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[RP] Le Tit'Moulin à aube de KIO et Tine...Rasmo...Aël......

Kekione
KEKIONE sourit à la jeune femme en s'attablant en face d'elle.

Le petit s'appelle Aël.

Le regard du vieux passait des beaux yeux de son invité à son décolleté... pigeonnant.

Je ne suis pas aristocélien mais je crois que seul les moines peuvent instruire suffisamment un jeune garçon.
C'est en tout cas eux qui m'ont appris à lire, écrire et penser par moi-même.


Le gribouilleur dévisageait maintenant attentivement tous les traits de la donzelle.

Sache que la porte de ma remise t'est toujours ouverte.
J'y laisserai la couverture et Crin blanc a l'air de t'avoir adopté.


Il scrutait maintenant son cou délicat et laissa glisser son regard jusqu'au pli que formait ses seins. Son excitation grandissait et il avait bien du mal à la cacher.

J'espère que tu reviendras.
Je dois avouer que ta beauté me trouble... énormément.


Il fit une pause.

Il faut m'excuser, mais je ne sais pas me taire lorsque j'ai une splendide femme en face de moi.
Je suis obligé de lui dire combien je la trouve belle.
Tu as un corps de rêve et visage d'ange.


KEKIONE souriait de toute sa dent.

En fait, tu dois revenir.
Je dois te peindre... nue.


Il riait.

J'aime les belles femmes.
Mais j'aime encore plus les peindre quand elles sont le plus magnifique... nue.

Tu passeras à ma roulotte et je te montrerai ce que j'ai déjà fait.
Ne crains rien ! Je sais me tenir.
Même une Duchesse s'est dévêtue devant moi pour que je fasse son portrait.


Le vieil homme ressentait un calme et un bien-être qu'il n'avait pas connu depuis des semaines.
Saamsara


J'écoutais cet homme, comme si je l'avais toujours connu, comme si je devinais dans son regard ses pensées. Non pas celles qu'il avouait facilement sur son amour de toute beauté, mais ces idées jamais avouées, celles qui peut-être n'étaient que le fruit de mon imagination, mais j’aimais à les croire.

Je rougis malgré moi lorsqu'il avoua être troublé, même si je savais que toutes les femmes devaient lui faire le même effet, je prenais ces paroles comme des compliments. C'était pas si souvent dans ma vie d'aventurière, que je rencontrais un homme qui sache courtiser. Un seul regret, son âge qui m'interpellait vu sa forme apparente.

Aël, très joli prénom pour un garçon. C'est d'origine bretonne, le papa ou la maman doivent être de par la bas.

Je me sentais encore mal de ma maladresse, parler encore de sa douce perdue. Je rougissait franchement de ma bêtise et passais au cheval illico.

Crin Blanc, oui, je dois vous avouer une chose, je crois bien que mon coeur a succombé à son charme. Je vous remercie vraiment de votre accueil et sans mentir, si je devais abandonner mon champs de caillou à Sion, je crois que ce serait Bourg ma prochaine ville de sédentarisation.

Je buvais de petites gorgées, mon godet était presque vide et me donnait une contenance.

Je dois encore traverser la Savoie quelques jours et je ne manquerai pas de m'arrêter à la roulotte. J'aime beaucoup les artistes et leur porte une grande admiration connaissant mon incompétence dans le domaine de la peinture.

Je lui souriais franchement

Quand à me peindre, je n'aurai aucune gêne à me montrer nue, quand on vit comme moi, on ne prête pas trop attention aux yeux qui regardent, dissimulés mais perceptibles, lorsque je me lave dans les eaux courantes des torrents.

L'heure tournait et je devai me préparer à le quitter. Je n'allais encore pas m'imposer pour un repas avant la route, je me levais doucement de mon siège.



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Kekione
KEKIONE la regardait en souriant béatement.

Je prends comme acquis que tu reviendras en Savoie pour que je te peigne.

Il se leva en même temps que la jeune femme et se trouva soudain avec son visage tout prêt du sien.
Il sentit son odeur et son entrejambe enfla encore plus.
Il se retint de justesse de lui sauter dessus et de l'embrasser, mais il savait bien qu'un petit vieux comme lui ne récolterai rien d'autre que de la gentillesse d'une aussi jeune femme.

Il fit 2 pas en arrière.

Fais bien attention à toi sur les routes !
Je n'aimerai pas avoir à dessiner ton corps recouvert de cicatrices.
Saamsara


Je souriais tristement, debout à son côté. L'enfant ne semblait pas se réveiller. Je sentais une chaleur m'envahir quand l'homme s'approcha de près, je sentais son souffle au point d'être très troublée. Je me semblais folle mais une envie de l'embrasser me prit. Grâce à lui, il m'évita le pire et se recula de deux pas, comme si il voulait échaper lui aussi à la même tentation.

Je tournais la tête évitant son regard et me dirigeait vers la porte en lui lançant.

Encore merci, je passerais à la roulotte en chemin.

J'ouvrais la porte et me retournais une dernière fois, balbutiais.


Mer..ci. Mer..ci.

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Kekione
KEKIONE la regarda partir avec regret et une grosse bosse dans les braies.
Il fit 2 pas pour la retenir... puis se ravisa.
Elle avait dit qu'elle reviendrai.
Il serai patient.
Son excitation était telle qu'il se fit plaisir tout seul derrière la maison, au dessus du rosier... celui qui poussait tellement mieux que les autres.
Puis, il entra dans le moulin et alla réveiller Aël qui avait trop dormi.

Un rêve finissait, la vie reprenait son cours normal.
Kekione
KEKIONE était heureux car la jolie Saamsara était passé à sa roulotte comme elle l'avait promis.
Il aimait beaucoup cette jeune femme indépendante et tellement belle.
Elle lui avait promis de revenir et elle semblait tenir parole.
Il avait le cœur léger.
Tout allait mieux dans sa vie soudainement.
Kekione
KEKIONE prépara u baluchon avec un pain frais, un fromage, un saucisson sec et 2 bouteilles de vin, une de blanc et une de rouge.
Une fois le baluchon bien fermé, il posa sur la table et partit à la recherche d'Aël qui avait pris l'habitude de se cacher pour disparaitre.
Après une bonne demi-heure de recherches, le vieux le retrouva sur une des branches du pommier au fond du jardin.
Malgré son jeune âge, le gamin était déjà agile.

Viens Aël !
On va faire un pique-nique avec Melisse et ses enfants.
On ira aux bords de la Reizousse pour manger et jouer tous ensemble.


Le visage de l'enfant s'illumina d'un coup et il descendit à toute vitesse de son perchoir.
Le temps de prendre des vêtements chauds au cas où, le gribouilleur mis son paquetage sur l'épaule et prit Aël par la main pour se diriger vers la maison de Melisse.
Il faisait beau et chaud. Kekione et le gamin chantaient à tue-tête.
Ils arrivèrent rapidement.
Le vieillard frappa 3 coups contre la porte.

Melisse...
On est là.
On va le faire ce pique-nique ?


Le visage du bambin et de l'ancêtre avaient la même expression de joie.
La suite chez : Chez Melisse et ses 2 amours
Saamsara


Je retrouvais la couverture que le vieux avait laissé et Crin blanc, je souriais à l’accueil de la bête qui me regardait comme le messie, j ouvris la grand porte de la grange et avec une joie non dissimulée, je grimpais sur son dos et partie au galop à travers champs.

Mes cheveux au vent, une sensation de liberté m'envahissait, je passais le long de la rivière et vit des gens s’ébattent dans l'eau. Sans y prêter vraiment attention, je tapais du talon sur le flanc du cheval et pendant des heures découvrais les alentours de Bourg.

Je revenais à la nuit, essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller le propriétaire, donnais à boire à la bête et à moi même, complètement ivre de fatigue, je m'effondrais dans un sommeil profond.

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Saamsara


La journée fut solitaire, pour peu que l'on puisse dire qu'avec Crin Blanc j'étais seule. Heureuse d'avoir sa compagnie qu'il semblait partager.

De longues chevauchées, la pluie battant le temps d’un orage mon visage, comme pour me laver de vilaines pensées, j'arrivais devant un arbre rouge. Je sautais du cheval en lui parlant très fort.


Regarde, c'est le temps des cerises, elles en sont noires d'envie d'être mangées. On va remplir la besace et en ramener au village.

Je grimpais dans l'arbre, besace sur l'épaule et en mangeant, plus que de raison, les magnifiques bigarreaux, je réussissais à remplir ma besace pleine à craquer.

Du haut de l'arbre j’apercevais le village, le clocher, et mes pensées s'évadait dans des rêves inavouables. Je devais rougir aussi fort que les fruits qui me narguaient encore sur l'arbre voyant mon contenant déjà plein.



Le soir s'avançait et le vieux avait parlé d'un repas, je sautais de mon arbre directement sur le dos de ma monture qui été devenu couleur bi, les cerises avaient laissé des traces tellement juteuses sur le beau pelage de Crin Blanc.

Je n'étais pas sure que le kéki tienne sa promesse, il avait d'après moi bien d'autre choses en tête au bord de la rivière que de me préparer à manger mais au moins je ne m'endormirais pas a jeun, les fruits rouges seraient là pour me caler un coin de l'estomac.

Pas mal fatiguée, j'entrais dans la grange et soignais crin blanc avant sa nuit, longuement je le brossais, avec délicatesse et amour, le caressant tendrement pour le remercier de cette journée avec lui. Au bout de longues minutes, m'arrangeant un peu la tenue, je me décidais à entrer dans la grande pièce ou je trouvais le vide, personne n'était rentré, l'homme de la maison était vraiment très occupé, je vidais ma besace dans une gamelle trouvé sur l’évier et tournais un peu dans la pièce, ne sachant trop si j'allais attendre ou finir par rejoindre mon compagnon de nuit.

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Kekione
KEKIONE entra comme une furie dans la grande pièce, le petit Aël dans les bras qui riait comme un fou.
Il posa le gamin par terre et commença à le déshabiller.

Excuse-nous !
On a trainé à la rivière.
On s'y amusait si bien que l'on a pas vu le temps passé.
Lorsque le soleil à commencé à disparaitre on est venu aussi vite que possible.


Le bambin tout nu, le vieux déposa ses vêtements autour du feu.

Viens prêt du feu, tu vas attraper froid !

On s'est rhabillé tout mouillé.
Je n'aimerai pas qu'il attrape la mort.


Le vieil homme frottait énergiquement le gamin qui se laissait aller dans tous les sens, ce qui le fit rire à nouveau.

As-tu faim Saamsara ?
J'ai préparé mon gratin ce matin.. je n'ai plus qu'à le faire réchauffer.


A ces mots, il prit une cocotte qui était sur le bord de l'âtre et la posa sur le feu.

C'est une question de minutes.

Tu m'excuses, il faut aussi que je retire mes vêtements.


Kekione retira sa chemise et ses poulaines.
Il allait retirer ses braies quand il se retint.. et partit d'un éclat de rire.

J'ai déjà montrer mes fesses à une femme aujourd'hui, je crois que cela suffit.
Tu veux bien te tourner 2 minutes, stp !

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Saamsara


Je sursautais lorsque le bambin et le vieux entrèrent. Il déversa une rivière de paroles, je restais bouche bée, n'osant l'interrompre et n'ayant même pas le réflexe de lui proposer de l'aide pour habiller le gamin.

Euh,
oui,
non,
enfin,
si vous voulez.


Il avait l'air encore tout excité par sa journée à la rivière et je me demandais bien pourquoi c'était moi qui étais ici plutôt que la jeune Dame avec qui il avait du s'ébattre nu.
Je réussissais quand même a m'approcher du petit et le prit dans mes bras. Etais ce pour me donner une contenance ou mon instinct maternelle mais j'y prenais plaisir, je lui souriais, il me répondais par un


Tu es qui toi ?

qui me fit rougir et balbutiais sans réfléchir.

Une fée.

Aël me sourit largement et se blottissais plus fort dans mes bras. Je lançais un clin d'oeil au papa et tourna vite la tête comme demandé.

Bon, je crois que je vais goûter au gratin. J'ai cueillis des cerises cet après midi, tu aimes ça Aël ?

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Kekione
Alors que la jeune femme ne le regardait pas, KEKIONE enleva ses derniers vêtements et les posa sur une chaise.
Il prit une couverture fine qu'il entoura autour de sa taille et en prit une plus grande avec laquelle il entoura ses épaules.
Il prit ses haillons trempés et les posa non loin du feu.

Je peux aussi manger quelques cerises, moi ?

Sans attendre la réponse il en prit une.

Mhhhh ! Excellentes.
Le gratin doit être prêt.
Mettons-nous à table !


Il joignit le geste à la parole et servit la jeune femme et Aël, ainsi qu'une portion pour lui-même.
Il sortit une bouteille de vin rouge et servit 2 verres.

A ta santé Saamsara !
Aël et moi sommes très heureux de t'accueillir chez nous.
Cela faisait longtemps qu'une femme n'avait enjoliver de son sourire cette triste pièce.

Raconte-moi un peu qui tu es, stp !

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Saamsara


Je souriais aux manières de Keki et prenais le gamin pour l'installer à la table avant de me poser en face de mon hôte.

Je me sentais idiote, moche, de drôle d'humeur, l'estomac noué, la question était posée. Que lui dire sur moi. Je gagnais du temps en soufflant sur le gratin bien chaud, les yeux posés sur ma cuillère. Je levais les yeux dans les siens, prit mon verre en main, trempais les lèvres dans le liquide rouge.


Il est bon, très bon, merci pour ce repas.

Bien, euh, qui je suis ? vaste question pour moi, je crois que si je me décrivais, je dirais que je suis une femme qui a parcouru trop de routes et qui aimerait peut-être goûter à une vie moins mouvementée.

Sinon, j'ai 28 ans, je crois, née dans un pays lointain, au delà de l’Espagne mais de père et maire du royaume de France, d'ou mon physique pas très typé.


Je mangeais une bouchée,

Excellent, vous êtes fin cuisinier.

Un sourire timide en sa direction, que pourrais-je lui dire encore, je n'allais pas lui étaler ma vie sentimentale, il n'en avais que faire surement.

J'ai une petite soeur mais perdue de vue depuis longtemps, j'espérais en me rapprochant d'ici la retrouver, les dernières nouvelles arrivaient des montagnes, elle m'avait joint un edelweiss dans son pli quii date maintenant de plusieurs années.


Je regardais le petit qui dévorait son gratin avec appétit en attendant de voir ce que le peintre allait demander.


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Kekione
KEKIONE laissait fondre la nourriture sur sa langue.
Maintenant qu'il avait perdu sa dernière dent sous le coup de poing d'une jeune femme en furie, manger s'avérait très difficile.

Et comment se nomme ce pays lointain d'où tu viens ?
A-t-il un nom ?

Je suis friand des histoires de pays inconnus.
Ca me fait voyager.

Moi, je ne suis jamais sorti de Savoie.
Une fois, j'ai eu l'audace de faire le tour du Duché.. mais ce ne fut pas long


Il riait.

Je ne suis pas très aventurier... et mon âge ne me permet plus vraiment de longs périples.
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Saamsara


Continuant à manger sans retenu le gratin, je ne pensais pas avoir si faim, mais le bon goût du met m'ouvrait l’appétit au fur et à mesure que je mangeais. J'arrivai au bout de l'assiette et sans politesse aucune, je la retendais pour un deuxième service.

Presque la bouche pleine, je répondais au vieux gribouille, la bouche à moitié pleine.

Je ne pourrais pas vous raconter grand chose, je ne sais même pas pourquoi mes parents étaient au Maroc, toujours est-il qu'ils sont rentrés en France, j'étais encore très jeune et le seule souvenir qui m'a marqué c'est un serpent avec qui je m'amusais. On vivait dans un palais je crois, les gens de mémoire s’appelaient les, euh, un nom en ine.

J'attendais assiette tendu en discutant et de la main gauche vidais mon verre.

Le petit, tête sur la main, commençait à somnoler.

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