Elle pris les clefs de sa nouvelle demeure de ses doigts fins. A en juger ses ongles si parfait elle devait point travailler la terre mais bien de pratiquer métier d'ouvrage ou peut-estre servante.
Ceci m'interpellait et j'avais complètement oublié de lui soumettre le réglement et aussi les informations d'usages. Mes reflexes de responsable du cadastre prirent le dessus sur mes sentiments.
"Je suis confus, j'ai ommis de vous prévenir que vous aller résider au premier étage car le rez de chaussée étant jà habité par un tisserand du nom de Linden et aussi de vous demander vostre métier, car ceci dépend de vostre logement, je crains que si vous soyez, boucher, forgeron, boulanger ou bien tisserand vous ne puissiez occuper le premier étage. Ces métiers cités sisent tous au rez de chaussée, c'est pour des questions pratique vous en conviendrez"
Mon récit fait je me dirigeais dans un coin de mon office et pris d'une vieille commode en chesne deux petits gobelets en argent que je remplissais qu' à moitié de ce bon breuvage.
Elle me narrait tout son parcours d'Helvétie à Bourg en passant par mon beau païs franc-comtois. Elle évoqua la petite bourgade de Saint-Claude que je ne connaissais que de nom mais fort bien de réputation à la taille de belles pipes en bois.
Ses yeux clairs m'intimidèrent, ce fut bien la première fois qu'un regard de femme me fit autant perdre la raison, moi qui d'accoutumée impressionne par ma prestance et ma gouaille. Je suis cueillis.
Elle s'avança vers moi avec une douce mélodie de tissus froissés, sa main se posait délicatement sur mon bras. Un frissons parcourait mon dos, j'avais l'impression que mes cheveux se dressaient sur mon chef.
Une fois de plus mes esgourdes me firent défaut, je ne vis que ses lèvres remuer, je n'avais saisi à peine le début de sa question. Il se passait bien quelques secondes qui me semblait interminables avant d'y donner réponse.
D'une voix posée cherchant mes mots
"j'en viens de Befo, Madame, une toute petite seigneurie point mentionnée au nord du comté de Montbéliard, j'y ai passé mon enfance. Quand le temps fut venu pour moi de gagner mon pain je m'en allai pour le Limousin, à Gueret, puis le hasard de la vie à fait que mes pas m'ont amenés en cette bonne ville de Bourg."
Ventre Dieu, comme j'aimerai que sa main ne ma lasche plus, pensais-je en mon for. Hélas, mon voeu ne fut exhaucé. Sa main s'en allait pour saisir le gobelet de génépi et le portait à ses lèvres.
"Vous ne buvez point, sieur Halvarik ?" dit elle souriante regard amusé
"si...si fait Madame, je me joint à vous et vous souhaite la bienvenue à Bourg"
Je bus une lampée de génépi, mon gargamel tout comme mon esprit se ramentevaient des grands vergers de Fougerolles, des douces montagnes vosgiennes et jurassiennes, des belles forest giboyeuses de Franche comté
DEMANDE ACCEPTEE_________________
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