avoir marché un certain temps d'un pas rapide, Croc se figea subitement, par réflexe Asreko s'accroupit tu as repéré quelque chose Croc dit-il à voix basse à son ami, puis lentement il avança en direction ou Croc pointait son museau et montrait les crocs, toujours à voix basse Asreko dit tout doux mon ami, tout doux, Asreko aperçu l'encolure d'une monture un peu plus loin, il décida de reculer un peu et là grimpa dans un arbre afin de savoir s'il y avait âme qui vive autour de la bête.
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Wolfverine

Wolf comme tous les jours parti en chasse pour le repas dela famille en compagnie de pato son fidèle compagnon, puis pato remua la queue, en effet il vit au loin son ami croc et par la même Arseko !

Demat Arseko que se passe t'il mon ami ?

Un souci ?

Wolf arriva au niveau de son ami qui fixait ainsi que son fidèle compagnon, croc, quelque chose dans la foret devant eux !

Asreko

surpris mais heureux de l'arrivée de Wolfverine, Asreko sauta au sol
Croc et Pato étaient l'un à côté de l'autre,
il y a un cheval un peu plus loin et par précaution je voulais savoir si son propriétaire était belliqueux ou pas, avant de m'approcher, mais de là haut je n'ai vu personne.

ohé il y a quelqu'un, cria Asreko, ça va être plus efficace pour faire apparaître son propriétaire après tout, je vois que tu chasses l'ami, la petite famille va bien?
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Wolfverine

Oui la famille va bien merci !

j'ai toujours mon épée sur moi si la personne est hostile ont se protègera !

Wolf rangea son arc puis dégaina son épée !

Pato suis croc et soyez prudent !

Les deux animaux avancèrent

Mimilia74

Asreko

Lauralyne

Alors elle tenta de mémoriser le lieux et continua son chemin.

Wolfverine

Asreko

Adele

Lauralyne

Dany50

Mimilia74

Wolfverine

Lauralyne

Chimera

Carnadine

Chimera

Lastree

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Chimera

Elle avait aperçu Lastree, ses lèvres bougeaient au rythme d'une prière solitaire dont elle ne percevait pas les mots. Sourire. C'était là la jeune femme qui lui disait plus tôt qu'elle n'y connaissait rien... elle se sous-estimait grandement...

Il faudrait lui expliquer aussi, pour le cercle, mais plus tard.
Après l'avoir saluée, elle reporta son attention sur l'eau et sur le reflet de l'astre lunaire. S'ils venaient, ils prendraient les choses en route. Chacun avait à faire, et nul n'était tenu d'être ici, mais elle appréciait toutefois la compagnie de Lastree et Carnadine. Ne plus être seule pour effectuer ces gestes. Leur montrer pour qu'un jour ils puissent à leur tour les faire...

Ce soir, c'est le point culminant d'un cycle...
Ce soir, il faut prendre un moment pour les eaux.

Sans plus d'explications, partant du principe qu'ils comprendraient en la voyant faire, elle vida sur ses genoux, avec précaution, le contenu de la petite bourse.
La première fois qu'elle avait ainsi défait les cordons de cette bourse, ses doigts tremblaient. Aujourd'hui, ils étaient légèrement ankylosés par le froid, mais sereins, suivant calmement les gestes que nombre d'autres mains avaient fait avant eux...

L'un après l'autre, elle disposa les cristaux en cercle sur la pierre plate... sept cristaux, chacun sa texture, chacun sa couleur...

Autour des pierres, les feuilles, sept feuilles. Une feuille, une pierre... Houx... gui... châtaignier... chêne... une odeur: lavande. Quant à leur positionnement, elles savaient, et elle savait désormais... Feuilles et pierres s'appelaient à nouveau pour être réunies, amantes de pleine lune.

Elle se baissa et récolta un morceau de mousse humide sur une racine à portée de main pour le disposer au centre du cercle.

Se penchant à nouveau, elle plongea ses mains dans l'eau, en coupe, pour prélever l’eau qu’elle offrirait à la Lune. Levant mains et regard vers l’orbe scintillant, elle le contempla un instant tout en laissant l’eau ruisseler entre ses doigts comme elle ruisselait si bien en tout lieu, roche, terre. Alors que l’eau s’écoulait, des mots suivaient son cours en un murmure inconscient. L’eau glissait le long de ses bras alors qu’elle répétait l’opération au dessus de la source, deux fois… sept fois.

Elle en appelait aux forces de la Nature, à la bienveillance de leur Mère. Elle en appelait aux forces des Ancêtres pour que cette eau dont elle avait ce soir la charge, comme chaque mois, soit purifiée et continue d’abreuver la terre et de la faire vivre.

Mère, à l’apogée de ta bienveillance, nous te remercions pour ce cycle immuable d’eau et de lumière que tu nous offres, qui est le garant du bien-être de chaque être qui peuple ton royaume.

Elle plongeaà nouveau les mains dans l’eau puis tourna son buste vers les points cardinaux en agitant légèrement les mains. Quelques gouttelettes projetées à l’Ouest, quelques unes au Nord, quelques unes à l’Est, puis au Sud, en prenant garde à ne pas arroser ses compagnons, un doux sourire aux lèvres malgré la gravité de l'instant. Reprenant son sérieux, elle continua:

Eau qui toujours retourne au ciel, discrète vapeur, pour retomber à nouveau,
Déversant sans distinction sa protection sur les êtres, vététaux, minéraux, animaux.
Cocon protecteur de l’enfant dans le ventre de sa mère,
Vague furieuse érodant la montagne.
Source, Rivière, Fleuve, Nuage,
Terre, air, mer,
Déluge ou Jaillissement,
Mère qui abreuve toute soif et lave toute impureté.

Elle joignit le geste à la parole et prit une nouvelle fois de l’eau dans ses mains en coupe pour la porter à ses lèvres. Après s’être relevée, elle leva une fois encore les yeux vers l’astre lunaire pour murmurer :

Pâle, insolente et rayonnante
Lointaine tentatrice auréolée d’un halo laiteux
Promesse de brumes lascives, de pluies fécondes ou glacées
Loargann, la nuit est ton royaume, veille sur nous jusqu’à l’aube.

Nous oui... Elle tourna la tête vers ceux qui l'entouraient, comme sortant d'un songe. Moment de silence, les yeux à nouveau fixés sur les minéraux et végétaux, humides, qui scintillaient dans la lumière de Ceridwen. Finalement, elle se pencha une dernière fois vers la source, se releva et porta de l’eau en coupe dans ses mains jusqu'à chacun d'entre eux afin de leur offrir.
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Carnadine

Pendant quelques instant, Carnadine hésita à faire demi-tour pour pénétrer dans le cercle comme il se devait. Il avait à peine esquissé un pas qu'il vit arriver Lastree. Il s'était à peine remis de sa demi-surprise que Chimera commença les rites de la soirée. Tant pis, il espéra que ça ne lui porterait effectivement pas préjudice comme elle lui avait dit. La prochaine fois, il escomptait bien se présenter à la lune comme le soleil au monde: par l'Est.

C'est sur cette résolution qu'il observa Chimera disposer en cercle divers éléments naturels après s'être versé de l'eau dessus. Il reconnaissait certaines feuilles pour être resté un certain temps dans la forêt, hésita pour d'autres et ne reconnut aucune pierre, cristal ou minéral , il n'en savait rien. Il faut dire que la mine l'avait toujours effrayé, comme aller chatouiller les dents d'un animal monstrueux.
Il essayait à la fois de comprendre le sens de tout ça et de retenir les gestes. Exercice difficile.

Il avait faillit sursauter quand Chimera avait pris soudainement la parole, faisant voler en éclat le silence tel du verre sous un coup de marteau. Cependant ses mots éclairèrent son esprit. Tout paraissait clair et sage comme l'eau entre les doigts de Chimera et il hocha la tête pour lui même.

Il se baissa humblement pour boire l'eau qu'elle lui offrait. Jeu de son esprit ou non, il avait l'impression de sentir le gout d'une bénédiction liquide quand celui-ci s'écoula dans sa gorge sèche. Il sourit à Chimera les yeux pleins de gratitudes plus pour le savoir qu'il avait acquis que pour l'eau.
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Lastree

Elle rejoint les deux personnes qu'elle devinait et sourit en reconnaissant Carnadine et Chimera, elle les salua d'un signe de tête et chercha les autres un instant. Ils étaient trois, un chiffre qu'elle aimait particulièrement sans en savoir seulement la raison.

Elle s'agenouilla sur l'herbe humide et suivit le rituel des yeux, attentive au gestes, aux objets déposés sur la pierre, aux paroles prononcées.

Quelle majesté chez cette femme pourtant si discrète à l'accoutumée! Les cérémonies semblaient la transcender ... à chaque fois.

Elle accepta le don de Chimera et bu à la coupe que formait les mains blanches de la jeune femme. Le liquide glacé coulait en elle, purifiant sur son passage son corps et son âme, ouvrant son esprit aux choses qui lui avaient parues anodines jusqu'ici.
Comme le chiffre Sept qui partout se répétait, chiffre magique, chiffre Oh! combien symbolique de l'union de la puissance divine et des forces de la terre, représentées par l'eau, l'air, la terre et le feu.
Elle remercia Chimera d'un battement de cils et attendit la suite des évènements.

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--Beilhal

Le balancement de l'arbre le bercerait presque... Il examine la clairière où sa maîtresse a il y a quelques temps officié. Elle lui a raconté, enjouée, à quel point elle avait apprécié ce moment, ses yeux brillaient, elle était heureuse...

Bientôt...
Le 12 décembre, la lune sera à nouveau pleine... Il faudra renouveler les eaux et célébrer le cycle de Ceridwen.

Les yeux levés vers le ciel. Diantre... Le soleil est déjà si haut... retiens ta course!
Non, rien à faire... Lugh n'en fait toujours qu'à sa tête, et il est temps pour lui de retourner à Saint Leger...
Il saute au bas de la branche sur laquelle il était perché pour enfourcher son cheval, quitte la forêt pour prendre la route vers l'Anjou.

Chimera

[Avant la cérémonie de purification des eaux, devant la Vannes Rayonnante]

Il était temps, la nuit était tombée et pourtant on y voyait presque comme à l'aube.
Elle leva les yeux vers l'orbe scintillant avant d'entrer et sourit. Ce soir serait encore un moment magique, elle le savait, et l'attendait avec impatience. Besoin d'air, besoin d'eux et besoin d'Elle après toutes ces péripéties. Elle se frotta les mains et poussa la porte de la taverne.

La porte grinça en s'ouvrant et la vague de chaleur lui coupa le souffle un instant. Eclats de voix perceptibles de l'extérieur, amplifiés désormais, accompagnés des rires et sourires des occupants.

Elle salua tout le monde d'un sourire en leur expliquant qu'elle ne faisait malheureusement que passer et chercha Carnadine des yeux. Elle savait qu'elle avait de grandes chances de le trouver là, et distinguer ainsi sa chevelure écarlate et le visage aimable qui l'accompagnait lui apportèrent la joyeuse confirmation de ses suppositions. Sourire soulagé, puis elle reprend un air légèrement grave, posé, plus solennel que d'habitude, pour lui dire:

Carnadine... j'aimerais te parler un instant. Prends ton temps, je t'attends dehors...

Après avoir murmuré un rapide: "Bonne soirée à tous", elle ressortit dans le froid mordant, s'appuyant contre le mur du bâtiment alors qu'elle attendait le jeune homme.
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Carnadine

Carnadine affectait la Vannes rayonnante plus qu'aucune autre taverne. On y trouvait le plus souvent de la bonne boisson et une compagnie agréable et intéressante. Il ne fut pas tellement surpris de voir Chimera apparaitre soudainement ainsi. C'était la taverne de son mari et puis ça faisait bien deux semaines qu'il comptait les jours, les jours menant à aujourd'hui. Encore une heure ou deux et il se rendait en forêt comme le mois précédent.

Cependant, il fallait admettre qu'y aller accompagné, lui éviterait quelques soucis d'orientation qui pourrait le retarder et ce serait bien plus agréable.
Il termina donc sa choppe d'un trait, fit la bise à quelques femmes présentes et salua un ou deux hommes à hâte en enfilant sa cape maladroitement.

Il sortit de la taverne en trombe et commença à filer droit vers la foret. Il sursauta quand il vit Chimera l'attendre contre un mur.

- Ha, tu es là ? Tu voulais me voir alors ?, demanda t-il respectueusement.
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Chimera

Une jambe repliée et le pied posé à plat contre le mur, elle le regarda lorsqu'il sortit et hocha la tête en réponse à ses mots.

Chimera porta la main à sa ceinture et détacha la petite bourse qui lui avait servi le mois dernier, et celui d'avant, celui d'avant encore.... qui avait servi tous les mois... Elle s'écarta du mur, s'approcha du jeune homme et prit sa main sans la sienne, pour y déposer l'étui de cuir et refermer ses doigts par dessus, cocon de chair pour cet objet d'apparence triviale mais d'une infinie valeur...

Nous avons tous appris ainsi...
Ce soir, c'est à toi que revient l'honneur de rendre à Ceridwen les hommages qui lui sont dus...

Elle plongea ses yeux sans les siens, sans lâcher ses mains.

Je t'accompagne si tu veux, je peux aussi te rejoindre plus tard. C'est à toi de décider.
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Benemir

Benemir, tavernier de la Vannes Rayonnante, essuyait quelques verres lorsqu'il aperçut Chimera venir chercher Carnadine. Un sourire vînt éclairer son visage. Ainsi, il était temps qu'il soit au courant, très bien.
Posant son tablier, et clamant un "ken d'an holl", il sorti par la porte de derrière et alla dans la forêt, près de la clairière. Ce n'était pas à lui d'entrer le premier, aussi, il s'abstînt, et attendit, adossé à un arbre.

Carnadine

Carnadine sourit comme Chimera manipula la bourse qu'il reconnut. A l'intérieur, surement les cristaux du rituel du mois dernier. Peut être allait-il enfin connaitre leurs noms ?

Son visage se changea tout en stupeur et incompréhension quand celle-ci fut déposée dans sa main. Pour quoi faire ?

Si Chimera ne lui tenait pas les mains, il aurait sans doute chancelé. Ou bien c'était son regard sérieux, serein et sage ? Ses jambes menaçait pourtant se s'écrouler sous lui. A lui ? Ce soir ? Il avait cru que son tour viendrait dans longtemps les deux autres femmes passant avant lui. Et puis être même Ben. Il aurait eu le temps de voir, de retenir...

Il hurlait encore intérieurement quand une résolution sortie d'on ne sait ou, s'imposa à lui repoussant ses craintes dans un coin de son esprit comme une poussière qu'on écarte d'un revers de main. Il prit donc cette foutu bourse et la lia à cette bougre de ceinture. Qu'il ait pris de l'aplomb ne l'empêchait pas de jurer à tour de bras à propos de la soudaineté de la chose et du reste du monde, mis à part ce qu'il honorerait ce soir évidemment.

Il avait déjà un choix à faire. Il regarda le ciel : pas tellement tard à en juger par la lumière qui tenait encore en respect la nuit. Pourtant la lune était bien présent, Reine du ciel au milieu de cette bataille.
A quoi bon la laisser là, et attendre ? Il lui fit signe de le suivre, et commença à s'avancer.

Il ne regretta pas son choix quand ils atteignirent la foret et qu'ils faillirent prendre la mauvaise direction par cinq fois sans les indications de Chimera. Finalement il arrivèrent à l'orée de la clairière. Il s'arrêta net. Il ne referait plus "cette" erreur. Il inspecta de nouveau le ciel pour tenter de déterminer ou était l'est. Finalement, il interrogea la mousse d'un arbre et entreprit de faire le tour pour entrer dans le cercle par l'est.

Il réfléchit à mille choses pendant qu'il marchait lentement derrière les arbres. Qu'allait-il dire ? Qu'allait-il faire ? Et s'il laissait la cérémonie se dérouler dans le silence ? Non, les rites sont plus que des rites. Il en était à peu prés là quand il franchit le cercle, raide comme un piquet.

Il avança droit vers la source qui glougloutait paisiblement comme elle ignorait l'importance de cette soirée et le poids qu'il portait sur ses épaules.
Il s'assit à proximité d'un rocher plat, un filet d'eau à un pas de lui. Un mois plus tôt Chimera était à sa place. Il allait attendre un peu que d'autres arrivent, ça lui laisserait le temps de se préparer. Il priait chèrement Cerridwen de l'inspirer ce soir, pour son honneur.
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Lastree

Avait-elle le droit d'être ici en cette soirée particulière? ... Toujours ... toujours elle cherchait la légitimité de sa présence parmi eux ... Toujours les mêmes appréhensions ... toujours les mêmes doutes.

Et puis il y avait eu les mots, durs et froids qu'elle avait proféré à l'encontre de Mimilia.
Elle savait pertinemment en faisant cela que son geste contrarierait Chimera, elle qui toujours faisait montre de sang froid et de tempérance. Seulement voilà, la sauvageonne qu'elle était avait quand à elle un tempérament de feu et après tous les malheurs qui lui étaient arrivés durant son court voyage, voir Bioul à la tête de la ville et apprendre qu'il avait manigancé les choses avec l'ex mairesse lui avait fait voir rouge.

Et dire qu'elle s'était retenue ...

Ceridwen faisait-elle en tout temps montre de tempérance ?
Lui pardonnerait-elle son geste?
Car ce soir, c'était elle que l'on allait célébrer ...

Elle se dirigeait vers la clairière, serrant dans son poing fermé le billet envoyé par Chimera. Elle leva le nez vers les étoiles ... Cassiopee était visible encore et elle lui permit de pénétrer le cercle végétal par le bon coté cette fois.

Elle n'apprenait pas vite, pas assez selon son propre calendrier interne qui toujours la poussait à aller de l'avant et à chercher les réponses aux multiples questions qu'elle se posait ... Mais elle apprénait.

Elle s'approcha de Carnadine, emmitouflée dans la cape élimée qui la protégeait partiellement de la morsure du froid et le salua d'un discret signe de tête. Leurs regards se croisèrent, les paroles étaient parfois superflues, elle était heureuse de le revoir, de les revoir tous.
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Benemir

A la lisière de la clarière, Benemir vit arriver ses amis, les uns après les autres. Carnadine semblait tendu, cela le fit sourire. Certainement, il était prit au dépourvu, et ne s'attendait pas à un tel honneur. Mais Chimera le jugeait capable, et lui-même n'avait aucun doute sur les capacités de son neveziad.

Il était à la fois fier d'être son hencher, tout en étant honteux de l'être... Pas encore confirmé, il lui avait dit qu'il acceptait de le prendre en charge. Et voilà qu'il passait plus de temps à se former lui même qu'à former son neveziad. Et où est le mal ? Apprendre par soi-même, c'est déjà devenir un peu druide. Et Carnadine évoluait déjà en ce sens, preuve était faite ce soir.

Alors qu'il prenait place dans la clairière, suivi de Chimera puis de Lastree, Benemir la contourna pour entrer par l'Est, et s'approcha de la scène, de façon quelque peu solennelle, mais il ne put réprimer un sourire lorsque son regard croisa celui du neveziad.

Nul besoin de mot, la cérémonie nécessiterait toute sa concentration.

Carnadine

Avant qu'il ait pu avoir froid, Lastree arriva et se posta prés de lui, si prés... Elle verrait tout s'il se trompait, misère. Il fut néanmoins content de la voir et espérait avoir répondu à son regard par un sourire et un regard exprimant autre chose que de la tension.

Une ombre se matérialisa peu après, il était sur de l'avoir entraperçue en venant. Voila Ben. Depuis combien de temps attendait-il ? Il ne fut pas toujours pas sur des actions de son visages malgré que son sourire l'apaisait quelque peu. Tout les quatre étaient présents, peu probable qu'une autre personne s'invite, il devait donc débuter.

Ce soir, ils étaient deux chez Carnadine. L'un était tout de panique, encore entrain hurler sur son sort mais l'autre était un futur druide, honoré d'honorer. C'est ce dernier qui délassa doucement la bourse acquise plus tôt de sa ceinture pour en renverser le contenu à son coté. Sept cristaux ou minéraux roulèrent un instant au sol avant qu'il les dispose précautionneusement en cercle sur la pierre plate qui semble se trouver là par miracle dans ce but. Il grogna intérieurement de ne pas savoir l'ordre exact ni même seulement leurs noms.

Au fond de la bourse étaient restées les feuilles. Il se doutait qu'elles allaient de paire avec chacune des pierres colorés , étant du même nombre. Il hésita quelques instant avant de faire au mieux avec leurs formes et leurs couleurs. Il jeta un œil furtif à Chimera pour guetter une réaction. Il aurait pu contempler un menhir aussi bien.
Il se rappela que la dernière fois, celle-ci avait placé une mousse au centre. Une mousse humide... Humide ! Tout était clair ! Il allait en chercher sur une branche coincé dans un virage du petit ruisseau et la déposa au centre du cercle. Tout cela avait l'air harmonieux et il sourit.
Mais oui...

...L'eau est au centre de la vie, de toute chose. L'eau se conjugue au cercle minéral pour donner naissance au cercle végétal .

Il parlait assez fort pour tous cependant il se parlait principalement à lui-même. Il put réfréner un sursaut de surprise, voila qu'il avait pris la parole.
Il s'agenouilla pres de l'eau pour la recueillir dans ses mains. Qu'étais il sensé faire ensuite ? Par Lugh, il ne pouvait pas déjà avoir oublié ! L'eau s'écoulait d'entre ses doigts comme ses souvenirs se dérobaient de lui... Oui, c'est cela ! Il se rappelait avoir dit à Chimera qu'il voulait la jeter aux quatre points cardinaux. Ha non pas encore !
Il puisa à la source à nouveau, laissant filtrer l'eau librement entre ses doigts. Une éclaboussure lui rappela qu'elle était froide et il frissonna. Encore combien ? Ses souvenirs revenaient au fur et à mesure que l'eau s'écoulait. Une dernière fois...sept !

Il leva la tête à la recherche de la lune puis ferma les yeux sur sa vision psalmodiant des remerciements.

Nous rendons grâce à notre Mère, alors qu'elle est à l'apogée de sa puissance protectrice, de sa bienveillance et de sa beauté. Parce qu'elle nous apporte avec l'eau dans un cycle éternel la Nature, la vie et le bonheur, nous devons ce soir purifier les eaux, afin d'honorer notre Mère. Mère, nous te remercions de tes bienfaits constants, puisse tu nous les accorder encore pour toujours et la Nature prospérer.

Comme son dernier mot se perdait dans le doux bruissement de la source, il fut interloqué par son discours et l'autre qui criait encore... C'était bien lui ? Pas le temps de savoir, c'était le moment. Peut être... Une fois de plus, il plongea ses mains engourdies dans l'eau formant une cloches avec elles. Il dispersa aux quatre points cardinaux, quatre vents en les secouant légèrement. Il se mordit la langue comme une goutte atteignait Lastree et Chimera. Quel âne ! Faire ça ce soir... Il soupira intérieurement en espérant qu'elle ne s'en rendrait pas compte, guettant à présent, un mouvement dans son dos.

Il se releva enfin, les jambes plus fermes que tantôt. Dans son souvenir Chimera avait prié longuement et joliment. Une longue prière qu'on put appeler poème. Ha la bougresse, il était sensé en faire autant ? Il fut content d'avoir le dos tourné pour pouvoir y réfléchir quelques instants. C'était seulement la parti la plus difficile. Seulement ? Le Dagda lui vienne en aide...

L'eau, à sa source la source de la vie.
La goutte, comme les larmes de notre Mère.
Avec cette unité, Elle peut tout faire.
Des torrent, cheveux de fraicheurs
Nous venant de ses hauteurs.
Des fleuves, ses bras bienfaiteurs
Et la mer, son corps protecteurs.
Dans un cycle divin,
Qui, en aucune saison ne prends fin.
Pour tout les être qui vivent ou non,
Dans ta gloire, nous te remercions.

Sa voix mourut comme elle était à court d'eau, lui savait qu'il avait failli s'étrangler avec ce flots de paroles. Il avait parlé lentement, cherchant la suite au début et une fin pour cette suite tentant de ne manger aucun mot.
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Chimera

Lastree, qui était finalement venue à son grand soulagement, léger sourire dans l'espoir d'une réconciliation tacite. "Ta place est ici", disaient ses yeux. Lastree était une femme de la nature, elle comprenait des langages qui n'étaient pas faits de mots. Ceridwen, porte lui ce message... criait l'âme de la druidesse.
Benemir était là également, accompagnant celui qui deviendrait son neveziad, qui l'était déjà à bien des égards... Elle devrait... bientôt... l'élève était prêt, il avait déjà entamé sa route et ferait ce soir un grand bond en avant. Restait au maître à prendre la place qui l'attendait...

D'autres viendraient peut-être. Chaque être était le bienvenu, malgré l'apparente discrétion de l'événement...

Mais Carnadine, dans lequel l'hésitation et l'impatience semblaient se livrer un combat farouche, entamait déjà son hommage. Les deux combattantes trouveraient un terrain d'entente, elle le savait. Elle l'avait vécu, comme des génération de druides avant eux.

Elle n'en perdait pas une miette. Chaque geste, chaque mot, comme innés... comme cela devait être... Une paix profonde apaisant les doutes, guide venu du dedans, d'ailleurs, des deux...

Assister à cela, pour elle... comme une douce mélodie...
Etre celui qui joue est une chose, être celui qui écoute en est une autre, autrement agréable. Etre là, se laisser guider et porter tout en accompagnant de sa présence silencieuse. Joie...
Et ses lèvres qui s'étiraient en un incontrôlable sourire, manifestation tangible de la fierté qui l'habitait.

Il avait cela dans le sang et dans l'âme... Elle le savait depuis.... toujours? Depuis qu'il s'était présenté à leur discussion en la forêt de Faouet? Surtout depuis cette nuit là, la nuit de Samhain... Elle se rappelait chaque. Et son regard, le mois dernier c'est cette attitude qui l'avait décidée à lui confier la bourse de cuir pour ce soir... Ainsi, il saurait, et pourrait désormais, seul ou avec eux, ici ou ailleurs et en tout lieu, honorer Dame Lune....

Elle sourit à nouveau en entendant les mots qu'il choisit de prononcer. Ogma l'avait épaulé...
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Carnadine

Carnadine laissa échapper un profond soupire de soulagement, c'était fait. Et bien fait, il lui semblait. A présent, la conclusion du rite. Il l'appréciait davantage que le reste. Dans son souvenir, Chimera leur avait offert l'eau qu'elle avait purifié durant la cérémonie. Après avoir loué les bienfaits de l'eau et de la Mère, il allait leur faire partager cette eau.

Il se pencha donc sur la source pour y puiser les dernières gorgées qui allait désaltérer ceux qui avait honoré la Mère, ce soir. Puis, il alla leur amener à chacun la leur, reprenant conscience d'eux, les gratifiant d'un radieux sourire.

A Chimera particulièrement, il chuchota :

Je crois que je pourrais m'y habituer.

Sans savoir qu'une larme roulait le long de sa joue, il lui offrit sa bolée d'eau fraiche avec humilité et gratitude.

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Lastree

Le jeune homme s'en était tiré avec les honneurs, si ce n'était le léger tremblement de sa voix, on eut pu croire qu'il avait fait cela des dizaines de fois.

Elle avait suivit la cérémonie comme une somnambule, trop préoccupée par les récents évènements, se concentrant sur les paroles et non les gestes, s'imprégnant une fois encore des ondes et vibrations bienveillantes qui lui semblaient venir de toutes les directions.

Ils étaient une poignée dans cette clairière, et pourtant tous les cœurs de la Breizt semblaient battre en cet instant d'un même mouvement lent et régulier, en parfaite harmonie avec ceux de leurs ancêtres.
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Chimera

Relevant ses cheveux, elle se pencha au dessus des mains en coupe de Carnadine et reçut l'eau qu'il lui offrait en partage.
Eau? Bouffée d'oxygène? L'effet était similaire...

Il avait heureux, et rien que de voir cela lui fit venir les larmes aux yeux.
"Je crois que je pourrais m'y habituer."
Franc sourire en l'entendant lui dire cela. Cette larme le long de sa joue, infime parcelle du cycle de l'eau en l'humain même...
S'y habituer. C'était l'objectif... surtout qu'il réalise qu'il pouvait avancer seul, malgré la présence et le regard de ses compagnons, aînés, tous henchers quelque part...

Certains manquaient à l'appel, Mumia, Lallie... mais ils étaient là sans l'être pourtant physiquement.

Elle résista de peu à l'envie de le serrer dans ses bras et plongea simplement ses yeux dans les siens. Fierté, bonheur, honneur aussi... joie...
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--Le.rodeur.fou

Muni d'une hache, le veillard voulait réparer les oublie municipaux et surtout l'oublie des villageois, trop occupé à se tiré dans les pattes que ce soit par répliques acerbes entre eux ou par boules de neige et par jeux... Il chercha un moment accompagné de son fidèle quadrupéde et trouva ce qu'il voulait... il se mit à l'exercice... dur efforts pour ses vieux muscles. Mais la perspective de l'action l'entrainait.

Il entendit l'arbre craquer et le vit vaciller et poufff le voilà à terre... Maintenant il allait devoir le ramener en ville... mais vu la taille... chaud les marrons...

Il anarcha donc son quadrupéde et attacha l'arbre à celui-ci.

C'est parti croc bleu.... Place saint Nathan.

Lastree

Un craquement sinistre la fit se retourner, les sens aux aguets ... C'était le gémissement des feuilles, la plainte de la forêt qui perdait un enfant, la mort d'un veilleur.

Et chaque fois qu'un arbre tombait c'est une part de son cœur qui s'étiolait, elle grimaça. Qui osait perturber la cérémonie? Un regard vers ses amis .. avaient-ils entendu eux aussi?
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Benemir

Ce jeune homme avait célébré la cérémonie avec succès. L'émotion était visible sur chacun de nous, et, comme si cela était comme il devait être, Benemir avait suivit la purification des eaux avec amour et respect. respect pour ce Neveziad qui progressait vite, qui cherchait et trouvait sa voie. Une once de remord s'insinua en lui : son neveziad avançait, et lui même avait l'impression de stagner, n'arrivant pas à trouver les réponses à ses interrogations.
Mise à part cela, tout s'était remarquablement bien passé. Benemir fut surpris de reconnaître la cérémonie, alors qu'il ne se souvenait pas de l'avoir vécue... Peut être que ce hencher dont il avait oublié jusqu'au nom l'avait déjà initié à cette cérémonie...
Un craquement se fit soudainement entendre, à la fin de la cérémonie. Sans doute un arbre d'un grand âge venait de chuter. Il apperçut l'affolement de Lastree. Cette femme sauvage et inssaisissable devait se sentir unie à chaque fibre de la nature.
Il tenta un sourire qui se voulait réconfortant et apaisant... La forêt n'appartient à personne, et nous ne pouvons empêcher ces pillages.

Ojack

Jack, en provenance de la ville, sembla marcha sans but. Perdu dans l'immensité de l'univers. Il était un peu comme un automate. Quelques minutes plus tard, un main froide, délicate, vint prendre la sienne et l'arrêta sur place. Une voix, tremblante, et belle lui demanda d'attendre.
Ce qu'il fit.
Un doigt vint doucement nettoyer la joue encore humide, ou une larme avait perlé. Jack ne savait plus ou se mettre, il ne savait surtout pas par quoi commencer. Alors il ne fit que s'excuse, faisant semblant que rien ne c'était passé et que tout allait bien...

-Hum... Excuse moi, j'sais pas ce qui m'a prit... Le chouchen d'Adèle sans doute...

Il semblait maladroit, et avait perdu le controle d'un mur qu'il c'était battit au cours de ces dernières années...
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"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Maira08

Maira releva la tête en l'entendant parler. Il s'excusait mais de quoi ? Qu'avait-il bien pu faire pour devoir s'excuser ? Elle le regardait dans les yeux, il semblait perdu. Il disait que l'alcool était la cause, impossible ! Il avait bu un verre et ensuite elle l'avait attaquer donc ça ne pouvait pas être ça ! Maira pensait qu'il essayait de détourner son attention, de l'induire en erreur. Il semblait se débattre avec lui même comme si, quelque chose le retenait. Maira avait l'impression de voir un bouclier se fissurer dans ses yeux.

Tu as l'air confu ! Explique toi !

Maira douter qu'il avait trop bu après tout, il avait très bien viser lors de la bataille où alors, il fallait une résistance hors du commun.
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En re modif car trop grande !^^
chez moi : http://manoiramical.forumactif.com/forum.htm

Ojack

Alors que Maira tenta d'avoir un explication, Jack d'une voix peu sur Se justifia

-Heum... Heu... C'est... J'suis désolé... D'être partis... Tout va bien...

Il ne baissait plus la tête, il regardait Maira dans les yeux. Ceux ci brillait. On pouvait lire dans ces yeux une sorte de détresse dans laquelle aucune armée n'aurait pu lui enseigner la survie.. Petit a petit, pierre par pierre, ces muraille qu'il s'était construite, tomba...
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"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Maira08

Il la regardait à présent, il semblait ne plus vouloir fuir son regard. De plus, il n'avait pas échapper à sa prise sur sa main. Maira commençait à voir qu'il se détendait doucement, petit à petit comme si, une brêche s'était former dans le mur qui le protéger et que ce qui le constituer s'effondrait lentement. Une sorte de détresse dans son regard reigner ou quelque chose qui s'en approcher.

Pourquoi ? Pourquoi être parti si tout va aussi bien que tu le dis ? Demanda t'elle d'une voix douce seulement audible pour lui.
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Ojack

Son esprit devenait incontrôlable, une tempête c'était formé a l'intérieur de son coeur. Soudain, tout en regardant Maira dans les yeux, il ne choisissait plus ces paroles, elles sortaient tout droits de son coeur

-Maira... C'est sans doute pour ca que je sort si rarement de la caserne.. La bas, je suis a l'abri de moi même, la bas je n'ai pas le temps de penser.. Bien que la nuit, je me demande souvent pourquoi j'existe... Jusqu'a présente, aucune bataille, aucune lame, aucune flèche qui aient transpercé ma chaire na pu donné naissance a des douleurs aussi forte que l'amour...
J'ai tellement donné, et prit sur moi même pour rester un homme d'honneur, mais aucune douleur n'est plus forte que les coups qui touche directement le coeur. Tu l'as pourtant dis toi même, parfois, un contact avec celui ci permet de soigner ces cicatrices. Mais le pouvoir de personne qui a réussi a refermer ces blessures, peut tout aussi bien en réouvrire de plus grand, de plus profonde... Et mon coeur Maira, tu l'as touché...
Mais pourtant, comme les autres, d'ici une semaine nous ne nous verrons plus. Tu viendra hanter chacune de mes nuits et je passerai mon temps a me demander si tu va bien, si tu es en sécurité... Je passerai mon temps a me demander si la vie t'offre ce qu'elle a de meilleur, sans voir tes sourires. Sans plus sentir ton odeur ou entendre ta voie...
Et au final, tu restera comme les autres, une cicatrice de plus dans un coeur charcuté...

Une larmes ou deux avaient eu l'occasion de s'échapper du barrage qui cédait doucement sous le poids de l'émotion. Voila, il ne voudrait plus se séparer d'un âme qui lui fait perdre l'esprit et pourtant, il n'aurait pas le choix. Elle partirait de son côté et Jack restera la...
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"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Maira08

Maira écoutait, ce coeur blessé qui s'ouvrait finalement. Beaucoup de peine et de souffrance s'echaper de sa voix et de son âme. Elle ne le coupa pas, le laissa tout simplement dire tout ce qu'il avait à dire. Quand il eu finit, elle ne pu s'empêcher de sourire.

C'est vrai je part mais pas définitivement. C'est donc cela qui te faisait peur ? Je retourne dans mon village de naissance pour le mariage d'une amie mais, je n'ai pas prévu de retourner y vivre ! Je suis ici a Vannes, je m'y suis installer et compte y rester. Après tout...il semblerait que j'ai trouvé une raison de plus de rester ici.

Maira se rapprocha de lui pour finalement se blottir dans ses bras.

Hors de question d'être comme les autres, une cicatrice dans ton coeur comme tu le dis. Si tu le veux, je t'aiderais a les refermer une a une, avec de la patience ce sera possible. Le tout est de savoir si c'est ce que tu veux !

Maira fit une pause un peu perdue dans ses pensées.

Tu as réussit a approcher mon coeur, je me demande même comment tu as bien pu faire car, après tout je pensais l'avoir vérouiller. Des blessures tu n'es pas le seul a en avoir eu et bien d'autre en auront également ça fait parti de la vie mais, je maintient qu'elle peuvent cicatriser. Il suffit de le vouloir, de s'en donner les moyens et la chance. Un coeur ne peut pas mourir selon moi juste renaitre.

Maira se tut finalement, elle commençait à s'emeler dans ses pensées de toute façon. Un mélange de sentiments, de peur et de son passé qui étaient ses blessures personnelle refaisaient surface mais, elle avait promis de tout laisser derrière elle et de recommencer sa vie à zéro. Peut être que Vannes lui apporterait ce nouveau départ, peut être que lui était sa solution.
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Ojack

Jack écouta sans rien dire. Une fois que Maira eu finit de parler, sans un sourire. Sérieux comme il l'était a son habitude et comme il l'avait jamais été avec Maira, il dit tout simplement

-Ne me laisse pas!

Rien de plus. En effet, c'était de ca dont il avait eu peur. Mais il savait aussi qu'il avait besoin des autres pour vivre. Une fois donc dis ce qu'il avait a dire, sans plus un mot il prit Maira dans ces bars et avec sa main, appuya la tête de la dame contre son torse...
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"Personne ne peut faire taire son coeur, c'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit..."

Maira08

Maira le laissa la serrer contre lui, ele ne voulait pas partir de toute façon et encore moins le laisser.

Je te laisse pas, la preuve je me suis pas enfuis !

Maira restait dans ses bras, pas besoin de plus pour se sentir bien et avoir enfin l'impression d'avoir trouver une place. Il était sérieux, c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi. Pour sa part, elle l'était également fait rare d'ailleurs. Se détachant légèrement de lui elle le regarda en souriant et redéposa un baiser sur ses lèvres. Moinis furtif que le précédent et plus sincère.

On était pas en pleine bataille ?
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Modano

Citation:

UNE RETROUVAILLE ATTENDUE : PARTIE 2 SUR 3 ( épisode précédent, demeure de sire Modano, le dragon noir)

Modano pénétrait dans le bois, son arme à la main, et Sweeny pistant son contact. Quelques mètres plus loin, celui-ci était en vue, caché derrière des buissons.

"Très bien, je vois que tu es encore raisonnable et obéissant. tu n'es peut être pas totalement perdu finalement"..., affiramit l'homme à la cape noire.

"Qu'on en finisse !,lança Modano, dis moi ce que tu as à me dire".

Le "lutin de feu" et Modano s'asseyèrent sur des rondins de bois et commencèrent à discuter. D'après son visiteur, Modano avait compris qu'une nouvelle liste avait été établie et qu'il devait être celui qui devait s'en occuper. La plupart des ces noms avaient un rôle important au sein de leur ville et devenaient gênant pour ceux qui mettaient leur tête à prix.

" Tu sais l'ami, les individus qui nous proposent ces contrats sont très riches et peuvent nous couvrir, tu ne riques rien sinon prendre du plaisir à semer la mort. Tu l'as déjà fait n'est ce pas alors celà ne devrait pas te poser de problèmes"affirmait l'homme à la cape.

Modano regardait son "collègue" avec un sourir moqueur.

"Si je comprends bien aucun d'entre vous n'êtes à la hauteur de la tâche n'est ce pas ? C'est dommage, car je n'ai nullement l'intention de reprendre la liste".

Sur ces mots de Modano, l'inconnu se jeta sur lui et lui planta une dague pointue dans la jambe.

"Voilà ce qui t'attend, "dragon noir", si tu t'obtines à renoncer !!! La prochaine fois, je te jure que tu auras encore plus mal !!!"Je serais à Rohan pendant quelques temps. Rejoins moi y ou tu mourras ainsi que tous tes amis!!!" déclara l'inconnu qui disparût dans les bois en courant.

Modano se tordait de douleur, allongé dans l'épaisse neige de la forêt. La blessure avait l'air profonde; il savait que ses seuls talents ne seraient pas suffisants. Ces gens la ne plaisantent pas et il en était parfaitement conscient. Il devait régler ce problème seul, de peur de perdre des personnes chères à ses yeux. Mais pour l'heure il devait soigner sa jambe à tout pris. Il devait demander de l'aide.

Sophalyne

Par un soir frais d'hiver, dame Sophalyne se dirigeait vers la forêt. La jeune femme s'était enveloppée d'une laine chaude autour de ses épaules. Elle aimait se balader dans la forêt le soir, regarder un coucher de soleil, ou s'asseoir sur une pierre et sentir la brise lui caresser la peau. Ses cheveux, lachés sur ses épaules, volaient en une multitude de boucles. Son beau visage semblait ne pas sentir le vent.

En fait, elle avait rendez-vous avec messir Carnadine. Il lui avait si gentiment proposé de l'accompagner en forêt. Le soir, il n'y avait qu'une faible lumière et la jeune Sopha n'avait pas vraiment un sens de l'orientation très développé. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. En fait, elle se perdait partout. Et, en bonne Sophalyne, elle paniquait et était terrorisée. Dans une grande ville, elle ne savait à qui demander et quoi faire... Et puis, c'était une occasion pour passer plus de temps avec messir Carnadine?

Elle se posta donc à l'orée de la forêt, attendant l'homme qui était sensé l'accompagner. Elle s'assit sur une pierre, et ferma les yeux en écoutant le silence des bois... Soudain, elle entendit un craquement de branche à côté... Etait-il arrivé ?

Abby3003

Abby se promener dans la forêt...
Elle se demandait si elle pourrait être enterré dans cette magnifique forêt
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Carnadine

Carnadine avançait à grands pas dans le froid de ce soir, resserrant sa cape noire nuit autour de lui. Non pas qu'il fut pressé d'une quelconque façon En vérité, il marchait vite à cause du froid qui lui mordait le visage avec le vent comme complice.

Une chanson dans la tête, il arriva près de l'endroit où ils étaient sensé se rencontrer. Il avait en tête les quelques endroits qu'il allait lui montrer.

Enfin, il fut à l'orée de la forêt. Il distingua une silhouette qu'il reconnut comme celle qui l'attendait. Il faillit lui faire signe quand une grosse branche roula sous son pied et craqua dans un bruit d'os qui se rompt. Il grimaça le temps de sa chute avant de prendre conscience qu'il s'était écrasé lamentablement. Il se releva aussitôt, elle n'avait pas du le voir encore.

Perdu, il trouva une paire d'yeux à quelques pas de lui. D'un revers de main, il chassa rapidement la neige de sa cape.

- Noz vat, vous ne m'avez pas attendu longtemps, j'espère.
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Jo77

Jo apres la nouvelle de la maladit de sont amie mourrante
Jo decida erer dans la foret vetue juste de ses vetement il avait oublier sont mantel il gelait mais Jo sent ficher il decida de rester tte la nuit a se promnet dans les bois a erer jusqu'au matin

Sophalyne

La jeune femme sourit dans la pénombre. Elle venait d'entendre un grand fracas. Quelqu'un qui tombe, et à son avis c'était lui. Celui qu'elle attendait. Enveloppé dans sa cape, il était écrasé sur le sol, mais en le voyant se relever rapidement et sans encombres, elle lui sourit, rassurée qu'il ne se soit pas fait mal. Même si elle ne le voyait pas, elle semblait connaitre par coeur chaques parcelles de son visage. Heureuse de le revoir, elle lui dit :

" Bonsoir ! ... Vous ? Non, c'est " tu " ! Tu ne t'es pas fait mal ? Je suis contente de te revoir ! "

Elle le regarda en souriant. Bien qu'il ait une tête e plus qu'elle, il l'avait trouvé sans problèmes. Peut-être faisait-elle du bruit... Ou alors il avait senti sa présence. Après un sourire, la jeune femme répondit tout naturellement :

" Non, je viens à peine d'arriver ! "

Elle passa son bras autour du sien, en lui demandant, toujours aussi curieuse :

" Tu as des endroits à me faire découvrir ? "

Jo77

Jo avait passer une nuit qui était tres froide car le vent avez souffler
Jo etait au milieu du chemin prés du mareé cage sous sa cape qui avait geler car il y eu plusieur rosée ses matin
Jo était en plein milieu du chemin quasi inconsient car la température avait vite descendu avec sa cape geler sa cape se trouver sur lui le recouvrent de la tete jusqu'au bas de ses jambes

Amydjey

Amy qui était bien enmitouflé sous sa cape rentra dans la fôret
Un vent glacial c'etait levé qui lui refroidi le visage et lui fît versé quelque larmes, aussitot c'est cheveux volé et lui couvrit le visage ce ki la géné
Elle les remonta alors en chinion et s'accripa a sa cape pour la tenir bien fermer et avança tête baissé
Avec toute cette tempête de neige Amy voyé à peine à 10 m devan elle

Quand soudain elle heurta quelque chose....Elle regarda et vît un homme allonger là ...à cest pied sa cape gelé par le froid
Elle se baisa aussitôt, le retourna sur le coté et vît que c'etait son ami

JO !!!!!
Hé jo c'est moi Amy réveille toi ....
Celui-ci était à moitier incontien
Amy lui donna une bonne giffle pour le ramené a lui .................

Jo77

Jo repondit au dire Amy meme a sa giffle tellement le froid avait regner cette nuit il avait senti une chaleur forte penetrer en lui il se reveilla difficilement il était encore un peu sonner
Jo était bleuatre a cause du froid qui avait regner tte la nuit prés du marrecage
Jo marmona des mot suis je bien Jo pui si mao fui la

Rhinowyth

Le vent soufflait sur les arbres qui avait l'air de crier de douleur tellement le vent giflait leur branche.
La foret était comme morte et décomposez.Le neige sur les arbres pesait sur leurs branche des tonnes et se ne fut pas rares de voir des branche céder sous ce le poids écrasant de la neige.

Rhinowyth n'avait pas était vus depuis 2 semaines a vannes.Il avait comme disparue de la circulation , de la civilisations..............
Une ombre faisait craqué la neige puis une silhouette se dessinez dans le blizzard mais rien n'était descriptible.Puis cette ombre tout droit sortit des ténèbres disparut derrière un arbre puis en sortit rapidement et ce précipitat vers un autres............................

Et Rhinowyth ce fut découvrir en marchant lentement vers Jo, en affichant une nouvel barbe: grosse , épaisse et rousse.
Il se rapprocha de Jo mais un bruit le stoppit net, une voix féminine border Jo.

Rhinowyth sourit et courut se cacher pour observer la scene et ne pas être vus.

Amydjey

Amy entendit un craquement de branche venu non loin de là

Hey ho............. ya quelqu'un ???

Elle regarda autour d'elle et ne vît personne

La giffle d'Amy avait fait reprendre connaissance a Jo.

JO!!!! hey sa va mon grand?
Je ne tes pas fait mal au moin? ((

))
Amy retira sa cape et la mit sur les épaules de Jo
Elle essaya de le relevé
Allez Jo debout
Aide-moi s'il te plaît
Met s'y du tien...... Car toute seule je n'y arriverai pas.....

Jo77

Jo essaya de se lever met ses vetement été pris de glace et forca dessus un craquement d'os se fit entendre Jo en se redressant avait forcer sur sa jambe sans doute le tendon dechirer il poussa un crit
hhhhhaaaaaaaaaaaaaa
Jo était debout mais une jambe a lui ne bougeait plus il marcha a cloche pied en s'appuiyant sur Amy
Jo y voyer encore un peu flou

Amydjey

Amy appuya Jo sur elle
Et tout deux macherent trés..trés...trés...doucement au rythme des pas que Jo pouvaît faire
Allez Jo je te ramènne chez toi dans ta boulangerie
Mais promet moi de ne plus jamais me faire une peur pareille
Puis il s'eloignérent dans le blizard en direction du village......

Carnadine

" Tu ne t'es pas fait mal ? Je suis contente de te revoir ! "
- Tout va pour le mieux, vraiment.

Il se retint de grimacer. Si lui ne s'était pas fait mal, son égo en prenait un coup puisqu'elle l'avait manifestement vu. Il fut satisfait d'apprendre qu'il ne l'avait pas fait poiroter. Cela aurait tout de même été surprenant à l'allure où il marchait mais pour quoi aurait-il passé ?

Il se dit que cette ballade commençait aussi bien qu'un lever de soleil quand elle prit son bras dans le sien. Alors, il avança presque instinctivement vers la pénombre des bois de Vannes à cette heure-ci.

" Tu as des endroits à me faire découvrir ? "
- Évidemment, lui répondit-il en riant.

Il connaissait déjà sa curiosité, semblable à un appétit de bête de foire, alors il allongea un peu ses pas pour ne pas faire durer le mystère bien longtemps. En réalité, deux.

Quelques minutes plus tard et moult pas dans la neige, il débouchèrent sur une toute petite clairière uniquement occupée par un bute qui les élevait presque à hauteur du sommet des arbres dénudés.

Là, le soleil agonisait encore une fois depuis la nuit des temps.
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Asreko

de retour sur Vannes, après une longue période à surveiller les frontières bretonne en tant que logisticien au sein de "son" armée, Asreko toujours accompagné de son ami Croc avait obtenu une permission afin de régler ses affaires courantes.

C'est donc tout naturellement que l'un et l'autre parcouraient la forest en quête de tranquillité et ainsi avoir le plaisir de sentir les différentes odeurs propre à cet endroit et d'entendre le bruit que le vent faisait dans les arbres.

il lui fallait maintenant retrouver cette caverne, qui était pour lui et son ami comme un sanctuaire, avant de reprendre le chemin de sa maison sur les hauteurs extérieurs de Vannes, peut être aurait il le temps de se rendre en taverne saluer 1 ou 2 connaissances avant ensuite de rejoindre ses compagnons d'arme, mais dans l'immédiat l'heure était au repos.

et la masse d'Asreko et de son loup se perdirent dans l'épaisse forest
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Rhinowyth

Le froid taper sur le sol tel un marteau sur une enclume mol et froide.

Rhinowyth marcher lentement dans le blizzard puis entendit quelque pas.
Puis le jeune guerrier , avec agilité se précipita dans un arbre et sortit son
arc.Etait-ce un humain , un cerf ou bien même un loup.....Seul le temps le diras.Rhinowyth pris une flèche,tendit son arc et visa l'endroit d'où venait le bruit.

Sophalyne

Elle n'insista pas quant à sa chute. Elle-même n'aimait pas trop qu'on s'occupe d'elle quand elle se vautrait par terre. Et bien, s'il l'avait fait attendre, Sophalyne, de sa patience légendaire, l'aurait sûrement réprimandé... Mais non, elle n'aurait rien dit.

Après avoir pris son bras dans le sien, elle lui sourit et le laissa la guider dans la forêt couverte de neige. Même dans la pénombre, c'était une belle image. Surtout en compagnie de Carna. Il la rassura en lui disant qu'il avait déjà des endroits à lui montrer.

Il la guida dans la pénombre et elle le suivit, confiante. Le soleil commenca à montrer le bout de son nez. Elle grimpa alors sur la bute de terre en compagnie du jeune homme, et admira le si beau paysage qui s'offrait à elle. Les rayons du soleil éclairait la vallée, et la neige scintillait.

" Oh, c'est... C'est magnifique ! "

Même les mots étaient fades à côté de cette splendeur. La jeune femme ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle fut coupé en plein élan par une flèche. La flèche, tirée d'assez loin, la frôla et elle se retira à temps en poussant un cri.

Qui était le tireur ? Elle regarda Carna, étonnée..

Asreko

Asreko et Croc était déjà loin dans l'épaisse forest, habitué à se déplacer en silence et dans la nuit, ils n'auraient eut aucun mal à trouver leur caverne, mais le temps les pressait, ils continuèrent donc leur chemin à travers les arbres afin de regagner leur gîte.

Ils étaient là où on ne les attendaient pas, c'est ce qu'ils recherchaient
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Rhinowyth

Rhinowyth avait belle et bien tiré la flèche en direction de Sophalyne.
En tirant cette flèche , il ignorait tout de la cible.Puis il entendit les cris de femme au loin . Justement les cris de femme venait de l'endroit ou avait attérit la flèche.Rhinowyth rangea son arc et son carquois sur une sangle sur son dos, et sautât de de son arbre en direction du sol.Une fois a terre il dégaina son épée et rangie sa dague dans une de ces bottes.Puis il ce mit a courir , épée a la main , armée et prêt a frapper en directions des cris.

Carnadine

Ils venaient à peine d'arriver, le soleil irradiant le ciel d'un rouge qui aurait pu être son sang dans l'esprit d'un poète macabre.
Justement, un flèche assassine perça la bulle de magie du lieu pour y faire pénétrer le cauchemar.
Par miracle, Sophalyne s'écarta et il fut heureux de constater que la flèche s'enfonçait dans le sol et non dans sa chair. Il resta stupéfait plusieurs secondes puis sorti un poignard de lancer caché dans sa manche, se tournant dans la direction du tir. Brigands ou chasseur maladroit et stupide et... ? Les jurons se bousculaient dans son esprit comme des ivrognes dans une taverne.

Il aperçut du coin de l'œil Sopha qui l'observait. Il rangea machinalement son arme et se tourna vers elle.

- Tout va bien ? je me demande quel... qui a pu faire ça.

Il s'approcha d'elle et attendit, prêt à saigner vif n'importe qui.
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Rhinowyth

Rhinowyth courait , de plus en plus vite vers la zone ou le cris avait eu lieu.
Puis tout à coup, il ce stoppât net.Il aperçut Carnadine et son amie Sophaline a coté de sa flèche. Il ce plaquât au sol pour ne pas être vus. Il rangea tout ces armes, puis grimpa dans l'arbre le plus proches. Il ce dépeça très agilement sur l'arbre pour en arriver a l'extrémité. Puis il sauta de l'arbre sans ce faire repérer. Il avait changer de position pour ne pas éveiller les soupçon.
Puis il ce dirigea vers les deux tourtereaux.

Comment allez vous en cette magnifique Soirée ?

Rhinowyth essaya de ne rien laisser paraitre sur son visage et de ce sentir innocent : Il aurait put tuer l'un des deux.
Puis il regarda son carquois et eu un étonnement et un grand sanglôt.
Les Flèche était marqué de l'armée Bretonne. Et la flèche lancée a l'aveugle l'était aussi. Il devait récupérer la flèche.

Dans un élans de courage il dit avec convictions :

Oh regardez , un cerf !!

En voyant Carnadine et Sophalyne se retourner machinalement il prit la flèche discretment et la rangea dans le carquois comme si de rien était.

Carnadine

Carnadine vit arriver Rhinowyth l'irlandais qui avait l'air de se croire plus discret qu'il ne l'était. Il leva les yeux au ciel un instant en souriant, pour demander ce qu'il avait fait pour mériter ça.

Il se fit légèrement avoir par Rhino, on ne savait comment mais en lui faisant de nouveau face, il remarqua son carquois. Impossible que ce soit une coïncidence.

- Hey Rhino, un loup derrière toi !

Celui-ci se retourna comme eux à l'instant. Carnadine en profita pour faire le pas qui le séparait de l'autre roux et lui délivra un coup de pied aux fesses dans lequel il mit force et entrain. Un gémissement de douleur réjouissant sorti de sa bouche, sans doute par réflexe.

- Que ça te serves de leçon.

Il lui jeta un regard glacé, portant un sens lourd. Il se tourna vers Sophlyne.

- On va oublier ça et continuer nous, hein ?
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Sophalyne

Si Sophalyne ne s'était pas retirée à temps, elle aurait reçue la flèche en pleine poitrine. Mais elle s'était jetée de côté, l'esprit vif, dans les bras de son beau rouquin. Celui-ci lui demanda si tout allait bien. Encore sous le choc, elle répondit d'une petite voix :

" Heu... Oui, oui, tout va bien... bien... "

Une fois rassurée, elle se détacha de son étreinte et regarda un instant la flèche qui s'était fichue dans un arbre proche. Bah, que dire, une flèche ordinaire, soit... Attendez, il y a quelque chose inscrit dessus ? Mais avant qu'elle n'ait pu lire, un bruit dans les buissons attira son attention.
Un animal? Un homme ? Celui qui avait lancé la flêche ? Toujours sous le choc, des tas d'idées se bousculaient dans la tête de Sopha. Elle jeta alors un regard interrogateur vers Carnadine. Après plusieurs secondes de stupéfaction, elle retrouva son regard habituel, curieux et spontané en regardans tout ce qui l'entourait.
Après un instant, le bruissement des feuilles s'amplifia et elle entendit Rhino approcher, et de sa voix dire, l'air innocent : " Comment allez vous en cette magnifique Soirée ? ". Avec un sourire, elle allait lui répondre lorsqu'il leur montra un cerf. Elle se retourna mais ne vit rien que la végétation enneigée de la forêt. Ennuyée d'être tombée dans le piège, elle se retourna et demanda :

" Il est où ton cerf ? "

Tiens, Rhino et la flèche, au même moment... La flèche ? Où est-elle ? a-t-elle rêvée ? Puis, elle entendit Carna faire le même piège que Rhino. Tel est pris qui croyait prendre ! Avec un sourire narquois, elle regarda son joli roux donner un coup de pied en plein postérieur du jeune chasseur. Elle demanda alors :

" Pourquoi as-tu lancée cette flèche ? Tu aurais pu nous tuer ! Enfin, moi... "

Avec un élan d'imagination, elle s'imagina Carna à sa place. Et s'il ne s'était pas reculé à temps ? Elle secoua la tête pour chasser ces idées noires, lorsque son amoureux lui demanda de continuer leur promenade. Elle hocha la tête et reprit son bras en se serrant contre lui. Son coeur battait toujours la chamade...

Rhinowyth

Je l'ais pas fait exprès, excuse moi Sophalyne............

Puis Rhinowyth ce relevas brusquement et regarda Carnadine sans ne rien dire, puis il regarda Sophalyne , c'est vrai il aurait pus la tuer.

Rhinowyth avait l'air Confus et il ne savais plus quoi dire . Il renfrogna le front et sortit, la fameuse flèche de son carquois . Il cassa la flèche en deux puis la jeta au pied de Sophalyne en la regardant.

Puis il ce retourna et marcha au village.

Sophalyne

Sophalyne sourit. Après tout, il ne l'avait pas fait exprès, elle le croyait. Qui tirerait en le voulant sur une amie ? Elle le rassura en disant gentiment, son côté sensible prenant le dessus :

" Oh, ne t'inquiète pas. C'est pas très grave, puisque qu'aucun de nous deux n'est blessé. Mais la prochaine fois, regarde la cible, d'accord ? "

A la fin de ses paroles, elle esquissa lentement un sourire. Lorsqu'elle le vit sortir la flèche de son carquois, la jeune femme se demanda ce qu'il allait faire. Mais elle n'eut pas le temps de lui poser la question, puisqu'il la cassa en deux et la jeta à ses pieds. Après, Rhinowyth se retourna et reprit le chemin du village.
Elle regarda Carna, étonnée. Alors que Rhino s'éloignait et qu'on ne voyait plus qu'une tâche noire à l'horizon, elle se baissa pour ramasser la flèche coupée en deux. Perplexe, elle pensa à haute voix en fronçant le nez :

" Je sais pas si ça va servir à quelque chose, maintenant... "

Elle se releva et se tourna vers son beau roux. Plus besoin de s'occuper de la flèche, elle n'avait tuée personne. Pour l'instant. Son rythme cardiaque s'était calmé. Sophalyne se serra contre lui, et reporta son regard vers le soleil couchant qui colorait le ciel de milles couleurs flamboyantes.

Rhinowyth

Une ombre planée sur la foret , des silhouette apparaissait et ce disperser.
La nuit était noire et sombre, on n'y voyait rien ou presque.
Avez vous déjà eu l'impression qu'on vous épiez ?
Avez vous déjà sentit une présence alors que personne ne fut a vos cotés.
Des cris dans la Nuits.

Dans la Foret de Vannes , cette nuit la , des cris ce faisait entendre , pas des cris de douleurs , mais plutôt des cris de colère.
Cette nuit , ce n'était pas un fantôme ou une apparition , c'était juste un jeune Irlandais.
Rhinowyth ce défouler sur un Chêne innocent. Il ce sentait coupable des évènement qui avait animé la veille , avec Sophalyne , Carna et une fameuse flèche.

Rhino donnait des coups de poings dans un chêne, comme si il tapait dans de la mousse ou du coton. La Colère lui faisait oublier toutes notions et , a vannes , tout le monde connaissait ou presque les colère monstrueuse de Rhinowyth quand quelque chose n'allait pas.

Rhinowyth avait trouver un chêne innocent, et avait décidé de ce défouler dessus.Un chêne , comme défouloir c'était toujours moins bien qu'un sac de remplis pour taper , mais toujours mieux qu'un passant innocent.............

Et c'est ainsi que Rhinowyth , tapât inlassablement , sur le pauvre chêne qui le matin , ne ressemblerais ni moins a une carcasse, ni moins a un arbre .

Jo77

Jo Arriva en forêt cherchant un coin digne Abby et non loin de la ville
Jo en forêt avait trouver pret de la riviere ruiselante 2 saule pleureur.
avec une ptite cascade rien de telle pour apaisé un vrai petit coin de paradis
Jo dit:
Abby se bout de paradie ses pour toi, j'espere qu'il te plaira, ou que tu soit tu restera dans nos coeur.
Jo se mis a tracée un rectangle et creusa et creusa entre les 2 saule pleureur

Jo77

Apres avoir Creuser
Jo alla chercher le menhir et y grava quelque mot
Jo était épuiser mais grava ses quelque que mot
Abby ses pour toi j'espere que ou que tu soit sa te plaira
Jo était épuiser mais continua a graver
Il finie au bout de 3 longue heures
Jo transpira
Puis fallait sortir le Menhir mais lui fallait plusieur personne pour la sortir de la charette et le poser
Jo partie voir Mumia et Jack
Et dit ne bouge pas je revient

Mumia

Mumia aida du mieux qu'il put son ami Jo à régler les derniers détails de l'inhumation d'Abby. Il leur fallait maintenant transporter son corps jusqu'à sa dernière demeure...

--Livreur

Un livreur arriva en forêt
Demat messire
Vous n'étiez pas facile a trouver je vous aporte vos fleur

Jo le pris il était ému
Elle sont magnifique merci
Le livreur dit
Ce n'et rien mesire je vous comprend moi aussi j'ai eu se probléme il y a peut de temps
Jo lui donna 35 ecus
Le livreur lui rendit
Non messire je ne peut point accepter votre argent je vous les laisse genereusement en memoire de votre amie
A bientot messire
Le livreur repartit
Jo fit voir le bouquet a Mum
Regarde elle sont magnifique trouve tu pas j'espere que sa lui plaira ou quelle soit

Jo77

Jo deposa les fleurs et dit a Mum
Bon ba on va poser se petit monument face a la cascade au moins les personnes qui viendron en pensent a elle verront se petit bout de paradis
Jo avec l'aide de Mum pris le ptit menhir qui pesa un peu mais reussir a la placer a l'endroit prevu
Merci Mum sans toi je n'aurai point reussi
Bon maintenant il et temps de retourné chez Abby et de l'emmmener ici car sa commence a 14H
Mum et Jo partir chez Abby

Jo77

Jo revien en foret avec Mum et Jack et deposere ABBY sur un lit blanc brillant
Mes amie voici la fin d'une amie cher dans nos coeur
Bon les ami attendon les inviters nous diron la ceremonie et apres nous iron tous a ma boulangerie

Orinthia

Orinthia était partie explorer la forêt de la ville, en se disant que plus elle explorerait et plus elle en saurait sur les environs...
Aussi quelle ne fut sa surprise de tomber sur Jo, qu'elle avait déjà rencontrée en taverne. Mais en voyant ce qu'il était en train de faire, un mauvais frisson la parcouru

Ooops, Jo, désolée, je ne voulais pas m'imposer...

Elle fit aussitôt un pas en arrière. Elle n'avait pas toujours des manières, mais elle savait quand elle tombait dans une situation maladroite

Jo77

Jo commença la cérémonie il était un peu deçu quasi personne n'était venu
Chers Ami

Nous somme réuni aujourd'hui en ce lieu dit un de paradie ici en forêt de Vanne.
Pour dire un aurevoir a notre defunte amie Abby
Jo avait une larme qui s'échappait
Abby nous a quitter à l'age de 22 ans s'était pour nous tous se qui comptait mais helas elle nous a quiter d'une maladie au poumon qui lui fut fatal
Abby était une fille sur qui on pouvait compter quand on en avait besoin quand on été malade ell nous guérissait
Abby avait aussi un grand coeur elle savait écouter et nous écouter quand chacun en avait besoin .
Abby je suis sur ou que tu soit tu veyera sur nous, et nous sache que l'on ne t'oublira pas.
Abby une leveuse de maux est une femme qui avait un don et qui grace a des plantes, des prieres, des secrets de paysan (priere secretes) et a un savoir faire, gérissait les gens gratuitement.
Il ya de cela peut de temps j'était encore a ses coters elle ma offert ceci
Jo fit voir le collier

Elle nous manquera notre Abby
Jo lui avait mis l'une des plus belle tenue pour que l'on se souvienne d'elle
Une Houppelande blanche avec des botte noir un col noir et un bustier noir elle était magnifique comme sa

Abby née en 1435 décédé en 1457
Tu nous manquera 1000 et 1 fois
Si quelqu'un a quelle que chose a rajouter qu'il le disent maintenant
Jo attendit les discourt de Mum et Jack

Carnadine

[ Le soir de la pleine lune]

Tâtant la bourse à son ceinturon pour au moins la centième fois depuis son départ, Carnadine avançait droit dans la forêt enneigée de Vannes. Il lui sembla reconnaitre certains arbres. Pas seulement leur espèce, non, dans leur individualité. Il aura pu les désigné s'ils avait eu des prénoms. Que ce soit vérité ou illusion, on aurait pu émousser une hache sur cette impression.

Il arriva bien vite à sa destination, les bois s'éclaircissant sur une clairière qui lui était familière à présent. Il reconnaissait en face de lui l'entrée à l'est. Sans doute que pour le promeneur innocent, ce coté en valait un autre mais l'est était l'entrée du cercle et on devait y entrer comme le soleil se lève. Se prendre pour le soleil avec ses cheveux de feu, ça semblait presque logique...
Il aurait sourit si une pensée n'avait pas balayé la précédente : ce soir, il serait seul.

Seul.

Il faisait encore le tour en y songeant et tout à coup, il eu l'impression que la foret s'élargissait pour le laisser dans sa solitude. Il secoua la tête. Il serait probablement seul. La nuance était mince mais elle chassa le vertige qui le prenait et il continua jusqu'à pénétrer le cercle.

Il retrouva la scène des mois précédents. Cette clairière idéale, cette source comme une amie compatissante et ce rocher plat à coté, si pratique qu'on pourrait croire qu'il avait poussé là à dessein.
Il tata la bourse que Chimera lui avait confié avant de s'assoir près du filet d'eau pas encore gelé par miracle. Le froid ambiant était le cadet de ses soucis et même peut être pire. Il pensait aux visages de ceux qui seraient absents ce soir. Lastree, Chimera, c'était certain. Ben, Lallie, Mumia, presque sur. Il soupira et regarda la lune avec une paire d'yeux gorgés de mélancolie.
Il se cachait bien que si aucun ne venait sa plus grande terreur se réaliserait. Cette solitude qui le rendait malade en pensée.

Un violent coup de vent fut comme une claque gelée sur son visage. Ce soir, ces peurs n'avaient aucune importance. Il avait simplement un devoir à accomplir. Là.
Un autre regard à l'astre qui lui semblait d'un teint morbide et il jaugea le temps de nuit qu'il lui restait. Il frissonna sans que la nature y soit pour quelque chose.
Il pouvait bien les attendre une heure encore.
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Orinthia

Orinthia poursuivit sa ballade dans la forêt, à la recherche de... on ne sait quoi, à vrai dire. L'appel de la nature était plus fort que tout, la forêt depuis son enfance avait été son refuge, sa révélation, une partie de sa vie...
Aussi, cette forêt inconnue, il fallait qu'elle l'explore, qu'elle la découvre. Elle voulait percer son mystère, ou du moins en comprendre le souffle intérieur qui l'habitait...

La jeune femme s'assit sur une grosse racine, et s'adossa à un arbre séculier. Elle pouvait voir la lune rond et étincelante au travers des feuilles.

Elle repensa à la rencontre qu'elle avait fait dans la journée. Est-ce qu'elle aurait raison, cette fois-ci de suivre l'élan de son cœur ?...

Asreko

Asreko venait de recevoir son enrôlement, en effet son Commandant le rappelait déjà, son métier étant la guerre c'est sans remords aucun, qu'Asreko avait repris la route avec Croc afin de rejoindre sa section au plus vite, et justement le plus vite était de traverser cette forest qu'ils aimaient tant.

C'est donc au pas de course, que certains virent passer ces 2 masses que représentaient Asreko et son loup.

Certains diront peut être, nous avons vu un homme courir avec son barda suivi par un loup, ce dernier cherchait il à l'attaquer ou tout simplement à l'accompagner?

la réponse n'est et ne sera connue que de peu de personnes, seulement ceux qui avaient déjà sympathisé avec ce drôle de duo, l'un blanc comme les neiges du grand nord, l'autre avec cette peau cuivré qui sied si bien aux marins ou aux hommes qui vivent avec le soleil
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Roxadana

Elle était sortie du Parlement de Roazhon dans un état un peu second, prenant tout à coup conscience de l'échec de sa vie...Une vie consacrée à la Bretagne, Bretagne qui ne ressemblait plus à rien, hormis à un mur tenu par une poignée d'intéressés...de très intéressés, même...Un mur auquel se heurtaient tous ceux qui avaient le malheur de vouloir penser, évoluer, changer...
Châteaubriand était déserté, ses enfants grandissaient sans elle, et tous les hommes de sa vie avaient fini par la quitter....
Avant de rejoindre ses vieux amis, Nelly, Gwellan, Jehan, elle avait toutefois une dernière chose à faire...
De très bonne heure, un matin, elle s'enfonça dans la forêt de Vannes, et alla droit vers l'emplacement de la cabane où elle avait vécu avec Chitoss...Elle voulait revoir une dernière fois le seul endroit où elle avait vraiment été heureuse dans sa vie...
A Châteaubriand, tous ses papiers étaient en ordre...hormis quelques livres, chevaux et bijoux, il n'y avait guère qu'un petit milliers d'écus à partager entre les enfants...Pas de quoi se battre comme des chiffonniers...

Sur ces réflexions, elle arriva à la petite clairière, où Chitoss, plus de 20 ans avant, leur avait construit une cabane, où il avaient vécu quelques années, avant qu'il ne finisse par la brûler dans un accès de folie...Elle s'assit sur un tronc d'arbre, dans le froid matinal, et resta là un bon moment, à se remémorer un tas de bons souvenirs, et en espérant surtout que c'étaient ceux là que Chitoss garderait d'elle...Comme la fois où il lui avait donné une leçon très particulière de québecois, à l'école Saint-Vincent, ou ce jour où il était revenu de chez Tamuril, refusant à tout jamais de manger des patates, ou encore leurs escapades nocturnes, quand ils étaient tous deux dans l'armée, et censés faire la garde...

Elle avait réfléchi un bon moment au moyen le plus efficace de débarrasser le plancher de sa présence inutile, et avait finalement décidé de confier cette tâche à la nature...

Sa venue en cet endroit n'était pas entièrement anodine...Elle se souvenait parfaitement avoir passé des après-midis à empêcher les triplés de toucher à un buisson, près de la cabane..Abi, en particulier, voulait toujours cueillir les jolies fleurs roses qui poussaient là....Jolies, mais mortelles...

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[RP] La forêt de Vannes