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[RP] Le Tit'Moulin à aube de KIO et Tine...Rasmo...Aël......

Kekione
KEKIONE, la tête enfarinée des cuites prises les jours précédents alla ouvrir car on frappait à la porte.
LE vieil homme faillit tomber à la renverse en reconnaissant un revenant.
Halvarik
"DI DIOU" clamais-je sur le seuil de l'huis.
"Que t'arrives-tu mon bon Kekione à paraistre si blanc comme cul de nonne?" riais-je. Mais je vis derrière le masque enfariné que son visage avait quelque chose de changé, de grave, ses yeux si rieurs autrefois n'avaient plus de vitalité...
Je restais coi...
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Cadastre : http://coeur.comtois.free.fr/royaume/Bourg.htm
Maxcha


Maxime avait appris la triste disparition de Tine.. Cette Femme si joyeuse, une Femme exemplaire qui l'avait très bien acceuilli .. Il avait été surpris et choqué de la disparition.. De ce temps gris, il enfila sa cape, mit son capuchon et sauta sur Bucefal .. Il partit au galop vers le village et s'arreta devant la maison de Tine et Kekione, là où il y avait deja du monde. Il attacha son Cheval a un crochet, puis se dirigea vers la porte où attendait deja un Homme .. il attendit qu'on le voit ..
Kekione
Alors qu'il allait répondre à Halvarik, KEKIONE vit descendre de cheval Maxcha.

Entrez !
Entrez seulement !


Il regarda le boulanger dans les yeux.
Les siens étaient rouges de fatigue, d'alcool et de douleur.

Ils ont brûlé ma Tine, Halvarik.
Ils l'on traitée de sorcière.
Un jugement en une nuit et le lendemain elle n'était plus que braise.

Je...
Je ne sais plus..
Je suis un peu perdu.


Le vieil homme se laissa tomber sur un tabouret.
La table était recouverte de verre et de bouteilles plus ou moins vide.

Servez-vous un verre !
On va boire à la mémoire de Tine.


Mêlant le geste à la parole, il se remplit un verre à ras-bord et le but cul-sec.
Maxcha
Maxime pris une chaise, et dit a Kekione:

On se connait peu mon ami, je connaissait Tine, elle m'a très bien accueilli, je lui été reconnaissant .. tout ce ci m'a profondément choqué, je te présente donc mes sincères condoléances .. A Tine !
Kekione
Le vieux gribouilleur avait la larme à l'œil.

Merci jeune homme.

M'enlever une si jolie femme, intelligente et dévouée à son pays comme personne.
Pourquoi elle, dans la fleur de l'âge, alors que moi, vieux quignon, je suis toujours là.


Kekione renifla et but un autre verre cul-sec.

A Tine !
Elle savait tellement bien s'occuper de moi.
Tant d'amour et de désir pour une vieille peau telle que moi, ça m'émeuvait à chaque fois... 3 fois par jour, en fait.

Un sourire vint ensoleillé le visage du pauvre vieux.
Halvarik
Mes gambes ont bien failli me lâcher à la nouvelle que m'annonça Kekione. Au début je crus que le vieux briscard plaisantait mais à en juger sa triste mine je ravalais vite ce sentiment.
je restais coi, mes mots ne voulaient sortir de ma bouche, mes yeux cherchaient la cause aux alentours puis ils questionnèrent le pourquoi du comment de cette fatalité.
Mon tourment fut troublée par un rapide galop, un jeune homme sauta de son destrier et se présenta à nous sans mot dire si ce n'est par des hochements de têtes réciproques en guise de salut. Kekione m'invita à pénétrer dans la maison et me révéla la tragédie. Abattu le viel homme s'écroula sur un tabouret.
"Brûlée comme sorcière?..." balbutiais-je, mon regard perdu dans la pénombre de la grande cuisine. Je lâchais bâton et me débarrassais de ma lourde musette et posait le tout sur la large table en chêne et m'essayait, comme terrasser à mon tour. Mes gambes ne pouvaient davantage supporter la lourde peine de mon coeur.
Un long silence s'en suivit. Je le rompu.
"Et comment cela est-il arrivé ? qui sont ces juges ? quel en est le grief véritable ?"
Tant de questions fourmillaient dans ma caboche mais est-ce le moment d'accabler un être déjà si attristé. C'est guère le temps aux question smais bien aux recueillement.
Je ne pouvais ni boire ni manger il me fallait réconforter Kekione et l'aider pour que son âme s'éloigne de la colère.
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Kekione
KEKIONE regardait Halvarik de ses yeux fatigués et rougit par les larmes.

C'est l'Inquisition qui a débarqué soudainement et qui a accusé ma Tine et sa fille Rasmoquette de sorcellerie.
Je ne l'ai pas vu rentrer le soir. Mais je ne me suis pas inquiété car il lui arrivait souvent de travailler tard.
C'est à l'aube qu'on est venu frapper à ma porte en me disant qu'un bûcher avait été monté pour la brûler.
Le temps de me presser sur la place et ma belle était déjà la proie des flammes.


Le vieux hoqueta quelques sanglots.

Je n'ai même pas pu lui dire au revoir.

Un long silence se fit.

Je n'ai même pas eu droit à ses lèvres une dernière fois.
Kekione
Cela faisait plusieurs jours que le vieux KEKIONE avait retrouver un peu d'allant.
Il se mit alors en tête de mettre de l'ordre dans le moulin.

Il faut dire que les dernières semaines à vivre ivre mort à la suite de la perte tragique de sa Valentine n'avait pas aider à laisser les lieux dans un état acceptable.
A la vue du travail qui l'attendait, le gribouilleur se demanda s'il ne devait pas commencer par descendre une bouteille de génépi pour se donner du courage.
Mais, les gazouillis d'Aël jouant à l'étage lui redonnèrent rapidement le sens des priorités.

Il partit au puits chercher des seaux et aspergea le sol avant de le frotter avec un balai de crins durs.
Il lava tous les verres et jeta tous les cadavres de bouteilles qui trainaient un peu partout.
Après plusieurs heures de combat acharné avec la pièce à vivre, il s'attaqua aux 2 chambres, celle du petit et la sienne.
A la vue de son grand lit, il eut la larme à l'œil.
Les souvenirs de ses nuits torrides avec sa Tine lui revinrent à l'esprit.

A la fin d'une journée épuisante à récurer de haut en bas, KEKIONE s'assit sur le banc qui était contre le mur, derrière la maison.
Il contempla le pommier au fond du jardin et d'autres souvenirs d'extases lui remplirent l'esprit. Sa Valentine était encore partout.
Il soupira longuement.

Aël jouait dans l'herbe avec des bâtons qu'il transformait en preux chevaliers ou en dragons terrifiants.
Le bambin ne semblait pas plus affecté que ça par la disparition de sa mère.
Peut-être que les nombreuses voyages de celle-ci pour son travail au Duché où sur les champs de batailles avaient habitué l'enfant à de longues absences.
KEKIONE redoutait quand même le jour où il poserai la question de ce qu'il était advenu de sa mère.

Le regard posé sur le bambin, le vieux peintre se demanda ce qu'il allait advenir de lui.
Il y réfléchit longtemps. Si longtemps que la nuit commença à tomber.
Il rentra avec Aël, leur fit à manger puis le mit au lit.

Seul devant l'âtre où de nouveaux souvenirs érotiques lui vinrent, il resta sans bouger.
Lorsque la fatigue le rejoint, il avait pris sa décision.
Alors qu'il était seul dans son grand lit froid, il savait de quoi serait fait son avenir.
Il ne se laisserai pas dépérir de chagrin.
Il ne lui restait plus très longtemps à vivre, il devait en profiter au maximum.
Il se fichait bien du qu'en-dira-t-on.
Valentine lui avait montré, un peu tard pour lui, combien la vie pouvait être magnifique. Il se devait de la croquer de son unique dent.
Le vieil homme s'endormit avec un sourire au lèvres.. pour la première fois depuis longtemps.
Il rêva qu'il faisait l'amour avec sa Tine comme aux meilleurs moments de leur magnifique relation.
Kekione
KEKIONE était sortit en taverne le soir précédent et il avait rencontré une jeune et jolie voyageuse.
La jeune femme voulait dormir au bord de la rivière, mais le vieil homme lui avait proposé son étable au côté de Crin blanc, le cheval de Tine.
Il était rentré assez tôt.
Après avoir déposé une peau de bête sur la paille, il était allé se coucher sans voir si la visiteuse avait accepté son invitation.

Le lendemain matin, le gribouilleur mis à chauffer la soupe et une galette de pain.
Il ne put s'empêcher d'aller voir si la voyageuse était venue dormir sur la paille.

Il entrouvrit avec délicatesse la porte de la remise qui servait d'étable et entra.
Le cheval était calme et Kekione lui caressa la croupe un instant.
Soudain il vit la chevelure noire de la jeune femme dépasser de la peau... il n'y avait d'ailleurs pas que les cheveux qui dépassaient.
La donzelle dormait nue sous la couverture car le bas de son dos, ses fesses rebondies et le haut de ses cuisses dépassaient.
Le gribouilleur resta un long moment à observer les courbes de la beauté paisible qui dormait toujours.
Son pantalon le serrait à l'entre-jambe tant son excitation monta d'un coup.
Il respira profondément plusieurs fois.
Il appela alors d'une petit voix douce.

Bonjour...
Tu es réveillée ?
J'ai préparé de quoi manger un peu ce matin.


Il voulait s'en aller, mais la vision de la chaire rose des fesses de Saamsara le retenait.
Saamsara


Dans l'étable

Je m'approchai du moulin à aube décrit par le vieux monsieur, un bel endroit. J'attachais mon cheval à un arbre et fit le tour de la bâtisse pour trouver l'étable ou je devais trouver une couverture et un cheval blanc.

Comment avais je pu accepter l'invitation du dénommé Kekione, surement confiance à rapport de son age avancé, rien ne pouvait m'arriver.

Une porte basse, une porte de grange, un léger hennissement me fit trouver l'endroit. Je pénétrais à l'intérieur et fut surprise d'une telle beauté. Un cheval rare, blanc immaculé, crinière de rêve. J e m'approchais doucement et le caressais. La bête et moi semblions nous entendre. Je lui expliquais que nous allions dormir ensemble avec un petit sourire et m'installais, quittant mes vêtements, enroulée dans la couverture que le sieur avait laissée en vue, posais ma tête sur ma besace, je ne fit pas trois tours avant de tomber dans un profond sommeil, la bière aidant à la fatigue.

Quelle fut pas ma surprise désagréable au premier abords, je fit un bon sortant du sommeil, de la paille dans les cheveux, sautant sur mes deux pieds, cherchant du regard mon lance pierre, retenant la couverture qui elle ne voulait pas se levait coincés sous mon poids m’empêchait de me couvrir correctement. Je fusillais d'abord l'homme du regard mais son visage serein et ces mots gentils accompagnés d'une collation me détendirent.


Vous m'avez fait sursauter, désolée, il faut faire attention à mes réflexes, j'aurais pu vous blesser d'une pierre au milieu du front sans le vouloir.

Je lui souris

Merci Sieur, mais permettez que je m'habille avant.
Kekione
KEKIONE riait de bon cœur... et se rinçait l'œil en observant la jeune femme se débattre avec une couverture qui ne la couvrait que partiellement.

T'habiller... certainement...

Dommage, tu es vraiment une femme magnifique et nul vêtement n'est nécessaire pour t'embellir.
Mais je m'égare.. excuse-moi !


Le vieux se tourna pour ne plus l'importuner de son regard.

Viens dans la maison, une soupe et du pain t'attendent !

Sur ces mots, il sortit.
Saamsara


J'enfilais ma chemise sur mon haillon blanc qui ne l'était plus, passais mes bottes crottées en me disant que j allais lui salir la maison. Je décidais donc de leur donner un coup de nettoyage à l'aide d'une poignée de paille. Ne voulant le faire trop attendre, je glissais deux mots à Crin Blanc dans l'oreille et entrais par la porte intérieur de la maison.

Une vaste pièce bien rangée. Le bonhomme avait dit la veille avoir astiqué une journée entière et ça se voyait. Je m'approchai de la grosse table de bois. La cheminée fumait encore, le dejeuner me sautait dans le ventre mais poliment je restais debout.


Vous m'avez dit hier avoir un enfant je crois ?

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Kekione
KEKIONE invita d'un geste la jeune femme à s'assoir et lui servit de quoi tenir la journée.

Oui, j'ai un enfant.
Il n'est pas de moi.
Ma compagne l'avait eu d'une précédente liaison... mais je suis son unique chance, vu qu'il n'a plus de famille du tout.
Je m'occupe donc de lui.
Il est encore petit.
Je l'enverrai faire son éducation chez les moines dans quelques années.


Le vieux souriait.

Pour le moment, il dort encore.
C'est un gros dormeur.
Saamsara


Je souriais à ce vieux dit gribouille, plus je passais du temps en sa compagnie, plus je me sentais bien. Il était généreux et surement se privait en m'offrant des victuailles mais quelque chose que je n'arrivais pas à cerner chez lui, m'intriguait, m'attirait, me plaisait. Assise, je l'écoutais en grignotant.

Le petit a un nom je pense.

Je le fixai gentille ment.

Chez les moines ? Vous êtes Aristotélicien Sieur Keki ? Je ne voyais pas proche de l'Eglise comme quoi on peut se tromper sur les apparences.

Il ne posait pas de question, aucune curiosité à mon égard et j'appréciais même si j'étais prête à tout lui dire. Je sentais une relation se faire entre nous mais n'arrivais pas à en déterminer la teneur.

Je vais surement quitter Bourg très bientôt, j'ai appris que les étrangers n'étaient pas les bienvenus et devaient sortir du pays.
Je serai bien restée un peu pour vous aider à gérer les jours à venir, le temps de vous organiser avec le petit, la perte de votre Dame est encore si proche.


Je ne lui avouais pas que j'avais pour la première fois depuis longtemps très envie de rester dans une ville et encore plus en sa compagnie. Je secouais la tête pour essayer de faire le point dans ma cervelle qui devait être embrumée pour avoir des ressentis de la sorte.


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