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[RP] Le Tit'Moulin à aube de KIO et Tine...Rasmo...Aël......

Kekione
KEKIONE revint de son travail assez tôt...
Il ne trouva personne au moulin. Sa belle devait être à la Mairie.
Il prit un gobelet en grès dans lequel il se servit du vin blanc savoyard, prit une saucisse sèche et un couteau et sortit derrière le moulin pour s'assoir contre le vieux banc posé contre le mur.
Il rajusta son chapeau de paille.
Il faisait bon.
Le vieil homme se coupait des rondelles de salami au fur et à mesure en sirotant son breuvage.
Il souriait.
Sa vie était un conte de fées depuis qu'il la partageait avec Valentine.
En pensant à sa magnifique et jeune compagne, le gribouilleur eut une réaction physique à l'entre-jambe qui lui fit espérer qu'elle rentrerait rapidement.
Il partit d'un éclat de rire.
Oui, décidément, sa vie était belle.
Valentine.


Il faisait chaud, très chaud et la journée s'annonçait calme, Kio allait partir pour la journée et rentrerai tard pour tuer son cochon.

Tine avait se lever son homme de bonne heure sans savoir vraiment ce qu'il partait faire si loin d'elle mais ne posa aucune question, en femme modèle, elle lui prépara une besace remplit de victuailles, cochonnailles, petits gâteaux et de quoi se désaltérer largement.

Elle se dit qu'il devait avoir trouver un modèle pour un nu et connaissant sa jalousie ne lui en parlerai que plus tard. Elle réussit à ne pas montrer ses inquiétudes, lui sourit largement et l enlaça amoureusement pour un baiser qui semblait ne jamais finir, puis lui pinça le fessier en disant


Bonne journée mon amour, ne fatigue pas trop tes yeux, ni ton corps, ce soir je te prépare une petite soirée ou tu auras besoin de toute tes forces.


Un sourire coquin au lèvres elle le regardait avec tout l'amour qu'elle lui portait.
Kekione
Le vieil homme souriait à toutes les allusions de sa belle relative à cette jalousie terrible qu'elle avait.
Il prit la besace et embrassa sa belle.

Je ferrai attention à moi afin d'arriver en pleine forme ce soir, mon cœur.

Il serra la belle contre lui, l'embrassa fougueusement et fila vers son travail.
Valentine.


Les jours passaient, plus ou moins débordée, Tine renouvelait son mandat Mairie et envisageait de présenter une liste aux prochaines ducales mais le temps ou elle voyait son Kio était destiné à bien d'autre chose que la politique, elle devait pourtant bien lui dire son intention et ce soir là, elle lui en fit part.

Une longue discussion entre eux. Tine était perturbée, elle ne voulait en rien perdre ou décevoir son homme, pourtant, il su lui dire qu'elle avait dit plus jamais tellement son dernier mandat avait été difficile et il avait raison, elle l'avait dit.

Ella passa la nuit les yeux grands ouverts une bonne partie et s'endormit au petit matin.
Valentine.


Après deux jours, Tine était rassurée, son amour l'aimait envers et contre tout, elle rentra ce soir sachant qu'elle ne verrait son homme que très tard, décida de prendre un bain et mis l'eau à chauffer sur le feu qu'elle avait allumé un peu plus tôt à l'extérieur. Pendant que les flammes faisaient leur office, elle remplit le baquet en bois que son homme avait eut du mal a entrer dans la maison, il servait peu, les emplois du temps chargés, il était rare qu'elle puisse se faire un bain. Elle y jeta quelques préparations de sa Mel pour que son corps s'apaise et sente bon et se déshabilla tranquillement, se pensant seule jusqu'à tard dans la soirée.

Quelques minutes encore et l'eau bouillerait, elle posa son fessier sur le banc et commença à observer son corps en repensant à tout ce que son amour en disait, pourtant, elle y voyait des milliers d'imperfection, se massant doucement les jambes qui lui semblaient lourdes après de bonnes journées à courir dans les couloirs de la mairie et du château.

Au bout de longues minutes à penser à lui, elle versa l'eau fumante dans le baquet et se glissa doucement dans l'eau, sentant un bienêtre certain aux caresses du liquide envahissant sa peau. Elle posa la tête sur le rebord en bois, allongée de tout son long dans ce bain odorant, ferma les yeux et revécu leur dernière soirée.

Valentine.


Un pigeon arriva et se posa sur le bord de la fenêtre, Tine ouvrit un œil mais le referma se disant que ce devait être encore un pigeon officiel pour la mairie, elle était si bien dans son bain, espérant que son amour ne tarderait plus.
Valentine.


Tine trempait dans ce bain devenu froid, voir glacial, espérant toujours voir arriver l'être qu'elle chérissait le plus, sa peau ramollie faisait de petits plis au bout de ses doigts, à croire qu'elle voulait rattraper l'âge de son amour, elle ne se résignait pas à sortir de ce bain devenu maintenant torture, elle imaginait l'arrivée de son sauveur..

"Enfin me voilà devant toi
Intimidé de te voir
nue devant moi
Alors que tu n'avais plus d'espoir
Tes yeux plongés dans les miens
Je te caresse de mes mains
Doucement sur ton épaule
Alors que nos lèvres se frôlent
Timidement tu les saisies
Et m'enlaces avec envie
Puis avidement emporté par le désir
Que tout ton être m'inspire
Goulument je t'embrasse
Comme pour laisser une trace
Et tes mains se promènent
Sur mon corps transcendé
Par le désir si longtemps attendu
D'un œil averti tu as vu
Que tes caresses ont prisent sur moi
Et me laissent sans voix
Seul tes gémissements
me guident assurément
Au cœur de la nature morte
L'envie devient trop forte
mes doigts humides de ton intimité
Continuent leurs rondes insensées
Ma langue vient visiter
Ton corps tangue sublimé
Je te renverse en arrière
T'embrassant pour faire taire
Se plaisir qui me guette
Étouffer tes cris de délire
J' entre en toi plein de désir
Pour qu'ensemble dans la sensualité
Nous puissions être emportés
J'ai pris mon intimité
Pour avec elle cohabiter"


d'après RENCONTRE /AUTEUR/ DANIELLE ODDOS
Kekione
KEKIONE avait un peu trainer avant de rentrer chez lui.
Il trouva sa Valentine dans un baquet en train de lire un parchemin.

Et bin, ma belle, que fais-tu ?

Il trempa une main dans l'eau.. et la retira de suite.

Mais c'est glacé !!!
C'est une nouvelle méthode pour attraper la mort ?
Sors de là avant de tomber malade !


Il attrapa une serviette propre que la jeune femme avait certainement préparé pour elle.
Il ouvrit le linge de bain et attendit que sa belle vienne s'y lover.
Lorsque sa compagne sortit de l'eau, le vieux gribouilleur vit le corps splendide de Tine dégoulinant d'eau et trouva qu'elle était son aphrodite. La perfection faite femme.
Il l'emballa dans le drap et la serra contre lui.
Le vieux la massa longuement pour la sècher.. et profita de la caresser de partout.

Mhhhhhh ! Tu es belle comme une déesse mon amour.


Il la souleva de terre et la pris dans ses bras.

Je t'emmène faire quelques exercices sur notre couche pour te réchauffer, d'accord ?
Valentine.


Tine frissonnait de tout son corps, embrassa son homme qui enfin avait trouvé le chemin du retour au moulin.

Oh amour, j'ai bien cru y mourir dans ce bain, tu as tardé, tu tarde toujours trop à mon gout, les secondes sont des heures quand tu es loin de moi.


Accroché à son cou, elle l'embrassa l'entendant dire qu'il allait la réchauffer avec quelques exercices, elle connaissait bien son homme et imaginait bien à quels genres de galipettes réchauffantes il pensait. Même fatigué, son vieux gribouille ne lâchait rien.

Un couple marginal, certains s'y étaient fait sans même se poser de question, leur différence d'age et de physique ne les choquant pas, ne voyant que l'amour de ses deux êtres qui transpirait par tous les pores de leur corps, d'autres plus puritain criaient au scandale dans toute la Savoie, jalousie de les voir s'aimer sans réserve, sans peur du "qu'en dira-t-on", femmes jalouses ne ne pas être comblées, hommes ne pouvant assouvir leurs pulsions bestiales, peu importait, ils s'aimaient physiquement comme personne chaque fois qu'il le pouvaient sans aucune retenue.

La nuit fut, longue, chaude, belle, bruyante.
Kekione
KEKIONE avait profité toute la nuit du corps merveilleux de sa Tine.
La fougue de sa jeunesse l'avait entrainer dans des jeux extraordinaires, fait de sensualité et de bestialité.
Ils avaient mélangé leurs corps de toutes sortes de manières, formant des arabesques improbables.

Si bien que ce matin là, le vieil homme ne se réveilla pas au champ du coq.
Il faisait déjà jour depuis longtemps.
Il se tourna et vit qu'il était seul dans le grand lit. Sa belle était partie depuis longtemps, mais il y avait encore la marque de son corps et son odeur sur les draps.
Le gribouilleur y planta son nez pour renifler les éfluves de sa tendre amante.
Son entre-jambe se mit à gonfler et ses envies le reprirent.
Kekione se coucha sur le dos et commença à se faire du bien en pensant à sa déesse.
Les yeux fermés, il se fit plaisir jusqu'au bout en s'imaginant avec sa belle.

Riant et tout pégueux, le vieux pervers s'en alla se laver au puits au fond du jardin.
L'air était frais mais agréable. Le bonhomme se retourna plusieurs seaux sur la tête. Il se frotta énergiquement.
La petite brise lui donna la chaire de poule. Il se dépêcha de rentrer, remarquant alors qu'il se promenait nu comme un ver dans le jardin.
Pris d'un fou-rire, il eut bien du mal à se sécher.
Il se rhabilla prestement et partit travailler le cœur léger et les bourses moins pleines.
Valentine.


Tine rentra entre deux affaires de mairie au moulin, elle fila rapidement dans la chambre ou des effluves planaient encore de leur nuit folles. Elle sourit, ouvrit en grand la fenêtre et senti le vent s'engouffrer dans la pièce. Elle resta contemplative de la nature se pavanant de ces couleurs d automne.

Déjà les jours sombres qui s'annonçaient mais Tine aimait chaque saison avec leur lot de bonheur, champignons, couleurs, puis neige et randonnées en montagne.

Elle décida de profiter du vent pour changer la couche qui en avait bien besoin, défit entièrement le lit, tapa les coussins, essaya de retourner le gros matelas de laine en vain. Rouge d'effort elle s'allongea dessus en soupirant.


Jamais je n'y arriverai sans lui, bon déjà laver les draps.

Elle attrapa l'ensemble du linge en fit un baluchon et le transporta jusqu'à la charrette qui lui permettait de transporter battoir, planche, cendre, jusqu'à l'endroit ou elle lavait habituellement.

Avant de se lancer, une envie de tisane la prit, tranquillement elle se fit infuser quelques herbes odorantes.
Valentine.


Le baluchon sur l'épaule, Tine fit tout doucement pour descendre les escaliers afin de na pas réveiller son homme qui dormait du sommeil du juste.

Leur soirée avait été plus que belle, amoureuse, passionnée, et l'âge avancé de son Kio n'avait en rien freiné leur ébats. Comment allez t elle pouvoir supporter l'absence qui se profilait, de longs soupirs s'échappaient de ses poumons sans même qu'elle ne puisse les contrôler.

Arrivée dans la cuisine, elle vérifia que tout était prêt pour qu'il ne manque de rien et lui laissa un petit mot sur la table.


Citation:
Mon Amour,

C'est le cœur serré que je prend la route,
tu ne quittera pas mes pensées.

JE T AIME
Kekione
KEKIONE s'assit après avoir lu le petit mot de sa douce Tine.
Il avait les yeux mouillés.
Chaques minutes loin de sa bien-aimée lui semblaient des heures... alors, lorsqu'elle partait pour plusieurs jours, c'était un véritable déchirement pour le vieil homme.

Il soupira longuement.
Il pensait à son futur séjour chez les moines pour aérer son esprit et remettre de l'ordre dans ses pensées.
10 jours... cela allait être très très long.
Il prit un fusain dans sa besace et écrivit au dos du parchemin.

Citation:
Tu es ma vie Valentine, donc, sans toi, je suis comme mort.
Vivement que tes baisers redonnent de l'air à mon corps et à mon cœur.
Je t'aime.
KEKIONE


Le gribouilleur posa le parchemin sur la table et partit travailler pour ne plus penser.
Valentine.


Bien des jours passèrent, tout les projets chamboulés, Kio bloqué du dos du rester alité, Tine courant de château en conseil municipal, de taverne en chambrée pour masser son amour, commençait à sentir la fatigue. Il allait falloir faire un choix, la politique l'agaçait de plus en plus, ne supportant pas la mauvaise foi de certains et les ambitions personnelles des autres, elle était bien décidée à l'avenir de se garder de risquer perdre sa vie privée et préparer son départ de tout ce charivari. Espérant que Kehl allait devenir maire, une sécurité pour la ville, un homme de poigne et rigoureux, elle pourrait alors reprendre pleinement sa vie de femme, de maîtresse, de mère, de marraine, sa vie sereine.

Ce jour là, son Kio allant mieux, rattrapait le temps perdu à travailler dur, elle s'affaira au ménage du moulin afin de pouvoir accueillir les enfants de Melisse qui elle préparait un voyage.
Kekione
KEKIONE dont le dos le faisait moi souffrir s'approcha de sa belle qui s'affairait.

Où va-t-on les faire dormir, les enfants ?


Il embrassa tendrement sa belle.

Tu crois qu'ils vont se plaire avec nous ?

Le vieil homme se plaça derrière sa belle et l'enlaça tendrement.

En attendant qu'ils arrivent, si nous allions visiter notre chambre ma belle ?
Je sens comme une vague de chaleur m'envahir.
J'éprouve une irrésistible envie de me dévêtir...


Le gribouilleur riait.
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