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[RP] La forêt de Vannes

Bestbuff
[Forêt de Vannes - ... Tant que le loup n'y est pas ...]

La jeune Bretonne n'avait pas répondu, seul un signe de tête pour dire quoi ? oui j'ai compris ou oui je suis d'accord ? Bess la regarda s'éloigner, un pincement au coeur, dommage que ce soit la guerre, elle avait déjà fait plusieurs rencontres qu'on pourrait qualifier ...d'interressante, en était-ce une ? La belle continuait son chemin, enroulant ses bras autour de ses épaules...froid ? Bess ronchonna, c'est quoi son nom déjà ? ...

Hé ! ... Heu... Celi...Ceci... Bretonne ! J'ai du pain et du fromage ... enfin si on peut appeler ça du fromage... m'enfin ça se mange.... et j'ai assez pour nous deux si tu le souhaites.

Bess avait lancé ces mots assez fort pour que la demoiselle l'entende, les villageois mourraient de faim, elle avait déjà tenté d'en aider un ou deux mais avec ces fiers breton c'était toujours la même histoire... La demoiselle s'était arrêtée et retournée, la fixant :

C'est juste du pain et du fromage.... sans poison....

Un sourire, le premier depuis qu'elle avait croisé le regard de Cecilie, histoire de détendre l'atmosphère.
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---fromFRceciliejolie
Cécilie fixa la jeune femme et lui sourit. Sans un mot, elle avanca vers elle avec cet espoir qu'un jour on pourrait mettre fin a cette guerre.Et puis elle avait faim, tellement faim depuis que les vivres se fesaient rare. Elle fixait la jolie Francoise, en train de fouiller dans son sac. Elle regarda la miche, comme s'il s'agissait d'une pierre précieuse. Elle essuya ses larmes et accrocha propement ses cheveux, histoire d'etre présentable. Elle remis ses linges en place et désigna un coin retiré de la foret, une petite clairiere...
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Bestbuff
[Forêt de Vannes - ...si le loup y était ...]

Invitation acceptée, la jeune bretonne avait essuyé ses larmes et fait demi tour, fixant la miche de pain que Bess venait de sortir, comme s'il s'agissait d'une merveilleuse friandise.

Se fermant au sentiment de pitié face à cette faim évidente, Bess remit la miche à sa place et suivi la jeune femme dans la petite clairière. S'assayant toutes deux sur une souche, Bess vida sa maigre réserve, coupant tranches de pain et de fromage, prenant soin de ne point laisser l'arme à la disposition de son "éventuelle" ennemie :


Vas-y mange... j'ai pas trop faim de toute manière...

Ouai tu parles ! ... je fais ce que je veux ... m'enfin t'es pas obligée de lui mentir non plus ...je ne ment pas, j'ai pas faim moi - enfin pas autant qu'elle visiblement ....

Petit sourire en coin à l'adresse de Cecilie qui venait de saisir un morceau de pain et un de fromage, portant le premier à la bouche.

Désolée, le pain est un peu dur mais c'est tout ce que j'ai ....
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---fromFRceciliejolie
Cécilie mangea délicatement chaque morceau qu'elle portait a sa bouche, oubliant le gout et savourant seulement le fait de pouvoir manger. Elle fut genée que la jeune femme ne partage pas le repas avec elle et en poussa une partie vers elle.
Tiens, mange avec moi, c'est trop gros pour moi de toute facon , je ne mangerai pas tout.
Elle la regarda lui sourire et repris son repas, en fesant bien attention de regarder son hote. Elle regardait chaque détail du visage de la belle, cachés par sa capuche. Les Francois ne pouvaient pas etre si méchant finalement, la jeune femme lui ressemblait beaucoup ... Elle décida de se mettre a califourchon sur la souche pour se retrouver juste en face de la demoiselle. Elle finit de manger en silence, tout en la regardant, et pris soin de nettoyer les quelques miettes qui s'étaient perdu sur ses vetements.
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Bestbuff
[Forêt de Vannes - ...si le loup y était il nous mangerait]

Un sourire et un simple signe de tête pour dire non, il n'était pas temps pour elle de manger...et surtout pas ce qui était là vu la faim évidente de Cecilie. Celle-ci d'ailleur l'observait tout en mangeant, sans un mot, divers sentiments semblant passer dans ses yeux.

Bess quand à elle jetait de temps à autre un regard alentour, se silence entre elles lui pesait, elle reporta les yeux sur la jeune femme maintenant face à elle :


J'ai encore du pain dans mes fontes, ma monture est un peu plus loin aux abords de la forêt...je pourrais vous le donner si vous voulez, et me dites pas non...y a personne ici pour vous voir accepter quelque chose d'une françoise.

Détournant à nouveau les yeux elle se mit à scruter un fourré d'où elle pensait avoir ouïe quelque bruit.

Enfin je pense qu'il n'y a personne pour nous voir, mais aprés tout, si vous dites pas qui je suis, j'irais pas le répéter non plus.
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Fanchon
La rousse s'était aventurer dans la forêt en quittant le couvent où elle n'avait pas forcément été bien traitée et nourrie , son ventre criait famine.

Elle foula de ses pieds nus les fougères encore tendres , les chants des oiseaux et de la tourterelle des bois résonnaient dans cette cathédrale végétale , elle sautillait en fredonnant , elle se sentait légère et de bonne humeur , elle se régalait avec quelques fraises des bois.

Puis en arrivant à l'orée de la forêt la rousse vit un canasson attaché à un arbre avec sa monture, il broutait paisiblement , elle s'en approcha en susurrant....
tout doux mon beau , tout doux !
Le cheval surpris releva sa tête et recula nerveusement, Fanchon tenta alors de le rassurer et resta un instant immobile en scrutant les alentours , tout était calme , pas un bruit, personne dans les parages , inconsciente d'un éventuel danger elle s'avança alors vers le cheval et lui caressa les narines , puis elle se mit à inspecter la besace accrochée sur la monture , elle tâta son contenu , elle sentit des rondeurs et défit fébrilement la cordelette de celle ci , ses yeux se mirent à briller à la vue des belles miches de pain , un sentiment de honte s'empara d'elle , mais elle avait si faim qu'elle ne put résister et s'empara de deux miches de pain , elle ne referma pas la besace , toute tremblante elle prit la fuite et se dirigea à toute vitesse au village .


Edit : balisage
La.Sang.Sure

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---fromFRceciliejolie
Cécilie regarda la jeune Francoise et lui sourit. Sa timidité avait disparue et elle se sentais bien reconnaissante de l'amabilité de cette demoiselle. En signe d'affection elle posa sa main sur une des siennes et s'adressa a elle le sourire aux levres.
C'est tres gentil mais je ne voudrai pas abuser de ton amabilité, je te suis deja extremement reconnaissante de ce que tu as fait pour moi. Tu aurais pu me tuer et emmener ma pature aux tiens pour recevoir des félicitations.Je ne suis pas armée et tu aurais pu profiter de la situation.
Les mots lui venaient facilement et sans attente.
Je tiens a te remercier, puis je faire quelque chose pour t'aider?
Elle regarda l'air surpris de la Francoise, et sa main toujours posée sur la sienne. Elle l'enleva rapidement pour éviter que cette derniere ne soit génée. Elle lui souriait toujours, attendant une réponse...
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Maliern
Maliern avait fini péniblement sa journée de travail, ses blessures lui faisait un mal de tous les diables... Même si apparemment elles semblaient enclines à se refermées... Trop lentement à son gout.

Il avait conservé la hache que la ville lui avait confiée, pour aller construire une cabane dans la forêt, et, personne n'avait osé lui dire quoi que ce soit. Il faut dire que passer ses journée à cogner en chantant :


Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Avec leurs barbes longues de 4 pieds
Et leurs haches qui fendent les chênes
Leurs chaussures écrasent les plantes
Et dans les arbres détruits ils dansent
A grands coups de pourfendeuse
Ils atrophient la nature pieuse
Les bûcherons sont entrés dans la forêt
Les bûcherons sont de plus en plus laids
Mais il est arrivé qu'un jour il n'y avait plus d'arbres
Tout n'était que tristesse et désordre
Les bûcherons ont beaucoup souffert ce jour-là
Il n'y avait plus rien à abattre
Dans un village perdu près des marais noirs
Les bûcherons sont entrés
Avec leurs bottes aux pieds et le matériel usé
Dans ce village perdu il y avait un abattoir
Les bûcherons ont prêté leurs mains,
leur force, leur courage
Pour abattre les boeufs, les veaux et les porcs,
Pour en faire de la viande
C'est ainsi que les bûcherons reprirent courage,
En pourfendant les bêtes...
(original BxN)

Hawhawhaw !!!

Il ne pouvait s'empêcher de rire en repensant aux gros nigaud qui le regardaient d'un air épouvanté. Mais un hennissement soudain le remit sur le qui vive...

Se rapprochant doucement dans les fourrés il aperçut la jeune fille aux cheveux roux fouillant les sacoches d'un cheval. Vu comment elle s'y prenait, cela ne laissait aucun doute sur ses activités.

La jeune fille aurait du apercevoir le regard vert luisant de Maliern dans la pénombre lorsqu'elle observait alentour. Mais, trop occupée a calmer le cheval elle ne semblait pas s'être alertée de sa présence.

Après avoir chipé le pain des sacoches, la jeune fille prit ses jambes à son coup. Maliern, relevant ostensiblement sa cognée sur l'épaule, sortit des fourrés et de sa voie grave et rocailleuse lança :


Demat Rouquine !
Tu semble bien préssée...

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Fanchon
Dans sa course , la rousse entendit l' échos d'une voix grave et caverneuse , elle se retourna sans s' arrêter , trébuchant sur une racine elle a failli chuter , elle vit une silhouette masculine , elle ne reconnut point cet énergumène , ne sachant pas s'il s'agissait d'un breton ou d'un françoy , déjà qu'elle était facilement identifiable de par sa chevelure flamboyante , fallait rester prudente et surtout pas s'arrêter, elle accéléra alors sa fuite sans plus se retourner .

Elle finit par arriver au village et arrêta sa course folle pour ne pas se faire remarquer.

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Maliern
Maliern ne pu s'empêcher d'hausser les épaules... Puis murmurant pour lui même...

Tans pis, ça en fera plus pour moi...

Il déboucha sa bouteille de Chouch, et, goulument en vida un bon quart. Puis, dans un instant de folie se mit à hurler tel le loup :

WOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!
Hawhawhaw !!!


Content de lui, il repartit vers la forêt, et, après avoir repéré un bon chêne décida d'y établir sa nouvelle demeure.

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Bestbuff
[Forêt de Vannes - .... Loup y es-tu ? ....]

Le geste la surpris, fixant d'abord la main de la jeune femme posée sur la sienne, Bess n'écouta pas le début de la tirade, pour enfin lever les yeux vers la Bretonne, puis fronçant les sourcils aux dernières paroles :

M'aider ?

Elle ne put s'empêcher de rire : désolée mais je n'ai point besoin d'aide...enfin par pour le moment, à moins que des bretons se cachent pas trés loin, mes avis que je serais en mauvaise position, mais pour le moment je ne crois pas avoir besoin de quoi que ce soit.

Elle sourit et repoussa le reste de nourriture vers Cecilie : j'ai tout ce qu'il me faut au camp, et je sais que ça ne sera pas perdu.

C'est à ce moment là qu'un cri à faire trembler toute la bretagne se fit entendre, d'un bond Bess fut debout, la main posée instinctivement sur le manche de sa dague, fixant chaque fourré, chaque buisson, ou plus loin lorsque c'était possible.

Je crois qu'il est temps pour moi de repartir, j'ai l'impression que nous ne sommes pas si seules que je le croyais, et je doute que ça soit du François.

Un hochement de tête, sourire crispé, elle mit un temps à se souvenir par ou repartir pour retrouver le petit chemin qu'elle empruntait avant leur rencontre, un dernier regard vers la jeune femme :

Qu'Aristote t'ais en sa Sainte Garde Cecilie, et évite la maréchaussée...ça n'est jamais prudent en temps de guerre.

Elle détacha une nouvelle fois la dague de sa ceinture, et quitta la petite clairière, le coeur battant la chamade, l'oreille aux aguets, l'oeil scrutant chaque arbre, chaque feuille, à la recherche d'éventuel ennui.
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Maliern
Tard dans la nuit on entendis la cognée résonner dans la foret. Maliern guilleret construisait sa cabane...
Ne se souciant guère de molester les Grands Ducs et leurs proies il finissait la bouteille de chouch en maudissant ceux qui l'avait contraint à son insupportable immobilité...

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---fromFRceciliejolie
Elle entendit le cri elle aussi et ne bougea plus. Immobile elle regarda la jeune femme partir sans un mot, d'un depart aussi rapide que son apparition...
Elle se releva et ramassa les restes de pains, qu'elle cacha sous ses linges. Elle reparti vers l'orée du bois tranquillement, savourant son ventre plein.
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Maliern
Maliern était revenus tard vers sa cabane, et relativement saoul.
Ressassent :

"5 fois tu est mort, jeune prétentieux...
5 fois que tu me dois. Et que tu me rendras...
Maintenant dépêche toi !
Jeune capricieux, sois sage !
Et ne te tourmente pas !
Car tu me reviendras, que tu le veille ou pas !"


Après quelque temps passés à essayer de dormir sans y parvenir. Torturé par la voix qui trottait inlassablement dans sa tête il décida d'aller se promener dans la foret.

D'une part pour mieux la connaitre, et d'autre part pour voir si par chance il n'y aurait pas un caern dans les parages...

Il arpentait les bois, s'aidant de son bâton, choisissant les sentiers selon son humeur.
La lune, blafarde, éclairait ses pas. Le ressac les rythmaient.

Juché sur un monticule, il observa longuement la mer. Puis, las, il prit le chemin des contrebandiers qui longeait la côte. Lorsqu'il vit plusieurs menhirs, dont un qui faisait bien trois mètres.

Il entendit un toussotement, ce figeant net, il resserra les paluches sur son bâton. Il regrettait soudain de ne poins avoir prit la cognée, il n'était certes pas en mesure de se battre (ses blessures le lui rappelait bien) mais ça aurait fait peur...

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Maliern
Maliern attendis patiemment, mais rien ne se passa...
Il se décida à avancer prudemment.
Mais rien...

Il fit le tour du lieu, certes ces pierres étaient anciennes mais les Chiens d'Aristote les avaient marquée de leurs sceau infâme.

Un petit coup de vent, et il prit conscience de sa fatigue. Il lui fallait du repos, enfin...

En repartant, il cru entendre un gloussement... Ce lieux serait il encore habité malgré les outrages qu'il avait subis ? Possible...

Il décida d'y revenir plus tard... Pour l'instant il lui fallait regagner sa cabane pour dormir...

Et c'est tel le somnambule qu'il regagna ses pénates, le corps engourdis, l'esprit vidé.

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